Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Never forgive, nerver forget [PV Carys]

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Richard Morgan
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Mar 25 Mar - 12:17

Richard était impatient. Dans sa salle commune il regardait défiler les minutes dans l'attente de son rendez-vous avec la Gryffondor qui allait enfin lui donner des explications sur la façon dont elle se comportait avec lui. Il ne lui avait fait aucun tort, il en était sûr ou bien il s'en souviendrait. Il se souvenait toujours de ses succès. Son visage et son nom lorsqu'elle le lui avait dit avait effectivement allumé une lumière dans son cerveau, il se souvenait de l'avoir déjà rencontré et d'avoir obtenu son nom, mais jusqu'où était allée la conversation, il ne saurait le dire.

Lorsque l'heure sonna enfin, Richard se leva du lit où il était allongé, en train de fixer le plafond de son dortoir, et il s'habilla correctement pour aller retrouver Carys. Elle lui avait donné rendez-vous dans la salle de la pensine pour lui montrer des souvenirs qui étaient sans doute censés le concerner d'une façon où  d'une autre. Peut-être souhaitait-elle lui faire revivre la scène qui les avait fait se rencontrer.

Ayant fini de nouer sa cravate, il rabattit son col qu'il reboutonna avant d'enfiler sa cape et de sortir de son dortoir, traversant la salle commune verdâtre de sa maison. Mieux valait ne pas tomber malade ici, c'est pas l'ambiance qui allait calmer des nausées. Sans parles des pensionnaires de ce lieu qui, bien que pouvait paraître gentils, étaient pour la plupart des gens un peu trop sournois pour qu'on leur fasse confiance, Richard le premier. Le seul qui tenait environs la route en terme d'amabilité et d'honnêteté était ce petit Serpentard à gueule de gentil là, comment il s'appelait déjà ? Peu importe.

Rejoindre la salle de la pensine ne lui prit pas beaucoup de temps, il connaissait le chemin mais n'y était jamais allé. Quelque part, plonger dans les souvenirs des autres l'angoissait légèrement, il savait qu'il n'y avait théoriquement aucun risque, mais s'imaginer rester coincer à tout jamais dans un souvenir lui faisait avoir des sueurs froides. Surtout si ce n'était pas le sien. Il avait trop à faire dans ce monde pour rester à jamais prisonnier du passer sans pouvoir apporter sa contribution au futur.

Carys était déjà là et comme toujours elle ne lui adressait aucun signe de sympathie, que ça soit un bonjour ou un sourire, ce qui à la fois le chagrinait et l'intéressait au plus haut point. Réussir à obtenir sa confiance serait un challenge à sa hauteur, surtout lorsqu'on savait qu'elle pouvait lire dans les pensées. Richard fronça les sourcils, il n'était pas occlumens, mais il n'aimait pas l'idée qu'on puisse fouiller dans son esprit, aussi il tâcha de penser à des choses banales pour ne pas lui donner envie de chercher plus loin. Un jour il apprendrait à fermer complètement son esprit, en attendant il ne pouvait pas faire grand chose.

D'un geste de la tête, Carys lui désigna la pensine et Richard s'en approcha en glissant un doigt sous sa cravate pour la desserrer un peu. Il n'aimait vraiment pas l'idée de plonger là-dedans et sentait son pouls commencer à devenir plus rapide que la normale. Faisant semblant de rien pour ne pas perdre la face devant Carys, il s'avança de sa démarche de Morgan jusqu'à la bassine en pierre, puis il se pencha avant d'entrer dedans. La sensation fut des plus désagréable. Il eut l'impression que le sol basculait brutalement, le projetant en avant avant de le faire dégringoler dans une chute vertigineuse.

Fermant les yeux et serrant les dents pour ne pas crier, Il ne les ouvrit à nouveau que lorsque la sensation de chute libre s'évanouit et se retrouva dans l'un des couloirs de l'école où des élèves d'une autre époque passaient en discutant, sans le voir, passant même à travers lui parfois. Carys le rejoignit assez rapidement, mais il avait vu quelque chose qui piqua sa curiosité au vif. Lui-même. À quinze ans s'il s'en référait à sa coupe de cheveux et à l'absence de ses tatouages. Pour le moment il était en train d'attendre en embuscade dans une niche du couloir en surveillant une fille qui ressemblait à s'y méprendre à Carys.

