Le plateau est pourtant là, sous son nez et pourtant elle se sent loin de cette partie d’échec, trop loin. Et pourtant il fallait bien la finir cette partie. Alors, elle est là, elle sert les lèvres se concentre un peu plus, fronce les sourcils. Essaye d’esquiver les questions, mais voilà, ça ne passe pas. Aleksandra est là, en face et la questionnes. Pourtant une question, c’est pas grand-chose, généralement on arrive à broder, raconter quelque chose, même quand on ne connais pas la réponse. Et la voilà, cette réponse un simple haussement d’épaules qui accompagne une phrase très élaborée.

« On va dire ça comme ça. »

Et c’est tout, des mots vides, creux, comme le trou qu’elle a dans le ventre, un vide. A ses pensées elle bouge un pion, là, le premier qui vient, celui-ci ou un autre de toute façon. il se retrouvais seul, un peu perdu sur le plateau.