[BUMBYDAY] La correspondance des oursins│Timothy

Date d'inscription : 07/07/2013

Un soupire de soulagement passa ses lèvres quand 1. il su où était la broche et 2 il retourna dans les bras de Timothy. La sensation était différente des fois précédentes, plus douce, plus bouingbouing, mais en échange de ça l'angoisse n'était plus là, alors il s'en satisfaisait, passant ses bras autour de Timette. Il cala aussi sa tête près de son cou étrangement fin. C'était un câlin avec une fille, la première fois que son cœur se perdait à mille à l'heure pour un corps féminin - ou plutôt la personne qui eut l'idée de le serrer fort contre lui. Edgar n'eut pas peur, il était bien, idiotement bien alors il le serra fort contre lui, ses bras s'agrippant à son dos, le nez perdu dans son cou sucré. Il avait envie de le mordre, mais il déposa juste un baiser sur la peau douce.

C'était étrange comme tout devenait plus simple, évident. Comme se voiler la face sur sa préférence du Timothy au masculin, celui qui sert sa main avec plus de force quand il la tient, par rapport à la demoiselle contre lui.

Il frotta son nez contre son cou, un sourire immense aux lèvres qui ne le quitta pas alors qu'il redressait la tête pour poser ses yeux sur son front, ses mains caressant son dos. C'était surréaliste comment il relâchait toutes ses limites maintenant que Timothy ressemblait à une femme.

-On danse ?

Oui, la musique s'était arrêté parce que le groupe était aussi touché par la pluie, mais il s'en fichait. Il voulait profiter de ce moment de répit.

Date d'inscription : 31/03/2014

Timothy se blotti doucement contre l’autre, bien qu’un peu maladroitement. Se blottir, il n’avait pas fait ça depuis des années lumières. Il était tellement bien que s’il le pouvait, il se mettrait à ronronner. Ces mains sur son dos, ses lèvres sur son cou, ce nez délicat contre sa peau, tout ça, il ne voulait pas s’en départir immédiatement.
Au fur et à mesure, il s’était mis à rougir, frissonnant légèrement sous les caresses et le cœur drôlement battant. À son tour, il déposa ses lèvres contre la douce peau du cou de son ami, laissant lentement sa main droite, de son index, tracer la longueur de la colonne du damoiseau.
Étrangement, il trouvait que ça avait l’air d’un rêve. Oui, c’était l’impression qu’il avait. Cette soirée, cet incident. Son imagination trop grande le poussa à penser que directement après, il se réveillerait pour apprendre qu’il avait été dans un long coma et que rien de ça n’était arrivé. Ni Poudlard, ni Edgar, ni rien. Mais c’était horrible comme pensée, alors il la chassa à coups de tapette à mouche imaginaire.

Sagement, il leva les yeux pour regarder le beau visage. C’était certes une demoiselle, mais son visage gardait des traits qui lui rappelaient son gryffondor.
Et puis, il y eut ce « on danse ? » qui résonna dans son oreille. C’était bizarre, parce qu’il n’y avait plus ni musique ni ambiance festive. Mais pourquoi pas ? Il pensait que de les voir danser calmerait peut-être les autres plus anxieux ?
On ne savait jamais et il valait mieux tenter l’expérience. Le brun se redressa pour regarder Edgar. Tout en hochant la tête pour lui dire que oui il acceptait de danser avec lui, il s’approcha pour lui déposer un bisou tout doux sur le nez.

« Alors, je suis tout à vous mon prince. »

Il laissa un petit rire tout heureux éclater d’entre ses fines lèvres. Il n’avait pas la foi de se mettre à parler d’Edgar au féminin.
Lentement, il détacha ses bras du gryffondor pour venir les passer autour de ses épaules. Mais avant de le faire, il balada doucement ses doigts sur les fins bras féminins d’Edgar, les glissant ensuite sur le tissu des manches, le froissant délicatement sous ses doigts. Et puis, il glissa ses bras pour l’enlacer.
Il posa son regard dans le sien.

Date d'inscription : 07/07/2013

Edgar tenait sur ses talons, bien droit et bien masculin dans sa manière de tenir Timothy, mais quand celui-ci embrassa le bout de son nez il vira rouge tomate et perdit toute sa soudaine masculinité, son cœur partant voir ailleurs, le laissant comme un idiot fasse au garçons... à la fille ? A Timothy ! qu'il appréciait un peu trop. Puis la réponse de son prince le remit en route. Il. Oh. Ah. Rouge. Il la serra contre lui.

Il le regarda passer ses mains sur ses bras beaucoup plus fin qu'avant, mais il s'en fichait, Timothy le caressait, glissant ses bras derrière sa nuque lui provoquant un divin frisson qui lui donna envie de l'embrasser.
Mais il ne le fit pas. Parce que ces jolies lèvres toute fine lui donnait moins envie. Il rêvait de celle de Timothy, mais celle-ci... celle-ci non.