Il attendit qu'elle le dépasse de façon à ce qu'il ne soit plus dans son champ de vision, puis il agita sa baguette en direction du sac de la demoiselle qui se déchira, répandant son contenu par terre. Le Richard de dix-sept ans sourit lorsqu'il se vit bondir pour la rejoindre et l'aider. Le cracbadaboum était déjà l'un de ses sortilèges favoris.

-Attend, je vais t'aider, dit-il en ramassant quelques uns de ses cahiers. Il répara aussi la couture de son sac qui avait craqué pour effacer les traces de son sortilège avant de se redresses et de les lui tendre avec un sourire aimable. C'est agaçant quand ça arrive, heureusement que ton encre ne s'est pas renversée. Il la regarda ensuite en penchant la tête sur le côté d'un air intéressé. Eh mais, tu serais pas dans la même année que moi ? Je m'appelle Richard, Richard Morgan. Toi tu es Carys n'est-ce pas? rajouta-t-il d'un ton hésitant, comme s'il n'était pas vraiment sûr ou bien qu'il était gêné d'avouer qu'il l'avait déjà remarqué en classe.
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Jeu 27 Mar - 18:43
Carys Ҩ Richard

Carys a demandé à Richard de la rejoindre au deuxième étage, à la pensine. Il avait manifestement besoin de se rafraîchir la mémoire. Va-t-il enfin savoir pourquoi elle a des rancunes envers lui ?




 

Carys regardait la pensine d'un air fasciné. Elle en avait beaucoup entendu parler, mais elle n'avait jamais vraiment trouvé le temps ou l'envie de l'utiliser jusqu'à aujourd'hui. L'eau bleutée qui emplissait le récipient en pierre lui donnait déjà envie de l'utiliser, mais elle n'en fit rien, pour le moment. Y aller toute seule n'avait aucun sens, d'autant plus qu'elle ne comptait pas revoir un souvenir qui lui faisait particulièrement plaisir.

Lentement, elle saisir sa baguette jusqu'à sa tempe et l'écarta doucement. De minces filets argentés en sortirent, aussi léger que des cheveux d'anges, et ils flottaient doucement dans l'air, jusqu'à ce qu'elle y donne un petit coup avec sa baguette pour les faire tomber dans le bassin. L'eau se troubla légèrement. C'est à ce moment là que Rick arriva. Elle lui adressa un vague mouvement de tête pour le saluer, avec son air habituellement méfiait chaque fois qu'elle s'adressait à un Serpentard. Elle lui désigna ensuite la pensine, ayant déjà tout préparé. Et une fois qu'il entra, elle le rejoint, après avoir prit une grande inspiration. Peut-être qu'elle se donnait du mal pour rien.

Le souvenir datait d'il y a deux ans, elle avait les cheveux un peu plus courts, ils lui arrivaient au milieu du dos et pas encore à ses reins. Cette Carys semblait assez pressée, probablement cherchait-elle à éviter quelqu'un. Elle fronça les sourcils quand elle vit le Richard plus jeune déchirer son sac par magie. C'était donc ce qui s'est passé... Le fourbe.

La Carys du passée fut dépitée quand toutes ses affaires tombèrent par terre et fut bien obligée de s'arrêter pour tout ramasser. Elle sursauta légèrement quand quelqu'un vint l'aider, d'autant plus que c'était un vert. Le peu de confiance en elle et son inquiétude constante la frappa, maintenant qu'elle avait grandi. Elle en eut un léger pincement au cœur. Elle semblait tellement vulnérable, pas étonnant qu'on la prenait pour une proie facile, comme le faisait Rick.    

« Oui, c'est ça. Carys Wheler. Merci. »

Déjà à l'époque, elle ne parlait pas énormément. Elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille et rangea toutes les affaires que Richard avait récupéré à la va vite avant de se redresser tout aussi précipitamment en marchant à reculon.

