Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Mister boulet - Alié

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Aliénor S. Callahan
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Mar 16 Déc - 13:31
Alors soit ils partagent un très mauvais karma soit le sort s'acharne sur eux, c'est pas possible autrement. Aliénor arrive à sentir qu'il ralentit le rythme et elle ne peut qu'imaginer sa fatigue mais une part d'elle est irritée aussi, c'est lui qui s'est mis dans cet état là tout seul, comment il aurait fait s'il n'était pas tombée sur lui dévalant des escaliers ? Il est assez imprudent le garçon quand même hein. Elle est encore en pleine fustigation mentale quand il s'arrête presque. S'il veut se reposer ce n'est pas un problème, au contraire vaut mieux ça plutôt qu'un accident dans l'obscurité totale. Non ce qui l'inquiète plus c'est qu'il semble avoir perdu toute répartie et elle a pu en deviner assez de sa personnalité pour se douter que c'est que quelque chose ne va pas. Aliénor tâtonne le mur à côté d'elle pour essayer de se tourner à l'instinct vers la position d'Emmet. C'est quand même franchement handicapant d'être privé d'un de ses sens, elle se retrouve parfaitement à la merci de n'importe quoi. Son ouïe et son odorat se sont aiguisés depuis qu'ils sont entrés mais ce n'est pas suffisant pour lui permettre de se repérer dans l'espace.

Elle a déjà un très mauvais sens de l'orientation mais alors dans le noir il ne faut pas lui demander de quel côté se diriger. Habituellement elle traverse ce couloir d'une traite, une main posée au mur, là elle a réussi à garder un cap à peu près fixe mais si elle commence à se tourner ou à revenir sur ses pas elle risque de ne plus savoir du tout par quel côté aller. La blondinette s'apprêtait à demander à Emmet s'il allait bien ou s'il voulait s'asseoir un peu, même si ça allait se révéler encore plus compliqué de s'y repérer, vaut mieux qu'ils arrivent tard plutôt qu'avec un mort. Mais comme il fallait le soupçonner le karma se déchaîne et Aliénor a à peine le temps de comprendre ce qui arrive quand elle sent un poids l'attirer vers le bas. Elle ferme les yeux par réflexe en prévision du choc qui est moins douloureux de ce à quoi elle s'attendait, c'est bien froid mais pas comme la pierre humide.

Alors qu'elle allait recommencer à respirer elle se rend alors compte qu'elle n'a pas juste la tête qui a atterrit sur Emmet, mais que globalement presque aucune parcelle de sa peau ne touche le sol, qu'elle est bien affalée toute entière sur le brun. Elle sent la respiration d'Emmet très proche de son cou mais ne s'en formalise pas, elle n'imagine même pas à quoi ils doivent ressembler là entre lui à moitié nu affalé par terre et elle totalement décoiffée, affalée dessus. La reprise de respiration la fait s'étrangler à moitié quand elle sent ses bras autour d'elle, parvenant à ignorer comme elle peut toutes manifestations physiques du garçon juste le temps qu'elle calme l'adrénaline qui a fait battre son cœur un peu vite.

- Ouais je crois. Enfin c'est plutôt à moi de te demander ça, tu as pas mal amorti ma chute.

Sa remarque suivante lui rappelle dans une grosse gifle mentale que oui, ils sont toujours comme ça et qu'heureusement il fait noir parce qu'elle doit être pivoine à ce moment. Tout son visage chauffe tandis qu'elle laisse échapper un gloussement, ça aurait pu ne pas être drôle, ça l'énerve même mais le sentiment de légèreté après une peur soudaine l'empêche de réellement s'agacer. Elle lui enfonce quand même sa baguette dans les côtes, s'il a mal c'est tant mieux.

- Tu sais si tu avais tant envie de me serrer contre toi tu aurais pu demander plutôt que de profiter de ma gentillesse.

Comme ça vous avez bien deux visages hilares dans le coulnoir à une heure pas franchement décente. Elle essaie de bouger pour se laisser glisser à côté et non plus dessus, tirant une mèche de cheveux passée sous les fesses d'Emmet en continuant de rire.

