Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
Light était plus talentueux qu'elle il faut croire puisqu'il ne leur fallu pas beaucoup de temps pour retourner dans la salle commune. Beaucoup d'escaliers descendus, beaucoup de virages et hop l'histoire était pliée. Le couvre feu allait bientôt tomber, la salle commune était peu peuplée. La jeune fille en profita donc pour se masser le front en se tournant vers la cheminée comme elle en rêvait depuis que Light s'était permis de lui faire un bisou. D'un coup de baguette elle rajouta une bûche, s'attarda quelques minutes devant le feu jusqu’à ce qu'une odeur bizarre se dégage de ses vêtements mouillés qui commençaient a sécher.
Se tournant vers Light elle s'était étirée prête a lui souhaiter bonne nuit mais elle s'était vue arrêter dans son élan par le blondinet et son regard de loup garou battu. Hésitante, fronçant les sourcils, Alix aurait pu faire mine de pas comprendre le message muet mais elle ne le comprenait que trop bien et il le savait. Alors qu'il tenait avec ferveur sa poubelle ou il continuait a régurgiter des bestioles, Alix céda. Ouais. Encore. Le regardant un peu avec pitié elle soupira et se détourna pour grimper les escaliers. Elle s'était dépêchée en faisant le moins de bruit possible pour ses camarades de chambres et avait abandonné sa tenue de quidditch sur une chaise en priant pour que les elfes de maison qui la trouverait ne la découpe pas en morceaux pour en faire des chiffons et autre essuie tout en pensant qu'on ne pouvait plus rien faire pour elle.
Elle avait cherché quelques instants sa chemise de nuit a la main tout en jetant quelque sorts sur ses cheveux pour les faire sécher et avait finit par céder en lançant un foudroyant accio qui avait tellement bien marché que le vêtement avait bondit de sa malle pour se jeter au visage de la sorcière. En sous vêtements, les bras pendouillant a ses cotés et sa chemise de nuit sur la tête, elle était un spectacle a elle seule.
Enfilant son bien aimé pyjama, elle regarda avec affection son reflet dans le miroirs. Un T-shirt XXL de son équipe préférée de Quidditch, les harpies, en pilou. Un cadeau qui lui arrivait après les genoux. Une pure beauté. Satisfaite de pouvoir bientôt enfin dormir, elle redescendit sur la pointe des pieds, baguette toujours en main. Light était encore avec sa poubelle a l'attendre. Elle lui adressa un petit sourire. Ses crachelimaces étaient sacrément puissants. Encore plus que ses accios... elle se demandait quand il allait enfin arrêter de vomir ces trucs dégueulasses. Peut être que sous le coup de l’émotion ses sorts avaient un petit quelque chose de plus. Elle regarda brièvement sa baguette. Le vendeur lui avait expliqué que le bois de baguette avait un lien assez fort avec les sortilèges de défense... ne s'était elle pas défendue? Humhum elle ne le dirait pas en face de Light mais elle était fière du couple qu'elle formait avec sa baguette.
- Arrête de me regarder comme ça tu as gagné on va dormir.
Le temps qu'elle redescende les derniers blaireaux encore présents avaient disparus. Elle comptait sur un peu de discrétion pour ne pas hurler sur tous les toits qu'elle allait dormir dans un lit qui n'était pas le sien. Suivant Light, elle se dépêcha de grimper sur le lit de son ami et de tirer les rideaux pour éviter que Sacha et Barth' ne la voit ici. Rien n'interdisait aux filles d'aller dans le dortoir des garçons mais elle aurait aimé qu'il n'y ait aucune rumeur suite a cela.
---
Enfin. Oui enfin ils étaient couchés. Ils manquaient un peu d'espace, mais Alix était trop fatiguée pour s'en plaindre. Ils avaient enfin éteint la lumiière et elle avait déposé sa baguette aux cotés de celle de Light. Elle ferma les yeux le front posé contre l'épaule du blond qui redevenait périodiquement vert. Le lit était doux et chaud, elle n'allait pas tarder a s'endormir profondément. C'est ce qui allait exactement se passer quand elle senti quelque chose de bizarre dans sa main.
"- Light, qu'est ce que c'est ?... C'est gluant. Attend tu m'as mis quoi dans la main la?"
Passant son pouce sur sa paume, elle redressa la tête et fit une tête marquée par le dégoût. Il n'avait quand même pas osé! "Devine, haha" Si. Il l'avait fait.
"Bordel Tu m'avais pourtant dit que tu avais terminé de te vider!"
Retirant sa main de sous les draps, elle la frotta contre les draps en frissonnants. Cette matière visqueuse, jamais elle ne s'y ferait. Elle espérait que le fluide n'allait pas laisser d'odeurs. manquerait plus que ça. Sans trop savoir pourquoi, elle se fit la remarque que la nuit promettait d'être longue.
Si ça a recommencé. Et pile au moment où mon estomac s'enflamme, je ne peux m'empêcher d'en vouloir à Alix. Pourquoi moiii ? J'en ai les larmes aux yeux mais pourtant, je ne pleure pas. Mon visage affiche certainement un arc-en-ciel, passant du vert au blanc le tout avec les joues colorées de temps à autres de rose. Je ferais fureur en guirlande de noël. Je me jure intérieurement qu'un jour, je le lui rendrait. (oui, je l'aurais un jour, je l'aurais.) Je sais pas encore comment ni même si j'utiliserai le même sort. Tout ce que je sais, c'est que à ce moment là.... JE dégusterai sévère. (ben oui, elle se vengera, faut pas se leurrer.) Je vais pas me voiler la face heen. Alix, quand elle veut, elle fait flipper... et elle fait mal. En revanche, elle n'aura rien à dire sur mon sens de l'orientation. Même à 2 de tensions, je suis parvenu à nous conduire dans notre Salle Commune. (BITCH.IM.FABULOUS... ouai bon. à vrai dire, ça m'étonne moi-même)
Quoiqu'il en soit, nous voilà chez nous et la première chose que je fais en relâchant l'épaule de ma batteuse c'est de me précipiter comme une autruche vers la poubelle pour y mettre la tête dedans et vider le contenue trop sex de ma bouche. Je crois que ce seau passera la nuit avec moi... quelle triste destinée.... Tout en bavant tel un Saint-Bernard en rut, je pose mon fessier sur le canapé, face à la cheminée. Alix est debout devant et alimente le feu. Les flammes éclairent ses mèches blanches et projettent des ombres tout autour de nous. Quand je la regarde là, elle à un air solennel. Du moins à mes yeux. Je revois le moment où je l'ai sorti de l'eau et je sens comme un pincement dans la poitrine. Ah... c'est sûrement...BUUUURRRG. Ouai. Voilà, c'était sûrement la limace. Quand je relève la tête, un filet de bave aux lèvres, je croise son regard. J'ai du mal à le déchiffrer. En revanche, je pense que le mien doit être implorant et embrumé de larmes refusant toujours de coulées. Elle fronce sourcils. Quoi ? Pourquoi ? J'ai rien fais de mal là. La seule chose à laquelle j'ai pensé pendant une fraction de seconde, c'était l'envie de ne pas dormir seul.
''Me laisses pas Alix.'' C'était ce que mes yeux chuchotaient. ''Dors avec moi'' ça, c'était ce que hurlait ma conscience. Mais j'arrivais à rien dire parce que, d'une, c'était pas des mots qui sortiraient de ma bouche mais quelque chose de moins sympathique et de deux... parce que je me voyais pas lui dire ''Toi, moi. Un lit. HUHUHUUUU'' même pour dormir. Et pas autre chose. Non mais. Je remarque que son froncement de sourcils n'est pas du à de la colère ou de la fureur. Peut-être de l'agacement ? Puis elle soupir. Bon dieu, j'ai vraiment l'impression d'être un boulet qu'elle arrive pas à lâcher parce qu'elle en a... pitié …. ? Elle se détourne et grimpe l'escalier la menant à son dortoir. Je baisse la tête et je chouine dans mon coin parce qu'elle m'a même pas dit bonne nuit (oui, c'est très grave) En même temps je l'a comprend. Elle avait toutes les raisons de partir et de me faire disparaître de son champs de vision. J'ai même pas le courage de lui crier ''BONNE NUIT A TOI AUSSI.'' Je sers juste mon seau contre moi, pensant sincèrement que je ferais mieux de passer la nuit ici, sur le canapé. Ramenant mes genoux contre le seau que je tiens fermement contre mon torse, je ferme les yeux en laissant ma tête basculée.
ET BLAAAM. La tronche dans les limaces. Je me réveil en sursaut. Puis j'essuie la bave de mon visage sur le tissu du canapé (toujours pratique... quoi c'est dégueu ? ) Je me cale dans le canapé en fixant à nouveau le feu. Avec un peu de chance, il arrivera à m'hypnotiser et quand je me réveillerai demain, la crise sera passée. Les flammes me réchauffent. J'ai beau avoir le sentiment d'avoir déjà chaud, j'étouffe pas. Le feu crépite et je n'entend pas les pas qui descendent les escaliers. Alors quand je vois Alix c'est le choc. Et quand elle me sourit, je bug. Et quand je vois sa tenue j'en reste bouche bée et bavante. Je crois qu'il y a un mélange de soulagement et d'espoir qui naît en moi. J'entrevois un avenir brillant. (Gnéhéhé.) Je suis tellement sur le cul, les yeux grand ouverts que je n'ai même pas la politesse de lui rendre son sourire.(mais c'est peut-être mieux ainsi.) Elle vient me dire bonne nuit c'est ça ?
- « Arrête de me regarder comme ça tu as gagné on va dormir. »
La regarder comme quoi ? Et j'ai gagné quoi ? Comment ça ON va dormir ? Je crois que je mets un temps à saisir tout ça. Je rame mais je finis par analyser la situation. Mon appel au secours muet aurait-il été entendu ? Oh Alix. En fait, t'avais pas l'intention de m'abandonner heen ? Je suis rassuré. Content. Fier de moi. (ouai, jouer le type qui fait pitié, c'est tellement émoustillant) Je la regard un instant, certainement avec une lueur de reconnaissance dans le regard. Puis je me lève en chancelant et pose mon seau sur le canapé. Je suis tellement obnubilé par ce qui m'attend que j'en oublie mon gros récipient. (le mec qui s’assoira sur le canap' demain main, il risque d'avoir une surprise s'il fait pas gaffe) Je la dépasse, silencieux (pour une fois) et je l’entraîne vers le dortoir des hommes. Des vrais. Elle grimpe sur mon lit puis tire les rideaux pendant que moi, je me débarrasse de tout mes vêtements sauf de mon slip que je camoufle en enfilant un pantalon de pyjamas devenu un peu trop grand. Tant pis, pas le courage de changer. Déjà que j'ai fais un effort sur humain pour monter jusqu'ici, faut pas trop en demander non plus.
________
Nous voilà couchés. Enfin. Après cette longue et éprouvante journée. Riche en émotion. Nous voilà deux adolescents, un homme et une femme, échangeant notre chaleur et nos semi-soupirs. J'entre-ouvre les yeux lorsque je sens son front se poser contre mon épaule. J'en frissonne en me calant un peu plus pour savourer ce contact. J'esquisse un faible sourire avant de fourrer comme je peux mon nez dans ses cheveux. Puis intérieurement, je glousse. Ma main se fait vicieuse et ne tarde pas à déclencher une réaction chez mon amie.
- « Light, qu'est ce que c'est ?... C'est gluant. Attend tu m'as mis quoi dans la main la? » - « Devine, haha !» Oui. Je l'ai fais. - « Bordel Tu m'avais pourtant dit que tu avais terminé de te vider! »
Je la sent qui bouge et j’entends qu'elle frotte sa main contre le draps, probablement pour l'essuyer. Et ça me vexe. Je relève un peu la tête, de façon à pouvoir mieux m'exprimer.
- « Ah bah ça, j'y peux rien, c'est de ta faute, fallait pas pointer ton truc vers moi l'agiter sous mon nez, t'as pas le choix, va falloir que le réservoir se vide. On en a pour la nuit. » Et je dis vrai. La nuit sera longue.
- « Je te préviens tu me feras pas le coup a chaque fois.. j'ai besoin de dormir aussi! » Et moi alors ? Bon de toute façon je dois bien avouer que je suis trop agité pour m'endormir. Avant je piquais du nez mais plus maintenant. J'enroule avec flegme ses cheveux autour d'un doigt en murmurant passivement.
