Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
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Sloan ▬ modératrice
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Le balais c'est comme le vélo, sans les chutes de préférence. [Light] Terminé

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Alix Barthelemy
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Dim 21 Juil - 19:34




Sortilège et Peur du vide


Ça faisait plusieurs jours qu'elle y réfléchissait sérieusement. Elle voulait, pour une fois dans sa vie, aider quelqu'un. Bien sûr, elle avait souvent aidée ses parents dans des taches ménagères ou ses frères dans un de leurs projets insensés mais elle voulait plus que ça.
Elle voulait simplement aider. Etre réellement utile, marquer quelqu'un en ayant fait un réel don de soi. Quelque chose dans le genre en tout cas.
Et aujourd'hui, elle s'était décidée.
Assise dans la pelouse, sa tenue de Quidditch sur le dos les yeux, fixant le bout de sa baguette, elle remua les lèvres, intensément concentrée sur un souvenir qui lui était extrêmement précieux. Et qui jamais ne saurait partager avec un autre. Un souvenir rien qu'a elle, un souvenir qui l'avait marqué plus que de raison.
Ses dernières syllabes prononcées, les yeux encore dans le vague, perdue dans son passé, elle releva lentement la tête pour voir un magnifique poulpe de volutes bleu-argent, sortir de sa baguette. Levant sa main, elle le fit danser pour le plaisir devant elle avant de ramener la pieuvre pour lui confier un message. Les tentacules s'agitaient doucement dans l'air comme si le ciel avait été un océan placide. Elle le trouvait magnifique, mais ce n'était pas l'avis de tous. Elle lui adressa un sourire avant de le laisser partir. Elle n'avait plus qu'a attendre.

Se relevant lourdement, elle poussa un soupire de douleur, ankylosée d'être restée trop longtemps assise dans une position aussi inconfortable. Marchant en canard jusqu'aux vestiaire, elle y récupéra son balais et passa du mieux qu'elle pu une jambe au dessus.
Levant le nez du manche, arrêtant de se masser l'intérieur d'une cuisse de la main gauche dans l’espoir de soulager la douleur, elle attrapa fermement son balais des deux mains, qui soit dit en passant n'était pas une flèche mais n'était pas non plus aussi degueu qu'un musard et frappa le sol de son pied pour décoller.

Comme toujours lorsqu'elle faisait une activité physique ou cérébrale, elle matait sa tignasse blanche en un chignon approximatif qui lui permettait de distinguer ce qu'elle avait devant elle au lieu de batailler des heures inutilement. Bref en gros quand elle volait les cheveux attachés et bien c'était bien la seule situation ou elle ne se perdait plus. Elle ne ressentait aucune désorientation spatiale et elle arrivait à distinguer le haut du bas même dans des figures périlleuses.
Mais en ce moment même il n'en était pas question, elle tournait lentement autour du terrain, assez haut dans le ciel dans l'espoir de voir bientôt Light arriver. Elle n'attendit pas spécialement longtemps pour voir son renard argenté lui dire qu'il arrivait.
Mais elle attendit le double de ce temps pour recevoir une deuxième fois le patronus de Light lui disant qu'il ne la voyait pas.

Un grand sourire vint barrer son visage faisant rayonner son visage pale. Tournant sur elle même, elle scruta le sol jusqu’à apercevoir une tache blonde qui lui avait échappée. Alix lui fonça dessus, trop heureuse de le voir enfin là et de pouvoir lui offrir le cadeau qu'elle lui avait promis.
Le vent lui fouettant le visage, les yeux plissés de concentration et de minuscules larmes s'étalant aux coins des yeux, elle freina brusquement en faisant un large dérapage en lui arrivant dessus pour l'éviter mais en le frôlant toutefois. Se redressant rapidement, son balais a la main, elle courut le peu de distance qu'elle avait mit entre elle et lui et pour lui annoncer d'une voie d'enfant joyeuse la bonne nouvelle.

- Light!!! J'ai décidé de te faire une surprise géniale! Aujourd'hui je vais te vacciner contre ta peur du vide!

Fière d'elle, elle posa ses poings sur ses hanches en regardant sans se départir de sa bonne humeur, le visage verdâtre de son ami.
Dévoilant des dents aussi blanches que des perles elle continua après un petit silence.

- Ne t'inquiète pas je sais, tu me remercieras plus tard.

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Lun 22 Juil - 1:36
     


Alix & Light


- « Eh Michèle ! Passes moi le jambon ! »
- « Euuh... Moi c'est Jean... »
- « Alors raboule le jambon Jean-Mich' ! »

Je l'entend à peine soupirer lorsqu'il tend ma commande. C'est quand même incroyable qu'on soit  toujours obligé de se répéter pour obtenir ce qu'on veut. J'attrape le morceau tant désiré en souriant gaiement et en remerciant le jeune homme vert qui se tient presque en face de moi. Je crois qu'il me regarde en haussant un sourcils, comme s'il me prenait pour un allumé de la vie. J'ai peut-être dis un truc bizarre mais bon, quand j'ai faim eh bah j'ai faim. Oui voilà, mon cerveau n'est pas toujours super actif quand mon ventre gronde. Déjà que d'ordinaire il rame pas mal... Enfin bref, je vais arrêter de m'auto-insulter. Ça devient lourd là.

Je fourre mon jambon dans un morceau de pain que j'accompagne de délicieux cornichons. J'ai pas mis de beurre. Pour une fois, j'ai envie de manger un jambon beurre sans beurre. Ça semble tordu heen. C'est comme si tu faisais un couscous sans semoule. Sauf que, c'est pas un couscous et le jambon seul dans du pain, eh bah c'est pas si mal. Je mange mon sandwich de fortune parce qu'il est pas loin de 15h, que j'ai pas cours et que, même si j'ai bien mangé y a pas 3h, eh ben j'ai la dalle. Je suis pas un morfale. Pas du tout. Mais voilà ça arrive d'avoir faim à des heures presque pas possibles. Le vert en face de moi mange, lui aussi. Il me tire de ma dégustation en montrant au monde entier le contenu de sa bouche. Et ça, ça m'agace.

Je lui lance un cornichon. J'évite de lui dire ''Ta bouche !'' parce que la dernière fois que je l'ai dis, on m'a répondu du tac au tac ''Ta gueule''. Et je peux dire que je n'ai pas su quoi répondre. Alors maintenant, cette pique, eh ben c'est moi qui la lance... quand j'arrive à la placer, du moins. Le Serpentard me lance un regard mauvais, ce à quoi je lui répond en lui souriant, dévoilant mes dents pleines de pain et de jambon aux cornichons (oui, c'est très appétissant). Comme il comprend pas, je fais mine de tousser et lui envoie un jet de bouffe tout salivé. Là, il se lève, dégoutté.

- «  Mais t'es dégueux !! »
- « Oui merci. Toi aussi. » Smile face.

Oui. Je me fous clairement de sa gueule. Et le meilleur dans tout ça, c'est qu'il se tire. Voilà, j'ai réussi à avoir la paix sans bouger mes fesses. Je devrais écrire un livre tiens. Sur les manières de faire des choses sans se lever. Je suis pas sûr d'avoir du succès mais, je sais au moins que je vendrais deux exemplaires. Un que j'achèterais moi même et un autre qu'Alix achètera aussi, histoire de me faire plaisir. Je souris en mâchonnant bruyamment le temps de prendre une goulée d'air en signe de bien-être. J'ai l'air d'un pauvre idiot, là, dorénavant tout seul sur la grande table de la grande salle. Les autres sont sûrement en cours ou bien dehors, puisqu'il fait plutôt beau.

Je prend d'ailleurs mon verre, histoire de me rafraîchir un peu. Oui voilà, j'ai soif alors je le porte à mes lèvres et KFFFKFFFWAAAAVANDIDIOUDESAMAMAAAAN ! (Ca fait à peu près ça dans ma tête, oui). Je recrache littéralement ma boisson en manquant de m'étouffer devant la chose qui vient de débarquer comme une fleur devant moi. Oui. Sur la table. Remarque, je n'ai pas bondit à 8 mètres comme la première fois. Oui. La première fois où j'ai vu cette chose. Ce poulpe multitentaculaire qui vous regarde. J'ai même l'impression qu'intérieurement, il sourit. Poulpi me fait froid dans le dos. Je m'essuie la bouche du revers de la main (hmm, très sexy tout ça) et écoute attentivement les paroles d'Alix rapportée par ce monstre des mers ambulant.  

Je cligne des yeux. Une surprise ? Oh. Huhu.... Ha. Nan mais attends. Elle parle bien de cet endroit là ? Celui-la même que je préfère éviter aux heures de pointes ? Qu'est ce qu'elle veut bien y faire ? Je reste cloué comme un con sur mon banc à réfléchir jusqu'à ce que je remarque que Poulpi ait disparu. Il est clair que j'aimerais bien savoir ce qu'elle mijote. Et de toute façon, après toutes ces régurgitations, mon sandwich ne me fait plus envie. Je sors alors ma baguette, exécute un demi tour sur mon banc et me concentre sur un souvenir heureux. Mozart apparaît. Je lui donne mon message en priant pour qu'il ne se perde pas. Remarque, un jour, pendant que je le suivais, histoire de comprendre pourquoi certaines de mes réponses n'arrivaient pas à destination, j'ai fais une découverte plutôt rapportante. J'avais retrouvé le chaudron égaré du Professeurs de Potion (que j'adule en secret. Genre j'ai des posters et tout) En le lui rapportant, je fus récompensé par 5 points offerts à ma maison. Bon. C'est un petit pas pour l'homme mais un GRAAAND pas pour Light. J'ai compris ce même jour que Mozart n'avait pas le sens de l'orientation mais bon. C'était pas sa faute puisque moi même je... erm. Bref. En route pour l'endroit plein d'herbe et face à un bâtiment.

Quand j'arrive sur place, je regarde d'abord en l'air, histoire de voir si le champs est libre. Mais en fait, j'ai pas le temps d'avoir ma réponse puisque je baisse assez rapidement les yeux. Oui. J'ai peur du vide. Même resté en bas, ça me fou les choquotes. J'admire tout ceux qui savent voler sur leur balais en faisant des looping. Et en même temps je les prend pour des gros fous, limite suicidaires.
Mon regard dérive à gauche, puis à droite. Pas de traces de Lix. Peut-être que j'ai mal compris ? Qu'elle m'attend ailleurs ? C'est pas son genre de me poser un lapin, surtout quand c'est elle qui invite. Je poireaute encore quelques minutes puis décide de renvoyer Mozart prévenir Alix que je ne la vois pas.

Alors voilà. Encore. Me voilà encore à attendre. Je tourne sur moi même, scrute les lieux, me gratte la tête, fais une partie de trois petits chats dans ma tête et je finit par bailler. J'entends soudain un truc qui se rapproche. C'est comme un avion mais en moins fort. Je fronce les sourcils, le regard filant de droite à gauche, le visage concentré et je penche la tête sur le côté. Mais qué sé ce bordel ? J'ai ma réponse aussitôt puisque je sens un violent courant d'air me percuter, me tirant un cri de surprise parfaitement masculin. Je titube, me protégeant le visage en soulevant le bras. Je tousse, une et deux fois à cause de la traîner de sable provoqué par... Alix. Et son bout de boit volant. Elle s'approche assez rapidement de moi, l'air visiblement joyeux. Si tout à l'heure je le sentais pas trop mal, là, j'ai comme un mauvais pressentiment.