Comme d'habitude Edgar regardait son front, fuyant ses yeux comme les yeux de tout le monde, mais là, il souriait, son dos complètement détendu malgré les talons hauts.

Il se mit à bouger lentement, oscillant avec hésitation finalement. Les talons ça va quand ça bouge pas, mais après... il avait peur de se casser une cheville. Et puis, il était toujours un danseur médiocre.

...

Il prit son courage à deux mains et s'arrêta.

-Tu veux pas qu'on inverse en fait ? Je vais finir par nous faire nous écrouler contre un mur si tu me laisses guider !

Et il détacha ses bras de sa taille pour les remonter derrière la nuque de Timo. il trouvait ça bizarre, cette posture le gênait quand ils étaient deux garçon et là avec Timo en fille - et lui aussi accessoirement - c'était... bizarre. Mais ça restait son Poufsouffle.

Date d'inscription : 31/03/2014

Timothy regardait Edgar avec inquiétude. Il ne voulait pas qu’il se blesse. Il était trop souvent inquiet à son sujet, ce soir. C’était bizarre. Merlin savait que s’ils finissaient ensemble un jour (Timothy ayant de très minces espoirs parce que trop espérer c’était pas bien), il serait le genre de copain poule trop câlin.
Quand l’autre lui demanda s’ils pouvaient changer de position, il hocha la tête un coup l’air de dire « bonne décision, bon garçon. ».
Il sourit, continuant de fixer damoiseau.

« On peut aussi enlever nos chaussures, non ? J’veux dire, j’ai pas trop envie de finir paralysé des pieds ce soir! »
En même temps que ses dires, il enleva ses chaussures. Étrangement, il se sentit soucieux de salir ses collants… Ils étaient d’un beau blanc, ça lui fendait un peu le cœur. Mais bon, il se rétablit bien vite de sa déprime temporaire en voyant Edgarette venir passer ses bras autour de ses épaules.
Aussitôt, il dénoua ses bras pour venir poser ses fines mains à la taille d’Edgar. Elle était si fine, si délicate. Il préférait sa taille plus masculine, celle qu’il avait momentanément aimé toucher. Le vrai corps d’Edgar lui manquait vraiment.

« Ça fait vraiment différent. J’me demande c’est quand qu’on va récupérer notre vraie apparence! Mais ma robe va me manquer… »
Il lança un petit regard tristounet à ladite robe.
Délicatement, il caressa un peu la taille d’Edgar. Il se demandait s’il pourrait refaire ça quand ils récupéreraient leur virilité. Au pire, il tenterait. Qui ne tentait rien n’avait rien !
Lentement, il se remit à faire marcher la danse. Il était content d’avoir repris le contrôle. Pour ce genre de chose, il aimait être dominant. Quoiqu’avec son corps de mademoiselle, ça ne faisait pas très sérieux niveau domination. Timothy s’approcha un peu pour lui coller un bisou sur la joue avant de re-éloigner son visage.
Le brun commença sagement à fredonner un petit air pour remplacer la musique qu’il n’y avait plus. C’était un truc tout doux, qui ressemblait à ce qui aurait pu être une valse.

Date d'inscription : 07/07/2013

Edgar approuva la proposition et retira ses chaussure aussi, se retrouvant pieds nus sur la pierre froide et humide de la chambre, c'était bizarre, peu ragoutant, mais il s'en fichait parce que Timothy venait de revenir contre lui, ses mains sur sa taille.

-Je ne sais pas... Sûrement dans longtemps vu la pluie qu'il y a eu sur nous.

Lui, il aimait beaucoup l'avoir en fille. Il n'avait plus peur, plus de besoin de fuite, le seul hic c'était qu'il n'avait plus non plus ce désir qui lui tordait le ventre dès qu'il effleurait du regard les lèvres du Poufsouffle, il avait envie de l'embrasser, de le toucher mais... mais pas avec ce corps et cette vérité lui donna des sueurs froides, ses mains devenant moites dans le dos de Timo.

-Et ta robe, tu pourras peut-être la garder ?

Brusquement, il se demanda si... Si Timothy garçon aimait ce genre de truc. Ed baissa les yeux sur leurs poitrines collés, puis remonta au front de Timo. Peut-être qu'il aimait porter des robes sans être une fille ? Ed trouvait ça bizarre et... pas dégouttant, juste inconfortable...

-Enfin... Si tu veux la garder même après, ajouta-t-il les yeux rivé vers le plafond, rouge.

Et puis il caressa sa taille et Edgar revint à lui. Ils se mirent à danser, maladroitement pour Ed, mais ça allait, il aimait se laisser guider - même s'il ne l'avouerait jamais. Il ferma les yeux, léger, jusqu'à ce que des lèvres viennent contre sa joue. Il rouvrit immédiatement ses paupières pour regarder la brune face à lui. Un instant, le parfum, la pression, et il était revenu quelques minutes plus tôt quand Timothy avait fait honneur à cette joue. Il lui fit un sourire et se laissa bercer par les fredonnement. Ils étaient dans une si jolie bulle. Il se redressa doucement, déposant un baiser sur sa joue à son tour, mais un peu trop proche des lèvres, un geste et c'était le coin qu'il rencontrait. Il avait beau les vouloir avec moins de force... Ça lui provoquait quand même des papillons dans le cœur et dans le ventre d'avoir été aussi proche...

