Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Cry me a river ▐ PV. Light.

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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
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Lun 23 Juin - 17:41


Oh, non, Light. On avait toujours le choix dans la vie. Toujours. Mais Timothy, être particulièrement égoïste, préférait faire les choses selon ses choix à lui seulement. Ceux des autres étaient, dans les faits, un engrais qui nourrissait ses pensées lointaines. Tristement, il haussa les épaules. Il n’avait pas le temps de perdre son temps en étalant sur la table d’autres possibilités. Bien que l’Univers en soit plein. Aux yeux du brun, trois semaines c’était parfait. Ça ne changeait pas grand-chose à sa vie, en fait. Timothy était toujours parti. Toujours absent. Dans sa tête ou dans les cours. Timothy, on le voyait quand ça faisait son affaire. Comme une coquerelle à la lumière.

Le Poufsouffle se retourna rapidement vers le blond  en tapotant le vide, l’air de dire « tooout va bien, très biiiien ». Il força un sourire en coin à l’aide de sa main qui ne tapotait pas le vide. Comme il n’avait pas le cœur à le faire pour de vrai, il faisait avec les moyens du bord.

« Alonzo, Light, c’est du pareil au même. Y’a un « l » dedans. Au pire, j’vais commencer à t’appeler comme ça. Comme ça, ils nous  reconnaîtrons pas. Tu m’appelleras Pépito. Ça ressemble à Timothy, y’a un « t », un « o » et un « i ». »

Sérieusement ? Sérieusement.

Vous saviez, le moment dans votre vie où vous êtes tellement déprimés que vous commencez à muter en stéréotype de mexicain ? Bien, c’était ça.  Timothy regardait Light comme si son cerveau contenait la vérité ultime. La vérité universelle.

Timothy-Pépito pris le temps de bien fermer la porte derrière Light-Alonzo. Ils ne devaient laisser aucune trace de leur passage. Aucune. Juste au cas où quelqu’un soit assez perspicace pour remarquer la fuite des deux pigeons. Maintenant : mission couloir des escaliers! Mais avant, Timothy regarda Light faire bye-bye au dortoir, un peu las. Il allait vraiment se faire passer pour mort avec cet idiot-là ? Ils n’étaient pas particulièrement sortis de l’auberge, en fait… Il soupira subtilement. Bon, dans le langage Timothesque, soupirer subtilement équivalait à soupirer comme un bulldozer rouillé. Heureusement qu’il avait la patience d’une bonne femme.

Quand Light ferma la porte finale, celle qui marquait le début de leur mort improvisée, Timothy sentit une vague de tristesse intense lui parcourir tout le corps. Il détestait ça. Il détestait les adieux. Bien que ce ne soit qu’un adieu temporaire. Il se mordilla légèrement les lèvres, n’ayant pas envie de pleurer encore. La tête haute, Timothy s’en alla pour descendre les escaliers, mais c’était seulement une ambition que de les descendre avec les pieds. Le brun sentit un main dans son dos et le sol se décoller de ses pieds. Rapidement, il se retrouvait à débouler les escaliers sur le cul, puis en roulade. Évidement, il geignait, c’était pas hyper agréable. En plus, il avait eu le réflexe de s’agripper à la chemise de Light durant toute la dégringolade qui alla comme suit :

PAF, BAM AÏE, BONG, F**K, ALONZOOO, BOOM !!

La fin fut douloureuse. Il avait fini écrassé comme une crêpe-étoile de mer au sol. C’était affreux. Il avait cru mourir. Genre mourir pour de vrai, pas pour de faux. Il resta un instant couché ainsi. Il fixait le plafond, sur le bord du breakdown.

« T’es dangereux. Si on meurt, c’est de ta faute. »

Il ne tenta même pas de se relever. La vie n’en valait pas la peine. En plus, il avait l'impression qu'il allait briser en mille morceaux s'il tentait de se relever. Il avait hyper mal... CottonCandy lui poka la joue à mainte reprise à coups de langue.



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Mar 24 Juin - 13:37


Je m'en doutais... qu'on allait devoir changer de nom. D’identité. Mais, je veux rester Light, 17 ans et norvégien-gallois.  Pas Alonzo 42 ans, italien-mexicain. Cependant, Timo... Enfin Pépito à raison ; en changeant de nom, on risquera moins de se faire remarquer. Méditant dessus, la bouche en ''o'' j'acquiesçais finalement devant ses explications. Des lettres en commun pour éviter de trop s'embrouiller. C'était bien vu. Et voilà le moment fatidique ; l'adieu au dortoir qui me tire une larme. Mon lit va me manquer. Mes rideaux vont me manquer. Ma table de nuit aussi... Et le parquet... Et tout ce qu'on ne voit pas mais, qui parti de cet environnement... C'est profond tout ça...

Clac. Je referme la porte après un salut de la main pour m'empêtrer dans les marches et dans mes pieds. Badaboum. Big badaboum. J'entraine Ti... Pépito dans ma chute. Et il me le rend bien. Sa main agrippée à ma chemise avec  la force du désespoir, nous dévalons l'escalier avec lourdeur. Et on roule, on roule... on descend. On se cogne. On gémit aussi. On se plaint. ET PAF. Atterrissage douloureux. Je sais pas comment j'ai fait, mais j'ai terminé ma chute le dos par terre jusqu'aux fesses et les jambes en l'air, contre une étrange surface. Un mur ? Ou un canapé ? Oh je sais pas. Je m'en fiche. J'ai juste mal. Et dans ma peine, je pigne.

- «  AIE PEPITO ! »
Dat réplique ok.

