Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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1189 pts
serpentard
918 pts
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661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Facétieux destin - Sandychou

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Serpentard
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Emmet F. Weibb
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Jeu 24 Avr - 18:18
Merlin seul savait qui était l’idiot qui avait décidé de créer ce couloir… Mais le Coulnoir était l’un des endroits qu’Emmet détestait le plus dans tout Poudlard – c’était encore pire que le couloir tout marécageux. Il est vrai que créer un lieu où il n’y a pas de lumière est quelque chose d’assez idiot, et de peu compréhensible. C’était l’endroit qui était responsable du plus de passages à l’infirmerie – avec, bien sûr, le terrain de Quidditch… Et peut-être ex-aequo avec le couloir glissant. Il faut dire que nombreux étaient les gens qui se rentraient dedans, et que les bosses fleurissaient sur les fronts comme les fleurs au printemps près du lac.

Emmet avait donc une stratégie pour passer ce couloir au plus vite. Il rentrait les épaules, baissait la tête et marchait le plus rapidement possible, suivant le trajet de sa salle commune ou du cours de potion, selon les occasions. Un trajet qu’après cinq ans, il connaissait par cœur. Cette technique marchait plutôt bien : il n’était pas rare qu’il bouscule des gens mais, la majeure partie du temps, ils étaient plus petits que lui, aussi ce train buté lui permettait-il de ne pas s’écarter lui-même de sa route, et le noir gardait l’identité du malotrus secrète. Evidemment, cette stratégie ne marchait pas quand il rentrait dans quelqu’un de plus grand ou de plus musclé, mais c’était heureusement bien rare.

Cette fois-ci, il rentrait d’un cours de botanique vers sa salle de commune, avec cette même démarche appuyée qui lui était coutumière. Malheureusement, les dieux des plantes devaient être d’une humeur maussade, et avaient décidé de mettre face à lui un type pas beaucoup plus grand, mais clairement plus musclé. Et pas n’importe lequel. Ainsi, Emmet fut coupé dans sa route par un corps qu’il ne connaissait que trop bien, mais qu’il n’avait pas encore reconnu… Et la vitesse de sa démarche fut fatale. Sans trop comprendre ce qu’il lui arrivait, le vampire bascula en arrière, tenta de se rattraper à ce qui traînait et ne put saisir qu’une chemise, qui craqua sous son poids.

Evidemment, il avait déséquilibré l’autre, qui tomba sur lui sans ménagement. Aïe. Le demi-vampire était vraiment heureux que le couloir fut plongé dans le noir à cet instant précis – quoique si ça n’avait pas été le Coulnoir, il s’en serait certainement sorti sans problème particulier, mais bon – puisque, de ce fait, personne ne pouvait voir sa tête paniquée et douloureuse. Le choc avait été plutôt violent, et le poids du corps du mec qui était au-dessus de lui – car, vu le poids, c’était sûrement un mec… Du moins il l’espérait parce que sinon, il venait de déshabiller à moitié une meuf, et ce serait sûrement mal interprété – n’arrangeait pas les choses. Emmet avait envie de s’énerver, mais, roi du self contrôle, il se contenta de demander, l’air inquiet :

« Ça va ? »

Bon, c’était pas la phrase la plus sexy de l’univers, mais le demi-vampire n’était pas non plus connu pour ses bavardages incessants. Et puis, il était concentré sur autre chose… Il avait l’impression de connaître cette odeur, et elle était accompagnée de délicieux souvenirs. Mais QUI cela pouvait-il bien être ?

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Jeu 24 Avr - 18:48


Now, you can't escape...


Tu dois aller à ton entrainement.
A vrai dire, tu n'as pas vraiment envie.
Aujourd'hui, le mot Quidditch laisse un gout fade dans ta bouche.

Et puis, tu sens que ca va être une journée de merde.
Après tout, ce matin, tu as renversé ton jus de pamplemousse sur ta chemise neuve, Roméo a réussit à emballer, tu t'es pris un T en Histoire de la Magie ( ça c'était prévisible, mais bon) et une de tes groupies t'avait lancé un sort d'attraction qui avait lamentablement échoué, mais qui depuis, t'avais offert une formidable migraine.

Oh joie...
Tu étais donc sur le chemin de l'infirmerie.

AHA.
Que de bon souvenirs.

Sans vraiment y faire attention, tu touches ton cou.

Il n'y a bien évidemment aucune trace, pourtant, tu sens quelque chose.
La chair, ça n’oublie pas.

Ca se souvient de tout.

Tes doigts dérivent sur tes lèvres.

De vraiment tout.
Parfois, quand tu te concentres, tu peux presque de nouveau sentir la saveur de ces baisers.
C'est tenu, comme les premières notes du piano, mais ça a cet arrière goût de déjà-vu. Et ça laisse une envie d'encore plus.

Tu maugréais en t'engageant sans trop t'en rendre compte dans le Coulnoir.

T'es un gryffondor.
Le noir, ça te fait pas peur.

Mais ce noir là, il...

BAM...

Ben tiens.
T'allais penser quoi?
Que ce noir est traître?
Et encore, t'as pas tout vu.

Mais interprètes plutôt ça comme un signe du destin.

La personne que tu as percuté s'est effondré.
Bon, normal, vu la violence avec laquelle elle t'as enfoncée, mais bon, de là à arracher ta chemise...

Et encore une de bousillé.
Tu vas pas tarder à atteindre le ratio de celles de Superman si ça continu.e.

Tu t'écroules assez lourdement sur la personne qui t'a entrainé dans sa chute.
Tu essaies de limiter la casse et tu atterris sur tes avants bras.
Le choc est rude, mais le poids de ton corps s'en ai trouvé amoindri. Heureusement pour la personne sous toi.

