Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Mister boulet - Alié

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Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
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Mister boulet - Alié Vide

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Dim 14 Déc - 23:28
Emmet se déplaçait le plus silencieusement possible dans les couloirs de Poudlard. Il savait qu’il était un peu dans la merde, et que s’il ne voulait pas faire perdre de points à sa maison – et ruiner son parcours quasiment parfait – il avait intérêt à trouver le chemin de sa chambre commune sans le moindre bruit, sans la moindre lumière et le plus rapidement possible. Parce qu’il avait (encore) traîné au terrain de Quidditch pour s’entraîner (encore) un peu plus, et qu’il avait (encore) oublié de regarder l’heure et, en conséquent, (encore) raté le couvre-feu. Et à cette heure, les préfets rodaient, et il était inutile de dire que croiser un élève torse-nu dans les couloirs au milieu de la nuit ferait certainement louche. Il était toujours un peu stressé de se faire chopper, tant et si bien qu’il n’avait pas osé allumer sa baguette dans les vestiaires après sa douche, et n’avait jamais réussi à retrouver sa chemise (mais, au moins, il disposait d’un pantalon…).

A pas de loups, donc, il avait remonté tous les jardins, soigneusement évité le saule cogneur et utilisé un passage secret qu’une demoiselle éperdue d’amour lui avait enseigné pour pénétrer dans le bâtiment sans le moindre bruit. Seulement voilà : le passage secret l’amenait au deuxième étage, et complètement à l’opposé de sa salle commune. D’où sa démarche suave, ses chaussures à la main, dans le but de rejoindre les escaliers (l’endroit, sûrement, le plus dangereux de tous). Parfois, il se demandait pourquoi on n’avait pas le droit de transplaner dans ce foutu collège. Parce que, soyons honnêtes : les risques qu’un méchant n’arrive pour tuer tout le monde étaient vachement plus faibles que ceux prédisant sa chute dans les escaliers, qui avaient la bonne idée de continuer à se déplacer malgré l’absence de lumière.

Et, évidemment, ce qui devait arriver arriva. Alors qu’il avait déjà réussi à franchir deux étages et qu’il s’approchait des cachots, son pied ripa sur un escalier en plein mouvement. Déséquilibré, le pauvre gardien au corps déjà endolori ne trouva rien de mieux que de s’accrocher à la rambarde (ce qui était, soit dit en passant, vachement plus sensé que de tomber un étage entier), de rouler dans un élan (il était vachement doué pour rouler depuis qu’il jouait au Quidditch) et de ne pas s’arrêter à temps. Bêtement, il dévala les escaliers dans une suite de gémissements étouffés mais, hélas, loin d’être silencieux, et atterrit enfin dans les cachots. Pile dans une aura de lumières.

Son corps était fichtrement douloureux. Il leva des yeux de chien battu (et drogué, probablement, vu comme il se sentait groggy) sur la personne qui l’avait pris en flagrant délit mais, complètement aveuglé, fut incapable de découvrir son identité. En plus, il venait de réaliser qu’il avait lâché ses chaussures dans sa chute, et que la température dans les cachots n’était décidément pas faite pour se balader torse et pieds nus. Il retint un grognement désappointé, et adressa son regard le plus charmeur (et désolé) possible, histoire d’au moins avoir une chance si son tortionnaire était une femme. Il allait, pour le moment, garder le silence, le temps de regrouper ses pensées (et sa dignité) et de sortir quelque chose d’intelligent qui ne le mettrait pas plus dans la bombabouse qu’il ne l’était déjà.
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Aliénor S. Callahan
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Lun 15 Déc - 0:06

Aliénor s'était habituée à ses rondes et ses autres responsabilités de préfète, même si elle avait encore du mal à être tout à fait impartiale. Quand il y avait la possibilité de fermer les yeux sur une bêtise d'un Serpentard sans que personne ne le sache elle faisait comme si elle n'avait rien vu. Ou quand elle n'aimait vraiment pas la personne elle se contentait de coller une ou deux heures ladite personne. Mais elle aimait bien faire ses rondes, tout était calme et son pas léger lui permettait parfois d'attraper un élève par surprise, se faisant une joie presque malsaine d'observer ses réactions déconfites. En attendant elle trottinait sur ses tout petits pieds, retour vers la salle commune, direction les cachots.
Ce soir elle était de méchante humeur, le cognard qu'elle s'était pris pendant le match de Quidditch précédent faisait encore souffrir sa tempe gauche. Il avait été lancé par Iko en plus, elle savait bien qu'il n'avait pas fait exprès mais quand même Merlin quoi il aurait pu faire gaffe ou viser un autre joueur.

Elle avait été tirée de ses pensées par un fatras de bruits étouffés en provenance des escaliers, avec un sourire en coin elle s'était alors dirigée vers le pied des escaliers, attendant patiemment les bras croisés avec son sortilège lumos que la personne qui dégringolait les marches arrive à ses pieds. Elle avait perdu un peu consistance en comprenant que c'était un vert qui avait effectué des acrobaties à cette heure. En bardant le bout de sa baguette sans remords proche du visage du fautif elle avait peu à peu reconnu la tignasse brune d'Emmet, le meilleur ami d'Iko. Elle soupire, cherchant inconsciemment à faire le moins de bruit possible. Elle ne le connaissait que de vue mais déjà il partait mal. S'il y avait une qualité qu'on pouvait reconnaître à Aliénor c'était son attachement à sa maison, et là le garçon mettait justement les précieux points en péril. Elle chuchota donc agaçée.

- Mais par tous les pitiponks de l'univers, bordel Emmet qu'est ce que tu fous ?!

Cet air de chien battu ne l'aiderait en rien, elle était sensible à plein de choses mais pas aux tentatives de l'amadouer avec un air pseudo séducteur. Elle était sortie avec Richard, elle était vaccinée. Elle tapait du pied, augmentant la puissance du sort d'éclairage sans prononcer un mot, qu'il puisse bien la voir, histoire d'avoir une conversation claire et qu'il puisse bien comprendre à qui il s'adressait.

- Et vire moi cette moue inutile de ton visage, je ne vais tout de même pas t'enlever de points. Il ne manquerait plus que ç...

Elle s'était miraculeusement arrêtée dans sa phrase. Parce que, pompon, elle venait juste de remarquer qu'il était à moitié à poil. Et que d'un coup ça prenait une nouvelle dimension. Parce que s'il était avec quelqu'un alors une autre personne était au courant qu'il était dehors à cette heure là. Et que si elle ne le sanctionnait pas, que l'autre personne parlait elle risquait potentiellement gros. Du coup elle était encore plus énervée, il n'avait donc rien dans la cervelle ? Ou il le faisait exprès et dans ce cas là, si elle sentait ne serait-ce qu'une once de foutage de tronche elle allait réellement faire de sa vie un enfer. Ça elle savait très bien faire, une garce fourbe en somme. Elle regarda un instant le sixième année de haut en bas, profitant du fait qu'il soit sur les fesses et du coup ne la dépassant pas en taille. Elle détestait avoir à lever les yeux, et préférait ne pas penser au fait que c'était son quotidien.

- Ne me dis pas que tu as été assez bête pour aller serrer je ne sais pas qui et ne même pas avoir pris la peine de te rhabiller ? Tu vas me faire le plaisir d'enfiler quelque chose avant que quelqu'un d'autre n'arrive et que je sois obligée d'enlever des points à notre maison.

Un regard de glace et les dents serrées, le sang lui battant aux tempes. Elle soupirait, attendant plus ou moins patiemment qu'il s'explique et qu'il enfile une chemise, il ne manquerait plus que quelqu'un ne débarque et soit se fasse de fausses idées, soit la force à appliquer la sanction habituelle. Comme Icarus et son insupportable honnêteté et droiture. Ou Calvin et son héroïsme ridicule. Ou pire, un préfet d'une autre maison qui se ferait un plaisir de sanctionner un élève d'une maison opposée. Dans tous les cas cet imbécile d'Emmet allait t'entendre.
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Emmet F. Weibb
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Lun 15 Déc - 0:31
Pauvre, pauvre petit Emmet. Il fallait bien reconnaître que ta situation était louche, et que tu t’étais toi-même mis dans de beaux draps, mais quand même… A la base, tu cherchais juste à t’entraîner un peu plus pour aider ton équipe de Quidditch, parce que franchement, sans les multiples arrêts que tu avais réussi à parer au dernier match officiel, vous auriez subi une honte terrible. C’est moche de se vanter comme ça, mais ça restait plus ou moins la vérité absolue : tu avais été utile, et les nombreuses heures à t’entraîner, les footings matinaux autour du lac, les livres avalés et les bleus sur ton corps d’athlète raté avaient enfin valu le coup. Alors, franchement, quand c’était pour la bonne cause comme ça, tu ne voyais vraiment pas de raison pour que cela te soit interdit de traîner un peu plus. C’est vrai quoi, tu n’avais jamais été un génie absolu, et tu devais travailler plus dur que la plupart des autres pour obtenir tes notes. Alors caser le Quidditch en plus – et il était hors de question que tu sois un looser – ce n’était pas si simple dans ton emploi du temps.