- Ça ira Charmant t'en as fais assez pour ce soir et puis tu sais bien qu'en séduction il faut toujours faire languir l'autre, ce ne serait pas raisonnable.

Aliénor se rend quand même compte que même une fois qu'elle arrivera à remettre Emmet sur ses pieds elle sera bien incapable de savoir dans quelle direction se diriger pour arriver à leur salle commune et non pas revenir à la case départ.

- Elle va réussir à se lever la belle au bois dormant ou on est dans la bombabouse ?
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Emmet F. Weibb
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Mar 16 Déc - 22:32
Tu étais passé de « Mister Masochiste » à « Charmant ». Nul doute qu’il y avait une progression – très, très lente la progression, mais quand même. Tu souris doucement. Bon, évidemment, elle avait planté sa baguette dans tes côtes – enfin, tu avais planté ta baguette dans des endroits bien pires, mais passons – achevant la pauvre partie de ton corps dans la souffrance la plus extrême. Mais, au moins, elle t’avait appelé Charmant. Et ça remplissait ton cœur de papillons roses de la joie. Si tant est que tu avais un cœur, chose qui n’était pas encore prouvé à ce jour – et vue la froideur de tes membres, on n’était pas prêt de le prouver de si tôt. Tu soupires doucement. En vrai, tu as la sensation de ne plus sentir ton dos, et tu sais que cette impression va se dissiper au moment où tu bougeras. Sagement, tu décides donc de lancer une dernière pique avant de succomber sous la douleur, et réponds donc :

« Seulement avec un baiser ! »


C’est si facile. Peut-être, peut-être que tu en fais un peu trop. Très fier de ton ultime réplique, tu te décides enfin à pousser sur tes bras, et ne peux contenir un feulement d’animal blessé qui, honnêtement, n’a absolument rien de sexy. Tu grognes, tu t’appuies précautionneusement sur là où tu trouves des prises, tu hisses ton corps d’athlète raté dans une position qui se veut virile et fiable, mais qui rappelle plus une grand-mère avec une lombalgie, tu souffles pour essayer d’oublier la douleur – et parce que si ça ne tenait qu’à toi, tu arrêterais de respirer, vu comme le moindre mouvement de tes côtes est un supplice. Finalement, tu trouves Aliénor, probablement redressée depuis des heures. Tes mains agrippent premièrement son torse, tu réalises alors qu’en effet, elle n’a vraiment pas de seins, et qu’un peu plus ferme et musclé ça ressemblerait carrément à Sandy – Oh Sandyyy – tu te précipites sur son épaule pour faire comme si tu n’avais pas réalisé ton erreur et tenter d’éviter une baffe qui, vu ton état, serait de toutes façons un peu trop ferme et musclée pour que tu puisses la supporter. Et enfin, tu te tractes vers le haut…

Jusqu’à ce que, finalement, tu te tiennes à peu près droit. Debout disons. Et ton corps est une abominable torture, et cette fois, tu te promets que tu vas claudiquer directement vers ton lit et arrêter de vouloir passer du temps avec Aliénor, parce que de toutes façons, vu ton état, mieux vaut rester caché. Etant un homme, et donc naturellement doué d’un sens de l’orientation (NDA : Oui, je suis sexiste envers moi-même, et je le vis bien), tu te tournes dans le bon sens, reprends la main de ta camarade pour ne pas la perdre, réalise qu’elle est prête à faire demi-tour et, dans une tentative de blague pour détendre l’atmosphère – et si possible ne serait qu’un de tes muscles – tu dis :

« Je comprends que tu veuilles faire durer le temps qu’on passe ensemble, mais que penses-tu d’aller vers nos dortoirs, et pas vers le Préfet Fayot ? »