- « Light!!! J'ai décidé de te faire une surprise géniale! Aujourd'hui je vais te vacciner contre ta peur du vide! »

Hahaha. Si les dieux existent, je voudrais qu'il m'assassine là, d'un coup d'éclair ou de saule cogneur. Mon visage se décompose. Je crois que je vais vomir. C'est une farce. C'en est forcément une. Elle connaît mes phobies et elle sait qu'il faut pas rire avec ça. Et je m'en fous que le terrain soit libre ou tout ce que tu veux, moi je montrais pas sur ce balais pour m'étaler comme une crêpe sur le sol. Je. Non. Hors de question. Pas envie. Pas le courage. Amen.

- « Ne t'inquiète pas je sais, tu me remercieras plus tard. »

Je n'ai rien dis depuis qu'elle est arrivée. Même pas un bonjour. Faut dire qu'elle ne m'en a pas laisser le temps. Pas du tout. Là, je sais juste pas quoi dire. Par miracle, ce n'est pas le contenu de mon estomac qui parvient à franchir mes lèvres mais, plutôt un rire. C'est plus un rire nerveux. Je secoue la tête et la main dans le même mouvement.

- « Très drôle Alix. Maiiis... C'est absolument hors de questiiiioooooon ! » Et là je fais, ce que je sais faire de mieux. ''Courage fuyons.'' Je me retourne et dans un élan soudain, comme si ma propre vie dépendait de cette fuite, je m'élance avec une grâce aussi merveilleux que celle d'un veracrasse. Je cours. Je sais pas trop où je vais. Mais je sais exactement là où je ne veux pas aller. Là haut, dans le ciel. Gazouiller avec les oiseaux et aspirer les nuages, c'est pas du tout mon trippe.

- « Je te re...mercie pour cette.... soudaine... générosité... mais... Pas d'accord. Je... veux pas. » Je lance cette bribe de phrase dans les airs, sans oser me retourner. Faut vite que je repère un endroit où m’enterrer parce que je ne veux pas faire des tours de terrain. C'est complètement con de faire ça et ça épuise pour rien. Oh mon dieu ! Les vestiaiiiires ! Là, droit devaaant !! Cours Light ! Couuurs.
C'est tellement bizarre. Tout à l'heure, j'avais l'impression qu'on me fusillait du regard quand j'ai fuis. Là, j'ai plutôt l'impression qu'on me suit...
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Lun 22 Juil - 22:27




Sortilège et Peur du vide


La jeune fille sait fatalement ce qu'il va arriver. C'est comme ça, c'est animal. Elle et son instinct de prédateur du dimanche qui soit dit en passant est tout de même redoutable a la table des Poufsouffle et autres banquets est tout de même assez efficace pour prévoir les réaction de Light, un autre animal qu'elle pourrait placer dans la catégorie des herbivores. En ce moment elle parie sur le lapin. Ces yeux ont ce je ne sais quoi qu'il partage avec eux devant des Lumos en balais.

- « Très drôle Alix. Maiiis... C'est absolument hors de questiiiioooooon ! »

Et c'est gagné, il détale en lui lançant cette réplique. Une infinité de choix s'offre a elle, Lix ne sait pas quoi faire sur le moment. Elle a beau hésiter elle ne doute pourtant pas de la finalité, Light grimpera sur son balais, un Troll sait tout.

Alors voila, baguette en main, elle se lance a sa poursuite en tenant vaillamment son balais contre elle, piquant un sprint pour ravaler la distance qu'il a réussi a creuser entre elle et lui.

- « Je te re...mercie pour cette.... soudaine... générosité... mais... Pas d'accord. Je... veux pas. »

Alors qu'elle est enfin sur ses talons, le souffle un peu court d'avoir dû pousser autant sur ses jambes, Alix se jette une dernière fois en avant. Elle ne le sait pas, mais elle réalise un merveilleux plaquage dans les règles de l'art digne d'un rugbyman.
Le choc est rude, le souffle coupé, entourant le torse de Light de ses bras, la sorcière a poussé de toute ses forces pour le mettre au sol. Il est lourd et grand le bougre, se relevant a quatre pattes du mieux qu'elle peut, elle s'assoit sur son dos, plaque une main sur son crane et pointe sa baguette contre sa nuque. Sa voix est sans pitié mais un peu hachée lorsqu'elle prononce un maléfice qui ne le fera pas aller plus loin.

- Locomotor Mortis!

Épuisée, Xi reste un long moment sur son dos en tombant de nouveau progressivement sur lui pour récupérer. Light doit être dans un pire état qu'elle mais tant pis pour lui, il n'avait qu'a ne pas fuir son aide. Et puis elle aime bien lui faire des câlins même si elle ne veut pas l'avouer. C'est souvent Light qui lui en fait mais elle a toujours eu une petite phrase de protestation pour les apparences. Et là, elle a besoin un peu de se reposer sur lui, au sens littérale de la chose sans s'occuper du fait qu'en ce moment même il doit certainement manger de l'herbe.
Se relevant finalement, elle revient tant bien que mal sur ses jambes, en se déplacent en traînant des pieds pour se tenir de toute sa hauteur au dessus de lui. Elle est complètement débraillée, des grandes marques d'herbes tachent sa tenue et sa coiffure n'en est réellement plus une. Mais sa voix est redevenue normale, la fatigue de la course lui est passée.

- Voila ce que je te propose, tu grimpes gentiment sans faire d'histoire sur mon balais et je laisse de quoi tes jambes frôler le sol.

Elle prit un air menaçant, son poing sur la hanche, pointant de nouveau sa baguette sur lui avant de continuer.

- Ou alors je me débrouille avec la magie pour te ligoter a moi Je suis pas certaine que tu vas apprécier.

Les yeux de Light sont ceux d'un animal en voie d'extinction et qui le sait. Mais elle ne cède pas, c'est pour son bien qu'elle a organisé tout ça!
Elle le libère quand même, enfourche son balais et des éclairs dans les yeux, indiquent la place derrière elle du menton.


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Mar 23 Juil - 12:29
     


Alix & Light


Je cours. Comme un lapin souhaitant sauver sa peau. Un lapin paniqué, à la respiration bruyante. Je sais que je suis poursuivis. J'ai pas besoin de me retourner pour le savoir, je l'entend qui court, elle aussi. Je prie intérieurement et adresse toutes mes salutations aux dieux en espérant qu'elle ne me rattrape pas. La honte quand même. Je me ferais dépasser par une fille. Heureusement que personne ne nous voit. Quoique, le ridicule ne tue pas et affecte encore moins les idiots... Oh bordel, je sais pas ce que j'ai depuis tout à l'heure, mais j'arrête pas de m'auto-dégradé. C'est sûrement le porridge de ce matin qui me fait cet effet là. (oui, tant qu'à faire, autant remettre la faute sur le petit déjeuné, c'est toujours une bonne excuse).

Je les voiiiis. Ils sont là. Tout près. Les vestiaires. Ma seule échappatoire. Je crains juste de débouler comme une boule de bowling et percuter violemment un mur, un casier ou tout autre chose de dur qui aurait raison de moi. Tant pis, au moins, avec le crâne fracassé, Alix abandonnera son idée à la con. Oui. A la con. Carrément.  Elle est folle. Je ne veux pas monter sur son balais. Je ne veux pas survoler le lac sous un coucher de soleil en me penchant pour laisser courir ma main sur la surface de l'eau. C'est très romantique tout ça, mais c'est pas pour moi. Je préfère de loin partir à la chasse au Musard, même si, à chaque fois, je rentre bredouille et limite à poils parce que mes vêtements ont morflés sévère.

Si près... Ça y est... je vais enfin être sauv... BIGBADABOUMDANSMAFACE. AIE. CA FAIT MAL. Je me retrouve littéralement plaqué au sol par un poids qui m'a percuté aussi violemment qu'un freinage d'urgence d'un magicobus. Je m'étale par terre, sonné mais grognant, le tout, après avoir crié comme un homme à cause de la surprise. Décidément, ça fait beaucoup de surprises en à peine 10 minutes. Mon corps est parcourut par un élan de douleurs qui me tire une grimace. Je renifle bruyamment, le nez dans l'herbe. (Et par miracle, je n'aspire pas de brin ) Pourquoi elle a fait çaaaa. Pourquoi est-elle si cruelle ? Je me tord, essayant de me dégager mais elle m'empêche de m'enfuir en s'installant sur mon dos, ce qui me tire un nouveau grognement de douleurs (mes lombaires Alix, penses à mes lombaires. Comment je vais être quand je serai vieux si déjà, tu t'étale lourdement sur moi).

J'essaie de me redresser, en appuyant sur mes mains mais, cette fois, elle bloque ma tête en l'écrasant contre le sol. Bouhou. Arrêtes. J'en ai marre d'avoir toujours la tronche enterrée dans l'herbe. D'ailleurs, ça me chatouille. Si ça continue je vais.... ATCHAAAAOUM. Voilà. Snurf. Heureusement que je morve pas sinon, j'aurais le visage plein de cracra dégoulinant. (je vous laisse imaginer la scène : de la morve, de l'herbe, de la terre et la tronche d'un pauvre idiot plaqué sur le sol)(Non, c'est pas drôle.) Je tente le tout pour le tout et commence à ramper. C'est complètement con de ma part. J'essaie de la fuir mais, elle est là. Sur mon dos. Si je rampe, je ramperais avec elle. Pourquooiii ? Je parvins à tourner légèrement la tête pour lui adresser un regard plein de larmes.

- « Alix... » Oh bordel de merde. J'écarquille les yeux en la voyant pointer sa baguette sur moi. Nan. Elle va pas oser. S'il te plait Alix, au nom de notre amitié...

- « Locomotor Mortis! »

La saloperie. Elle l'a fait. Je sens le sort faire son effet et aussitôt mes jambes se collent l'une à l'autre, m'immobilisant pour de bon. La fin est proche. Par Merlin mais pourquoi veut-elle absolument me faire monter sur son balais ?! J'ai peur, j'ai peur, j'y peux rien. Déjà qu'en première année, j'ai eu les pétoches de ma vie en cours de balais volant. Je veux pas recommencer... Je tente de calmer ma respiration qui, décidément, fait beaucoup de bruit depuis ce matin. J'essaie de connecter le peu de neurones qu'il me reste pour trouver un plan. Histoire que je me casse, que je m'enfuie, même au bout du monde, histoire de mettre le plus de distance possible entre ce balais et moi. Je commence à avoir mal à la tête, en même temps, elle n'y est pas allez de main morte. J'ai le visage enfouit dans l'herbe, les joues certainement terreuse et les yeux au bord des larmes. (Rigolez pas. C'est beau, un homme qui pleur !)

Après quelques minutes où, dans ma tête, c'est le chaos absolu, je sens le corps de mon amie se poser sur mon dos. Que va-t-elle faire encore ?! Au secouuuuurs !! Alix me bat !! … En même temps... C'est une batteuse ! Haha. Même la tronche dans la merde, je fais encore des blagues pourries.... Oui. Bon. Bref. Je sens dorénavant son corps chaud contre le mien, sa respiration encore un peu saccadé balayer ma nuque. Et je m'agite, comme je peux. Comme un vers de terre.

- « Oooh mon diiieu au viiiooole !! » J'arrête finalement de me tortiller, parce que ça me fait plus mal qu'autre chose. Je crois qu'elle a pitié de moi-ou pas- mais elle se relève. J'ai un comme un sentiment d'abandon. Oui, je l'avoue. Même si je fais l'idiot en m'agitant, j'aime bien l'avoir à côté de moi. (ou sur moi. Haha. Erm.) J'aime sentir sa chaleur alors, quand elle se détache, j'en ai presque froid. Faut croire que j'aime ça ; me faire plaquer sur le sol. Mais bon, c'est sûrement parce que c'est Alix. Tiens, on devrait ouvrir un club de sadomaso ensemble. Juste pour voir. Et en cachette heen. J'suis pas sûr que le dirlo appréciera.

