Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Oublie pas le nombril. [pv Light] Terminé

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Unité
& sorcier



Alix Barthelemy
Alix Barthelemy
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Mar 30 Juil - 19:19




Bataille d'eau


En voulant briser la glace elle s'était prit un éclat dans l'oeil.
Il avait dû voir son rougissement quand il était encore agonisant dans l'herbe, il avait alors trouvé un nouveau jeu.. dans ce qui lui restait de cerveau il avait du troiver cela infiniment drole de la transformer en tomate, voila, tout simplement. Ouais!
Si elle fermait les yeux, choses qu'elle n'allait pas faire bien sûr, elle pouvait encore le voir lui attraper le menton pour lui planter un baiser sur la commissure des lèvres. Tout cela aurait été mignon et tout rose si elle ne lui avait pas jeté un crache limace plus tôt. Il s'était vengé point final. ALix n'y verrait pas plus loin et n'essayait pas non plus consciemment de se cacher quelque chose.

Inconsciemment c'était tout de même une autre histoire. Elle l'avait repoussé en riant faiblement tout en faisant un effort considérable pour ne pas rougir aussi fort que la première fois. Elle lui avait presque aussitôt tapoté le ventre suffisamment fort pour qu'il se re concentre sur son estomac. La batteuse, elle, avait choisi de se re concentrer sur la déroulement de la suite. Elle ne pourrait pas le laisser seule dans une salle de bain de peur qu'il se noie en dégobillant et il était hors de question qu'elle l'accompagne, surtout dans les dortoirs de garçons, elle avait ses limites.

Elle avait donc opté pour une solution extrême. L'autre zozo n'en avait peut etre pas l'air mais il était préfet, elle pourrait peut être réussir a lui faire dire le mot de passe entre deux renvois et le nettoyer suffisamment pour qu'il arrête de ressembler a un cadavre crachant encore des limaces. Elle savait que c'était risqué, elle pouvait se faire attraper et on lui retirerait des point pour ça mais elle ne voyait pas vraiment d'autres solutions dans l’immédiat.

Raffermissant sa prise sur son ami, courbant un peu plus le cou pour bien faire passer son bras de son côté le plus possible, elle regarda les escaliers avec les yeux de ceux qui sont totalement désespérés. Perdre des points étaient franchement une pensée désagréable pour elle mais ce n'était pas la cause principale de son état immédiat.

Non ALix savait simplement que s'il réussissait a trouver la salle de bain des préfets sans se perdre, on allait pouvoir crier au miracle. Sa démarche était quasi morte dans l’œuf mais elle n'avait pas le choix, regardant Light alors que l'escalier bougeait, elle constata une fois de plus que la boue qui maculait son visage allait remarquablement bien avec la gamme de couleur des traînées de baves des limaces et de la petite couleur verte qu'il avait prit, une bonne fois pour toute après la crise cardiaque de la leçon de vole.

L'escalier s'arrêta, la jeune fille hésita a en prendre un autre puis finalement préféra faire confiance a son instinct, (quelle idée de merde) suivit un couloir, prit encore un escalier, encore un autre puis un autre et encore un autre et ainsi de suite jusqu’à se retrouver au septième étage. Elle passa dans un couloir toujours poussée par son vif désire de se laver avant qu'elle ne se mette a puer avec Light et fit ainsi le chemin deux autres fois, revenant sur ses pas ou tout simplement persuadée qu'elle se trouvait dans un autre couloir très ressemblant aux précédents. Bref elle s'était paumée quoi. Vraiment.

Mais Alix avait toujours eu un petit coup de pouce du destin dans les pires situations. Et ses allez retour en pensant a une salle de bain furent récompenser.
En tournant la tête elle vit enfin quelque chose de prometteur. Face a ces yeux ébahis et fatigués une porte était en train de se dessiner. Était ce la salle de bain des préfets? Light avait il dit quelque chose? Sans douter une seule seconde, la jeune fille poussa la porte grace a sa jambe gauche.

Le paradis. Elle entra. Si c'était ça la salle de bain des préfets alors elle était jalouse. Un énorme bassin de pierre trônait au centre, une eau délicieusement claire et parfumée clapotant doucement contre les bords. C'était d'une grande simplicité mais en même temps c'est ce qu'elle avait désiré. Un endroit ou se décrasser sans faire jaser. Et il y avait assez de paravents, d'étagères proposant des flacons d'huile pour le corps, de parfums, de savons et de shampoing pour récurer les deux crasseux qu'ils étaient. Des serviettes blanches pliées parfaitement étaient aussi disposées sur un grand banc.

Mais le plus cool était la cascade de goûte fine et de forme circulaire qui tombait sans bruit dans le fond du bassin. On aurait dit que quelqu'un avait appuyé sur un bouton et qu'une sorte de pommeau géant laissait paisiblement déverser son eau dans une grande baignoire.

Un petit glapissement de joie sortie des lèvres de la jeune fille.

- J'ai réussi j'ai trouvé la salle de bain des préfets!

Souriant a Light, hyper fière d'elle, elle pointa un paravent du regard.

- Je vais me changer tu ferais bien d'en faire autant, a tout de suite et prend ton temps!

Trottant comme une gamine qui a oublié qu'elle était fatiguée elle disparue pour évincer ses vêtements encrassés. Sauf sa chemise de Quidditch du jaune de sa maison avec une broderie noire pour dire a quel poste elle jouait. Elle n'avait pas spécialement envie de faire un stip tease a Light. Quand même oh!
Le vêtement était assez grand hors du pantalon pour lui arriver a mi cuisse.
Rebroussant ses manches, elles le roula jusqu'en haut des coudes et dénoua son chignon pour le refaire. Ses vêtements a la main, elle sortie en sifflotant, prête a laver son linge en même temps.



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Avant: https://wiggenweld.forumgaming.fr/t694-le-balais-c-est-comme-le-velo-sans-les-chutes-de-preference-light-termine#4193
Suite: https://wiggenweld.forumgaming.fr/t1346-chaude-nuit-pv-light
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Mer 31 Juil - 23:36
     


Alix & Light


Je crois que j'ai jamais été aussi lent que maintenant. C'est pire que le pépé qui traîne avec son déambulateur à la recherche de son dentier alors qu'il l'a dans la bouche. Oui. Quand on vieillit, on devient gaga. Suffit de voir ma tante qui confond son fils et son mari. Ça donne des choses louches, oui. (mais je vous interdit d'imaginer lesquelles.) Heureusement pour moi, je suis encore bien jeune et pas prêt de porter un dentier ! Le problème n'est pas là, non. Le soucis, c'est que je suis dégueulasse... Exceptionnellement dégueulasse heen ! (Ce n'est pas un adjectif qui me qualifie au quotidien.) J'ai la tronche terreuse, en sueur et qui prend légèrement une couleur verdâtre. J'ai la bouche sèche malgré la merveilleuse quantité de bave qui me sort entre les lèvres. Mes ongles (mes si beaux ongles que j'ai si bien manucuré hier avec la lime d'Alix...) sont cassés et j'ai de la terre en dessous. Mes vêtements... si on peut encore appeler ça des vêtements ; j'ai plus l'impression de porter un pagne terreux et gluant style Tarzan avec moins de classe. Quoique, j'exagère, je l'avoue. J'ai encore de quoi me recouvrir le dos et mettre mes fesses au chaud.

Ça fait un petit moment qu'on marche et on vient à peine d'arriver au château. Faut dire qu'entre mes arrêts ''attention à la limace'' et mes vacillements, je nous avais pas mal retardés. On a marchés en silence pendant tout ce temps, sauf quand je vomissais et qu'Alix poussait soit un soupir soit une vanne qui m'arrachait un pouffement de rire, m'étranglant presque. J'étais étonné d'être encore en vie après lui avoir gentiment déposé un peu de bave au coin des lèvres. Néanmoins, elle avait quand même répliqué en m’assénant un coup royal dans le bide, ce qui avait provoqué une cascade marron, luisante et brillante. (non, ça n'a rien de poétique) Je désespère en voyant devant nous, le gigantesque escalier. Je jure que s'il nous fais des noises, je le ferais exploser. Bon. Je sais pas encore comment mais, je me promet d'établir un plan. Style James Band. Vous connaissez ? Un type qui passe sa vie à déjouer les plans des méchants tout en prenant du bon temps dans des endroits parfois insolites. (j'avoue qu'en plus, il a un nom douteux.) Je plains Alix. Mais genre pendant une demi-seconde. Parce que je me dis qu'en fait, c'est sa faute. (oui, je reste campé sur ma position) Elle n'avait qu'à penser qu'à ce moment là, j'étais une fille et ça aurait pas posé de problèmes. Je suis pas dupe heen ! Quand je vais encourager mon équipe, parfois je passe la tête dans les vestiaires et je vois des choses. Des choses que... Même James Band il sait pas. Des choses que je garde pour moi et que j'écrirais dans un livre. (En changeant les noms.)

Alix raffermit sa prise sur moi et je tentais de faire de mon mieux pour lui facilité la tâche. (Je vais pas non plus faire mon rancunier là sinon, on y arrivera jamais.) Mon bras balançait de l'autre côté de son cou tandis que je m'appuyais dessus pour gravir les marches qui se dressaient avec sadisme devant nous. J'ai l'impression d'avoir traversé un désert. C'est comme si j'avais marché des jours et qu'enfin, je voyais une oasis mais.... genre au sommet d'une colline sablée, à une hauteur frôlant la concurrence avec l’Himalaya. (un jour, je serai tout en haut, vous verrez). J'ai les jambes qui commencent à trembler, la tête qui commence à tourner. Je ne fais que suivre les mouvements d'Alix en grognant à chacune de ses questions. Je suis trop dans le gaz pour analyser ce qu'elle dit. Et plus on monte, plus je me transforme en une chose vaseuse et désarticulée. Et c'est encore pire quand l'escalier se met à tourner. Alors, oui je lâche une rafale, luttant pour ne pas m’effondrer. Elle me regarde quand je me redresse et je lui offre un sourire totalement.... écœurant. Mes dents sont imprégnées de filets de baves épais, et là, si je tousse, je sais qu'elle va prendre cher, alors je détourne la tête pour envoyer le jet par delà la rambarde en entendant quelques secondes après un ''Beeuurrkk... Mais c'est répugnaaant !'' qui me fais sourire. Je reconnais la voix de Jean-Mathieu. Ou Marie. Je sais plus. (oui, je comprends pas ce que dit Alix mais ça, en revanche je l'analyse assez vite)

L'escalier s'arrête enfin. Il m'aurait propulsé droit devant si mon amie n'était pas là. Faudra que je la remercie... Mais.. de quoi ? D'avoir été là après m'avoir lancé un crache-limace ? C'est totalement ridicule (pourtant, c'est ce que je ferais.) Alix s'arrête, cherchant visiblement son chemin. Je lui indique en grognant, un couloir (oui, je suis incapable de parler) mais elle prend l'opposé. NAN. PAS PAR LA ALIX ! La salle de bain des Préfets, c'est au 5ème étaaage ! Je râle (littéralement), sans parvenir à articuler un mot. (je suis trop shooté pour penser que l'accès à cette salle lui est interdite.) Elle prend des chemins, des couloirs que je peine à reconnaître. On passe devant une armure et... on repasse devant. J'abandonne. Qu'elle me laisse moisir là, par terre. Je me ferais bouffer par les vers où les mouches à merde. Je deviendrais un fantôme appartenant au château et je ferai la misère à tout ceux qui osent prononcer le mot ''limace'' devant moi. (évidement, je m'attaquerais en premier à Alix. Genre en mettant du colorant vert dans son shampoing gnéhéhé) C'est une évidence. Ma batteuse s'est perdu. On est perdu à Poudlard. C'est pas comme si on avait passé pratiquement 6 ans de notre vie ici. (bon, j'avoue. Je critique mais je suis pas mieux.)