Bien heureusement, dans ton malheur, tu avais eu un peu de chance. Le temps que tes pupilles se rétractent assez pour te permettre de reconnaître la silhouette, et que ton cerveau analyse la voix, tu comprends que face à toi se tient Aliénor. Et, honnêtement, Aliénor, c’est la seule qui a une maigre chance de ne pas te faire perdre de points et de ne rien te dire. Sagement, tu perds tes yeux de chiens battus pour quelque chose d’un peu moins ridicule, puis tu vois l’air sur le visage de ta charmante préfète changer et sa voix augmenter progressivement dans des décibels vachement plus aigus et audibles que ce que tu voudrais. Sans vraiment prendre le temps de réfléchir – et persuadé que, comme elle est de ta maison, rien ne peut t’arriver (Ô toi être stupide) – tu te relèves d’un bond, attrape son bras, l’attire vers toi et vers un coin un peu plus sombre et caché du couloir (parce que bon, au milieu des escaliers, c’est quand même pas l’idée du siècle). Et puis, en la gardant contre toi, comme si ça t’aidait à être caché, tu murmures :

« Baisse la lumière par tous les horcruxes. Tu veux qu’un autre préfet me voit ? »


C’est incroyable toutes les intonations que tu es capable de mettre dans un murmure. Tu la relâches un peu, réalisant après coup que, peut-être, elle n’a pas envie de se retrouver collée contre ton torse nu encore vaguement humide de ta douche rapide et pose ton doigt sur ta bouche dans un « Chut » très élégant. Tu tends l’oreille, attentif, mais tu n’entends rien. Bien, ses hurlements de souris n’ont attiré personne, c’est déjà une bonne nouvelle. Doucement, tu te baisses un peu, réflexe de prédateur – et aussi, ça t’aide à avoir un peu moins mal aux jambes et au dos de te tenir accroupi, mais on va rester sur l’idée du prédateur… - et tu t’expliques enfin :

« J’étais en train de m’entraîner un peu plus au Quidditch… »


Oui, elle devait penser qu’il était maso pour s’entraîner en plus des heures de torture que leur faisait subir Astrid…

« Et j’ai raté l’heure du couvre-feu. Du coup, j’ai pris une douche rapide et dans le noir, le plus silencieux possible, mais j’ai pas retrouvé ma chemise et je voulais pas mettre de lumière parce qu’on voit les vestiaires de loin, et ce veracrasse d’escaliers a bougé quand je montais dessus et je suis tombé bêtement et… Attends. »


De nouveau, tu tends l’oreille, et tes sens super aiguisés de vampire – ou juste de gars qui a le corps très franchement rempli d’adrénaline – te permettent d’entendre un bruit de pas.

« Il y a quelqu’un qui arrive… Fais-le partir ! »


Comment ça, obliger une préfète à servir ses intérêts, c’est mal ?
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Aliénor S. Callahan
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Lun 15 Déc - 1:16

Aliénor voit lentement mais avec une satisfaction non négligeable le serpentard enlever la moue ridicule de son visage. C'est déjà ça de pris, elle n'auras plus la désagréable impression d'être prise pour n'importe quelle imbécile corruptible ou jouvencelle dont le premier amour lui avoue passionnément ses sentiments. Elle soupire à nouveau mais plus posément cette fois, et alors qu'elle attendait une explication elle avait complètement oublié le volume de sa voix ou la lumière trop vive pour l'heure tardive. Mais franchement elle pensais à autre chose, elle avait d'autres préoccupations et elle n'avait pas une seconde pensé au fait qu'elle faisait d'eux deux cibles de choix. Sauf que le garçon n'a pas exactement l'attitude adéquate pour le lui faire comprendre. C'est efficace certes, mais pas diplomate. Elle se tait d'un coup, dès que la main d'Emmet entre en contact avec son bras, essayant de comprendre ce qu'il essaye de faire par tous les chapeaux pointus du monde magique. Elle a donc la réaction de base, la crispation. Aliénor a toujours détesté qu'on la force à faire quelque chose, encore plus quand la force physique est utilisée. Ce qui est facile avec elle, elle a la taille d'une élève de deuxième année alors qu'elle a bien seize ans.

Et elle est entraînée sans aucune difficulté vers un endroit plus discret. Et elle met un certain temps à comprendre que oui, la partie humide et chaude contre elle c'est bien le torse d'Emmet. Et encore quelques minutes à se calmer pour ne pas lui hurler dessus et attirer l'attention sur eux encore plus. Alors elle finit par chuchoter mais on sent bien dans son ton qu'elle est vraiment pas contente. Déjà qu'il est en tord mais en plus il se permet de l'entraîner comme il veut. Facile certes mais pas plaisant. Elle baisse au minimum son lumos.

- Mais lâche moi bon sang de bourbe ! Qu'est ce que tu penses faire exactement ?

Bon les mettre à l'abri de tous les regards était une bonne idée, mais faut pas trop lui en demander non plus hein. Là elle pousse juste ses mains sur son abdomen pour se dégager de là. Mauvais souvenirs de la St Valentin. Elle lisse les plis de sa jupe pour se donner bonne conscience, heureusement qu'il ait sombre parce que sinon elle aurait perdu tous ses moyens. Elle finit par écouter patiemment ses explications, il a sincèrement prolongé l'entraînement de Quidditch ? Parce qu'en plus d'être idiot il est masochiste ? Bon il a été bien utile, mais ça elle ne l'avouera pas, plutôt crever.

- Non mais t'aurais sincèrement pas pu faire gaffe à l'heure ? Et si ça avait été quelqu'un d'autre ? Je te rappelle qu'on a pas besoin de perdre des points, on est déjà mal partis c'est pas pour que toi et ta soudaine dévotion pour le sport viennent nous faire encore plus sombrer.

Non elle n'est pas du tout donneuse de leçons non. Outre ça elle note le léger changement d'attitude d'Emmet, il n'est plus focalisé sur ce qu'elle dit mais sur autre chose. Et ça l'énerve parce qu'il pourrait au moins faire semblant d'être désolé. Et la douche il n'aurait pas pu la prendre ailleurs que dans les vestiaires ? Aux dernières nouvelles il y avait des sanitaires et douches dans leurs dortoirs, et ça n'était pas interdit d'y aller à n'importe quelle heure du soir. Elle doit lever les yeux pour les planter dans les siens cette fois comme il s'est relevé.

- Et par le caleçon d'Heatus, pourquoi est ce que tu n'as pas pris ta douche chez nous plutôt que dans les vest...

Et elle n'a encore une fois pas le temps de finir sa phrase qu'il l’interromps. Il lui coupe sincèrement la parole là ? Il ets gonflé le type quand même, bien qu'elle puisse comprendre dans sa grande magnanimité qu'il veuille s'entraîner plus il a un sacré de toupet de croire qu'elle va gentiment passer l'éponge alors qu'il... Lui donne des ordres ?
C'est le pompon, IL lui donne des ordres à ELLE ? Elle voit rouge un instant avant de comprendre ce qu'il vient de dire, quelqu'un arrive. Son sang ne fait qu'un tour tandis que toute couleur quitte son visage, c'est la bombabouse un peu quand même là. Et même si elle a horreur de se dire qu'elle lui obéit elle sait qu'il n'y a qu'elle qui puisse les sortir de là. Quelqu'un qui arrive ? Il ne manquait plus que ça, et puis c'est quoi ce ton qui lui plaît moyen ?

- Non mais t'es gonflé quand même ! Tu pourrais au moins faire semblant d'être aimable.

Elle serre les dents une nouvelle fois et le pousse de sa main un peu plus contre la paroi de pierre, lui lançant un regard clair et précis, articulant silencieusement un "ne bouge pas et surtout tais toi". Elle sait que c'était inutile de préciser mais on ne sait jamais. Elle avance de nouveau visible au pied des marches, se frottant inutilement le bas du dos dans un acte parfaitement improvisé. Ah, un autre préfet dont elle ne reconnaît pas l'identité d'aussi loin.

- Pas de panique, j'ai trébuché dans les escaliers en redescendant vers ma salle commune. Il n'y aura plus rien ce soir je pense on peut aller se coucher je n'ai croisé personne et il est assez tard.

