[BUMBYDAY] La correspondance des oursins│Timothy

Date d'inscription : 31/03/2014

Timothy Eliott Mills, définitivement tu étais un être affreusement stupide. Un incapable qui ne savait rien faire d’autre que se plaindre Et de gâcher tout ce qu’il faisait. Oui. Et ça, il le savait horriblement. Et il s’en servait contre sa propre personne. Dès lorsqu’Edgar l’avait lâché, Timothy avait commencé à s’autodescendre mentalement. Il avait cette estime de lui-même bien faible, souvent.
Dès lors qu’il avait entendu le jeune homme exprimer son envie de fuir vers les toilettes, Timothy avait compris qu’il avait fait quelque chose de mal, qu’il aurait dû se la fermer. Parce que Timothy l’avait su bien assez tôt dans sa vie : il valait mieux se la fermer. Mais il n’avait jamais appliqué cette doctrine et ça jouait contre lui.
En le voyant s’éloigner, Timothy n’avait qu’une seule envie, qui n’était pas celle de fuir en courant retrouver Lulu ou Astrid, celle de crier à plein poumons : « Je t’aime, Edgar Herisson. Je veux que tu m’aimes, Edgar Herisson ». Mais là, encore, il aurait fallu qu’il se l’admette et qu’il puisse pêcher au fond de lui le peu de courage qu’un lâche avait.
Le Poufsouffle resta figé là quelques secondes.

Il se passa vivement une main dans les cheveux. Bon Merlin qu’il avait l’air pathétique, là, dans son costume affreusement jaune poussin, seul au milieu d’une piste de danse pratiquement déserte. Il était sûr qu’il aurait dû rester dans la salle commune, ce soir. Au moins, il n’aurait pas eu de problème avec Germaine la plante verte…
Sois un homme, Timothy. Sois Superman, Timothy. Rester là ne mènerait à rien de bon. Ce n’était pas toi qui pensait souvent à « Taking Chances » de cette chanteuse que ta mère écoutait trop ? Oui.
Prendre une chance.
Il se mordit la lèvre inférieure un peu trop fort. Mais il s’en foutait en ce moment.
Le brun bougea un pied, puis l’autre, puis sans trop s’en rendre compte il avait réussit à rattraper son ami.
Par la manche. Il avait peur de lui toucher la main, en ce moment. Il voulait s’excuser, pas le blesser encore plus, pas le faire fuir.
Il inspira vivement.

« Je suis désolé, Edgar. Je voulais pas te mettre mal à l’aise… Je fais toujours tout de travers… »

Pitoyablement, il lâcha la manche. Il ne pouvait pas l’empêcher de fuir; Timothy ne détenait pas de pouvoirs pour contrôler les esprits et tout ou quoi que ce soit du genre. Il baissa un peu la tête. Qu’au moins l’autre accepte ses excuses le rassurerait.
L’espoir, disait-on.

Date d'inscription : 07/07/2013

Il fuyait. Il laissait Timothy sur la piste et il fuyait.

Ça lui faisait peur, brusquement, tout ça. Il y avait des choses face auxquelles Edgar savait être courageux et fort, et puis il y avait ce qui se passait en lui, tout ce bazar, toutes ces images. Il aurait bien aimé l'em- Il secoua violemment la tête et marcha d'un pas plus ferme. Il fuyait, oui, mais la tête haute. Il était pitoyable.

Il passa parmi les élèves, sans poser un seul regard sur eux, ah. Il se fichait des autres brusquement. Il dévia vers un tunnel, imaginant qu'il pourrait se cacher là dedans et ne pas revenir. Oui, s'asseoir et attendre que ce soit fini en se répétant ces jolis mots... Il était comme un poème aux yeux de Timothy. Il esquissa un petit sourire tout doux, quittant la réalité qu'il laissait en plan pour rêvasser à ce qu'il aurait pu avoir, s'il faisait un effort pour passer au-delà de ses craintes. Mais dans ses rêveries il pouvait, pas ailleurs. Il ne l'aurait pas supporté.

On lui attrapa la manche. D'un seul mouvement il se retourna et. Il remit les pieds sur terre. Il pouvait en rêver. Il ne pouvait pas en faire une réalité.

-Je suis désolé, Edgar. Je voulais pas te mettre mal à l’aise… Je fais toujours tout de travers…

Edgar écarquilla les yeux. Oh, s'il savait que ce n'était pas lui le problème ! Mais le Gryffondor n'osa pas lui dire, il posa les yeux sur sa main qui lâchait déjà sa manche. Stupide idiot effrayé, Edgar.

-C'est... euh... je.

Timothy baissa la tête.
Edgar ferma les yeux.

-T'as pas à t'excuser, c'est... pas grave.

Il mentait mal, c'était grave, mais pas à cause de Timothy.

-Je... J'étais pas mal à l'aise, je voulais juste, aller au toilette.