Elle s'arrête soudain, s'approche d'une porte que je regarde d'un œil noyé par des larmes naissantes. J'ai l'impression que c'te porte vient tout juste d’apparaître. Comme si quelqu'un d’invisible la dessinait mais bon, ça doit forcément être la fièvre. Mon corps est en chaleur (pas de blagues douteuses heen) il pourrait faire fondre la banquise et on se retrouverait menacés PAR LES OURS. LES OURS BLANCS. (oui, à ce moment là, je me moque du réchauffement climatique.) Elle donne un coup de pied dans la porte (et je prie pour ne jamais en recevoir un). Depuis un moment, dans ma tête, ça faisait à peut près ça ''Agagagaaaa Agaga. HOUUHOUU. C'était à gauuuche pas à droiite. MAIS TU VAS OU ? ECOUTE UN PEU TON GPS LIGHT !'' mais cette litanie grotesque prit fin lorsque mes yeux embrumés s'ouvrirent sur l'intérieur de la pièce. Ma bouche s'est ouverte, laissant apparaître la queue marron de la chose qui partie rejoindre le sol assez rapidement. OhMonDieu. Même dans le gaz, j'arrive à apprécier la splendeur du lieu. C'est une salle de bain. Y a pas à réfléchir deux secondes avant de s'en rendre compte (moi, ça m'a prit 2 minutes, mais chut) J'analyse les lieux, ayant soudain reprit un peu d'esprit. Oh lalaaaa. Si vous saviez comme je suis heureux de voir ce que je voiiiis. Un grand bassin. Des produits. Des paraveeeeents ! Une odeur agréable qui me ferais presque oublier ce que j'ai dans le ventre. Et une cascade. Silencieuse. C'est tellement magiiiique et... Bah. Mais c'est pas la salle de bain des préfets ça ! On est ou ? Un glapissement me fit sursauter tout en me tirant de mes pensées :

- « J'ai réussi j'ai trouvé la salle de bain des préfets! » … Quoi ? Y aurait-il eut des rénovations depuis la dernière fois où j'y suis allé ? Ils ont tout changé et... oh... alors ils ont forcément trouvés Pinki. Mon canard en plastique. Celui que Maddy m'avait offert pour Noel y a quelques années. Je le laisse toujours dans la salle de bain, pour pas oublier de jouer avec. Mais là... si ça se trouve... il a disparu. J'éprouve comme un pincement au cœur. Allez savoir ce qu'ils on fait de mon Pinki. Je m'en voudrais toute ma vie si je ne le retrouve pas. J'ai baissé dans l'estime de ma sœur, si je lui avoue que j'ai perdu son cadeau... en fait, je crois qu'elle s'en foutra. Elle ne parle plus de toute façon. Je m'étais tourné vers Alix, par réflexe, et j'avais mis un temps fou avant de voir son sourire éclatant. Visiblement, elle était très fière d'elle. Et il y avait de quoi. J'sais pas comment elle a fait... ni comment elle a eut le mot de passe mais... Wait. On est pas au cinquième là ! On a monté, monté... et si j'ai bien tout suivis, on doit-être au 7ème(ciel.haha.Erm.) A moins qu''ils ont changé la salle de bain en l'emportant deux étages plus haut, on est PAS chez les préfets. But. Where are we ?

- « Je vais me changer tu ferais bien d'en faire autant, a tout de suite et prend ton temps ! » Oh et puis on s'en fou de où on est ! L'important c'est ce qu'on va pouvoir y faire ! Gnéhéhé... Alix se dirige vers le paravent qu'elle avait pointé du doigt, en sautillant visiblement ravie. Je la regarde disparaître derrière l'objet (que le Diable à crée) en pensant rapidement à ce que je risquais si je tentais de jeter un œil derrière. Je trésaille en me disant que le prochain sort qu'elle me jettera sera un puissant ''crache-pastèque'' qui m'achèvera pour de bon... (j'ose A PEINE imaginer la scène... Mon dieu.) Je m'attarde un instant en contemplant de nouveau la pièce. Elle est magique. Elle parvient à me rendre ma lucidité, à me faire oublier quelle torture je subis depuis déjà quelques minutes. J'avance vers le bassin, caresse la surface de l'eau et constate avec joie que sa température est idéale. Je trépigne. L'envie de prendre place dans ce bassin et de péter pour faire des bulles (... nan, je déconne) me fait reculer et rend mes gestes maladroits. Je retire ; chaussures, chaussettes puis je m'attaque au haut. Je me débarrasse de tout sauf de... ma chemise. J'ai du mal. Beaucoup de mal. Je n'ai pas pris la peine de la déboutonner. (quel con). Avec la transpiration et mon habilité hors du commun, je me retrouve littéralement coincé dedans. Je l'ai soulevé par le bas, mais ma tête a du mal à passer. Ou du moins à finir de passer. Mes coudes son coincés également, si bien qu'il n'y a que mes avant bras qui dépassent. Je me débat. Mais j'arrive pas. Je perd patience. Cet endroit m'étouffe. Je gesticule puis au final...

- «  ALIIIIIX !! ALIIIX AU SECOUR. AIDE MOI STEUPLAAAAIIIT !! » Je tourne sur moi même, me baisse, force mais cette saleté de tête ne veut pas passer. Puis ça me colle à la peau, alors évidemment, c'est pas super agréable. Vivement que je plonge dans le bassin. Je m'arrête soudain, freiné par l'idée de sortir une limace pile à ce moment là. CA SERAIT HORRIBLE. Elle viendrait ramper sur mon visage ou... ou... OU JE SAIS PAS. Mais. Je veux pas. YERK. C'est dégueu.

«  Aliiiix ! J'étouuuuuffe !! » Ce qui est également vrai. J'espère qu'elle n'est pas dans la même situation que moi, sinon on est mal parti. Genre deux idiots en train d'agiter les mains, la tête bloquée dans la chemise, style Mr Bean avec sa dinde. (référence de ouf. Merci) Au bout de quelques secondes d'agitation, je l'entend. Elle s'approche. Puis je la sent. Elle commence à tirer. Tirer. Tiiiireeer. Je l'aide comme je peux en reculant puis au bout d'un moment ça fait ''PLOOOF !''  Elle parvient à retirer ma chemise en reculant d'un pas, tout comme moi. Mes cheveux partent dans tout les sens et j'ai hâte de les laver. Mais pour le moment, je me retrouve face à face avec Alix, à moitié à poils. Un silence (certainement une gène) s'installe entre nous et, si mon visage n'était si vert il aurait sûrement prit quelques teintes rosées. Mine de rien, on est plutôt proche. Je la regarde dans les yeux, avant de détourner les miens. Je me ressaisis. On va pas rester plantés là pendant des heures quand même ! J'attrape son poignet, lui souris aussi... PROPREMENT que possible en lui murmurant un ''Viens'' (sensuel, langoureux et... ok j'arrête.) Je l’entraîne au bord du bassin. J'ai envie de plonger dedans, comme un gosse, en faisant une bombe mais, je connais pas la profondeur. J'ai pas envie de me péter le coccyx... déjà que ma journée a été rude. Je lâche le poignet de mon amie pour attraper un flacon de ce que je juge être du parfum. Je me tourne de nouveau vers Alix, et d'un geste de la main, j'illustre mes paroles :

- « Les femmes d'abord. » Tout en souriant. BIEN SUR. Je la suis, enjambant le bord et mon pantalon glisse sur mes hanches. Tant pis, je suis dans l'eau, kes ssa peut bien faire ? Je savoure le contacte de l'eau sur ma peau qui fut rudement mal menée aujourd'hui puis j'ouvre le flacon. Mmmhhh... un délice. Ça sent la vanille.

- « Mademoiselle Barthelemy. Si vous comptez vous laver les cheveux, ne serait-il pas préférable de défaire ce chignon ? » Si elle me dit ''J'veux pas d'ton truc'' ou ''Qu'est-ce que ça peut te faire, du con ?'' je jure de me plonger la tête sous l'eau pour ne plus jamais la relever.
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Alix Barthelemy
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Jeu 1 Aoû - 2:42




Bataille d'eau


Retirant les chaussettes les plus dégueulasses de la terre, elle se mit a chantonner une petite mélodie répétitive de supporters de Quidditch. Le plaisir qu'elle avait de se faire bientôt briller comme un sous neuf lui procurait déjà un vif plaisir, elle allait atteindre le nirvana quand elle allait enfin faire trempette.
Ses vêtements a la main, elle était prête a revenir vers Light quand une idée la saisie. Genre pas cool.

L’inquiétude était un sentiment qu'elle connaissait peu. Un match ne lui avait jamais coupé l'appétit, les examens peut être la troublaient elle mais rien de méchant. Non l’inquiétude ne faisait pas partie de ses habitudes. Pourtant, elle fut saisissante, là dans ses tripes pour la seconde fois de la journée elle eut un pincement. Un nœud qui se forme et qui aura du mal a se dénouer. La première fois cela s'était produit en plein vole alors qu'elle était persuadée qu'elle n'allait pas réussir a protéger son ami de sa bêtise.
Maintenant elle s’inquiétait de la transparence de sa chemise.

C'était complètement con et elle s'en rendait compte, ses yeux roulèrent dans ses orbites. Jamais elle ne préoccupait de ses choses là, la pudeur et elle n'étaient pas vraiment amie, surtout quand on partage un dortoir et les douches avec des coéquipières. Puis mince son meilleur ami quoi! Qu'il voit un peu sa petite culotte, c'était pas bien grave! Un jour il la verrait surement en maillot de bain y avait pas de quoi en faire toute une potion.
Résolue, elle glissa un pied nue en dehors du paravent. Elle eut un frisson qui la fit faire demi tour illico, marchant mécaniquement a reculons pour regarder tout autour d'elle si il n'y avait pas un miroir quelque part. Il y en avait un, en face mais beaucoup plus loin et assez petit. Pour pouvoir se placer correctement elle devait sortir de sa cachette.
Le contorsions commencèrent pour essayer de se voir, la pauvre fille s'était complètement perdue dans sa tête.

- «  ALIIIIIX !! ALIIIX AU SECOUR. AIDE MOI STEUPLAAAAIIIT !!