Gros suspense, elle n'est pas mauvaise actrice et elle sait parfaitement mentir comme un arracheur de dents mais quand même, si l'autre s'approche de trop près il dépassera le pilier où est encore Emmet et là, banco ils sont tous les deux cuits. Et pas moyen que ça arrive, elle évite soigneusement de regarder en direction de l'autre vert, lâchant un petit rire débile mais qui colle bien à son image de petite blonde.
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Emmet F. Weibb
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Lun 15 Déc - 2:03
Très honnêtement, tu n’avais pas l’habitude de te faire engueuler, Emmet. Normalement, tu t’en sortais toujours avec des excuses pour les professeurs, avec l’une des moues que tu avais développées au club pour les filles et avec un air sympathique et ta réputation – ou plutôt, ancienne réputation… - pour les mecs. Et si quelqu’un découvrait ton identité de demi-vampire, tu passais en mode un peu plus violent, un peu comme avec Violet – l’équipe de Serpentard se demandait d’ailleurs toujours pourquoi elle était devenue aussi ouvertement agressive envers eux. Et tu n’avais pas eu ni l’envie, ni le courage de révéler que c’était parce que tu t’appliquais chaque jour à faire de sa vie un enfer, surtout que la demi-vêlane avait quand même plein d’amis. « Mais pas en lien avec son pouvoir », évidemment. Pffff. Lentement, tu craques et vient écraser ton royal fessier sur le sol, le dos contre un pilier, en écoutant la remontrance de la jolie blondinette. Elle fait un peu juvénile, mais dans le noir, tu lui trouves un air plutôt mignon, au final. Même si tu ne sais toujours pas si tu as envie de t’énerver contre elle parce qu’elle s’obstine à ne pas baisser le ton de sa voix, de l’énerver encore un peu plus – et ce serait facile – ou de te laisser complètement écraser – parce que, franchement, il est quasiment minuit, et ton corps entier n’est plus qu’une immense souffrance sans forces aucunes.

Est-ce qu’il y aurait moyen de s’infiltrer dans les cuisines avant que tu ne meurs de faim ?

Aliénor sort enfin de leur cachette, juste à temps apparemment, et tu retiens ton souffle. En temps normal, tu enfouirais la peau pâle de ton visage dans tes manches, pour limiter les surfaces claires qui pourraient alerter l’ennemi, mais tu réalises presqu’immédiatement que, étant donné que tu es torse-nu, ça ne servirait pas à grand chose. En conséquences, tu adoptes la technique très connue de l’opossum : rester immobile et figé, comme si tu es mort. La combinaison de l’excuse toute pourrie d’Aliénor et de ta technique brillante de dissimulation semble fonctionner, puisque l’autre préfet joint son rire à ta comparse, lui souhaite bon rétablissement et fait demi-tour pour aller se coucher. Génie des Serpentards : 1 – Stupidité des autres maisons : 0. Tranquillement, tu restes assis – et honnêtement, tu n’es pas sûr d’avoir la force de te relever, là maintenant de suite – et attends qu’elle revienne vers toi, chose qui ne tardera pas à arriver, une fois les bruits de pas de l’ennemi éteints au loin. Avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, tu annonces, toujours en chuchotant :

« Merci. »


Il faut vraiment que tu sois fatigué pour t’abaisser à de telles marques de faiblesse. Mais bon, elle le mérite bien, et tu n’as pas la force de lutter ce soir. Quoique tu as toujours envie d’un bon spectacle d’irritation absolue, et tu sens qu’Aliénor est ce genre de filles. Un rictus malin sur le visage, tu lèves la tête vers elle et lui murmures, un peu comme si tu étais au club, quoique un brin plus moqueur que la normale :

« J’aime bien les dominantes comme toi. »


Tu t’attends à une nouvelle crise de rage, chose que tu mérites pleinement, et tu lâches un petit rire franchement douloureux – tes côtes n’ont pas encore pleinement cicatrisées des cognards que tu t’es pris, et tu t’obstines à ne pas leur laisser le temps, préférant t’entraîner plus et t’en préoccuper moins. Ensuite, quand tu as enfin l’occasion d’en placer une, n’ayant très honnêtement pas écouté grand chose de ce qu’elle aurait pu te dire, tu annonces tranquillement, comme si ce n’était rien :

« Je vais pas réussir à me relever, là tout de suite. Ça te dérange de rester un petit peu à mes côtés. Au pire, si on se fait chopper, on pourra dire que tu m’as trouvé là, et je raconterai que je me suis fait tabasser et dérober tous mes biens un peu plus tôt. Vu le nombre de bleus que j’ai un peu partout sur le corps, et mon état, c’est crédible. »


Tu poses la tête sur le pilier et ferme les yeux pour rajouter :

« Et tu peux t’asseoir ? C’est insupportable de lever la tête pour regarder les gens. »


Tu as envie de rajouter « Je sais pas comment tu fais », mais tu te retiens. Tu sais que ce genre de commentaires pourrait un peu trop l’énerver, et tu as vraiment envie de passer un peu de temps seul, ou avec elle, tranquille. Parce que tu te sens vraiment bien trop faible, pour le moment, pour revêtir ce masque de neutralité que tu portes en permanence quand tu croiseras d’autres Serpentards dans la salle commune. Parce que tu n’es vraiment pas sûr d’être capable de te lever. Et parce que, contre toute attente, la présence d’Aliénor à tes côtés dans un moment de faiblesse ne t’est pas insupportable. Tu rouvres les yeux, pour voir si elle a daigné s’asseoir ou non, et pour dire :

« Le seul moyen de remonter les sabliers, c’est avec le Quidditch. »


Même si ce rythme va sûrement finir par te tuer.
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Aliénor S. Callahan
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Lun 15 Déc - 13:22

Aliénor attend un peu avant de revenir vers Emmet, le temps de ne plus ni voir le préfet ni entendre le bruit de ses pas contre la pierre froide. Il doit avoir froid l'autre là quand même, l'autre qu'elle finit par rejoindre, remarquant au passage qu'il s'est affalé contre le pilier. Elle aurait bien pu dire qu'il avait l'air maladif mais elle avait déjà remarqué qu'habituellement il n'était pas non plus bronzé hein. Elle fronce les sourcils, pesant le pour et le contre, est ce qu'elle doit lui demander si quelque chose ne va pas ? Et surtout est ce que ça vaut la peine qu'elle déplace son précieux derrière jusqu'à l'infirmerie ? Elle fronce les sourcils examinant un peu plus attentivement l'air du brun. Elle n'est pas particulièrement inquiète, juste qu'il ne manquerait plus qu'il soit malade en plein milieu du couloir. D'une elle n'a pas vraiment envie d'éponger si ça arrive, de deux elle sait pertinemment qu'elle ne pourra pas le ramener seule à la salle commune. Et c'est un problème. Ses sourcils toujours froncés dans une moue dubitative elle l'entend la remercie, ce qui coupe court à toute réflexion de ta part, affichant plutôt ta mine ahurie et tes yeux bleus en soucoupe. Emmet F. Weibb a dit merci. Il est définitivement malade. Par réflexe elle pose sa main sur son front pour examiner la température du vert, mais avec le contraste froid de la pierre elle a du mal à en tirer des conclusions claires.

Elle réfléchissait déjà à ce qu'elle allait faire, comment elle pourrait faire, pourquoi elle devrait le faire. Elle enlève alors sa main en soupirant, impossible de savoir s'il a de la température mais en tout cas il n'a vraiment pas l'air bien et c'est quand même un problème. Aliénor balance son poids de sa jambe gauche à sa jambe droit et vice versa tout en réfléchissant à plein régime. Bon déjà s'il ne peut pas se lever alors il faut le couvrir. Sauf qu'en plein milieu du couloir il n'y a pas trente six solutions. Elle enlève donc rapidement sa cape, heureusement qu'elle a pensé à mettre son pull aujourd'hui. Et elle allait tranquillement la lui donner elle saisit sa pointe d'humour très très irritante. Elle lui jette alors à moitié la cape à la figure.

- Non mais attends tu veux bien me répéter ce que tu viens de dire là ?!

Elle avait fait attention à son ton cette fois ci, elle avait chuchoté, même s'il était très clair qu'elle était énervée, il était sacrément ingrat le type quand même. Elle ne saisit que plus tard cet air malin qu'elle connait bien. Il se croit drôle en plus ? Qu'il crève voilà. Tout seul dans le couloir. Mais non, elle a encore mieux, elle récupère son sourire sournois et plisse les yeux, reniflant.

- En même temps quand on est avec quelqu'un qui est faible au point de ne même plus capable de tenir sur ses jambes il faut bien prendre des initiatives.

Agrémenter le tout d'un grand sourire faux cul. Voilà, elle a la malice qui pétille dans les yeux, c'est comme ça qu'elle s'amuse elle, certains trouvent ça cruel, mais au final pas tant que ça et sans que ça ne soit clair ça implique une forme bien particulière d'intellect. Alors qu'il redevient sérieux elle se répète à elle même qu'il a réellement été idiot de s'entraîner autant, jusqu'à atteindre cet état de fatigue.

- Tu as besoin de quelque chose ?

Bon on va faire comme si elle n'avait pas réellement voulu rendre service. C'est juste qu'elle est humaine au fond et qu'elle ne peut pas non plus faire comme si elle n'avait rien vu, tourner les talons et aller s'enterrer sous ses couettes empilées, enfoncer sa tête blonde entre deux oreillers et laisser un élève, de sa maison soyons clairs, comater dans le couloir. Elle finit par s'asseoir à côté, dos au pilier, en ricanant à sa remarque, oui c'est insupportable.