Le visage plissé sous la douleur, je cligne des yeux pour voir le plafond en gémissant. Mon sac est par terre, à l'autre bout de la salle, enfin presque. Pépito est étalé comme un œuf au plat, pas très loin de moi. Je tourne la tête dans sa direction pour voir s'il bouge. J'ai le souffle coupé pendant un instant. Non seulement à cause du choc mais, aussi parce que j'ai peur de ne plus le voir bouger. Merlin soit loué, il bouge et je soupir avant d’admirer le lambris au-dessus de ma tête.

Il dit que je suis dangereux. Et je reste silencieux en pesant ses mots. Leur découvrant un aspect véridique qui finalement me fait chouiner avant d'inonder mes yeux de larmes. Je les frotte de mes poings pour évacuer l'eau salée mais, ça marche pas. Plus je frotte, plus j'ai mal. Et plus j'ai mal, plus j'ai envie de frotter... Pourquoi tant de haine ? …

- « Je suis désolé... Je voulais paaas... »
Je me mord la lèvre. Elle tremble. « Je veux pas mourir non pluus.. » Ça y est. Mes yeux sont irrités au possible. J'ai chaud. Mal au crane. Mal au dos, aux fesses. Et puis, pris d'un élan de peur effroyable, je plonge ma main dans ma poche pour trouver ma baguette. Un soupire de soulagement immense m'échappe quand je vois que c'est bon, elle n'a rien. Elle aurait pu être brisée mais, non. OUF.

Cette bonne nouvelle me donne le courage pour TENTER de me redresse. Alors je soulève mon tronc... mais c'est trop dur. Je me laisse retomber sur le parquet ciré et observe les motifs du plafond. Inspiration. Deuxième tentative. Ratée aussi. Boum. Le dos encore par terre. Je gigote du popotin, montrant mon irritation. Et puis finalement, je roule sur le ventre pour ramper jusqu'à Tim... Pépito.

- « Trop dur de se lever. Je vais attendre un peu... Un peu que mes jambes se régénèrent. »
Oui, mais trop quand même. « Tu attends avec moi ? » Qu'il me laisse pas seul. En attendant, on peut toujours raconter ce qu'on voit dans le bois du plafond. Des formes et des dessins. Et en déduire notre avenir. Comme en cours de divination je crois. Je roule sur le dos et rive à nouveau mes yeux sur le lambris, ma tête frôlant celle de Pépito.

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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
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Mar 24 Juin - 23:00


«T’es pardonné. Parce que j’ai pas la force de te haïr. J’ai juste la force de rester en étoile de mer jusqu’à ce que je sèche comme un poisson sorti de l’eau.»

Timothy-Pépito bougea légèrement la jambe. C’était horriblement affreux. Il espérait ne rien s’être cassé. Ou encore pire, s’être cérébralement commotioné. Il geignit juste à y penser. C’était le Bumblebee Day bientôt et il ne pouvait pas abandonner Edgar pour cause de mort (enfin, il pensait ça, mais sur l’instant il comptait vraiment faire croire à sa mort. C’était paradoxal). Du coin de l’œil, il regardait Light-Alonzo qui semblait avoir autant de mal que lui. Une belle brochette d’idiots. Après, il se demandait pourquoi il était à Poufsouffle.

Timothy plia ses doigts sur le sol et tenta de se redresser, ne remarquant pas que le blond avait rampé jusque lui. Enfin, ce n’était pas qu’il n’avait pas remarqué. C’était qu’il ne voulait pas remarquer. Quand Mills avait finalement réussit à relever le haut de son corps. On attendit le «CRACK» insolent de ses os endoloris. Il avait, justement, l’impression de s’être mangé le pire endoloris de l’Univers à la gueule. Le brun, sous la douleur, se mordit les lèvres. Il n’avait rien de cassé, mais il était tout courbaturé. Il aurait certainement des tonnes de bleus demain. Il n’osa pas encore bouger ses jambes, préférant prendre le temps pour se masser le coccyx.

Il se jura mentalement de se tenir à minimum un mètre de Light et de le laisser passer en premier dans les escaliers et autres endroits dangereux du genre. Il ne tenait pas vraiment à crever disloqué. Plutôt finir mangé par un monstre bizarre ou un poulpe géant.

«Ouais…»

Il tenta de se recoucher, mais son corps ne semblait pas vraiment partager cette idée là. Il n’avait jamais eu aussi mal de toute sa vie au bas du corps. Jamais.

«J’pense que j’vais rester assis… J’risque pas de me casser en deux…»

Finalement, un spasme de douleur dans son dos le força à se recoucher malgré tout. Son corps était décidément la pire girouette du monde.  Le brun se passa les mains au visage. Qu’allaient-ils faire maintenant ? À part rester  couchés-là comme deux saumons, à regarder le laid plafond. Il soupira lourdement, trop lourdement. Ça se voyait un peu trop qu’il reprochait cet horrible incident au blond. Il aurait DÛ regarder où il marchait. Ou du moins, tomber tout seul dans les escaliers. Sans l’impliquer. Il se passe lentement une main dans les cheveux, stressé. Maintenant, si quelqu’un arrivait, l’intrus remarquerait à quel point il était pathétique; qu’ils étaient pathétiques.

« On va faire quoi… ? Si on peut plus bouger ?»

En sentant la tête du blond non-loin, deux choses lui passaient en tête : lui donner un coup de boule pour se venger, mais il ne le ferait pas parce que c’était méchant et «Oh mon Dieu, j’espère qu’il a pas de poux.».

Il ferma les yeux.