« Excuse-moi, je suis pressée...! »

Elle percuta quelqu'un qui râla et elle se retourna pour s'excuser, jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'il s'agissait justement des personnes qu'elle évitait, un mélange de Gryffondors et de Serpentards. La Carys actuelle se crispa légèrement, elle se souvenait encore d'eux bien qu'ils soient partis maintenant. Une bande de septième années. Son double du passé recula, clairement effrayée. Celui qu'elle a percuté s’épousseta, l'air dégoûté.

« 'tin, fais gaffe Wheler, regarde où tu marches. »
« Laisse tomber, c'est qu'une sang-de-bourbe de toute manière. »


La Carys actuelle se sentait mal à l'aise, elle avait envie d'intervenir pour aider son ancien elle, plutôt que d'être obligée de la voir se faire traiter ainsi. Cette Carys ne trouva rien à dire, gardant les yeux baissés et partant dans la direction opposée.

 
 
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Richard Morgan
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Jeu 27 Mar - 21:08

Richard à quinze ans sembla déçu que sa Carys contemporaine souhaite partir aussi vite, mais elle n'eut pas le temps de partir trop loin car elle heurta une bande de septième année à l'air pas commodes. L'un d'entre eux l'insulta et les deux Richard eurent le même réaction, fronçant les sourcils avec un air belliqueux. Richard était peut-être un connard, mais il y avait certaines valeurs qui ne pouvaient pas passer à la trappe et la politesse et ce genre d'insulte n'était pas acceptable. Surtout devant un Morgan qui mine de rien avait hérité du sang chaud de la maisonnée. Empêchant Carys de partir, il l'attrapa par le bras sans quitter le groupe de bras cassés des yeux.

-Excusez-vous, ordonna-t-il, ses yeux lançant des éclairs.

Le Richard tatoué ne pu qu'approuver cette mimique. Il ne s'était jamais vraiment posé en défenseur des faibles, mais il y avait certaines choses qui ne passaient pas, même pour lui. Il adressa un hochement de tête approbateur à son double qui bien entendu ne le vit pas et croisa les bras sur son torse en attendant la suite. Le groupe de septièmes années échangea un regard avant de se mettre à ricaner bêtement en le dévisageant d'un air menaçant. Richard n'était pas beaucoup plus petit qu'eux et même plus grand que certains. Il ne recula pas malgré son désavantage en nombre évident.

-Et pourquoi on ferait ça, minus ? Toi aussi t'es un minable de sang-de-bourbe comme elle ? C'est ta petite copine c'est ça?

Richard se vit carrer les épaules sans lâcher Carys et afficher un sourire confiant et mauvais. Il ne sortit pas sa baguette, sachant parfaitement que c'était inutile contre tant d'adversaire et se conduisit en vrai fourbe de Serpentard. Il avait une arme que ce petit groupe d'insolent malvenu ne pourrait pas ignorer, une contre laquelle ils ne pourraient rien et qui leur ferait avoir des sueurs froides jusque dans leur sommeil. Richard était un Morgan. Un Morgan qui entretenait de très bonnes relations avec sa tante et qui savait qu'on ne pouvait pas toujours se battre, mais qu'on pouvait toujours gagner.

-Vous ferez ça, parce que sinon je vous dénoncerais à ma tante. Vous savez, le Professeur Morgan...

Il y eut un silence dans le groupe pendant que Richard savourait son petit effet. Il se fichait pas mal de passer pour un cafteur, si ça lui permettait de faire ravaler leurs insultes à ces sales types. Pour le moment il ne regardait pas Carys, se contentant de fixer le groupe du regard. Tous connaissaient la réputation du professeur Morgan, l'impitoyable femme qui enseignait le vol aux premières années et arbitrait les match de Quidditch avec des coups de gueule à faire pâlir d'envie une harpie déchaînée. Se la mettre à dos n'était définitivement pas conseillé et la meilleure façon pour ne pas se la mettre à dos était pour le moment de ne pas contrarier son neveu. Ils eurent un petit reniflement méprisant et l'un d'entre eux ouvrit la bouche, mais Richard le coupa.