Il rouvrit les yeux et lui offrit un sourire pitoyable, qu'il pourrait croire ou non.

Date d'inscription : 31/03/2014

Oui. Timothy aurait dû s’en douter. Ce n’était pas que le damoiseau avait bu pratiquement deux verres de jus-d’il-ne-savait-quoi tout à l’heure, mais c’était un peu ça. Alors, les toilettes étaient une destination un peu normale.
Mais peu importe, il ne pouvait pas s’en convaincre. Il savait qu’il n’aurait pas dû dire ce qu’il avait dit, parce que la vie était une suite de « conceal, don’t feel, don’t let them know ». Mais les erreurs arrivaient à tout le monde, non ?
Timidement, il se frotta la nuque en regardant ses pieds. Il ne savait pas trop quoi dire pour exprimer son doute. Douter de l’envie qu’une personne avait d’aller aux toilettes était de la pure paranoïa.

Ce silence un peu (ou beaucoup) awkward le gênait horriblement. Il était pathétique à ce point-là ? Fort probablement, mais il préféra ne pas y penser pendant un instant. Le Poufsouffle fini par lâcher ses pieds du regard ( ils n’étaient pas si intéressant que ça, en fait). Il lança un regard autour. Sans trop savoir pourquoi. Comme si la solution allait soudainement se pointer.
Oh.
Son regard se posa sur le tunnel le plus prêt. Il voyait, oui. Puis il chercha le portoloin du regard.
En effet. Il hocha un peu la tête. Il ne pu s’empêcher de lancer sur Edgar un regard et un léger sourire qui voulaient littéralement dire « ta maladresse m’attendri horriblement ».
Parce que son cerveau ne voulait pas se convaincre que, non, Edgar n’avait pas vraiment l’intention d’aller aux toilettes.

« Je pense que t’as pris la mauvaise direction. Il est là-bas, le portoloin. »
Bien que toujours mal dans sa tête, le brun laissa entendre un très léger rire et pointa l’objet dont il parlait. Oui, il s’était horriblement convaincu que son ami s’était « perdu ».
Il se repassa encore une fois la main dans les cheveux, horriblement stressé. Lui qui avait pratiquement réussit à ce calmer, tout à l’heure…

« Après, je dis pas si tu comptais passer par la tuyauterie… »
Il se gratta la joue.
Seigneur qu’il était horriblement stupide et naïf. Il voulait tellement rester avec le Gryffondor, tellement le sentir non-loin de lui, qu’il déballait n’importe quoi, juste pour le garder quelques secondes de plus… Pathétique.

Date d'inscription : 07/07/2013

Il y avait certaines choses qu'il avait remarqué chez Timothy et qui... lui plaisait. Les premières fois il n'y avait pas fait attention, mais quand il y repensait c'était ces choses qui en ressortait. Il aimait quand Timothy se passer une main derrière la nuque, même si à ces moments là il ne le regardait plus, il. Il était adorable. Le regard d'Edgar partit vers le côté, couard. A cause de ça, il ne vit pas le léger sourire se former sur le visage du Poufsouffle. Mais il l'entendit.

-Je pense que t’as pris la mauvaise direction. Il est là-bas, le portoloin.

Il reçu la remarque comme un coup dans le ventre.

-Non, mais je ne veux pas partir !

Pour lui il était évident qu'il y avait des toilettes en bas, dans les souterrains – vous savez, les chambres secrètes, tout ça tout ça. Donc, lorsque Timothy lui montrait le portoloin, lui il comprenait que le Poufsouffle avait percuté qu'il tentait de fuir et... Il lui offrait cette porte de sortie.
Mais Edgar ne voulait pas partir, il ne voulait pas laisser les choses en plan comme ça alors que. Que. Qu'il était un poème. Oh... ce que sa phrase avait été éro... Il vira rouge gryffondor.

-Ah, merde ! D'un mouvement involontaire il passa ses mains dans ses cheveux, détruisant par la même occasion la coiffure que Ludo s'était embêté à arranger – Ed l'avait supplié de sauver sa tignasse, incapable de se gérer tout seul.

Inspiration. Expiration. Il posa ses yeux sur Timothy, de nouveau et... Il pencha la tête sur le côté :

-Par la tuyauterie ? Demanda-t-il, percutant sa dernière phrase.

Il secoua la tête et regarda derrière lui, vers la galerie de souterrains, puis revint au Poufsouffle devant lui. Il ne. Savait pas quoi dire, alors il se laissa parler sans réfléchir, ses doigts toujours en prise avec ses cheveux :

-Désolé de t'embêter, Timothy. J'imagine que je peux te rejoindre au buffet d'ici quelques mi... nutes ? Au pire m'attends pas... Désolé. Je crois que j'enchaîne. Les conneries.

