Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Gryffondor



Edgar Herrison
Edgar Herrison
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Dim 6 Avr - 19:43
Angoisse

Il s’était retrouvé en retenue. Encore.
Oh, pas qu’il ne le méritait pas, mais ça l’agaçait à souhait. Il avait vraiment l’impression de perdre son temps en cours, mais en retenue c’était vingt fois pire. Sa soirée filait inutilement tandis que ses camarades de classe se détendaient agréablement dans la salle commune. Il n’avait pas l’habitude d’envier les soirs – c’était un temps assez embêtant en fait, parce qu’il y avait toujours cette petite voix dans sa tête qui lui disait qu’il devrait faire ses devoirs plutôt que de lire un roman moldu ; mais une fois que l’on était forcé de rester assis à une table avec face à soi Flavia Mantis et à côté Summer Sutherland, autant dire qu’on se met même à envier les intestins flottant dans les bocaux sur l’étagère.

Il s’ennuyait ferme. Bien sûr, elle leur avait donné quelque chose à faire, mais il n’avait pas écouté à ce moment, beaucoup trop captivé agacé par la présence du serpentard, qui n’était pas prévu. Mais maintenant qu’il y pensait, il était quand même un peu soulagé de sa présence : il n’aurait pas aimé être seul avec Mantis. Il ne connaissait pas très bien Summer, seulement par réputation et par les réactions que Rose avait lorsqu’ils se croisaient ; rien qui lui permettait donc de vraiment savoir qui il était, mais naturellement il s’en méfiait. Le serpentard, en plus de sa maison, avait quelque chose d’inquiétant pour Edgar. Il n’osait que l’effleurer du regard, simplement survoler son visage, de peur de quoi ? Il ne savait pas, mais il n’était pas en confiance face à lui. Il y avait ce petit quelque chose, qui lui soufflait qu’il devrait laisser ses yeux admirer ce qui était beau ; il n’aimait pas ça.

Alors, il faisait semblant d’être absorbé par le parchemin face à lui.
Et puis, le professeur se leva et sortie. Oui. Sortie. Elle les avait laissé dans la salle de cours, sans surveillance – sûrement pas pour longtemps mais… Il jeta un coup d’œil à l’armoire sacré et puis se frappa mentalement d’avoir rien qu’eut la stupide pensée qu’elle l’avait laissé sans protection. Il ne fallait pas rêver. Et en plus, ce n’était pas la première fois qu’un prof partait faire autre chose pendant une retenue – ce n’était pas eux les punis, après tout.

L’absence de Mantis le détendit une fraction de seconde, le temps qu’il cesse de fixer sa table pour laisser ses yeux vagabonder un peu partout dans la salle, sauf vers son voisin. Il se laissa même se balancer une ou deux fois sur son siège avant de tourner la tête sans faire attention et de l’entrevoir. Il réalisa qu’ils étaient seuls. Violemment. Son regard se figea, sa mâchoire se crispa, sa gorge se noua et son cœur tomba dans son abdomen. L’Angoisse,
il la haïssait.
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Summer M. Sutherland
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Jeu 17 Avr - 15:24


 
❝ if you hold out your hand
he might let you pretend


 