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Mer 25 Juin - 17:35

Grand soulagement quand Timo-Aie-Pépito me dit qu'il me pardonne. C'est gentil de sa part. Trop gentil. Un jour, je lui ferai un gâteau à la poire et à la menthe pour le remercier... Oh mon dieu, j'espère qu'il aime la poire ? … Mettant cette sombre et stressante interrogation de côté, je tourne les yeux vers lui pour le regarder bouger la jambe. Il me ferait presque penser à une araignée s'il avait les pattes en l'air. Ouai, sauf qu'il en a que de deux, et pas huit... Pourquoi cette comparaison du coup... Bonne question ; je crois que le décès de quelques uns de mes TRES NOMBREUX neurones joue en ma défaveur psychologique.

D'ailleurs, mon esprit de philosophe refoulé médite un instant sur cette histoire d'étoile de mer séchant comme un poisson hors de l'eau... Et je me vois très bien faire des allers et retours depuis le lac avec un sceau remplit d'eau pour l'asperger et le maintenir en vie... Ou alors je pourrais utiliser l'aguamenti. OH CEST PAS BETE. Me félicitant mentalement de cette idée de génie, je souris comme le plus heureux des blonds et va même jusqu'à l'informer de cet éclair absolument géniale. Digne d'un QI bien supérieure au mien à la normale.

- « T'inquiète pas Pépito ; avec ma baguette pas cassée, je t'enverrais de l'eau toutes les deux heures pour pas que tu te dessèches. »
Admirons mon geste altruiste et la solidarité des blaireaux. Ça m'émeut.

Je rampe donc vers lui, pendant qu'il se redresse. Le son que j'entends émit par ses os me tire une grimace mais, je continue de forcer sur mes avants-bras pour avancer. Il est assit et moi allongé sur le ventre, la chemise relevée à cause du frottement sur le sol. Aussi, je sens l'étrange froideur du parquet contre ma peau tendre et délicatement sculptée en de petits abdos dont je ne suis pas peu fier (bitchplz). Et puis je laisse mon corps retomber par terre pour rouler sur le dos, tirant la tronche au passage ; parce que ça fait mal. Yeux sur le plafond, bras et jambes écartées, je pourrais presque battre des membres pour faire un ange de neige. Sauf que y a pas de neige. Et que, de toute façon, j'en ai pas le courage.

Mes yeux roulent vers le haut ; vers Pépito qui est d'accord pour rester là avec moi. Je pousse un soupire de soulagement. Je voulais pas qu'il me laisse seul ici ; c'aurait été trop cruel. Je veux rouler des épaules, m'étirer mais, j'étouffe un cri ; c'est douloureux. J'ai l'impression d'avoir été battu à coup de canne. Mais genre méchamment heen. Et puis un BOUM suivant les paroles de Timo-Pépito-Aie (je crois que c'est dans cet ordre... oui ? Non ? … euh..) me fait tourner la tête. J'étire donc mon cou pour le voir s'effondrer sur le dos alors qu'il disait qu'il resterait assit. « Oh ? Ca va ? T'es entier ? Si tu perds une moitié, je serais là pour t'aider à la chercher. Puis, je te la recollerai. » Parce que c'est bien connu ; je finirais chirurgien plastique. Avec ma méthode. Donc de la colle, ou de la glue. Parait que certains venins peuvent être utilisés comme colle aussi. Ou si ça marche pas, je prendrais une grosse aiguille pour le recoudre. Où je le passerais sous un soudeur. Ou l’agrafeuse. Y a tellemeeent de possibilités. Je suis sûr d'arriver à lui recoller ses morceaux.

Et pas un seul instant je pense que mon aide puisse être la pire chose qu'il puisse lui arriver. Parce que je suis bon. Et généreux. Malgré ma maladresse. Je suis persuadé qu'il sera content que je l'aide. C'est sûr. (sinon c'est vraiment méchant.)

Bon. Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? Je fronce les sourcils et tente de lever le petit doigt. J'y arrive. C'est énorme. C'est positif pour la suite. Mais... en attendant... euh...

- « J'arrive à bouger mes yeux. »
Détails super important (il sert à rien mais, ça, je m'en rend pas compte.) « Et le petit doigt. On finira par bouger tout comme avant. » On pourra même courir et sauter. « Faut juste attendre un peu... » Mais, combien de temps, je sais pas. « On est par terre... » Information capitale... SANS DEC. « Les gens nous verront pas. » Soupir. « Ils nous ont jamais vu. Alors il nous prendront pour des tapis. » Faut voir la gueule des tapis aussi... erm. Mais, rester là à attendre gentiment qu'on vienne essuyer ses pompes sur mon bidon, ça me plaît pas vraiment. «... on pourrait ramper ? » Et faire des pauses tous les deux mètres ? Mais... nouveau soupir. Même là, j'aurai du mal à ramper... Je rive à nouveau les yeux sur le lambris. « Je crois qu'il faut se mettre en pause pour le moment. On rampera quand on aura plus mal. » En attendant... « Dis, Aie-Timo-Pépito, t'aimes la poire ? »
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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
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Mer 25 Juin - 18:06


S’il était entier ? C’était la question à se poser. Visiblement, il avant encore son corps en entier, mais dans sa tête tout était sur le bord de se détacher. Bras, jambes, nez… Il allait devenir un énorme puzzle mille morceaux, du type en vente à cinq dollars chez Walmart. C’était horrible. Il ne répondit pas verbalement à Light, ce qui voulait clairement dire «t’en penses quoi ? ». Il avait bien eu envie de répliquer au collage de morceaux de corps (négativement, de préférence, considérant qu’il avait énormément horreur des coulis de colle qui dépassent), mais il n’avait pas la force mentale.

Plus jamais il ne bougerait. Juste au cas où. Sa tentative de redressement avait fort probablement été fatale pour son corps de damoiseau pas plus sportif que ça.