- On s'y habitue.

Et on change de sujet parce que c'est très délicat pour Aliénor, elle vit très mal sa taille de nain de jardin, même si elle ne le dit à personne et qu'elle le montre encore moins. Ça a ses côtés pratiques certes, mais ça reste un handicap avant tout. Et c'est ridicule. Et on ne lui donne jamais son âge aussi. Aliénor est donc ravie d'enchaîner sur le Quidditch, enlevant rapidement l'air morose qui s'était installé sur son visage le temps d'un instant.

- Ce n'est qu'en partie vrai. C'est la méthode la plus simple mais la présence aux cours et l'assiduité aux devoirs est aussi récompensé par des points aux maisons. Mais il faut avouer que nous ne sommes pas la maison la plus avantagée à ce niveau.

Inconsciemment elle se frotte de nouveau la tempe endolorie suite au cognard reçu, grimaçant au souvenir des entraînements d'Astrid, à la météo du dernier match. Aux batteurs vachement vicieux mine de rien, au fait que les poursuiveurs étaient quand même leur cible principale, à pourquoi diable elle avait postulé pour justement en être une.

- Enfin faut le vouloir quand même pour s'entraîner jusqu'à cette heure. Et pitié pas encore de la neige.
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Lun 15 Déc - 14:38
Tu as les yeux fermés, Emmet, et la cape d’Aliénor sur le corps. Il fait froid, certes, mais tu ne le sens pas vraiment. Les coups que tu as reçu aujourd’hui (merci, Ô toi la douce et délicate Astrid) te réchauffent les côtes, et tes muscles n’ont pas complètement refroidi… Sans parler, bien sûr, des quelques secousses que tu as subi en plus en dévalant les escaliers – qu’est-ce que tu peux être stupide, des fois. Dans ta tête, tu comptes les endroits les plus chauds de ton corps, ceux qui te procurent le plus de douleur. Au final, oui : tu dois être sacrément maso pour en arriver là. Mais, même si personne n’est vraiment au courant, tu es le genre d’étudiant qui doit travailler beaucoup pour obtenir les résultats que tu as, et ce n’est pas rare que tu t’attardes dans la bibliothèque ou dans les dortoirs pour travailler un peu plus. Le tout dans la plus grande discrétion, afin que personne – et je dis bien personne – ne réalise que tu n’es, au final, pas le moins du monde un génie.

Enfin. Tu n’es visiblement pas le seul à avoir un petit complexe d’infériorité, vue la tête qu’elle tire après ta remarque sur la taille. C’est vrai qu’elle est petite Aliénor. Sans gêne aucune, tu la dévisages, des pieds à la tête. Elle est plutôt mignonne, si on aime le genre planche à pain/air mutin. Ses cheveux blonds te plaisent bien, et elle a de grands yeux bleus pas désagréables… Mais franchement, si tu venais à tenter de la séduire, tu te sentirais un brin pédophile sur les bords, quand même. Un léger sourire étire la commissure de tes lèvres, amusé par tes propres remarques mentales, mais tu ne dis rien. Tu n’as pas le courage de l’agacer : tu sais qu’elle a du caractère, et même si elle n’est pas batteuse, elle serait capable de trouver un moyen de te faire souffrir plus encore que ton état actuel. Et surtout, là maintenant, tu es dans un tel état de faiblesse que tu n’es pas sûre d’être capable de te défendre, même contre une crevette comme elle.

Tu l’écoutes avec son discours. Qu’est-ce qu’elle est moralisatrice, on dirait Icarus… Pas de doutes : ils sont bien meilleurs amis ces deux-là. Elle n’a pas tout à fait tort, mais tu ne vois pas ce que ça a à faire avec toi : tu es quand même le type le plus présent en cours qui soit, et tu combines en plus toutes les options… Ce qui renforce encore un peu l’idée que tu es profondément masochiste, au fond de toi. Mais passons. Il est vrai que, mis à part toi et quelques autres outsiders, les serpentards ne sont quand même pas les plus sérieux de l’école. Et c’est un peu triste : les verts ne sont-ils pas supposés être la maison de l’excellence et de l’ambition ? Nul doute que le Choixpeau avait trempé quelques heures dans l’alcool avant de faire sa répartition, parce que quand on voyait les Serpentards, c’était quand même vachement aléatoire…

« Ben écoute. Il faut bien que quelqu’un rattrape le fait que vous n’êtes pas foutus de placer un cognard ou de mettre un but… Et c’est pas inné le Quidditch, surtout quand tu vois ma carrure d’athlète. »


Nouveau petit rire discret. C’est vrai que le jour où tu avais rejoint l’équipe de Quidditch, en tant que gardien en plus, ça avait laissé les gens un peu dubitatifs. Tu n’étais pas mal foutu, loin de là : malgré ta peau très pâle et ton apparence très fine, tu avais toujours eu quelques muscles joliment dessinés, et plus visible encore maintenant que tu t’entraînais. Mais bordel, tu avais quand même plus la carrure d’un attrapeur que d’un gardien, et toi-même tu te demandais ce qui t’avait poussé à te placer devant les trois cerceaux, là où les cognards volaient avec beaucoup de joie. Masochisme, quand tu nous tiens…

« Tu veux pas venir t’entraîner avec moi le soir ? Sûr que tu en aurais besoin, et en plus j’adore faire du sport avec les filles après le couvre-feu. »


Oui, tu pousses le bouchon. Mais ça te va bien, l’air de parfait imbécile, et ça te détend de rire un peu, même si tes abdos semblent être le théâtre d’une troisième guerre mondiale tant ils sont douloureux. Tu rajoutes, juste avant qu’elle ai le temps de s’énerver une nouvelle fois, dans une vaine tentative de paix que, tu le sais, tu rompras dans peu de temps – la paix ne te sied guère dans une telle période de faiblesse, parce qu’elle serait capable de te coller une nouvelle amie et, franchement, Iko te donne déjà bien assez de boulot :

« Je rigole. »


Ton espèce de demi-sourire qui cache magnifiquement bien tes dents pointues te donne un sacré charisme, quand même. Et il colle excessivement bien avec ton teint maladif de vampire malade.
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Lun 15 Déc - 16:15
Aliénor n'arrive pas et n'arrivera jamais à comprendre comment on peut se mettre volontairement dans cet état, à cette heure, en cette saison, pour du Quidditch. Elle s'implique dans ce sport évidemment, et même si elle râle le matin quand elle doit se glisser hors de la couette à des heures indécentes pour parcourir un nombre incalculable de marches et atteindre enfin la grande salle de bain des préfets, elle le fait. Et pourtant elle a de nouveau aucune envie de quitter cette salle de bain pour aller se trémousser sur un balai dans le vent froid et cinglant. Mais là aussi elle le fait. Mais faut pas lui demander non plus d'aller faire des heures supplémentaires. Surtout que bon, faut l'avouer le rôle de poursuiveur c'est autant de chance que de talent et c'est surtout aux batteurs de leur ouvrir la voie, pas de leur mettre des bâtons dans les roues. Elle grogne, renfrognée. Et ça ne s'arrange pas quand elle remarque insidieusement le sourire du brun, elle est persuadée que ses pensées doivent être désagréables à entendre pour elle à ce moment précis. Et quelque part elle ne veut même pas savoir, elle est déjà suffisamment agacée par le froid de la pierre qui lui gèle les jambes et les fesses sans parler de l'humidité du pilier qui glace son dos.

Mais s'il y a bien une chose qu'on peut lui reconnaître c'est sa ténacité et son aptitude à ignorer ce qui la dérange, même si du même coup son humeur se rembrunit. Faut pas trop lui en demander non plus. Surtout qu'il énonce un fait vraiment déplaisant, c'est sûr qu'ils n'ont pas été brillants, même si c'est la vérité ce n'est réellement pas agréable à entendre. Et puis encore une fois ce n'est pas comme si on les avait aidés non plus à en placer des buts hein. Non ce n'est jamais de sa faute à Aliénor. Elle récupère son air pseudo supérieur qu'elle a tant l'habitude d'afficher. Non pas qu'elle méprise réellement Emmet, c'est juste la fierté mal placée qui prend le dessus.

- Ouais bah en même temps si nos propres batteurs faisaient leur travail correctement au lieu de nous balancer des cognards dessus on y arriverait peut être mieux hein, si tu crois que c'est facile avec ma carrure tu te fourres la baguette dans l'oreille.

Elle aurait bien aimé lui renvoyer une réplique sur son propre jeu mais il fallait, difficilement, avouer qu'il avait été relativement irréprochable durant le dernier match. Et apparemment c'était en partie grâce à ses entraînements secrets. C'était mauvais mais elle ne pouvait s'empêcher d'en ressentir une forme de satisfaction, elle n'était pas face à du talent inné mais au fruit d'un travail répété sur le long terme. Un rire sarcastique sort de ses lèvres face à la proposition du brun. Mais comme il précise bien évidemment que c'est une blague elle ne prend même pas la peine de s'énerver.