Tu secoue une peu la tête, sentant l'effluve trop lourde de ton shampoing à la mangue t’étourdir d'autant plus.
Le mal de crâne te lance en cisaille et tu râle.

Tu t'apprête à à t'excuser pour cette paralysie momentanée, mais l'autre te précède, ne te demandant si ca va?

Ton souffle se coupe.

Cette voix.
Ca fait un petit bout de temps que tu ne l'as pas entendue.
Enfin, en vrai.
Parce que dans certains de tes rêves, elle te parlait.
Mais là, c'est bien elle.

Le même mélange doux-amer...


"Emmet"

Tu fais un imperceptible mouvement du corps, pour vérifier que celui qui est sous toi est bien un mâle, ce qui est le cas.

Instinctivement, ta main va chercher ses cheveux.

C'est lui.
Tu veux en être sur par toi même, parce que tu sais que sinon, il va fuir, comme il le fait depuis quelque mois. Tu l'as déjà vu bifurqué quelque seconde trop tard, au détour d'un couloir.

Mais là, ce sont ses petites mèches fines que tu agrippes et plus que tout, c'est sa voix que tu as entendu. Tu en es sur.
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Jeu 24 Avr - 19:07
Et là, tu entendis sa voix. Et tes souvenirs te revinrent immédiatement. Tu te souvins de ses caresses, de ses baisers, de ses lèvres collées aux tiennes. Tu te souvins de la douceur de sa peau, de la beauté de son corps, de la chaleur qui en émanait. Tu te souvins de tes sentiments, puissants, de tes tripes qui se serraient et de l’envie, irrésistible, irréaliste qui te submergeait. Tout revint en toi avec violence et, incapable de le contrôler, tes joues devinrent roses. C’était sa chaleur qui montait dans ton visage, c’était ta gêne, ton désir, ton envie, tes sentiments. Tu avais toujours tu tes sentiments, tu les avais étouffé, mais depuis ce foutu clafoutis, tu n’en étais plus capable, face à Sandy.

Emmet devait bien le reconnaître : même s’il n’était pas gay, qu’il ne pensait pas l’être du moins, Lindon lui faisait de l’effet. C’était sûrement pour ça, incapable de gérer des sensations qu’il avait oubliées depuis longtemps, qu’il l’avait évité. Pour ça, et aussi parce qu’il se sentait mal de la façon dont il était parti, vicieux, profitant d’un enfantillage pour retrouver sa liberté, qu’il avait perdu. Sans s’en rendre compte, il s’était enchaîné lui-même à Sandy, et chacun de ses demi-tours précipités et de ses détours fréquent avait été là pour l’éviter. Pour ne pas recommencer à sentir des choses. Parce que ça, il n’était pas capable de l’assumer.

Il soupira doucement, pour essayer de retrouver son souffle, de calmer son corps. C’était chiant de pas pouvoir se contrôler comme ça. Et puis il ne pouvait pas vraiment s’échapper, vu la situation, et s’il ne voyait pas son visage, il sentait son odeur, fruitée, exotique. Sandy sentait si bon… Emmet remua doucement la tête, pour chasser toutes ces pensées, mais une main toute fine vint se glisser dans ses cheveux, le figeant instantanément. Merde. Il aimait bien ça, il n’avait pas envie que ça s’arrête, mais il n’avait pas le droit d’aimer un homme et… Et en fait, il n’avait pas le droit d’aimer tout court. Apprécier, c’était déjà trop. Il devait réussir à se contrôler.

« Sandy. »

Il avait voulu prendre une voix stoïque, genre « Oui, bravo crétin, dégage de ma taille maintenant ! », mais ce qui était sorti de sa gorge était vachement plus fluet que ça. Ça sonnait plus comme un « Hou la la, tu m’as trop manqué, et tu me fais un effet de fifou, viens on fait l’amour ici et maintenant, de toutes façons on est dans le noir ». Il avait vachement envie de l’embrasser. Et ça faisait au moins 20 secondes qu’il n’avait pas osé bouger. Finalement, il prit la lourde décision de se relever, commença par respirer, posa ses mains au sol et releva le buste… Pour finir écraser son front dans celui du blond.

« Merde, désolé. »

Le Coulnoir, décidément, le Coulnoir. Presque immédiatement, il approcha sa main du visage de Sandy, posa ses doigts sur ses lèvres – doits qu’il enleva immédiatement, comme s’il avait été brûlé – avant de venir toujours le nez du gryffondor. Par Merlin, il adorait cette peau, comment avait-il réussi à l’éviter tout ce temps, à se faire à ce manque et à passer à autres choses ? Comme d’habitude, probablement : il avait enfermé ce souvenir délicieux dans une boîte tout au fond de sa mémoire, et avait tout fait pour éviter qu’elle n’en ressorte.

« Je t’ai pas fait mal ? »

Je peux t’embrasser ? Dès que Sandy aurait retrouvé ses esprits, il allait très probablement démonter la gueule d’Emmet et son comportement fuyant, mais bon. C’était normal de vérifier qu’il ne l’avait pas blessé – une seconde fois. Non ?


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Jeu 24 Avr - 19:33


Protect me from what I want


Tu dois garder ton calme.

L'homme sous toi, c'est Emmet, le gars qui t'as sucé le sang jusqu’à t'en faire t'évanouir.
C'est quelqu'un qui peut devenir dangereux, surtout dans ce genre de situation.

Ouais.

Mais c'est aussi le mec qui t'as roulé des pelles monumentales, qui s'est collé à ton corps et a qui tu as arraché deux trois gémissements plutôt carrément plaisants.

Mais tu ne dois pas penser à lui de cette façon.