Elle était pourtant si bien, là dans ce lit moelleux avec une présence chaude tout contre elle. Malgré le manque de place elle se serait endormie sans problème. Peut être aurait elle aussi passée la meilleure nuit de sa vie. A baver un peu tout en rendant bleu le bras de son ami en s'en servant dans son sommeil comme d'un oreiller. Ouais un programme génial. Son pyjama en pilou était confortable, classieux et aussi super aéré. La meilleure chemise de nuit de tous les temps. Et avec ses cheveux fraîchement lavé, ils balayaient son visage comme un nuage tout doux et tout blanc. Elle ne rêvait que d'une nuit calme. Verser de temps en temps un verre d'eau en pleine nuit a Light pour le rafraîchir, parce que oui, elle avait choisi le coté table de nuit et repartir dans le merveilleux pays des rêves.
Sauf que son meilleur ami n'était pas dans les même dispositions qu'elle. Alors qu'elle s'essuyait la main en grimaçant, elle s'était de nouveau glissée entièrement dans les couvertures toutes douces du Poufsouffle alors que lui même se surélevait un peu.
- « Ah bah ça, j'y peux rien, c'est de ta faute, fallait pas pointer ton truc vers moi l'agiter sous mon nez, t'as pas le choix, va falloir que le réservoir se vide. On en a pour la nuit. »
Huuu c'était pas cool! Elle avait mal a tous les muscles de son corps, sa tête était lourde et demain elle commencait sa journée a 8h avec un cours sur l'histoire de la magie. Elle allait mourir. Elle le regarda un peu avec supplication mais céda rapidement se sentant tout de même un tout petit peu coupable. Il l'avait cherché mais elle devait quand même être solidaire. Elle allait devoir se donner un minimum.
- « Je te préviens tu me feras pas le coup a chaque fois.. j'ai besoin de dormir aussi! »
C'était dit un peu de façon bourrue mais au fond elle savait que si demain cela se reproduisait, elle devrait encore en faire autant, quitte a y mettre de la bonne humeur et un peu vigueur pour ne pas s'endormir au lit. Et si jamais dans le cas imprévisible ou c'était Light qui lui faisait un plan aussi douteux, Alix savait qu'elle pourrait compter sur lui pour prendre les devants comme elle allait le faire ce soir.
Le garçon enroule des mèches de ses cheveux autour de ses doigts. C'est mignon, mais ce soir elle ne veut pas qu'il soit mignon. Elle veut dormir le plus tot possible. Alors elle rouvre ses deux yeux en se pinçant discrètement le bras avec force pour se réveiller un maximum, luttant contre la douce chaleur qui lui dicte sa conduite. Light la regarde déjà avec ses beaux yeux clairs et murmure son intention.
- « Faudra nettoyer les draps... »
Oui. Il seront pas beaux a voir ces draps. Froissés et souillés, ils ne termineront pas cette nuit sans terminer dans un état proche de sa tenue de quidditch qu'elle a laissé dans sa chambre tout a l'heure. Elle grimace un peu en y pensant. Elle doit profiter encore un peu de l'état quasi parfait de ce lit, dans quelques heures elle ne sera plus aussi heureuse de passer la nuit dans un lit qu'il faudra peut être brûler après leur passage.
- « Les elfes de maison s'en chargeront ça doit pas être la première fois qu'ils voient ce genre de spectacle »
Elle gigote un peu dans le lit en se collant un peu plus a Light pour ne pas tomber du lit alors que la nuit est parfaitement tombée désormais et que plus un seul rayon de lumière n'arrive a traverser la pénombre des teintures du lit.
- « Oh crois moi, j'suis sur qu'il n'en ont jamais vu autant, ça va laisser des traces »
Rien qu'a cette pensée, la jeune fille se frotte de nouveau la main sur le matelas. Elle grimace de nouveau mais finit quand même par sourire dans le noir. C'est vrai qu'a force de se déverser comme ça, elle va finir par penser qu'elle lui a fait quelque chose de terriblement puissant.
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Les dialogues ont été co écrits sur skype.
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Mer 4 Sep - 12:59
Alix & Light
Elle sent bon. Elle sent divinement bon. La vanille lui va peut-être mieux qu'à moi. Quoique... j'ai toujours aimé ce parfum alors, même si un Troll s'était parfumé avec, je l'aurais probablement suivi dans les couloirs, les bras tendus et les yeux clos. Mais je pense que je vais arrêter de penser à un Troll alors que je tiens Alix dans mes bras (mille excuses). Je donne pas cher de ma peau si elle était capable de lire dans mes pensées. Rien que d'y penser, j'en tremble. Ses cheveux sont doux, quoiqu'un peu trempés, remarque, ça changera pas grand chose à la situation. Les draps sont déjà destinés à une vie écrasante et souillée. J'en fais d'ailleurs la remarque, sans vraiment m'en rendre compte. Nan, moi là, je suis dans un état second. Je plane. Je profite d'avoir mon amie dans mon lit sans que ce soit contre son gré. (yé souis pas oune vilain criminelch)
- « Les elfes de maison s'en chargeront ça doit pas être la première fois qu'ils voient ce genre de spectacle »
Je papillonne un peu des yeux. Je m'attendais pas vraiment à ce qu'elle me réponde. Mais oui. C'est vrai. Elle a pas tord. Les pauvres, je les plains quelque part ces pauvres elfes. Néanmoins, en bon bonhomme que je suis et qui a sa fierté, je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire.
- « Oh crois moi, j'suis sur qu'il n'en ont jamais vu autant ! » Je ricane. Comme si j'étais fier d'être celui qui salira le plus les draps. Les autres à côté, c'est de la gnognote. Avec Alix, je suis sûr de battre tous les records, qu'ils se passent au lit ou ailleurs. Dans un murmure tout aussi passif mais qui sonne ...euh... sournoisement, je souffle ... « ça va laisser des traces » De vilaines traces mêmes. Durs à enlever. Heureusement que la magie existe et encore, espérons qu'elle vienne à bout de ces cochonneries.... Wohooo ! Elle fait quoi là ? Elle se cale un peu plus contre moi. Ca fait un moment qu'elle a bougé, mais c'est que maintenant que je le remarque. Le contact frais de ses cheveux sur ma peau torr... euh... brûlante me tire un frisson que j'ai du mal à contenir. Et c'est quand je savoure enfin cette proximité que je l'entends à nouveau froisser les draps. Pour s'essuyer. DESOLÉ DE SALIR AUTANT LE LIT HEEN. JE... CA SE CONTROLE PAS. Elle finira par me vraiment me vexer si ça continue. Je sais que c'est pas très plaisant, surtout que ça colle et que ça sent pas bon (moi même j'ai pas l'habitude donc bon) mais quand même. Elle l'a voulu.
- « On est à Poudlard Dude, un château remplit d'ado, ils ont à mon humble avis tout en triple, et les draps certainement davantage encore. »
Un frisson de dégoût me parcourt. Ierk ! Imaginer que d'autres ont fait dans ça dans la même chambre et... et peut-être le même lit, c'est... carrément glauque. J'arriverais plus jamais à dormir. Et c'est encore plus terrible quand on sait qu'elle a forcément raison. Mais je reste campé sur ma position. Y a pas plus fort que nous pour foutre un dawa pas possible dans le lit.
- « C'est pas faux. Mais j'suis pas sûr que les autres soient si salissant que nous. » Je glousse en fourrant mon nez dans ses cheveux. J'inspire un coup de parfum vanillé et redresse la tête en jetant un coup d’œil circulaire à ce qui nous entour. Il fait nuit noir. On voit presque plus rien. Tant mieux. Au moins, on risque pas d'être vus. De toute façon Alix a tiré les rideaux pour plus d'intimité et je dois dire que je l'en remercie. Ça restera secret gnéhéhé. Je cligne des yeux quand mon regard sur pose sur une substance brillante étalée à divers endroits. « Tiens, regardes, t'en as dans les rideaux et sur le sol. » Voilà qui montre bien qu'on est des gros cochons. Je me tais un instant, le temps de poser mon menton sur son crâne. « C'est ta faute tout ça. » Je murmure à la fois amusé et légèrement épuisé.
A quelques petits signes, elle comprend qu'elle l'a vexé. Un petit raclement de gorge et surtout.... il est beaucoup plus crispé. Un bâton, que dire, une batte de quidditch, monsieur s'est auto lancé un sort de stupéfixion ? Ca laisse Alix perplexe. Qu'a t-elle fait pour le rendre ainsi ? Frottant une fois de plus son index contre son pouce, elle se dit que ça doit être a force de frotter sa main contre les draps. Elle lui rappelle trop vivement que ce moment qui devrait être agréable ne l'est pas tant que ça a cause des « petits problèmes » de Light. C'est pourtant faux ! Elle a beau se nettoyer la main, elle apprécie tout de même a sa juste valeur cette nuit passée avec lui. La sorcière finit par lacher sa propre main pour tenter de l'oublier, elle ne veut pas que son ami se fache pour quelque chose qu'il ne peut pas controler.
« On est à Poudlard Dude, un château remplit d'ado, ils ont à mon humble avis tout en triple, et les draps certainement davantage encore. »
Au moins !!! A cet age, la Poufsouffle doit être honnête, même si cela veut dire s'inclure dans le tas, ils sont particulièrement salles. Les premières tentatives, les premières luttes, en salle de classe, sur le terrain ou bien tout simplement un peu partout dans Poudlard. Le lieu ne change pas le fait qu'ils ne sont encore que de jeunes sorciers inexpérimentés qui du coup, dans toute leur joie et bonne volonté, finissent par en faire beaucoup trop.
« C'est pas faux. Mais j'suis pas sûr que les autres soient si salissant que nous. Tiens regarde, t'en as dans les rideaux et sur le sol. C'est ta faute tout ca" »
En entendant cela, la jeune fille ne put contenir un gloussement en accompagnant ainsi celui de Light qui se perdait dans ses cheveux. C'était sacrément vantard... ils ne doivent quand même pas être les plus gros cochons de l'école ! Oui bon... le fait qu'elle soit une joueuse de Quidditch l'amenait souvent a côtoyer la boue et a en faire profiter joyeusement Light maiiiis ça ne faisait pas la différence... si ? Par contre une question lui trottait dans la tête. Le sol ok. Mais comment c'était il débrouillé pour en mettre dans les rideaux ? … Sol... rideaux... couvertures... oh non non non non non !!! Fermant les yeux avec une grimace dénotant une grande souffrance Alix dégagea la main qu'elle avait coincé sous sa cuisse. La promenant sur le haut de ses jambes en la remontant petit a petit en parcourant son ventre, puis dans son cou, elle termina par ses cheveux. Sa main se perdit dans sa chevelure en lui faisant perdre tout espoir.
"Nom d'une licorne unijambiste! Tu m'en as foutu dans les cheveux!!! Han c'est degueu! Et c'est pas ma faute c'est toi là, a pas pouvoir te contenir alors que je voulais te faire plaisir!"
Le reste était sauf, pas son épaisse chevelure qui avait prit cher. Poisseuse, elle pourrait de nouveau se laver. Et puis elle en avait un peu marre de tous ces reproches. Il était peut être temps qu'il passe a autre chose, elle s'était déjà excusée. Que voulait il de plus ? Elle était déjà là, dans son lit ! Croisant ses bras, elle fit une moue boudeuse. Heureusement qu'il ne pouvait pas distinguer ses traits, elle n'aimait pas afficher ce visage.
« C'est beau dans tes cheveux, ça brille... Tu savais pourtant que ce genre de truc me faisait toujours flipper. Encore heureux qu'on ait été que tous les deux, sinon j'aurais pas pu. Ca m'aurait bloqué. T'es folle de de me faire des coups pareilles. »
Un petit grognement accompagna sa diatribe. Son ami était bien le seul type de ce foutu château capable de lui dire que ce qu'il lui avait foutu dans les cheveux était beau. Ou alors peut être pas... les hommes avaient quelques plaisirs malsains pour ce genre de chose, coller de nouvelles substances sur les filles. Peut être se voyaient ils comme des artistes venant d'innover, de créer quelque chose de nouveau. La sorcière préféra passer a autre chose. « des coups pareilles » parce qu'elle lui en avait déjà fait plusieurs de ce genre ? Celui d'aujourd'hui n'avait il pas été le plus hard ?
