Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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[BUMBYDAY] La correspondance des oursins│Timothy

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Timothy E. Mills
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Mar 12 Aoû - 19:08


«Pas de problème ! »
Qu’il répondit à propos du fait qu’Edgar n’avait pas encore d’adresse mail.
Bien vite, il passa par-dessus ce détail, préférant profiter du corps qui se trouvait contre le sien. Il porta attention délicate aux moindres gestes, puis aux quelques mots prononcés.
Timothy frissonna doucement. C’était une drôle d’émotion qu’avait produit en lui le mélange des bisous et du « tu vas me manquer aussi ». Pour son cœur à lui, son cerveau pathétique, c’était bien trop. Beaucoup trop.  D’un réflexe naturel, il inclina doucement la tête sur le côté, lui laissant portée sur son cou. Mais qu’un peu seulement, puisque la censure toute aussi naturelle que son réflexe avait conscience que ( premièrement, parce que c’était très important) le lieu n’était pas approprié et que (deuxièmement, parce que c’était  encore plus -très- important) son corps n’était présentement pas très approprié.

Catalysant ses émotions en un simple geste, il serra un peu plus le corps féminin contre le sien, laissant sentir son envie de ne plus le lâcher pendant longtemps. Étrangement (ou pas tant, en fait), le damoiseau se sentait mal-à-l’aise. Non pas du contact physique, mais plutôt du fait qu’il ne puisse dire concrètement ce qu’il ressentait, ce qui lui chatouillait le bout de la langue et l’estomac depuis tantôt. En fait, c’était qu’il s’entait que ce n’était pas nécessairement le bon moment. Parce qu’il fallait toujours savoir écouter son « gut feeling » (bon, celui de Timothy était particulièrement made in China, mais quand même). Parce qu’il y avait un moment pour toutes choses.

À son tour, il déposa un petit bisou sur la joue toute douce de l’être féminin. Merlin, saviez-vous quand est-ce qu’il pourrait l’embrasser pour de vrai ? Non ? Ça tombe bien, lui non plus…
Cette absence de réponse à sa question mentale le troublait un peu (beaucoup). Mais, à contre cœur, il choisit de passer outre, laissant délicatement ses lèvres rosées de jeune fille en fleur glisser jusqu’à l’oreille de l’autre.

Il avait envie de dire quelque chose pour répondre à ce « tu vas me manquer aussi ». Mais les mots lui manquaient un peu. Enfin, ils n’étaient simplement pas assez forts pour exprimer tout ce qui vibrait en lui.
Mais il improvisa, parce qu’il avait horriblement envie de parler.

« Les mails remplaceront pas ta présence, mais je prendrai mon mal en patience, je suppose… »
Qu’il laissa s’échapper dans un murmure tout doux, tout tendre.  Un «je t’aime» camouflé sous un tas de mots, un «je t’aime» dans le placard des émotions.
Mills voulu serrer la perle qu’il tenait dans ses bras plus fort contre lui, qu’elle sente bien à quelle point il l’aimait, mais pour éviter une mort par asphyxie de l’un ou de l’autre, il évita. Se tournant plutôt vers des caresses tout le long du dos, de la taille. Un instant, il laissa ses lèvres collées non-loin de l’oreille à laquelle il avait murmuré.
Timothy peinait à se l’admettre carrément, mais il était trop bien contre lui. Trop détendu.

« J’ai pas envie de te lâcher.»
Qu’il lança en riant doucement. Un rire féminin qui commençait à lui déplaire, honnêtement. Qui lui rappelait que c’était probablement ça qui le rendait un peu impuissant niveau expression concrète de ses émotions.
Le damoiseau  glissa doucement une main dans les cheveux bruns de l’autre et il immobilisa lentement l’autre main, se contentant finalement de le serrer trop fort contre son corps.