- Arrête moi si je me trompe mais il me semble qu'on change de registre même si on reste dans le sport.

Et bon sang de Merlin elle n'avait pas besoin de s'entraîner plus au Quidditch ! Elle n'était pas si mauvaise que ça aux dernières nouvelles, fallait juste tuer Meme. Elle le détaille un peu plus, il est vachement pâle quand même. Il avait toujours été comme ça ou il est juste entrain de geler sur place ? Dans le premier cas il faudrait sincèrement lui faire une prise de sang et vérifier son taux de globules et de défenses immunitaires, dans le second il faudrait songer à un moyen pour qu'il puisse se réchauffer ou se déplacer. Elle penche la tête de côté, le regardant un peu plus, il le cultive le côté mystérieux pour se donner un pseudo genre ténébreux ou alors c'est naturel ça aussi ? Quand elle y réfléchissait elle n'en savait rien et elle se rendait compte qu'il avait pratiquement toujours fait partie de son paysage global, avec Iko, dans la salle commune, aux cours ou à la table de la grande salle. Et elle ne connaissait rien de cette personne. Bon en même temps ce n'était pas comme si elle pouvait connaître tout le monde hein, mais elle était généralement vigilante quant à l'entourage d'Icarus. Et elle n'avait jamais vraiment essayé d'en apprendre plus sur Emmet.

Et justement c'était bizarre, parce qu'il était vachement discret et en même temps présent. Une énigme à lui tout seul. Mais étrangement tout allait très bien ensemble, que ce soit son attitude qui était parfaitement calquée sur son physique, ses mimiques, son caractère et tout le reste qu'elle ignorait. Elle finit par se demander qui il était au final. Toujours la tête penchée sur le côté elle fixait toujours Emmet, ce qui était très impoli mais ce dont elle n'avait strictement rien à carrer.

- Tu es un vrai mystère à toi tout seul Emmet, c'est impressionnant.

Un sourire mi figue mi raisin, avant de penser à une chose, toute bête, pas vraiment autorisée mais pas vraiment grave non plus. Elle pesa de nouveau le pour et le contre avant de se dire qu'elle pouvait toujours proposer.

- Je peux te lancer un Cura Vitalis si tu veux. Je maîtrise ce sort et il ne risque pas de t'arriver quoi que ce soit, enfin je ne crois pas.

Et puis si on la coinçait elle pourrait toujours étayer son geste en expliquant qu'elle avait bien trouvé Emmet blessé et dévalisé dans les couloirs et que pour pouvoir le déplacer et par dévotion personnelle, bien entendu, elle s'était sentie concernée et lui avait lancé ledit sort pour lui prodiguer les premiers soins. En espérant que la magie contenue dans les murs n'altère pas le sort et qu'il ne se retrouve pas dans un état pire qu'il ne l'était ou dans une situation ridicule.
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Lun 15 Déc - 17:50
Tu es un briseur de cœur Emmet, et c’es un peu de ta faute : ça aussi, tu l’as longuement cultivé durant des années. Alors, évidemment, tu as réalisé l’année dernière que tu étais gay, mais tu as consciencieusement rejeté ce fait au fin fond de ton cerveau, et tu t’appliques avec beaucoup de sérieusement à te dire le contraire, et à séduire vachement plus de filles. Parce que bon, faut pas déconner quand même : si tu veux vraiment entrer au ministère de la magie – ou plus exactement, si tu veux vraiment satisfaire ton père… - être un demi-vampire est déjà un obstacle suffisant, pas la peine de rajouter une sexualité considérée par certains comme anormale. En même temps, tu es plutôt mignon, tu as tes idées et ta force de caractère, tu présentes bien, et vue la gueule des ministres candidats actuels, même en étant gay, demi-vampire et, que sais-je, addict des tutus, tu aurais peut-être ta chance de devenir premier ministre… Les temps ont changé, c’est vrai, mais soigneusement étouffé par ta figure paternelle, tu restes persuadé qu’être demi-créature, et gay, sont deux obstacles un petit peu trop haut pour toi à franchir.

Des fois, tu en as un peu marre de vivre dans le secret. Tu voudrais pouvoir sourire à pleines dents, renouer avec tes origines, voir ta mère – la retrouver serait déjà un bon début – craquer avec tout et n’importe qui, être un adolescent normal… Non pas que tu sois anormal, mais tout le monde peut voir que tu es déjà rentré dans le contrôle du monde adulte. Et sûrement que tu seras un de ces types qui ont une crise de la quarantaine terrible, et plaquent tout pour aller vivre isolé dans la forêt de Dracula, le tout dans une voiture moldu rouge vif à l’accélération facile. Mais évidemment, tu ne sais rien du retour cruel de l’adolescent ayant raté son adolescence, et te contente de rester focalisé sur tes objectifs – ou plutôt ceux de ton père : rentrer au ministère de la magie et, plus immédiatement, balayer ta réputation d’homme gay. Parce que tu n’es pas gay. Non non non.

Un étrange picotement se fait sentir dans ta joue – NON, PAS LE VISAGE – et tu réalises bien vite que c’est Aliénor qui te fixe… De manière pas vraiment subtile, il faut bien le reconnaître. Tu ouvres donc de nouveau les yeux, et tourne ta tête vers elle – outch, même tourner ta tête est une source de douleur maintenant. Il va falloir que tu trouves très vite le courage de te lever pour rejoindre ton lit si tu ne veux pas perdre toute mobilité et être bien incapable de te lever, dans cinq heures, pour aller faire ton footing avant de commencer l’entraînement avec Astrid. Oui, tu t’imposes une routine très stricte, mais tu y vois plusieurs intérêts. Premièrement, briller au Quidditch fait craquer les filles, et une horde de groupies à tes pieds t’aidera probablement à dissiper la fameuse rumeur véridique. Deuxièmement, un corps d’athlète aide en règle générale dans la vie, et vu comme tu es séduisant dans un costume, nul doute que tu feras un très beau visage au Londres sorcier quand tu seras premier ministre. Tu souris à sa première réflexion – tant mieux, parce que c’est l’idée – et souris de nouveau à la proposition qui suit. Et puis tu réponds :

« Si on est dehors après le couvre-feu et qu’en plus on lance des sorts, bonjour le nombre de points perdus ! Je ne suis pas fière de vous, Mademoiselle la Préfette, pour avoir de telles idées ! »


Et puis, ton air mutin revenu sur son visage, tu rajoutes :

« En plus, je m’en voudrais de briser un moment si romantique. »


Quelle tête de troll tu peux être, des fois. D’un coup d’œil, tu notes qu’elle a froid, et c’est quand même pas sérieux tout ça. Et tu es un gentleman. Tu lui rends donc sa cape et, adoptant l’espace d’un instant l’élégance d’un géant des montagnes ayant marché sur un buisson un peu trop épineux, tu te redresses difficilement en utilisant le pilier. Par tous les mages, ton rythme sportif te donne un aperçu de ce que ça fait d’être vieux ! Un grognement étouffé, et tu annonces enfin, dans une grimace douloureuse tandis que tu fais mine de te redresser pour être présentable.

« Allez Préfette, je sais que tu rêves de me câliner ici toute la nuit mais je suis à peu près sûr que le préfet Fayot ne dort jamais, et si on veut éviter de le croiser et de perdre des points pour de bons, on ferait mieux de rentrer. Je te raconterai tous mes secrets dans la salle commune, si tu veux. »


Marcher est une douleur constante. Mais en tant que maso de l’extrême, tu as appris à supporter la douleur, et après quelques clopinements vers le couloir, tu finis par retrouver une allure un peu plus noble, et un peu plus discrète. Mais tu es un profiteur – un peu, sur les bornes – et tu demandes, humblement :

« Tu m’aides à marcher ? Je suis un peu cassé. »


Marque de faiblesse ? Non. Enfin, si, en quelques sortes. Tu poses ta main sur son épaule, et t’appuie légèrement, juste assez pour avoir une raison de rester près d’elle, mais pas assez pour l’écraser non plus… Et tu ne te l’avoueras jamais, mais quelque part, cette aide est plus que bienvenue.
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Aliénor S. Callahan
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Lun 15 Déc - 18:52
Il a l'air de souffrir de plus en plus et elle se demande bien comment il peut s'entraîner pour finir dans cet état. Sérieusement, il lance des cognards sur lui ou quoi ? Elle sourit à cette image, ce serait drôlement pratique comme méthode de dissuasion une armée de cognards. Sauf qu'ils n'obéissent à personne. Et donc le lanceur serait aussi attaqué, donc pas si génial que ça finalement. Mais en dernier recours à la limite pourquoi pas. Emmet aussi semble cogiter, perdu dans ses pensées, ça doit se battre dans sa caboche vu la tronche qu'il tire. Enfin, ça ne la regarde pas de toute façon. Même si sa curiosité naturelle la pousse toujours à tout savoir sur tout elle a été élevée avec des valeurs et le respect de la vie privée en fait partiellement partie. Sauf quand ça sert ses intérêts quoi. Des fois elle se dit qu'elle aurait bien aimé être legilimens, ça doit être sacrément pratique. Enfin, ça doit aussi avoir ses mauvais côtés, fouiller dans la tête des gens, parfois tu dois tomber sur des trucs que tu aurais préféré ignorer.