Les cris soudains de Light la firent redescendre sur terre, ses yeux s’agrandirent, elle farfouilla rapidement dans ses vêtements pour trouver sa baguette. Mais ou était elle, elle l'avait pourtant posé là! Oh mon dieu si elle l'avait perdu! Et Light qui avait besoin d'elle!

«  Aliiiix ! J'étouuuuuffe !! »

Elle lâcha tout, elle n'avait plus le temps. Alix fit sa moldue, elle quitta son refuge en courant, les mains vides, prête a en découdre avec ses propres moyens contre tout problème éventuel qui faisaient paniquer le sorcier. C'était beau comme geste, c'était comme sortir désarmer, comme un Superman sans pouvoir, un médecin sans scalpel, un Batman sans ...
Essoufflée pour s’être tout d'un coup mit un coup de pression, sa joie s'étant vite envolée, toutes les douleurs lui tombaient dessus au même moment. Sa nuque était raide, elle avait des courbatures au niveau des hanches pour avoir trop forcé dessus, ses pieds tremblotaient de nouveau et son chignon s'était de nouveau défait. Et elle regardait la scène qu'elle avait sous les yeux.

Avançant en traînant un peu la patte, elle regardait Light se débattre contre ses propres vêtements. Les bras vers le haut et la tête coincée ou l'on voyait a peine ses cheveux dépasser, elle eut tout le loisir de pouvoir regarder avec surprise le ventre un peu musclé de son ami. C'était pas des supers abdos seyants et la totale mais ... c'était quand même bien plat tout ça! Pas mal pour un non sportif glandeur! Elle pencha un peu la tête pour regarder sous un autre angle quand un petit bruit la fit enfin réagir.
S'approchant enfin du pauvre garçon, elle attrapa ses vêtements et tira vers le haut pour le dégager puis se mit a tirer vers elle pour plus d'efficacité.

Reculant d'un pas elle regarda son ami sans un mot encore un peu perdu dans ses pensées. Il était rouge et vert... curieux mélange. Rouge pour avoir eu du mal a se débarrasser de son piège et vert de maladie. Et ses cheveux dansaient autour de sa tête de façon amusante et charmante. Puis cette fois il n'a plus de pull, l'habit est dans ses propres mains alors elle a tout le loisir de voir ce qui accompagne la tête du prefet et son ventre. Des épaules, carrées. Masculine. Oui voila. C'est... viril. Light... ba c'est un homme. Elle le savait déjà bien sûr, elle ne l'avait jamais vu comme une copine, mais là elle est devant le fait accomplit. Enfin elle s'exprime mal aussi bfhdhjsk mais comment dire. Elle ne l'avait jamais vu a moitié a pwal quoi. Ouais voila. Le temps ou il était un gamin chétif qui la mitraillait des yeux était révolu. Il s'était allongé et son corps s'était transformé. Et jusqu’à maintenant elle n'avait pas encore eu l'occasion de le constater.


Elle le regarde de ses yeux un peu naïfs, un peu de ceux qu'elle avait quand elle était entrée a Poudlard et que tout n'était que découverte. Puis il détourna le regard et finalement lui attrape le poignet. Alix n'a pas remarqué la gêne du jeune homme, elle était bien trop "dans son monde"
Il lui adressa un sourire pour l’entraîner vers le bassin. Ah oui le bassin. C'est vrai, elle voulait prendre un bain. Une fois encore, elle reprit contacte avec la réalité. Il la lâcha enfin pour attraper un flacon et lui indiqua l'eau de la main.

- « Les femmes d'abord.

Elle sourit a son tour, d'un demi sourire, son sourire en coin quand elle trouve quelque chose digne d’intérêt. De la galanterie? Et depuis quand connaissait il ce mot? Mais bon, elle s'assoit sur le bord tout de même assez perturbée et glisse ses jambes a l'intérieur du bassin, savourant la chaleur de l'eau sur sa peau. En parlant de jambe... elle avait bien fait de les épiler ce matin.
Se laissant entièrement glisser en quittant son rebord, elle constate que l'eau lui arrive un peu en dessous de la poitrine. C'est bien, elle aura pas a s'épuiser a nager non stop.
Un sourire de crétine se dessine sur ses lèvres alors qu'elle ferme les yeux, ayant déjà l'impression d'avoir perdu 5 tonnes de boues séchées et de poussières juste avec le contacte de l'eau.

- « Mademoiselle Barthelemy. Si vous comptez vous laver les cheveux, ne serait-il pas préférable de défaire ce chignon ? »

Elle ouvre les yeux subitement pour se retourner sur Light, la boche ouverte comme un poisson... Il y eut un nouveau blanc. Nom de nom, il était en caleçon. Enfin oui, bien sûr qu'il était en caleçon il n'allait quand même pas garder son pantalon. Et un caleçon noir avec des nuages en plus... Elle bredouilla c'était que... elle n'avait pas prévu de se laver les cheveux... pour elle après une séance sur un balais elle avait l'habitude de juste se laver. Elle piqua un nouveau fard de gêne.

- " Tu.. tu crois? Mes cheveux sont vraiment crades?"

N'attendant pas une réponse elle détacha ses cheveux, gênée d'avoir eut sur le haut du crane un ramassis peu ragoutant tout du long. Prenant de l'eau dans ses mains, elle frotta d'ailleurs aussitôt son visage avec pour faire disparaître les dernières traces du crachat qu'elle s'était prit en pleine face.
Quand elle lui fit de nouveau face elle lui adressa un sourire aussi léger que le souffle d'un fantôme. Là elle ne se reconnait plus vraiment... depuis quand était gênée! Se forçant a reprendre une contenance, elle se laissa ses genoux se dérober, aillant de l'eau jusqu'au menton, ses cheveux flottants autour d'elle comme des algues. Sa chemise aussi d'ailleurs mais ça elle n'y faisait plus attention, l'eau devait tout cacher bien sûr. Elle fit enfin un grand sourire a Light.

- " Tu as prévu de me faire un shampoing?"

Le ton était celui de la plaisanterie joyeuse, elle se sentait quand même bien ici, avec la personne avec qui elle partageait tellement de chose au château.



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Jeu 1 Aoû - 14:29
     


Alix & Light

Un silence s'installe. J'aime pas les silences ; j'ai toujours l'impression qu'on me prend pour un con. Qu'on me regarde comme si j'étais un fou furieux qui vient de sortir que ''la terre est plate et carré'' avec tellement de... d'assurance, de force, de conviction que ça m'en rend totalement ridicule. Mais ce blanc là, il est gênant. Ma question façon bourgeois reste suspendu dans l'air et je guette la moindre réaction de mon amie. Va-t-elle rire ? M'envoyer bouler ? Me foutre la tête dans l'eau en me disant ''ce genre de langage, c'pas pour toi'' (ce qui serait vexant.) Mais elle se contente de me regarder, sa bouche formant un ''oh'' et ses yeux écarquillés comme ceux des poissons. Je me demande lequel de nous deux à l'air le plus bête là. Je suis finalement son regard, lorsque je vois ses pupilles bouger. Et. Oh. Ah. Hum. Oui. Je suis en slip. En caleçon. A moitié à poils et j’exhibe fièrement mon ramoule noir avec des petits nuages blancs. (encore heureux qu'il soit pas parsemé de cœur, là, j'aurais eu honte)

Je remarque enfin que oui, cette situation est peu commune. Je crois qu'elle ne m'a jamais vu sous mon meilleur jour (oui, je fais mon narcissique) et encore, elle n'a pas tout vu Haha (ok, stop les vannes douteuses.) Je fronce légèrement les sourcils. Elle n'a jamais vu de type quasi à poils ou quoi ? Oh attends, c'est p'être parce que je suis son meilleur ami et que c'est... euh... bah.. super embarrassant ? Surtout qu'on est que tous les deux. C'est pas comme si on était à la plage ou à la piscine où il y aurait du monde pour nous reluquer. Là c'est... Intime. OUAI. Je toussote, gêné. Oui parce que, moi non plus je l'ai pas vraiment vu dans une tenue aussi légère (sauf dans les vestiaires) et aussi... proche de moi. Je rassemble ce qui me reste d'esprit sain pour reprendre contenance. Bon. C'est pas parce qu'on est seuls dans une salle de bain, limite en tenue d'Adam et Eve qu'il va se passer des trucs sous l'eau. Puis c'est ma MEILLEURE AMIE BORDEL. J'agite la tête, ayant auparavant détourné une fois de plus mon regard. Faut que j'arrête de penser à.... à CA. C'est la faute à cette satané fièvre. Ça me met dans tout (ou presque) mes états.

- « Tu.. tu crois? Mes cheveux sont vraiment crades ? »

Je glisse mon regard vers elle. Elle est gênée elle aussi. Bon. Euh. P'être qu'elle a de la fièvre aussi ? Enfin bref, je préfère chasser ces idées tordues de ma tête, histoire de profiter de ce bon bain chaud qui m'attend. Avec Alix... Erm. Elle détache ses cheveux (crades, oui, ils sont cradingues) et je la regarde avec un air limité étonné. Je m'attendais pas à... survivre avec ma question trop proutprout. (j'exagère mais vous voyez ce que je veux dire). Elle se tourne, se rince le visage tandis que moi, je m'approche d'elle, savourant l'eau qui ondule et percute ma chaire avec chaleur. J'en attrape dans la paume pour la verser sur mon bras, mon épaule, ma nuque. Que ça fait du biiiien. Bientôt je serais aussi fumant qu'un rôti sorti du fo... Nan. Arrêtes de penser bouffe Light. Sinon, tu sais ce qui t'attend. Alix se retourne vers moi, m'offrant un visage dégoulinant d'eau (toujours mieux que la bave) et quelques vagues d'eau percutant sur mon ventre. Elle me sourit. Et... je sais pas pourquoi mais ça me picote dans la nuque. Elle me sourit souvent, c'est pas pour autant que ça me déstabilise et pourtant là... C'est sûrement l'effet ''bain chaud avec Alix''. Je répond TIMIDEMENT (oh lalaaaaa) à son sourire tout en la regardant fondre dans l'eau. Il n'y a que sa tête qui dépasse de la surface. Ses cheveux ondulent autour d'elle et... sa chemise aussi. Bon. J'évite de trop m'attarder dessus et me contente de tapoter mon caleçon pour être sûr qu'il est là où il doit être. Alix m'offrant un grand sourire qui contraste parfaitement avec la courbure de ses lèvres timides que j'ai eu un peu plus tôt.

- « Tu as prévu de me faire un shampoing? »

Je reste décontenancé. Sa question me surprend. Elle plaisante. Peut-être. Sûrement. Mais si c'est le cas, ça me passe carrément au dessus. Genre. Alix. Qui aime pas que je la câline elle veut que je lui masse la tête ? Pincez-moi je rêve ! Je... Je suis censé faire quoi là ? Lui balancer un flacon en lui lâchant ''nan, tiens, à chacun sa merde dans les cheveux'' J'aurais l'air d'un gros con. Pour être tout à fait honnête, l'idée de lui faire un shampoing à rapidement traverser mon esprit. Je m'étais pas attardé la dessus puisque je pensais clairement que j'aurais pas le droit. Qu'elle me taperait, me plongerait la tête dans l'eau ou je sais pas quoi. Bon. Allez. Peut-être que j'analyse mal sa question avec son sourire mais là, je capte ses signes comme ''Oh oui, vas-y. Masses moi.'' Sans que je m'en rende compte, un sourire prend place sur mes lèvres. Un sourire... qui se veut plus que rieur. Je m'approche, faisant tourner le flacon entre mes doigts.