-Et pas d'insolence.

Le Richard actuel ne pu s'empêcher de laisser échapper un petit grognement amusé devant tant d'assurance. Décidément, le sort jouait en sa faveur ce jour-là. Il avait réussi à approcher Carys et à lui donner une bonne raison de l'apprécier dans les même cinq minutes. Le sort jouait en sa faveur aussi sûr que s'il avait prit une potion de chance qu'il ne savait à l'époque pas préparer. Il avait encore du mal à la faire, mais au moins il pouvait se vanter d'avoir déjà essayé désormais. Son opposant referma la bouche avant de la rouvrir d'un air maussade.

-Désolé, Wheler.

Puis la clique s'en alla et Richard se décontracta légèrement, un air fier de lui sur les traits. Il se tourna vers Carys et lâcha son bras avant de se tourner vers elle, posant ses mains sur ses épaules pour la regarder dans les yeux. Il sembla apprécier ce qu'il voyait et le Richard présent savait qu'il ne jouait pas la comédie, même si entre les deux versions, il avait une légère préférence pour celle se trouvait à côté de lui en train de regarder la scène. Le Richard au cheveux courts fini par prendre la parole.

-Je suis désolé pour ça, ils sont stupides. Si jamais ils t'insultent encore, tu peux venir me voir, d'accord ? Il lui lâcha les épaules avant de se reculer et de se passer une main dans les cheveux, gêné d'avoir été autant à proximité. Désolé, répéta-t-il.  Puis il regarda autour de lui et rajusta son sac sur ses épaules. Si tu veux me retrouver, plus tard, je suis souvent dans la salle des armures. En général il n'y a pas grand monde et c'est pas plus mal, rajouta-t-il en jetant un regard noir pas dessus son épaule. Il reporta son attention sur Carys. Enfin, si tu veux pas, je... enfin... c'est pas grave non plus hein, je veux te forcer à rien.

Là par contre, Richard n'était pas honnête. Le Richard tatoué pouvait sentir qu'il jouait la comédie, il avait toutes les mimiques qui correspondaient. Il décroisa les bras en fronçant les sourcils. À cette époque il avait encore des progrès à faire, mais c'était suffisant pour abuser quelqu'un comme Carys apparemment. Il rajusta son sac sur son épaule et sourit à Carys avant de commencer à reculer pour s'éloigner et la laisser aller vers là où elle était pressé de se rendre.
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Ven 28 Mar - 0:02
Carys Ҩ Richard

Carys a demandé à Richard de la rejoindre au deuxième étage, à la pensine. Il avait manifestement besoin de se rafraîchir la mémoire. Va-t-il enfin savoir pourquoi elle a des rancunes envers lui ?





 

La Carys du passé eut peur un instant que Richard ne l'ait retenu pour la ridiculiser d'avantage. D'ailleurs, elle cru un instant que c'était à elle qu'il demandait des excuses, jusqu'à ce qu'elle voit qu'il tournait les yeux vers les autres. Extrêmement mal à l'aise, elle parla à voix basse.   

« Laisse tomber, ça va aller...»

Carys avait eut peur des répercussions, sur elle et sur lui, c'est pour ça qu'elle ne voulait pas entendre d'excuses ou quoique ce soit. Et c'est cette peur qui, sur le coup, ne lui fit même pas ressentir un tant soit peu de reconnaissance envers le Serpentard qui l'avait défendu. Ils étaient nombreux, cinq ou six, plus âgés et avec sans doutes plus de connaissances. Ils ne feraient qu'une bouchée d'eux.

Elle pâlit quand ils insinuèrent qu'ils sortaient ensemble. La Carys actuelle passa une main sur son visage en soupirant discrètement. Elle commençait à comprendre que Richard était vraiment tombée au bon moment au bon endroit pour commencer à l'embobiner. Si seulement elle avait un remonteur de temps sous la main... Mais non, et son double du passé tiqua au nom du professeur Morgan, tout comme ses bourreaux, qui s'en allèrent quelques minutes plus tard.