« Faut jamais rester sur ses acquis, je voulais te faire tester quelque chose de nouveau ! Et puis je suis pas fan de faire ce genre de truc en public. »
Absolument vrai ! Elle aimait bien faire ce genre de surprise en privé, la possibilité de se faire surprendre ne l'avait jamais emballée alors qu'elle voulait simplement faire plaisir a Light. C'était entre eux deux. Juste eux. Se retournant un peu vers lui le temps de passer sa propre main dans les cheveux du garçon, elle vérifia qu'il n'en avait pas collé dans sa propre tignasse. Non. Elle était la seule a être souillée.
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Mer 11 Sep - 18:05
Alix & Light
Je glousse. Elle glousse. Nous gloussons. Tellement romantique. On dirait deux dindes qui se dandinent, la fierté se lisant sur leur visage. Cette journée m'a beau épuisé, je crois que je serais capable de rester éveillé toute la nuit grâce à Alix. Oui, sans elle je serais sûrement en train d'affronter un horrible cauchemar mais, c'est pas le cas. Elle est là, avec moi. J'ai le menton posé sur sa tête et je la sens frémir quand elle rit. C'est une sensation agréable. On dirait qu'elle vibre. Que je la fais vibrer. Aaah.. Si on pouvait rester comme ça pour le restant de nos jours... c'est pas moi qui irait m'en plaindre. Sûrement pas. Haha. (celui qui se plaint, il le fait à contre-coeur. OBLIGÉ.) Je soupir. Encore un bruit qui commence à devenir familier ce soir. Généralement, je suis pas du genre à me sentir si... mou. Nan, nan. D'ordinaire, j'suis toujours au taquet, mais là, je dois avouer que je me laisse totalement allez. J'ai pas envie de m'épuiser plus que nécessaire. Et après tout, j'en suis quasi incapable. Et je tiens ni à briser notre bulle, ni à réveiller les partisans de mon dortoirs. Je préfère éviter la partie ''vous nous devez une explication''. Niet. Allez voir ailleurs si on y est.
Tout en me laissant bercé, je tripote machinalement les cheveux d'Alix, lorsque je la sens se raidir. Quoi ? J'ai dis ou fais quoi encore ? Faudrait qu'elle évite de bouger. C'est plutôt étroit là. J'me demande si c'est partout pareil. Ça pas été fait pour deux, mais que pour un. Enfin... je suppose que y en qui s'en moque. Ouai, comme nous en ce moment. Ah tiens, je la vois faire remonter sa main. Elle monte, monte, monte, en faisant onduler le draps sous son passage. Je relève alors un peu le menton quand je vois ses doigts émerger. Elle se les passe dans les cheveux. Moi qui pensais qu'elle allait en apprécier la douceur ben... non (ouai, j'avoue, celui qui passe sa vie à faire compliment à ses cheveux, c'est moi, pas elle)
- « Nom d'une licorne unijambiste! Tu m'en as foutu dans les cheveux!!! Han c'est degueu! Et c'est pas ma faute c'est toi là, a pas pouvoir te contenir alors que je voulais te faire plaisir! »
J'écarquille les yeux. De quoi ?! Une surprise ? Non mais elle se paye ma tête c'est ça ! C'est elle qui s'est éclatée, pas moi (bon ok, un peu quand même mais bon) Je la vois qui croise les bras et même si je n’aperçois pas son visage, je devine qu'elle dire la tronche. Et je devrais faire quoi là ? Je pense que j'ai tout autant le droit qu'elle de bouder. Mais non, je veux pas qu'on se dispute. Pas là. Pas maintenant. Pas pendant que je l'ai dans mon lit. Pas dans un moment aussi tendre (oui, je l'avoue, j'ai un cœur en guimauve) Je prends sur moi, se crisper à ce moment, c'est pas bon. De toute façon, je peux difficilement rester longtemps en froid avec elle. A chaque fois, elle me manque beaucoup trop. Je suis faible oui, mais que voulez-vous. J AI UN COEUR MALGRÉ TOUT (ou malgré rien, ça marche aussi) Je suis perdu dans le flots de mes pensées. Bon, je vais essayer de détendre un peu tout ça. Manquerait plus que ça nous gâche la nuit.
- « C'est beau dans tes cheveux, ça brille... » C'EST. HYPER. FLATTEUR. I know. L'oscar du meilleur gentleman aux répliques qui tuent est à moiiii PLUS FORT QUE JEAN DUPOTAGER. Amen. J'ai dis ça sur un ton léger mais, malgré moi, le sérieux revient au galop et je fronce les sourcils. En prime, j'ai l'impression de me plaindre. « Tu savais pourtant que ce genre de truc me faisait toujours flipper. Encore heureux qu'on ait été que tous les deux, sinon j'aurais pas pu. Ça m'aurait bloqué. T'es folle de me faire des coups pareilles. » Je confirme. Jamais j'aurais pu faire ce que j'ai fais si y avait eut du monde. Vivant ou pas. Ah ? Elle grogne. Elle a pas du aimé mon compliment. Pourquoi... Mais pourquooooii ? (en fait, elle a raison, c'était naze) Je lève les yeux aux ciel. Je vais lui montrer moi ; que ses cheveux soient crades, brillants ou pas, ils me plaisent et c'est avec plaisir que j'y fourre à nouveau nez, quitte à aspirer des trucs glauques. N'empêche, j'ai fais fort. Salir le sol, ok. Les rideaux, ca peut passer mais ses cheveux... Ouah... Je pensais pas avoir une aussi bonne portée. Mais bon, c'est pas comme si je l'avais fais exprès. Je me répète ; je contrôle rien.
- « Faut jamais rester sur ses acquis, je voulais te faire tester quelque chose de nouveau ! Et puis je suis pas fan de faire ce genre de truc en public. »
Je serre la mâchoire. Elle a du le sentir vu que ma tête est encore en contacte avec la sienne. Quand est-ce que j'ai demandé à renouveler mon répertoire ? Bon, d'accord, elle peut-être généreuse mais quand même. Je n'avais rien demandé. Ça aurait pas été plus mal si à la place, on aurait fait un scrabble. Au moins là, je maîtrise.
- « Tester des nouvelle choses... t'as vu ce qu'il en devient ? Ce qu'on est en train de faire ? On va être inondé là ! » Je peste. Oui Alix, j'aurais autant préféré éviter les trucs hard auxquels tu es douée. Chacun son domaine. « Mon dieu, pourvu que je me calme, histoire de calmer le geyser, ça me colle à la peau. »
Je gigote. Parce que ça devient vraiment collant. C'est gênant. Ça m'empêche de me sentir bien. Ça me dit texto ''Light ! Douche !'' … Ok, mais seulement avec Alix. (j'aime pas me sentir seul)(non en fait, j'aime pas être sous la douche SANS Alix.) Je suis fichu. Ca y est, j'ai pris goût au shampoing brutal qu'elle m'a fait.
- « Essaye de penser a autre chose ca va te détendre un pe' AIE! Sois moins brusque enfin c'est un lit une place! »
Je grogne à mon tour. PARDON DE VOULOIR ME METTRE A MON AISE. ON EST DEUX DANS LE MEME DELIRE. Rhooo. Je me dandine encore un peu, histoire de trouver une position plus agréable. Mais c'est difficile. Surtout que je risque d’empêtrer sur le territoire de mon amie. Elle grognera aussi. Finit les gloussements de dindons et bonjour les clebs enragés prêts à mordre.
- « Penser à autre... on voit bien que c'est pas toi qui doit calmer la bête ! Ah bah, désolé, mais toi aussi tu prends de la place. Arrête de t'avancer vers le bord du lit pour t'éloigner, tu sais que je suis juste derrière et que j'ai froid. »
Oui, c'est assez étrange comme sensation. J'ai chaud. Mais j'ai froid aussi. Décidément, qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?
Et voilà. Il sert ses mâchoires, elle le sent en haut de son crane. Malgré le mélange gluant collant ses mèches de cheveux, il y était retourné. Jamais elle ne lui dirait que cela lui faisait plaisir, mais elle n'en pensait pas moins. C'était dégueu. Soit. Mais elle s'en fichait et lui aussi dirons nous. Après par contre son petit geste lui fait beaucoup moins plaisir. Limite, elle s'en irait bien pour lui faire les pieds. Il est pas content ? Oui elle a cru remarquer oui. Après si ça le met dans cet état alors pourquoi essayer de lui faire plaisir... ça a beau avoir raté, elle avait quand même pensé a lui. OUAIS ELLE EST VEXÉE OUAIS ! Et elle avait quand même pas tout foiré, elle avait senti qu'il avait prit son pied, au moins un peu cette après midi ! Bref. Elle est résignée, elle ne prendra plus de risques il recevra des cadeaux pour noël et son anniversaire, des trucs basiques. Ce soir elle boude.
« Tester des nouvelle choses... t'as vu ce qu'il en devient ? Ce qu'on est en train de faire ? On va être inondé là ! Mon dieu, pourvu que je me calme, histoire de calmer le geyser, ça me colle à la peau. »
Vraiment, lui parlera t-il encore de cela dans dix ans ? Alix est une fille qui se plaint souvent mais jamais bien longuement. Là, son ami commence a la complexer. Elle se mord la lèvre et reste les bras croisés tout en commençant a s'éloigner un peu. Elle aussi se trouve dans le marécage, d'ailleurs elle lute pour ne pas attraper sa baguette et essayer un sort de nettoyage. Mais non elle ne le fait pas pour ne pas le vexer un peu plus vu ses réactions qu'il a eut quand il a senti qu'elle frottait sa main dans les draps. Dans une tentative pour ne pas envenimer les choses un peu plus, elle lança d'un ton un peu sarcastique.
« Essaye de penser a autre chose ça va te détendre un pe' AIE! Sois moins brusque enfin c'est un lit une place! »
Les orteils qui lui griffent le mollet manque de glamour, elle n'a pas pu s’empêcher de retenir la fin de sa phrase, trop surprise pour se retenir. Et le voilà qui grogne de nouveau. Levant les yeux aux ciels avant de les faire rouler dans ses orbites, elle lute pour ne pas se lever et aller dormir dans sa propre chambre. Si elle l'agace autant, mieux vaut arrêter les frais ici non ?
« Penser à autre... on voit bien que c'est pas toi qui doit calmer la bête ! Ah bah, désolé, mais toi aussi tu prends de la place. Arrête de t'avancer vers le bord du lit pour t'éloigner, tu sais que je suis juste derrière et que j'ai froid. »
Surprise. Décroisant les bras elle lui jette un coup d’œil. Ses pensées changent du tout au tout en entendant son ami lui dire qu'il n'est pas aussi gêné que cela par sa présence. Elle est même touchée la petite demoiselle. Ses yeux de biches perdent toute la dureté de l'embarra pour se faire caressant. Du coup elle arrête de bouger. Et elle le regarde de nouveau en se retournant de nouveau un peu vers lui. Mais son regard est tout de même attiré par le bas, elle louche sur la chose qui a un pouvoir magnétique sur elle. Sa voix se fait faible alors que sa main se crispe par réflexe sur le biceps du garçon.
"Sacré(s) bébéte(s) d'ailleurs... Light je me sens pas bien, c'est beaucoup trop gros comme animale, je crois que je commence a développer une phobie... c'est pas possible tu te donnes a fond pour arriver a me faire peur comme ca"
Oh oui, elle commence a en avoir peur. Dans ce lit, ça commence a prendre beaucoup trop de place. Elle redresse les yeux pour le regarder de nouveau avec toute la détresse du monde. Qu'il lui donne la force de ne pas attraper sa baguette et de lancer un reducto. Pourquoi n'a t-il pas été fait comme le commun des mortels ? Si un jour elle rencontre sa mère, elle la félicitera pour son bon travail. Il en impose le blondinet. Même si c'est pas glamour sa production reste spectaculaire. Si il est capable de... ça. Alors de quoi est il capable d'autre ?
"Ca tu peux le dire ! C'est drôle que tu dises ça. Ça m'étonne pas que d'un coup tu te sente pas bien. Faut dire que ces rafales sont puissantes mais, elles vont commencer à s'espacer. Faut juste attendre un peu. Si tu bouges pas, ça devrait se calmer... Ah bah au moins, ta nouvelle phobie te fera passer l'envie de recommencer. Tu l'as cherché hein.
C'est gentil il essaye vraiment de la réconforter. Même si il ne peut pas s’empêcher de lancer une fois encore qu'elle est la responsable de cette situation. Elle lui adresse un rapide sourire mais réplique tout de même aussi sec. Non, elle n'a pas l'intention d'écouter cela jusqu'au bout de la nuit. Car elle a bien l'impression qu'elle ne va pas dormir dans les bras du Poufsouffle. Alors elle le gronde gentiment en fronçant les sourcils alors qu'il n'y a pas cinq minutes elle rêvait de le repousser pour s'en aller. Oui elle a fait un beau travail sur elle. C'est beau l'amitié.