Parce que c'est aussi le gars qui t'as planté dans le lit de l'infirmerie, comme un vieux calbut, genre, "Je suis trop bien pour toi, biatch"

Pourtant...
Tu ne t'y fais pas.

Ca a été bref et passionné, juste un moment fugace, un soir de Février, mais ce n'était pas rien pour toi...

"Sandy?"

Le simple fait qu'il t'ai reconnu te tord le ventre.

Tu jubilerais presque.

Il se souvient de toi.
Bon, évidemment, avec un incident tel que celui qui s'est passé entre vous, évidemment qu'il se rappelle de toi, mais c'est juste le son de ta voix qui l'a aiguillé.

Tu souris comme un crétin, dans le noir absolu.
T'as envie de lâcher un "Ouais, c'est moi chéri..." bien lourdaud, mais il se coince dans ta gorge quand, dans son entreprise pour se relever, il heurte ton front, enfin, la base du nez.

Un petit crac sonore résonne.

Ca.. Ca fait mal...

"Merde, désolé."

Tu souris dans ta grimace, et ça se fige quand ses doigts effleurent ta bouche. Ca n'a duré qu'un instant.

Trop court, c'est tout ce qui te vient à l'esprit.

Mais ses doigts reviennent et cherche l'arrête de ton nez.

"Je t’ai pas fait mal ?"

Tiens, il s'inquiète.
Tu souris.

Tu sais déjà que tu vas sortir une connerie...

"Ben, si, un peu... Tu vas devoir faire un bisous magique... "

Le peu de rationalité qu'il te reste te balance une bonne grosse claque mentale.
Réveil toi cerveau.
Reprends les commandes.
Ne laisse pas le bas du corps se rebeller.

Aha...
Comme si l'encéphale des mecs était suffisamment fort...
La bonne blague.
YOU HAVE NO POWER HERE...

Tu t'es vu dire la connerie, hein...
Et celle qui vient, tu l'a voit arriver...?

Des bruits de pas dans le couloirs, des petits pas précipités, de petites filles effrayés, qui se dépêche de passer.

Plus par réflexe qu'autre chose, tu prend Emmet dans tes bras et vous roulez jusqu'à une des murs du couloirs, pour laisser le passage libre.
Pas que tu ne veuilles pas qu'on vous trouve (bon, si, t'en as pas envie) mais à cet age là, on panique d'un rien et les filles sont suffisamment cruches pour penser qu'il s'agit de cadavre et paniquer...

Ouais, t'as pensé à tout ça et réagit en moins de 3 secondes.

Le Quidditch à du bon finalement.

Tu desserres un peu ta prise du serpentard au fur et à mesure que les pas s'éloignent. Machinalement, les mains trouvent son visage et tu écartes les mèches que tu sens ébouriffées...

Allez, fais la ta connerie ...

"Il faudrait que tu me protèges de ce que je veux..."

Mais tu ne lui laisse même pas le temps de réagir.
Tes lèvres se posent sur les siennes.

T'as pas tenu deux minutes...

Et tu attends la baffe...
Chacun son tour...

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Jeu 24 Avr - 20:05
Un bisou magique… Tu as envie de le lui faire, ce bisou. Tu as profondément envie d’y aller, ton corps est tendu comme un arc, mais quelque chose en toi – une gêne, le soupçon de raison qui te reste – te retient, te fait hésiter. Si tu lui fais son bisou magique, tu lui fais sur le nez ? Sur les lèvres ? Parce qu’au fond, tu t’en fous un peu de son nez. Et si tu l’embrasses encore, est-ce que ton corps va s’embraser de nouveau ? Est-ce que tu sauras te retenir ? Est-ce que tu vas encore mettre sa vie en danger ? Et toi alors, tu t’en remettras ? Parce que tu n’as pas l’habitude d’avoir des sentiments autres que la satisfaction et l’ennui… Tu mettras combien de temps à oublier tout ça ? Deux semaines comme la dernière fois ? Et pourtant, tu veux tellement coller tes lèvres contre sa peau…

Tu en es là dans tes pensées, toujours figé comme une statue de marbre – tu en avais déjà le teint, donc bon ! – quand soudainement, tu le sens refermer ses bras sur toi. Bizarrement, ça t’emballe – en fait, tu as besoin que ce soit lui qui fasse le premier pas… Tu apprécies cette étreinte, beaucoup moins que l’espèce de roulis-boulis qui suit. Tu te colles contre lui – bien obligé, si tu ne veux pas te faire écraser – et tu accuses le coup. Soumis. Ton cerveau lutte pour te détacher de là, mais il est envahi d’un flux d’hormones incontrôlable… De nouveau, tu es sous lui, silencieux, tu essaies d’imaginer la tête qu’il a, tu entends les gamines qui courent à côté.

Sandy a des réflexes incroyables, tu te demandes ce que ça pourrait donner dans un… Bref. Un instant, l’image de Jazzie – la gamine qui s’amuse à écrire des histoires yaoi et les vend à toutes les nanas qui fréquentent le club d’hôte – traverse ton esprit. Vues les voix, ça pourrait être elle, qui a couru à côté… Si elle savait ce que le Coulnoir lui avait caché… Elle serait furieuse ! Tu souris, en l’imaginant toute frustrée, et puis la voix de Lindon revient. Et puis ses lèvres arrivent.