Tout ça pour au final n'être pas legilimens et en plus ne pas poser plus de questions. Aliénor sait pertinemment que la force ou l'insistance donne souvent moins de résultats que la patience et l'observation. Surtout qu'elle a des doutes concernant sa capacité à soutirer des réponses véridiques à Emmet, autant à un Poufsouffle avec un peu d'intimidation ou de faux sourires ça aurait pu marcher autant elle sait qu'avec un Serpentard comme Emmet ça allait être plus coton. Tout comme sa réponse ne l'étonne pas, les points avant tout.

- J'aurais trouvé une excuse, bien qu'avec le Fayot je ne suis pas sûre que ça marche. Et puis on se demande Monsieur le Masochiste pourquoi j'ai eu besoin de proposer ça, sérieusement tu prends ton propre corps en considération ?

Question bizarrement totalement idiote considérant l'état du garçon, mais tant pis, toujours le côté moralisateur qui revient au galop. Mais elle n'était plus vraiment énervée, surtout amusée, ce que son sourire trahissait sûrement. Elle aimait bien les échanges de réparties, parce que c'était stimulant d'une part et d'autre part que c'était quelque chose que généralement les Serpentards gagnaient toujours. Ou du moins quand ils ne finissaient pas par perdre leur sang froid et insulter copieusement l'adversaire. Aliénor était passée experte en terme de répartie, ça en balançait tellement chez elle qu'elle avait fini par prendre l'habitude de toujours répondre, ce qui n'était pas toujours une bonne chose.

Bon par contre comme l'avait démontré la St Valentin, quand elle est gênée elle en perd tous ses moyens et ça devient rapidement et totalement ridicule. Allez trouver une petite blonde toute rouge, les larmes au yeux et bégayant à moitié crédible vous. Voilà. C'était en partie la raison pour laquelle elle voulait à tout prix effacer ce moment de sa mémoire. Elle récupère sa cape, le laissant de nouveau à moitié nu dans le couloir, mais actuellement elle avait trop froid pour faire sa demoiselle timide qui insiste. Elle la replace donc calmement sur ses épaules, notant au passage qu'Emmet a laissé son odeur dessus.

- J'aimerais bien avoir ta description détaillée de romantique.

Elle pouffait parce que franchement, une chute dans les escaliers, une pseudo engueulade, un échange de piques et le transport d'un malade masochiste blessé ne faisait pas partie de cette catégorie dans la petite tête de la blondinette. Elle s'était relevée aussi, étirant ses jambes engourdies.

- Je te demanderais aussi ta définition de câlins parce qu'il me semble, Monsieur le Masochiste, qu'encore une fois nous n'avons pas la même. Et j'ai réellement hâte d'entendre tous tes secrets même si j'ai un gros doute sur la véracité de ce que tu vas m'inventer.

C'était pas grave au fond, c'est pas comme si elle avait vraiment besoin de quelque chose à utiliser contre lui, aux dernières nouvelles il ne la menaçait de rien du tout. Elle le regarde claudiquer avec une grimace quelques instants, s'approchant face à sa demande qui lui fait lever les yeux au plafond, un beau comédien celui là, mais il l'amuse. Et lui donne aussi envie de le frapper aussi. Elle le laisse s'appuyer sur elle, levant de nouveau les yeux.

- T'en fais pas va tu peux t'appuyer hein, je ne vais pas me casser pour ça.

A côté d'un cognard ou d'une Alix en colère franchement elle pensait pouvoir gérer un Emmet qui a besoin d'aide pour marcher. Bon elle redoutait quand même le passage du coulnoir, ça promettait d'être drôle ça tiens.
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Lun 15 Déc - 21:21
C’est assez rare de te croiser aussi désarmé, Emmet. Du coup, on peut dire qu’Aliénor a de la chance. Elle n’a jamais vraiment parlé avec toi quand tu es en mode idiot de première, et ça, c’est quand même pas souvent. Globalement, ça arrive deux fois dans l’année : une fois au milieu de la nuit quand tu te fais chopper parce que tu as trainé trop longtemps au terrain de Quidditch, et quand tu as la mauvaise idée de manger un clafoutis à la cerise. C’est à dire quasiment jamais, puisque tu as développé une sévère allergie à la dernière option depuis ton petit écart de la dernière fois. Pourtant, même quand tu es sévèrement fatigué, il y a des allusions que tu ne peux t’empêcher de faire, et elles sont d’autant plus impossibles à retenir quand tu te retrouves torse nu à côté d’une jolie demoiselle à des heures franchement indues. Hilare, donc, tu répliques, quand elle te parle de ton corps :

« En temps normal, je laisse le plaisir aux demoiselles de prendre mon corps en considération. »


Ah ah. Non, vraiment, tu n’es pas capable de t’en empêcher. Mais tu dois bien reconnaître que ces blagues avec Aliénor sont particulièrement agréables, puisque pour une fois, tu as un retour. Vraiment, pour une pré-pubère de 12 ans, elle a du répondant. Comment ça, la préfette n’a pas 12 ans ? Appuyée sur elle donc, tu marches un peu dans les couloirs, l’entendant avec plaisir susurrer sa répartie acide dans le creux de son oreille. Non, vraiment, elle te facilite trop le travail, c’est impossible de résister. Si elle te demande ta définition de câlins et de romantismes… Elle te tend vraiment le bâton pour se faire battre. Tu lâches un petit rire, le plus silencieusement possible, et lui réponds, mi-moqueur mi-sérieux :

« Tu veux que je te montre ? »


Au final, si elle répond oui, tu es bien dans la bombabouse Emmet. Parce que tu as une réputation à tenir, et si une demoiselle te challenge de faire preuve de romantismes et de câlins… Tu as intérêt à mettre les bouchées doubles si tu ne veux pas perdre toutes tes clientes au club d’hôtes. Mais il y a peu de chances qu’Aliénor accepte – ça irait clairement contre son caractère. Dans le doute, tu décides quand même de mettre un peu plus de distance entre vous – évitons de lui donner de mauvaises idées ! – et arrêtes de t’appuyer sur son épaule. Oui, la vérité, c’est que même si marcher seul est affreusement douloureux, tu es tellement gonflé de fierté et d’amour propre que tu pourrais t’obstiner à être élégant en ayant eu une jambe arrachée par un Fléreur.

A propos de Fléreur… Si elle dit oui, tu ferais bien de retrouver Clay rapidement, histoire de lui demander d’aller espionner les faits et gestes, et les goûts de la demoiselle. Parce que c’est pas tout ça, mais avec toi, le romantisme, c’est comme tout : le fruit d’un long travail de préparation, histoire de taper pile là où ça fait mal. Ou où ça fait bien. Ça dépend du point de vue. Un peu nerveux par la manière dont tu t’es toi-même mis dans une situation inconfortable, tu tentes de réaliser ton tic favori, à savoir passer ta main dans ta nuque, mais c’était sans compter sur tes côtes douloureuses. Gémissement pathétique. On est mal barrés.
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Lun 15 Déc - 21:48
Aliénor finit doucement par ne même plus s'étonner des réponses d'Emmet, elle se contente juste d'un sourire désabusé. Rien d'étonnant à ce qu'Icarus lui ait demandé de travailler avec lui au club d'hôtes. L'idée en elle même était ridicule mais bien drôle aux yeux de la blonde. Il fallait avouer que ce genre de réponses toutes faites avaient un côté ridicule mais drôle. Aliénor secoue la tête de droite à gauche, il n'est quand même pas croyable celui là, même dans sa situation il arrive à totalement détourner le sujet. Ils avancent lentement mais au moins il n'a pas l'air de s’effondrer totalement et c'est déjà ça de gagné. Elle essaie de ne surtout pas songer au temps qu'il lui reste à dormir, ce qui n'est pas si difficile, le jeune homme lui offre de belles distractions. Malgré ce qu'il dit elle pense tout de même qu'il devrait faire un peu plus attention, l'équipe a quand même besoin de leur gardien en bon état, pas en pièces détachées.

Et évidemment il trouve de nouveau matière à argumenter et à plaisanter sur ce qu'elle dit, ce qui la ferait rire si elle n'avait pas autant envie de le frapper devant tant d'assurance. Elle s'arrête un instant un demi sourire en coin sur son visage mutin, commençant sa phrase tout en continuant de réfléchir.

- Non vraiment.