Date d'inscription : 31/03/2014

Mills rompit son chantonnement pour répondre à son ange. Gardant quand même une voix un peu chantonnante.
« Oui, mais non. »
Il rit un peu. Timothy ne comptait pas garder la robe même si elle lui plaisait un peu trop. Lui en robe et en homme fut une vision d’horreur dans sa tête. Il avait voulu essayé au moins une fois dans sa vie et maintenant c’était fait.

« Je porte que des vêtements d’homme, moi ! Je me vois pas en robe. Juste à y penser, j’ai envie de pleurer! »

Il secoua la tête légèrement. Il ne l’admettait pas, mais si Edgar lui demandait d’en porter une un jour, il le ferait. Parce que bon, ça pourrait être drôle !
Le brun glissa ses mains dans le dos du jeune homme, le tirant fort contre lui l’entraînant dans un câlin qui se voulait trop amoureux malgré lui. Il tendit même sa joue quand il le vit s’approcher pour répliquer à son bisou. Gentiment, il papillonna des cils.
Ce bisou ne manqua pas le faire monter bien trop rouge bien trop rapidement. Il ne s’attendait pas à le voir le déposer si près de ses lèvres. Son cœur avait fait une acrobatie digne du Cirque du Soleil. Ce battement faisait mal dans sa poitrine. C’était le même que celui de quelqu’un qui venait de voir un screamer. Mais un beau screamer. Il résista à son envie de l’embrasser avec ardeur, préservant ce moment pour quand ils seraient à nouveau des types au masculin. Pour la combler, parce que tous désirs devaient être comblés d’une manière ou d’une autre, il posa un baiser délicat sous son menton avant de venir poser sa tête contre son épaule, se laissant bercer par la danse lente.

Il fixait le cou d’Edgar, pressant doucement le bas de son corps contre le sien. Le brun ouvrit un peu la bouche, sans rien dire immédiatement. Il se contenta d’un petit soupire pour les secondes qui suivirent.
Et puis, il se redressa gentiment. Le regardant honnêtement avant de retourner à sa position d’avant, tête sur l’épaule.
Il marmonna.

« Ton corps de garçon me manque... Même si celui-là est très beau. »

Le Poufsouffle déposa un doux baiser contre le cou. Il avait réussit à être honnête et ça l’apaisait.

Date d'inscription : 07/07/2013

La réponse à ses remarques sur la robe le fit rire de soulagement. Il avait eut peur ! Même si au fond, c'était juste gênant comme passe-temps. Enfin ! Il lui sourit et dansa, tout collé serré contre lui, encore plus que lors de leur première danse... Heureusement qu'il était une fille finalement.

Après le baiser un sentit son cœur partir en fumée et celui de Timo. Celui-là. Edgar cru mourir en voyant sa gorge vibrer à chaque battement. Il. Oh. Il avait envie de l'embrasser. Mais Timothy le devança, allant déposer ses lèvres sur son menton avant de partir se blottir dans son cou.

Edgar oublia de respirer jusqu'à ce que son blaireau soupire dans son cou et provoque un doux frisson le long de sa colonne. Une jolie libération qui le laissa le souffle rapide et les yeux un peu écarquillé quand son cavalier - cavalière se redressa.

Ton corps de garçon me manque... Même si celui-là est très beau.

Son souffle se stoppa, son visage devint rouge framboise et sa bouche s'ouvrit dans un O choqué. C'était. Il se sentit bizarre. Le compliment le toucha si fort que oui. Il se sentit beau. Mais il se sentit aussi... aimé ? Il. Ah ! C'était le bazar dans sa tête, des idée illogique des envies de parler qui lui faisait peur. Il ne savait pas quoi faire face à ces mots qui lui donnait envie d'être un garçon face à Timothy garçon et de l'embrasser.

-Je...

Il tira sur ses mèches de cheveux après avoir essayé de passer ses doigts dedans - mais le chapeau l'avait limité.
Oh, l'angoisse, ça faisait longtemps.

Il releva les yeux vers le visage de Timothy si féminin et sans y penser dit :

-Merci... Je te trouve joli comme ça.

Et à tomber par terre en homme, mais ça. Ça c'était ce qu'il ne s'avouer même pas.