- « Et si c'était le cas ? Hum ? » Je mens à peine. Tu me laisserais faire ? J'ai pas envie de lui demander. Je redoute sa réponse. Je passe à côté d'elle pour finalement me retrouver derrière elle. Ses cheveux ondulants frôlent ma peau et je réprime un frisson. Je pose mes mains sur ses épaules, me penche vers sa tête pour faire mine de regarder les crasses de ses cheveux. « Vous êtes cradingue, Barthelemy. Je vais voir ce que je peux faire. » Mon sourire s'entend clairement dans ma vois. Je décapsule le flacon puis j'attends deux, trois secondes. Je lui laisse le temps de répondre, de contester pour être sur que je risque pas ma vie puis je verse le liquide épais et blanc dans ma paume. Je l'applique au sommet du crâne de mon amie puis avant de commencer à jouer au coiffeur, je plonge ma tête sous l'eau pour effacer à mon tour, toutes traces verdâtres de baves. Les joues parsemées d'eau et les cheveux plaqués en arrière, j'apprécie la sensation de propreté qui m'avait tant fait défaut. Je vois à présent clairement ce que j'ai devant moi. Je souris, versant un peu d'eau sur la tête d'Alix avant de m'y mettre les mains. Je masse. Doucement. J'enroule et déroule ses cheveux. Je shampouine comme il faut. J'ai toujours aimé tripoter les cheveux des autres alors, si en plus ce sont ceux d'Alix, je suis comblé. (pour des cheveux, oui je sais. Je suis pas difficile à satisfaire.) Je reste silencieux. Parce que je sais tout bonnement pas quoi dire. J'ai pas envie d'éclater la bulle dans laquelle je me trouve en compagnie de mon amie. Cette ambiance est particulière mais, je l'apprécie. Ce moment n'appartient qu'à nous. (même si je sais toujours pas où on est)

Mes doigts se retrouvent bientôt perdus dans une masse de mousse blanche et onctueuse. Ils parcourent sa nuque, s'enfouissant dans ses cheveux en grimpant par l'arrière de son crâne. Je fais gaffe a ne pas trop tirer, ni à la griffer (quoique... j'ai pratiquement plus d'ongles là.) Sa tête est couverte de mousse qui glisse sur ses épaules avant d'atteindre l'eau. Je penche la tête vers elle puis je souffle dans son oreille. « T'avais de la mousse. » Je brise le silence par cette justification qui sonne presque comme un murmure. Je suis resté debout, ce qui m'a valu une meilleure vue et un meilleur contact. Ça fait un moment que je lui masse le crâne avec douceur et tendresse... Gné ? Stop ''mode guimauve''. Je crois que j'ai jamais autant pris soin d'elle qu'en ce moment. Alors même qu'elle vient de me balancer un sort répugnant. (Je dois être maso, c'est forcément ça) Mes gestes s'attardent lorsqu'une idée me vient en tête. Je continue d'une main le shampoing tandis que de  l'autre j'attrape un peu de mousse avec l'index. Je touche rapidement le nez de mon amie avec la mousse pour y laisser une trace. « Ça, c'est pour le balais. » Je souffle. Puis je dépose mes lèvres sur son cou pour la mordre. « Ça c'est pour les limaces. »  Je prend ensuite à deux mains une grande quantité de substance blanche et légère que je barbouille sur le visage d'Alix. « Ça. C'est pour tout le reste ! » Tout le reste quoi ? Peut-être parce qu'elle s'est moqué de moi, entre autre. Enfin. Allez savoir. Ce que je sais en revanche, c'est que je m'acharne sur elle à coup de mousse et d'eau, en riant comme un gosse.
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Alix Barthelemy
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Jeu 1 Aoû - 17:13




Bataille d'eau



Oh... wait, pourquoi la regarde t-il ainsi? Il a réellement l'intention de jouer a la coiffeuse avec elle? Et elle qui plaisantait ou plutot qui tentait de plaisanter. Peu de personnes peuvent la toucher bien sûr Light en fait partie mais la jeune sorcière a toujours eu le besoin, le reflexe, de protester pour la forme, de le repousser un peu pour garder intacte sa carapace de dur a cuire. Elle a beau retourner le problème dans tous les sens, elle ne peut pas revenir en arrière, c'est comme si elle lui avait donné son autorisation.
Cette fois Alix en est certaine. Il se moque d'elle. Elle ne voit pas d'autre explication. Son meilleur ami a vu sa gêne et en profite a mort... c'est moche c'est vile et ça marche. Elle veut s'enfoncer dans l'eau et battre un concours d’apnée, ne plus jamais remonter a la surface tellement elle est mortifiée d'avoir été percée a jour par son ami de toujours. Mais elle doit faire face ne pas reculer, elle le regarde donc s'approcher d'elle un grand sourire barrant son visage, shampoing a la main.

- « Et si c'était le cas ? Hum ? »

Il veut la tuer? Que répondre a ça! Il profite a fond de la situation, il sait qu'elle ne peut plus rien dire, d'une certaine façon il la torture d'avantage qu'elle ne l'a fait lorsqu’elle la fait monter sur son balais.
Alix attend qu'il soit derrière elle pour fermer les yeux et tirer la gueule, le piège c'est refermé sur elle et elle mobilise tout le courage qui est en elle pour ne pas réagir comme une écolière de cinq ans. Il l'a eut c'est ainsi, il faut assumer maintenant.

« Vous êtes cradingue, Barthelemy. Je vais voir ce que je peux faire. »

Light, il a attrapé le marteau et il l'enfonce comme un clou, elle peut presque entendre un rire diabolique derrière elle alors qu'il pose ses mains sur ses épaules.
Trop de contactes elle veut réagir, l'envoyer bouler, lui faire manger son shampoing... re prendre le dessus quoi. Mais elle reste a sa place, consciente qu'elle n'en a pas le droit.
Un liquide froid coule dans ses cheveux, ça a commencé. Elle ferme les yeux le plus fort qu'elle peut alors qu'il commence a doucement lui masser le cuire chevelu.
Trop de contactes. Mais elle doit se l'avouer, c'est agréable, ses doigts sont doux, il ne lui fait pas mal et avec l'eau chaude tous ses muscles durement sollicités se détendent. Sa nuque douloureuse finit par n’être qu'un mauvais souvenir, Alix laisse même échapper un soupir de soulagement qu'elle regrette aussitôt.
Alors que tout en elle n'est plus que détente alors que l'instant d'avant elle n'était que défiance, elle recommence tout de même a lutter. A lutter dans sa tête d'accord mais elle fait se qu'elle peut! Une vrai rebelle! Et puis Light ne parle plus! Elle ne va pas l'aider non plus! Ça c'est de la vengeance champioooone.
Elle est contente d'elle l'air de rien mais.. mais y a cette mousse qui lu dégouline dessus, on dirait qu'elle se fait avaler par une créature magique. Et les doigts de Light alimentent la chose et continue a la masser, allant jusqu’à frôler sa nuque.

Elle le sent brusquement s’approcher de son oreille et souffle doucement. C'est une catastrophe, elle essaye de réprimer un frisson mais il reste violent. Gnihiihiiiiiiiiiiiiii c'est mort elle doit réagir faire quelque chose, fai' ~

« T'avais de la mousse. »

Mais bien sur qu'elle avait de la mousse, tout ce qui est en dehors de l'eau chez elle est recouvert a 80% de mousse nom d'un Troll! C'est bon, c'est terminé, elle doit le noyer. C'est elle ou lui.
« Ça, c'est pour le balais. » Et pouf, avant qu'elle ne fasse quoi que se soit elle se retrouve avec de la mousse sur le nez. Elle se met a loucher pour la regarder avec incrédulité.
« Ça c'est pour les limaces. » One shot. Elle n'a rien pu faire et d'une certaine façon elle a envie de pleurer. Il a posé ses lèvres sur son cou avant de la mordre doucement. La plaisanterie est moche, il profite beaucoup trop de ses réactions qui ont l'air de l'amuser tellement. Elle se serait certainement remise debout pour le pousser et peut être bien le tabasser une dernière fois si il n'avait pas terminé avec un « Ça. C'est pour tout le reste ! » Comment ça le reste? Qu'avait elle fait? Elle ne sait pas, en fait elle n'a pas vraiment le temps d'y réfléchir, elle se mange de la mousse en pleine face. Et il rigole!

La batteuse plonge brusquement dans l'eau rapidement pour se débarrasser d'une partie de la mousse et se relève dans le même mouvement. Elle est terrifiante elle dégouline d'eau et de mousse mais elle voit clair! Et elle n'a pas l'intention de se laisser faire encore! Elle se jette de toutes ses forces sur lui dans un crie, le fait tomber comme un peu plus tot dans la journée tel un rugby man et se met a frotter le haut du crane de Light qui se retrouve sous l'eau avec son coude.

-" Mais t'as fumé! tu crois quand même pas que j'allais te laisser faire!"

Elle le laisse revenir a la surface et récupère la mousse agonisante de ses cheveux pour la faire manger a Light a son tour, rigolant, triomphante.
« Ca c'est pour mes hanches en miettes »
Elle lui envoya une vague en plein visage avec le talent d'une sirène continuant a rire sans pitié. « Et ça pour m'avoir mordu!»

Avant qu'il ne puisse faire quoi que se soit ou lui répondre, elle lui tira la langue Et plongea dans l'eau en direction de la cascade pour échapper a une quelconque représailles. Elle ne le laisserait plus se moquer d'elle. Elle allait se battre... comme une blaireaude.



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Jeu 1 Aoû - 23:15
     


Alix & Light

Bonjour. Vous connaissez le suicide ? C'est un acte désespéré qui consiste à mettre VOLONTAIREMENT fin à sa propre vie. Eh bien. Je crois que désormais, je fais parti des types suicidaires. Ou con. C'est au choix. Comment ai-je pu penser une seule seconde que mon attaque, ma vengeance (et encore, la tartiner de mousse tu parle d'une vengeance!) allait être sans conséquences ? J'étais trop dans ma petite bulle. A voir des images poétiques et grotesques. On était bien là tous les deux. Puis il a fallut que je m'en prenne à son cou. Elle avait trésaille, ce qui m'avais fait sourire. Alix reste toujours de marbre quand on l'approche. Je sais pas pourquoi. J'imagine qu'elle est du genre à communiquer avec des mots doux et des poèmes. Ouai. En fait non. Alix, elle communique pas. Elle frappe. Ca en fait une batteuse exceptionnelle certes, mais quand elle est avec moi, je préfère qu'elle me tende sa main plutôt que sa batte.