Par Merlin, qui l’a autorisé à t’embrasser ? Et qui t’a autorisé à aimer ça ? Ton souffle se coupe, tu savoures son goût. Ça t’avait manqué, bizarrement. Un bref gémissement t’échappe, alors que tu viens à répondre à cette marque de passion, et ton corps frémit avec violence, comme électrisé. Décidément, tu n’as aucune idée de comment on gère ça. Dans la panique, tu le repousses, et aussitôt, tu as envie de le reprendre, tu rapproches tes lèvres, tu l’embrasses de nouveau, en le tenant par le col, redressé. Tes abdos prennent cher, mais tu t’en fous, tout le reste de ton corps kiffe ce moment. Et puis ton esprit revient. Bordel, mais qu’est-ce que tu fais ? De nouveau, tu appuies sur son torse, plus sèchement, et tu te rappelles que sa chemise est déchirée, alors tu retires tes mains aussi vite. Ton souffle est court.


« Je… »

Bombabouse, il n’y a vraiment qu’avec lui que tu perds tes mots comme ça. Tu inspires, et puis tu dis, la tête basse, un peu honteux :

« Je suis pas sûr de pouvoir. Parce que je veux un peu la même chose. »

La dernière phrase, tu l’as chuchotée. Tu sais que t’aurais du la garder pour toi, mais bon, elle est sortie toute seule… T’as vraiment aucun contrôle, et ça te panique. Tu poses tes deux paumes contre son torse – merde, c’est vrai qu’il est torse nu ! – tu les enlèves et les replace sur ses épaules. Tu veux le garder un peu plus à distance, parce que là… Tu as besoin de réfléchir. Et puis, finalement, les dents serrées, tu murmures.

« Je t’ai fui pendant plus d’un mois pour pas me souvenir de ça et voilà. Arrête ça. »

Oh non Sandy, n’arrête pas, reprends-moi dans tes bras et allons dans l’étoile de Merlin tous les deux, là, au milieu du Coulnoir, à côté des gamines surexcitées.

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Jeu 24 Avr - 20:39


Constellation du Seme...


Il te réponds.
C'est faible et doux, calme aussi.

C'est un peu une redecouverte.

Il y a de la curiosité.

Et puis d'un coup, plus rien.
Il t'a repoussé.

Tu as a peine le temps de gémir que déjà il te reprend.

Tu souris dans le baiser.

T'as un espèce de sentiment de supériorité qui pointe.

Il a essayer de résister et il n'a pas pu...

"Je..."

Ses mains sont parties bien trop vite de ton torse à ton gout.

Tu réprimes un grognement.
On dirait un jeu.

Une petite souris qui court, court, attends au détour du pied de table et repars à toute allure.

Mais aujourd'hui, Sandy n'a pas de patience.

Il a coincé la souris.

"Je suis pas sûr de pouvoir. Parce que je veux un peu la même chose."

Si tu n'étais pas dans le noir, tu l'aurais gratifié de ton célèbre sourcil haussé...

Il joue à quoi la?
Il veut se faire violer, c'est ça?

Parce que ton cerveau est plus trop oxygéné et que ce genre de parole, ça part directement dans un endroit... Ou ça devrait pas partir normalement...

Surtout quand ces mains oscillent entre tes pectoraux et tes épaules.

"Je t’ai fui pendant plus d’un mois pour pas me souvenir de ça et voilà. Arrête ça. "

Le ton est autoritaire, mais un peu faible sur les bords.
Ca part un peu en vrille et ca manque de conviction.

"Hum... "

Bon, si il veut jouer à ca...

"Okay... Je vais partir..."

Mais c'est trop simple n'est-ce pas?
Tu aggripes sa nuque...
Le dernier baiser hein.
Celui de l'adieu.

Tu investis sa bouche.
Il n'y a pas de délicatesse.
Tu essaie juste d'y faire passer ton mois de frustration et ta colère de le voir te fuir.
Et puis toute ces tentatives pour te repousser.
Ca rimait à quoi au juste?

Tu n'es pas un jouet.
Et on ne te repousse pas.

Tu appuie ton baiser un peu plus avant de t'écarter.
Tu a le souffle court, ça t'a laissé plus pantelant que ce que tu imaginais, hein...

Tu t'écartes, doucement et t'agenouilles a moitié devant lui.
Tu ballades tes mains le long de son visage, aggripe quelque cheveux et te penche encore sur lui...

"C'est vraiment ce que tu veux? Emmet?"

Son nom sur tes lèvres tient de la prière.
Toi, tu n'as pas envie de partir, tu veux rester, et l'embrasser encore et encore, le serrer contre toi.
Tu ne veux pas plus, pas moins.
Juste des baisers.
Mais pas des baisers de jeu.
Des baisers serieux.

Son souffle, près de tes lèvres t'exalte...

"Dis le moi,et je partirais. "

Tu t'approches encore, vos lèvres se frôlent.
Tu te mets enfin sur le fil du rasoir, en mode ballerine.

"Promis, juré."

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Ven 25 Avr - 11:55
Emmet est vraiment dans la merde. Il en a conscience. Il aime vraiment bien Sandy, pour de vrai, et en plus ça semble réciproque… Et il n’est pas capable de résister, surtout quand le blond est là, tout proche, qu’il glisse sa langue contre la sienne et que leurs lèvres s’unissent comme si c’était la dernière fois. Ils sont fougueux, les deux garçons. Ils sont passionnels, passionnés, et aucun des deux n’est assez fort pour résister à l’autre. Et Weibb déteste ça : il hait le bordel qu’il y a dans sa tête. Il hait être obligé de ne pas aimer. Il hait cette obligation qu’il s’est donné de réussir. Il hait le fait de se dire que, peut-être, il n’est pas hétérosexuel. Peut-être qu’en plus d’être demi-vampire, il est homosexuel. Comme s’il n’avait pas assez d’emmerdes à cacher.