Tu n’essaies même pas de sourire vu que de toutes façons elle ne va pas voir, lui laisse l’occasion de se retourner et t’obliges progressivement à adopter une allure plus virile et séduisante. Tu refuses d’être considéré comme un handicapé, dûsse ton corps en mourir, et tu dois bien reconnaître, au fond de toi, que tu as envie qu’Aliénor admire ton attitude. Même si tu n’es pas capable de cacher sur ton visage à quel point tu souffres, au moins, quand vous retrouverez la lumière, et même si ton allure sera sûrement très très lente, tu auras un soupçon d’élégance dans ta panoplie de mauvais garçon au corps morcelés de bleus aux origines diverses et variées. Bizarrement, tu n’as plus aucune pensée sale – à part, bien sûr « Est-ce que mon dos saigne de s’être rapé contre le sol ou pas ? »… Mais ce n’est pas le même genre de sale.
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Aliénor S. Callahan
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Mar 16 Déc - 23:30
Heureusement qu'Aliénor avait réussi à se dégager assez vite parce que c'était franchement assez gênant comme situation. Bon ensuite si on remettait les choses dans leur juste contexte on comprenait un peu mieux mais quand même. pareillement elle espérait que plus personne n'était debout à cette heure et qu'elle n'aurait pas à inventer n'importe quoi si un retardataire du sommeil les coinçait dans la salle commune. Bon faudrait déjà l'atteindre avant d'y penser et faudrait que l'autre se relève aussi, ce qui ne semblait pas aisé aux bruits étouffés qui s'en dégageaient. Il était tenace ceci dit car même dans sa situation il avait de la suite dans ces idées ce qui n'était pas donné à tout le monde. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle allait s'énerver ou même céder il en faudrait bien plus que ça. Avec un sourire en demi coin elle s'appuya au mur.

Elle l'aurait franchement bien aidé mais d'une part elle risquait d'être entraînée et de retomber avec lui ce qui les renverrait à la case départ et d'autre part elle n'y voyait rien et elle estimait avoir déjà été trop en contact avec lui pour la soirée. Non pas que c'était particulièrement désagréable mais qu'elle avait une dignité, une fierté et qu'en plus elle ne partageait pas tant de choses avec quelqu'un qu'elle venait à peine de connaître malgré les correspondances évidentes de caractère.

- Dans tes rêves tu vas devoir faire sans.

Ce qu'il avait l'air de déjà savoir vu qu'il semblait se redresser. Ce dont elle n'était pas sûre avant d'entendre ses gémissements et surtout de comprendre que le poids qu'elle sentait subitement en dessous des épaules mais au dessus du nombril était les mains d'Emmet. Son premier réflexe est évidemment la baffe monumentale, elle veut bien jouer mais là c'est quand même aller trop loin. Sauf que le temps qu'elle lève son bras en l'air, l'air passablement outré aussi, il avait eu le temps de s'affaler sur son épaule. Bon elle a un peu pitié quand même faut avouer donc elle baisse son bras sans rien dire ce qui est une première chez elle. Elle le laisse crapahuter tranquillement en pliant quelque peu sous le poids mort qu'il est devenu. Bon il a l'air à peu près fonctionnel, au moins pour le reste du trajet qu'il lui reste à parcourir.

- Non mais je te jure, et si tu n'étais pas tombé sur moi je me demande bien ce que ça aurait été.

Ce n'était pas moralisateur cette fois, plus une vraie question par rapport à ses collègues. Les jeunes l'auraient sûrement cru et envoyé directement à l'infirmerie, les rouges méfiants auraient vérifié l'information, les bleus pareillement mais non les verts le traîne à moitié mort dans le coulnoir. Normal. En même temps elle n'aurait pas pu le conduire à l'infirmerie et elle est persuadée qu'on ne l'aurait pas crue en plus. Enfin quoique, si c'était juste faire gober un bobard à Absynthe ce n'était pas non plus une montagne à surmonter mais quand même. Elle avait au fil de ses pensées récupéré la main d'Emmet et était donc prête et dispo pour repartir, c'est donc d'un pas ferme qu'elle s’apprêtait à avancer avant d'entendre Emmet. Comment ça le préfet Fay... Ah.

Oui bon l'orientation n'était pas son fort. Et puis en même temps il faisait tout noir et on y voyait rien et elle était fatiguée, voilà. D'ailleurs elle commençait sérieusement à rêver de son matelas douillet et de sa couette chaude et accueillante.