A peine ai-je eu le temps de me marrer en la camouflant sous une masse de mousse qu'elle... Disparaît. Totalement. Et trop à l'ouest, je comprend pas comment elle a fait. (oui, je crains). Puis elle réapparaît et la je me dis ''Oookk ! Elle a plongé la coquine !'' Je pense de suite à mon caleçon et vérifie qu'il est toujours là en le tapotant. C'est bon. En revanche, mon rire s’éteint progressivement lorsque je vois mon amie me regarder avec... quoi ? Fureur ? Gène ? Oh la vache ! Avec ses cheveux éparpiller, elle me rappel un monstre marin. Genre... Méduse... les serpents en moins. Et avec quelques différences aussi mais, globalement mon esprit l'associe assez vite à cette créature. J'ai envie de faire demi-tour. De m'en aller. Partir loin. Très loiiin. Oui je l'avoue, là en ce moment, elle me fait peur. La colère d'une femme peut-être redoutable, j'approuve cette phrase à 100%. J'esquisse un mouvement pour fuir mais PLOUF ! Elle me saute dessus et je me retrouve la tête sous l'eau. J'essaie de me débattre mais je ferme les yeux en sentant mon crane me faire mal. Elle me frotte la tête d'une manière peu... bah en gros, tu fais pas ça à ton gosse pour l'endormir quoi. C'est douloureux. Et en plus, je peux pas crier.

-  « Mais t'as fumé! tu crois quand même pas que j'allais te laisser faire! »

J'entends sa voix. Mais je comprend absolument rien de ce qu'elle me dit. Je capte juste des bruits sourds, étouffés par l'eau, ce qui donne des BLBLUMÉ. BLBLALLEFAIBLRE. (essayer pas de décrypter, y a rien à comprendre)  Ça y est. Je vois la fin. Après avoir voulu me tuer en m'envoyant en l'air, elle essaie de m'achever en me noyant. J'ai toujours cru que c'était la pire des façons de mourir. Sentir ses poumons se remplir d'eau, se débattre sans pour autant parvenir à retrouver de l'air, et paniquer, voir la mort arriver quasi dans les yeux, je trouve que c'est vraiment pas joyeux. J'aimerais bien finir mes jours dans un grands lit bien chaud. Quand je serais très très très vieux et que j'aurais un dentier. Genre je m'endormirais un 24 décembre au soir pour ne plus jamais me réveiller. Boarf. C'est morose de penser à ça. J'ouvre soudainement la bouche lorsque je sens ma tête refaire surface. Mais j'ai pas le temps de reprendre de l'air qu'elle m'enfourne une fournée de mousse dans la tronche, ce qui me fait tousser. En fait, Alix, elle très rancunière. Je m'en rappellerais, la prochaine fois. Je l'entend se marrer, heureuse, fière d'elle, comme si elle venait de me bouffer ma reine après une longue partie d'échec.

- « Ca c'est pour mes hanches en miettes »

Bouhou. J'ai envie de pleurer. Pourquoi elle pique mes répliques ? Genre elle a pas de répartie ou quoi ? Et puis quoi ses hanches ? Moi aussi j'ai mal aux hanches à force de trop vomir et... après l'atterrissage et tout le reste C'est la faute à son balais ! Il n'avait qu'à pas... être aussi dur ! Oui. Voilà. Je crache la mousse qui m'est resté dans la gorge (parce que je re-précise que j'avais la gueule grande ouverte quand elle a répliquer) J'essaie d'enlever celle qui me pique les yeux à l'aide de mes mains mais.... VLAAAAAAM Je me reçois une vague en pleine poire, ce qui m'inonde les poumons. Je crachote encore, l'entendant rire, se foutant de ma gueule. « Et ça pour m'avoir mordu!»  Mais... Mais ELLE A PAS LE DROIT ! Déjà, c'est trop méchant de se moquer de moi. Ensuite, c'est complètement tordu ce qu'elle me sort. Elle se venge parce que je me suis vengé ? Et si je me venge parce qu'elle s'est vengé de ma vengeance, vous croyez qu'elle va se re-venger ? (vous arrivez à suivre ? moi j'ai un peu de mal, j'avoue) Je lui lance un regard brillant d'eau et fatigué lorsqu'elle me tire la langue. Je fronce les sourcils. Nan mais ! Je lui aurais volontiers sortis ''je vais te mettre la fessée !'' mais... nan. C'est... trop chelou.

Elle fait ce que moi je sais faire le mieux ; fuir. Elle plonge, et je la perd de vue. Non mais quel toupet ! Je pourrais facilement lui nager après, la chopper par les chevilles en mode gros requin blanc qui va lui mordre AUTRE CHOSE QUE LE COU (RIP Bob et Robert. Merci de penser à eux.) Je la vois réapparaître au niveau de la cascade quelques secondes plus tard. Et vas y que j'te nargue. Mais attends, un peu, tu vas voir ! Déjà qu'elle me doit un shampoing ! (y a pas de contrat mais... SI. IL EST DANS MA TETE.) Je l'ignore, détournant mon regard d'elle. Puis je plonge. Je nage sous l'eau en direction des produits pour le bains. Je ressors de l'eau, attrape les flacons puis replonge. J'apparais à l'opposé de là où j'étais, regardant à gauche puis à droite avant de me remettre  sous l'eau encore une fois. Pendant que j'avance en frôlant le sol, je décapsule les flacons, laissant le produit mousser sous mes battements de jambes. Et je réitère l'opération deux, trois fois en semant une vague de mousse qui parvient petit à petit à recouvrir une partie du bassin. Mon but est clair. Je cherche à détourner son attention. J'ai l'ai d'un bel idiot à sortir de l'eau, agitant la tête comme une poule avant de réapparaître un peu plus loin en répétant mes gestes. Et puis finalement...

Tel un vilain requin, une vile créature des profondeurs, ( POULPI TU M'INSPIRE) je me dirige vers mon amie. Je réprime un sourire sous l'eau. Manquerait plus que je fasse des bulles qui trahiront ma présence. J'espère juste que j'ai mis assez de mousse pour me camoufler. Je la contourne largement, histoire de pas la frôler et je m'arrête... entre ses jambes. D'un coup, tel UN DIEU qui sort de l'eau en mode trop badass, je me lève, la saisissant par les cuisses. Elle se retrouve soulevée dans les airs et je paris qu'elle comprend pas ce qui lui arrive Gnéhéhé. Je parviens à la caler de façon à ce qu'elle soit assise derrière ma tête, à califourchon sur mes épaules. Je suis plus grand qu'elle, alors elle doit avoir une vue imprenable dans la salle de bain. Je me demande même si arrive à voir ce qu'il y a derrière les paravents. Enfin. Oui. Bref. Je m'avance. Je sais pas encore ce que je vais faire d'elle mais... à mon avis, ça va faire SPLASH !

- « Tatata ! Évite de bouger Alix si tu veux pas faire un vole planer. » Je souris. En fait, quoi qu'elle fasse, elle fera un vole planer. Huhuhu. J'avance toujours, serrant ma prise sur elle. Je sifflote, ravi de ma prise. J AI PECHO UN GROS POISSON. (je suis sur qu'elle me mettrait une baffe si j'osais le dire à haute voix) Puis soudain, je ralentis. Oh non. Oh Misère. Oh non d'un coq femelle. Oh putain. Avec tout ça, j'avais presque oublié les choses rampantes qui se faufilent dans mon corps. Je marche plus droit, tel un alcoolique traversant la route sans s'en rendre compte. Je m'empêtre dans mes gestes et... Même dans l'eau, oui carrément, je bascule en avant, emporté en PLUS par le poids d'Alix qui émet un gros SLAAASH quand son corps heurte l'eau. Critiquez pas, j'ai pris cher aussi en avalant la tasse. Le pire, c'est que quand je me redresse et émerge la tête de l'eau, c'est pour sortir une limace qui part flotter je ne sais où. Et... prendre mon bain avec ce truc c'est... PAS PROPRE. Oh. Non. Attends voir... le pire dans tout ça, c'est qu'avec la mousse que j'ai parsemé un peu plus tôt eh bien comment dire. Je vois rien. Nothing. Nada. Juste de la mousse. Et en plus, elle a bien prit. Et la conclusion c'est ; Alix. Je ne la vois plus.

- «  Euh... Alix ?.... tu me dois un shampoing... » Voix hésitante, tentative désespérée de noyer le poisson. Ouai. Ou d'attirer le requin. Le requin tigre. Oh mon dieu.
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Ven 2 Aoû - 3:09




Bataille d'eau


La fuite ça a du bon. Faut pas croire comme ça mais parfois c'est le meilleur des choix, il faut savoir se replier. Et après s’être faite mordre puis s’être vengée, elle n'avait que la fuite comme solution. C'était son salut, tout simplement. Craignant de voir Light l’agripper comme une pieuvre, elle avait donné tout ce qu'elle avait dans les jambes pour creuser une distance confortable.
Puis elle finit par émerger. Jetant un coup d’œil a l'endroit ou elle était juste avant, elle se rendit compte que ses peurs n'étaient pas justifiées, Light était encore la-bas, planté les bras ballants a la regarder. Alors elle rigola de nouveau, en profitant pour bien se mettre sous la fine cascade et rincer pour de bon ses cheveux en les massant avec ses mains de barbares. A bien les regarder on pouvait voir que ses belles mains féminines aux longs doigts fins n'étaient plus si belles que ça avec le quidditch. Des cales s'étaient formées, la peau s'était durcie sur l’extrémité de ses doigts. Le résultat de longues heures passées dans des entraînements et des matchs a renvoyer cognards sur cognards.

Pourtant la demoiselle n'était pas incapable de douceurs, ses mains ne servaient pas qu'a tenir une batte, elle avait toujours manipulée sa baguette bien aimée avec délicatesse. Fermeté mais délicatesse.
Satisfaite de se sentir aussi propre, elle jeta un coup d’œil a sa chemise mouillée qui la collait a la peau assez désagréablement. Elle était un peu sale mais rien d'irrécupérable, un petit sort ce soir et elle serait parfaite.

Lorsqu'elle regarde de nouveau vers Light elle ne le voit plus. Fouillant l'eau vers elle du regard elle ne peut que se mettre un peu a paniquer. Elle a relâché son attention et il n'en avait pas terminé avec elle. Quelle erreur de jugement!
Mais elle se rassure rapidement en le voyant ressortir pour attraper des flacons... attraper des flacons? Des? Pourquoi autant? Deux auraient suffit même pour le cradingue qu'il était! Elle est méfiante la blaireaude, elle le connait son Light, il a une idée derrière la tête. Et d'ailleurs il plonge.
Elle ne comprend pas tout de suite son manège mais petit a petit elle voit l'eau réceptive, interagir avec les flacons qu'il a du déboucher, la mousse gagne du terrain. Et elle le perd des yeux.
Alors ni une ni deux elle plonge pour regarder, pour essayer de le localiser. Mais tout est contre elle. Les produits sont puissants, une sorte de brouillard s'est formé sous l'eau, on ne voit plus aussi bien en dessous et cela suffit a cacher le sorcier a ses yeux.