Heureusement, les nombreuses hormones qui se baladant dans son corps, à cause du contact un peu trop intime du Gryffondor, lui permettent de ne pas penser à tout ça. Son cerveau est en pause, et ça lui fait du bien. Il voudrait pouvoir le retrouver, reprendre le contrôle, mais il en est incapable. Il aime trop ses caresses, il aime trop sa voix, il souffre trop de ses mots. Le blond est sadique, purement et simplement. C’est horrible. Il le devine devant lui, il sent son souffle sur son visage, ses mains dans ses cheveux. Les deux ont le souffle court, les deux sont incapables de cacher combien ils aiment ces baisers, passionnés, débridés. Emmet a les joues en feu.

Il hésite. Sa raison lui dit de repousser Sandy, son corps lui chuchote qu’il ne connaîtra peut-être plus jamais personne lui faisant cet effet là. Il n’aurait jamais du gouter à sa peau, à son sang. Sans ce putain de clafoutis, il n’aurait sûrement jamais regardé le blond, du moins pas autrement qu’avec du mépris. Emmet a toujours les mains sur les épaules du blond, mais il ne résiste plus. Il n’a pas assez de force pour le repousser. Finalement, il les laisse se balader, leur cède le plaisir du toucher : elles vont sur ce torse offert, mutines. Il le caresse avec douceur, pensif. Il sait que s’il reste, il se perdra. Mais il n’a aucune envie de partir.

« Je ne veux pas que tu partes. »

Il l’a dit, il a accepté de se soumettre, comme ça, d’un coup. Emmet est dominant, dans la vie, mais Sandy a cet étrange pouvoir sur lui, qui lui fait perdre ses moyens. Il n’a pas envie de le fâcher encore, il n’a pas envie de le faire fuir. Mais il n’a pas envie de se perdre non plus. Alors, il grimace, laissant ses dents canines apparaître dans le noir – de toutes façons, personne ne les verra – et il réfléchit. Il doit trouver un moyen de le faire partir sans avouer qu’il a trop peur de rester. Finalement, il dit :

« Mais je ne veux pas te blesser encore. »

C’est un mensonge, il meurt d’envie de le mordre de nouveau. Ce qui n’arrange pas ses inquiétudes. Ses mains montent dans le cou de Sandy, et ils viennent caresser l’endroit où, sans l’incroyable réaction de l’infirmier – grandement aidé par le Felix Felicis – devrait se trouver une marque de dent, cicatrice d’une journée agitée. Il s’en veut toujours, d’avoir été aussi idiot, d’avoir blessé le Gryffondor, aussi…

« Ça ne t’a pas fait trop mal ? »

Il veut juste l’entendre dire que non. Et après, il s’en ira. Sauf si ça vexe trop Sandy et que son secret risque de s’éventer. Oui, voilà : il est obligé de céder à Lindon parce qu’il possède le moyen de le faire sombrer. Et donc, c’est l’option la plus logique, c’est l’excuse parfaite pour se laisser aller. C’est pour ça qu’il reste, sans aucun doute : ne pas fâcher le blond et protéger son secret. Emmet n’a absolument aucune attirance pour le Gryffy. Aucune.


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Ven 25 Avr - 12:37


Je suis venu te dire que je m'en vais


Ses mains sur son torse. C'est grisant. Agréable. Bon.
Simplement bon.

"« Je ne veux pas que tu partes.»"

Tout ton être jubile.

"« Mais je ne veux pas te blesser encore. »"

Mais se brise de nouveau.
Tu soupires.

Tu pense que ça va faire partir le poids. Mais non. C'est toujours là.
Ça grouille et ça torture.
C'est désagréable. Ça tiraille dans tout les sens.

Tu soupires encore.

Tu sens à peine sa main sur ta gorge, à cet endroit si symbolique.

"Ça ne t’a pas fait trop mal ?"

Tu ouvres la bouche pour lui répondre, mais il y a quelque chose qui bloque ta gorge.
Ça ne veut pas sortir.

Ça te dit de t'en aller. De partir loin.

Tu te lèves mécaniquement. Sa main glisse le long de ton torse et tu l'entends tomber, fendre l'air.

Tu tournes les talons.

Le cerveau à reprit le contrôle.

Tu fais de grandes enjambées.
Tu dois t'en aller.

Ce lien n'a rien de sain. De sur.
Ni pour toi, ni pour lui.

Tu dois prendre la décision pour deux.

Tu retrouves la lumière.
Comme c'est paradoxal.

Tu gémis. Ca t'as éblouis.
Ca t'as aveuglé.

Ca t'as choqué.

Tu te tournes à peine.
Du coin de l'oeil, tu vois ce trou béant noir.

Tu déglutis.

Est-ce que tu as bien fait?

Tu ne sais pas.

Quelque chose pousse dans ta poitrine. Tes mains se tendent en arrière.
Tu les projettes devant. Frappe le mur.

Ca fait mal.

Mais il y a quelque chose, dans ton thorax, qui brûle bien plus encore.

Tu prends une grande bouffé, appuie ton front contre le mur frais.
Expire.

Réfléchis.
Inspire.

Pèse le pour ou le contre.
Expire.

Lui ou toi.
Inspire.

Expire.
Fais demi tour.

Tu replonges dans les ténèbres du coulnoir.
L'obscurité t'avale.

Tu ne tâtonnes pas.
Ton corps à une mémoire folle.
Tu sais déjà ou il est.
Tu sais ou le trouver.

Tes doigts s'accroche à lui, de même que ta bouche.

Tu enveloppes son visage de tes mains et le presse entre toi et le mur.
Tu gémis dans le baiser.

Tu le colle tellement que tu ne sais même pas s'il te répond ou te repousse.