- Je voulais juste savoir si tu suivais tu vois, histoire de voir si tu peux encore faire preuve de déduction dans ton état.

Comme s'il allait croire ça en même temps, mais tant pis elle ne peut pas s'empêcher d'être de mauvaise foi de toute façon. Elle fait donc fièrement demi tour en espérant qu'il est trop faible pour répliquer. Ce qui est totalement impossible et elle le sait. Elle se met donc à avancer en essayant d'avancer le plus lentement possible, apercevant enfin le bout du coulnoir, ce qui n'était pas trop tôt, elle allait enfin retrouver la vue. Enfin après que la lumière des torches n'aient fini de l'aveugler et de brûler ses rétines. Ils étaient restés combien de temps là dedans ?
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Mer 17 Déc - 18:08
Tu es dans un état franchement pathétique Emmet. Autant pour la rumeur comme quoi les vampires se regénèrent plus vite que les autres : vu les difficultés que tu rencontres à marcher, ce n’est clairement pas vrai. Tu en es même à penser à te laisser une grasse-matinée demain, pour récupérer, et à ne pas aller courir le matin autour du lac. Tu y iras sûrement l’après-midi, de toutes manières : tu es assez avancé dans ton travail pour pouvoir te permettre de perdre une petite heure à te geler sous la neige en tentant de piétiner le manteau blanc de dame nature histoire d’avoir, enfin, un peu plus de souffle que ce que tu avais en rejoignant l’équipe. Et, de toutes façons, tu n’échapperas pas à l’entraînement d’Astrid le soir, alors peut-être peux-tu, pour une fois, t’accorder un peu de repos. De la manière dont tu te cramponnes à la main de ta pauvre comparse, c’est clairement pour le mieux.

Tu ronchonnes en toi, parce que tu sais que c’est mal, de sécher les entraînements/séances de révision que tu te fixes toi-même. Mais, alors que mettre un pied devant l’autre et rejoindre, enfin, cette foutue salle commune qui te semble soudainement horriblement loin te paraît une épreuve insurmontable, tu dois te rendre à l’évidence. Tu manques de vitamine C, et en attendant de pouvoir grignoter quelques pastilles, mieux vaut dormir. Et tu te promets que, demain matin, tu engloutiras une douzaine d’œufs et un steak saignant, pour refaire le plein de protéines. Amusé, tu écoutes la réponse d’Aliénor, et te contente d’un sourire invisible. La pauvre petite se sent déjà bien bête toute seule, inutile d’en rajouter. Surtout que tu dois bien avouer que, bizarrement – et sûrement parce que tes défenses sont particulièrement basses – tu l’aimes bien.

Et enfin, enfin, le bout du Coulnoir apparaît devant vous. La lumière est éblouissante, alors qu’elle est encore loin, et tu sais que ta fierté refuse absolument qu’elle te voit claudiquer comme une grand-mère moldue. Alors, tu prends sur toi, rejette mentalement toute douleur – tu pleureras dans ton lit, un peu plus tard – et t’oblige à te redresser et à cheminer fièrement. Dans un cri silencieux général, l’intégralité de tes muscles (à l’exception de ta zygomatique gauche, la petite chanceuse) s’insurge, mais tu les ignores. C’est toi le chef. Tu seras un leader plus tard. Si tu n’es pas capable de contrôler une bande de muscles faiblichons, ce n’est même pas la peine d’espérer contrôler le ministère de la magie. Et oui, ce genre de pensées stupides t’aide à résister à l’envie de plus en plus insistante de te laisser tomber et mourir joyeusement ici, au beau milieu du Coulnoir. La salle commune n’est plus très loin.