" Hé ho ce soir si je suis venue c'est pour toi! Moi je serais bien allée dans mon lit au calme pour dormir! J'ai eu pitié de toi tout a l'heure dans les couloirs et d'ailleurs je suis surprise que tu ais pu te retenir comme tu l'as fais alors que maintenant c'est la fête dans le chaudron! T'aurais été tout seul ce soir pour gérer ça ou peut être un de tes amis de chambre assez sympa et ayant un sacré goût du sacrifice pour subir ce piètre spectacle! Et je suis obligée de bouger tu n'arrêtes pas de pousser"
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Jeu 12 Sep - 16:44
Alix & Light
Je claque presque des dents. Non sans rire. J'ai vraiment froid. Qu'elle ne tente pas de s'éloigner ou encore pire, de se casser. Sinon je jure que j'irais la courser. A travers la salle commune. A travers son dortoir. A travers tout Poudlard. Si là, elle me laisse en plan, je la poursuivrai quand bien même mon pantalon bien trop large finira par se barrer. Imaginez la scène. « Alix !! Y a un mec en slip qui te court après ! » … « Normal. » Tout est normal dans notre relation. Tout est sain. Je finis de ruminer quand je la vois décroiser les bras. Elle tourne le visage vers moi. A peine, mais j'arrive quand même à le voir. On se jauge un instant. Son expression à changée. Elle semble moins... agressive. (dommage.. bon okj'airiendis) Son regard s'adoucit et je dois dire que je comprends pas pourquoi. Alors je souris. Mais juste un peu. Elle arrête de bouger aussi. Enfin... elle se tourne tout de même vers moi. Et le silence fut. Je suis perdu dans son regard ambré, rassurer à l'idée que je vais pouvoir profiter encore un peu de sa chaleur. Elle rompt le contact en baissant les yeux. Intrigué, je limite aussi. Oh. Pourquoi faut-il qu'elle s’intéresse à ça ? Je sens une chaleur grimper sur mes joues et celles-ci ne tardent pas à virer doucement au rouge. Je détourne un peu la tête, sans doute par gène. Et comme si ça suffisait pas, je sens sa main se crisper sur ma peau. (tant qu'elle y met pas les ongles, ca me va perso)
- « Sacré(s) bébéte(s) d'ailleurs... Light je me sens pas bien, c'est beaucoup trop gros comme animale, je crois que je commence a développer une phobie... c'est pas possible tu te donnes a fond pour arriver a me faire peur comme ca ! »
Sa voix est faible. Oh. Je....Trop gros comme animal ?..Je... J'ai envie de ricaner (pardon Alix) Mais elle m'en empêche, parce que son regard de biche m'embrase. Elle s'accroche à moi. Aussi bien physiquement que mentalement. Je suis partagé. Elle a un pouvoir hypnotique sur moi. La voir là.. si vulnérable... Je pourrais facilement la prendre dans mes bras. Elle est capable de me faire fondre. Mais non. Je dois résister. Je suis pas prêt de la laisser s'en trier à si bon compte. Tant pis si je suis relou mais, j'ai toujours pas digéré.
- « Ca tu peux le dire ! C'est drôle que tu dises ça. Ça m'étonne pas que d'un coup tu te sente pas bien. Faut dire que ces rafales sont puissantes mais, elles vont commencer à s'espacer. Faut juste attendre un peu. Si tu bouges pas, ça devrait se calmer... Ah bah au moins, ta nouvelle phobie te fera passer l'envie de recommencer. Tu l'as cherché hein. »
C'est drôle. Ça sonne avec sarcasme puis après, j'essaie d’embellir les choses, de minimiser la catastrophe qui se passe en dessous. J'essaie … Quoi.. ? De la réconforter ? Ouai. Un peu. Mais je me corrige bien vite en lui rappelant sans détour ''A qui la faute heen ?'' Elle en entendra parler. Pendant longtemps... Je crains quand même que... A force de trop en faire, elle se lasse. Mais genre vraiment. Qu'elle me parle plus. Du tout. J'aime pas cette idée. Du tout. Qu'elle me frappe, ok. Qu'elle m'engueule, ok. Mais qu'elle m'ignore, ça non. Ça serait pas supportable. Et pendant que moi, je suis perdu dans un tourbillon de pensées tip top dépressives, elle me sourit. Rapidement. Genre un rictus. Moi je prends ça comme de la provocation. D'un coup, toutes mes craintes se sont envolées. Oooh... Si j'te choppe toi...
- « Hé ho ce soir si je suis venue c'est pour toi! Moi je serais bien allée dans mon lit au calme pour dormir! J'ai eu pitié de toi tout a l'heure dans les couloirs et d'ailleurs je suis surprise que tu ais pu te retenir comme tu l'as fais alors que maintenant c'est la fête dans le chaudron! T'aurais été tout seul ce soir pour gérer ça ou peut être un de tes amis de chambre assez sympa et ayant un sacré goût du sacrifice pour subir ce piètre spectacle! Et je suis obligée de bouger tu n'arrêtes pas de pousser ! »
Bon. Au moins. Elle me parle encore. C'est une bonne chose. Même si c'est pour me faire des reproches. Même si c'est pour dire ''mec tu fais pitié, c'est pour ça que je suis dans ton lit. C'est pour te réconforter''. TROP GENTIL. D'ailleurs, la réponse à pourquoi je me suis retenu jusqu'à maintenant, c'est justement pour qu'elle puisse en profité. On récolte ce que l'ont sème. J'allais quand même pas la privé de cette énorme fleur. (quand je dis fleur, je pense à un baobab une opportunité heen). Je souris à mon tour. Peu importe ce qu'elle dit, elle est là. Et elle va y rester. Je bouge un peu, remuant pour me rapprocher d'elle sans toute fois égaler la puissance d'un taureau.
- « Oh allez arrête ! » Je glousse. « Je sais bien que t'aurais jamais pu me laisser dans cet état là. Surtout que c'est toi qui l'a provoqué. J'suis pas sur que t'aurais aimé que je crache mon contenu avec quelqu'un d'autre puisque il t'étais destiné. C'est toi qui la fait naitre. Tu t'en serait voulu. Si je pousse c'est pourquoi à ton avis ? Faut bien que ca sorte ! Pas ma faute ! Puis on est pas bien là ? Bon, c'est un peu mouillé heen mais bon. Au moins, là on a pas froid. »
Je reste légèrement crispé de l'intérieur. Encore une fois, j'ai pas pu m'empêcher de chercher à la faire culpabiliser. ENCORE ET ENCORE. Je radote. Quel vieil emmerdeur je fais. Je me rattrape un peu. Confirmant que c'est pas ma faute et que si j'avais le pouvoir de contrôler mes rafales, je le ferais. Le monde s'en porterait bien mieux (ou juste Alix et moi, c'est déjà pas mal) Ensuite, j'essaie d'attendrir la chose, en soulignant que partager notre chaleur, bah c'est pas si mal ! Et ça serait mieux sans l'humidité. Mes lèvres s'étirent en un sourire de paix. Genre on oublie tout et on profite.
- « Mouais un gros mouais. Et arrête de faire ces bruits bizarres en lâchant la sauce. Et tu peux virer ta jambe de là s'il te plait? bientôt je vais me retrouver écartelée... C'est marrant ca je te voyais moins musclée que ca ! »
Elle est marrante. En fait, je peux pas me retenir de faire ces ''bruits bizarres''. Ça sort tout seul. Moi ça me gène pas, vu que c'est moi qui les émet. J'espère juste que ça réveillera pas les autres. Je remue légèrement la jambe, pour voir où elle se retrouve exactement. Je met pas longtemps à la tirer de là, comprenant qu'elle était pas à la bonne place. Mais de là à écarteler Alix... c'est pas... en fait si. Si j'avais pousser encore un peu plus, la pauvre, elle aurait finit limite en grand écart. J'éclate de rire malgré moi (mais pas trop fort non plus, on est comme qui dirait... pas seuls). Je passe mon bras derrière la tête de mon amie, ramenant ma main à l'opposé de son visage où mes doigts s'amusent entre une mèche de cheveux et sa joue.
- « Haha, je savais qu'au fond, ca te plaisait comme situation ! Oooh. Quoi, tu les trouves pas sexy mes bruits bizarres ? Profites, c'est pas tous les jours que les laisses sortir ! Ah désolé pour la jambe, c'est juste que, j'aime bien avoir un point d'accrochage. Que soit pour dormir ou pas, j'ai toujours tendance à la lever. Oh, c'est gentil ça. Tu vois, je cache bien d'autres atouts. Et toi aussi, visiblement... »
J'affiche un air totalement vicelard, pendant qu'en dessous, ça remue.
Ah l'opportuniste, elle s'est ramollie, il l'a senti et compte bien en profiter. Quelques mots biens placés et le voilà qu'il regagne du terrain. Un très léger et discret sourire en coin se dessine sur les lèvres pales de la demoiselle. Il tente de l’apprivoiser. Comme depuis leurs onze ans. Le garçon a dû être trompé par sa physionomie, c'est pourquoi il s'est rapproché d'elle. Comme le damoiseau essayant de donner une friandise au carnivore se déguisant en biche. Elle, la Poufsouffle aux trois frères, brutale dans les airs... et peut être bien aussi sur terre l'a t-elle déjà découragée ? A t-il déjà voulu baisser les bras ? Elle le sait, elle n'est pas toujours facile a vivre, chiante un jour chiante toujours. Elle connaît aussi ses qualités mais elle est surtout consciente de ses défauts. Elle lui en aura fait voir de toutes les couleurs au blondinet. Lui aussi d'une certaine façon. Mais le résultat est là. Le dangereux animal dort dans les bras de l'ange doré.
Mais tout de même. Elle n'a pas dit son dernier mot. Comme toujours. Il lui fait baisser sa garde le gredin mais un petit rien peu ne l'endormira pas. Elle le sait, Light va continuer a la titiller.
« Oh allez arrête ! Je sais bien que t'aurais jamais pu me laisser dans cet état là. Surtout que c'est toi qui l'a provoqué. J'suis pas sur que t'aurais aimé que je crache mon contenu avec quelqu'un d'autre puisque il t'étais destiné. C'est toi qui la fait naitre. Tu t'en serait voulu. Si je pousse c'est pourquoi à ton avis ? Faut bien que ca sorte ! Pas ma faute ! Puis on est pas bien là ? Bon, c'est un peu mouillé heen mais bon. Au moins, là on a pas froid. »
Vraiment ? Elle hausse un sourcil. Non il lui donne trop de crédit là. Elle se gratte du bout du doigt la nuque. Et il doit le savoir, il n'est pas idiot. Il se rassure ou alors la caresse dans le sens du poil. Peut être que dans le fond il n'a pas tort, mais Alix n'est pas une sainte, il faut la solliciter un minimum pour qu'elle cède. Mais dans tous les cas il exagère, non elle s'en fichait un peu qu'il partage ses fluides qu'elle a fait « naître » avec quelqu'un d'autre. Mais la fin de sa phrase là fait sourire. Pas froid... tu m'étonnes. Les efforts physique de Light le font surchauffer. Et Alix n'est pas en reste.-
« Mouais un gros mouais. Et arrête de faire ces bruits bizarres en lâchant la sauce. Et tu peux virer ta jambe de là s'il te plait? bientôt je vais me retrouver écartelée... C'est marrant ca je te voyais moins musclée que ca ! »
Sa main est restée sur son bas, ses jambes ont finit par se faire envahir par celles de Light qui commence a se prendre pour Poulpy. Elle peut donc tout a son aise découvrir au touché la musculature de son ami. Intéressant. Elle l'avait « vu » dans la salle de bain mais la toucher était autre chose. Elle était encore surprise de le constater, comment pouvait il être musclé alors qu'elle ne le voyait pas faire de sport dans ses journées ? Le Blaireau avait éclaté de rire en en profitant pour la ramener définitivement a lui en passant son bras derrière sa tête tout en jouant avec ses cheveux et sa joue. Le fourbe. Il recommence a faire d'elle son jouet, sa poupée. Elle bouge pourtant pas.