Mais qu'est-ce qu'il racontait ? Il lâcha un soupir, il perdait ses moyens face à Timo, il n'y pouvait rien. Il y avait beaucoup trop de choses qui tordait son ventre pour qu'il arrive sérieusement à être aussi irréfléchi que d'habitude. Bordel, il voulait qu'il reste avec lui, il voulait. Il voulait. Il ferma les yeux et appuya ses paumes sur ses paupières. Il fallait se calmer, parce que face à ça... Qu'est-ce que Timothy allait penser ?

Sa respiration s'arrêta.

Il s'occupait de ce qu'il pouvait penser de lui.
Ses mains tremblèrent.

Date d'inscription : 31/03/2014

Il y avait des fois où Timothy souhaitait réellement pouvoir masser son cerveau. Comme maintenant, par exemple. Edgar voulait aller à la toilette, mais il ne voulait pas partir, alors que clairement il n’y avait pas de salle de bain dans une pièce qui se devait « abandonnée »… La solution à l’équation était pourtant très simple, mais Timothy, en plus d’être un piètre mathématicien de la perspicacité, était émotionnellement aveugle. Il devait apprendre à être un peu plus altruiste…
Bref, il soupira d’inquiétude. Il ne savait plus vraiment quoi faire sans risquer d’empirer la situation.
Des fois, la vie irait bien mieux s’il était autre chose qu’un être de raison.

Mais l’autre tremblait, l’autre semblait dans un drôle d’état psychologique et ça l’énervait. Ça l’énervait parce qu’il ne pouvait pas s’empêcher de se faire du souci pour lui.
Timothy se pinça délicatement l’arrête du nez pour réfléchir un peu. Hmn. Il s’alarma encore plus en le voyant mettre ses mains sur ses yeux. Il avait sincèrement peur qu’il lui fasse un malaise ou un truc du genre… Ils faisaient quoi ses parents quand il était dans des états comme ça, gamin ? Oh.
À pas sûrs, il combla les quelques pas qui le séparaient encore de son précieux ami. Avec toute la délicatesse du monde, il posa ses mains sur les bras d’Edgar, un peu en bas des épaules. Il pressa doucement.

« Enlève tes mains de sur tes yeux et regarde-moi, s’il te plaît. »
Il parlait tout doucement, calmement. Il inspira un peu, il mâchait ses mots. Le Poufsouffle ne savait pas vraiment comment agir dans ce genre de situation. Il pinça délicatement ses lèvres ensemble, à défaut de pouvoir tourner sa langue sept fois avant de parler, au sens propre de la chose.
De façon rassurante, il frotta les bras du Gryffondor.

« Calme-toi, Edgar, j’aime pas te voir comme ça. Vraiment pas. Si tu te sens vraiment mal, je peux t’accompagner. C’est la moindre des choses. Sinon, je t’attendrai. Parce que je veux tellement être avec toi ce soir. »
Il soupira un peu. Mills savait qu’il ne devait pas s’inquiéter comme ça, que ce n’était pas nécessairement une bonne chose. Mais bon, il s’inquiétait toujours. Comme si ça changeait de d’habitude…
Sans trop réfléchir, il le tira contre lui, le serrant doucement. Il lui frotta le dos, cette fois.
C’était un retour à la case départ, mais il voulait tellement qu’il arrête de trembler.

« Edgar… »
Il fallait le pardonner, il aimait dire son nom.

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Ses tremblements cessèrent à l'exacte moment où il le toucha. Plus un mouvement, plus une respiration.

-Enlève tes mains de sur tes yeux et regarde-moi, s’il te plaît.

Il lui parlait gentiment, il restait là, alors que c'était de pire en pire. Ed ne savait définitivement pas se gérer, surtout face à Timothy qui restait, qui ne le laissait pas en plan alors que lui-même le savait : il était un gryffondor bizarre. Lentement, il décolla ses mains de ses yeux, les laissant tomber le long de son corps. Il le regarda, ses yeux levé vers son front. Ils avaient quelques centimètres de différence, à peine. Pourquoi fallait-il, alors qu'il le rassurait, alors qu'il murmurait ces mots si doux, que lui ne pense qu'à la chaleur dans sa poitrine provoquée par le simple fait de poser les yeux sur lui. Peut-être, au final, que c'était pire qu'il croyait ? Que déjà c'était fichu ? Peut-être qu'il lui fallait un poète pour le perdre puis l'aider à se retrouver ?

Il le tira à lui et Edgar n'initia aucun refus, pire, dans un tremblement il posa son front contre son épaule et passa ses bras dans son dos pour le serrer contre lui, avec moins de délicatesse. Il avait envie de le lui dire qu'il n'avait pas à être délicat, qu'il n'était pas en sucre. Mais, à cet instant, rien qu'une seconde, comme ça. Il eu l'impression qu'il ne fuyait plus, alors il se tut.

Il avait conscience de tout, de ses mains, de sa voix, du tissu contre son front, du parfum qui l'entourait et du fait que du coin de l’œil il pouvait voir les pulsations du cœur de Timothy faire vibrer la base de sa gorge, légèrement. Son cœur battait vite, aussi vite que le sien. Edgar ferma les yeux. Il était idiot, stupide, con sur trop de plan, mais l'évidence qu'il avait contre lui, il n'arrivait pas à l'éviter.