« Tu penses que tu vas pouvoir résister à l’envie en voyant de nouveau ma peau blanche de demi-dieu grec et mon ravissant visage d’ange ? »


Vous êtes enfin sorti du fameux Coulnoir, mais elle comme toi n’êtes toujours pas capables de voir, tant le changement de lumière est impressionnant. Vous vous stoppez naturellement, le temps que vos yeux s’habituent – un réflexe normal de Serpentard. Tu as presque l’air en bonne santé, si ce n’est ta bouche crispée, tes yeux un peu rouges et ta peau définitivement très – trop – pâle. La salle commune (et la sécurité) n’est plus qu’à quelques pas, que vous franchissez avec une élégance toute relative. Enfin, le mur est là. Tu murmures le mot de passe :

« Love Johnny. »


Il s’écarte, dévoilant la salle commune la plus lugubre de tout Poudlard, assurément. Tu soupires de soulagement, enfin en sécurité, et puis tu poses des yeux de chien battu sur Aliénor en lui murmurant, un demi-sourire sur le bout des lèvres :

« Tu vas réussir à survivre jusqu’à demain matin sans moi ? »


Tant qu’à faire, autant se moquer jusqu’au bout !
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Aliénor S. Callahan
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Mer 17 Déc - 20:45
Il fallait maintenant s'habituer à la luminosité qui lui grillait les rétines. Bien heureusement Emmet a le même réflexe qu'elle et ils peuvent donc faire une courte pause le temps que leurs pupilles se rétractent, ils devaient ressembler à des hiboux dans le coulnoir. Et quelque soit l'heure qu'il est elle a déjà pris la décision de grappiller les moindres secondes supplémentaires demain matin, même si c'est à peine deux minutes avant de sortir du lit pour crapahuter dans les étages et prendre sa douche. L'inconvénient de rester debout à cette heure c'est qu'elle commence à avoir faim et qu'elle a toujours du mal à s'endormir quand elle a faim. Une fois sûre et certaine qu'il soit bien dans la salle commune elle irait peut être faire un raid aux cuisines pour ensuite ramener n'importe quoi de mangeable dans son dortoir. Elle dort toujours mieux le ventre plein et en plus si elle se laisse gagner par l'insomnie elle va penser et elle n'a pas très envie de penser. Elle espère juste qu'elle a bien fini tous ses devoirs sinon elle devra s'y coller au petit déjeuner et ça la rend déjà grognon rien que d'y songer. Elle l'écoute fanfaronner en étouffant un rire.

- Je pense que je vais réussir à y arriver même si j'avoue que ça risque d'être siiiiiii difficile.

Une pointe d'ironie, encore et toujours. Les yeux correctement adaptés à la luminosité ils peuvent repartir et elle aperçois avec soulagement le mur de pierre qui bloque l'accès de leur salle commune. Elle laisse Emmet l'ouvrir, ricanant doucement au mot de passe actuel, c'était quand même bien trouvé. Dès qu'ils se glissent dans la salle elle sent avec une joie non dissimulée la douceur et la chaleur des braises dans l'âtre qui réchauffent l'intégralité de la salle. Certes lors de l’inondation elle s'était dit que la salle commune des rouges était plus cosy que la leur mais Aliénor avait un réel attachement pour cet endroit. Il l'avait vu évoluer et grandir et elle s'y sentait vraiment chez elle même avec ses murs de pierre, les lampes vertes qui laissaient toujours planer les ombres et les fauteuils de cuir et de velours usés. Elle adorait se lover dans ces sièges qui épousaient la forme de tout corps, près de la grande cheminée avec vue sur le lac noir.

Elle a bien compris le manège d'Emmet qui faisait des efforts pour tenir à peu près droit et elle ne voulait pas plus froisser sa fierté, même si habituellement elle l'aurait fait. Au pire elle s'en moquera plus tard pour l'instant elle était juste heureuse d'arriver enfin à l'abri des regards, là où ils ne risquaient plus de faire perdre des points. Et autre bon point la salle était silencieuse et à part un première année qui s'était profondément endormi dans un siège le reste était vide. Pas d'explications douteuses à apporter donc et elle pourrait ressortir tranquillement pour aller aux cuisines sans avoir à se justifier, ce dont elle a horreur. Elle saisit la mine faussement battue d'Emmet et saisit tout de suite le genre de remarque qui va sortir de sa bouche. Elle répond donc son éternel sourire en coin accroché à sa frimousse.

- Faudrait déjà que tu arrives à monter les marches jusqu'à ton dortoir. Et puis ce n'est même pas sûr que tu passes la nuit vu ton état.