Je la suis du coin de l'oeil. Elle prend une position de dominatrice. Et moi qui suis toujours par terre, j'ai l'impression de passer pour son esclave ou un truc plus gore encore. Elle a beau être dans un sale état (pas pire que moi cela-dit) elle reste très belle sous l'angle où je la vois.... Ce qu'elle fait là par contre, c'est moins joli.

- «  Voila ce que je te propose, tu grimpes gentiment sans faire d'histoire sur mon balais et je laisse de quoi tes jambes frôler le sol. »

Elle me menace. Même à l'envers je le vois bien. Et je distingue aussi très bien la baguette qu'elle pointe dans ma direction. Ah... si seulement je pouvais m'enfoncer dans la terre. Me liquéfier sur place et disparaître pour m'échapper. Mais je crois que je suis condamné. De toute façon, je ne peux pas bouger. Ou juste les bras. Et encore, j'aurais l'air d'une tortue à l'envers qui panique.

- « Ou alors je me débrouille avec la magie pour te ligoter a moi Je suis pas certaine que tu vas apprécier. »

Ça dépend dans quel sens elle compte me ligoter à elle... Bon. Ok, ok. J'arrête les sous entendu pervers encore que, là, ça reste quand même relativement soft. Et il est évident que je ne veux pas me retrouver collé à elle si c'est pour m'envoyer en l'air en sa compagnie... Je parle évidement du vole en balais. Cherchez pas autre chose heen ! Je la regarde, désemparé. Elle serait bel et bien capable de mettre sa menace à exécution. Je me sens perdu.. vidé. Sans défense. J'ose à peine imaginé ce qu'elle me fera si je tente de la stupéfixer, le temps de m'enfuir. Je signerais clairement ma mort. Voilà pourquoi je m'enfuirais probablement pour aller vivre avec les Musards. Après ''Danse avec les loups'' ce sera ''Traîne avec les Musards'' (oui, vu qu'ils sont pas rapide, ça reste des escargots quand même.) Mauvaise idée, elle risquerait bien vite de nous rattraper. C'est évident.

Elle me libère soudain, sûrement persuadée que je ne risque plus de m'enfuir. Mais j'avoue hésiter. Eh oui, encore. Je me relève, péniblement, me tenant les côtes, comme une femme enceinte. Je titube. J'ai le visage couvert de terre, les cheveux qui partent en cacahuète et certainement parsemé de brin d'herbe. Mes vêtements aussi ont prit cher. Ils sont déchirés ça et là mais bon. Ça se répare heen ! Je m'essuie les yeux, histoire de faire disparaître les quelques perles salées qui m'ont échappées. Elle enfourche son balais, pendant que je renifle une dernière fois. J'ai envie de bouder là. C'est pas juste. C'est de la triche. Elle a pas le droit. En plus, elle a des éclairs dans les yeux. J'ai l'impression que j'ai pas le droit de discuter et que je dois prendre place derrière elle, à l'endroit qu'elle m'indique.

Je reste planté là. A peser le pour et le contre. En fait, ma réflexion profonde ne dure par longtemps puisque, j'avance d'un pas et me retourne avec une grâce parfaitement calculée. Voici une superbe feinte qui doit certainement la clouée sur son bout de bois puisque, visiblement, je m'en vais. Sans rien dire. Maiiiis.... Ma détermination faiblit et après quelques pas, je fais un graaand demi-tour et avance vers elle. Je m'arrête à sa hauteur. Le regard incertain. Mais la voix sûre.

- « Si je tombe. Tu tombes. »  Ouai. Je t'emporterais avec moi dans l'enfer qu'est l'infirmerie après une chute vertigineuse qui nous aura coûté quelques côtes, et quelques dents. Je la dépasse, me stationne à l'endroit où je dois monter.
- « Tu restes près du sol heen. Sinon je te jure que je.... vais être très méchant et... méchant ! » Voilà ! Mon dieu. Quel manque de réparti. Je me foutrais volontiers des claques tellement c'est ridicule. La peur me rend ridicule. J'inspire un bon coup, exécute une, deux flexions, pense un instant à lui hurler ''REGARDES UN DRAGON !!'' pour me casser en vitesse mais, finalement j'enfourche le balais, me tenant aux épaules de mon amie en fermant les yeux. Roule ma poule, j'ai envie de dire. J'suis paré Roger. Mais c'est totalement faux.
Je pose ma tête contre son dos, l'entour de mes bras pour m'accrocher tant que je peux.
- « Allez. Qu'on en finisse. » Ce n'est un murmure étouffé par son tissu. Adieux monde cruel...
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Mar 23 Juil - 16:07




Sortilège et Peur du vide


Il avance d'un pas, la joie de la sorcière est sans limites, elle la fait!
Ouuuu pas. Le saligaud a avancé pour mieux reculer et commence a s'en aller. Les yeux d'Alix changent du tout au tout. En moins de dix secondes elle est passée de la menace a la joie et de la joie au chagrin.
Parce que oui, elle est chagrinée la demoiselle, elle regarde son dos, le visage décomposé, ses cheveux retombant sur son front d'une triste façon. C'est une sorcière abandonnée! Que l'on appelle la SPA, les services sociaux! SOS suicide! Parce que non content de faire demi tour, il ne lui adresse pas un mot.
Voila, il est fâché et elle en est la cause. Il lui en veut, il la déteste, il la hait!
Alix baisse les yeux pour regarder ses mains pleines de terres encore accrochée a son balais, elle essaye de se concentrer pour oublier son nez qui lui pique et ses yeux qui lui brûlent.
Et c'est rudement compliqué! Parce qu'au plus elle essaye de penser a autre chose pour ne pas fissurer sa belle carapace plus elle la réduit en miettes en se flagellant mentalement de sa bêtise.

Passant sa manche sur son visage, elle frotte mollement son nez qui lui pique de plus en plus. Peut on aller a St-mangouste pour s'être noyer dans des larmes qui ont refusé de couler? Elle ne sait pas trop, peut être peut être pas, mais elle aurait voulu être un poulpe. Parce que là, dans le lac, personne n'aurait vu la minuscule goutte salée qui se perd rapidement dans l'herbe. Elle secoue la tête pour se reprendre, Light lui a peut être tourné le dos mais elle peut encore se racheter! Dans un brusque élan de volonté elle cherche avec l’énergie du désespoir quelque chose a dire avant que cela ne soit trop tard, qu'il ne soit plus a portée de voix.

Elle cherche, elle creuse et si elle lui proposait sa compagnie qu'elle lui a souvent refusée pour la chasse aux Musards? Encore faut il qu'il recherche encore la compagnie de celle qui c'est présentée aujourd'hui comme son bourreau!
Lui promettre de dédier tous ces cognards renvoyés de ses petites mains? Non non, si il vient encourager l'équipe de Poufsouffle c'est surtout pour lui faire plaisir a elle!
Lui offrir un paquet de friandise? C'est trop léger, c'est même un peu mesquin de penser tout arranger avec quelques trucs a manger. Ça marche peut être avec elle mais elle n'est pas un modèle.
Elle est toute chamboulée la pauvre fille pour en venir a ce genre d'idées, elle continue a fixer son dos la bouche légèrement entrouverte pour permettre a ses mots de sortir plus vite si par miracle elle trouve quoi dire dans la seconde.
Mais le dos raide de Light ne l'aide pas a trouver les mots justes, il transpire la dignité et les taches de terres et d'herbes qui barbouillent ses vêtements sont la preuve de sa propre brutalité et de sa légitimité a lui de lui en vouloir. Elle essaye juste d'ignorer les quelques déchirures dans ses vêtements, elle est déjà assez honteuse comme ça.

Mais elle s'est résignée, elle ne rattrapera pas sa bourde maintenant, son esprit est aussi vide que le cœur froid de certains Serpentards.
C'est pourquoi son choc est grand quand il s'arrête pour revenir vers elle. Elle le regarde un peu comme le messie, sa tignasse dorée est un halo de sainteté, elle peut presque entendre les anges jouer de la harpe. Alix essaye de se redonner une contenance, essayant de faire disparaître son air de chien battue et d'enfant abandonné jouant seule avec un battons en dessinant par terre. Oui c'est très précis et pour ceux ayant penser quelque chose du genre "Ça sent le vécue" Ba... elle vous merde voila.

- « Si je tombe. Tu tombes. »

Nié? Alix le voyant revenir vers elle pensait, comme la simple d'esprit qu'elle peut être, que le chapitre vole en balais étai passé et qu'il venait simplement faire la paix avec elle. Mais non non non! Il était là en train de lui promettre la chute douloureuse des corps percutant sans tendresse le sol en tombant d'un balais. Dieu tout puissant, oh majestueuse reine des licornes, il lui accordait donc le plus grand des cadeaux! Non plus que cela!!! Il lui disais qu'ils allaient pouvoir s'élever dans les airs!
Parce que c'était ce que cela voulait dire non un "si je tombe tu tombes! non? On ne peut pas tomber d'un balais quand on frôle encore le sol. Alors bon, Alix la, elle regarde Light des étoiles dans les yeux, elle ressent une grande vague d'amour dans son petit cœur tout fissuré qui lui fait oublier en un clin d’œil toutes ses pensées sombres.
Tout a sa joie immense elle n'entend pas se qui suit.

- « Tu restes près du sol heen. Sinon je te jure que je.... vais être très méchant et... méchant ! »

Elle se contente juste de lever timidement la main vers son visage et d'essuyer une trace noire qui durcie un peu son regard, lui souriant de toute ses dents. C'est la personne la plus tendre qu'elle connaisse son Light, alors elle lui est très reconnaissante de revenir vers la tête de dragon qu'elle est.
Elle le regarde faire ses flexions et continue a lui sourire complètement dans ses pensées. Quand il s'assoit derrière elle, elle reprend contacte avec la réalité. Il s'accroche fermement a elle, sa tête contre son épaule. Elle peut sentir son cœur qui bat a cent a l'heure, c'est rigolo comme sensation et ça lui fait tout drôle.

 - « Allez. Qu'on en finisse. »  
Ça, elle l'a entendu, elle se contente de bien mettre ses lunettes de protections qui lui pendouillaient au cou et commence a aller doucement, donnant une légère impulsion a son balais en se couchant légèrement dessus. Elle veut commencer soft, ne pas lui faire trop peur, essayer de calmer son rythme cardiaque qui s'est emballé. Elle se déplace donc sans se presser sur la pelouse du terrain, proche du sol, attendant patiemment de pouvoir faire plus.

Finalement, elle pense que c'est bon, quand elle sent les mains crispées de Light lâcher un peu la pression sur son ventre. Bon très bien, il va essayer autre chose, en accélérant un tout petit peu plus, elle se dirige vers le lac. L'étendue d'eau est une surface toujours plus solide que l'air et puis c'est jolie avec le soleil qui se reflète dessus.

Elle y va donc, confiante, et enfin voila le grand moment attendu arriver, le bout de ses botes trempes dans la flotte, elle tourne juste assez la tête pour faire un nouveau sourire a Light et fait quelques cercles au dessus de l'eau en rigolant. Mais bon, c'était bien beau, elle n'allait pas non plus faire ça éternellement. Quittant le lac pour de nouveau le parc, elle était prête a lui demander si ça allait quand elle se prit un cracha de verre a crasse en pleine poire. Alix avait toujours détestée tout ce qui était rampant et gluant, elle poussa donc une crie strident et s’éleva dans les airs par réflexe pour échapper au monstre, essuyant son visage de sa manche, paniquée.