-Timothy...

Il déglutit et se redressa un peu, se détachant juste ce qu'il fallait pour pouvoir le regarder sans envahir son espace vital. Il croisa ses pupilles et s'y arrêta quelques longues secondes. C'était curieux, il n'avait vu ses iris que du coin des yeux et les regarder franchement... Il aimait bien ce brun, mais fixer trop longtemps - quelques secondes - un regard le fit trembler et il baissa le sien pour tomber sur ses lèvres. L'air qu'il avait inspiré se bloqua dans sa gorge. Il avait envie. Juste un peu. Son cœur battait si vite, il vibrait presque contre le sien. Alors, il pouvait ? Un peu. Il se pencha. Doucement, il s'approcha de ses lèvres, priant un instant pour bien avoir compris tous les signes. Les signes. Il se stoppa à quelques centimètres. Mais à quoi tu joues Edgar ?! L'Angoisse, celle qu'il avait gardait dans son ventre, s'insinua, vite, trop vite, plus ingérable que ses peurs, elle déchira sa poitrine en grimpant jusqu'à son crâne, lui intimant la fuite. Mais il ne pouvait pas fuir sa propre tête.

Ça c'était produit en une simple seconde, une hésitation et déjà il se reculait.

Il se détacha, quitta les bras de Timothy et enfonça ses mains dans ses poches de pantalons.

-Finalement, ça peut attendre les W.C.. On va manger quelque chose ? dit-il rapidement.

HRP : Pardon... ;;

Date d'inscription : 31/03/2014

Légèrement, Timothy se crispa quand le damoiseau le serra à son tour. Il ne s’y était pas attendu, donc il n’avait pas pu reforger cette petite carapace de protection mentale. Lui qui, malgré tout, n’était pas habitué à ces gestes-là.
Mills fit en sorte de penser à autre chose le temps que ses muscles se détendent un peu, chose qui se fit assez rapidement. Il avait ensuite serré le damoiseau plus fort contre lui. L’autre n’était pas aussi doux que lui, alors il supposait que c’était acceptable de ne pas trop l’être ?
Au pire, il le ferait probablement savoir d’une façon ou d’une autre. Il sourit. Un sourire à l’aise, agréable. Il était bien, dans les bras d’Edgar et il espérait que ce soit de même pour l’autre.

Il n’en eut aucun doute quand il le vit s’approcher vers son visage. Oh, la sensation qu’il avait eu à ce moment là. Des drôles de papillons dans le bas de son ventre, une boule d’angoisse dans la gorge, une chaleur au visage qui traversa rapidement tout le reste de son corps.
Il avait envie de ces lèvres qui approchaient. Il avait envie de les toucher, de les faire siennes, d’en faire une partie de sa poésie vivante.
Et s’il ne le disait pas, son regard s’en chargeait à sa place. De part la façon dont il les regardait, dont il les caressait du regard. Un peu comme on fait à un gâteau (…). Sagement, il se mordit délicatement la lèvre inférieure, histoire de l’humecter subtilement du bout de sa langue. Il la sentait sèche. Probablement à cause du stress.
Son cœur voulait fuir de sa cage thoracique, c’était trop bizarre. Mais il tenta d’oublier, il avait mieux qui nécessitait sa concentration. Lentement, il glissa sa main le long du dos, de l’épaule, puis du cou. S’arrêtant finalement sur la joue qu’il caressa du bout des doigts.

Mais Merlin savait comment la vie était une pure sadique : sa bulle de tendresse psychologique, de passion physique, ne tarda pas d’éclater. C’était limite s’il n’entendit pas le « poc! » mental.
Edgar se détacha, sa main à lui glissa dans le vide. Il avait la sensation d’avoir perdu un précieux trésor. Alors qu’il soupira dans sa tête, il continua de sourire en vrai. Il ne voulait pas que l’autre se sente mal et, surtout, il ne voulait pas avoir l’impression de le forcer à quoi que ce soit.
À la proposition de son ami, il hocha la tête.

« Tu sais comment attirer mon attention, toi. »
Autant il faisait référence à l’emploi du verbe manger, autant il se référait au drôle d’instant de tout à l’heure. Son ton était un peu taquin. Il était heureux malgré tout. Juste à penser que ça aurait pu arriver.
Gentiment, il vient lui claquer un bisou sur la joue en guise de « vengeance » pour les faux espoirs.
Il tourna lentement les talons pour s’en retourner en direction du buffet. Il zieuta, bien avant d’y être arrivé, ce qui pouvait bien s’y trouver. Il n’avait pas pris le temps de le faire, tout à l’heure. Son regard s’illumina.

