Bouse de dragons et foies de morues faisandés! Cyryiel n’avait jamais eu aussi honte de sa vie (ou avait préférer faire comme si ce n’était pas le cas). Et pourtant le nombre de fois ou elle avait put expérimenter ce sentiment était pour tant pas minime. Chutes dans les escaliers, bousculades dans les couloirs, un mur par ci, une armure par là, des excuses à une pauvre chaise qu’elle avait frôlée ; les exemples étaient assez nombreux.  Mais non, là c’était, pas possible, définitivement non. D’accord, en duel tous les coups étaient permis,  d’ailleurs elle avait expérimenté certains sortilèges en duel, plus ou moins sympathiques d’ailleurs, mais là non ! Elle ne remettrait jamais les pieds dans cette salle, du moins pas avant un bout de temps.

Oui, si elle se retrouvait là, dans l’endroit ou elle pouvait le plus passer inaperçue, soit dans le noir, c’était à cause d’un duel, un affreux duel. Elle s’était enfoncée dans le boyau noir sans plus réfléchir, juste pour fuir. Elle avait quitté la salle de duel en trombe (avec tous ses vêtements en plus), pour se réfugier ici, alors qu’elle avait toujours évité ce couloir avec soin pourtant. La bleue avait toujours eut horreur des pièces étriquées et sombre, ça lui rappelait de mauvais souvenirs, alors, oui logique qu’elle évite le couloir le plus sombre du château, ou même les sorts de lumière de marchaient pas.

Elle essayait de ne pas repenser à ce désastreux duel. Rah, elle n’avait jamais vraiment sut comment s’exprimer, alors le sort qui faisait déclamer des mots d’amour à son adversaire, merci bien, mais elle s’en serait passée volontiers. Surtout pour faire une déclaration stupide à un Serpentard (autre qu’Icarus, s’entend). Et en plus elle avait l’impression de l’avoir déjà vu quelque part, la question, c’était où ?
Elle fut étonnée quand elle s’aperçût que le noir qui l’entourait  la calmait. Adossée au mur de pierre fraiche la sorcière se sentait plus légère qu’auparavant. Qui sait, en fait la noirceur de ce couloir se nourrissait peut être des idées noires et des humeurs sombres des habitants du château.

Malgré le noir environnant qui aspirait  la lumière, mais pas les bruits, elle entendit un froissement discret de tissu, juste à côté d’elle, comme si quelqu’un essayait de trouver son chemin dans le couloir. Les couloirs étaient pourtant censés être relativement vides, il faisait beau, et si la plupart des élèves étaient en cours le reste était ou dehors, ou à la bibliothèque. Un espèce de frottement retentissait, comme si la personne ou chose avançait à tâtons contre le mur pour garder un point de repère dans le coulnoir. La Serdaigle sentait la présence se rapprocher de plus en plus.

-Qui est là ?

Non pas qu’elle voulait savoir particulièrement. Mais au moins être au courant, être sure qu’elle ne se tapait pas encore une illusion auditive ou autre imbécilité du genre.