- C'est degueulaaaasse, saloperie de bestiole, oh mon dieu, je vais pleurer, oh mon dieu!



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Mar 23 Juil - 21:48
     


Alix & Light


Tu est fou Light. Oui. Je sais. Je vais au devant de sérieux problèmes cardiaque et pourtant, je lui fais confiance. Malgré le fait qu'elle m'ait plaqué au sol, bloqué les jambes et déchiré mes pauvres vêtements, (oui, ça ressemble à une tentative de viole... OHMONDIEU.) elle a toute ma confiance. Et puis, elle fait quand même partie de l'équipe de Quidditch ! C'est pas rien ! Maiiiis... je sais pas si ce détail est censé me rassurer. Surtout quand on sait quel poste elle occupe, et que dans ce sport, ils sont plutôt violents. C'est une des raisons pour laquelle je me place toujours à un endroit stratégique à chaque match de Poufsouffle. Les accidents sont vite arrivés et le public peut faire parti des personnes victimes de puissants courant d'air ou que sais-je encore. Je suis toujours là quand les jaunes jouent. J'avoue que je prend sur moi. Ça me fait mal au crane et au cœur de les voir tourner et tourner dans les airs mais bon. Je le fais surtout pour Alix. Je veux être présent quand elle envoie un cognard frapper un gros lourdingue de l'équipe adverse. Je veux être là quand notre équipe marque. Je veux la voir me chercher des yeux quand la victoire est notre. Et j'aime aussi quand elle frappe sa batte contre celle de son coéquipier en signe de triomphe. Avant, je lançais des Flambios pour encourager mon amie, puis après m'être fait choppé et engueulé parce que ''C'était une diversion qui handicapait l'équipe adverse'', ben j'ai arrêté. Oui. C'est triste. On m'empêche de lancer mon sort favori. C'est injuste. Et cruel.

J'attends, aussi stressé que quand tu passes un exam super important et que t'as envie d'aller aux toilettes. J'attends qu'Alix commence sa torture aérienne. Je ne sais pas ce qui m'a prit. J'aurais pu m'enfuir. Partir. Quand je me suis retourné pour la rejoindre, elle n'avait pas bougé. Je sais pas. Peut-être avait -elle des regrets ? Ou alors elle préparait secrètement sa dernière attaque. Genre me foncer en plein dedans et me chopper par le colle pour me foutre sur son balais. Oui, c'est comme dans les grands films où le mec trop badass il sauve sa chérie en la prenant pour la mettre sur sa grosse mobylette, à l’abri des méchants. Non. Il n'y a aucune allusion mal saine dans cette phrase. Aucune. Je ressers mon étreinte lorsque je sens que le balais s'avance. Mes doigts s'agrippent dans les tissus d'Alix tandis que mon nez se fourre carrément dans son dos. J'inspire un bon coup (respirant au passage le parfum de mon amie), ferme les yeux aussi fort que je peux, complètement paniqué. Je sens bien que mon cœur s'affole. Eh oh doucement j'ai envie de dire. On va rester près du sol. C'est pas comme si on allait chatouiller les étoiles (oui, de toute façon il fait jour, je sais. C'était façon de parler).

Je ne dis plus rien à partir de maintenant, trop flippé pour osé parler. De toute façon, je ne saurais quoi dire. A part crier évidemment. Mais je crois qu'on m'a assez entendu hurler pour aujourd'hui. Mes pauvres cordes vocales... J'en connais quelques uns qui seront ravis d'apprendre que je ne peux plus brailler pendant quelques temps. Soit. De toute façon, je rattraperais mon retard. Muéhéhé. C'est pas parce qu'on m'a dis ''Ta gueule'' une fois que je vais me taire jusqu'à la fin de mes jours. Au contraire, depuis, faut dire que j'ai la langue bien pendue. Que Dieu protège tout ces pauvre gens, victimes de ma présence. Olaaaa ! Elle se penche, comme elle le fait dans ses débuts de match, pour prendre de la vitesse ou je sais pas. Oh bordel. Non. Tu fais pas ça Alix heen. Si tu accélères, je te vomis dessus. Je te le promet. Tes cheveux en seront ravis. Bref. Du coup je l'imite, collant mon torse contre son dos, les pieds cherchant désespérément un contact avec le sol. Après quelques minutes de flippe totale, où j'attends toujours le moment où elle va piquer un sprint, je décide d'ouvrir les yeux. Mes cheveux me brouillent la vue mais, je parvins quand même à distinguer l'herbe au-dessus de laquelle nous volons. Bon. Bien. Bien. On est pas très haut. Elle a tenu sa promesse.

Je dessers un peu mon emprise sur elle, pas totalement rassuré mais déjà moins flippé qu'au début. Quoique... là, à cet instant, je me dis juste ''Pourvu que ça se termine.'' Pardon Alix. Tu pilotes comme une déesse mais je préfère sentir la terre sous mes pieds plutôt que du vide. Je lui accorde toute ma confiance. Je suis même en train de mettre ma propre vie entre ses mains. Et si elle sert un peu trop, elle me brisera. C'est beau. Je sais. Quel poète je fais. Ça doit être l'effet ''balais volant avec Alix.'' Ah... Alix... Alix qui vient d’accélérer mais, doucement. Elle prend soin de mon petit cœur. Cela dit, je ne peux m'empêcher de m'accrocher un peu plus à elle lorsqu'elle prend de la vitesse. Elle reste stable. Me met en confiance. Oui, je me sens détendu. C'est fou, j'en arrive même à savourer l'effet du vent sur mon visage lorsque je me redresse un peu. Mais je garde obstinément les yeux fermés. Sinon je vais vaciller. Et tomber. Je veux pas.

Je fronce les sourcil quand je sens quelque chose de froid me mordre la cheville. Je n'ai pas le réflexe de bouger la jambe, j'ouvre tout simplement les yeux, bien que, jusque là, je m'étais refusé à le faire. Mais, comme je l'avais prédis, je vacille, m'accroche à Alix pour reprendre l'équilibre. Et c'est là que, comme dans les dessins animés, mes yeux s'ouvrent aussi grands que des soucoupes. Par Merlin... Je sais pas quoi dire. Je suis juste scotché au spectacle auquel j'appartiens. Nous volons au dessus du lac, les pieds trempant dans l'eau. Émerveillé. Je suis totalement émerveillé. C'est si beau. Et en plus, avec la couleur du soleil qui se reflète dans le lac. C'est si beau... C'est tellement... tellement le cliché que j'avais imaginé un peu plus tôt. Mais c'est mieux. Beaucoup mieux. Surtout quand mon corps se détend. Quand ma prise sur Alix se dessert et que je fais le truc le plus OUF DE TOUTE MA VIE. Je lâche complètement mon amie, ignorant totalement la petite voix dans ma tête qui chante la musique de l'enterrement. Alix se tourne vers moi, m'offre un sourire auquel je répond sincèrement avant d'écarter lentement les bras. STYLE TITANIC. I'M THE KING OF THE WOOOORLD WOUUUHOUUUUU !! Je suis un ouf. Un vrai de vrai. Quand j'irais me coucher ce soir, j'arriverais pas à dormir tellement je me dirais ''Mais pourquoi t'as fais çaaa. Azy t'aurais pu tomber et te faire bouffer par les poissons du laaac !!''

Woooléééé ! Je vacille une nouvelle fois quand Lix se met à changer de trajectoire, histoire de faire des cercles. Mon cœur rate un battement et aussitôt, mes mains reprennent leur prises sur ses vêtements. Elle rit, ignorant la potentielle chute que j'aurais pu faire. Qu'on aurait pu faire. Oui. Notre destin est lié. Là sur ce balais. Parce que je l'ai décidé ainsi. Quitte à nourrir les poissons, autant leur offrir en prime une belle jeune femme à la tignasse blanche. Ils seront ravis ! Ou pas... Si elle leur balance un sort et me sauve par la suite. Haha. Pourquoi c'est toujours moi qui me fais sauvé ? Finalement, je la suis dans son rire et, par je ne sais quelle magie, ce n'est pas un rire forcé ou nerveux. Il est plutôt euphorique. J'aurais jamais cru dire ça de toute ma vie mais, je prend plaisir à VOLER au dessus de l'eau avec Alix. C'est si...magique. Nos cheveux volant dans les airs, nos rires se joignant dans une mélodie de gros frappadingues et l'eau, ondulant sous les cercles exécutés par ma batteuse préférée. Elle a l'air si insouciante comme ça. Tellement dans son élément. Je ne peux m'empêcher de porter un regard bienveillant sur elle (oui, sur son dos quoi, je vais pas me pencher pour lui faire face, z'êtes fous). Elle est pleine de bonté (et de sadisme), même si elle essaie de le cacher. C'est comme là, tout à l'heure, quand elle a timidement essuyé mon visage avant de me sourire. Je me suis retenu de le lui rendre, parce que je voulais pas qu'elle croit que je lui ai pardonné aussi vite. En vrai, son contacte m'a tiré un frisson. D'habitude c'est moi qui ronronne ou qui ai ce genre de petits gestes. Donc oui, c'était encore plus dur de ne pas sourire.

Au bout de quelques cercles et de rires purs, Alix vire à tribord et nous renvoie sur le terrain de Quidditch. J'ai essayé de garder les yeux ouverts mais, en voyant qu'on se rapprochais de trop d'une tour, ben... je les ai fermés. En m'agrippant eh oui. Je suis irrécupérable. Le pire, c'est qu'on a pas prit beaucoup d'altitude (quasiment pas) alors qu'est-ce que ça aurait donné si ca avait été le cas. J'aurais probablement hurlé, une dernière fois, le nom de ma sœur, comme si elle allait me sortir de ce bourbier (pardon Alix). On a finalement dépassé l’obstacle et dans l'espoir de nous voir bientôt atterrir, je m'apprête à ouvrir les yeux quand le balais dévie dangereusement. Ma ké sé pasa ? Ca taaangue. Oh mon dieu. J'ai peur. Je...

- « C'est degueulaaaasse, saloperie de bestiole, oh mon dieu, je vais pleurer, oh mon dieu! »

J'ouvre de grands yeux, totalement paniqué.

- « Alix ! Qu'est ce qui se paaaaaaassssssseee !? » Ma voix déraille lorsque le balais prend de l'altitude. Bon. Là, c'est pas drôle. C'est plus drôle. Je veux plus. Pourquoi elle fait ça. Et qu'est ce qui est dégueulasse ? ET. OH BORDEL. ELLE VA PLEURER ! Je vois du coin de l’œil une substance fort sympathique goutter vers le sol. Et cette vue me terrifie. Ce vide, il me contracte l'estomac, menace mon cœur et me fait perdre l'équilibre. Je resserre ma prise sur mon amie, me plaquant littéralement contre elle. Je prie (encore une fois, oui je sais). J'invoque les esprits pour que tout ceci ne soit qu'un cauchemar. Que ça va s'arrêter et que je me réveillerais en plein cours de botanique. Mais, non. La situation perdure. Je sais pas ce qui lui prend de monter aussi haut (oui, parce qu'on monte, je le sens). Elle devrait pas faire ça. On avait dit raser le sol. Et... Et pourquoi elle va pleurer déjà ? C'est là, au moment où tu t'y attends pas ; genre du grimpe, grimpe très très haut et la tu te dis ''C'était quoi, le truc gluant qui coulait de son visage ? Elle morve en plein vole ?'' Et ensuite, ton esprit il fait ''Nooooon !! Elle s'est prit un truc en pleine tronche et du coup, elle voit plus riiien !'' Voilà. Je sais pas comment j'ai fais pour en arriver à cette conclusion. Probablement parce que je voulais pas me dire qu'elle l'avait fait exprès. Ensuite parce qu'elle a dit qu'elle allait pleurer (chose rare). Mais peu importe. Elle carrément en train de foutre nos vies en l'air. Parce qu'on va mourir (moi en tout cas, là, je suis à deux doigts de la crise cardiaque).