Il ouvrit les yeux et tourna lentement son regard vers Light. Enfin, pas complètement. Il n’avait pas encore l’option caméléon. Il murmura un inaudible « si tu trouves ma moitié, brûle-la ». En effet, plutôt mourir brûler que de devenir un monstre recollé. Il soupira doucement. Jamais le sol n’avait été un aussi confortable matelas. Mieux valait s’habituer maintenant au statu de non-squatteur de matelas pour dormir. Il scruta attentivement Light : au moins, il lui restait tout ses morceaux de face. Perdre un nez dans les escaliers aurait été un pitoyable accident.

« Pis tu comptes faire quoi avec tes yeux et ton petit doigt ?  Sauver le monde ? C’est rassurant.»

Répondit-il à coups d’ironie et de roulements d’yeux de merlan mort.

En effet, à quoi ça l’avançait de savoir ça ? Ce n’était pas comme s’il pouvait bouger sa jambe! Come on, le petit doigt était probablement un des morceaux fléau du corps humain. Au même titre que les amygdales et le petit orteil. Light n’allait certainement pas réussir à se relever avec son petit doigt. Et encore moins lui. Il faisait la gueule, le Timothy. Il avait l’impression de tourner en rond, de perdre son temps. Il avait beau avoir dit à Light qu’il le pardonnait, mais il y avait toujours des moments où l’être humain était sur le bord d’un désespoir imminent.  Surtout que bon, l’idée de Light à propos d’eux en tant que tapis désespérait Timothy. Il avait déjà l’impression d’être mourant, il n’avait pas envie de se faire écraser en plus.

Son regard ironique prit un air de «are you kinding me, dude ?». Après, il se sentait stupide en ayant proposé de se faire croire mangés par le poulpe. Comme quoi il y avait toujours pire que nous dans la vie. Il marmonna un truc. Un «on pourrait réessayer demain ? Demain sera un jour nouveau…», le ton un peu las, le ton fatigué. Il voulait en rajouter plus, mais Light posa une question qui le poussa encore plus sur le gouffre du désespoir désespérant.

« Pour. Quoi. ? On est sur le bord du brisage en morceaux pis tu me demandes si j’aime les poires… ! Non, j’aime pas les poires. J’préfère les fraises.»

Timothy avait des mauvais souvenirs avec les poires. De très mauvais souvenirs.  Lentement, il se tourna sur le côté gauche. Son dos ne supportait plus de supporter tout son corps contre le sol. Non sans mal, il avait donné cette mission à ses côtes qui avaient subit un peu moins le choc douloureux de la chute. Du bout du pouce, il se flatta les cils pour se calmer. Oui, il avait des manies bizarres.



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Jeu 26 Juin - 23:43

A la question je compte faire quoi avec mon petit doigt, je réponds simplement ; me curer le nez, les oreilles voir même le louer à quelqu'un d'autre si y a besoin. C'est bien connu, les petits doigts longs et fins vont bien plus loin et son plus efficace surtout si y a un ongle. (non, je ne parle pas en connaissance de cause ; ça me semble logique, c'est tout). Avec mes yeux, je peux trouver les problèmes du monde et tout faire pour le sauver.... ouai. Sauf que je peux pas bouger. L'un sans l'autre n'ira pas. Donc ouai. Nan. Sauver le monde, c'est pas pour tout de suite, malheureusement. Timo a raison. C'est rassurant.

Je ne réponds pas, mais roule la tête dans sa direction pour lui offrir un grand sourire. Un peu niais aussi.... beaucoup même (ce qui flingue ce qui me restait de crédibilité). On pourrait attendre demain. Mais... d'ici là, on risque de prendre la poussière ou je sais pas. De ne plus pouvoir bouger. On aurait prit racine. On se serait fait mangé par le parquet et... euh. Oui, non. Piétiné serait plus juste. Parce que les gens nous verront pas là, allongé par terre. Alors ils nous marcheraient dessus, perforeront nos organes et on finira par mourir d'une hémorragie interne. Ça n'est pas envisageable. Je ne veux pas. Pensif, je me met de nouveau à fixer le plafond comme s'il allait me donner LA solution. Mais, rien. Alors je demande à Timo-Pépito-Aie s'il aime la poire. Ce qui à l'air de franchement l'étonné. Moi, je trouve que c'est tout à fait le moment de parler de ça. On peut rien faire pendant qu'on recharge nos piles. Alors j'en profite pour glaner quelques infos. Puis, il est méchant. S'il savait que j'avais l'intention de lui faire un gâteau, il aurait pas été si désespéré dans sa réponse.

- « Oh. Oui. Les fraises, c'est bien aussi. » Fraises menthe c'est un très bon mélange. « Ça va bien avec le chocolat. » Je marmonne pour moi-même. Et puis. Déclic soudain. Timo se retourne et je viens d'avoir une idée. Enfin... une idée... plutôt une précaution à prendre. « Faudra qu'on trouve des chocogrenouilles. » Ça nous aidera à tenir bon. Oui, c'est sûr. On pourra les manger quand on sera caché. Ca nous permettra de survivre. Puis, j'adore ça. C'est bon, c'est fin. C'est de la cochonnerie mais, c'est de la bonne. Mon corps entier en raffole. Cette idée me pousse et fait naître en moi une énergie nouvelle. Je me redresse en grimaçant, cherche mon sac des yeux, le trouve et me rallonge. Et puis je me met à rouler. Roule de tout mon long jusqu'à mon sac. Je le percute et j'ai la tête qui tourne. Mais, c'est bon, je l'ai. La voix éraillée à cause du roulé-boulé j'annonce un peu étourdis. « Je vais chercher des chocogrenouilles. » Comme si elles étaient notre dernier salut.
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Timothy E. Mills
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Ven 27 Juin - 3:10


Timothy essaya de remonter ses genoux contre son haut de corps. Mais il fut contraint d’abandonner la mission en cours de route : ses jambes endolories, à force de rester étendues au sol sans tentatives réelles de déplacement, commençaient à s’engourdir. Et un membre engourdi n’était jamais agréable à bouger. Il y avait toute cette sensation bizarre et parfois douloureuse qui venait avec le mouvement. Il se contente de joindre ses deux mains ensemble et de les placer délicatement sous sa tête comme le faisaient souvent les personnages de dessins animés au moment du dodo.  