Alix resta encore comme cela quelques secondes, la bouche gonflée d'air, les yeux un peu piquants et un nuage de cheveux blanc autour d'elle puis abandonne. De retour a la surface, elle se campa fièrement sur ses jambes, se préparant a un coup bas, vérifiant derrière elle puis sur ses côtés toutes les secondes pour essayer de déterminer ou il referait surface. Mais aucun Light...
La jeune fille ne l'avouera pas mais elle a un coup de stress. Oh non jamais! Surtout pas alors que la seule menace c'est un son préfet préféré.
Mais aujourd'hui il lui a prouvé qu'il avait les moyens de la  taquiner. Alors elle s'inquiète vraiment. Parce qu'elle ne supportera pas une nouvelle attaque surprise visant son cou.

Et tout d'un coup, comme ça sans prévenir. C'est le drame. Elle crie comme une fillette alors qu'elle est soulevée dans les airs, crevant l'eau de façon magique, assise sur les épaules de son meilleur ami.
Le crie stupide fait rapidement place a un fou rire. Light la tenant fermement par les chevilles, elle agrippe a son tour gentiment sa tignasse blonde dégoulinante d'eau pour ne pas tomber. Il est fort quand même pour avoir réussis a se glisser comme ça sous ses jambes tout en donnant assez de force dans ses jambes pour avoir réussis a la soulever de cette façon.

Sa pudeur a disparue, Alix est de nouveau la meilleure amie du garçon qui la tient au dessus de lui, posée sur ses épaules. Elle essor rapidement sa chemise qui dégouline désagréablement en faisant du bruit puis repose ses mains sur la tête blonde en y déposant a son tour son menton, tout sourire.
Elle a l'impression d'être retombée en enfance, son père aimait bien la porter comme ça quand elle était petite. N’empêche, la sorcière pèse bien son poids, elle n'est plus aussi légère qu'avant et surtout elle a bien grandit.
Elle a une très belle vue mais elle ne s'y attarde pas, Light commence a avancer avec elle. Et ça la calme un peu.

- Hum tu n'y penses pas...

Elle gigote un peu en regardant en dessous en essayant de trouver un moyen de descendre par elle même mais c'est peine perdu. D'ailleurs son ami confirme ses pensées.

- « Tatata ! Évite de bouger Alix si tu veux pas faire un vol planer. »

Un sourire plus carnassier se dessine sur son jolie visage. Ah bon. Elle va voler? Et bien c'est parfait. Il volera une fois de plus avec elle, il a tellement l'air d'aimer ça!
S'enroulant autour de lui du mieux qu'elle peut, elle se penche en avant pour coller sa tête contre celle du garçon pour pouvoir bien croiser ses bras sur ses clavicules. De ses longues jambes, elle enserre son torse en les croisant fortement. Poulpy aurait été fier d'elle, elle l'imitait a la perfection.
Ainsi il veut se débarrasser d'elle et bien IL PLONGERA AVEC ELLE!

- A LA VIE A LA MORT SI JE TOMBE TU TOMBES!

Elle ne pouvait pas si bien dire. Elle avait un peu oublié le problème principal de son ami, il s'est mit a ralentir pour ensuite commencer a tanguer comme son oncle a la fin d'un repas de famille.
Elle comprend tout de suite, non Light n'est pas bourré mais Light va vomir une nouvelle flopée de bestioles, elle sent sous ses pieds son estomac grogner. Et effectivement, ils tombent tous les deux dans l'eau, emporté tout d'un coup par la faiblesse de nouveau de retour du jeune homme.

Dans l'eau Alix ne distingue plus rien elle est complètement perdue, son sens de l'orientation de merde reprend le dessus, elle n'est plus capable de retrouver le haut du bas, elle se débat comme elle peut en faisant de grands gestes avec ses mains et battant furieusement des mains.
Alors que la panique la saisie enfin de toute sa force, elle retrouve le sol sous ses pieds. Elle donne un grand coup de talon mais au lieu de la surface dure qu'elle s'attendait a trouver c'est quelque chose de gluant qu'elle rencontre. Alors elle glisse de nouveau.
La partie de rigolade se transforme en cauchemars pour elle. Elle se voyait mourir de pleins de façon différentes mais pas comme ça, en glissant sur une limace vomie par la personne qu'elle aime le plus au château. C'est vraiment... pas juste. Non pas juste.
Des papillons noirs commencent a danser sous ses yeux, avec l’énergie du désespoir, elle s’agite encore une dernière fois pour essayer d'attirer l'attention.

Sa gorge brûle, elle a commencé a avaler de l'eau autant par le nez que par la bouche. Ses yeux se ferment progressivement alors qu'un bras l'agrippe enfin. Alix est trop dans le   brouillard pour s'en rendre compte mais on la tire de l'eau.

Elle tousse, elle s'arrache la gorge elle déverse l'eau qui avait commençait a s’infiltrer dans ses poumons sur son menton en crachant et toussant de toutes ses forces tout en s’agrippant comme la noyée qu'elle est a la présence solide. Elle est un peu comme un chaton qui essaye de mettre le plus de distance entre elle et l'eau.
Elle a passé ses bras autour des épaules de son ami et se contracte pour sortir toute l'eau qui n'aurait pas du se trouver dans son corps. Elle en tremble d'ailleurs. Et pour rien arranger l'eau parfumé avec les flacons de savons lui piquent les yeux et la gorge. Mais elle n’étouffe plus, elle est vivante et contre elle, une présence familière, chaude et rassurante.

- "Liii *grosse quinte de toux* Light!"


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Dim 18 Aoû - 19:46
     


Alix & Light


Un silence. Encore un. Ça m'inquiète. C'est limite oppressant. C'est comme quand tu regardes un film d'épouvante ; tu vois les héros dans un gros manoir bien sombre et ils marchent, marchent, marchent et y a rien. Pas de lumière, pas de bruit... ou si, juste le sifflement rauque d'une respiration paniquée. Et là, après avoir passé 10 minutes à retenir ton souffle, au moment où tu te dis ''Des conneries, y a rien dans ce manoir'' BOUUUH ! Tu sursautes tellement que tes fesses décollent du siège et que t'émets un cri strident de surprise. Les héros se font bouffer et toi tu les regardes sans rien comprendre, la bouche ouverte et les yeux comme des planètes alors que t'as juste envie de te planquer sous ton manteau (du moins, c'est mon cas) Ben là, c'est pareil. Je regarde autour de moi. A gauche, à droite. Je cherche Alix des yeux. Mais y a rien. Personne.Y a juste une flopée de mousse qui s'étend devant moi et me gâche la vue. A ce moment, je me sens con ; cette mousse, c'est moi qui l'y ais mise. Et là, elle se retourne contre moi. PARCE QUE OUI. J'AI PEUR. Peur de la réplique de mon amie. Je la vois bien se camoufler sous l'eau et nager vers moi  et... genre me descendre mon caleçon. Oh mon dieu. Elle oserait pas heen ? … Sinon je fais pareil. Je... JE LE JURE ! (et si elle a pas de caleçon... je baisserais autre chose. VOUALA.)


Dire que y a pas 2 minutes, elle se marrait sur mes épaules telle une enfant. J'avoue que même si j'avais dans l'idée de la faire plonger, j'ai pas pu m'empêcher de me joindre volontiers à son rire. C'était sincère. Deux gosses s'amusant à barboter dans l'eau. A un moment, je pensais même plus au jeu sournois auquel nous jouions. Savoir comment elle allait répliquer m'était complètement sorti de la tête. Du moins, jusqu'au moment où elle s'était enroulée autour de moi comme un poulpe... POUPLY SORS DE CE CORPS !! Saleté de bestiole, il lui donne des idées tordues maintenant. Et justement, sentir ses jambes se bloquer contre mon torses avait provoqué un vacillement précédent mon envie louche de gerber des limaces. Elle m'avait alors sorti un « A LA VIE A LA MORT SI JE TOMBE TU TOMBES !! » qui m'avait surpris. Parce que c'était exactement ce que j'avais dis un peu plus tôt dans la journée. COPIEUSE. (j'irai breveter mes répliques, nan mais) Je crois même avoir eu un sourire en coin à ce moment là. Puis au final JE suis tombé. L'embarquant avec moi dans une chute mouillée. Et me voilà, 2 minutes plus tard, scrutant la surface de l'eau à recherche du moindre signe capable de trahir la présence d'Alix. Je me déplace un peu, tentant de m'éloigner de la mousse, les mains cramponnées à mon caleçon (oui, sait-on jamais)


Mais aucun signes. Rien. Vraiment rien. J'ai beau me dire qu'elle me prépare une petite vengeance à sa façon mais tout de même. Voilà un moment déjà qu'elle est sous l'eau. Oui parce que, si elle avait refait surface, je l'aurais au moins entendu reprendre une grande bouffée d'air. Je fronce les sourcils. Non. C'est pas normal. Sauf si elle... S EST TRANSFORMEE EN POUPLE et qu'elle peut dorénavant respirer sous l'eau. Mais c'est tellement idiot comme raisonnement que je l'efface rapidement de ma tête. Mon visage se décompose. Parce que là, c'est plus drôle. Elle est où merde ?! Je m'avance rapidement vers la mousse. Tant pis si c'est une stratégie de sa part pour m'attirer dans son piège. Je préfère de loin me prendre un cognard en mousse (qui serait violent heen) que de voir ma Barthélemy disparaître à tout jamais à cause de ma connerie. Je jarte la masse blanche se trouvant sur mon chemin d'un geste du bras, lançant sans arrêt un regard circulaire.

«  Alix !... Alix t'es où ? …. BORDEL ALIX C'EST PLUS DROLE. ARRETES ! » Je m'affole. Si ça se trouve, elle doit se marrer dans son coin. Oooh... Je vous jure que si elle se paie ma tête, elle va le regretter. On a pas idée de faire croire à des gens qu'on est en danger alors qu'on sirote pépère en matant la scène. Si ça se trouve, elle s'est tout simplement barrée. Mais non, non, non ! Je l'aurais vu ou j'aurais entendu la porte s’ouvrir... Je jette rapidement un œil à ses affaires. Elles sont toujours là. Elle a pas pu partir.... Sauf si elle tient à se pavaner dans tout Poudlard, dégoulinante d'eau dans sa jolie petite chemise jaune et... TRANSPARENTE. … Non. Impossible. Sinon, elle devrait massacrer tout ceux qui l'auront vu dans cette ten... BLBLBL. Je m'arrête soudain, tournant la tête vers le bruit d'eau suspect que je viens d'entendre. « Merde, Alix ! » Je prends pas le temps de réfléchir et je me dirige aussi rapidement que possible vers la source de ce BLBLBL désespéré. Je crois que je laisse échapper un jappement lorsque j'arrive à distinguer le corps de mon amie sous l'eau, malgré la mousse. Puis je plonge, à peine, juste assez pour pouvoir me saisir d'elle par la taille. Je me redresse, secouant la tête pour évincer les mèches blondes qui me gâchent la vue. Je cale mes bras sous ses aisselles et je panique. Je la vois inerte. Elle ne bouge plus.