Et c'est la Carys qui était complètement en train de se faire embobiner par le numéro de Richard qu'elle avait envie de prendre par les épaules pour la secoue, lui demander d'ouvrir les yeux. Bon sang. Quoiqu'à l'époque, le Serpentard n'avait pas encore sa réputation de coureur de jupons. Pas si étonnant qu'elle ait marché. A l'époque, elle se contenta de rester muette et le regarder toujours avec cet air inquiet et le laissa partir avant de reprendre elle-même son chemin.    

« Ça faisait parti de ton plan, tout ça ? »

Elle se tourna vers le Richard actuel.

« Le sac, le numéro du chevalier servant... Tu t'es donné tout ce mal juste pour ce stupide pari ? »

Ça lui paraissait incongru et ça n'était que le début de longues semaines qu'il avait passé à la faire marcher. Leur vision se mit à tournoyer avant de se retrouver dans la salle des armures, quelques jours plus tard. Ce n'était pas la première fois qu'ils s'étaient revus, Carys était finalement aller le voir pour à la fois le remercier et s'excuser d'être partie de cette façon. Ils avaient doucement fait connaissance, et là, en l'occurrence, il l'aidait pour un devoir de potions, matière où elle avait toujours eut du mal, mais qu'il semblait maîtriser.

« Je n'arrive jamais à faire le philtre de paix correctement. La couleur de la potion n'est pas la bonne et la fumée n'est pas argentée mais bleue foncée... »

Elle paniquait assez. C'était une potion très souvent demandée pour les BUSES et malgré ses entraînements, elle n'arrivait pas à la faire.

 
 
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Ven 28 Mar - 0:58

Richard observa la jeune Carys qui regardait son Richard s'éloignait vers un autre endroit. Il était sans doute partit dire à son ami qu'il avait réussi à approcher Carys et que son paris était presque déjà gagné. Une fille innocente comme elle ne pouvait pas ne pas se laisser avoir par quelqu'un comme Richard, d'assuré, qui la défendait contre des septièmes années qui semblaient la connaître et devaient donc souvent s'en servir de victime. Il savait déjà à cette époque qu'elle allait lui tomber toute cuite dans la main s'il savait se montrer suffisamment patient et attentionné avec elle.

Lorsqu'elle posa sa question, Richard ne répondit pas pour deux raisons. La première était qu'il n'y avait rien à dire. Il commençait doucement à se souvenir des événements qui s'étaient déroulés, mais il ne se rappelait pas encore pourquoi est-ce qu'il n'avait pas voulu s'en rappeler après au point de le rayer totalement de sa mémoire. Mais oui, tout avait été prévu, sauf le coup du groupe de grands qu'il ne connaissait pas à l'époque et qui étaient plutôt bien tombés. À vrai dire ils avaient été la pièce maîtresse de la réussite de son paris, sans eux le processus aurait été beaucoup plus long. La deuxième raison pour laquelle il ne répondit pas était que leur environnement commençait à tourner et qu'il n'avait pas assez confiance pour tenter d'ouvrir la bouche. Il n'était pas à l'aise dans la pensine.

La scène qui apparu devant lui lui arracha un bref sourire. Oui, elle venait lui demander de l'aide pour les potions, il s'en rappelait maintenant. Elle n'était pas très douée. Il espérait qu'elle s'était améliorée depuis l'époque, parce que sinon elle allait avoir du mal avec ses ASPIC. Le Richard du souvenir ne s'impatientait pas, mais on sentait qu'il n'était pas loin de se mettre à rigoler. D'une certaine façon, c'était mignon de la voir paniquer comme ça pour un potion.

Quant à Richard, il s'était fait gentillesse pour l'occasion, restant un brin crâneur sur les bords malgré tout et toujours légèrement taquin pour la mettre à l'aise. Il ne perdait pas une occasion pour la toucher, innocemment, brièvement, mais à intervalles assez réguliers pour qu'elle ne s'en offusque pas ou ne soit pas effrayée. Il la mettait en confiance et il la guidait doucement sur la voie pour qu'elle tombe elle-même amoureuse de lui en faisant en sorte qu'elle ne suspecte pas que c'était de sa faute. Richard se vit prendre le manuel de potion de Carys en prenant bien soin de l'effleurer au passage et relut rapidement la recette.