« Ils ont pensé aux bonbons, c’est vraiment top! C’est pas à toi que j’avais promis de refaire une bonbonéducation ? »
Il espérait que sa mémoire ne faisait pas défaut.
Timothy se retourna pour regarder le damoiseau, en ambitionnant éventuellement de marcher à reculons.

Date d'inscription : 07/07/2013

Il sentait encore sa main sur sa joue, une chaleur qu'il sentait lentement disparaître. Ses mains dans ses poches se serrèrent et il détourna les yeux du visage de Timothy, de son sourire qu'il ressentait comme un "pas grave". Il aurait aimé. Non. Il aurait rien aimé du tout et le contraire le terrorisé.

-Tu sais comment attirer mon attention, toi.

Brusquement, il redressa la tête. Le ton taquin, le sourire et les lèvres qui vinrent s'abattre sur sa joue, lui coupèrent une nouvelle fois le souffle. Il ne comprit pas du tout la phrase au sens de nourriture, mais exactement dans l'autre. Il vira rouge Gryffy et... Il sentit dans sa poitrine une chaleur amusée se répandre. Ça lui plaisait.

Il le laissa partir, retirant plutôt sa main tremblante de sa poche pour caresser sa joue. Il l'appréciait trop, c'était effrayant.

Il rangea sa main et parti à la suite de Timothy. Il traversa de nouveau la chambre pour ça et il en profita pour chercher une connaissance des yeux, il en vit, mais il comprit qu'il n'avait pas envie de sourire, pas là alors que c'était plus gros qu'un mensonge. Il fixa donc ses pieds jusqu'à la table où il s'appuya, dos à la nourriture, près du Poufsouffle - mais pas trop.

-Bonbonéducation ?

Il se mit à réfléchir, espérant secrétement qu'il ne lui refasse pas le coup du gâteau, tout en priant pour. C'était définitivement un idiot.
Et puis ça lui revint !

-Oh ! Oui, si, c'est moi ! Fallait aussi que je te fasse goûté les bonbons aussi, non ?

Il se redressa et se tourna vers la table, sortant enfin une de ses mains de sa poche, celle du côté de Timo restant caché derrière le tissu souple du pantalon.

-On commence par quoi ?

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« Hmn… Je sais pas trop, en fait. J’aime pas choisir, c’est horrible. T’imagines, tu prends un bonbon et l’autre, d’une autre espèce, se sent discriminé ? Okay, ça a pas de sentiment normalement, mais je m’attends à un peu n’importe quoi de la part du monde sorcier. »

Chut, tu parles trop, Timothy.
S’il y avait bien quelqu’un qui avait cinq ans d’âge mental en ce moment, c’était bien Timothy Mills. Les bonbons le rendaient extrêmement gaga. Sa mère lui disait souvent qu’il regretterait rendu à quarante ans, mais pour l’instant il n’en avait que dix-sept-presque-dix-huit et son métabolisme était un véritable cadeau. Alors, il ne voyait pas pourquoi il se priverait.
Il se retourna un instant pour lancer un sourire plein de dents à Edgar avant de se concentrer sur les bonbons de ses rêves.
Sans hésiter plus longtemps, il s’étira un peu pour attraper quelques ailes de papillon en sucre. Il se dépêcha d’en enfouir une ou deux dans sa bouche avant de tendre les autres à son ami.

« J’aime bien ces friandises-là, elles sont délicates. Et ça fond vite dans la bouche, même si ça colle un peu aux dents… »

Qu’il marmonna plus ou moins puisque, justement, il alignait les jeux de langue pour réussir à en décoller un morceau qui envahissait sans discrétion une de ses molaires. En plus, il tentait d’être subtil, parce qu’admettons qu’il y avait plus sexy qu’un type tentant de dégager du sucre de sur ses dents.
Encore une fois, ses yeux retournèrent balayer les bonbons d’un regard émerveillé. Il espérait qu’Edgar aime bien ce qu’il lui avait proposé…
Bref, en parlant d’Edgar. Timothy délaissa les bonbons et déposa son regard sur le Gryffondor, pour qu’il n’ait pas l’impression qu’il porte plus d’attention aux douceurs qu’à lui.

« Toi, tu me fais goûter quoi ? »

Qu’il demanda, un sourire à la foi hyper enfantin et intéressé aux lèvres. Son cerveau qui décida de se la jouer « message subliminal » lui fit lancer un petit regard sur les lèvres du jeune homme.
Raah. Il les voulait, même s’il ne le dirait probablement pas à haute voix.
Elles devaient être sucrées, non ?
Il secoua très légèrement la tête, un peu rose. Il se ré-attarda aux bonbons, s’étirant pour prendre une baguette en réglisse. L’amour de sa vie en matière de bonbon.