- « Aliiiiiiiiixx !! BORDEL. ALIIIIX !» Le balais vacille. Et moi avec. Et plus je m'agite, plus il s'agite. Quel con ce balais franchement ! « REDRESSES ALIX. REDRESSES. C'EST PLUS DROLE. JE VEUX DESCEEEEEEEENDREEE !! » A nouveau, ma voix déraille puisque, je ne sais comment, je me retrouve trop penché sur un côté, prêt à tombé. Et comme je m'accroche toujours à mon amie, je fais encore plus penché le balais à cause de notre poids. Maman. Au secours. Je vais mourir. J'ai peur. Tellement peur. Pourquoi elle ne redresse paaaas ? Je crie. Je hurle quand on se retrouve littéralement la tête en bas. Je crois que j'ai jamais autant poussé sur ma voix, d'ailleurs, j'en ai mal à la gorge. Mes jambes décollent elles aussi vers le bas, malgré que j'essaie de les tenir vers le haut. Maman. J'ai peur. Je vais mourir. Je lâche. Je lâche prise. Mais je veux pas mourir.
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Alix Barthelemy
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Jeu 25 Juil - 13:14




Sortilège et Peur du vide


C'est la panique dans la chaumière, des piaffs elle s'en est déjà pris en pleine poire, des bleu et bronze mais aussi ceux avec pleins de plumes. Ceux là elle à toujours géré l'affaire sans trop de problèmes, suffisait d'être plus ou moins énergique pour se débarrasser du nuisible et tout rentrait assez vite dans l'ordre.
Du guano aussi elle avait réussi a s'en prendre en pleine face, mais jamais assez pour cacher sa visibilité. Bref c'était pas spécialement la joie mais au moins pouvait elle continuer a voler sans avoir a craindre l'accident. Tout au plus des railleries et de la perte de son honneur mais rien qui ne puisse pas s'arranger.
Là c'est la fin des haricots. Elle s'est prit un putain de cracha de verracrasse en pleine face et c'est absolument impossible a retirer quand un abrutit risque de vous exploser votre jolie minois en bougeant comme il le faisait pour rejoindre un sol qui se trouvait a plusieurs dizaine de mètres. Puis c'était pas un peu de truc gluant qui lui dégoulinait sur le menton, non c'était une fontaine!

- « Alix ! Qu'est ce qui se paaaaaaassssssseee !? »

Alix elle pique nique avec une gentille licorne, un poney rose et des nains de jardins en buvant le thé. Ca ne se voit pas?

« Aliiiiiiiiixx !! BORDEL. ALIIIIX ! REDRESSES ALIX. REDRESSES. C'EST PLUS DROLE. JE VEUX DESCEEEEEEEENDREEE !!  

Elle avait des hauts le cœur et les bras de Light s'étaient convulsivement accrochées autour d'elle, elle aurait presque pu croire qu'il voulait lui faire cracher un morceau de tarte avalé trop rapidement.
L'angoisse aurait put être trop forte pour elle, c'est vrai après tout, elle pouvait mourir écrasé par les bras de son ami ou contre une tour du terrain Quidditch. Voir par son vomis  qui ne manquerait pas de l’étouffer si elle se tirait de cette situation simplement assommée en revenant au sol.
Puis  la encore plusieurs possibilités, vomir a cause du liquide qui tapissait la figure ou vomir parce qu'elle se serait chopée un traumatisme crânien.

Mais non, alors qu'elle faisait des loopings et des virages en tête d'épingle, elle se refusait de mourir aujourd'hui pour aussi tout un tas de raisons. Elle s'était promis de sortir Light de cette virée en balais saint et sauf. Et elle avait terriblement envie de pizzas, elle ne pouvait pas mourir sans en avoir mangé une dernière fois. Et puis... ET PUIS!

Arrachant ses lunettes de ses yeux elle gueula de toute ses forces a s'en arracher les cordes vocales, ce qui lui tira un nouvel haut-le-cœur puissant.

- "TA GUEULE LIGHT FERME LAAA! NE BOUGE PLUS NON PLUS!"

Elle pète une durite ça se sent, elle passe une main sur son visage en étalant un peu plus le mélange gluant mais au moins, comme elle a réussi de se débarrasser de ses lunettes, elle voit ce qu'il se passe. Mais dans son crane et dans celui du préfet c'est Armageddon, les neurones se battent en duels les uns contre les autres. Alors Alix ne voit qu'une solution pour récupérer le contrôle de son balais alors qu'ils ont la tête en bas et que Light commence a rendre l'âme en glissant peut a peut du balais, menaçant de décoller son fessier du manche.  Elle se retourne a moitié sur lui et lui attrape le cou avec son bras. Il se retrouve ainsi bloqué dans son coude et coincée contre elle mais elle l'oblige au moins a arrêter de bouger. Alors amorce alors un violent coup de reins pour revenir a leur position initiale, manquant de se froisser un muscle. Elle souffre de cet effort surhumain, ses hanches brûlent, mais elle est souple, elle s'en remettra.

La contorsion était trop violente pour elle, mais pas le choix, c'était le minimum avec le beau gosse derrière qui pleurait comme une mamzelle. Les yeux fixés sur le manche de son balais, elle le maintient durement contre elle en freinant a mort, frôlant ainsi de peu les buts de Quidditch.
Elle avait l'impression que le moindre choque pouvait la briser en deux mais il fallait au moins ça pour pouvoir voler sans trop flipper pour l'épitaphe qu'on allait lui laisser sur sa tombe. Elle essayait donc tant bien que mal de redescendre.

Voyant le sol arriver plus rapidement que prévue, elle se mit a souffler comme une femme enceinte diminuant comme elle pouvait leur vitesse.
Un mélange intense de peur et de joie lui noua les tripes quand ils touchèrent un peu durement le sol. Ses genoux cédèrent, elle se redressa pourtant aussitôt toute flagada pour ausculter le blondinet.

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Jeu 25 Juil - 18:25
     


Alix & Light


J'aurais pu vivre encore 30 ans. Voir plus. Oui. Beaucoup plus. J'aurais pu me marier. Avoir des enfants. Des petits enfants. Un chien, un chat, un poney. ET UN MUSARD. Bref. Vivre une vie de peinard après ma retraite, après avoir bossé à Poudlard en tant que prof. Oui, parce que je me vois pas faire autre chose que prof de potion. Je créerais des choses, j'inventerais des filtres, des lotions pour cheveux et des ragoûts dégueux que j'offrirais à des élèves Serpentard (et je me ramasserais devant leur parent.)(et je me ferais virer par le dirlo.) Du coup je me retrouverais sans emplois. Je picolerais à mort pour oublier mon chagrin et je décéderais d'un coma éthylique. Voilà ce qu'aurait pu être ma vie. Évidemment, c'est pas super glorieux, mais je suis sûr que j'aurais eu des moments de bonheur (rien qu'avec la naissance de mes enfants. Ma femme m'aurait broyé le bras à force de pousser.) Une vie banal où mes gosses m'auraient bousillés le dos à force de faire « Huuuu la vachette !! » Tant qu'à faire, je préférerais être un dragon qu'une vachette. Ou un taureau.

J'ai la tête en bas. Le sang qui me monte au crane, le cœur prêt à exploser et le souffle court. Je n'aurais jamais dû monter sur ce balais. Jamais. J'aurais dû tenir tête à Alix. Partir. Loin. Et retourner la voir 2h après avec du saucisson sec en mode ''Justin Bridou nous rassemble. Tu m'en veux plus ?'' On aurait but à la santé de Justin et voilà, fin de l'histoire. Mais non. Comme un con, j'ai fais demi-tour et enfourché ce bout de bois. Qu'est-ce que j'ai cru ? Que tout irait bien ? Qu'on passerait notre journée à onduler sur le lac ? Bordel. J'suis pas batman. Si je tombe, je ne planerais pas grâce à mon costume pour atterrir en douceur. Non, je m'étalerais comme la mouche que t'écrases sur la vitre avec ta tapette. ''SPROUITCH.'' Voilà. C'est une mort peu glorieuse, moins que le type qui finit alcoolique. Au moins, là,  je mourrais en ayant fait ce que j'aime ; boire. Là, je fais un truc qui me terrorise. Je commence à décoller littéralement du manche. J'ai les fesses à l'air si on peut dire, oui. C'est comme dans les manèges moldus, où t'as le super truc qui tourne, tourne, tourne et qui te met la tête à l'envers. Les gens en bas te regarde comme des cons genre ''Quel courage !'' ou ''Pfff, y en a qui ont de l'argent à dépenser''. Personnellement, j'ai jamais rien fais d'autre que les petits cheveux qui tournent dans le carrousel. Alors oui, j'étais de ceux qui regarde les mecs dans le machin à 6 mètres de haut en me disant, '' Qu'ils sont forts ces suicidaires !''

J'ai comme un arrière goût de sang dans la bouche. Je pense là, très sincèrement que ma dernière heure à sonné. Je ne vois pas Alix. Je ne sais pas ce qu'elle fait, j'ai juste les yeux fermés et les pétoches de toute ma vie (ou presque) Je crie, je hurle. J'ai peur. Maman sauve moi de là. Dire qu'à cet instant, elle doit être en train de prendre le thé. C'est pas juuuste. Des larmes perlent aux coins de mes yeux. Certaines s'envolent avec le vent, brillant une derrière fois avant de disparaître à jamais. Snif. C'est triste. Mes doigts sont profondément agrippés au vêtement de mon amie. J'essaie tant que je peux de me retenir à elle pour éviter de décoller plus que je ne fais déjà. C'est vrai. Elle, elle a l'habitude de voler dans tous les sens, moi pas. Alix. Tu es en cet instant ma bouée de sauv....

- "TA GUEULE LIGHT FERME LAAA! NE BOUGE PLUS NON PLUS!"

Elle me crie dessus pendant que je la vois comment étant mon dernier espoir de survis. TROP MÉCHANT. Cela-dit, je me tais. J'arrête de gesticuler. COMME UN SOUMIS. Mon dieu. Sa remontrance m'a carrément surpris, ce qui m'a bloqué dans mes mouvements. (Il n'y a aucune raison de me comparer à son esclave heen.) Sors nous de là Alix. Je t'en prrrr... Je m'étrangle quand je sens sa poigne forte venir embarquer mon cou. Dans ma tête, un idée à la con parvint à faire son petit bout de chemin et une petite voix me dit ''Elle veut t'étrangler. Abréger tes souffrances.'' Je tousse parce que, même si je sais qu'elle ne veut pas me tuer par asphyxie, eh ben elle c'est ce qu'elle est en train de faire. Cette position est très inconfortable et m'oblige clairement à arrêter de bouger. Je ne peux pas faire le moindre geste sans risquer de me casser le cou. Néanmoins, j’émets tout de même un bruit de hoquet lorsque je sens Alix faire bouger le balais d'un mouvement de rein. … (Oui, je vois d'ici votre esprit pervers faire le tour de la question... Bande de... DE VILAIN KEUCHONS!)
Par le miracle que créer Alix, on se retrouve de nouveau la tête en haut. Ooooh. Merciiiii. Mon cœur bat à tout rompre, j'ai même des perles de sueur qui commence à naître au niveau de mes tempes. Je n'ose pas porter ma main au niveau de ma poitrine pour reprendre mon souffle et m’assurer que j'ai encore tous mes organes. Oh mon dieu. Oh mon dieu. Oh mon diiiiiiiiiiiiiiieu. (ceci n'est pas un orgasme. Merci.) Première fois que j'invoque autant le seigneur tout puissant dans une journée. C'est le seul refrain qui me revient en tête.