Date d'inscription : 31/03/2014

Timothy, le nez toujours calé contre le cou du brun gryffondor sourit tendrement. Il le trouvait. Ça lui faisait chaud au cœur. Mais en même temps, son cerveau se mettait à lui balancer des trucs comme « c’est sûr qu’en gars il te trouve médiocre ». Timothy avala cette idée comme un gamin avalait un antibiotique liquide au goût de banane chimique.
Il ne savait pas trop quoi faire de ça. Comment réagir. Comment répondre, surtout. Un « merci » c’était assez ? Peut-être pas. Il détestait ces moments où il réfléchissait avant d’agir. Ils étaient affreusement rares. Il préférait agir avant et réfléchir après.

Commencer par relever la tête au lieu de faire l’autruche tête contre le cou serait un bon début. C’était ce qu’il fit rapidement. Il secoua la tête, grimaçant un peu aux frottements des mèches de cheveux contre son visage. Ça faisait mal quand elles tombaient dans les yeux.

« Je suis pas joli en fille ! Je suis mignonne, c’est différent. »

En prenant une tête de « je te réprimande parodiquement » il agita son index de droite à gauche devant le visage d’Edgar, continuant serrer son damoiseau compagnonne d’un bras, faisant toujours danser leurs deux corps. C’était drôle de savoir que ce fin doigt verni devant ses yeux lui appartenait.
Le poufsouffle plaça sa main sur l’épaule de jeune fille délicate. Au cas où qu’il devrait encore s’en servir.

« Mais c’est pas pareil en garçon. Je laisse à désirer, je pense. Du moins, je me trouve pas spécialement joli! »

Drôlement, Mills rit. Rit parce qu’il n’y avait rien de mieux à faire. Il avait toujours été complexé par son physique trop grand, son statu de tache de rousseur vivante, ses cheveux trop ondulés et ça ne risquait pas de changer d’ici tôt.
Timette adressa à Edgarette un de ces sourires qui lui signifiait de ne pas s’inquiéter pour lui, pour la façon dont il se considérait.

La main qui reposait sur l’épaule monta délicatement le long de la nuque. Il laissa ses doigts explorer les cheveux qui ne se trouvaient pas dans le chapeau. Chapeau qu’il s’empressa de kidnapper et de mettre sur sa propre tête.
Il offrit à Herrison un sourire colgate et adopta rapidement cet air de petite fille taquine.
Sa main s’empressa de retourner caresser un peu les cheveux avant de regagner son poste attribué. Pressant l’épaule entre ses longs doigts de fille, il se concentra pour reprendre le rythme de la danse qu’il avait laissé plus ou moins tombé à cause du « vol » de chapeau.
Toujours aussi taquin que durant les secondes du kidnappage, il poka le front de son ami avec son nez en trompette. La pression de ce nez contre la peau douce lui donna l’impression d’un fin et petit nez féminin. Ça devait être particulier à voir.

Date d'inscription : 07/07/2013

Il adorait l'avoir contre son cou, ça lui donnait de léger frissons agréable dont il ne se lassait pas, mais il ne l'empêcha pas de se redresser pour lui répondre avec sa bouille adorable... Juste adorable, pas de frisson dans sa colonne, du moins pas avant qu'il imagine le jeune homme tout masculin entrain de faire cette moue. Edgar hacha la tête, oui elle est mignonne.
Il le laissa reposer où il voulait sa main.

-Mais c’est pas pareil en garçon. Je laisse à désirer, je pense. Du moins, je me trouve pas spécialement joli!

Surpris, le Gryffondor le regarda de haut en bas puis pinça les lèvres. Il voulait lui dire qu'il était beau, séduisant, qu'il lui retournait le ventre en homme, que des papillons peuplés son bas ventre quand il l'effleurait, qu'il fondait pour ses taches de rousseurs, mais ces simples révélations qui lui avaient sauté à la tête le rendaient rouge tomate et muet comme une carpe.

Il resta incapable de parler jusqu'à ce que Timothy lui vole son chapeau, provoquant son rire. Elle était adorable, terriblement enfantine. Il le serra un peu plus contre lui, laissant ses doigts faire ce qu'il voulait dans les long cheveux du Poufsouffle.

Il ouvrit la bouche pour répondre, mais fut interrompu par le poke du nez tout chou sur son front. Il se laissa aller à un sourire idiot et se redressa un peu pour venir toucher de son nez celui de la jeune fille. c'était si facile.

-Tu sais, comment tu te trouves c'est pas bien important, ce qui compte c'est comment les autres te voient, tenta-t-il maladroitement, moi je te vois... il hésita... Je t'aime bien en homme. Les derniers mots étaient des murmures inaudibles, presque qu'un seul souffle qu'il étouffa en continua, enfin mon avis est pas intéressant. Mais je suis sûr que tu plaît à plein de filles.

S'avouer qu'il l'aimait bien en homme avait fait trembler ses mains, pâlir ses joues et monter la peur. Mais Edgar, fasse à une fille était plus fort que face à un garçon, alors il pouvait s'avouer que le mec qui n'était plus devant lui, il l'aimait bien. C'était beaucoup, mais si peu en même temps.