J'ai peur. J'en ai mal là, dans la poitrine. Si elle joue... elle le regrettera. Je cherche, paniqué, un moyen de la réanimé et là ça fait PAF (non, c'est pas des chocapics) dans ma tête. Je me tortille comme je peux, de façon à voir son visage. Je vais faire un truc que je sais pas faire. Je l'ai jamais fais de ma vie. Et si c'est du chiqué, elle me baffera sûrement. JE VAIS LUI FAIRE DU BOUCHE A BOUCHE. Je me penche, hésitant. Je lui pince l'arrête du nez et j'approche mes lèvres des siennes et... PFOUUUAAH Pile au moment où j'allais entreprendre mon acte héroïque, elle me crache de l'eau à la figure. Et c'est pas qu'un petit jet heen. C'est carrément un geyser. Je m'écarte un peu, la soutenant pour qu'elle puisse cracher le contenu de ses poumons ailleurs que sur ma tronche. Je peux pas lui en vouloir. Au contraire, je suis ravi de la voir tousser (non, je suis pas sadique) au moins... ELLE EST EN VIE BORDEL. Dire que... Arg... je me mord la lèvre. Putain de mousse. Putain d'eau. Si il lui était arrivé quelque chose, jamais je ne me le serais pardonné. Elle m'agrippe, passant ses bras autour de mon cou et me tire de mes pensées. Je passe alors un bras sous ses genoux et l'autre dans son dos en la soulevant hors de l'eau pour la transporter vers le bord.


Elle tremble. Je la sens. Je ressers mon étreinte. Son corps n'est plus secoué par ses remontées d'eau et ça me rassure. Au moins, elle ne risque plus de s'étouffer. « Liii.... *bruit de toux* » Ouai. Maintenant, c'est bon. « Light ! » Je baisse les yeux sur elle, lui offrant un sourire réconfortant. (c'est fou la panoplie de sourire qu'on peut avoir) « Attends bouges pas. » HO HISSE. Je parviens non sans efforts à nous hisser sur le bord du bassin où je m'assoie, calant ma batteuse sur mes genoux. Elle est dos à moi, si bien que je peux aisément tripoter ses cheveux. Ce que je fais, doucement. J'ai même l'impression que je la berce. Qu'elle me prenne pour un abruti fini si elle veut. Moi je suis content de la voir respirer. Mes doigts s’emmêlent dans sa tignasse parfumée à la vanille. J'aborde un large sourire quand je me penche vers son oreille. « Belle prouesse Barthélemy. Se noyer dans 1m20 d'eau, faut le faire. » Je la taquine mais au fond je me sens encore un peu sur les nerfs. C'était pas une farce. Si j'étais moins modeste, je me féliciterais d'être intervenu. Mais j'y arrive pas. Je chantonne histoire de libérer mon esprit et de la calmer un peu. Mes mains descendent imperceptiblement, lâchant ses mèches blanches. Puis mes doigts suivent les courbes de ses flans avant...de s'y agiter. Oui voilà. Mon amie vient de cracher ses poumons, et moi, je trouve rien de mieux à faire que de la chatouiller. Je commence doucement. Elle tressaillit. Puis j'y met plus de cœur en rigolant. C'est plus par soulagement que par autre chose. Je la chatouille, sans pitié. GLIGLIGLI. Je sais que les côtés sont souvent des zones sensibles alors je m'y acharne, en bon sadique que je suis (oui, voilà j'avoue, yé souis sadique gngngn)


Elle commence à s'agiter. Normal, j'ai envie de dire. Mais brusquement, elle me donne un coup de dos qui me fait tomber à la renverse. Dans ma chute, j'ai entraîné Alix en entourant sa taille d'un bras. Ma tête rencontre durement le sol et je grimace en fermant un œil. Elle se retrouve sur moi... face à moi. Elle a du pivoter en tombant. Bon au moins, j'ai amorti sa chute. Mais bon... elle me fait mal... « Tu me coupes le souffle Bathélemy... » Ce qui est vrai, elle appuie sur mon thorax. Quand je réalise qu'elle est face à moi, la chemise transparente limite collée à mon visage et... quand j'analyse le double sens de ma phrase, je tourne la tête, plaquant ma joue contre le sol. Sans la couleur verdâtre de mon visage, je pense que mes pommettes auraient prit une teinte légèrement rosée. J'évacue toutes ces pensées en secouant mes mèches avant de reporter mon regard sur elle. « Tu m'écrases Alix... et tu me dois toujours un shampoing. » Je souris, innocent. Et là je vous vois d'ici soupirer genre ; mais qu'il est chiant avec son soin capillaire. Ouai. Je sais. Mais moi aussi, je veux sentir bon la vanille.
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Alix Barthelemy
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Mar 20 Aoû - 23:06




Bataille d'eau


Elle est encore ailleurs, dégouline un peu de tous les cotés et continue joyeusement a tousser du mieux qu'elle peu des minuscules filets d'eau.
Ses yeux papillonnent avec autant de difficulté qu'un nouveau né pour fixer de façon durable un point quelconque et dégager ce voile flou qui couvre son regard. Vulnérable.
Cette bonne blague, dans la bouillie qui lui sert de conscience, elle se sait vulnérable.
Pathétique, jamais elle ne s'est retrouvée dans une situation sans le moindre contrôle. Le fait qu'elle soit une sorcière a contribué a renforcer cette confiance en elle de se sortir du moindre problème. Baguette en main ou sur un balais, elle sait comment réagir. Mais jamais elle n'aurait pensé se noyer aussi misérablement en marchant sur une limace...
La gêne fait surface sas pitié, lui faisant autant de mal que ses yeux piquants de parfums. Elle supplante tout autres sentiments, la blaireaude a du compter sur quelqu'un d'autre, elle s'est donnée en spectacle, on va se moquer d'elle ~

Elle sent qu'on la hisse sur le bord du bassin, alors elle ouvre de nouveau les yeux avec plus de succès qu'avant. Elle est maintenant assise, sur les genoux de son ami, la position est plus agréable, l'eau ne stagne plus dans son organisme et le doux bercement de Light l'apaise même si cela contribue a renforcer son malaise. Cette sensation d'être une nulle inutile est désormais encrée mais elle essaye de l'ignorer comme elle peut en s'appuyant sur lui, les yeux fermés, les bronches encore en feux mais la panique désormais oubliée.

« Belle prouesse Barthélemy. Se noyer dans 1m20 d'eau, faut le faire. »

Elle lève la main pour se frotter le nez sans un mot alors qu'il lui murmure cela a l'oreille. Comme si elle n'était pas au courant qu'elle s'était empêtrée dans une situation débile au possible sans pouvoir se relever d'elle même!
Et Light en profite, il se moque encore, ses doigts s'enroulent dans ses cheveux, Alix tire la gueule c'est le cas de le dire. Son front s'est plissé, ses yeux sont plus sombres, pas encore totalement remise de ses émotions elle a l'impression de ne plus qu'être une simple poupée que l'on manipule pour la faire bouger. Et cela veut dire accepter tous les autres petits gestes.

Mais il se met a chantonner. C'est un air assez mignon. Un air qu'il chantait beaucoup plus jeune quand il était nerveux. Ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas entendu et du coup elle ouvre un peu les yeux sur la situation. Elle n'est pas la seule a se sentir mal, Light aussi a du s’inquiéter. Du coup ça lui donne un peu le droit de lui tripoter les cheveux si ca lui permet de se sentir mieux.. La batteuse ferme de nouveau les yeux et pousse un discret soupire. D'accord, qu'il fasse se qu'il veut...

A peine se dit elle cela, que des mains se posent sur ses hanches. Il en faut pas plus, ses paupières se relèvent aussi sec, elle est de nouveau plus alerte, ses joues reprennent des couleurs et ses yeux retrouvent de leur vivacité.
Ses longs doigts suivent la courbe de ses hanches, la bouche de la jeune fille s'ouvre dans un ô muet alors qu'elle essaye de se tourner vers lui, les yeux pleins de questions.
Les yeux d'une biche qui a failli se noyer en prenant son bain.
Les yeux d'une biche qui a failli se noyer en prenant son bain et que l'on se met a chatouiller.
La bouche se referme et se gonfle, la sorcière commence a gigoter en se concentrant mais c'est peine perdue, elle est trop fatiguée pour tenter d'être impassible.
Se dandinant de plus en plus, un index malin eut raison d'elle. Elle se tendit brusquement, percutant Light derrière elle.

Dans son mutisme dû a l'accident, Alix ne pousse pas un crie en tombant. Le sorcier dans un réflexe lui serre la taille lui permettant ainsi de ne pas se faire trop de mal. Lix, dans sa culbute se protégea le crane de ses bras. Les baissant progressivement, couchée sur le flanc sur le torse du Poufsouffle, elle toussa encore deux fois avant de regarder le jeune homme droit dans les yeux. Elle ne s'attendait pas a le voir aussi près, elle en est surprise mais ne bouge pas pour autant, trop fatiguée pour se relever d'un seul mouvement. Et jamais elle ne se redresserait autrement, c'est trop maladroit, trop brouillon pour la sportive qu'elle est.

« Tu me coupes le souffle Bathélemy... »

Comment peut il encore la surprendre après tout ce qui s'est passé? Baissant les yeux elle comprit toute fois qu'il ne parlait pas exactement d'elle, plutôt de son coude planté dans son thorax.

« Tu m'écrases Alix... et tu me dois toujours un shampoing. »

Oui, elle est vraiment stupide. Il lui sourie, il incarne l'innocence même et elle s'en veut de ne pas avoir comprit du premier coup ses mots. D'ailleurs pourquoi lui aurait il dit une chose pareil alors qu'elle devait ressembler a... euh ba rien.
Se dégageant du mieux qu'elle pu, elle se retrouva assise sur lui. Un shampoing... c'est définitif. Ce type s'est moqué d'elle toute la journée, sans pitié, resserrant ses pièges avec une grande précision.
La révolte gronde plus puissante que jamais sous le crane de la sorcière, ses sentiments sont forts, elle agit avec instinct comme le jour de ses 11 ans. Dans la pièce un flacon s'élève dans les airs pour fuser droit dans sa main droite qu'elle a tendu.
Le débouchonnant du pouce, elle ne cherche même pas a se vanter de son petit exploit de magie instable. Un sourire s'étire sur ses lèvres, son bon vieux sourire un peu vislard, un peu carnassier, un peu malicieux.

- Tu te plains vachement pour un type aussi robuste que toi.

D'un geste de la main elle renverse le contenu aux senteurs de menthe fraîche et de fraise dans les cheveux de son ami. Laissant tomber le flacon, elle empoigna sa tignasse de deux mains et massa vigoureusement alors que le liquide poisseux faisait une auréole autour de la tête du garçon.
Satisfaite de ses frictions, elle tendit la main vers le bassin en se soulevant un peu et envoyant de grands jets d'eau sur son front en protégeant ses yeux de sa main de libre. Ainsi nettoyé a grandes eaux, la jeune fille se releva du mieux qu'elle pu ses petits poings plantés sur ses hanches.