- « Haha, je savais qu'au fond, ca te plaisait comme situation ! Oooh. Quoi, tu les trouves pas sexy mes bruits bizarres ? Profites, c'est pas tous les jours que les laisses sortir ! Ah désolé pour la jambe, c'est juste que, j'aime bien avoir un point d'accrochage. Que soit pour dormir ou pas, j'ai toujours tendance à la lever. Oh, c'est gentil ça. Tu vois, je cache bien d'autres atouts. Et toi aussi, visiblement... »
Alix petite chanceuse ! Profite donc de ses petits bruits chelous ! Lui pinçant doucement la joue, elle secoua la tête désabusée, un sourire flottant toujours sur ses lèvres. Libérant le chaire élastique de ses doigts elle souleva le draps pour regarder son propre corps, surprise par les derniers mots du garçon. De quoi parlait il ? Ses atouts, ou ça ?
" Ba essaye de les faire en faisant moins de bruits tu vas réveiller tous le monde. Tu parles de mon épilation irréprochable? Je t'apprendrais parce que la vache, c'est sauvage chez toi! "
Oui elle s'inquiète un peu de réveiller les garçons, pour rien au monde elle ne voudrait donner des explications au beau milieu de la nuits a ses amis. Et puis bien entendu, des rumeurs se propageraient. Et se déformeraient. Elle n'a pas envie de se justifier. Sur ce elle regarde une dernière fois ses jambes glabres et baissent de nouveaux les draps fière d'elle. Un petit sortilège et une crème magique qu'elle étalait sur ses jambes lui laissaient un résultat tout a fait convainquant.
"T'inquiète, ils dorment tous à poings fermés, au pire, que veux-tu qu'ils disent ou fasse ? Bah ! Tu déconne ou quoi ? J'me suis rasé y a pas 3 jours. Ca repousse vite dis donc... Oh. Parler de poils... bizarrement ca arrête le massacre... Je crois que... aah... non. Il en faut plus pour dégoutter ce genre de chose(s). Ça s'arrête pas si facilement. Une fois que c'est partie, bah c'est partie !"
Il lui fallu une bonne poignée de secondes pour comprendre ce qu'elle venait d'entendre avant d'éclater de rire, qu'elle essaye de son mieux d’étouffer en se retournant sur le ventre, son front calé contre l'épaule, la bouche étouffée par le biceps de son ami. Quand le fou rire fut passé, elle fit pivoter sa tête pour le regarder, les yeux brillants, un sourire éclatant au visage. Alors comme ça il s'épilait ? Merlin tout puissant. Ou alors... non même si il parlait de ses joues ça n'était plus cohérent.
Son rythme cardiaque se calma lentement, alors qu'elle réfléchissait encore a ce qu'il venait de dire.
"Mince je pensais que ca allait marcher. Tu vas voir demain tu m'auras tellement épuisée que je savais a peine savoir marcher. ... C'est dingue comme tu peux être chaud, c'est naturel ou c'est mon coup de pousse qui te rend aussi bouillant?"
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Dim 15 Sep - 16:35
Alix & Light
C'est doux. Plus doux que ce que je pensais. Mais j'ai pas tellement le temps de m'attarder sur la peau délicieusement épilée d'Alix. Je la vois approcher dangereusement sa main. Je pourrais la repousser et... en fait non. Je peux pas, et je veux pas. Alors je la laisse faire, pendant que je range lentement ma jambe dans un coin plus tranquille et... bah moins doux. Je suis content d'avoir non seulement les mains baladeuses mais, aussi les pieds. Au moins, j'ai découvert une nouvelle sensation. (et je m'endormirais moins con.) Elle me pince la joue. Doucement certes mais, suffisamment pour que j'affiche une moue d'enfant capricieux. Elle secoue la tête, m'envoyant des jets gluants à la figure (oui, retour à l'envoyeur comme on dit) Elle libère ma chaire en souriant et mon visage se radoucit. En revanche, je sursaute un peu lorsque je la vois soulever le draps. Alors je l'imite. Je sais pas ce qui l’intéresse mais, ce qui est en dessous, doit y rester. Et c'est pas pour rien que c'est camouflé sous un drap. Un nouveau bruit m'échappe tandis que je continue de dégueulasser le lit. En disant ça, je suis certain que n'importe quelle fille sera RAVIE de passer sa nuit en compagnie. Si toi aussi t'en as marre de dormir dans un lit propre et qui sent bon la lavande, alors prends vite rendez-vous chez ton marchand de journaux. (y a aucun rapport, je sais).
- « Ba essaye de les faire en faisant moins de bruits tu vas réveiller tous le monde. Tu parles de mon épilation irréprochable? Je t'apprendrais parce que la vache, c'est sauvage chez toi! »
Je glousse. Elle est comme moi ; elle tient pas à ce qu'on réveille les autres avec nos cochonneries. Surtout au milieu de la nuit. Puis rappellons-le, nous sommes dans une école donc ce genre de choses se sait très vite. Mieux vaut être discrets même si... bah là on a du mal. Enfin bon, d'après ce que j'ai crus voir avant de m'installer dans mon lit, à moins de faire un faire carnage, on risque pas grand chose... Sauf si l'un d'entre eux a le sommeil léger. Sa réflexion quant à ma propre façon de prendre soin de ma peau me fais sourire. Je vois pas où est le problème. De nos jours, beaucoup de jeunes hommes prennent soin de leur épiderme. Genre les sportifs. Tiens je paris que certains de nos joueurs de Quidditch font pareil. Parait que tu voles plus vite ou un truc du genre. (même avec les vêtements sisi) Faisons un sondage, nous verrons bien combien de types font rase-pattes. Cela-dit, en disant ça elle me force à penser (genre... je pense que quand on me force). Je devrais peut-être effectivement lui demander des conseils. C'est pas que pour moi heen.
- « T'inquiète, ils dorment tous à poings fermés, au pire, que veux-tu qu'ils disent ou fasse ? Bah ! Tu déconne ou quoi ? J'me suis rasé y a pas 3 jours. Ca repousse vite dis donc... Oh. Parler de poils... bizarrement ca arrête le massacre... Je crois que... aah... non. Il en faut plus pour dégoutter ce genre de chose(s). Ça s'arrête pas si facilement. Une fois que c'est partie, bah c'est partie ! »
Silence. Je crois que pour UNE FOIS, c'est elle qui prend le temps d'analyser ma phrase. Puis soudain, elle éclate de rire. Je hausse un sourcil mais un sourire d'amusant se dessine malgré moi sur mes lèvres. Quoi ? J'ai dis un truc drôle ? Qu'on m'explique. Enfin... je préfère la voir rire que tirer la tronche. La joie lui va si bien et je ne peux m'empêcher de me laisser attendrir. Je me met à pouffer moi aussi, tentant de dire un ''Chuuute'' qui au final ne ressemble qu'à un beuglement de mouton. Elle se met sur le ventre pour étouffer son rire mais, son visage se cale sur ma peau. Je frémis. Elle tremble et son souffle chaud me hérisse délicieusement les poils (oui, je me rase pas les bras, faut pas déconner non plus) Je me sens un peu gêné aussi. J'aurai aimé sentir bon. Même si on a prit un bain ensemble tout à l'heure, je suis couvert de sueur et de substance fortement désagréable. Pourvu qu'elle n'en tienne pas rigueur. Son rire finit par s'éteindre peu après le mien et elle lève le visage vers le mien. Son regard ambré et pétillant me défrise. Son sourire éclatant me... défrise aussi (je manque de vocabulaire). Une chaleur s'empare de moi quand je croise ses yeux à une distance peu raisonnable (pour elle s'entend).
- « Mince je pensais que ca allait marcher. Tu vas voir demain tu m'auras tellement épuisée que je saurai à peine savoir marcher. ... C'est dingue comme tu peux être chaud, c'est naturel ou c'est mon coup de pousse qui te rend aussi bouillant? »
Oh. Elle voulait me faire oublier mon petit problème en dirigeant mon attention vers autre chose. C'est... gentil... attentionné de sa part... enfin, je crois. Malheureusement, il en faudra plus pour boucher la fuite. Je soupir en me retournant sur le dos. Je fixe le plafond en me demandant vaguement si je suis capable de le tâcher, lui aussi. Boarf sûrement (rien à voir avec mon égo) mais, pas envie d'essayer. Manquerait plus que ça nous retombe dessus comme de la pluie. Je passe un bras derrière ma tête tandis que l'autre est toujours placé sous la nuque d'Alix et que mes doigts cherchent toujours à s'occuper avec ce qu'ils trouvent. Je me demande aussi combien de temps ça va durer. C'est bien beau tout ça mais, cette sensation que j'ai dans le ventre commence vraiment à me gêner. Cette chaleur... elle va me faire fondre. Je souris quand je pense à demain, à l'état dans lequel on va être, tous les deux. Surtout elle en fait. Gnehéhé...
- « Désolé, passe' pas comme un hoquet... J'aimerais bien voir ça tiens ! Miss Barthelemy en train de boiter ! Un régal. Surtout quand on sait pourquoi. A la base, j'ai plutot tendance à avoir froid heen. J'crois que c'est ton truc qu'a soudain allumé le chauffage. Heureusement que c'est pas l'été heen. On aurait fondus... Les pauvres draps... »
Je pouffe, encore une fois. Je l'imagine clairement dans le couloir, marchant en se tenant le dos ou les côtes pendant que tous les autres lui passeront devant. Et... Oh. Mon dieu. Qu'est-ce que ça sera au Quidditch ? Monter sur un balais dans un état pareil... c'est pas un peu suicidaire ? Si sûrement. Je suis prêt à plaider coupable si jamais il lui arrive une bourde en plein entraînement. Bah, au moins, j'aurai plus besoin de me rendre sur le terrain puisqu'elle sera à l'infirmerie... Quoique, je doute qu'elle se laisse facilement faire. Après tout, ce sport, c'est toute sa vie. Je tourne à demi la tête vers elle avant de m’intéresser de nouveau au plafond. J'ondule légèrement du bassin quand je dis que suis plutôt du genre frileux, histoire de mieux profiter de la chaleur souterraine des draps. Je ne peux m'empêcher de penser à l'état de ceux-ci si on aurait été en plein saison estivale. La magie du moment serait envolée sous une écrasante chaleur. En prime, on serait encore plus en nage.
- « Non mais ca aurait été moins... humide j'aurais apprécié, c'est agréable de t'avoir comme volcan personnel. Et si on avait été en été ba... on aurait été sous la douche ou dehors a voir, quitte a être trempée.. »
Ma tête pivote et mon visage s'adoucit face à ce compliment qui me réchauffe encore plus. Je pense plutôt au contraire ; c'est elle qui parvient à me chambrer. Elle en a peut-être pas conscience mais, je le vois comme ça. Puis, en levant les yeux, je médite un peu sur ses paroles comme quoi, on aurait toujours trouvé le lieu adéquate pour pas se priver d'une si bonne situation. Ça nous fera des souvenirs à raconter, quand on sera plus âgé. Mais j'avoue avoir du mal à me projeter dans l'avenir. Déjà que les devoirs surprises, j'les vois pas arriver, ben c'est encore plus flou quand il s'agit du futur.
- « Hmm... T'as pas tort. C'est vrai que moins d'humidité ca aurait été mieux. Volcan personnel ? J'apprécie la comparaison. Ah... Si j'avais pas aussi mal au dos à force d'être secoué, je t'aurais embrasser les cheveux... quoique... ils sont gluants maintenant... Euh.. La douche. Je préférerais. Ca donne un côté intimes. On serait caché et on générait personne. J'opterais pour la douche si on avait été en été. »
Douche. Bain. Même dehors sur un banc (non public) en pleine pluie, en fait je crois que peu m'importe l'endroit tant qu'elle est avec moi... Quoique... je pense qu'il faut être maso pour souhaiter que la chose se reproduise.
S'étant enfin calmée la donzelle pouvait enfin respirer normalement. Voyant les doigts de Light ne sachant plus quoi faire et sans jouets, elle les attrapa pour guider cette main sous les draps et posa son autre main de libre sur son ventre tout chaud. Souriante, elle se disait que oui, cette journée n'avait pas été que catastrophe. Au final elle passait encore un merveilleux moment avec son meilleur ami. Elle sent que la sueur commence a perler dans son dos et son front mais essaye de ne pas y tenir compte. Celle de son dos finira absorber par sa chemise de nuit et celle de son front, elle finira par l'essuyer des qu'elle le peut aussi. Mais elle n'est plus a ça près. Mais sa peau est vraiment brûlante... elle peut quasi sentir des bouffées de chaleur sortir des draps.