Il cacha son air idiotement gêné avec un sourire.

Date d'inscription : 31/03/2014

Il éclata d’un rire léger en sentant le nez d’Edgar se poser contre le sien. Sur le coup, il leva un peu la tête pour venir embrasser le nez. C’était amusant!
Et puis, il secoua la tête. Légèrement pour ne pas déranger les doigts, trônant dans ses cheveux, de sa demoiselle momentanée.

«Tu serais étonné, mais non. Pas vraiment. J’ai jamais eu l’impression de plaire à une fille et… et même si ça avait été le cas, je pense que ça n’aurait fait que me flatter, sans plus… Et ton avis est hyper important, hein.»
Timothy monta légèrement rouge. C’était littéralement comme sous entendre qu’il n’était pas intéressé par les filles, qu’il était homosexuel. C’était probablement la première fois qu’il le mentionnait subtilement à l’oral. C’était gênant.
Sous l’effet de cette gêne-là, il serra vivement la taille de l’ami, glissant sur le dos sa main qui trônait sur l’épaule, venant y poser son front à la place. Il avait horriblement peur qu’Edgar le juge, que ça le repousse. Certes, il acceptait plus ou moins ses avances, mais ça ne voulait rien dire… Peut-être qu’il s’était dit «no homo» dans sa tête? Non, Timothy ne captait pas l’ironie de cette chose. Il était trop con.
Il prit une grande respiration et se décida à dire quelque chose après ces secondes de silence en l’honneur de son honneur mental.

«C’est drôle, parce qu’à côté de toi je me sens horriblement rayonnant. Peut-être parce que je suis heureux. Ou peut-être qu’on m’a lancé des paillettes mentales à mon insu, mais je préfère sincèrement la première option.»
Et il laissa tomber mollement la dernière syllabe. Déglutissant, rougissant un peu plus. Mills n’avait pas trop réfléchit avant de parler, mais bon. Bref. Timette déposa un baiser sur le tissu recouvrant l’épaule du Gryffondor. Il y frotta un peu son nez, marmonnant un «tu sens bon» timide, étouffé.

Timothy, tout fondant au chocolat dans sa tête, s’amusa à déplacer la danse tout aussi en rond que les mouvements circulaires de base. C’était agréable, il voulait que ce moment dure encore longtemps. Il ne voulait pas lâcher Edgar. Il se fit la promesse de le couvrir d’affection et de bisous quand ils redeviendraient hommes. Du moins, s’il voulait encore de lui.
Amoureusement, appuyant bien sa main contre chaque courbe féminine, il glissa sa main vers la taille pour qu’elle tienne compagnie à l’autre. Les amies mains partirent ensuite en voyage sur le ventre d’Edgar. C’était lui toucher le torse par procuration. Parce que sincèrement, danser avec ses mains sur les seins de l’autre aurait été vraiment, vraiment, bizarre.

Les yeux mi-clos, il traça un chemin de bisous sur l’épaule pour venir blottir son nez sur le cou, respirant doucement contre. Sa peau était chaude, c’était bon.

Date d'inscription : 07/07/2013

Edgar était déjà rouge du baiser sur le nez, mais les paroles qui suivirent le déconnectèrent complètement de la réalité. Il était suffisamment perturbé par l'homosexualité pour comprendre sans le vouloir - vraiment sans le vouloir - ce que Timothy sous entendais. Et ça lui fit plaisir, ça le rassura, ça lui donna envie de redevenir un homme et de l'embrasser. Et ça le fit trembler, cesser de respirer, paniquer. Il appuya sa poitrine rebondie contre celle de Timo, espérant par il ne savait quel miracle retrouver la facilité de tout à l'heure. Mais il ne voyait plus que le garçon qui lui plaisait. Alors il tremblait de nouveau.

-Ooh...

D'habitude il aurait littéralement jeté Timothy, fuyant, effrayé par ses penchants. Mais après cette soirée, après tout ça et alors qu'ils étaient des filles, il ne pouvait pas cracher sur le dos de Timo alors qu'il était aussi gay que lui. Il se crispa.

La main du Poufsouffle se promena sur lui et Edgar ne réagit pas. Il sentit ses lèvres sur son épaule, la chaleur contre lui. Mais il restait figé, incapable de danser normalement, Timo portait et menait tout alors que son cavalier était en pleine panique silencieuse.

Il était heureux.
Il se sentait bien contre lui.
Ces deux faits marchaient pour Timothy et Edgar. Mais ça angoissait le lionceau. Le calme qu'avait provoqué le changement de sexe se ternissait, il perdait pied parce qu'il n'arrivait plus à se cacher que c'était Timothy tout entier qu'il voulait.

Mais alors qu'il aurait voulu fuir, se cacher de ses mains trop curieuses qu'il aimait beaucoup trop, il se colla contre lui, serrant trop fort, brutalement.