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Gryffondor



Edgar Herrison
Edgar Herrison
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Mer 13 Aoû - 3:49

Il ne sentait plus son corps, juste Timothy, uniquement lui. Toute son attention était sur ces bras qui l'entouraient à l'étouffer - et il aimait ça, il aimait ne pas pouvoir fuir, qu'il veuille qu'il reste, et aussi sur ces lèvres qui aimaient sa peau avec douceur. Il se sentait apprécié. Il aller trembler, étouffé par la peur quand les précieux ourlés partirent jusqu'à son oreilles. Son cœur s'enfuit, le quitte, s'écroule d'envie. Il espéra un instant entendre la voix masculine de Timothy, mais ce fut celle tintinnabulante qui fit vibrer délicatement sa tête.

- Les mails remplaceront pas ta présence, mais je prendrai mon mal en patience, je suppose…

Son cœur rata un battement et il serra un peu plus, tremblant, étouffé entre l'envie de l'inviter, de le faire venir dans son monde et celle de fuir, de s'isoler dans ses bras. C'était si doux comme mots, mais il n'en compris pas l'immense sens, il ne senti que sa peur d'y répondre. Mais les doigts de Timothy étaient magiques, ses caresses et son baiser à son oreille transformait sa tête en un immense nuage voué à lui. Il prennait immensément de place dans sa tête, pas un instant Edgar n'avait pensé aux autres dans la salle, ils étaient seuls dans leur bulle et pourtant il n'angoissait pas.

-J’ai pas envie de te lâcher.

Alors que jusque là il l'avait laissé seul mener cette douce danse des caresses, il le lâcha. Ses mains quittèrent ses hanches pour remonter entre eux, caressant ses formes arrondies sans y faire attention, jusqu'à son visage qu'il entoura de ses doigts, l'écartant légèrement pour pouvoir l'observer. C'était une fille. Et il dit la chose la plus stupide qu'il n'ait jamais dit :

-On pourrait se voir pendant les vacances ?

Il n'avait jamais fait ça, jamais. Ses vacances étaient toujours un grand moment d'isolement par rapport au monde magique et des retrouvailles avec ce qui seriat son chez lui après la septième année. Il avait toujours bien séparé les deux avec attention, il avait toujours eu peur qu'ils se mêlent. Mais sans le vouloir il avait parlé, et se rattrapa lamentablement :

-Organiser ça par mail ?

Et voilà la porte de sortie. Brusquement, ça le frappa et il lâcha le visage de Timothy sans y penser : il n'aurait jamais le courage de lui envoyer un mail. Il pinça les lèvres et reposa son front contre son épaule. Est-ce qu'il savait le vrac qu'il mettait dans sa tête ?

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Timothy E. Mills
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Mer 13 Aoû - 4:29


Les caresses d’Edgar étaient agréables. C’était un peu comme la mousse d’un gâteau au chocolat, qu’il pensait ! Sucrées, douces. On en revoulait, en fait. S’il l’avait pu, s’il avait eu l’attirail félin nécessaire pour ça, il se serait mis à ronronner de façon assez intense.
Quand l’autre glissa ses fins doigts sur ses joues toutes chaudes de gêne, quand il s’écarta un peu trop loin de son corps à son goût, il lui adressa un grand sourire plein de dents. Un grand sourire rempli d’honnêteté, de joie trop forte.  D’humeur un peu joueuse, cajoleuse, il lâcha un peu son ami pour venir poser ses mains sur les siennes. Juste comme ça, sans raison apparente.

Et la proposition de l’être aimé arriva à son visage comme une flèche au milieu d’une pomme : rapidement, suscitant au départ la peur de celui qui sert de « porte cible », puis peur qui se mue en joie intense d’avoir réussit à survivre.
Son regard s’illumina de milles étoiles imagées, d’un firework (‘cause baby you’re a)  mental.  Oubliant les mains qui encadraient sagement son visage comme un cadre ringard aux bordures toutes aussi ringardes (oui, oui, il s’agit d’une comparaison positive!), il hocha vivement la tête. Horriblement heureux.
Timothy n’était pas le genre de type qu’on voulait souvent voir en vacances. Il n’était même pas le genre de type à avoir beaucoup d’amis, en fait.

