Vu de l'extérieur, le Chaudron Baveur ne paie pas de mine, et pourtant, ce pub est le passage le plus connu entre les zones sorcière et moldue de Londres. Situé sur Charing Cross Road pour les moldus, il donne directement sur le Chemin de Traverse. Outre ce rôle de portail, c'est également un pub à part entière, où il est possible de boire un verre, de se restaurer, mais aussi de louer une chambre à l'étage.

La Gazette du Sorcier est le quotidien magique par excellence, le plus vendu d'Angleterre - Sorcière Hebdo ne compte pas. Du coup, il y a forcément toute une équipe qui travaille derrière, et cette équipe occupe un bâtiment spacieux sur le Chemin de Traverse, sur lequel le nom du journal apparaît en grandes lettres d'or. Les articles y sont rédigés, les photographies développées et animées, les exemplaires imprimés, c'est une véritable usine.

Gringotts est la banque des sorciers, tenue par des gobelins. Elle est réputée impénétrable, et les plus folles rumeurs courent sur ce qu'elle abrite. Grand bâtiment de pierre blanche, il vous faudra obligatoirement une clef, un numéro de code et une autorisation d'accès pour espérer retirer quelque chose de l'un des coffres.

« Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,
Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,
D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse. »

Seules les lettres d'or peintes gravées sur la devanture rehaussent l'austérité de la boutique. Écrasée par sa façade haute et délabrée, la boutique Ollivander se cache derrière ses vitres sales et sa porte branlante où une petite clochette signale l'arrivée des clients. L'intérieur est sombre et austère, toutes les surfaces recouvertes d'un fin duvet de poussière. Une vingtaine d'étagères s'enfoncent dans les profondeurs de la boutique en portant de centaines et des centaines de baguettes empilées nonchalamment les une sur les autres. Mieux vaut ne pas être allergique ni à la poussière, ni au désordre.

La boutique de Florian Fortarôme est toute petite, mais souvent bien remplie, surtout en terrasse quand il fait beau, même s'il n'y a que quelques tables, chaises et parasols. En effet, c'est l'endroit où l'on peut trouver les meilleures crèmes glacées de tout Londres, avec un assortiment de parfums absolument gigantesque, du plus classique au plus magique ! L

L'Œil de Tyllus est une petite boutique très simple à la devanture violette et noire, cachée parmi tous les magasins environnants. L'intérieur est d'une simplicité exaspérante, où il n'y a qu'une seule pièce où règne une table ronde en acajou moucheté, reposant sur un pied circulaire, où se reflètent deux chaises. L'une en bois doré et sculpté, reposant sur des pieds cambrés, et recouvert sur le dossier, les accoudoirs, et le coussin d'assise de velours gaufrés rouges, puis l'autre une simple chaise en bois inconfortable. Les rayons du soleil ne passent pas, faute d'un manque évident de fenêtres, faisant baigner cette seule et unique pièce dans un noir presque complet. Quelques bougies sont allumées, et l'on peut même voir sur la table un paquet de cartes pour la divination. N'hésitez pas à entrer consulter !

Apostrophe et ses lettres mordorées dégoulinantes sur la façade n'est pas un de ces magasins se remarquant au premier coup d'œil. Il n'y a rien de remarquable dans sa devanture, juste quelques couleurs simples s'alliant au bois naturel de la bâtisse. Des pierres vaguement taillées semblent maintenir l'édifice en place alors qu'une pancarte vacillante indique qu'il s'agit bel et bien de la boutique des baguettes de seconde main. Lorsque vous entrez et que la cloche retentit dans le magasin, ce sont des lattes des bois usées et des étagères par dizaines qui vous accueillent; et ce sans oublier le petit comptoir où s'éternise une tasse de thé toujours un peu fumante. Et tant bien même l'endroit peut-il sembler obsolète avec ses fenêtres quasi opaques à force d'avoir trop vécu et son escalier en colimaçon, il ne fait jamais froid ni trop sombre à Apostrophe.