Il respira l'odeur sucré dans son cou, perdu au milieu de ses longs cheveux qu'il devait tirer sans faire exprès, mais il s'en fichait. Il fallait que ça parte, cette angoisse au creux de l'estomac.

Timothy lui faisait peur, mais c'était fichu, il n'arrivait pas à s'en détacher. Tout était tro doux contre lui, tout s'émerveillait, il frissonnait. Il n'arrivait plus à faire la part des choses. C'était fichu.

-Mon patronus c'est un axolotl, c'est un truc qui ne vit naturellement qu'au Mexique et qui est pas très grand. La taille de ma baguette, je crois. Alors ton patronus est pas ridicule, c'est bien un écureuil, tu sais ce que c'est. Moi je sais rien de plus sur le mien. J'aimerai bien, mais non. Parce que c'est difficile d'avoir des infos sur les axolotl ici. Ça doit pas être magique. Les choses pas magiques ça n'intéresse jamais personne, et pourtant... Ça devrait, dit-il très vite, le visage contre son épaule. Parce que ça sort un peu des sentiers ça va différemment que la norme sorcière. Donc c'est bien, mais en même temps, ça doit les faire flipper un truc vivant sans magie.

Date d'inscription : 31/03/2014

Timothy gémit légèrement en sentant quelques mèches se faire tirer. Ça devait être accidentel, mais ce n’était pas vraiment agréable. Surtout quand il s’agissait de ces petits cheveux-là qui faisaient un mal de fou si on osait les tirer ne serait-ce qu’un peu.
Soudainement, il béni le spermatozoïde gagnant de la fameuse course d’il y avait presque dix huit ans de ne pas l’avoir fait fille. C’aurait été particulièrement horrible.
Sur le coup de la légère douleur, Timothy avait serré Edgar plus fort pour se retenir de ne pas le lui reprocher. Il était horriblement sensible à la douleur, aussi minime soit-elle.
Et bien vite, il se calma, laissant sa tête se caler doucement contre les doigts de la belle brune.

Son sourire, cependant, et ses yeux ne tardèrent pas à adopter un air de type qui ne comprenait pas. Pourquoi Edgar s’était-il mis à parler si vite et… d’un sujet si aléatoire ? Oui, ils avaient parlé patronus tantôt, mais c’était, justement, tantôt. C’était soudain.
Il fit cligner ses longs cils de mademoiselle, tentant de suivre du mieux qu’il pouvait. Pour se faire il du arrêter la danse –il était un peu lent d’esprit parfois, et relever la tête pour regarder le gryffondor.

Pour se concentrer, il pianota légèrement des doigts sur le ventre de son ami en écoutant avec attention. Après un instant, il remonta sa main droite, frôlant légèrement le côté de la poitrine, pour venir la glisser avec tendresse sur la nuque puis dans la chevelure. Il joua délicatement avec une mèche, l’enroulant et la désenroulant d’autour de son doigt.

« Oh… J’sais pas vraiment ce que c’est non, plus… Mais le nom sonne drôle! C’est pas mal! »
Il rit doucement en répétant « axolotl ». Il trouvait ça vraiment drôle à dire. C’était comme « artichaut », ça le faisait trop souvent éclater de rire. Et son prénom aussi. Parfois il prenait plaisir à le répéter plein de fois jusqu’à ce qu’il commence à sonner bizarre dans sa bouche.
Il abandonna tranquillement la mèche qu’il tenait entre ses fins doigts pour voguer sur la nuque. Nuque qu’il caressa du bout des ongles, puis des doigts. Tout légèrement.
Profitant de la tête sur son épaule, il vint enfouir son nez dans les bruns cheveux, y posant au préalable quelques bisous. Vivement leurs corps d’homme, sincèrement.

Il poussa un petit soupire de bien-être avant de recommencer à blablater.

« C’est dommage, le manque d’informations… T’as essayé de regarder dans la section d’études des moldus de la bibliothèque ? Au pire, si tu trouves vraiment pas, je peux écrire à mes parents pour qu’ils me cherchent un bouquin sur le sujet ou qu’ils m’impriment des trucs que je te donnerais quand ils me les enverront ? »
De sa main sur le ventre, il traça des dessins du bout de l’index. Des fleurs, des soleils, des canards… Des trucs adorables, en fait. Ça l’amusait.

Date d'inscription : 07/07/2013

Edgar parlait, les mots fuyaient, étalant ses sentiments comme jamais. Pourquoi parler de choses aussi idiotes sans réfléchir ? Pourquoi ça le calmait autant ? parce que c'était dans ces moments où il décrochait que les mots, même détournés, disaient ce qu'il pensait. Alors, il lançait tout vers Timothy, la voix tremblante, le souffle court, certain qu'il ne comprendrait pas. Lui-même ne comprenait pas, en fait. Mais ça calmait - un peu - ses craintes, cette horreur qui rongeait son ventre, suivant les doigts du Poufsouffle. Il aurait voulu ses doigts sur sa peau. Son estomac se serra. Pourquoi fallait-il qu'il pense toujours à ça ? Que quand il effleurait du regard ses longs cils féminin ce soit les yeux chocolat qui l'attirent ? Il ne voulait pas. Il voulait fuir, courir loin, se cacher entre deux étagères de livre, se blottir sous la couette, rentrer chez lui, être dans les bras de Timothy.