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Il attrapa les aile en sucre, les déposant sur sa langue - la tirant légèrement pour ça - tout en regardant Timothy se démener avec charme pour... sûrement décoller quelque chose d'accroché à une dent. C'était. Charmant. Mais pas dégoûtant, il trouvait ça même mignon. Il le quitta des yeux pour observer le buffet. Il sentait son angoisse fuir face à toutes ses couleurs et au regard émerveillé de Timothy. D'habitude, Edgar aurait été pareil, mais les trois centimètres qui l'avaient séparé d'un baiser avec Timothy le secouait encore. Alors il laissait le Poufsouffle mener la danse, comme toujours.

-Toi, tu me fais goûter quoi ?

Ed releva la tête vers lui, un peu surpris.

-Bah, je sais pas; Je connais pas...

Sa voix s'éteignit dans sa gorge alors qu'il sentait les yeux du brun venir se déposer sur ses lèvres. Il les pinça et se détourna les joues teintés de rouge, lui offrant son profil alors qu'il se penchait pour attraper une souris glacée. Il la tendit à son cavalier ses yeux le survolant à peine - il ne vit pas qu'il tenait déjà une baguette à la réglisse.

-Je suis sûr que certain bonbons peuvent se sentir discriminé et qu'en cachette ils préparent une révolution pour essuyer cet affront des humains.

Il releva son regard vers son front et esquissa un sourire.

-Ça ferait un monde dominer par les bonbons après, si c'est pas cool ça !

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Timothy éclata d’un rire franc, d’un rire de gamin. Il tenta de le camoufler un peu, pour ne pas avoir l’air bizarre. Il avait peur qu’Edgar le juge. Il détestait ce sentiment-là, c’était bizarre. Pour lui, il avait toujours passé son jugement avant celui des autres et voilà maintenant qu’il se laisserait influencer par ce lui d’un autre humain… Il avait envie de se baffer mentalement.
Amusé, il fixa son ami. On disait «femme qui rit à moitié dans ton lit». Version Timo c’était «Timothy qui rit au complet charmé». Oui, il avait l’air charmé.

«Je doute qu’on puisse réussir à survivre contre les bonbons. C’est comme les chats, c’est vicieux. Je suis sûr qu’ils ont un plan horrible qu’on va devoir déjouer. Et, dans le pire des cas, ils vont peut-être s’allier avec les chats!»

Le brun croqua vivement dans sa baguette en réglisse. Si les bonbons étaient vraiment vicieux, mieux valait les tuer sans pitié.
Il jeta un œil vers la souris en sucre que tenait le Gryffondor. Elle était pour lui ? Non, Timothy, elle était pour la reine d’Angleterre... Bref, avec une brève hésitation (d’un coup qu’il ne faisait que la lui montrer)(oui, il était un peu con), il la prit, tout souriant. S’il avait hésité pour le bonbon, il n’hésita pas à ce qui avait trait à toucher Edgar. Pas trop subtilement (à quoi bon, de toute façon), il se rapprocha pour que les deux bras se touchent, ne serait-ce que quelques secondes. Sa façon de le remercier, admettons.
Il leva les yeux au plafond.

«Au pire, on va être assez badass pour démonter l’armée des bonbons! On aura un super plan et on va sauver le monde!»

Le brun se dépêcha d’engloutir ce qu’il restait de sa baguette en réglisse pour pouvoir s’attaquer à la souris en sucre. Il se dépêcha de la finir pour donner son verdict à son ami. Il n’en avait jamais mangé, avant. Même qu’il avait sursauté en entendant la souris en sucre couiner sous ses dents.
Mais c’était horrible, ça! Il avait tiré la tête qui allait avec sa pensée.

«C’est pas mal ! Mais le couinement était horriblement sadique… J’ai pas envie d’entendre mes bonbons mourir, moi!»
Encore une fois, il laissa entendre un rire. Le brun regarda un peu sa main vide de tout bonbon.
Mais il ne s’étira pas pour prendre ne serait-ce qu’un autre bonbon. Au lieu, il se passa une main dans ses cheveux, les ébouriffant au passage, avant de tirer une mèche, délicatement. Merde. Il n’avait pas pensé l’humidité… Il commençait à friser. Alors qu’il faisait des pieds et des mains à coups de baguette pour les rendre lisses…
Il semblait préoccupé, soupirant.

Date d'inscription : 07/07/2013

L'entendre rire détendit le dos d'Edgar qui se mit à sourire plus franchement et le voir tenter de le camoufler provoqua finalement son rire, un peu moqueur il fallait l'avouer, mais c'était drôle et... rire était le seul moyen qu'il venait de trouver pour cacher qu'il le trouvait mignon. Oui, ce grand dadé là, il le trouvait craquant et se l'avouer coûtait cher.
(Mais entre nous, homme qui rit à moitié dans ton lit, ça marchait dans les deux sens... Ed était charmé.)

Il patienta qu'il ait dévoré sa baguette pour récupérer la souris, se détendant de seconde en seconde avant. de se recrisper à nouveau lorsqu'il sentit son bras contre le sien. Il baissa les yeux, résistant au besoin presque vital de fuir, pour observer le contact de son costume noir avec celui jaune poussin du Poufsouffle. Il prit sur lui, ça il pouvait bien, n'est-ce pas ? Il s'appuya un peu, laissant son bras contre le sien.