-Tu as mis trop de foie ! Si ça t'arrive, essaye de faire comme ça... Il lui montra une technique pour rattraper sa potion si elle était raté à cet endroit, puis il griffonna une note ou deux sur la marge de son cahier. Voilà, avec ça tu ne pourrais pas te tromper. La potion, c'est aussi facile que d'apprendre une poésie, ou une recette de cuisine. Si on ne met pas de levure dans un gâteau, il ne montera pas par exemple. Pour les ingrédients de cette potion, c'est un peu la même chose, regarde, Il lui montra ce qu'il avait écrit dans son livre en se penchant vers elle. Il lui avait indiqué à quoi servait chaque ingrédient sur une feuille glissée entre les pages pour qu'elle comprenne mieux et qu'elle évite de les oublier, puis il avait annoté le livre en lui-même en lui donnant quelques astuces pour obtenir un meilleur résultat. Les potions étaient déjà sa matière préférée.

Le Richard de dix-sept ans observait les réactions de l'ancienne Carys. C'était étrange d'avoir un point de vue extérieur dans ce genre de situation, comme un observateur lambda. Il n'avait jamais été méchant avec Carys, il ne l'avait jamais fait souffrir ou n'avait tenté de l'intimider et il ne le faisait toujours pas. Le pire qu'il faisait pour le moment était de la regarder longuement jusqu'à ce qu'elle le regarde en retour pour pouvoir lui sourire. Il se souvenait avoir apprécié sa compagnie, même si elle avait l'étrange manie de vouloir le fixer comme si elle cherchait à communiquer par la pensée ou à fouiller dans son esprit. À présent elle savait le faire pour de vrai, ça l'aurait sans doute aidé à cette époque.

-Est-ce que tu regrettes tout ça ? Tu ne te dis jamais qu'on s'entendait bien malgré tout et que je n'avais pas besoin de faire semblant pour ça ? demanda-t-il en tournant la tête vers la légilimens.

Avant qu'elle n'ai pu répondre, l'autre Richard sembla hésiter et se passa une main dans les cheveux en évitant de regarder Carys.

-Hey, Carys... je voulais savoir... Tu voudrais pas qu'à la prochaine sortie à Pré-Au-Lard on aille on... enfin... Tu voudrais bien qu'on y aille tous les deux ?

L'autre Richard du se retenir de sourire. Petit salaud. Il savait qu'elle manquait de confiance en elle alors il jouait la carte de l'hésitation pour l'attendrir. Normalement, il devrait bientôt y avoir... Ah ! voilà ! Le jeune Richard la regarda soudainement dans les yeux avec un air inquiet.

-Enfin je veux dire, en tant qu'amis hein ! On est pas obligé de se tenir la main ou quoi que soit, juste... oh. Il se prit la tête dans les mains et eut même l'indécence de rougir. Je suis ridicule, désolé...
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Ven 28 Mar - 10:22
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Carys a demandé à Richard de la rejoindre au deuxième étage, à la pensine. Il avait manifestement besoin de se rafraîchir la mémoire. Va-t-il enfin savoir pourquoi elle a des rancunes envers lui ?



 

Carys s'agaça légèrement de son silence. Elle prenait ça pour un oui. Ce petit prétentieux avait joué la comédie jusqu'au bout, une fille aurait pu aller embêter un autre né-moldu qu'il l'aurait aidé, pour peu qu'elle soit jolie. Il n'avait donc aucune morale ? Aucun amour propre ?

La revoir ainsi lui faisait prendre conscience de toute la supercherie dont elle avait été victime. Les petites manies de Rick pour la toucher suffisamment longtemps pour lui faire de l'effet, mais pas assez pour qu'elle s'effarouche, cette façon qu'il avait de la fixer jusqu'à ce qu'elle sente son regard et lève le sien vers lui, ses sourires enjôleurs qu'il voulait innocent et qui à l'époque réussissait à la faire rougir. Merlin, si seulement à cette époque elle pouvait déjà lire dans les pensées !