Sauf qu'elle ne s'arrêtera pas à ça parce qu'elle sait tout aussi bien provoquer que son comparse et qu'elle ne s'en prive jamais. Ses dents se dévoilent, son sourire s'élargit, plus fourbe, moins idiot, une lueur de malice au fond des yeux, un air moqueur accroché à son visage.

- Ce n'est pas comme si tu en étais capable non plus Emmet, non ?

Et elle rit d'autant plus lorsqu'il s'éloigne d'elle, parce que même ses réactions sont hilarantes. Elle renvoie du revers de sa main ses cheveux derrière son épaule. C'est un jeu où ils se jaugent mutuellement sans aucune animosité ni même rancœur. C'est juste qu'elle, ça l'amuse tellement, pousser les gens sans ne rien demander non plus. Ne pas donner de réponses claires, jouer sur les mots et les sensibilités. Elle tourne les talons bien décidée à repartir sans bouger pour autant.

- Tu comptes passer ta nuit dans le couloir ou bien tu as peur de passer par le coulnoir ?

Bouh le grand garçon n'a quand même pas peur de l'obscurité si ? En même temps elle n'a pas vraiment envie de le laisser là, elle s'amusait bien. Et puis ça apaise un peu cette grande solitude qu'elle ressent parfois, alors elle n'avance pas, une main sur la hanche, attendant qu'il bouge et qu'elle puisse déduire quoi faire ensuite. Non pas qu'elle se calque réellement sur son attitude, plus qu'elle n'aimerait pas que quelqu'un d'autre tombe sur eux, double perte de points ça ferait mal quand même. Mal à la fierté et mal à la loyauté. Décidément ça ferait vraiment trop mal. Elle penche de nouveau la tête, jaugeant son attitude.

- Allez si tu as si peur du noir je veux bien te tenir la main jusqu'à la fin du couloir, tout le monde a ses faiblesses il ne faut pas en avoir honte tu sais.

Rien que le ton de sa voix est insupportable. Rien que le ton de sa voix est moqueur et en même temps démontre parfaitement l'amusement qu'elle en retire. Il ne faut pas attendre d'Aliénor qu'elle soit réellement compatissante, ça ne fait certainement pas partie de son vocabulaire. Et puis, s'il la rejoint elle est face au peu de distance qu'il aura à parcourir avant d'arriver à sa hauteur, voir quelqu'un de si fier qu'Emmet avoir des difficultés à mettre un pied devant l'autre c'est tout de même un spectacle très réjouissant. Non, elle n'est pas réellement gentille non plus, encore moins quand elle s'amuse.
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Mar 16 Déc - 0:12
Il semblerait qu’Aliénor soit en train de se moquer de toi. Et ça n’est pas une situation à laquelle tu es habituée, Emmet. Normalement, à ce stade, les filles craquent et commencent à se pâmer devant toi. Tu leur donnes quelques sucreries avant de les inviter poliment à aller jouer ailleurs quand ça a l’air de devenir sérieux. Mais là, on est loin, très loin de la situation ou tu domines, sans pouvoir dire pour autant que tu perds. C’est une joute, qui se déroule devant nos yeux. Une joute entre toi et elle, une joute sans merci, probablement jusqu’à la mort de l’un de vous. Et tu as le sentiment que cette joute n’est pas prête de se terminer, loin de là. C’est incroyable, quand même, que deux personnes prenant autant de plaisir à jouer de répartie l’un envers l’autre ne se soient rencontrés que maintenant… Je veux dire. Ça fait quand même 6 ans que vous êtes ensembles à tous vos cours, et même si tu ne notes pas vraiment les personnes qui ne menacent pas d’être meilleurs que toi en cours/n’ont pas une réputation particulièrement importante/ne sont pas particulièrement mignon(ne)s, ça a quand même l’air fou. Tu as l’impression de lui parler pour la première fois. Et, quelque part en toi, tu regrettes de ne pas avoir fait ça plus tôt.

Avec soulagement, tu écoutes sa réponse. Enfin, au début. Ensuite, elle te… Challenge ? Tu es réputé pour être quelqu’un de très posé, et pas facilement manipulable, Emmet. Mais un challenge comme ça, dans ton état de faiblesse physique, avec une personne que, contre toute attente, tu commences à apprécier. C’est quasiment une invitation pour toi. Et ce serait très impoli de ta part de dire non. Bien heureusement, tu as toute la nuit pour réfléchir à ce que tu vas lui préparer. Parce que cette fois, c’est décidé : sa journée de demain va être un enfer de romantisme, qui la rendra plus sûrement folle qu’autre chose. Mais elle mérite cette petite vengeance. En attendant, tu refuses de te montrer le moins du monde déstabilisé par sa remarque, et de lui révéler la moindre de tes pensées, et tu lui réponds presqu’immédiatement :

« Tu n’ignores pas que je suis au club d’hôtes… C’est quasiment ma profession, le romantisme. »


Une bonne réponse de connard. Et, en même temps, le genre de réponse qui fait rire les filles – et, comme dit le proverbe, femme qui rit à moitié dans ton lit. Quoique non, vraiment, Emmet se sentirait un peu pédophile à toucher ce torse sur lequel devraient se trouver des seins – chose très pratique pour une sportive, d’ailleurs, paraissait-il. Tu t’arrêtes quelques secondes pour prendre le temps de respirer, un peu, et cherche l’ombre du regard. Pas de trace de tes animaux… Où sont-ils donc ? Mais tu n’as pas le temps de te remettre en route qu’Aliénor attaque de nouveau. A la première remarque, tu te contentes d’un demi-sourire amusé, à la seconde, tu répliques simplement :

« J’ai peur de passer dans le Coulnoir, en effet… L’obscurité a tendance à rendre les filles folles quand elles sont près de moi… Tu penses que tu pourras résister ? »


Toi aussi, tu peux briller en terme de remarques insupportables et de voix moqueuses et pleines d’amusement. Mais tu as en plus le don de pousser toujours un peu plus loin les limites, histoire de voir si les gens ont le moindre intérêt à tes yeux, jusqu’où ils sont capables d’aller pour gagner. Alors, tu te rapproches en un pas qui se veut souple et élégant, mais qui ressemble plutôt aux premiers pas d’un épouvantail, et tu attrapes sa main. Elle est beaucoup plus chaude que la tienne. Tu as toujours eu les mains froides, et ton père aimait se moquer en te disant que c’était une autre chose mauvaise de tes origines vampires. Mais toi, tu as toujours vu ça comme une bonne chose : au moins, tes mains ne sont jamais moites, ce qui, honnêtement, serait le pire de tout. Et puis, tu avances en lui annonçant, presque joyeusement :

« Mais tu m’as proposé de me prendre la main, et en tant que gentleman, je m’en voudrais de refuser. »


Sans hésiter un instant de plus, tu pénètres dans le coulnoir. En fait, tu ne l’avoues jamais vraiment, mais tu as vécu pas mal de choses plutôt torrides dans ce lieu… Et c’est plutôt toi qui a tendance à t’exciter tout seul quand tu t’y trouves, et à ne pas pouvoir résister à l’envie de sauter sur les gens. Respirer lentement. Rester calme. Se rappeler que la personne avec qui tu es n’a pas de poitrine, et ressemble à une gamine de 12 ans. Zeeeen. Ne surtout, surtout pas penser à Sandy.
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Ligue des sorciers
Moi moche et méchante (et naine)



Aliénor S. Callahan
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Mister boulet - Alié Vide

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Mar 16 Déc - 0:52
Aliénor n'osait même pas penser au merdier dans lequel elle venait juste de se fourrer jusqu'au cou, comme une grande. Parfois elle devrait juste apprendre à fermer cette grand bouche, à refréner cette fierté maladive, à ne pas s'amuser de tout. Mais ça a toujours été plus fort qu'elle, ce besoin d'être supérieure, cette envie d'aller toujours un peu plus loin quitte à se brûler. Elle n'a jamais été quelqu'un de prudent ni de très patient non plus. Elle n'est pas la parfaite petite princesse, elle n'a ni été gâtée ni choyée mais par contre elle a apprit très jeune à ne pas courber l'échine, à pousser toujours les choses plus loin, à gagner. Aliénor est toujours partie avec un désavantage de taille et malgré le fait qu'elle continue de grandir alors que les autres filles de son âge finissent leur croissance ne remplacent pas un handicap. Alors Aliénor a apprit aussi à s'amuser des autres, à soutirer une satisfaction personnelle de voir les gens marcher dans ses combines toutes plus tordues les unes que les autres sans même se rendre compte que parfois c'était elle qui marchait dans les leurs.

Et Emmet marche, ou elle marche, elle ne sait plus bien, ce qu'elle sait c'est que c'est amusant et potentiellement pas trop dangereux pour l'un comme pour l'autre. Parce que même si elle n'acceptera pas autre chose qu'une victoire totale et qu'elle sait qu'Emmet est identique elle sait aussi qu'elle ne risque pas grand chose au final. Elle ricane à la mention du club d'hôtes, oui elle connait ce club, elle connaît par cœur les prototypes paraphrasés qu'elle a tant entendu sortir de la bouche d'Icarus comme de Richard. Et au final c'est à Richard qu'elle en a fait voir de belles et pas tant le contraire.