Tout seul avec sa douleur, il ignorait pratiquement les murmures de Light. Il y avait, sur le moment, des choses bien plus importantes. Le Poufsouffle ne savait pas quoi, mais il se jurait que ce il-ne-savait quoi était cinquante fois plus important. Dans sa tête, il pensait à comment actionner Light en justice s’il perdait, genre, l’usage de ses jambes. Mais bon. Demain, il aurait tout oublié.

Mills hocha la tête à la remarque au sujet des chocogrenouilles.

Mills, dans son hochement, semblait drôlement à l’agonie.

La mention des chocogrenouilles venait de l’achever littéralement. Les fraises avaient commencé la torture, les chocogrenouilles l’avaient terminé. Un fort «GURBLURBLURBURG», à traduire par «nourris-moi sombre imbécile», se laissa entendre. Tout droit sorti de son estomac en souffrance. Il ne manquait plus que ça. Timothy vira rouge de honte. Quand ça lui arrivait en classe, il n’avait qu’à chercher bruyamment quelque chose dans ses affaires pour camoufler l’horrible symphonie gastrique.

Il avait oublié qu’avec un Poufsouffle, un gargouillement de ventre était la chose la plus commune et naturelle qui soit. L’avantage des blaireaux : tu pouvais avoir l’air stupide, mais ce n’était pas grave! Ils paraissent drôles en groupe!

Il leva le regard vers Light-le-machin-qui-roule,  l’air d’implorer une quelconque sainteté.  

«Tu les as avec toi ? »

Sa voix résonnait d’espoir. D’un espoir merveilleux, doré, qui fit renaître en lui une petite flamme de vivacité. S’il avait pensé à en amener, Timothy ne pouvait que lui devoir une très, très, fière chandelle. Par contre, à ses oreilles continuaient de résonner les mots suivants «je vais» et «il faudra qu’on trouve». Mots qui logiquement insinuaient qu’il s’en allait les chercher quelque part dans l’univers.

Sur le coup de l’espoir qui se brise, il trouva la force pour tendre, bien que douloureusement, le bras vers Light. Tremblant d’une espérance nouvellement morte.

« Sinon… Me laisse pas seul… J’ai peur…»

Peur de quoi, Mills ? Peur qu’on te trouve et qu’on remarque à quel point tu es pathétique ? Probablement. Mais, dans les faits, cela ne ferait probablement que confirmer le pathétisme du damoiseau. Ce n’était pas comme si c’était un secret international.

Il accompagna sa demande de ce qu’il croyait être de grands yeux de Chat Potté (plus comme un regard béta et idiot, en fait).



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Sam 28 Juin - 18:07
Ouuh... Ça tourne... Ça tambourine contre mes tempes. Je vois des tâches floues devant moi. Mes yeux sont comme embrumés. Et en plus, avec mes crises de larmes, c'est encore pire. Je sais pas comment j'ai réussi à chopper mon sac mais, je l'ai et c'est l'essentiel. J'aurais le temps de méditer dessus plus tard. Ouai. Ou pas. Mes doigts s'enroulent au tour de la lanière et je tire dessus... trop fort ; mon sac rebondit contre ma face et je feule bruyamment. Je le cale finalement contre mon ventre, avant de replier mes jambes contre mon torse. Position du fœtus quoi. Je reste un instant comme ça, câlinant mon sac. Parce que je sais que c'est la seule chose que j'aurais le droit d'emmener dans notre au-delà pas si au-delà que ça, en fait. Je clos les paupières, me berce en roulant doucement en faisait du surplace. Lala... petit sac... a moi... a moi... ne me quittera paaas...

Puis je m'arrête en entendant Timo. Je roule sur le côte pour lui faire face et cligne des yeux, le visage un peu ahuri. Si j'ai des chocogrenouilles sur moi ?

- « … euh... non. »


Les dernières que j'avais ont finies dans mon estomac. Et c'est pour ça que j'avais l'intention de chopper mon sac et de rouler dans tout le château pour en trouver d'autre. Je me demande comment j'aurai fait pour monter des escaliers... En roulant, ça doit pas être évident. Mais, qui a dit que je devais forcément montrer des marches ? Heen ? Heen ? Haha ! « Je voulais aller en chercher. Pour nous. » Altruiste dans toute sa splendeur. Mais, pas trop. Je ne me doute pas du tout que ma réponse doit certainement massacrer l'once d'espoir qui faisait briller ses prunelles. Non. Évidemment. Je casse l'ambiance et enfonce les gens sans m'en rendre compte. Et le pire, c'est qu'en plus, je souris. Comme en ce moment. Un sourire à la limite du baffable. Mais, il s'éteint aussitôt quand je vois la mine triste de Timo. Oooh...

Il tend le bras vers moi et mes yeux passent de son visage à son membre étalé dans ma direction. Je tend le mien mais, mes doigts sont trop loin pour l'atteindre. C'est comme dans un film où t'en as un agrippé aux bords d'une falaise et l'autre qui essaye de le remonter coûte que coûte. C'est terrible. Et c'est encore plus terrible quand sa voix me parvient. Et je remonte aussitôt mon regard vers le sien. Et ça me picote là, dans la poitrine, quand je vois ses grands yeux humides. Je sers les lèvres pour leur éviter de trembler.