Pendant qu'il mangeait il remplit le vide :

-Ouais, ça va être compliqué si les bonbons vont avec les chats ? En fiat, tu préfères les chiens alors ? Enfin, c'est pas grave, faudra penser à faire une armée secrète pour faire face, tu crois pas ? Un truc du genre "l'armée des anti-bonbonchat" ou "Bubble army". J'adore les bulles, je te l'avais jamais dit ?

Et il parlait, parlait, le temps que Timothy ait fini de tout mâchouiller. Puis il écouta son verdict et grimaça :

-C'est vrai que c'est pas charmant un truc qui couine quand on mange. Mais sinon ça c'est quoi ? demanda-t-il en désignant un bol de grenouille à la menthe (je crois).

Et, pendant tout ce temps, tout ce blabla fort utile, sa main était sortie de sa cachette et avait effleuré celle du brun. Une invitation, maintenant que ça allait mieux... qu'il était idiot. Il posa un instant les yeux sur Timothy, frôla ses pupilles, son nez, ses lèvres et s'enfuit vers le buffet et ses millions de surprise.

Date d'inscription : 31/03/2014

Un nouveau petit rire s’échappa des lèvres du grand brun. Une armée avec un nom mignon ? Pourquoi pas. Il hocha vivement la tête. Il tentait de contenir son enthousiasme : il aimait beaucoup les choses mignonnes. Alors, dans sa tête, il imagina une grande armée de rongeurs adorables flottant dans les airs avec plein de bubulles. Il rosit un peu sous l’effet du « kyatage mental ».
Subtilement, il regarda de droite à gauche pour être sûr que personne ne les écoute.

« Je préfère les boules de poils mignonnes, en fait… Genre les hamsters ou les lapins. Même que j’ai un boursouf! Il est tout rond et tout beige, il aime beaucoup les câlins… Je l’ai appelé CottonCandy ! Parce qu’il est tout fluffy. Je pense qu’on devrait lui souffler des bulles un jour, je pense qu’il aimerait ça, lui aussi! Moi aussi j'aimerais ça, en fait. »
À la mention du boursouf, il avait fait ce grand sourire beta, c’était limite s’il n’avait pas des étoiles dans les yeux. Il parlait vraiment vite tellement il était content d’en parler. Normalement, n’osait pas dire qu’il avait un boursouf tellement ça faisait « fille » selon lui. Mais nul ne doute qu’il adorait son compagnon à poils. Et il n’y avait pas non plus de doute sur le fait qu’il était tout aussi fluffy que la boule de poils en ce moment.
Il se passa doucement une main entre la mâchoire et l’oreille, histoire de se sentir un peu moins gêné (comme si ça changeait quelque chose).

Oh.
Le Poufsouffle posa les yeux sur le plat de bonbons qu’indiquait son ami. Il vit ces bonbons comme un oasis sauveteur de son noyage dans la guimauvettitude.
« Le meilleur moyen de s’avoir, c’est d’y goûter! »

À peine sa phrase terminée, il se précipita pour attraper une des minis-grenouille qu’il enfouie dans sa bouche sans attendre. Il mâchouilla lentement avant de tirer une drôle de tête. Il n’aimait pas la menthe. Il secoua donc un peu la tête en murmurant un truc du genre « c’est pas bon ». Mais bien vite, son attention se détourna de la grenouille pas bonne. La main d’Edgar frôlant la sienne le fit sursauter, il ne s’y attendait pas.
Sans attendre, il l’attrapa vivement et la serra affectueusement dans la sienne. Il avait délaissé la douceur extrême de tout à l’heure, lorsqu’il avait réalisé que l’autre n’était pas aussi doux. Peut-être qu’il préférait ce qui n’était pas tendre ?

« J’devrais te présenter à CottonCandy, je suis sûr que vous vous entendrez bien. Vous êtes tous les deux hyper adorables. »
Il se colla un peu plus au jeune homme avant de s’étirer pour prendre un truc qui ressemblait à un hibou en chocolat.

Date d'inscription : 07/07/2013

Mince, il avait sursauté quand il l'avait effleuré. Edgar s'apprêta à retirer sa main pour éviter qu'encore une fois tout devienne bizarre, mais Tomothy se l'appropria avant, la pressant contre la sienne. Ce fut comme l'apogée des contradictions : il se sentit frissonner, ses doigts se mêlant naturellement aux siens, puis il sentit aussi une bouffée de peur monter dans sa poitrine et tordre son estomac, mais la manière dont Tim prit sa main obligea cette angoisse à rester là où elle était. Si Timothy n'hésitait plus, ça allait aller, forcément. Peut-être ?

Il posa les yeux sur les grenouilles, Timo avait fait une sale tête :

-Ça a quel goût ?