- « Désolé, passe' pas comme un hoquet... J'aimerais bien voir ça tiens ! Miss Barthelemy en train de boiter ! Un régal. Surtout quand on sait pourquoi. A la base, j'ai plutot tendance à avoir froid heen. J'crois que c'est ton truc qu'a soudain allumé le chauffage. Heureusement que c'est pas l'été heen. On aurait fondus... Les pauvres draps... »
Surprise elle haussa un sourcil amusée. Il aimerait bien voir ca? Mais il la voyait souvent boiter! Il devait avoir la mémoire courte... en sortant des vestiaires, de l'infirmerie ou autre, il lui arrivait souvent qu'un exercice trop intense l’empêche de se redresser avec aisance pendant un certain moment. Ou peut être faisait elle trop d'efforts pour que cela ne se voit pas. Peut être... Mais la douleur par contre, elle était bien présente. Ses cuisses étaient souvent en feu après un frottement trop longtemps répété et il lui fallait soulager la douleur avec une petite pochette de glace dans le pire des cas. Et oui chez elle se genre d'entrainement était toujours intense. Relevant enfin la main qu'elle avait posé sur son ventre, elle passa enfin son avant bras sur son front avant de la remettre là ou elle avait était. Si ils avaient été en été... alors peut être aurait elle proposé a Light d'ouvrir quelques fenêtres... ou bien ne pas dormir du tout.
- « Non mais ca aurait été moins... humide j'aurais apprécié, c'est agréable de t'avoir comme volcan personnel. Et si on avait été en été ba... on aurait été sous la douche ou dehors a voir, quitte a être trempée.. »
Oui ou non elle ne sait pas trop si elle y croit elle même, peut être auraient ils été encore plus en sueur... Et on aurait pu croire qu'elle aurait été atteinte d'une grosse fièvre. Surement rouge, brûlante. Bref pas du grand spectacle. Mais l'idée de la douche était pas bête... peut être seraient ils alors restés dans la salle de bain toute la nuit a essayer de se métamorphoser en pruneaux! Enfin ce cas de figure, elle espère tout de même qu'il n'arrivera pas. Elle finirait réellement par tomber malade, trempée et exténuée par une activité physique trop intense. Mais l'idée de se glisser de nouveau dans son lit dans une situation un peu moins... explosive ne lui déplaisait pas. Une nuit plus douce, ou il lu suffirait juste de fermer les yeux et de se laisser aller. Une nuit ou elle profiterait de sa chaleur sans avoir de majeur problèmes de fluide corporel. Oui c'était assez plaisant a imaginer. Surtout dans une froide nuit d'hiver.
- « Hmm... T'as pas tort. C'est vrai que moins d'humidité ca aurait été mieux. Volcan personnel ? J'apprécie la comparaison. Ah... Si j'avais pas aussi mal au dos à force d'être secoué, je t'aurais embrasser les cheveux... quoique... ils sont gluants maintenant... Euh.. La douche. Je préférerais. Ca donne un côté intimes. On serait caché et on générait personne. J'opterais pour la douche si on avait été en été. »
La douche... rester debout toute la nuit. Non finalement non. Elle grimaça un peu. Pour ce qui était de ses cheveux, elle releva de nouveau sa main de libre alors que l'autre tenait toujours la main de Light et passa avec prudence ses mains dans ses racines. Ouais c'était devenu franchement dégueu. Avec la sueur, le mélange restait liquide et ne se figeait pas. Maîtrise toi Alix... pas de hauts-le-cœur. Oublie de nouveau que se soir ton crane accueil toute la puissance de jet d'un homme. Oublie... oublie...
"Ouais non evite en plus ils doivent etre puant maintenant... hum la c'est parfait ne bouge plus je... aaah voila! comme ca! "
Elle avait un peu déplacée son bassin et l'angle que formait maintenant son corps était parfait. Profitant pour étirer ses muscles, elle prit son temps pour se tendre avec langueur. Le tout en évitant de se concentrer désormais sur la possible odeur que pouvait dégager ses cheveux... ses beaux cheveux. Enfin. Peut être que cela leur ferait un masque de beauté. Qui sait.
"... Je voulais pas le dire... Mais oui, ça pue. Tu pue Alix. Tu pue des cheveux. Mais tu vois, je m'en fou et je reste quand mêm... Ah attends tu fais quoi là ?! Ouah ! T'es peut-être bien là, mais moi ça me compresse et... oh. Zut. T'as fais grincer le lit."
Ah Light... un jour Alix devra t'apprendre a mentir aux femmes dans certains cas. Enfin bon. La situation aurait été telle qu'elle aurait réussi a le bouger du lit avec l'odeur Alix serait elle aussi partie définitivement rejoindre la douche de sa chambre. C'est bien Light... Encaisse comme un homme. En ce qui concernait les grincements du lit, Alix en était désolé mais la son corps prenait son pieds. Elle était parfaitement bien installée. Mais pas pour longtemps. Light donna a son tour un petit coup de bassin. Si cela venait a en réveiller les voisins, elle trouverait une excuse bidon. "j'ai fais un cauchemar" ça passerait...
"T'es mignon quand tu dis ça! Hey tu te rends compte que je vais bientôt être obligée de te grimper dessus ? J'étais bien là! Puis ça te compresse ça te compresse... j'aimerais bien te voir a ma place c'est moi qui doit me contorsionner pour éviter de trop fatiguer monsieur qui tremble encore"
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Jeu 3 Oct - 17:39
Alix & Light
Je médite un peu sur ce que j'ai dis. Hmm. Imaginer cette situation non pas dans un lit mais, sous la douche. Ça serait un peu étroit quand même non ? Même si on bénéficierait d'une quantité d'eau non négligeable pour nous rafraîchir. Après, passer la nuit debout, collé l'un à l'autre... pas sûr que, même épuisés, on puisse trouver le sommeil. Moi j'pense qu'on serait plutôt mal installé. Le point positif, c'est qu'au moins, on aurait du shampoing pour camoufler l'odeur. (c'est déjà ça de gagner) Bon allez, moi j'opte pour le jacuzzi. Avec les bulles et tout. En plus, y a plus de place pour barboter tranquille ou même inviter des amis.Mais, j'avoue que je préférerais rester juste avec ma meilleure amie. ( à deux, c'est mieux ) Elle gigote et je tourne mon attention sur elle. Je sens sa main qui emprisonne la mienne là, sous le drap. Elle est moite. Pas étonnant. Alix s'essuie le front avec l'autre avant bras. (parce qu'elle transpire beaucoup. Et je suis fier de savoir que c'est moi qui lui fait cet effet là. Gnéhéhé.)
- « Ouais non évite en plus ils doivent être puant maintenant... »
Ah oui. Ses cheveux. J'avoue, ils ont prit cher. Plus que les miens même. Je ricane. Je pense pas qu'elle aurait du succès en se baladant comme ça dehors. Même moi j'aurai plus de chance de faire des rencontres qu'elle. (haha, pour une fois qu'un homme prend mieux soin de sa chevelure qu'une femme...) On dirait limite une sorciè... Ouai. Bref. Je m'avance un peu vers sa tête et je renifle un peu ses cheveux. Huhu. Effectivement, ça fouette. (pardon Alix) Mais c'est pas pour autant que je vais bouger. Déjà, parce que j'ai pas envie. Ensuite... parce que je veux pas faire de bruit. Quel embarra si on se fait prendre. Je compte sur ma batteuse pour trouver une excuse potable. (elle ment mieux que moi) « Hum la c'est parfait ne bouge plus je... aaah voila! comme ça! » ezjkjke. Elle a bougé.
- « ... Je voulais pas le dire... Mais oui, ça pue. Tu pue Alix. Tu pue des cheveux. Mais tu vois, je m'en fou et je reste quand mêm... Ah attends tu fais quoi là ?! Ouah ! T'es peut-être bien là, mais moi ça me compresse et... oh. Zut. T'as fais grincer le lit. »
Elle a bougé et elle a fait grincer le lit. Rhoo. Sois plus discrète Alix. Elle s'étire. J'avoue que moi aussi j'aurais bien besoin de faire pareil. Mes muscles commencent à s'engourdir à force de rester à peu près dans la même position. Puis bon. Un lit une place aussi. On a pas beaucoup de marge de manœuvre. Puis là. Elle a choisit de se mettre à l'aise en m'encombrant un peu. Oui, ça me compresse. Je vais pas me laisser faire. De toute façon, je ne peux pas reste plus longtemps dans cette position. Sinon je risque l'asphyxie (non, je plaisante pas) Je me dandine et donne un petit coup de bassin en essayant de faire le moins de bruit possible. Faut que je me cale... là... comme ça. Parfait. Enfin. Pas tout à fait mais c'est mieux qu'avant. Ça sert à rien de se plaindre, je sais. Elle risque de partir et me laisser en plan, là comme ça. Je serai tout seul, comme un con en essayant de calmer le feu qui brûle en moi.
- « T'es mignon quand tu dis ça! Hey tu te rends compte que je vais bientôt être obligée de te grimper dessus ? J'étais bien là! Puis ça te compresse ça te compresse... j'aimerais bien te voir a ma place c'est moi qui doit me contorsionner pour éviter de trop fatiguer monsieur qui tremble encore. »
Je fronce les sourcils. J'apprécie la première partie de sa phrase. (même que j'ai sentis un truc dans mon estomac remonter jusqu'à mes joues.) Par contre le reste... soit ça m'intrigue (elle va me grimper dessus gniiii) soit ça me vexe. Enfin... un peu. Je sais que je tremble. Mais j'y peux rien. C'est pas le genre de chose qui passe rapidement. Je crois que j'en ai encore pour un moment avant de me détendre. Sacrée nuit... Elle va être longue. Et mémorable. J'imagine quand je serai plus vieux et prof. Je raconterai ça à mes élèv... en faite non. (ils risques de se payer ma tête sinon) (et demander l'adresse d'Alix par la même occasion.) Autant éviter les trucs trop perso et qui pourrait faire jaser. (et j'imagine pas la réaction de mon amie quand elle recevra plein de hiboux aux messages plus ou moins identiques) Je tourne la tête vers elle, la mine un peu renfrognée.
- « Je suis toujours mignon. Eh ben vas-y ! Grimpe moi dessus mais, t'y arriveras pas sans faire de bruit. Et puis, ça serait moins pratique pour moi si je me mettais sur le dos. J'en mettrais partout... quoique... là... c'était déjà pas mal inonder... Oh tu sais ! J'aurais aimé être souple, ça nous aurait facilité la tâche à tous les deux. Mais je peux pas et comme tu dis là, je tremble trop, donc c'est toi qui DOIS nous mettre bien tous les deux ».
Je dis vrai. C'est elle la sportive dans l'histoire. Moi je suis aussi raide qu'un manche à balais. Autant dire que la danse de salon, c'est pas pour moi. Ni les trucs de souplesses. Ou d'endurance. Et en hauteur. BREF, le sport et moi, on est pas super pote. Même si j'ai des jolis petits muscles dont je suis fier et que je bichonne de temps en temps en faisant un jogging ou de l'haltérophilie. … (non je plaisante, moi je fais du vélo qui avance pas et du yoga quand je suis motivé.) Bah. Pas la peine de se poser la question, je suis sûr de me faire battre à plat de couture dans ce domaine. C'est sa passion le sport. Surtout le Quidditch. Moi je suis bon qu'à manger et faire à manger. Surtout des gâteaux... (la petite maison dans la prairie avec Light comme femme au foyer et son épouse qui coupe du bois et chasse pour nourrir la famille) EEEUH. Les rôles sont un peu inversés là non ? ( à méditer )
- « Oui oui je sais et je suis la plus sportive des deux etc, n’empêche quand le soleil se lèvera va falloir que tu me décoincer, j'ai l'impression d'être un lego. »
Exactement ce que j'avais dis. Vu que c'est Madame Muscle (comparée à moi heen) c'est elle qui doit trouver le meilleur moyen de nous mettre à l'aise tout les deux. Bon. Je lui donnerais un coup de main pour lui facilité la tâche. Mais qu'elle ne me demande pas d'écarter les jambes ou au contraire de les plier. Je suis pas sûr de suivre là. Je souris quand j'entends la comparaison au lego. C'est très... réaliste comme image. Faudra qu'on démêle entre autre, nos jambes. J'ai jamais joué avec ces trucs là quand j'étais petit. Mais je vois tout à fait de quoi il s'agit. (on fait des bonhommes qui s’emboîtent et des maisons qui s’emboîtent aussi.) Un monde de puzzle et d’emboîtements à volonté... Ça doit pas être marrant tous les jours, à force, on doit plus avoir d'inspiration pour faire des pyramides. Qu'elle ne se fasse pas de bile, même si j'apprécie sa compagnie, je veux pas qu'elle ait des problèmes à cause de cette nuit même si... ben, là, on est un peu dedans. Tous les deux.