- « Mais... Timo, sans chocogrenouilles, on arrivera pas et... »
Je me tais. Parce que si Timo à peur, je ne peux pas le laisser tout seul. Encore moins quand il me fixe avec ses yeux là. Alors je prend mon élan et je roule à nouveau dans sa direction. Je m'arrête juste avant de le percuter et, allongé sur le flan gauche, je le regarde dans les yeux. « D'accord. Je reste avec toi. » De ma main libre, l'autre serrant toujours mon sac contre mon ventre, je lui tapote fraternellement l'épaule en souriant, confiant. « Mais de quoi t'as peur Timo ? T'es plus gros que les araignées de la salle commune. Le poulpe ne peut pas nous atteindre, il est dans le lac. Les ours sont dans la forêt. » Je frissonne à cette idée. Les ours, c'est nuls. Pas beaux. Et... ouai. Berk. « Et Loordes et Lovecraft et Bumbleblee ne sont pas là. » Je lui frotte l'épaule.
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Dim 29 Juin - 4:29


Au désespoir, Timothy laissa son bras tomber lamentablement sur le côté de son corps. Light n’avait pas pu atteindre son bras. Il avait gaspillé la dernière flamme d’espoir battant au fond de son estomac pour cette chimère triste. Maintenant, ses espoirs de survie étaient faibles : Light allait partir et le laisser seul, agonissant sur ce plancher froid. Il ne l’amènerait pas avec lui… Light allait chercher des chocogrenouilles en le laissant seul. Il ne reviendrait pas : Timothy ne pouvait pas lui faire confiance. Il se pinça pathétiquement les lèvres.

Enfin, il allait.

À mi chemin d’expression faciale, ses yeux s’ouvrirent grands.

OH!

Timothy se roula en position fœtale en voyant Light s’en venir en roulant comme une roue de voiture de F1. Il ferma les yeux, prêt à encaisser le coup. Tous ses muscles lui avaient fait mal en chœur, mais ce n’était pas grave. Vraiment pas grave. Il préférait ça que mourir assommé par un Light sauvage. Au moins, la douleur était temporaire. L’autre alternative, un peu moins temporaire. Il laissa quelques larmes de douleur couler : c’était plus fort que lui.

Il attendit une seconde.

Puis cinq.

Mais pas de Light.

Pas de Light entrant en collision ! Il se risqua à ouvrir un œil. Comme s’il s’attendait à voir un monstre. Aucun danger visuel à l’horizon, il ouvrit l’autre œil. Soudainement, il fronça les sourcils. Encore une fois Light n’avait pas comprit : Timothy ne voulait pas être seul, Timothy ne voulait pas que Light le laisse seul. Timothy voulait que Light l’amène avec lui, simplement. Il avait dû mal s’exprimer (enfin, il avait surtout simplement demandé de ne pas le laisser seul… ).   Mais bon…

Tant pis. Il soupira. Au moins, comme il restait, il n’allait pas être seul.  On faisait avec ce qu’on avait, il paraissait.

Pour remercier le blondinet, il lança un sourire plein de dents. Genre publicité de Colgate. C’était un faux et forcé sourire, mais qui s’en souciait?

Malgré tout, on air bête et désespéré ne tarda pas à revenir. Le visage de Timothy manquait énormément à cet air-là, tient. Dans les faits, il n’était pas très enchanté de dire à Light ce qui lui faisait peur. Peur pour de vrai. En fait, ce n’était ni la mort, ni la maladie, ni les bananes mutantes venues de l’espace. Il soupira.

«  C’est pas que j’ai peur. C’est que je tiens à protéger ma réputation! T’imagine, moi, Timothy, retrouvé agonissant et pathétique sur le sol ? C’est horrible! Pense à tout ce qu’ils diront sur moi. Au pire, Light, on y va. Mais pas on que toi.  On comme toi, moi et CottonCandy. Parce que j’ai vraiment, vraiment, faim…. »

Sa phrase se termina sur l’intervention enthousiaste de son estomac affamé… La joue collée contre le plancher, il marmonna des trucs comme « M’en fous de Loordes… »  ou « Lovecraft est juste laid, pas méchant. ». Ces dires n’avaient pas d’utilité, mais il lui fallait un moyen de se distraire de la faim qui lui rongeait l’estomac en plus de la douleur qui se taillait dans son corps. Un peu plus et il essaierait de manger le sol. Timothy, dans les faits, ne se plaignait de la faim que lorsqu’il avait vraiment faim.

Tristement, il regarda la main de Light, comme si elle était une oasis apparaissant à un égaré dans le désert. Non pas parce qu’elle semblait appétissante, mais plus parce qu’elle lui rappelait quelque chose. L’acte d’écrire.

« Il faudra trouver du papier et un crayon, aussi… Que je puisse laisser un mot de secours dans ma poche au cas où on se fasse manger par un ours égaré ou un truc du genre… Parce que non, les ours sont pas toujours dans la forêt, la vie serait trop facile… »

Il se pinça doucement l’arrête du nez : il avait mal à la tête.

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Mar 8 Juil - 20:09


Le sourire de Timo est... grand. Très grand. TROP grand. Et trop blanc aussi. Il me fait frissonner. J'ai l'impression qu'il va s'ouvrir les commissures. C'est horrible ; je préfère chasser cette image de ma tête, ça vaut mieux. Remarque, je ne sais pas lequel de nous deux avait un sourire plus grotesque que l'autre. Lui ou moi ; quand je l'ai vu rouvrir doucement les yeux quand je roulais dans sa direction. S'attendait-il à ce que je le percute ? Mais non voyons. Jamais je ferais de mal à Timo. Ouaip. Excepté cette fois là, dans les escaliers. Oui, voilà.