Je reprend peu à peu mes esprit, toujours aussi cramponné à ma batteuse. (Je crois même que je sens sa chaire sous mes doigts.) Je n'ouvrirais les yeux sous aucun prétexte. Du moins, pas tant que j'aurais pas les pieds sur terre. Je resterais ferme là dessus. Je veux pas. Et je m'y tiendrais. POUR UNE FOIS DANS LA JOURNEE. OUI. J'ai la tête à l'endroit. Les idées en place. Et j'ai un petit pincement au cœur quand je pense que c'est Alix qui m'a remit la tête en l'air. Je sais pas ce qui se passe dans son esprit. Si elle s'en veut, si elle était aussi flippée que moi. Si elle a crut qu'on allait mourir... Si elle regrette. Je sais pas. Je ne la vois. En revanche, je sens très bien le coup de frein qui  me pousse en avant et plaque mon torse contre son dos. Je me mord la lèvres, fronce les sourcils. Qu'est-ce qui se passe ? Y a des feux rouges maintenant dans les airs ? Je me sens soudain me faire aspirer vers le bas. Je dois sûrement avoir les cheveux qui partent totalement en l'air comme quand tu te prends une bombe en pleine tronche et que ta tignasse elle fait ''Fyouuuu'' vers le haut. D'un côté je suis ravi de savoir qu'on redescend. De l'autre, j'ai l'impression qu'on va trop vite...

Je l'entends souffler. Bruyamment. Et avant que j'ai pu me demander ce qui pouvais bien se passer, je sens mes pieds venir heurter le sol. C'est que ça secoue pas mal. En ouvrant la bouche par réflexe (j'ai des réflexes bizarres. Oui je sais.) je gobe littéralement quelques mèches blanches qui volent encore devant moi. Je tousse. Crachant mes poumons et les cheveux d'Alix. Ça y est. On est arrêter. Je le sens. Ça bouge plus. Le sol est là, sous mes pieds. J'émet un soupire de soulagement profond et lâche enfin les vêtements de mon amie. Je la sens bougée. Et moi, complètement épuisé, je glisse sur le côté. Mon corps percute la terre, me coupant encore une fois le souffle. Mes doigts s'enfoncent dans l'herbe, agrippant quelques brins. Je suis vivant. On est en vie. Si une partie de mon être se dit ''Alix à réparé son erreur et nous a ramené ici sain et sauf'' une autre se dit simplement ''Merci de nous avoir sauvés.'' Je tousse une dernière fois avant de me redresser, me tenant sur mes bras. En ramenant mes genoux, je me trouve quasi à quatre pattes. Je suis prit d'un haut le cœur et place une main devant ma bouche, les yeux écarquillés. Mon jambon se bat pour ressortir, visiblement. Mais il restera là où il est. Avec les cornichons. J'ai l'impression que si un abrutit passe derrière moi en hurlant ''Y A DU PUDDING EN DESSERT CE SOIR !'' j'irais l'étrangler en salissant ses pompes du merveilleux jet qui me sortira par la bouche.

Je me retiens, ne désirant pas offrir un tel spectacle à mon amie. Quoique, elle m'a déjà entendu hurler et là, je me retrouve à quatre pattes comme le pauvre lapin chamboulé que je suis. Mon malaise parvient miraculeusement à s'arrêter. Redressant un genoux, je m'appuie sur ma jambe pour me relever. Et je titube. Je titube comme le pauvre dépravé que je suis. On aurait pu me comparer à un alcoolique j'aurais juste dis ''Attends mec, ça c'est dans 30 ans.'' Mais je ne me serais pas froissé pour autant. Je chancelle, les yeux à demi-clos. J'ai finis une fois encore la tête dans la gadoue (ouuuu la gadoue la gadoue la gadouuue ♪ le premier qui chante ça, je lui fais bouffer sa mère) J'arrive à percevoir Alix, sous un regard encore brumé par les larmes et l'adrénaline. Je m'approche d'elle.

- « Li...iiiix !! » Ce n'est qu'un murmure poussée par une voix déjà fatiguée... Et qui part en couille, encore une fois.

Mes pieds s'empêtrent je tombe quasi en avant, les bras tendus et manque encore de m’étaler comme une merde s'il n'y avait pas cette chose qui me fait barrage. J'ai le visage parsemé de terre enfouit dans du tissu et mes mains se referment sur une substance moelleuse. Chaude. Y en a deux. Et je sens des battements là dessous. Je réalise que je viens de poser les mains sur la poitrine de mon amie. OUI. Je lui plotte les roploplos. J'ai l'air d'un gros pervers alors que, tout ce que je voulais faire, en m'approchant, c'était de la prendre dans mes bras.
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Alix Barthelemy
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Ven 26 Juil - 16:15




Sortilège et Peur du vide


Elle a beau être sur ses pieds, elle a l'impression que la moindre pichenette peut la faire tomber. Elle regarde le sol pour être certaine qu'il soit bien plat et bien comme il faut parce qu'elle a la désagréable impression d'être encore dans les airs. Ou sur un bateau. Parce que ça bouge, ça tangue et pour la première fois de sa vie, elle a le mal de mer. La nausée est encore bien logée au chaud dans ses intestins et le repas du midi devient une menace pour sa dignité.
Donc elle tâte le sol du bout de ses orteils, genre discret mais pas vraiment parce qu'a la regarder on pourrait penser qu'elle est bourrée.

Son regard doré se pose sur son balais. Elle se dit qu'elle n'est pas prête de remonter dessus mais dans son fort intérieur elle sait bien qu'elle se ment a elle même. Demain matin elle sera de nouveau dessus a se faire mal au popotin sur ce manche de bois. D'ailleurs elle devrait songer a économiser pour un nouveau, celui ci c'est prit des coups et commence a être un peu vieillot. Un balais d'une génération au dessus ne serait pas du luxe.

Son regard chance encore de direction, cette fois se sont ses mains, ses vêtements qu'elle regarde. Pas de casse, elle va juste devoir réparer a l'aide de sa baguette quelques morceaux des protections mains de sa tenue, retirer cet air chiffonné et quelques grosses taches vertes et boueuses de ses genoux. En parlant de taches.... Alix repasse une fois de plus sa manche sur son visage et manque de faire remonter pour de bons les spaghetti bolo. Non, tout compte fait c'est l'uniforme entier qui va devoir être nettoyé, entre la bave de verracrasse qui a du lui couler dans le colle et qui badigeonne ses manches, elle ne pourra pas jouer avec ça sur le dos.

Fuyant la réalité, cette horreur innommable qui maculée encore ses joues, elle leva sa baguette et la pointa au hasard sur le terrain " Accio lunettes"
La blaireaute espère que ça va suffire, elle n'a franchement pas le courage de chercher un peu partout sur le terrain pour les retrouver. Elle se concentre de nouveau sur Light qui a vraiment l'air de revenir d'entre les morts. Son état est franchement pas glorieux, elle connait beaucoup de sorcier qu aurait pu le traiter de lopette en cet instant précis. Mais pas Alix. D'ailleurs elle aurait encore trouvé la force de leur balancer un sortilège cuisant.

Nop pas Alix, elle sait a quel point il a été courageux, son Light est devenu un homme, un grand guerrier et tout le toin toin. Elle le regarde, ses propres genoux encore en train de trembler elle esquisse ce qui ressemble a un sourire. Il s'est redressé les yeux larmoyants et s'approche d'elle en prononçant son nom.
La jeune fille tend ses bras prête a se réfugier contre lui même si lui doit penser que la personne qui va se faire le plus consolé des deux, ce sera lui.
Personne n'a a le savoir que la batteuse de Quidditch des Poufsouffles a aussi besoin de son câlin en cet instant.

Bref en gros tous les éléments étaient réunis pour un grand moment de tendresse ou ils auraient tous les deux collés l'un a l'autre jusqu’à ce qu'ils se remettent de leurs émotions fortes. Enfin presque.
Il suffit d'un grain de sable dit on pour enrayer la mécanique bien huilée d'une horloge. (Proverbe a la con, avec un bon sort graisseux et de protection sur les rouages un grain de sable ne serait rien mais passons) dans notre cas c'était peut être un cailloux. Ou juste une trop grande faiblesse dans les jambes du garçon. Il lui tomba dessus comme un naufragé cherchant une bouée de sauvetage. Et il les a trouvé. Deux. Les siennes pour être exacte.

La grande fatigue de la fille s'envole, son visage devient cramoisie alors que les deux mains de son ami lui font pouet pouet et que sa joue reste collée sur sa poitrine. Elle essaye de parler, de dire quelque chose mais un simple "gniiii" strident sort de sa gorge. Alors elle fait se qu'elle connait de mieux, envahit par la gêne, elle lève sa baguette et frappe.

- "CRACHELIMACE"!

Oui c'est la première chose qui lui vient a l'esprit, elle se dégage, croise ses bras autour d'elle et le regarde, catastrophée et fulminante. Elle n'a aucune idée si elle a bien lancé son  sortilège mais elle se fait frapper par ses lunettes de Quidditch a l'arrière du crane.
Elle les récupère maladroitement pas encore remise de ses émotions en continuant a regarder Light avec des yeux accusateurs et s'enfuit littéralement. Oui mais... mais elle a oublié son balais.

Alors elle revient sur ses pas, se baisse une seconde fois, le récupère rapidement reste aussi droite que possible drapée dans une dignité depuis longtemps piétinée et lui jette ces derniers mots a la figure

- "Espèce de .. de poulpe pervers! "

Et la voila qui fait de nouveau demi tour en courant, les oreilles encore fumantes alors que derrière elle, un flot de limaces se déverses sur le vert gazon.


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Ven 26 Juil - 19:24
     


Alix & Light


Ça aurait pu être une belle fin. Un très belle fin. Celle de l'histoire d'un pauvre type blond, phobique et de sa princesse charmante. Un Happy End où, après avoir frôlés la mort, les deux héros se retrouvent l'un contre l'autre dans une étreinte passionnée, seuls, dans une intimité trop longtemps repoussée. Des papillons bleus auraient volés au dessus de nos tête, tant dis qu'on ferait péter un canon en notre honneur. Un feu d'artifice en plein jour. (Critiquez pas, avec la magie, c'est possible) Une musique douce, une ambiance propice aux câlins et autres petites attentions. (oui, on garde nos vêtements sur nous.) J'aurais volontiers pris le visage de mon amie entre mes deux mains, posé  mon front contre le sien et souri contre ses lèvres. On aurait eu des yeux pétillants. Des larmes de joie parce qu'on était soulagés de s'en être sortis tous les deux idem, ou presque. Mais non. Rien de tout ceci n'est à prévoir. Le conte de fée est terminé. (je sais pas si on peut appeler ça un conte de fée... voir un mec qui hurle comme une fille hystérique, pire que devant Justin Bibeurre, et une fille totalement cradingue avec une substance plus que douteuse qui lui coule du visage... J'suis pas sur que ça fasse un conte super poétique. Enfin bon. Chacun ses goûts.)