- Tu m'en diras tant, j'ai hâte de voir ça parce que tu es mal parti.

Bon en même temps elle est un peu handicapée socialement ce qui fait qu'elle est relativement peu sensible aux flatteries ou aux phrases toutes faites. Elle est sensible à plein de choses, quand elle ne s'y attend pas ou qu'elle remarque que c'est réellement sincère. Ce qui ne veut pas non plus dire qu'elle y cède sinon la St Valentin aurait déjà été la raison de son suicide, elle ne veut même pas songer à cette possibilité. Elle ricane à son allusion au coulnoir, comme prévu il ne flanche même pas, intéressant.

- Je pense que je vais pouvoir me débrouiller pour résister à ton charme fou Emmet, obscurité ou pas.

Mais ce lieu semblait quand même attirer pas mal de personnes en manque sérieusement, combien elle en avait pincé à fricoter là dedans ? Le pire c'est d'imaginer ce qu'il se serait passé si les sortilèges de lumière avaient fonctionné et qu'elle avait réellement pu voir et non pas seulement entendre. De son pas raide il s'approche donc et prend ta main, qu'à cela ne tienne elle emmêle ses doigts chauds aux siens incroyablement froids, le laissant s'avancer en premier, qu'il pense avoir l'avantage te permettra de te préparer au pire. Bon penser quand on est concentré à avancer est difficile, encore heureux qu'elle ait du traverser ce couloir au moins deux fois par jour depuis maintenant plus de six ans. La première fois avait été terrifiante pour la petite sorcière de onze ans qu'elle était.

Calmement elle continue d'avancer en priant pour ne pas tomber sur des amoureux nocturnes parce que là ce serait vraiment l'apothéose quand même. Même si coller deux élèves finirait sa journée en beauté.

- Et bien on a beau être au beau milieu du couloir je me maîtrise encore, tu as du surclasser tes capacités.

C'était bizarre de parler dans le noir total, comme si elle même avait du mal à situer sa propre localisation. Bon en attendant elle ne risquait pas trop de le perdre étant donné que sa peau était toujours en contact avec celle d'Emmet.

- Et tu ne sembles pas encore faire de crise d'angoisse, c'est bien parti. Je sais que tu te sens faible mais essaie de ne pas trébucher parce que là pour te relever ça risque d'être compliqué.

Parce que tâtonner à la recherche d'un corps presque aussi froid que la pierre au sol s’avérerait compliqué, sans non plus préciser qu'il y avait des chances qu'il ne puisse pas se relever tout de suite et que pour le soulever il aurait fallu une autre personne avec elle. Non définitivement il fallait qu'ils arrivent au moins au bout du coulnoir sans encombres.
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Serpentard
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Emmet F. Weibb
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Mister boulet - Alié Vide

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Mar 16 Déc - 11:26

Tu te sens franchement mal dans le coulnoir, Emmet. Ton cœur bat la chamade, si fort que tu sens le sang dans tes tempes. Privé de ta vue, ton odorat est meilleur, et tu peux percevoir l’effluve d’Aliénor encore plus fort. Elle sent la vie et la ténacité. Et tu as envie de la manger. Et cette sensation est profondément désagréable – non, tu n’as pas envie de rendre visite à Absynthe une nouvelle fois avec un demi-cadavre dans les bras, d’autant que, ce coup-ci, tu n’as pas de Felix Felicis dans ta poche. Et puis la main si chaude de ta camarade dans la tienne te rappelle à quel point tu manques de force. Tu titubes presque, mais elle ne semble pas s’en rendre compte. Toi, tu te rappelles. Tu te rappelles de Sandy, l’ancien joueur de Gryffondor, qui n’a rien à voir avec Sandy Lindon, évidemment, mais qui a tant compté pour toi. Tu te rappelles de la fois où vous avez batifolé dans le Coulnoir. Et ce simple souvenir t’est presque douloureux.

Tu ne sais pas, Emmet, si tu es vraiment gay. Evidemment, tu n’as jamais ressenti l’amour avec personne d’autre que le blond, et tu n’as jamais palpé ton désir d’aussi près. Tu n’as jamais tant cédé à tes pulsions qu’à ses côtés, tu ne t’es jamais dévoilé avec personne comme tu as pu le faire avec lui. Evidemment, tu ne peux plus t’empêcher de regarder les garçons, et être dans les vestiaires de Quidditch te semble parfois une des tortures les plus difficiles qui puisse être. Evidemment, tu refuses de l’admettre et lutte contre tes propres instincts avec une férocité digne des plus grands guerriers. Mais de la même façon, il t’arrive, dans certains moments de faiblesse, de vouloir à peu près n’importe qui. Même quelqu’un comme Aliénor, qui ne correspond en rien, mais vraiment en rien à ton style habituel. Tu te rassures en te disant que ce n’est que l’appel du sang, de ce flot de protéines qui te permettrait de te sentir infiniment mieux, de te redonner ces forces qui te manquent tant. Tu rêves d’un steak bien saignant, là, maintenant… La prefette accepterait-elle de t’accompagner dans les cuisines ?

Tu calmes ta respiration du mieux que tu peux. Tes pieds n’avancent presque plus, tant ton corps est douloureux. Et tu te persuades que c’est un jeu de l’esprit, que tu peux continuer. Elle te parle et ça te fait sourire, un peu, mais tu ne prends pas vraiment la peine de répondre. Tu ne t’en sens plus la force, ou le courage. Tu veux juste retrouver ton lit, et une sucette, et dormir et oublier tout ce à quoi tu peux penser, en ce moment. Sauf que voilà. Ton corps est vraiment trop difficile à porter, et tes instincts ardus à contenir. Alors qu’elle te met en garde quant au fait de trébucher, alors que tu t’apprêtes à lui répondre qu’il n’y a aucun risque, tu trébuches. Ben oui. Ton pied se dérobe sous toi, et tu as l’impression de voir la catastrophe au ralenti. Tu essaies de te retenir, tu t’accroches à elle, dans un dernier acte d’espoir, mais rien n’y fait. Tu tombes. Comme une bouse de cracmol.

Et tu l’entraînes dans ta chute. Tu sens ton corps s’écraser sur la pierre froide, et le sien sur toi, dans une position qui, très honnêtement, serait déjà franchement louche si tu avais ta chemise sur toi. Tes instincts animaux ressortent brutalement. Tu dévoiles tes dents et t’approche de son cou, un peu trop vite, un peu trop… Nan mais attends Emmet, qu’est-ce que tu fous ? Gigantesque claque mentale, qui te remet sur tes pieds. C’est dingue ce que penser à des passions anciennes peut avoir un effet dévastateur sur toi. Tu te fustiges intérieurement et arrête ton geste, juste avant de la mordre. Tu refermes tes bras sur elle et demandes, dans un murmure :

« Ça va ? »


Tu sens que tu lui dois des excuses. D’une part parce que tu l’as entraîné dans ta chute, d’autre part parce qu’il reste quelques détails physiques de tes pensées, et que vu comme elle est affalée sur toi, il n’y a quasiment aucune chance qu’elle ne les sente pas. Comment réussir à lui faire croire que c’est un tube de dragées surprises de Bertie Crochue… Tu relâches tes bras : arrêter de la serrer contre toi comme si c’était ta meuf et que tu t’inquiétais pourrait déjà être un bon début. Et puis tu te laisses aller, un peu, juste le temps de descendre tous tes muscles – et vraiment TOUS tes muscles. Être allongé comme ça te fait un bien fou, et son corps chaud aussi, même si tu ne l’admettras jamais. Trois-quatre secondes pour te remettre du choc, avant que tu ne répliques, moqueur :

« Tu sais, si tu avais vraiment voulu finir à califourchon sur moi comme ça, tu aurais pu demander au lieu de profiter de ma faiblesse. »


Visiblement, tu es de retour. Tu te redresses un peu sur tes coudes, et lui murmures, un air franchement hilare sur le visage, qu’elle ne peut pas voir mais qu’elle peut probablement sentir dans tes mots :

« Tu veux que je t’embrasse là maintenant de suite, ou bien ça peut attendre demain ? Parce que pour un baiser OK, mais j’ai vraiment pas la force physique d’aller plus loin. »


Tu retiens un nouveau rire. Ce qui est bien avec le Coulnoir, c’est que tu peux te laisser aller à sourire pleinement, parce que personne ne verra jamais tes dents. Bon, maintenant, il est probable qu’elle te gifle violemment et s’enfuit en hurlant au viol, te laissant seul pour rejoindre la salle commune de Serpentard, chose qui, malgré ce petit break libérateur, ne va pas être facile. Tu n’es même pas sûr de comment tu vas te relever.
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