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Serpentard
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Emmet F. Weibb
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Mar 29 Avr - 20:42
Il s’en va, et le corps d’Emmet n’est plus qu’une déchirure, une indicible souffrance. Il ne savait pas, Emmet, qu’il pouvait ressentir ça. Il ne savait même pas qu’il pouvait ressentir. Et pourtant, chacun des sons des pas de Sandy qui s’éloigne est une nouvelle douleur, atroce, poignante, comme le Serpentard n’en a jamais ressenti. Il a des sentiments pour quelqu’un, il a une attraction, physique au moins, et il ne sait pas gérer ça. Mais c’est mieux qu’il parte. Il va pouvoir se reconcentrer sur sa vie, sur ses études. Il va pouvoir reprendre ses manipulations, redevenir comme avant, recommencer à utiliser les gens pour gravir les échelons. Mais il se ment, Emmet, et il se ment tellement mal qu’il le sait lui-même.

En titubant, il se redresse, il s’appuie contre le mur, il n’a pas la force de bouger, pas encore. Et puis, il aime ce noir qui l’englobe, qui le cache, qui dissimule ses émotions aux yeux des autres. Il pleure. Emmet pleure, pour la première fois depuis que sa mère est partie. Il a déjà enfreint toutes les règles de son père, il n’est plus à ça près. C’est difficile, de goûter au bonheur et de le voir partir comme ça, si simplement. Enfin, si c’est ça le bonheur… Cette chose qui te prend au ventre, te tord les tripes et te donne envie de ne jamais t’éloigner, tout en te laissant cet arrière-goût amer de culpabilité, cette sensation que tout ce qu’on fait est mal. Non, ça ne doit pas être du bonheur, ça doit être autre chose.

Mais Emmet a oublié depuis longtemps ce que sont les sentiments, et il pleure à chaudes larmes, en silence, parce qu’il a peur de ne plus jamais les revoir, parce qu’il a trop aimé les goûter. L’eau trace sur ses joues un sillon d’argent, tandis que ses lèvres se tordent légèrement, bien malgré lui, révélant ses dents brillantes à tous ceux qui auraient l’idée stupide d’éclairer le couloir. Il pleure, collé contre son mur, immobile. Ça va passer, Emmet. Et ensuite tu pourras partir. Trop absorbé par l’étrange sensation de l’eau sur ses joues, il n’entend pas que son bonheur – ou son malheur ? – revient sur ses pas. Il ne le réalise qu’au dernier moment, quand il sent la chaleur de son corps contre le sien, si opposée à la dure fraîcheur des murs du couloir.

Emmet pleure toujours. Il fait mine de repousser Sandy, mais le Gryffondor est trop intrusif. Il l’écrase, il colle ses lèvres contre les siennes, se fraie un passage dans sa bouche, et le pauvre Serpentard est trop submergé par tout ça pour réagir. Il cesse bien vite de se débattre, referme ses bras tremblants autour du cou de son homme dans une étreinte qui crie « Sauve-moi de tout ça, ne m’abandonne pas, ne pars plus jamais », et il répond, d’abord timidement, puis avec vigueur. La source de ses yeux se tarie. Les mains de l’autre sentent le sang, ça exacerbe ses envies, mais Weibb apprend de ses erreurs. Il reste calme, il essaie du moins, garde ses dents rangées. Il ne veut pas le blesser. Pas encore, pas physiquement.

Enfin, le baiser s’arrête, il a été très long, il a été trop court. Tous les muscles d’Emmet sont tendus, il a envie de plus, il a peur de plus. Oui, il a peur de tout ça, de ce qui se passe, il craint le moment où Sandy partira et où il sera seul avec ses réflexions. Il songe à en parler à Icarus… Peut-être qu’il comprendrait, lui qui s’embrase toujours pour un oui ou pour un non ? Peut-être qu’il pourrait le conseiller ? Non, c’est souvent Emmet qui écoute et qui conseille, Emmet qui prêche la retenue comme la plus sainte parole, Emmet qui l’empêche de se foutre dans le plus grand pétrin. Le Serpentard ne sait pas à qui parler de tout ça… Et pourtant, il a fichtrement besoin d’un avis.

Silencieusement, il fourre sa tête dans le cou de Sandy. C’est plus doux, presque sentimental, c’est un peu soumis. Il a besoin qu’on le dirige, parce qu’il a peur de se perdre dans l’océan de ses sentiments. Il souffle un peu, presse sa peau si fraîche et humide contre celle, chaude, brûlante même, du Gryffondor. Il a un peu honte de se l’avouer, mais il aime cette étreinte, il voudrait rester comme ça pour toujours. Il respire. Ça sent bon. Et pourtant, il arrive à contrôler son envie de le mordre parce que, sans trop savoir pourquoi, sans trop réaliser comment il est arrivé là, il tient à lui. Alors, dans le feu de l’action, il chuchote, presque trop bas pour que Lindon lui-même puisse l’entendre :

« Ne me laisse plus… »

Ce n’est jamais facile pour un Homme d’avouer ses faiblesses… Mais si Emmet est trop faible pour retenir ses larmes, si Emmet est trop faible pour le repousser, si Emmet est trop faible pour reprendre le dessus… Alors, il n’a plus qu’à avouer que, quelque part, il est bien comme ça.

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Dim 4 Mai - 22:56
Sandy Lindon a écrit:


Beatiful Liar


Tu le presses contre toi. Tu ne lui laisse quasiment pas de marge de manœuvre.
Il y a une chance pour qu'il te repousse.
Mais il n'y en a aucune qu'il y arrive.

Tu ne veux pas que ça arrive.

Pourtant, quelques secondes auparavant, c'est ce que tu lui a fait subir.
Tu es partit. Tu l'as repoussé.

Mais toi, tu n'oses même pas imaginé comment tu aurais réagit s'il t'avait repoussé.

Mais ça ne compte pas.
Ça ne compte plus.
Car ses bras se sont noués autour de ton cou et qu'ils te serrent fort.