Mais voilà, la réalité est toute autre. Alors que je voulais m'avancer vers Alix pour la prendre dans mes bras, je m'empêtre dans mes jambes tellement je suis épuisé. Je trébuche. Mon nez atterrit dans la poitrine de mon amie qui m'a laisser le champs libre en ouvrant elle aussi les bras. ( a croire qu'elle m'incite... non, je plaisante.) Ainsi donc, mes mains se referment sur une partie très malléable de son corps. Et là, j'ai envie de demander, quel homme... MAIS QUEL HOMME NE SOUHAITERAIT PAS MOURIR AINSI ? Le nez et les mains en plein dans les badoches d'une fille ? Heen ?! Qui ne voudrait pas ?! Ben... moi. Je le jure. (oui, je croise les doigts, mais chut.) Je la sens se figer. Et dans ma tête ça fait juste ''Oups...'' Elle s'est raidit. ''J'ai p'être fait une bêtise.'' NON TU CROIS ? Les filles aiment se faire plotter par un mec tout droit ressortit de terre. Bonjour, je suis le cousin des verracrasse. Laisses moi te faire pouette pouette avec ma boue. Huhuhu... VOUS VOYEZ L IMAGE ? Non ? Ben moi non plus. J'ai envie de dire... si c'était pas Alix, j'aurais volontiers mis ma tête pile entre les melons pour la secouer de droite à gauc... Je vais m'arrêter là. Sinon, ça va faire ''Perverse-man'' J'accours pour balader mes mains on your body et je suis payé 30 gallions par consultation. Appelles moi au 08-442...

- "CRACHELIMACE"!

Je n'ai pas pu communiquer mon numéro en entier. Adieu boulot de mes rêves. God Kill Me PLZ. Je l'ai sentis. Après un temps de silence lourd qui m'a parut insurmontable, je l'ai sentis bouger. Elle a tiré sa baguette pour m’asséner ce coup épouvantable. Je ne sais pas lequel de nous était le plus gênés. Celle qui se fait plotter, ou celui qui sait pas où mettre ses mains alors il les laisse là où elles sont. Comme un con. J'aurais pu m'écarter. Lever les bras droit devant moi en signe de paix. Mais non, je crois que j'étais d'une trop fatigué et de deux, trop gêné pour oser bouger. C'est Alix après tout. Elle grogne quand je réclame un câlin. Elle m'offre un regard lourd quand je cale une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Alors imaginez ce qui peut bien se passer dans sa tête quand un pauvre idiot s'attaque à Bob et Robert. (Oui, c'est comme ça que je les appelle. Pourvu qu'elle ne l'apprenne jamais.) DECONNEXION. ERROR. SYSTEME. 404. EXTERMINATION DE MISTER POUETTE POUETTE. Ça doit faire ça dans sa tête. Ou à peu près.... Dur de comprendre une femme.  

Le sort m'atteins comme un avion percute les mouches en mode bersek. Elle se dégage et met de la distance entre nous mais, très franchement, si elle ne l'avait pas fait, c'est moi qui aurait brisé notre étreinte. Je me plie en deux, les deux mains sur le ventre. Une grimace épouvantable défigure mon si joli visage. J'ai mal. J'ai une sensation bizarre. Ça me broie les tripes. Le colon. Je sais très bien ce qui m'attend. Oh misère... Je suis pris d'un spasme, ma gorge s'enflamme et ma bouche s'ouvre pour laisser passer une chose gluante. Ma respiration se fait irrégulière et je deviens vite essoufflé. Je tente de jeter un œil à mon amie qui me regarde, en colère. PAS MA FAUTE. T'AVAIS QU'A ETRE UN HOMME. VOUALA. C'est pas juste. Je suis juste tomber. J'ai trébuché. Je jure solennellement que mes intentions n'étaient pas mauvaises. Je lui adresse un regard plein de... désespoir, de douleur. Le type qui offre un regard de chien battu, c'est moi. Elle n'en a que faire et tourne les talons. Une nouvelle limace se faufile dans mon tube digestion en sens inverse avant de finir par terre. La chaleur s'empare peu à peu de mon corps et je finis par m'écrouler, à quatre pattes.

J'agonise. Littéralement. Je n'aurais jamais du me lever ce matin. J'aurais rester au lit à mater mes magazines ou à jouer en balançant mes crottes de nez sur mon voisin (je ne suis pas aussi dégueulasse que ça, je rigole heen!) Non, en fait, j'aurais dormis. J'aurais rêver d'un truc bien plus poétique que ça. Ca. La situation dans laquelle je me trouve. J'émet un nouveau  bruit de régurgitation et contemple les yeux à demi clos, la chose rose/marron/qui bave ramper vers une destination inconnue. Je m'étonne d'ailleurs de ne pas voir monsieur jambon&cornichon s'enfuir également. Mes doigts se resserrent sur l'herbes, je tousse, je crache, (je rote, rien ne m'arrête car aujourd'hui c'est la fêêêteuh... Mon cul ouai. Je hais cette chanson.) J'en viens à transpirer. Mon dieu mais quel homme attirant je fais. J'aurais un succès fou en boite... Et je serais surtout un très bon client pour les chaînes de cures thermale ou les marques de parfums genre ''Plus t'en mets, plus t'en as''.  Malgré le chao qui règne dans ma tête, j'entends tout de même Alix revenir vers moi. Un éclair d'espoir traverse mon regard... avant... de foudroyer mon cœur.

- "Espèce de .. de poulpe pervers! "

Nooooooon !! Ne me compare pas à un pooouuulpe ! Mon dieu. Je vois. Poulpi. Et ses petits yeux ''Gngngn en mode A_A'' me regarder avec un air satisfait. Elle m'anéantis. Me met à terre (oui, enfin façon de parler vu que je suis déjà abonné au ''Sol qui ricane et qui Troll !'') J'ai envie de tendre une main dans sa direction mais elle fuit, à nouveau. Dire que y a quelques minutes, c'était moi qu'étais en train de battre en retraite. Mes bras lâchent et je me retrouve face contre terre, la joue écrasant une limace. M'en fou. Qu'elle me rentre dans l'oreille, j'en ai rien à battre...  Ouai. Enfin. Non. Je me décale, rampant comme une chenille et suis du regard la silhouette fuyante de mon amie. Je papillonne. Laissant un grognement m'échapper. Je veux pas qu'elle me laisse là. Je ne veux pas qu'elle me quitte dans ces circonstances. Je revois son regard outré et il me fait mal. Là, dans le ventre. J'ai l'impression de l'avoir blessé. C'est un sentiment de regret qui commence à naître en moi et que je déverse bruyamment sur l'herbe. Alix. Reviens.

Ce fut à ce moment précis, alors que tout espoir avait disparu, que Light, le fils de son père, s'empara de sa baguette. Je ne peux pas la rattraper avec mes jambes. C'est tout simplement impossible. Je ne peux pas me relever. Je me concentre alors, désirant faire apparaître Mozart qui, lui, saura lui courir après. Il transmettra mon message. Hélas, mes tentatives sont vaines. Je n'arrive pas à me concentrer suffisamment sur mon souvenir pour invoquer mon renard. Je tente de me redresser, je m'appuie sur une main, forçant pour qu'elle me tienne. Je lève le menton et pointe le bout de ma baguette sur mon cou, au-dessus de ma pomme d'Adam, comme quand tu tiens un revolver et que tu veux te faire sauter la cervelle par en bas. (si tu te rate, c'est ton dentiste qui va être content.) Je ferme les yeux et murmure un ''Sonorus..'' Ma voix s'amplifie et résonne dans les airs comme le tonner qui gronde.

- « Alix... Alix.. Reviens... S'il te... BEEEUUUAARRGG *bruit d'une limace qui sort* S'il te plait. Je suis désolé... Je voulais pas... Reviens Alix. Tu peux pas me lais... BEUUUUUH *oui encore* … pas me laisser là. Je l'ai fais Alix. Pour toi. Alors que je voulais pas. Je l'ai fais. J'ai monter sur ton balais. On... On a volés... Ensemble... J'ai BEEEEEUUUUHH *bientôt, y en aura assez pour faire une équipe de rugby* J'ai besoin... S'il te plait... De toi... Tu peux pas... m'abandonner. Je regrette... . Ma voix commence à faiblir. Pour l'amour du ciel, Alix... Reviens... » Le conte n'est pas finit.
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Sam 27 Juil - 14:58




Sortilège et Peur du vide


Ouais super réflexe bim un crache limace IN YOUR FAAACE! Il n'avait pas le droit de lui faire pouet pouet, personne ne lui avait encore jamais fais ça surtout pas en plein terrain de Quidditch.
Enfin bon si, des filles étaient déjà passées par là mais ça ne comptait pas, c'était des filles, avec des boobs, qui se font pouet pouet entre elles parce que c'est rigolo! Mais Light! Li.' Light n'était pas une fille.
Alix piqua de nouveau un far monumental, elle sentait son visage partir en cendre. Les gens allaient avoir peur si ils la voyaient ainsi, combien allait tenter de l'emmener a l'infirmerie? Ou pire, lui demander se qu'elle avait? Gniiiiiihiiiih c'était le moment de se perdre dans le château, genre dans un lieu très désert.

- « Alix... Alix.. Reviens... S'il te... BEEEUUUAARRGG S'il te plait. Je suis désolé... Je voulais pas... Reviens Alix. Tu peux pas me lais... BEUUUUUH … pas me laisser là. Je l'ai fais Alix. Pour toi. Alors que je voulais pas. Je l'ai fais. J'ai monter sur ton balais. On... On a volés... Ensemble... J'ai BEEEEEUUUUHH  J'ai besoin... S'il te plait... De toi... Tu peux pas... m'abandonner. Je regrette... . Ma voix commence à faiblir. Pour l'amour du ciel, Alix... Reviens... » Le conte n'est pas finit.

La demoiselle se fige. Il a utilisé la magie pour la retenir dans un dernier effort Elle ne veut pas revenir en arrière, il verrait son visage, elle ne veut pas qu'il la regarde. Mais elle ne peut plus continuer a courir non plus, c'est Light elle ne lui a jamais tourné le dos quand il lui demandait de l'aide. C'est... C'est contre son code! Alors elle reste plantée la dans l'herbe, a se plaquer les mains sur ses petites oreilles brûlantes complètement écartelée par deux envies très différentes.

Vous vous direz mais c'quoi cette fille qui se met dans tout ces états pour un pelotage en règle sans un BLBLBLBLBLBL qu'il aurait très bien pu commettre? Et bien mes chers amis, ici a Poudlard, tout le monde ne se la joue pas fête du slip! Et puis c'était Light! Juste Light, ce prénom justifiait tout sans rien justifier dans la bouillie qui lui servait de réseau de pensées

Bref, notre sorcière est la, elle reste tétanisée, tout con corps veut faire demi tour pour courir vers lui et l'aider, être là a ses côtés, essuyer la bave de limace qui aurait dégouliné de sa bouche, l'extraire de se bain effrayant de choses rampantes et gluantes mais son cerveau a bugué.

Peut être devait elle simplement appeler l'infirmière? Oui c'était une bonne idée ça, elle était assez intime avec elle pour lui demander de venir ici et secourir son ami. Elle la connaissait bien grâce a toutes ses blessures qu'elle avait eu au Quidditch, fractures et autres autant pendant les entraînements que les matchs, elle allait surement accepter pour une bonne cliente comme elle! Oui mais c'était lâche. Alix en était elle une? Non non, elle avait 3 frères, elle se souvenait encore des testes de courages cuisant qu'ils lui faisaient passer sans pitié alors qu'elle était une petite fille. Elle n'était peut être pas un Lion mais elle était un Blaireau, cela justifiait d'avantage son interdiction de fuir. On ne laisse pas un ami, surtout Light, encore plus Light, derrière soi.