C'était à moitié vrai, honnêtement vu comme il était présentement ce ne serait même pas étonnant qu'il clamse dans son sommeil. Enfin il devait quand même être résistant le garçon hein pour avoir réussi à survivre à un entraînement normal, puis son entraînement personnel puis une chute dans les escaliers et encore une autre dans le coulnoir et avoir réussi à tenir debout jusque là.

- Et ne t'en fais surtout pas tu n'occuperas pas suffisamment mes pensées pour que ça ne m'empêche d'aller en cuisines grignoter un truc puis de me coucher et de m'endormir du sommeil du juste.
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Mer 17 Déc - 23:20
Tu n’as jamais vraiment aimé la salle commune de Serpentard, sans vraiment la détester non plus. Elle n’est vraiment pas chaleureuse, contrairement à celles des gryffondors, que tu as eu l’occasion de voir. Mais c’est un peu ton chez toi. Cette salle te fait l’effet du bureau de ton père : tu n’as pas vraiment l’impression d’y être bienvenu, mais chaque fois que tu rentres dedans, et que tu y vois les gens, tu te sens beaucoup mieux. Enfin, un peu mieux. Mais c’est peut-être la chaleur du feu sur ta peau nue qui t’aide. Un pauvre première année est en train de dormir, et tu sens monter en toi l’envie de l’envoyer au lit, histoire de profiter de quelques minutes de plus avec Alié. Tu ne sais pas vraiment si ces quelques minutes de rab t’attirent plus que ton lit. Sûrement pas, en fait. Ton corps entier hurle au sommeil, mais ton féroce esprit réclame sa dose annuelle de joute verbale. L’hésitation est terrible. A sa première remarque, tu réponds aussitôt :

« Si c’est une technique pour monter dans le dortoir des garçons avec moi, fais gaffe parce que ça pourrait marcher… »


Demi-sourire – ou plutôt cette espèce de rictus que tu as l’habitude d’utiliser pour cacher tes dents – et tu rajoutes, au summum de ta moquerie :

« En plus, je ne suis pas sûr que tu puisses assumer les ragots après. Je veux dire, te taper le membre le plus sexy de l’équipe de Quidditch des Serpentards… Tu es déjà Prefette, tu ne voudrais pas qu’on te haïsse encore plus, si ? »


Pour un peu tu tirerais la langue. Mais tu as quand même un minimum de respect pour toi-même. Tu as franchement envie de t’affaler dans l’un des fauteuils, mais tu n’es pas sûr de pouvoir t’en relever après. Tu zyeutes avec envie sur le pauvre Serpentard qui dort comme un ange, sans avoir la moindre idée des phrases terribles qui voguent dans la salle. Tu t’es toujours demandé si entendre des conversations en dormant n’influençait pas les rêves… Parce que si oui, tu es quasiment certain qu’à cet instant, il est trop jeune pour assumer les siens. Heureusement, Aliénor est une personne décente, qui décide de te parler cuisine. Et elle n’aurait rien pu dire de mieux pour illuminer ta journée. Le regard brillant, tu demandes, avec ces yeux de chien battu que tu ne peux t’empêcher de prendre quand tu fais une requête :

« Tu peux me ramener un steak. Le plus saignant possible, mais pas cru ? »


Tu sens une réponse négative, alors tu rajoutes, sans quitter tes petits yeux :

« Tu ne voudrais pas laisser ton gardien mourir bêtement devant les yeux de Johnny, quand même ? »