- « T'inquiète, j'te lâcherais à temps. Je tiens pas à te mettre en retard à cause de moi. Manquerait plus que ça... Tu devra me donner des cours de souplesse. Pas que j'ai envie de renouveler l''expérience, c'est plutôt épuisant mais, on sait jamais avec toi. »
Je me dandine encore un peu et ma main quitte la sienne au passage. Elle part se faufiler ailleurs. C'est doux. C'est chaud. Mais c'est interdit.
Elle regardait bien l'heure par curiosité tient. Il doit commencer a être tard. Peut être est il deux heure du matin. Mais elle la fatigue la quittée peut a peut, fâchée d’être repoussée. Il lui faudra de nouveau du temps pour que ses yeux aient envie de se fermer. Ce n'est qu'une illusion bien sur, elle est dévastée par la fatigue quand enfin elle dormira, se lever demain sera terrible. Mais elle profite tout de même que son cerveau soit HS pour continuer cette discussion avec lui. Ce ne sera pas tous les soirs pareil.
« Je suis toujours mignon. Eh ben vas-y ! Grimpe moi dessus mais, t'y arriveras pas sans faire de bruit. Et puis, ça serait moins pratique pour moi si je me mettais sur le dos. J'en mettrais partout... quoique... là... c'était déjà pas mal inonder... Oh tu sais ! J'aurais aimé être souple, ça nous aurait facilité la tâche à tous les deux. Mais je peux pas et comme tu dis là, je tremble trop, donc c'est toi qui DOIS nous mettre bien tous les deux ».
Alix le laisse parler en souriant de plus en plus alors qu'il la regarde un peu renfrogné. Oui c'est vrai qu'il est souvent mignon. Peut être pas toujours mais très souvent. Elle est étonnée qu'il n'ait pa eu de petites amies a sa connaissance. Choc. Tient. Oui. Que ferait elle si tout d'un coup il en avait une ? S'effacerait elle ? Continuerait elle le fréquenter de cette façon, passer une nuit dans son lit, lui tenir la main comme elle fait maintenant ? Son cœur se sert. Comme il fut un temps. Un temps qu'elle avait oublié. Elle ne veut pas y pense et elle n'y pense déjà plus. Non Light n'a pas de copine point final, pas besoin de se poser de questions sur l'instant. Bref oui il est mignon. Mais parfois un peu con. Disons le. Mais ca fait parti de son charme pour la demoiselle. Ces bêtises la déride toujours. Enfin non pas toujours. Souvent.
En ce qui concerne la souplesse, aujourd'hui dans le bain elle a peut être découvert qu'il avait quelques muscles et ce soir dans le lit de la force, mais Alix aurait crié a l'usurpation d'identité si tout d'un coup le garçon lui avait prouvé qu'il savait faire autre chose qu'être ''raide comme un baton''. Non Light n'est pas souple. Mais Alix l'est donc pas de panique. Et elle a peu être cassée en deux depuis leurs acrobaties, elle peut encore faire quelques efforts pour épouser plus confortablement le corps de Light dans le peu d'espace qu'il lui donne. Un jour elle lui réclamera une médaille pour jeux olympique. Enfin … si il existe une catégorie de sport qui nécessite deux personnes dans un lit une place. Bref.
« Oui oui je sais et je suis la plus sportive des deux etc, n’empêche quand le soleil se lèvera va falloir que tu me décoincer, j'ai l'impression d'être un lego. »
Après la référence moldue concernant les jeux olympiques ou elle n'y connaît presque rien (enfin elle est prête a parier qu'il n'y a pas de quidditch... tristesse) voici la référence du jeu lego avec des petites briques. Elle aimait bien jouer a ce jeu avec ces voisins quand elle était petite. Mais elle s'amusait beaucoup a changer la couleur. Heureusement qu'ils étaient petits, les enfants n'y avaient vu que du feu.
Mais elle pense ce qu'elle dit. Demain matin il lui faudra certainement de longues minutes d'échauffement pour pouvoir marcher normalement. Light lui aura vraiment bousillé tout son corps. Changeant de position et laissant effectivement l'une de ses jambes grimper sur Light (tant pis, c'est moins fatiguant pour elle de prendre ainsi appuis et si il rouspète de devoir la supporter et bien elle lui fera remarquer que le poids d'une jambe doit bien être celui de ce qu'il peut manger en une journée.)
« T'inquiète, j'te lâcherais à temps. Je tiens pas à te mettre en retard à cause de moi. Manquerait plus que ça... Tu devra me donner des cours de souplesse. Pas que j'ai envie de renouveler l''expérience, c'est plutôt épuisant mais, on sait jamais avec toi. »
Alix sourit de nouveau en s'imaginant la scène. Eux deux devant une télévision moldue, un bandeau sur le front a lever un bras en l'air et en tendant la jambe gauche vers l'arrière. Le tout en justaucorps bleu ou rouge sur un tapis de gym. La grande classe. Elle lui sourit jusqu'à sentir la main qu'elle tenait quitter la sienne pour se faufiler sur sa jambe, longer le genoux et venir se poser sur la cuisse. Cette même jambe qu'elle a posé sur celles de Light. WOW ! Le contact est chaud, elle pourra bientôt compter le nombre exact de ses doigts sur sa peau. Ca ne va pas. Dans le noir, il ne peut pas la voir mais Alix rougit. Décidément cela fait beaucoup en une journée. Elle l'impassible, la sauvageonne. La dur a cuire ! Et elle ne sourit plus autant.
" -La prochaine fois je te laisse avec un sceau et un magazine si tu ne retires pas ta main de la! On ira faire des échauffements sur la pelouse du terrain de Quidditch, y a pleins de gens qui vont la bas pour s'(é)chauffer"
Et c'est pas la fête a la saucisse non plus. Enfin si un peu. Mais bon. V'la quoi. La réplique a fusée. Trop de contactes pour elle, elle se rebelle. Elle veut bien aider mais elle n'a pas été totalement domptée, il lui faut un petit recul entre elle et lui. Si ce dernier barrage cède, elle deviendra certainement folle. Bave aux lèvres et tout le toin toin. D'ailleurs c'est peut être aussi pour cela qu'elle n'est jamais sortie avec un homme. Cette dernière limite qu'elle ne peut pas sauter. Enfin. Light est le seul a l'avoir approché comme il le fait a cet instant. Un autre se serait prit un violent stop avec un genoux entre les cuisses. Soit heureux Light, ton statut de meilleur ami préserve ton précieux bijoux qui est en cet instant bien au chaud et entier.
" -Ok ok, t’énerve pas, regarde tu vois, je la retire. C'est juste que je savais pas ou la mettre. C'est tellement étroit... AH. Non. Tout mais pas les terrains de Quidditch. Ca me donnera le vertige, je serais plus maitre des mes mouvements. Puis surtout si y a des gens, c'est gênant. Je préfère dans un petit coin tranquille. Au parc, contre un arbre par exemple, on pourrait faire le poirier"
Pas savoir ou la mettre... tsss. Enfin bref. Bon ba pas le terrain de Quidditch. Dommage elle aime bien ce lieu familier. Mais l'idée du parc lui plaît tout de même tout autant. C'est vrai qu'elle n'a pas l'occasion de beaucoup côtoyer les arbres. Bon elle n'en est pas amoureuse de la a leur faire des câlins mais elle aime bien les admirer dans ce genre de moment. Le cadre idéal quoi. Elle hausse tout de même un sourcil en l'entendant parler de faire le poirier. Elle se disait bien que Light avait le goût de l'aventure... bon. Cela ne demande aucune souplesse mais au moins propose t-il une idée d'activité. Dans la tête de la joueuse de Quidditch défile tout un tas d'idées, de contorsions et de positions. A voir si c'est compatible avec le préfet des jaunes.
" -Si t'en est encore au poirier ... va te falloir un peu plus d’expériences mon cher! Limite je te conseille de te trouver des protections adéquates si tu as peur de l'accident avec moi parce que de mon coté... m'en faut plus pour m’essouffler"
Et c'est vrai. Sa condition de sportive lui assure quasiment la réussite dans la moindre activité physique. Elle ne sait encore jamais essayé a la danse mais elle est presque certaine que cela ne devrait pas lui poser problème. Le rythme chez elle elle l'a acquis en tant que batteuse. Toujours frapper le cognard au bon instant. Boum boum tchack ! Elle a juste peur du patin a glace... l'équilibre dans les airs, quand elle est bien solidement attachée a quelque chose de solide ça lui convient. Mais la glace... jamais essayé.
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Ven 11 Oct - 19:36
Alix & Light
C'est assez bizarre comme sensation... Je parle bien évidemment d'avoir les yeux ouverts et de ne rien voir. Enfin, depuis le temps, je me suis un peu habitué à l'obscurité. J'arrive à voir quelques contours et si je me concentre bien, je peux voir mon amie sourire. (même si elle croit que je ne la vois pas gnéhéhé) Je sais pas à quoi elle pense. Pour dire vrai, j'aurais aimé lire dans ses pensées. Bon pas toujours heen. Je me doute que parfois, elle doit se dire que j'ai un corps de rêve je suis chiant. Lourd. Peut-être même qu'elle m'insulte intérieurement... Ouai... Non. Enfin de compte, je suis content... de pas être télépathe. Cette fois, elle tourne le visage vers moi. Et elle sait que je la vois sourire. Ça m'apaise un peu. J'esquisse aussi un sourire avant de me perdre dans la contemplation de ce magnifique plafond que je distingue à peine. (un jour, je collerai un poster dessus. Je me sentirai moins seul quand j'irai me coucher) Je quitte ses doigts pour allez les glisser le long de sa jambe. Sa jambe. Sur mon corps. Quasi en diagonale. Si je ne fais rien, elle finira par me grimper dessus.
Ma main remonte sur sa peau. C'est doux. Agréable. Alix prend bien soin d'elle. Il faudra qu'elle me file deux, trois tuyaux pour que je puisse égaler la qualité de son épiderme. Elle me l'a proposé d'ailleurs et je compte bien remettre ça sur le tapis. Un jour. On ira au spa ensemble. Tous les deux dans une pièce chaude à la vapeur qui monte. Alix enroulée dans une serviette et totalement nue en dess.... HA. NON. STOP. C'est la fièvre qui me fait délirer. Ouai. Voilà. (je suis saint d'esprit, jamais je n'irai imaginer ma meilleure amie à poils dans une ambiance torride... Je risque ma vie si elle l'apprend.) J'étais perdu dans mon... euh... fantasme ? (tghezibze. Foutue fièvre.) Je n'ai pas remarqué que ma main remontait toujours le long de sa jambe. J'effleure son genoux. Wow. Sacrée rotule que tu as là dis donc ! Un instant, j'imagine me prendre cette même rotule là où ça fait mal. (la fièvre me donne de ces idées...) C'est chaud. Un peu humide, sûrement à cause de moi. Puis elle monte, monte, monte, et là, je sens Alix se tendre.
- « La prochaine fois je te laisse avec un sceau et un magazine si tu ne retires pas ta main de la! On ira faire des échauffements sur la pelouse du terrain de Quidditch, y a pleins de gens qui vont la bas pour s'(é)chauffer ».
Eh ? Je tourne la tête vers elle. Elle ne sourit plus ? Quoi ? … OH. MA MAIN. JE L AI OUBLIÉ CETTE VILAINE COQUINE. HAHA. Elle était carrément sur sa cuisse à faire... euh ouai non rien. Je sais mais même pas ce qu'elle faisait. BREF. Je comprends pourquoi elle se rebique soudainement. Je crains un instant de recevoir un coup de sa part. Sur la tête, la joue voir pire... sur Michel. (oui, il a un nom. Comme Bob et Robert. Pas de jaloux comme ça.) Mais non. Elle ne fait rien. Rien à part me remettre à ma place. Alors je range ma main ailleurs et tout va pour le mieux. Michel est en sécurité, à sa place, et tout mes autres organes sont indemnes. Puis soudain, je fronce les sourcils. Euuuh. Wait. Un sceau. Ok. Je veux bien. Ça pourrait être utile. Ça empêchera de tout salir mais... un magazine ?! A quoi ça pourrait bien me servir ? A passer le temps pendant que je me déverserai dans le sceau ? Je crois pas en avoir besoin. Enfin bon...