 
Son bras n’était pas très loin.
Il pouvait voir les veines le parcourir ; il pouvait presque sentir ses propres lèvres sur cette peau pas vraiment lisse ni tout à fait revêche – c’était le bras d’un garçon qui avait grandi. Les derniers rayons du soleil se cassaient tristement sur les reliefs des rares objets de la pièce, sur les cheveux nocturnes de Flavia Mantis et sur les doigts terriblement blancs de Summer. Il les bougea imperceptiblement pour caresser la peau du vieux parchemin en face de lui, le regard posé sur le bras d’Edgar Herrison.  Ils étaient assis côte à côte et le mur du silence les séparait implacablement.
Edgar ne le regardait jamais trop longtemps.
C’était un beau garçon aux cheveux sombres, le genre à ne pas spécialement se trouver séduisant mais à l’être quand même, terriblement – Summer ne pouvait pas s’empêcher de le regarder et de vouloir embrasser ses lèvres. Mais ce garçon avait peur de lui, ce garçon l’évitait, ne le regardait jamais. Dans le silence de ce garçon pesait la tourmente, sur la plume muette de Summer elle pesait encore plus ; il n’avait pas envie d’écrire, il ne saurait pas, de toute façon. Il ne connaissait absolument pas les recettes des potions que Flavia leur avait dictées. Il ne connaissait pas les étapes à suivre pour les préparer. Summer n’avait jamais aimé cette matière –il n’avait pas besoin de potions, mais il était obligé de remplir son parchemin. Il l’aurait encore sur le dos sinon, et il ne voulait pas. Il voulait recopier celui de son voisin mais elle le verrait sûrement s’il tentait, elle ne serait pas ravie.
Le regard de Summer s’était alors échoué vers la fenêtre un long moment. Le ciel devenait sombre. La lune était pleine et il pouvait déjà la voir bien avant la tombée de la nuit. Il pensa brièvement à Rose. Lorsqu’il reporta son regard vers la pièce Flavia Mantis n’était plus là et le silence devint plus lourd.
« Edgar. »
Summer connaissait son prénom, finalement. Summer connaissait les prénoms de tous ceux qu’il n’avait jamais eus avant.
Il avait glissé sa chaise un peu plus près de lui. Son pied effleura le sien, Summer en sourit et ne voulut plus le retirer. Il était tout près, son bras à portée de caresses. Il voulait qu’il le regarde.
Les doigts de Summer avaient alors effleuré son bras, il finit par y déposer toute sa main, petite et délicate et il serra légèrement son emprise en se penchant sur lui. Le toucher était comme il l'avait imaginé.
Il avait alors appuyé tout le poids de sa malice contre l’épaule du garçon, sans s’arrêter de sourire.

« Je peux voir ce que tu as fait ? »


 
let me tell you about a boy I know...

 
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Gryffondor



Edgar Herrison
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Lun 21 Avr - 14:06
Please you


-Edgar.

S’il était possible au jeune homme d’encore plus se figeait, c’est ce qui arriva. Il lui parla et Edgar trembla. Ses mains étaient moites, désagréablement mouillées d’angoisse, il les serra, dans l’espoir de cacher ce qui débordait déjà tellement : il craignait qu’il s’approche, qu’il lui parle.

Il s’approcha. Il lui parla.

Son pied toucha le sien, résonnant dans tout son corps jusqu’à bloquer son souffle, et puis ce fut le bras. Léger, discret, doux peut-être aussi, il s’accrocha délicatement au sien, dans un geste qui aurait pu sembler naturel – qui devait l’être, mais qu’Edgar ressentit comme intime, purement intime et donc. désagréable. Il déglutit difficilement, les yeux fixé sur son parchemin.

Il appuya son épaule contre la sienne, et Edgar ferma les yeux, tenta de se concentrer pour respirer, mais sa gorge était trop étroite, trop sèche. Il se laissait faire, avec une douloureuse patience. Il était toujours patient, au début, toujours à essayer de faire comme si son corps entier ne se crispait pas au moindre contact, à la moindre parole, à la simple présence d’un autre.

-Je peux voir ce que tu as fait ?

Il avait glissé dans une crevasse pleine de sable, qui l’avalait lentement – de plus en plus à chaque fois qu’il tentait de bouger, d’ouvrir la bouche. Il ferma plus fortement les yeux et força une dose d’air à entrer dans ses poumons. Il toussa légèrement, s’étouffant avec l’oxygène, mais ça le secoua suffisamment pour qu’il reprenne un peu les rênes. Il se décala pour s’écarter de lui – pour lui montrer son parchemin. Vide.

-J’ai rien fait. Souffla-t-il la voix cassée.

Il tenta en même temps, maladroitement, de retirer son bras des doigts fins de Summer. Au début simplement en bougeant un peu, puis ensuite en rajoutant ses doigts glissant de peur, mais il n’avait aucune force, si Summer résistait, il n’y arriverait pas. Pourtant, il tentait quand même, sans discrétion, sans le regarder une seule fois ; ses yeux étaient passés du parchemin au bras, sans s’arrêter ailleurs.