Bon, Johnny n’a pas l’air là, actuellement. Mais passons. Tu attends qu’elle parte pour aller réveiller le pauvre petit première année, et lui indiquer, très gentiment, la direction des dortoirs. Et l’autre a même le réflexe de te remercier de ne pas l’avoir laissé dormir là. Brave petit. Et puis, enfin, tu cèdes à tes pulsions et t’affale sur le fauteuil. Ne pas t’endormir, surtout, ne pas t’endormir.
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Mer 17 Déc - 23:47
Aliénor étouffe un baillement tandis qu'elle profite encore un peu de la chaleur de la salle avent de repartir. Elle espère aussi ne pas tomber sur un elfe de maison parce qu'elle n'a plus vraiment envie de se friter avec une créature et qu'il faudrait qu'elle trouve un moyen de pression ou une menace efficace et qu'il est trop tard pour ça. Elle préfère penser à ce qu'elle aurait envie de manger présentement. Habituellement elle est plutôt sucré mais tard le soir généralement ça bascule sur le salé. Elle passe ses options en revue, elle devrait bien pouvoir trouver un reste de poulet qu'elle se ferait en sandwich avec de la mayonnaise. Ouais ça lui plaît bien comme idée. Elle se coupe dans ses réflexions en entendant celle d'Emmet, fidèle à lui même. Elle garde son sempiternel rictus insupportable en papillonnant faussement des cils.

- Ne t'emballe pas tu vas les grimper seul ses marches je ne suis pas ta nounou non plus.

Il est donc fort probable qu'on le retrouve le lendemain affalé sur une marche totalement endormi, trop fatigué pour continuer son ascension. Le problème principal des plus hautes années c'était qu'il fallait monter plus de marches. Elle hausse les épaules dans son ricanement, généralement c'est elle qui répand les rumeurs, pas le contraire.

- A vrai dire j'en ai un peu rien à carrer de la haine des gens, c'est une forme d'attention aussi.

Et incroyablement c'était honnête, elle cherchait peu l'amour des autres, elle avait ce besoin presque viscéral d'être reconnue mais pas d'être aimée. Elle n'aimait pas non plus les regards automatiques des gens face à sa cravate verte, elle n'était pas non plus le diable en personne, ses regards qui ressemblent à ceux des mémés moldues qui s'accrochent à leurs sacs dès qu'un jeune partage le même trottoir. Elle en levait toujours les yeux au ciel avec un air excédé. Bon certes, elle faisait peu souvent montre de gentillesse mais elle n'allait pas non plus traumatiser tout le château pour le plaisir, quoique ça se discutait. On pouvait bien la reconnaître mauvaise et fourbe, parfois méchante et clairement chiante et c'était parfaitement justifié mais de là à la considérer comme cruelle non, ce n'était pas le cas. Pas tant que la personne ne lui avait strictement rien fait. Dans le cas d'une vengeance ou d'une colère personnelle fallait pas s'étonner. Beaucoup de monde savait qu'il ne fallait pas trop l'énerver, même si elle était petite et chétive, même si elle pleurait beaucoup. Parce que justement, Aliénor est fourbe et maligne. Elle sait généralement où taper pour que ça fasse mal, quels mots prononcer et sur quelle corde sensible il faut tirer.

- Et je ne suis pas sûre qu'on me haïsse vraiment beaucoup plus depuis que je suis préfète, à part... Euh.

Ouh là, non, elle n'allait pas compter le nombre de colles qu'elle avait peut être injustement distribuées. Et heureusement que Calvin ou Icarus ne fouillaient pas trop de ce côté là sinon elle se ferait clairement houspiller sur des générations. Elle eu un grand sourire à cette idée, la tête qu'ils tireraient s'ils mettaient seulement le nez dans ses rapports. Sur cette idée joyeuse elle capta l'air d'Emmet et leva les yeux au ciel.

- Si je trouve je te ramène ça mais sinon je ne vais pas te faire cuire un steak à cette heure là, tu rêves.

Enfin, il devrait bien en rester quelque part, quelques secondes sous un incendio et ça serait réchauffé. Elle tourna donc les talons et passa de nouveau la porte en essayant de ne pas se coincer les cheveux dedans. Heureusement les cuisines étaient proches et sa taille fluette lui permit de se faire plus discrète que n'importe quelle fille de la même année qu'elle. Une fois en cuisine ce fut une autre paire de manches mais une fois le poulet froid coincé entre deux tranches de pain tartinées de mayo et le steak cuit mais encore dégoulinant enveloppé dans du papier elle reprit le même chemin, encore. Elle trouva un Emmet somnolant à la place du première année dans un fauteuil... Il allait réellement réussir à s'extirper de là ? En haussant de nouveau les épaules elle attrapa sa baguette avant d'enflammer vite fait le steak et de piquer de nouveau les côtes du brun.