Elle se tourna vers lui en fronçant les sourcils, répondant sans hésitation lorsque le Richard actuel lui posa sa question.

« Si je regrette ?! »

Avant qu'elle n'ait pu aller plus loin dans sa réponse, ils revirent le Rick du souvenir demander "timidement" à Carys de sortir avec lui au Pré-au-Lard. Mais Carys était déjà tellement naïve à l'époque. Elle avait secoué la tête en le voyant devenir mal à l'aise.

« Oh non non ! Ça ne me dérange pas, ça me ferai plaisir. »

Et elle lui avait sourit simplement. Carys savait qu'à ce moment, elle n'avait pas dit ça parce qu'elle était tombée sous son charme. Elle le considérait comme un ami et elle ne voulait simplement pas le vexer en refusant, d'autant plus qu'il n'y avait pas de raison de le faire. Ça l'agaçait d'assister à nouveau à cette scène. Elle reprit alors la parole pour répondre à sa question.

« Evidemment que je regrette. Si j'avais su que tu ne faisais que te servir de moi à l'époque, je t'aurai traité comme tous les autres Serpentards et je t'aurai évité à tout prix ! Et on ne se serait jamais entendu quoiqu'il arrive, parce que tu es faux. » asséna-t-elle d'une assurance nouvelle.

Les images tourbillonnèrent à nouveau. Cette fois-ci, ils arrivèrent aux Trois Balais. Ça n'était pas leur premier rendez-vous en dehors de Poudlard. Elle savait parfaitement que cette fois-ci était spéciale, ce que la Carys du passé ignorait. Face à tant de naïveté, son double actuel passa une main sur son visage, lorsqu'elle s'assit à une table en face de Richard.

« Désolée, je suis en retard... Je me suis encore arrêté devant l'animalerie, c'est fou ce qu'on y trouve comparé à ce qu'il y a chez les moldus ! »

Elle semblait radieuse, à l'époque. Elle avait eut l'impression que tous ses problèmes avaient disparus depuis qu'elle avait réussi à sympathiser avec Richard. Elle s'était dit que ça n'avait plus d'importance qu'on la maltraite ou qu'on la rabaisse, parce que lui serait là pour lui remonter le moral. Ça la dégoûtait d'y repenser. Carys croisa les bras, amère, sachant ce qu'il allait lui demander ce jour-là.

 
 
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Ven 28 Mar - 14:19

Bien qu'il ne l'avouerait jamais, cette réponse blessa Richard. Il n'était pas faux. Il se rappela de sa cousine, Astrid, qui avait rompu la même année et qui était venue se consoler auprès de son cousin. Aurait-il pu faire ça en étant faux ? Aurait-il pu être là pour elle ? Non, il s'en serait détourné et lui aurait dit de se débrouiller avec ses problèmes parce que ça ne l'intéressait pas. Tout le monde pensait que Richard était quelqu'un de malhonnête, d'irrespectueux et d'absolument pas digne de confiance. Cependant il restait humain, il ressentait des choses lui aussi en dehors de la fierté et de l'attirance physique. À cette époque il n'avait pas eu de mal à apprécier Carys, ça lui avait permit de mieux réussir son paris, certes, mais il restait qu'il ne s'était pas moqué d'elle jusqu'au bout.

-Je ne suis pas faux, murmura-t-il en réponse alors que tout tournait à nouveau autour d'eux.

Les voilà arrivés aux Trois Balais à présent. Richard se voyait attendre que Carys arrive, il était nerveux et ça se voyait. Que ce passait-il dans sa tête ? Richard aurait donné cher pour le savoir. Lorsque la jeune fille entra dans le pub, il se leva d'un bond, toujours plein de bonne manière et ne s'assit qu'une fois qu'elle l'eut fait également, un grand sourire sur le visage, mais tripotant un peu trop les cheveux sur sa nuque pour paraître totalement à l'aise. Il allait se passer quelque chose d'important, celui de dix-sept ans le sentait. Ils devaient en être plus loin dans leur relation, à un moment où il avait jugé bon de se confier enfin. Il eut un petit rire nerveux lorsque Carys parla des animaux qu'on ne trouvait pas chez les moldus.