C'est humide sous tes doigts.
Ca sent les larmes.
Alors tu t'en veux et tu t'excuses dans le baiser, en le calmant un peu. Mais c'est à son tour de te répondre et il n'est pas sage Emmet.

Mais honnêtement, qui s'en soucie?

Son visage se niche au creux de ton cou et tu as l'impression qu'il s'y loge parfaitement. C'est con, mais pour peu, tu te dirais que tes muscles sont dessinés pour abriter sa frimousse, ça te fait du bien.

"Ne me laisse plus… "

Tu souris.
C'est mignon comme confession.
C'est adorable même.

Tu passe tes bras autour de sa taille et le serre à ton tour.
Tu ne peux pas l'attirer plus près de toi encore, alors tu le presse encore et encore.

Ta tête s'appuie sur le haut de la sienne.

Il attend une réponse.

Tu respires.

Tu ne sais pas quoi dire.

Tu es habitué à avoir ce poids sur tes épaules. Celui de prendre des décisions pour le reste du monde. Ton équipe. Ta maison.
Mais là, ça te concerne toi directement.
Tu n'as pas vraiment l'habitude que le sujet te colle d'aussi près. Sois aussi intime.

Et pourtant.
Tu veux lui répondre que oui.
Tu seras là.

Comme dans les films et les contes que les jeunes files lisent.
Pour toujours.

Mais bon, les happy-end ne sont pas une valeur sûre dans la vie.
Et les promesses, tu ne les fais pas en l'air.
Et il est d'ailleurs bien rare que tu en fasses.

Et puis, au bout de tes lèvres, il y a un autre nom qui gène. C'est à peine un gout âcre au coin de ta bouche, sur lequel tu passe inlassablement ta langue, mais il est là.

Roméo.


Tu laisse échapper un peu d'air.

Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres après tout, n'est ce pas...?

Alors tu relèves son visage vers le tien et dépose à nouveau tes lèvres sur les siennes. C'est chaste et doux. Ça a la saveur douce des 'jurés' et tu le murmures.

Te voila lié.

C'est ou la plus belle connerie de ta vie, ou la plus exquise des promesses que tu as faites.

Tu ne sais pas.

Mais il y a quelque chose d'agréable qui vient de naître, au milieu de toi. Au milieu de vous.

Tu as incroyablement chaud. Ton corps te semble être une fournaise.

Tu veux que lui aussi ressentes ça.

Alors tu joue avec quelques unes de ses mèches, avant de fourrager clairement dans ses cheveux, en collant de nouveaux tes lèvres aux siennes, avant de les faire descendre dans son cou, que tu clairseme de baisers légers.

Tu as l'impression que chacun des tes touchers le brûle au moins autant que cette sensation te consume. Alors tu continues doucement, en remontant petit à petit vers sa bouche, que tu reviens voler.

C'est repartit pour un tour...

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Lun 5 Mai - 0:59
Combien Emmet avait-il détesté le Coulnoir ? Et comme cette fois il le vénérait, il l’adulait pour ce moment privé, loin de tous, pour cette intimité qu’il leur offrait, brève et délicieuse. Ah, il était loin le temps où il maudissait cet endroit. Maintenant, chaque fois qu’il y passerait, il se rappellerait les caresses, le goût sucré de Sandy sur ses lèvres, la délicieuse impression de bonheur qu’il avait le droit de vivre. Il se sentait heureux, le demi-vampire, et c’était diablement rare. Pourtant, il avait enfin accepté ces sentiments, et il les embrassait, il appréciait le moment. Il regretterait peut-être plus tard, mais là, de suite, il appréciait de sentir le poids de la tête de Lindon, il appréciait son odeur, envoutante, et il appréciait plus encore le goût de leur baiser fini trop vite.

Et puis, il y avait cette promesse, qui flottait dans l’air comme un engagement. Emmet venait-il de se retrouver en couple, comme ça, sans trop le savoir ? Il était incapable de le dire. Supporterait-il la pression de tout ça ? Non, il préférait que ça reste discret pour le moment, jusqu’au jour où il serait sûr, où il en voudrait plus, où il oserait s’afficher face au monde, quitte à subir une difficulté de plus… Il ne savait pas s’il pourrait continuer à flirter avec ses proies maintenant qu’il avait ressenti tout ça : tout lui semblerait tellement faux…

Penser à elles le fit douter. Et si… Et si Sandy jouait avec lui comme il l’avait fait tant de fois ? Et si tout ça n’était qu’une funeste blague, qu’un moyen de pression ? Emmet frissonna légèrement, effrayé de ses propres pensées. Il se sentait pris au piège, et il détestait plus encore le fait que, quelque part, il aimait ça. Il chassa ces idées aussi vite : il les réservait pour plus tard. Pour le moment, le rouge était revenu l’embrasser, et il aimait toujours autant ça : ça enflammait ses joues, son ventre, son corps tout entier se consumait. Et c’était vraiment une sensation délicieuse.

Avec ardeur, Emmet répondait à cette cascade de baisers. Il se permit même un léger gémissement, quasiment inaudible, quand l’autre vint mordiller son cou. Il adorait ça, ça le rendait fou. Il se sentait si léger qu’il avait presque l’impression de trembler. Par pitié, arrête ça, je t’en supplie, continue… C’est si bon. Le Serpentard en avait presque oublié tous ses rêves, à cet instant précis, il aurait pu remettre tout en question pour que ça continue un peu plus… Les adolescents sont si faciles à détourner du droit chemin. Alors que Sandy revenait vers ses lèvres, des cris se firent entendre dans le lieu : d’autres gens passaient de nouveau, et le Serpentard sentit un vent de panique l’envahir, comme s’il réalisait enfin à quel point ce qu’ils faisaient était mal.