- Choisis entre manger et dormir tu ne peux pas faire les deux.

Elle avait déjà bien attaqué son sandwich, elle n'allait pas non plus l'attendre, fallait pas déconner.
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Jeu 18 Déc - 0:10
Tu commences clairement à somnoler dans ton fauteuil. C’est qu’elle en met du temps la Aliénor là. A ce rythme, elle a décidé de dévaliser toute la bouffe de la cuisine ou bien… En fait, tu ne sais pas trop… Ça se trouve, elle mange comme 5 la petite – faut toujours se méfier des gens fluets, souvent, ils bouffent deux fois plus que les autres. Quelque part dans ton esprit embrumé tu imagines le petit monstre hurlant dans la cuisine et mangeant avec beaucoup (trop) de volonté tout ce qui tombe sous ses petites mains nécessiteuses – incluant un elfe de maison. Cette image te laisse curieusement de très très bonne humeur. Il paraît qu’Aliénor a de grandes crises de colère, parfois. Et franchement, tout ça colle très bien à ce que les gens ont l’air de penser d’elle. Tu rigoles doucement. Par la barbe de Merlin, tu n’avais jamais remarqué à quel point tu avais de nombreux muscles, et comme ils pouvaient tous être douloureux en même temps.

Tout à coup, une adorable petite boule de poil surgit sur le fauteuil, et t’escalade pour venir se loger dans ton cou. C’est Clémence, ton petit furet, que tu surnommes affectueusement ta petite fouine. Parce que Clémence communique avec toi, tout comme ton Fléreur Clay, et vient de susurrer au creux de l’oreille, tous les soirs, tout ce qu’elle a vu dans la journée. C’est grâce à eux que tu parviens à être au courant de tout – et, évidemment, grâce au club d’hôtes, et à Jazzie en particulier. Cette bonne vieille Jazie s’avère souvent bien utile. Tu poses doucement tes doigts sur le poil brun et soyeux de ton rongeur, et le laisse, pour une fois, te donner un grand et long câlin. Parce que cette respiration tranquille te donne la force de rester éveillé, et que tu dois bien admettre que c’est vachement plus agréable et moins douloureux que ce que tu peux avoir vécu par le passé.

Enfin, tu entends le bruit délicat du mur des Serpentards s’ouvrir. Tu rouvres les yeux, que tu avais clos sans même t’en rendre compte, mais ne trouves pas tout de suite le courage de te redresser. Heureusement, ton incroyablement douce amie décide de te donner un coup de main en te piquant fort peu délicatement les côtes avec sa baguette – tu espères sincèrement que cette habitude ne va pas durer, parce que vu comment elle y va, jamais tes côtes cassées ne pourront complètement se soigner, malgré toutes les potions du monde. Tu soupires, observe ton steak et, l’air horrifié, déclare :

« Et mes couverts ?! »


C’était trop facile. Tu laisses quelques bouffées d’air passer entre tes lèvres dans une tentative de rire paraissant, quand même, vachement douloureux, avant de tendre la main pour attraper le papier avec ton précieux steak dedans. Tu sais que tu ne pourras pas le manger sans l’avoir découpé avant, au risque de révéler tes canines particulièrement efficaces pour déchiqueter un bout de viande. Alors, tu décides finalement de te relever en grommelant :

« J’espère que vu le temps que tu as mis, tu as au moins trouvé quelques Poufsouffles auxquels enlever des points ! »


Et puis, tu claudiques jusqu’aux escaliers et déclare, si bas que c’est à peine audible :

« Mais merci quand même de m’avoir aid… Escorté jusqu’ici. »


Ces mots sont presque plus douloureux que tes muscles. Alors, pour ne pas finir sur une touche trop sympathique – faut pas déconner non plus – tu rajoutes, moqueur, avant d’entamer ton ascension des escaliers (et, à mi-étage, de faire la misère à ton steak) :

« Bonne nuit, essaie de pas trop rêver de moi torse-nu… »
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