Il s'accrocha.

Il n'avait pas remarqué qu'ils ne dansaient plus, qu'il avait la main dans ses cheveux, derrière sa nuque, un endroit si sensible qu'en réalisant il frissonna et le laissa faire. Effrayé. Tenté. Séduit.

Edgar le regarda, un peu surpris après son arrêt brusque de parole que Timothy rit et réagisse ainsi, sa voix - quoique féminine - arrivant à le calmer. Il se mit à sourire, l'angoisse toujours dans le ventre, puis à rire, un peu. Ce garçon avait le don de rendre Ed incapable de lire ses propres sensations et sa raison : il ne voulait pas, il voulait.

Edgar était complètement absorbé par lui même, trop inquiet de ses actes, de ce que Timo produisait en lui pour simplement observer ce qui l'aurait fait fondre directement, oublier toutes ses questions : Timothy.

Bien qu'il fondait déjà un peu.
Il appuya légèrement sa joue contre la tête du garçon fille qui le rendait idiot, fermant les yeux. Il respira profondément.
Il était bien. Il était mal.

-C’est dommage, le manque d’informations… T’as essayé de regarder dans la section d’études des moldus de la bibliothèque ? Au pire, si tu trouves vraiment pas, je peux écrire à mes parents pour qu’ils me cherchent un bouquin sur le sujet ou qu’ils m’impriment des trucs que je te donnerais quand ils me les enverront ?

Très mal.

-J'ai pas regardé dans cette section là, souffla-t-il, très lentement comparé à tout à l'heure, j'irai voir demain.

Ou un autre jour, il ne savait plus. Il tourna la tête pour se perdre dans les cheveux de Timothy.

-Pas la peine de les embêter, on rentre bientôt, et j'crois qu'on a enfin installé internet chez moi, j'irais voir sur un ordi.

Il sentit sa main sur son ventre et ses joues se réchauffèrent. Son abdomen se contractait, cherchait à être lisse pour ces beaux doigts.
Il attrapa cette main baladeuse d'une des siennes et la serra doucement. Il n'y pensa pas, ses actes ne collaient pas à ses pensées et sensations et c'était définitivement... humain, ne rien comprendre.

Date d'inscription : 31/03/2014

«Bien.»
Un hochement de tête, un petit rire, il trouvait attachante cette envie qu’avait Edgar de s’informer sur la chose qui lui servait de patronus. Timothy aurait probablement eu la même envie si le sien n’avait pas été un machin dont tout le monde connaissait l’existence. En effet : un écureuil ça cache des noix, ça se bat, ça saute du haut des arbres pour faire peur à des petites vieilles et ça te fixe pendant que tu marches. Ça tout le monde le savait. Mais bref.

Avec affection, le brun n’abandonna pas son traçage de dessin sur le ventre du doux ami. Même qu’il laissa lentement tomber les dessins imaginaires pour migrer vers un traçage de lettres. Des assemblements de lettres qui ne voulaient rien dire un moment, puis qui ne tardaient pas à se transformer en mots doux qu’il n’osait pas prononcer à voix haute.
Il aimait ça, mais il ne repoussa pas la main d’Edgar quand elle vint récupérer la sienne. Il en déduit que le Gryffondor n’aimait probablement pas ça. C’était dommage, hmn…
Pour compenser, il frotta doucement son nez tout féminin, comme le ferait un petit chat, contre la chevelure de celui qui le torturait sentimentalement parlant. Les yeux fermés, il se laissa bercer par les émotions. Ces émotions-là qui prenaient le dessus au point de lui avoir presque fait oublier ce que le gryffondor avait dit quelques secondes avant.
Mais un mot refit surface sans que Mills ne puisse s’y en attendre : internet.

Il avait bien dit internet, non ? Oh !
Ses yeux de damoiselle s’ouvrirent comme s’il avait eu l’illumination de l’année dans son cerveau saturé par toutes ces niaiseries. Lentement et par dépit il décala son visage de la chevelure pour le regarder en face l’autre fille-garçon, non sans prendre un instant pour venir lui poser un bisou sur la tempe. Timothy prit une distance de deux ou trois centimètres et vint flatter la joue de son-homme-qui-ne-l’était-pas-encore (et qui était surtout une femme en ce moment, détail inutile).

« Ça te dérange si je te note mon adresse mail quelque part avant qu’on parte ? »
Du bout de ses ongles trop longs (s’il avait bien une chose de sa nouvelle apparence féminine à laquelle il ne s’habituerait probablement pas avant la fin de l’effet de la potion, c’était bien ça), il repoussa quelques mèches de cheveux derrière l’oreille.