-Tu… peux me lâcher ?

Ses doigts tremblaient un peu, sa voix aussi. Il n’allait pas pleurer, non, loin de là ! Il sentait juste la frustration monter au creux de sa poitrine, se mêler à l’angoisse. Il n’arrivait pas à se débarrasser de l’Autre et c’était pire que de savoir sa présence à côté de lui. Il voulait fuir, vraiment fuir, même au prix de se faire enguirlander par l’effrayante professeur Mantis. Il haïssait être seul avec quelqu’un. Il haïssait cette solitude là, juste celle là.

Et puis c’était Summer. Summer dont il n’osait survoler le visage, parce qu’il n’aimait pas regarder les gens dans les yeux, oui, mais aussi parce qu’il avait cette féminité si masculine, se visage si marqué par le beau où flottait l’indéfinissable aura de celui qui sait l’être et l’est.

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Summer M. Sutherland
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Dim 11 Mai - 23:26


 
❝ he's the devil in disguise
and he knows...


 

 
Je voyais la chaleur dans les yeux d’Edgar.
Je voyais l’angoisse, je voyais la peur ; je le voyais trembler, je pouvais voir sa voix osciller, se fondre dans l’air et écarter mes mots. Il ne me regardait pas. Il supportait à peine le contact de mes doigts contre son bras. Mais pourtant, je voyais un brasier dans tout le rejet que son corps dégageait. Contre la chaleur du bras d’Edgar sous mes doigts je pouvais presque sentir son cœur s’affoler, me repousser, me détester, à cet instant précis ; plus que tout autre chose encore. Il y’avait tellement, tellement de chaleur dans la haine et je voulais terriblement l’embrasser.
Mais c’était encore trop tôt.
Le parchemin d’Edgar était tout aussi rempli que le mien ; je commençais à regretter d’avoir contrarié Flavia Mantis pour mériter cette retenue. Elle allait encore plus me pourrir l’existence quand elle apprendra que je n’avais jamais de toute ma vie révisé sa matière. Je connaissais toutes les potions – ou presque – que j’étais censé connaitre mais je n’avais aucune idée de comment les préparer. Même avec mon manuel je me perdais dans les étapes, ou je ne comprenais pas ce qu’on demandait de moi. Je pensai un moment à envoyer mon patronus à Evgeni pour lui demander les réponses à au moins deux ou trois des questions de Mrs. Mantis, mais je renonçai aussitôt à cette idée. Mon patronus était bien trop lent et paresseux pour arriver à temps, et il y’avait de fortes chances pour que je ne réussisse même pas à l’invoquer. Evgeni risquait en plus de me sermonner au lieu de m’aider et si Mrs. Mantis me surprenait à recevoir des réponses de la sorte je ne préférais même pas anticiper la suite des événements.
Pendant le court instant où j’envisageais toutes ces possibilités, la présence d’Edgar s’était faite transparente. J’oubliai même que j’avais une main posée sur son bras.
« Tu… Peux me lâcher ? »
Sa voix s’était cassée contre mes lèvres et je voulus l’aspirer. Lorsque je remontai les yeux de son parchemin à son visage, il me semblait étonnamment plus proche que tout à l’heure.
Il y’avait encore l’angoisse dans ses yeux et je souris.
« Pourquoi ? »
Sa main était venue, faible et indécise, repousser la mienne. Son geste me semblait plus proche de la caresse que du rejet.
Peut-être qu’Edgar me connaissait de réputation et ne voulait pas avoir de contact avec moi.
J’aurais pu accepter la haine ; me complaire dans les vibrations confuses de sa voix, me pavaner dans la moiteur de ses mains crispées. Mais je n’aimais pas le dégoût, ni l’indifférence.
Peut-être que dans les yeux d’Edgar Herrison ne logeait pas vraiment l’angoisse, mais le dégoût.
Je retirai ma main, presque brusquement. Je n’avais pas quitté ses yeux du regard et dans ma voix j’avais réussi à glisser la cassure attendrissante de l’incompréhension enfant ; de l’innocence, presque. Sous mes longs cils je pouvais presque deviner l’éclat de mon propre regard.
« Tu sais, c’est dans ce genre de situation que je regrette de ne pas réviser les matières que je trouve difficiles. »
Un autre sourire, un peu plus large. Ma main s’était éloignée de son bras pour se poser sur le bois tellement froid de la table. Mon pied touchait toujours le sien, et bientôt toute ma jambe.
Je ne voulais pas que le vide s’engouffre entre nous si je me détachais trop de lui.
« Pourquoi tu t’es retrouvé en retenue, dis ? »
Ma joue s’était déjà posée contre la paume de ma main, et, le regard encore dans le sien, j’humectai légèrement mes lèvres.
Son visage était décidemment trop près.