- « Ok ok, t’énerve pas, regarde tu vois, je la retire. C'est juste que je savais pas ou la mettre. C'est tellement étroit...» Je mens gnéhéhé. C'est pas que je savais pas où la ranger, c'est juste qu'elle était bien là où était. Je m'étais juste pas rendu compte que c'était interdit. « AH. Non. Tout mais pas les terrains de Quidditch. Ca me donnera le vertige, je serais plus maitre des mes mouvements. Puis surtout si y a des gens, c'est gênant. Je préfère dans un petit coin tranquille. Au parc, contre un arbre par exemple, on pourrait faire le poirier. »
Je me dandine un peu, contrarié. Je crois que j'ai assez donné comme ça sur le terrain de Quidditch pour toute ma vie. Même en bas. Dorénavant, je n'irai là bas que pour les matchs de Poufsouffle ou de Serdaigle (oui, je ferai des grands signes à Lysandre pour le déconcentrer gnéhéhé... surtout s'il joue contre les jaunes.) Bref, je pense que le parc c'est bien. Suffit de prendre un créneau où y a personne et elle aura tout le loisir de m'apprendre des trucs. Ça pourrait nous... ME servir à l'avenir, on ne sait jamais. Et faudra surtout pas oublier l'échauffement. C'est important. Ça prépare le corps et ça motive pour la suite. Même si je suis pas un féru de sport, il me semble que c'est comme ça que ça se passe. Je pense que commencer par le poirier c'est bien. C'est pas trop dangereux, ça demande pas de se tordre dans tous les sens donc ouai, c'est bien. Pour un débutant. Après, on pourra passer aux choses plus hardcord.
- « Si t'en est encore au poirier ... va te falloir un peu plus d’expériences mon cher! Limite je te conseille de te trouver des protections adéquates si tu as peur de l'accident avec moi parce que de mon coté... m'en faut plus pour m’essouffler. »
…. HAHAHAHA. …. Ok. J'aurais dû m'en douter. Elle, elle a passer le stade du poirier depuis longtemps. (enfin, j'imagine). Elle vise plus haut. Mais je pourrais pas la suivre. Pas comme ça. Mon cœur et mon corps ne pourront pas supporter une embardée directe. J'ai pas dis mon dernier mot. Je persisterai pour qu'on y aille en douceur. Vas y mollo comme dirait l'autre. On saute pas les étapes. Surtout pas avec moi. Rhoo. Depuis le temps, tu devrais me connaître, Alix. Je me renfrogne encore. Un peu vexé à l'idée qu'une fille soit plus forte que moi à ce niveau là. J'ai l'impression de ne plus avoir de fierté là. Comme si j'étais le novice qui demandait timidement à la pro' de l'aider à se sentir mieux dans son corps... Dommage que je puisse pas croiser les bras... Ma position ne me le permet pas.
- « Ouai bon. S'cuse moi de pas avoir autant d'expérience que toi ! Toi au moins t'as un balais pour forcer l’exercice, moi pas. Mmmh. Tu sais.. aaahh.. là, bouges plus... j'avais pas l’intention de zapper ce genre de précaution. Je tiens pas à faire un détour à l’hôpital. Voir plusieurs. »
PAF. Voilà comment je me trouve rapidement une excuse à deux balle qui me permet de préserver un tant soit peu ma fierté. Elle, elle a l'habitude d'entretenir son corps comme ça. Moi pas. Elle ne peut pas le nier. J'ai pas eu l’entraînement qu'elle a pu avoir. Je suis pardonné. Voilà. Je me détend un peu quand elle bouge, me mettant plus à l'aise. Un gloussement m'échappe quand j'évoque les précautions. J'ai horreur des hôpitaux. Elle a rien à craindre à ce niveau là. J'aurais toujours de quoi nous protéger si jamais on fait un truc de travers. J'ai envie de m'étirer mais je le fais pas. Je veux pas risquer d'avoir mal au dos en me positionnant mal.
- « baaa je suis certaine qu'un massage un peu plus tonique peut réparer ce genre de... froissement musculaire. »
Oh ? Tiens donc ! J'hausse un sourcil, amusé (oui, je passe du stade ''je suis vexé'' à ''oh c'est marrant A_A '' en un clin d’œil.) Je tourne la tête vers elle, sourire aux lèvres. (on sourit beaucoup, zavez vu ?) Je voulais pas bouger plus, mais mon corps l'a fait tout seul. Je me tourne face à elle. J'emprisonne au passage sa jambe entre les miennes. Mais c'était INVOLONTAIRE. (… OUI. C'EST UN MENSONGE. gngngn.) Je tend la main pour caler une de ses mèches derrière son oreille... Erm. C'est humide. Gluant. On dirait pas qu'elle a prit une douche y a quelques minutes... quelques heures... Ça fait combien de temps qu'on est là ? Bof. Peu importe. Je doute qu'un jour ça se reproduise alors je préfère largement profiter de cet instant. Je fixe ma main devenu collante sans pour autant la voir.
- « ... T'as l'air de t'y connaître en froissement musculaire. C'est vrai qu'avec ton hobby, tu passes pas mal de temps à régler ce genre de soucis. C'est plus rapide de le faire sur place que d'aller cher l'infirmière... Déci..dément, je crois de plus en plus en ton expérience, Alix. »
Les muscles. Elle en a dans les bras bien sur mais rien ne l'ait rendu carré avec le temps, genre mi femme mi ours. Elle aussi beaucoup d'endurance a force de courir comme elle le fait. Une mécanique qui marche bien, bien huilée qui lui sert d'armure. Parce que c'est un peu ça Alix, une sorte de sorcière en armure. Une assurance, une démarche particulière, la main toujours sûre avec une baguette, une batte ou tout simplement vide. Sa sociabilité tranquille font d'elle une bonne Poufsouffle made in Poudlard. Et le nombre de vrais amis qui ont touché son cœur est conséquent mais ceux qui y vivent sont rares. Et avec eux sa jolie armure est pleine de fissures. A quoi servent les apparences quand certains peuvent lire en vous. Alors pour ce soir, elle prend sa revanche. Pour une fois que son corps, le coffre fort de son âme peut lui servir de contre attaque, elle ne boude pas son plaisir.
- Ouai bon. S'cuse moi de pas avoir autant d'expérience que toi ! Toi au moins t'as un balais pour forcer l’exercice, moi pas. Mmmh. Tu sais.. aaahh.. là, bouges plus... j'avais pas l’intention de zapper ce genre de précaution. Je tiens pas à faire un détour à l’hôpital. Voir plusieurs. »
Excuse a deux balles. Depuis quand un balais est nécessaire pour entretenir son corps ? Les yeux de la blaireaude sont deux gallions d'or suspicieux. D'après ce qu'elle a vu dans la salle de bain, les propres muscles de Light sont des pièces a conviction contre lui. Plus elle y pense plus elle y croit, son plus gros problème c'est sa raideur. Et a tous les niveaux. Elle doute d'avoir le potentiel de l'envoyer a l’hôpital... a l'infirmerie certainement. Mais l’hôpital ! Tout de même il y va fort. Elle n'ose pas imaginer ce qu'il faudrait qu'elle fasse pour cet exploit. D’ailleurs l'infirmerie a ses avantages, pour ce genre de problèmes, infirmière doit être rodée, les remèdes doivent pleuvoir.
- « Baaa je suis certaine qu'un massage un peu plus tonique peut réparer ce genre de... froissement musculaire. »
Alors que Light se tourne vers elle, il bloque définitivement leur situation en emprisonnant sa jambe avec les siennes. Zeerfyhnj. C'est inconfortable mais seulement dans son esprit, la donzelle sent une nouvelle bouffée de chaleur lui monter aux joues alors qu'elle ne pense déjà plus a sa réplique. Ils disaient quoi déjà ? Un truc avec des massages. Posant une main sur son front, elle détourne le regard, en proie a de nouvelles vapeurs alors qu'il en profite pour attraper une de ses mèches et la mettre derrière son oreille. Pourquoi c'est toujours aussi compliqué avec lui ? Pourquoi une simple nuit passée dans ses bras se transforme en moment gênant ? Seulement pour elle bien entendu, Light elle le sait, a toujours une lueur malicieuse des les yeux quand ce genre de chose arrive, a croire qu'il y prend du plaisir. Alors que son cœur tambourine comme un malheureux contre ses cotes, Alix respire un grand coup en écoutant la réponse de son ami qui lui n'a pas perdu le fil.
- « ... T'as l'air de t'y connaître en froissement musculaire. C'est vrai qu'avec ton hobby, tu passes pas mal de temps à régler ce genre de soucis. C'est plus rapide de le faire sur place que d'aller cher l'infirmière... Déci..dément, je crois de plus en plus en ton expérience, Alix. »
Essayent de se ressaisir, elle se concentra sur ces paroles du mieux qu'elle pu. Ah oui. Oui c'est vrai surtout dans le vestiaire des filles, elles prennent soin les unes des autres. Après le Quidditch, une douche chaude et un examen minutieux des potentielles blessures. Avec le temps, les années passées dans l'équipe, ses doigts sont devenus aussi magique que sa baguette. Capable de dénouer tous les nœuds et de défroisser tous les muscles, tout est question de finesse de doigté.
Il est important de prendre soin de soi surtout quand son rôle est aussi brutal que le sien. Et pourtant elle fuyait l'infirmerie. Envoyer les autres la-bas ok, y aller pour elle même c'était une autres question.
" Moui j'aime bien rendre service quand je le peux, je sais que ca peut etre vraiment douloureux, alors j'essaye de les soulager"
Bourrine au grand cœur, il est hors de question de laisser qui que se soit derrière elle en position de difficulté. Le nombre de fois ou elle même c'est retrouvé a a la limite de l'agonie et qu'une personne se trouvait la pour elle, elle ne peut pas faire autrement. Un sourire sur les lèvres, elle regarde de nouveau Light. Ici dans cette maison elle n'est pas la seule. L'un des traits de caractères qu'elle partage avec de nombreux élèves ici. Jouant avec ses doigts, les joignant puis les retirant avant de dessiner le contour de ses ongles avec le bout de son indexe. Mais voilà. C'est un trait de caractère, sans plus, c'est naturel, elle n'a pas a y réfléchir, c'est pourquoi l’étonnement marque ses traits quand elle entend l'étrange révélation du préfet.
"... Tu ferais une excellente infirmière, fais moi penser à tomber malade quand tu sera diplômée"
Le blocage est intense, Alix le regarde avec des grands yeux et un petit sourire surpris. Carrière en médecine magique ? Elle n'a pas de véritable passion pour les potions ou la botanique, les sortilèges l’intéressent d'avantages, la métamorphose etc. Oui les effets secondaires du a la magie la fascine mais de la a les soigner... Pendant un instant elle s'imagine en blouse blanche avec la petite toque qui va avec. La tenue pourquoi pas... mais enfin bon voilà. Jamais elle ne verra son futur encerclée par des remèdes, malades et gémissements de grands blessés.
Le futur... regardant le plafond elle fronce les sourcils en se demandant ce qu'elle fera dans la vie. Le quidditch, elle s'est toujours vue continuer a poursuivre cette voie. Bien entendu elle sait qu'elle ne pourra pas continuer toute sa vie dans le domaine professionnel. Peut alors lors de sa retraite sportive s'engagera t-elle dans une autre. Auror tient. C'est vachement tentant. Mais cela signifie avoir des a présent les résultats nécessaires pour un futur bien plus éloigné que pour la majorité des élèves. Envisager deux carrières, certains ont déjà du mal a en trouver une. Une vie avec de l'action. Et si d'ici la elle se retrouve mariée ? Et que la question des enfants se pose ? Une grimace tord sa bouche. Elle ne pourra pas fonder une grande famille si ses projets lui impliquent de bouger. En sois ce n'est pas un grand problème, elle ne s'est jamais vue a la tête d'une grande famille. Elle n'aurait ni le temps nécessaire a lui consacrer ni la force de concilier carrière professionnelle et famille. Non décidément deux ou trois enfants serait bien. Elle ne veut pas être une inconnue pour eux. Puis bon cela voudrait aussi dire le père de ses enfants soient du genre père au foyer.
" Hum je pense pas spécialement être faite pour ça, je me vois pas baser mon avenir la dessus... je pense réellement continuer le Quidditch et d'essayer de rentrer dans une équipe professionnelle"
![Chaude nuit [pv Light] terminé Vide](https://2img.net/i/fa/vide.gif)