Il détacha ses lèvres, attrapa la nuque de l’autre et l’attira vers lui, tout en posant son index sur ses lipes – il avait failli lui crever un œil, mais la catastrophe avait été évitée de peu… Il aurait pu trouver le chemin de sa bouche n’importe où, maintenant. Du moins, il en avait l’impression. Un « chuuut » délicat se fit entendre pendant que les gamines, criardes, tâtonnaient dans le Coulnoir. N’y avaient-il que des demoiselles qui empruntaient ce lieu ?! Dans le silence le plus total, son souffle, un peu trop rapide, venant toujours s’écraser dans le cou de Sandy, Emmet attendit de ne plus les entendre pour dire, enfin.

« On garde tout ça secret, hein… »

C’était une supplique. Il n’était pas encore capable d’assumer ce qu’il vivait, c’était beaucoup trop dur pour lui, d’avouer qu’il avait des faiblesses… Principalement une faiblesse. Et puis, dans un murmure, il rajouta :

« Je voudrais voir ton visage, là… »

Il passe sa main dans ses cheveux, tandis que son index s’égare sur sa bouche, comme pour découvrir une fois encore des lignes qu’il commence, pourtant, à bien connaître. Emmet a le cœur qui bat très fort. Emmet a le cœur qui bat trop vite. Emmet a un cœur.

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Lun 5 Mai - 12:22
Sandy Lindon a écrit:


Nothern Lights


Il y a une armée de papillons dans ton ventre.
Ça vole à tire d'aile, en tourbillon multicolore.

Et puis, ça s'échappe quand des gamines passent une seconde fois.
Tu es trop embourbé dans ta douceur pour réagir, mais Emmet non.

Il te pousse contre le mur, avec un Chut espiègle.

T'as envie de ricaner.

Comme si t'aller les arrêter en gueulant "Et, au fait, vous le voyez pas, mais je suis en train d'embrasser Emmet depuis cinq petites minutes. voila voila..."

"On garde tout ça secret, hein…  "

Tu hoches la tête.

Le bout de ses doigts sur tes lèvres comprends le mouvement.
Pas que tu ait honte ou quoi que ce soit, mais bon. C'est un peu brusque, il est vrai... Et puis bon. C'est quand même quelque chose d'assumer si vite...

" Je voudrais voir ton visage, là… "

Tu souris en frottant le bout de son nez au sien, avec une impression de déjà-vu.

Et puis, se rappelle à ton bon souvenir que tu as entrainement de quidditch, dans quelques minutes sans doute, vu comme tu t'es attardé.
Arf...

Tu es bien là...
Tu n'as plus envie de partir...

Mais bon. Charlie est quand même capable de te fraper. Alors bon...

" Je dois filer. Quidditch Time... "

Tu te penche encore une fois sur ces lèvres.

" On se voit ce soir. tu l'enverras ton patronus...? "

Tu te lèves précipitamment et file après un dernier baiser.

Tu n's plus motivé et avant même que tu ait commencé l'entrainement, tu en as déjà marre...

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Lun 5 Mai - 21:25
Emmet flotte dans un îlot de bonheur, un petit nuage qu’il n’a aucune envie de quitter. Il sent la chaleur du corps de Sandy contre le sien, il savoure les caresses de leurs nez, comme si c’était si sensationnel. Même ça, il trouve ça intense… Quelque part, ça attise son envie, ce simple geste lui donne une envie démentielle d’en avoir encore plus. Il pourrait presque supplier pour ça. Et pourtant, pourtant, la vie est une sale bombabouse, une harpie sans âme qui a décidé que le Serpentard ne mérite pas tout ça, qu’elle ne peut pas s’arrêter quelques minutes, quelques heures, quelques jours, pour observer les joyeusetés de deux adolescents en pleine découverte de leurs sensations.

Et Sandy doit partir. Ça le rend incroyablement triste, alors il se contente d’un « ok » murmuré, dans lequel on devine l’air renfrogné qu’il arbore. On trouverait presque Emmet sensible et attachant, à le voir comme ça, enchaîné à ses sentiments, incapable de les dissimuler et de continuer à être le demi-vampire sans âme qui ne ressent jamais rien. Mais on sait que ces moments volés ne le rendront que plus irascible le reste du temps, plus méchant, peut-être même, pour dissimuler ce nouveau secret qui fait vibrer son monde et le chamboule sans hésitation. Il ne sait pas s’il pourra continuer à charmer les demoiselles. Ça sonnerait tellement faux, ça n’aurait rien d’une distraction agréable. Il soupire doucement, à mesure qu’il entend les pas de Lindon qui s’éloigne, pressé.

Le salaud a changé sa vie, en quelques minutes.

Et Emmet ressent déjà le manque de ses lèvres. Il a froid. Il reste comme ça un peu, dos au mur, dans l’attente d’une suite, le regard perdu dans le néant qui l’entoure. Quelque part, il espère que Sandy va revenir, brusquement, se raviser, mais il sait que ça n’arrivera pas. Alors, il se contente de calmer les battements de son cœur, un peu trop brusques, un peu trop pressés. Et petit à petit, il se refaçonne un visage impassible, pour arriver l’air de rien dans la salle des Serpentards. Il espère que rien ni personne ne remarquera qu’il a changé – seul Icarus serait capable de le faire, et encore.

Et puis il s’en va, enfin, il rejoint sa salle commune… Où il attendra pendant deux heures le moment propice pour envoyer un MIP à Sandy, pour lui rappeler son existence et lui demander, l’air de rien, quand ils pourront se revoir… Parce que tout en lui crie au manque et que, pour la première fois, il ne peut pas y résister.


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