Avec la subtilité d’une girafe dans une décapotable, il détourna le regard et ses joues rebondies de jeune femme prirent une teinte trop rouge. Ce qu’il venait de dire était pourtant futile. N’importe quels amis se partageaient leur adresse mail, non ? Mais bon, pour lui ça voulait dire bien plus.
Il laissa à nouveau sa main glisser sur la joue, pour ensuite descendre sur le cou et finalement remonter à nouveau sur la joue, tout en tendresse.

«Tu vas vraiment me manquer cet été, du coup j’aimerais qu’on s’écrive de temps en temps. Ça me ferait plaisir. Vraiment.»
Timothy récupéra tant bien que mal la force qu’il fallait pour reposer son regard sur Edgar. Dégageant du bout des doigts les mèches qui recouvraient le front de sa personnification de l’Amour à lui, il se pencha pour poser un bisou sur ledit front.
Après une hésitation qui se fit sentir physiquement de par ses caresses sur la main qu’il tenait et ses tentatives en vainc de la laisser glisser, il finit par lâcher ladite main pour serrer son trésor tout contre lui, à deux bras.

Date d'inscription : 07/07/2013

Heureusement qu'Edgar n'était pas très doué, qu'il était incapable, perdu dans ses contre sens, de comprendre ce que Timothy dessinait sur son vendre, sinon il aurait perdu un peu plus sa logique. Il ne savait déjà plus pourquoi il était aussi fortement écœuré qu'il soit un garçon aussi, c'était complexe, compliqué, terriblement ingérable dans sa si petite tête de Gryffondor. Mais justement, tout ça c'était à cause de cette tête, il n'y pouvait rien. Il fallait coller à l'image, être comme il faut, c'est-à-dire pas comme un idiot à espérer qu'ils redeviennent hommes et qu'il l'embrasse.

Stupide Edgar.

Mais pour le moment ça allait, tout était si doux qu'il se laissait glisser dans un cocon, dans les bras fins de Timothy. Enfin le, vu qu'il tenait l'autre, sa main serrant la sienne, jouant avec. Il frissonnait à la moindre de ses respiration contre son cou, adorant et détestant à la fois, ce qui fit qu'il fut déçu qu'il s'écarte, même en déposant un baiser trop court, trop loin, sur sa tempe. Pourtant, il n'aurait pas dû être frustré, n'étaient-ils pas proches au point que chaque inspiration lui volait de l'air ? Au point même que leurs poitrines étaient préssées l'une contre l'autre ? Oh... ça, ça lui plut. Même s'il n'avait aucun intérêt là dedans, c'était la sensation de contact constant, doux qui était agréable, et aussi l'imagination qu'il mettait à voir Timothy en garçon malgré les longs cheveux et les longs ongles qui caressaient sa peau. Il aimait ça, il aimait sa main, il l'aimait tout entier. Il ferma les yeux, trop fort, de peur.

Il avait à peine écouter sa question. Mince ! Non. Tant mieux, il ne fallait pas. Il fallait. Il s'accrocha un peu plus à sa main.

Il prit son courage. Allez. Il rouvrit les yeux et tomba sur les joues rougissantes de Timothy. Il referma immédiatement les paupières, le cœur à 100 à l'heure, le souffle coupé. Il y avait trop de Timothy dans cette fille pour ne pas qu'elle lui plaise, il fondait, tout en sachant qu'il mourrait d'envie de voir cette expression sur son visage masculin, loin de ces joues rebondies et de ces lèvres sucrées. Quoique. Peut-être qu'elles ne l'étaient pas ? Il n'avait pas essayé... Oh. Il ferma plus fort encore ses yeux.

-Tu vas vraiment me manquer cet été, du coup j’aimerais qu’on s’écrive de temps en temps. Ça me ferait plaisir. Vraiment.

Le souffle lui revint.

-Oui !

Il n'y avait pas fait attention tout à l'heure, mais il avait bien entendu mail, et maintenant qu'il parlait d'écrire il faisait le lien.
Il rouvrit ses paupières et fixa son épaule.

-Par contre, je n'ai pas encore d'adresse, donc... Donc donne moi la tienne je t'enverrai un mail dès que j'en aurait une, o.k. ?

Il releva les yeux vers ses joues constellaient de tâches de rousseurs. Il adorait ça, ça provoquait des papillons dans son ventre. De nouveau il cacha ses pupilles, mais en même temps il desserra ses doigts, juste avant de venir les entrelacer aux si... Il n'eut pas le temps, déjà Timothy le serrait contre lui, ne lui laissant pas d'autre choix que de répondre désespérément à l'étreinte, ses lèvres venant se perdre contre sa joue puis son cou, à l'aveugle.

-Tu vas me manquer aussi, avoua-t-il dans un murmure.

Il était si bien, si bien. Il avait peur que ça s'arrête. Peur du sens que tout ça avait.

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