 
baby what are you doing this for...?

 
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Edgar Herrison
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Mer 9 Juil - 13:05
Welcome to our lies


-Pourquoi ?

La question résonna dans les os de sa carcasse écrasée contre la chaise, dans le vide de son crâne. Le néant l'avalait en même temps que l'Angoisse rongeait ses entrailles, engluant sa personne avec un plaisir malsain, rendant sa voix effrayée.

-Parce que...

Plaintive.
Il se retenait, il s'accrochait à la dernière brise de contrôle, ce précieux contrôle auquel il tenait si fort, mais qu'il perdait si vite. Il s'y maintenait, au prix de l'humiliation d'entendre sa voix défaillir, de sentir ses yeux fuir le visage pâle de Summer. Il le poussait dans ses retranchements, il poussait l'Angoisse à monter en lui. Le Serpent s'amusait à sentir cette masse monter, monter, monter jusqu'à son crâne ! Edgar le savait. Et quand brusquement il libéra son bras, le soulagement ne vint pas, la brûlure resta bien présente. Sa chair fondait là où les doigts tendres du blond s'étaient posés avec délicatesse.

-Tu sais, c’est dans ce genre de situation que je regrette de ne pas réviser les matières que je trouve difficiles.

Edgar s'agrippa à son bras libéré, plantant ses ongles dans sa peau. Et il ferma les yeux, fermement, catégoriquement. Respire, Edgar, tu oublies de respirer. Il haletait presque, à peine, c'était inaudible. Et la voix de Summer brisait toute tentative. D'habitude il arrivait à se gérer mieux que ça, mais l'accumulation de la fatigue, de l'énervement, de la présence de quelqu'un, de Summer et de sa manière d'agir. Tout ça influençait ses peurs, ses hantises et avec la peur se mêlait la colère, le besoin d'agir, la violence et beaucoup, beaucoup d'angoisse.

-Pourquoi tu t’es retrouvé en retenue, dis ?

Il rouvrit les yeux.
Il avait oublié de répondre, il ne voulait pas ! Pourquoi devait-il se forcer en fait ?
Brusquement l'air retrouva sa place dans ses poumons et il décala sa jambe de celle tentatrice – pourquoi ? - du blond, créant un gouffre entre eux.

-Tu peux... arrêter de me coller ? murmura-t-il.

Il se passa une main sur le visage, tremblante, moite, couverte de peur. Ah, l'envie de fuir.

-Ce ne sont pas tes affaires. Occupe-toi de ta feuille.

Sa voix vibrait toujours, mais il se montrait plus froid, plus haineux ; combattre une peur forte par une émotion forte. Et puis, du coin de l’œil il le vit, lui et ses gestes, et sa langue, et sa beauté. Il pâlit.

-Pourquoi t'es comme ça ? laissa-t-il échapper en se décalant sur son siège pour s'éloigner inconsciemment, avant de réaliser, Enfin non. Ça ne m'intéresse pas. Écarte-toi, t'es envahissant.

Oui c'était bien comme ça, très bien même. Yeux fixés sur la table, mains serrées l'une contre l'autre pour faire taire les tremblements. Parfait.

Tu es ridicule Edgar Herrison.
Tu es beau Summer Sutherland.
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