« Oui ! Ça serait vraiment bien ! Tu pourrais venir chez moi, non ? On a une grande bibliothèque dans la maison, et puis je suis sûr que mes parents et ma petite sœur vont t’adorer! Et mon père il sait faire des cupcakes et ils sont hyper bons.  Je pourrais te faire visiter Londres, aussi, si tu veux. »
Qu’il balança trop vivement, trop rapidement, aux oreilles de son bel ami. Il avait ce ton, bien que féminin, hyper joyeux, presque riant. En fait, Timothy avait l’air d’un type qui essayait de se « vendre », qui tentait de convaincre de peur que l’autre ne le trouve pas assez bien. En fait, il aurait pu limite lui remettre une brochure de voyage version Timothy et ça aurait fait le même boulot…
Quand l’autre vint reposer sa tête sur son épaule, Timothy ne tarda pas à repasser ses bras autour de lui et à le serrer à nouveau tout fort contre lui. Il lui colla vivement un bisou sur la brune chevelure avant de se remettre à parler, cette fois avec un peu de reconnaissance dans la voix.

« Ça me fait tout chaud dans la poitrine, en fait. C’est rare qu’on me propose quelque chose comme ça et ça procure un sentiment agréable… J’ai hyper hâte! »
Le brun blotti doucement son nez contre la chevelure d’Edgar. Il avait un petit pincement dans la gorge qui ne s’était pas gêné pour se faire plus ou moins sentir à la fin de son exclamation. Si Timothy n’avait pas eu cet égo étrange, il aurait probablement versé quelques larmes. De joie. Parce qu’il était de ces types qui redoutaient la solitude et qui voyaient la compagnie comme un véritable cadeau.
Et, cette proposition du gryffondor, lui avait fait sentir à quel point il pouvait être horriblement seul parfois.
Délicatement, il frotta son nez contre les cheveux en signe d’affection, tout plein de tendresse véritable.




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Edgar Herrison
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Jeu 14 Aoû - 18:01

Il sentit tout l'enthousiasme, les éclats dans les yeux et dans le sourire. Il vit ce que sa proposition créait et c'était magique, superbe, même en femme il eu envie de se pencher et de l'embrasser, mais il n'osa pas, pire, il se sentit mal. Mal d'avoir pensé un instant qu'il n'en serait pas capable, qu'il lui ferait faux bond. Il ne pouvait plus maintenant, il en serait incapable, parce que ces jolies étoiles dans ses yeux écrasaient sa poitrine d'une sensation incompréhensible mais agréable, si agréable. Il voulait revoir ça, encore. Il savait qu'il n'en aurait pas le courage, qu'il passerait des jours à hésiter avant d'envoyer un mail, qu'il ne pourrait pas faire face à la famille de Timothy – enfermé à Poudlard, puis au foyer, il oubliait bien vite qu'en faisant face aux adolescents, il fallait aussi faire face à leur parent et cet oublie lui faisait peur. Il vint le serrer plus étroitement contre lui, il ne savait même pas comment ça aller se passer demain. Il réfléchissait trop. Alors il enfouit son visage dans son cou et respira profondément. Son cœur battait si fort.

-On pourrait, oui, murmura-t-il.

Son visage dans ses cheveux, il adorait ça, c'était idiot et féminin, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il pinça les lèvres.

-... J'ai pas non plus l'habitude, en fait, finit-il par avouer, surtout qu'à Londres j'y vais juste pour le train, alors ça me changera.

Il leva une main et caressa la mâchoire de Timothy, pas très loin de ses yeux.

Ça lui faisait chaud au cœur aussi, il se sentait vibrer d'une manière toute neuve, il avait envie de le voir pendant l'été, mais il avait peur aussi. Parce qu'il y avait ce monde, cette vie pendant l'été, qu'il n'avait jamais osé mélanger à Poudlard.

Oh, et puis il avait faim
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