- Voila ton shampoing. Et si on allait dormir? Je suis fatiguée moi.

Oh oui elle était fatiguée... essayant de ne pas déraper sur le sol glissant, elle se détourna, sa chemise parfaitement plaquée sur son corps et qu'elle ne remarquait plus depuis longtemps.
Laissant Light derrière elle couché sur le sol en caleçon, elle se dirigea a petits pas vers ses habits qu'elle enfila sans chipoter au dessus de sa chemise trempée et flanqua sa baguette dans sa poche.
Elle était vraiment pressée de retrouver son doux édredon...
Les cheveux dégoulinants, elle les essora a pleine main avant de les renouer du mieux qu'elle pu, et jeta de nouveau un regard au garçon. Elle hésita mais finit tout de même pas se lancer.

- Light, merci.



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Sam 24 Aoû - 14:25
     


Alix & Light


Je crois qu'intérieurement, je suis aussi rouge que l'intérieur d'une pastèque. Enfin bon, ça doit être l'effet ''Alix en chemise transparente, à califourchon sur moi''.... QUELLE CHANCE J'AI ! Allez Light, décales ton regard. Regarde ailleurs. NON. LIGHT ! Bob et Robert sont maléfiques. Penses à autre chose. Tiens, penses à reprendre ta respiration par exemple.  Ça te sera bénéfique, tu verras. Je m'obéis à moi-même (je suis mon propre maître mwahahaha... sauf que je suis pas un pokemon) et j'inspire un bon coup après que mon amie se soit gentiment décalée. Oui, faut dire qu'avoir un coude ''planté'' dans le thorax, bah c'est légèrement douloureux. Je sais ; je suis un homme et j'avoue avoir eu MAL. Ma fierté est aussi grande qu'un grain de sable... (celui qui pense ça, je l'emmerde et je lui fou la tête dans un puits sans fond avec des betteraves. I'm so sneaky huhuhuuu) Alix doit avoir les os pointus aussi. Ou durs. Ou lourds. Les trois ensemble tiens. Elle est forte ma batteuse. Poufsouffle a de la chance de la compter parmi ses élèves et son équipe de Quidditch. Et moi aussi. Et quelle magnifique vue j'ai ! Encore un peu plus, et je baverais. JE SUIS UN HOMME. QU'Y PUIS-JE ? (si elle avait un fusil, elle me crèverait les yeux avec. Heureusement qu'elle à détourné la tête)


Je tourne mon regard vers ce que elle regarde. Et je vois un flacon voler en traversant la pièce. Si j'étais pas un sorcier, je me serais pris pour un fou et les messieurs en costume blanc seraient venus me chercher pour me faire des trucs avec leur seringues. (IL N Y A AUCUN DOUBLE SENS. NANMAIS.) Que le ciel soit loué, je suis un sorcier, et ce que je vois est tout à fait normal. Même une vache qui vole c'est banal pour moi. Ce qui m'étonne, c'est que soit elle qui l'ai fait. Pas mal pour une Poufsouffle (OK JE ME PEND. LES JAUNES VAINCRONT KRRKRR.)  Elle attrape le flacon et j'arrive à distinguer qu'il s'agit de shampoing. Gniiih !! Gniiih !! Enfin ! Huhuuu. Je vais me faire masser la tête et je vais sentir aussi bon que le déodorant de ma tante. A l'intérieur je suis quasiment dans tous mes états. Je trépigne. C'est tellement con. Avoir hâte de se faire shampouiner. C'est débile. Je vais remettre la faute sur mon état de malade qui crache des limaces et qui a de la fièvre. Voilà. (OUI JE SUIS LACHE.) Extérieurement, j'affiche un air euh... serin ? Confiant ? J'ai le regard qui brille et le corps luisant grâce à l'eau qui dégouline gracieusement le long de mes membres. Manquerait plus que les petites étoiles roses brillants autour de nous.

« - Tu te plains vachement pour un type aussi robuste que toi. »

Arrêt sur image. Quoi ? On met la musique.Elle a dit quoi ? Moi, j'ai perdu toute confiance. Mes lèvres se sont entrouvertes, mes yeux se sont agrandit en signe de surprise et elle, elle sourit. Et c'est tout, TOUT sauf innocent. C'est vicieux, sournois. C'est à l'image de pouply. (bénis soit les mangeurs de poulpes.... ok, j'ai rien dis) Oh maman. J'aime pas quand elle sourit comme ça. J'suis pas bête heen. Je sais bien qu'elle ne compte pas y allé de main morte. Merde. J'aurais du me taire. Elle a décapsulé le flacon avant de le vider entièrement (ou presque) sur mes cheveux. Et j'ai vu juste. Elle m'attrape sans ménagement la tête à deux mains pour, non pas me masser, mais frictionner avec vengeance (sisi, dis pas le contraire, tu te venges, je le sais. VILAINE. Letmecry.) ma pauvre tignasse. Je ferme les yeux, fronce les sourcils. C'est … douloureux. Je crois même que j'ai laissé un gémissement m'échapper. Qu'elle FILLE JE FAIS. L'odeur de menthe flotte autour de moi et je ne peux m'empêcher de froncer le nez parce que... ben ça sent fort. On dirait de l'eau de Cologne. Celle qui je piquais à mon père quand j'avais 7 ans et que j'avais de grand rêve de conquête.


- «  Aie ! Doucement. » Ça m'est sorti comme ça. C'est vrai quoi, moi j'ai été gentil. J'ai été doux, attentionné. Je me suis découvert une âme de coiffeur (et de cannibale) et elle... c'est une BRUTE. On est pas au Quidditch. Confonds pas ma tête avec un cognard Alix. Après toutes mes mésaventures, elle trouve encore le moyen d'en rajouter. SADIQUE VA. Voilà. On forme un beau duo n'empêche. Deux sadiques complètement à la ramasse. Mon crâne me picote et je sens la mousse dégouliner le long de mes tempes et de ma mâchoire. Uuuuh. Ca sent bizarre. Un mélange de menthe-fraise-crasse. C'est spécial. Mais je suis content si après, ça me permettra de retrouver l'éclat de mes cheveux. Huhuu. J'évite de crachoter, sinon elle pourrait s'en prendre dans la tronche. Non pas que ça ne me tente pas, mais je tiens pas à affronter une nouvelle récidive de sa part.


- « Tu ferais une très, très mauvaise coiffeuse tu sais ? … AH ! Mais tu fais quoi l...PFOUUUUUUAH » Elle a arrêté sa torture. Elle m'a jeté de l'eau à la tronche en plaquant sa main sur mes yeux. Et j'ai craché l'eau qu'elle m'avait envoyé dans la bouche sur elle. Mais apparemment. Elle s'en fou. « Voila ton shampoing. Et si on allait dormir? Je suis fatiguée moi. » Ah ? Oh non déjà ? Bon ok, je vais pas faire mon hypocrite heen. J'dois avouer que j'suis pas mal crevé moi aussi. Elle se redresse, plantant ses poings sur ses hanches. Quoi ? Elle boude ? Cet air lui donne … un air autoritaire. On dirait ma mère (noooon je rigoooole) Ça me fait sourire. Je sais pas pourquoi, mais je la trouve... marrante ? Attachante ? J'y crois pas à son histoire d'autoritaire. J'ai du mal à la prendre au sérieux. Je me fou pas de sa gueule pour autant c'est juste que... c'est ma meilleure amie. Je refuse l'idée qu'on s'embrouille et qu'elle soit en colère contre moi... même si arrive quelques fois. J'aime pas qu'on soit fâchés alors je prend tout à la légère même si, ça peut finir par l’énerver. On se dispute quand même parfois, sinon ça serait louche. ''Une relation trop parfaite, trop saine'', c'est pas pour nous.


Elle se relève et je le la suis du regard en tendant le cou pour la voir. Mais bon, je vais pas rester là à attendre un torticolis alors je décide de me redresser moi aussi. Je m’assois, la tête légèrement lancinante. Je la penche sur le côté et tape mon oreille de ma main pour faire couler l'eau qui s'y logeait. Je fais la même chose pour l'autre avant de me mettre debout en chancelant. Je réalise qu'il me reste encore des traces de mousse et je m'en débarrasse rapidement en m'aspergeant rapidement. Ahah. Tout propre, tout beau et... tout mouillé aussi. Je fais demi tour et me dirige vers mes vêtements. Je jette un coup d'oeil à Alix qui elle a fini de rhabiller.  Quand j'arrive devant mes fringues, je m'arrête, réfléchissant. Je suis trempé. Je vais quand même pas m'habiller comme ça ? J'suis bon pour la pneumonie là. Puis mon caleçon aussi est gorgé d'eau. Je me penche en bombant les fesses (non, je rigole) et farfouille mes vêtements à la recherche de ma baguette. Une fois trouvé, je la pointe vers mon caleçon (no panic, je sais ce que je fais) et lance un ''Impervius'' en l'agitant. Haha, je suis fier de voir de voir mon slip se sécher mais déçu de voir son volume se réduire. Caus' I'm a man. J'enfile tout frétillant mes vêtements en m'applaudissant intérieurement de ne pas m'être empêtré comme une huître.  


Je lisse mon pantalon une dernière fois quand je sens le regard de mon amie braqué sur moi. Avec une tête qui affiche clairement ''Hum ?'' je me tourne vers elle en m'attendant à tout sauf à un... « Light, merci. » Booooon. Alors je fais quoi ? Je m'élance vers elle pour lui faire des mamours purement amicales (on fait ça entre amis au moins? ) ou alors je fais le gros bâtard qui ressert sa cravate en faisant simplement ''Hum !'' ? Le choix est vite fait. J'ai pas de cravate. Gngngngn... A___A Je m'avance vers elle, rapidement (mais je gambade pas non plus) je souris en plantant mon regard bleu électrique (ouai, ouai) dans le sien. Arrivé à sa hauteur, je passe mon bras par dessus son épaule et réalise qu'elle toujours trempée. Je l’entraîne vers la porte.


- « T'aurais dû te sécher. Imagines t'attrape un cancer des poumons trempés ? Ou une pneu momie. » Je regarde droit devant moi en posant la main sur le bois de la puerta. Avant de la pousser je jette un dernier coup d’œil derrière « Ça m'embête de laisser cette salle de bain aux autres. Elle est splendide. Tu devrais te perdre plus souvent. » Je ricane, dépose un baiser amical sur ses cheveux trempés (je veux pas qu'elle croit que je me moque... même si c'est vrai... *GROSCON*) J'ouvre la porte et sors de la pièce avec Alix que je tiens toujours de mon bras. En tournant la tête, je regarde incrédule le mur grignoter petit à petit la porte en la faisant disparaître. Je lâche un ''Ben ça alors !'' sans tilter qu'on se trouvait dans la Salle sur Demandes. J’entraîne Alix vers le couloir en prenant les escaliers pour nous diriger vers notre salle commune. A mi-chemin je m'arrête et je me penche en avant, victime de spasmes déclarant la guerre à mon estomac. Aaaah... Non... Ça va pas recommencer...


FINI.


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