Timo n'a pas peur ; il craint juste pour sa réputation. Je fronce les sourcils. « Tu sais, une fois mort, tu t'en fous de ce que les gens pensent. » Ben oui ! « T'es plu là pour les voir et leur parler ! » J'aime beaucoup ma façon de réconforter les gens. Et ils doivent l'apprécier énormément en retour. Et je réalise après coup qu'en fait, je suis en tord.  Depuis le début, notre plan c'est mourir sans mourir. « Aaahh... oui mais non. Parce qu'on sera pas mort. C'est pour ça que tu t'inquiète. » Je secoues la tête. « De toute façon, je vais pas te laisser moisir sur le joli parquet, Vega serait pas contente. » 100% compassion. Et réconfort. Bis.

J'entends soudainement le râle plaintif provenant tout droit du bidon de Timo et ce, pile quand il me dit qu'il a faim. Synchronisation parfaite. Je suis formel ; ce corps est bien le sien. Et sa tête aussi. « Il faut se dépêcher. Sinon, tu vas mourir de faim alors. On, toi, moi, CottonCandy, on va rouler dans la cuisine. Y aura du manger pour nous. » Beaucoup du manger même. J'ai plus trop l'impression qu'il m'écoute. A vrai dire, il fixe ma main comme s'il voulait mordre dedans. Je la recule doucement, crissant des dents. Les cannibales, c'est pas bien.

Sauf que non, il veut simplement du papier pour écrire. J'écoute, hochant la tête tout en réfléchissant, perplexe. « Ça sert à rien. Si tu mets le papier dans ta poche, personne ne le retrouvera puisqu'il sera manger par un ours... un ours ? UN OURS ! » J'écarquille les yeux, pris de panique. « Oooh... non... non... NOON. Pas les ours Timo. Il ne faut pas qu'ils me retrouvent. Je. je... non. Aaaaah !! » Je m'agite, prend ma tête entre mes mains et me laisse surprendre par une vague de spasme. Des ours. Et pas que dans la forêt. C'est... Non. Je peux pas. C'est une créature terrifiante pour laquelle j'éprouve la plus grande peur. J'agrippe mes cheveux, me tortille avant de me redresser subitement et d'aller me réfugier rapidement à quatre pattes sous un bureau. Pas d'ours. Pas d'ours. Les fesses par terre, je remonte mes jambes, la tête toujours prise entre mes mains, les doigts crispés. Je veux pas... pas les ours...

- « Je veux plus partir. » Je chuchote. « S'ils sont là, je ne peux plus sortir. » Ils. Les ours, évidemment.

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Mer 9 Juil - 22:43



« Crie paaas! »
Qu’il lâcha, plaintif.  Les mains plaquées sur les oreilles, il tenta de calmer les acouphènes qui envahissaient ses oreilles. Maudit mal de tête. Mal de tête amplifié par le minuscule monologue sur la mort qu’avait fait Light.  Maudit monde sorcier qui n’avait pas d’advil. Il pouvait bien supporter l’image mentale de Vega jetant son corps à lui dans le lac pour nettoyer la salle, mais il ne pouvait pas supporter celle où il imaginait des abeilles ou des mouches dans ses oreilles.
En ce moment, il trouvait que Light était une personne horrible. Non de par méchanceté. Plutôt parce qu’il était trop Light, simplement.

Il fronça les sourcils, ayant l’impression que de plisser le front et les yeux apaisaient le mal de tête.
Mais c’était sans espoir : le spectacle qui défilait devant ses yeux l’assommait moralement et physiquement. Sérieusement. L’autre Poufsouffle ne savait pas prendre l’humour nul ? Timothy roula des yeux en le voyant fuir sous la table.
Un ours dans Poudlard et puis quoi, encore ? Un canard géant à Pré-au-lard ?
L’état actuel de son ami l’importait peu, à vrai dire. Tout ce qui le troublait, c’était que maintenant il n’aurait rien à manger, rien à boire, rien à rien. Ça s’était douloureux, ça s’était insoutenable.
À contre-cœur, le brun se redressa en se tenant sur un coude pour jeter un œil à Red. Mills geint : il n’avait plus aussi mal que tout à l’heure, mais la douleur en soi était toujours-là.
Il envoya un regard exaspéré à son compagnon Poufsouffle.

« Mais calme-toi, sérieux. Y’a pas d’ours ici… C’était une façon de parler. »
Il soupira. Décidément, il devrait mieux choisir ses partenaires de fausse mort… Mais bon. Il ne pouvait pas le laisser comme ça, ce n’était pas très gentil.
Mills rassembla donc toutes les forces de son corps pour se redresser sur son second coude. Une fois chose faite, il avança à quatre pattes (enfin, deux mains et deux genoux) vers le QG-table de Light.
Il s’agenouilla à côté et gentiment, il vient lui ébouriffer les cheveux comme à un enfant de cinq ans convaincu qu’il y a un monstre dans son placard. CottonCandy alla se poser sur la tête du blond, y trouvant un coin douillet.

« Tu sais, il faudrait qu’un ours ait l’intelligence d’un humain pour ouvrir les portes du château. Et même là, je pense qu’il serait mis dehors assez vite. »
Timothy s’approcha lentement pour faire genre « je te renifle impudemment ! ». Et puis, il s’écarta vivement en faisant genre « ça puuuue », même si ce n’était pas vrai.  Ou du moins, il ne savait pas trop puisque les allergies lui bloquaient un peu le nez.