Elle se mit a respirer en prenant de grandes inspirations et regardant le ciel, progressivement son visage se fit moins bouillant, son cœur arrêta de louper des battements, elle fit donc un pas hésitant vers l'arrière. Elle devait encore être rose mais tant pis. Elle revint sur ses pas. Light avait besoin d'elle, point.

Approchant son ami elle pu constater que son sort avait remarquablement bien marché, elle avait du mettre le pâté... Évitant encore un peu son regard dans l’espoir qu'il ne remarque pas ses rougeurs, elle s'agenouilla vers lui attrapa son bras et le mit autour de ses frêles épaules de batteuse. Elle espérait qu'il pouvait marcher sinon ils étaient condamnés a passer par d'autres méthodes, plus magique, moins discrètes...
Mettant toute sa force pour l'aider a se redresser elle se mit a marcher avec lui dans la direction du château.

Enfin elle lui jeta un regard. Il la regardait un queue de limace dépassant de la bouche. Les lèvres de la Poufsouffle se tordirent. Elle ne pouvait pas résister. Elle rigola dégoûtée.

- Tu baves.

Il était tant de lui faire prendre une douche.


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Dim 28 Juil - 22:02
     


Alix & Light


Vous ne devinerez jamais où je suis gnéhéhéhé... (Chut, on souffle pas.) Moi, Light, Poufsouffle et ''perverse-man'' à ses heures perdu. Le seul 7ème année à hurler comme une fille sur un balais alors qu'il n'a pas encore décollé (Bitch PLZ...)...( En fait non, ça n'a rien de flatteur...) Le futur prof de potion qui empoisonne les Serpentards et plotte ses élèves. Mon père aurait été fier (''C'est bien mon fils, tu sais reconnaître les bonnes choses de la vie.'') et ma mère beaucoup moins. Au final, le Dirlo aurait eu deux bonnes raisons de me virer ''Harcèlement sexuel. Gardez vos mains dans vos poches, Professeur Red !'' (ça claque heen, avouez.) ''C'est pas ma faute. Ma femme veut que je m’entraîne.'' J'ai un argument de taille, une défense en béton. Le juré comprendra ma situation (surtout s'il est composé d'hommes.) Peut-être que je ferai pitié genre ''Pauvre homme, sa femme est exigeante et insatiable ; il l'a épousé parce qu'il était dépressif ; il arrivait pas à pêcho.'' … Vieux cons.

J'ai peur du vide, ça, c'est pas nouveau. Même voir les balais volant d'en bas ça m’angoisse. Mais malgré ça, je le fais. Notamment lors des matchs de mon équipes où j'encourage tout le monde en évitant de gerber à force de les voir tourner.(sauf si je vois un vert, là je lui dis fais ''aaaah'' et je balance mon jet... Non, stop. C'est juste... ERK !'' Cela dit, j'évite tant que je peux le terrain de Quidditch. Et pourtant, je suis là, en train de brouter de l'herbe comme une chèvre. Puis je régurgite, je crache,tousse, comme une chèvre bourrée (c'est une image saisissante, je sais.) J'ai lancé mon Sonorus, hurlé mon appel à l'aide et j'attends, agonisant comme un con. J'espère que personne à part Alix ne m'a entendu. Si un gus se pointe en se foutant de ma gueule, je jure de tirer son slip pour y cracher une limace qui ira se faufiler où je pense. (OUI. LA VOUS POUVEZ DIRE QUE JE SUIS DEGUEU!) Faut pas non plus pousser mémé dans les orties (surtout qu'elle en a bien baver... je pense aux limaces et je me dis que j'ai fais un jeu de mot de ouf) sinon elle sort le rouleau à pâtisserie visqueux. OUI. CARREMENT.

J'ai lâché ma baguette avant de m'effondrer de nouveau sur le sol. La chaleur me monte à la tête. Mes idées sont confuses (oui, même si ça change pas de d'habitude, il est important que je le dise.) Je suis secoué par de nombreux spasmes. J'ai certainement le visage le plus cradingue de Poudlard en cet instant. Je suis sûr de remporter l’élection de Mister Beurk s'il y en avait une. Mon capital séduction aurait grandement chuté d'ailleurs. ET LA OUI. LA J AURAIS PAS PECHO. Si j'ai épousé une femme qui aime que je la plotte c'est parce que j'aime pratiquer cet exercice. Avec moi c'est matin, midi et soir. Et au goûté si tu veux, quand les enfants regarde une émission sur les morses... Genre là, je passe pour le type qui mange roploplo, qui dort roploplo et qui rêve... euh... roploplo aussi. Je déverse une limace, la regarde en souriant puis la caresse de mon index. Oui. JE CRAINS.

- « Tu ressemble beaucoup à ta tante Gertrude. Alors je t'appellerais... Gertrude. » dis-je avec tendresse. I-r-r-é-c-u-p-é-r-a-b-l-e. Je soupir comme un bien heureux, roulant pour me mettre sur dos, en écrasant au passage ma belle Gertrude. Je délire. Je vois des limaces qui tournent devant moi. Apparaît ensuite le visage d'Alix puis... Poulpi. Gné ? Je fronce les sourcils et agite les mains devant moi pour faire disparaître l'horrible image qui me vole autour. Je ferme les yeux respirant à plein poumon. J'espère qu'elle viendra, sinon je sais absolument pas comment je vais m'en sortir. Je ramperais probablement jusqu'au château, laissant une traînée visqueuse derrière moi (après Batman découvrez... Slugman ! L'homme limace. Il bave, il rampe vers toi et il pleure !) Ou alors je me laisserais dépérir ici. Je ne bougerais pas tant qu'Alix ne sera pas venu me secourir. Après tout, c'est SA faute. Moi j'ai fais que trébucher. Une équipe finira bien par avoir besoin du terrain et tentera de me faire bouger. ''Tirez-le ! Mettez-le ailleurs ! '' ''Oui, mais à chaque fois il revient en rampant comme une chenille.'' ''Alors ligotez-le !'' ''Oui, mais il crie au viole.'' … ''Suspendez-le à un balais ligoté à un cognard !!''....''CAPITAINE ! IL FUIIT !!'' VICTOIIIIRE !! J'ai une détermination en mousse. Surtout quand il s'agit d'altitude. Je l'avoue.

- «  Elle s’appelait Aliiiix. C'était une déesse blaaanche. Elle était mon Phéniiiix. Et moi j'ai mal aux haaanches ♪ » Je délire. La fièvre me fait délirer. Cet air de musique frappe contre mes temps. Ça me donne envie de transforme les paroles à ma guise. Remarquez que, même shooté aux limaces, je fais de superbes rimes. Je ris. Je roule. Désespéré. Je me tiens les côtes pendant que mon canon à limace s'ouvre. Je tire, tire, tire et je m'étouffe.
- « Le Duc de Bordeaux ressemble à son père, son père à son frère et son frère à mon cul. ♫ » J'me marre. Les larmes aux bords des yeux lorsque j'entame cette chanson à la con (et visiblement paillarde... mais où est-ce que j'ai appris ça moi ?) Oui, je fais pitié. Rigolez pas, j'ai passé une journée éprouvante. J'essaie de penser à autre choses qu'à mes rejets gluants alors je sors tous les trucs improbables qui traversent mon esprit. « Vous avez compriiiiis ? En fait le Duc il ressemble à mon... BUUURRRAAG. » Je m'étouffe. Qu'on m'achève. Je promet d'être sage dans l'au delà.  Mon rire se transforme en un râle agonisant. Finalement j'arrive à me calmer, à reprendre un semblant de respiration normale. Je me redresse pour me mettre de nouveau à quatre patte lorsque je sens la prochaine tournée approcher à grands pas.

J'entends soudain des pas s'approcher de moi mais, je ne peux tourner la tête au risque d'y envoyer un projectile. Du coin de l’œil j'aperçois néanmoins les chaussures de mon amie. Un mélange de sentiments se bousculent dans ma tête. Le soulagement.  La honte. La peur. L'étonnement et l'anxiété. Dire qu'elle doit me regarder de haut, moi pauvre petite créature terrienne. J'espère qu'elle n'est pas venue me foutre un coup de pied dans le ventre parce que ça lui démangeait trop. La dernière limace sort et je m'essuie la bouche du revers de la main, essoufflé. Je reporte mon attention vers elle mais, elle ne me regarde pas. Oui. Je sais. Je suis pas beau à voir. Pardon de pas être sur mon 31 en ce moment. Je baisse les yeux vers le sol. Je crois que la honte l'a emporté. Elle s'agenouille soudain vers moi. Je lève un regard surpris vers elle et réprime un sourire lorsque je vois qu'elle a prit quelques couleurs. Mon dieu. Un homme crados lui fait de l'effet ? Alix, tu me caches des choses. Elle m'attrape le bras, l'enroule autour de ses épaules et m'aide à me relever. Je pousse sur mes jambes flageolantes en manquant une nouvelle fois de tomber. Heureusement qu'elle est là. Un bref silence s'installe entre nous tandis que nous avançons à allure réduite vers le château.  Je tourne la tête vers elle avant de la détourner.... et de la retourner (les torticolis me guettent. Je le sens.) Et c'est pile au moment où elle aussi me regarde que je sens une nouvelle limace faire son chemin jusqu'à la sortie. MAIS C EST TROP SEXY TOUT CA. Sa queue dépasse de ma bouche... Erm. Je m'arrête un instant pour la cracher en y mettant tout mon cœur et mes tripes.

- «  Tu baves. » Me dit-elle en rigolant. Je fronce les sourcils, détourne la tête d'un mouvement brusque. Oui. Je boude. Vas-y moques toi. Tu rigolerais moins si t'étais à ma place. Je reste silencieux pendant quelques mètres, n'osant pas la regarder. Je fais du boudin. Un gros boudin comme un gosse qui réclame sa glace à la limace... euh... what ? (Ça y est, elles ont atteint mon cerveau.) Je veux aussi lui faire comprendre que c'est pas drôle. On avance, j'ai toujours mon bras autour de ses épaules et l'autre qui pend mollement le long de mon corps. J'ai l'air d'un mort vivant. En plus c'est totalement crédible vu que je suis couvert de terre. (vers de terre... haha.) Je regarde encore à l'opposé de mon amie lorsqu'une pulsion me survient. (notez que je dis ''pulsion'' et non ''idée'', c'est du lourd.) Je lève mon bras ballant et de mes doigts, je saisis le menton d'Alix entre pouce et index. Je la force un peu à rapprocher son visage du mien. Je dépose mes lèvres aux commissures des siennes pour y laisser un léger baiser... Tout. Baveux. Je la relâche lentement, lui offrant un grand sourire.

- « Tu vois, toi aussi maintenant, tu baves ! » Je rigole devant sa tête. On partage tout. Heen Alix ? Oui. Ben alors, ça aussi. Je me retiens de passer ma phalange sur la trace brillante que j'ai laissé. Je me demande vaguement ce que je risque en faisant ça mais, tant pis. J'en avais envie. (c'était une pulsion, je vous rappelle heen!) Quand je vois le chemin qu'il nous reste à parcourir avant d'atteindre le château, je déprime. J'aimerais qu'elle me porte. Un porté façon mariés. Mais peut-être que j'en demande un peu trop. En plus, je risquerais d’étaler ma crasse sur elle. Quoique... elle est pas mal dégueu aussi. (Pardon Alix). Je crois qu'une bonne douche s'impose. Pour elle comme pour moi.





FINI.

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Le balais c'est comme le vélo, sans les chutes de préférence. [Light] Terminé

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