Oui, il le laissait goûter avant de s'y aventurer, simplement parce que son visage, quand il s'apprêtait à mordre dans une friandise était-. Il détourna les yeux.

Et puis, il. Il lui dit quelque chose qui l'empêcha de suivre le mouvement vers les hiboux en chocolat. Il était adorable. Adorable. Il vira au rouge gryffondor. Encore une fois il lui déclarait quelque chose de. de. fort. mais cette fois-ci Edgar résista à ce qui envahissait sa tête, il ne fit pas deux fois la même bêtise - parce que c'était un peu plus facile, moins intime qu'être un poème, son poème. Il se laissa néanmoins aller à se presser contre lui tout en attrapant une poignet de souris couineuses qu'il enfourna dans sa bouche, détruisant tout espoir d'un moment particulier.

Il avala les bonbons difficilement, puis se tourna vers d'autre bonbon.

-On pourra faire ça avant le départ, le truc des bulles, non ? CottonCandy peut aller dehors ? En fait... tu sais, je crois que j'ai jamais vu de boursouf, rigola-t-il, t'imagine, 6ans ici sans savoir ce que c'est ? C'est idiot !

Il tendit la main et attrapa une baguette à la réglisse, allant mordre dedans :

-Ca fait longtemps que tu l'as ? C'est gentil ?

Oui, il lui posait toutes ces questions pour le pousser à continuer à parler de ce qui le passionnait. Il aimait ce regard perdu, cette voix pressante, cet air rêveur. Il aimait voir Timothy passionné, mais pour le moment c'était le bois de la table qu'il fixait.

Date d'inscription : 31/03/2014

Timothy, quand Edgar ramena la question du goût de la friandise, avait hésité avant de lâcher un pathétique « ça goûte l’enfeeer ». Il s’était carrément retenu pour ne pas sonner comme une baleine en train de mourir. C’aurait été très fortement « tue l’amour », probablement. Enfin, ce n’était pas sa propre pensée (il s’en fichait, d’avoir l’air d’une baleine en train de mourir), mais bien celle que lui lançait souvent sa meilleure amie de chez lui. Il n’avait pas beaucoup d’amis, mais ceux qu’il avait le comparaient à une baleine en train de mourir. Et oui.
Il se crispa légèrement, se rappelant du goût. Il posa son regard sur Edgar, prêt à le sauver de toute tentative de manger ce bonbon de l’enfer. S’il tentait d’en prendre, il lui enfouirait fort probablement un truc meilleur dans la bouche. Genre une plume en sucre.

Sagement, il s’amusa à dessiner du bout du pouce sur la main d’Ed, comme tantôt. Mais beaucoup plus affectueusement, rendu toute chose à cause de la chaleur que la pression du corps de son ami contre son bras faisait naître dans son corps, puis dans toute sa poitrine. Il s’étira un peu pour reprendre un hibou en chocolat, tentant de ne pas défaire ce contact qu’il voulait sentir éternellement.

Avec envie, il croqua dans le hibou, mais se retrouva vite interrompu par la voix adorable de son Edgar. Oui, « son ». Dans sa tête, c’était définitivement « son ». Même si c’était tout différent en vrai. Curieux, il tourna la tête vers lui, retirant lentement le hibou d’entre ses dents. Il mangerait le chocolat plus tard. Pour l’instant, il se concentra sur ses dires. Sur chaque mot, sur la prononciation de ceux-ci.
Sa voix, même quand elle disait des trucs banaux, le faisait fondre. Puis s’évaporer calmement.

« Je l’amène souvent dehors, donc y’a pas de problème avec ça. »

Il hocha la tête. Il eut un petit sourire tendre en pensant à sa peluche vivante. Elle devait s’ennuyer, toute seule…

« Ce week-end ça te va ? Ça te donnera l’occasion d’en voir un, pour une fois! Je t’assure qu’ils sont hyper affectueux, gentils et taquins. Même qu’ils aiment bien qu’on joue à la balle avec eux. En les utilisant comme balle, éventuellement. Je trouvais ça spécial, mais j’ai demandé au type de l’animalerie parce que ça m’inquiétait et apparemment, c’est tout à fait normal et sain pour leur développement! »

Timothy enfouit, sans trop y penser, le hibou en chocolat dans sa bouche. Quand il était enthousiaste, il mangeait beaucoup plus vite. D’ailleurs, il se dépêcha d’avaler pour enchaîner. Le tout en tachant de ne pas s’étouffer, mourir serait pathétique.
Il fit mine de réfléchir, pressant délicatement son menton de sa main libre pour faire « genre ».

« Je l’ai depuis de 28 janvier dernier. C’était la semaine de la mise en valeur des boursoufs, là où ils se vendaient. J’ai eu le coup de foudre directement! »
Sous son enthousiasme, il balança légèrement leurs bras. Il était content de pouvoir lui en parler.

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