« Au pire, avec ton odeur, ils oseront pas te manger! T’as une protection assurée. »
Le brun rit gentiment avant de se laisser tomber sur les fesses.
Le damoiseau laissa entendre un petit gémissement : s’asseoir, après avoir été couché si longtemps en étant noyé dans la douleur, était un exercice minutieux et douloureux.  
Il s’adossa à une patte de la table et soupira.

« Bon, j’ai un testament à écrire, au cas où… T’as pas ce que je t’ai demandé ? »
Timothy ne se sentait pas assez bien pour utiliser sa baguette. Il savait que cela ne donnerait rien.


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Lun 8 Sep - 13:10


Je n'aime pas parler d'ours. Je n'aime pas ce mot. Je n'aime pas l'image qu'il représente. C'est moche. Gros. Dangereux. Ça me fait peur et j'ai pas assez de foi en moi pour combattre cette phobie. Quand tu plaisantes sur un sujet aussi grave, l'ironie et l'humour employés me passent carrément au dessus. Je ne traite qu'une information ; ours, danger, fuite (ouai, ça fait trois, je sais quand même compter). Et donc là, la fuite, c'est le bureau. Sous le bureau plus précisément... (la blague grivoise on s'en passera heen. Je la garde pour plus tard haha.)

Gamin apeuré et pathétique, je me met à psychoter sur la présence des ours géants dans Poudlard. Des ours géants ayant pour seul but dans leur vie de manger des élèves. Des élèves blonds et commentateur de Quidditch. Oh Merlin, pour une fois, je pense que savoir voler c'est pas 100% inutile ; c'est un échappatoire parfait pour ces animaux poilus des cavernes et des forêts. Je devrais demander à quelqu'un de m'apprendre. Oui, je ferais ça... Mais genre plus tard... Dans longtemps quoi. Je suis tellement dans mon monde que je n'entend pas Timo me parler. Je préfère imaginer des trucs glauque impliquant des ours et des enfants... Euh... Oui. Mais, non.

Je sursaute brusquement quand je sens mon compagnon d'infortune me tapoter la tête ; je ne l'ai pas senti venir et ce contact soudain m'arrache un glapissement aigu et très, très masculin. Je tourne la tête vers lui sans me redresser, les genoux toujours replier et les paumes de mes mains serrant mes rotules avec la passion du désespoir ( ouai, rien que ça ! ) Mon regard est vitreux le temps d'une seconde avant que mes paupières ne s'abaissent sous le coup du bond de CottonCandy sur ma tête. Je relève le menton, lève les yeux pour le voir en reniflant langoureusement.

Mes pupilles retrouvent le chemin du visage de Timo lorsque sa voix apaisante chauffe tranquillement mes tympans. Il essaie de me rassurer. Il essaie. Et il réussi. Je me calme, le fixant de mes gros globes oculaires azurés. Il parvient à m'hypnotiser par ses paroles réconfortantes ; un ours ça peut pas ouvrir une porte. Un ours ; c'est con. (plus que moi en tout c-... bref.) Et le fait qu'il soit jarté dehors avant d'avoir eu le temps de le voir est plutôt bien trouvé. J'y crois. Parce que je veux y croire ; alors je hoche la tête, complètement subjugué par ses paroles. Je le suis du regard lorsqu'il s'approche mais, je me rend compte qu'il s'approche de trop et mes sourcils se froncent. Que veut-il ? Je recule légèrement pendant qu'il me... renifle et l'interroge par une moue incrédule.  

… Et puis là. Il me sort un truc. Un truc que mon cerveau a du mal à traiter. Parce que ça donne ça «  ils oseront pas te manger » O joie ! O libération ! Je suis content, rassuré, en paix avec moi même. Et puis y a ça ...  « avec ton odeur t’as une protection assurée. » … wait. Quoi ? … QU EST CE QU ELLE A MON ODEUR ? Tout le monde aime la vanille.... est-ce qu'au moins je sens la vanille aujourd'hui ? Je. … Timo rigole alors que je le fixe sans comprendre. Parce que je sais pas comment le prendre. Et pendant qu'il rit à sa propre méchanceté (parce que ouai, dire que je shlingue c'est genre-juste-trop-méchant-azy-déconnez-pas) je me surprend à m'auto renifler. Et je sens pas la vanille. Ça craint. I must to take a shower. Avec Timo ok. (ceci est un détail important) Je lui lance un regard méfiant pendant qu'il s’assoit ; je ne lui prêterai pas mon shampoing.

Sa demande attire soudain mon attention et j'en oublie tout le reste ; la douche, le shampoing, les ours et CottonCandy qui fait son nid dans ma tignasse blonde. Un testament ? Pour qui, pourquoi ? Je médite dessus en levant les yeux avant de me mettre en lotus. Je me dandine sur mes fesses, calant mon coccyx de façon à avoir moins mal et tire ma baguette. « Pourquoi tu veux faire un testament ? T'as un enfant caché ? » J'agite mon bout de bois en parlant. « Accio feuilles. » Dans un courant d'air, les papiers volent jusqu'à moi et je parviens à les réceptionner avant de les recevoir dans la tronche. « Accio plume. » Idem pour la plume qui arrive en douceur jusqu'à moi... enfin... elle tombe avant d'arriver complètement à destination. Je suis obligé de soulever mon popotin et d'avancer sur mes mains pour la récupérer en grimaçant. Puis, je tend le tout à Timo. « Je peux t'aider ? » Genre je vais tout mettre à mon nom ouai.... nan, je plaisante... enfin je crois. Puis je pose mon fessier à côté de lui.

DAT RETARD. PARDON ;A;
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