-Ne t'inquiète pas je comprends, cette boutique est pleine de curiosité. J'ai déjà pensé à adopter un animal de là-bas, mais je n'aurais pas le temps de m'en occuper... dit-il avec une moue désolée. Ça c'était faux, il ne voulait simplement pas de quelque chose qui lui traînerait dans les pattes sans arrêt.

Richard cessa enfin de se toucher la nuque et posa ses mains sur la table, les joignant devant lui avant de les regarder. Ce passage avait vraiment été délicat pour lui, car il n'avait jamais demandé à qui que ce soit de sortir avec lui, Carys avait été la première à recevoir cet honneur. La moitié de sa gêne était donc absolument authentique. Richard ne pu s'empêcher de sourire légèrement face à lui-même plus jeune. Il était tellement inexpérimenté à l'époque, mais ça jouait en sa faveur, ne le rendait que plus vrai, plus honnête d'une certaine façon. Toujours en fixant ses mains, Richard prit une grande inspiration avant de commencer à parler.

-Carys, marmonna-t-il. Il y a... quelque chose. Ouais, quelque chose dont je voudrais te parler. Eeeeeerm... Tu sais, ça fait quelque temps qu'on se connaît maintenant, mais je... je n'arrive plus à te considérer comme mon amie. Il leva les yeux vers elle et avança une main légèrement tremblante pour prendre celle de la jeune fille en face de lui. Richard pouvait presque entendre son cœur battre plus fort de là où il se trouvait. Si je ne peux plus te voir comme ça c'est parce que... en fait, ce que je ressens pour toi, c'est trop fort ! Je ne veux pas perdre ton amitié, elle m'est précieuse, mais j'ai pensé qu'il fallait que tu saches ce que je ressentais vraiment pour toi. Même avant de te parler, je savais qui tu étais, mais je n'avais jamais osé t'aborder. J'avais peur que tu me prennes pour un Serpentard comme les autres et que tu m'évites. Quand tu as accepté de me revoir, j'ai vraiment cru mourir de joie ! J'étais si soulagé de voir que je pourrais au moins être ton ami... Tous ses moments qu'on a passé ensemble sont merveilleux pour moi, et ils le resteront, mais je dois me montrer honnête avec toi et te dire clairement ce que je ressens. Cette fois il la fixa dans les yeux, une lueur déterminé dans le regard malgré ses joues un peu rouges. Carys, je t'aime. Tendrement. Amoureusement. Si tes sentiments ne sont pas les mêmes, j'en souffrirais, mais je m’efforcerais d'être un bon ami pour toi. Cependant je dois savoir. Est-ce que... Est-ce qu'il y a une chance pour que tu m'aimes aussi ? demanda-t-il finalement dans un souffle.

Richard sentit un léger pincement au cœur quand il se vit faire sa déclaration. Il avait vraiment l'air sincère. Il avait toujours l'air sincère quand il s'adressait à une fille, mais après Carys il n'avait plus jamais dit ''je t'aime'' à une fille. Il ne connaissait même pas la signification de ce mot. À l'époque ça avait peut-être été différent, mais il était sûr de ne pas avoir été amoureux d'elle à ce moment-là. Quand il y réfléchissait, il se demandait si Carys l'avait vraiment aimé elle aussi, ou s'ils n'avaient été que deux hypocrites l'un envers l'autre. Il se tourna vers Carys.

-M'as-tu seulement aimé, ne serait-ce qu'une seconde ? demanda-t-il soudain, croisant les bras sur sa poitrine.
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Ven 28 Mar - 20:26
Carys Ҩ Richard

Carys a demandé à Richard de la rejoindre au deuxième étage, à la pensine. Il avait manifestement besoin de se rafraîchir la mémoire. Va-t-il enfin savoir pourquoi elle a des rancunes envers lui ?




 

Carys ne répliqua pas non plus cette fois. Il affirmait ne pas être faux, mais elle ne le croyait pas. Elle n'avait cru à une époque et ça s'est très mal fini, il n'avait pas le droit de lui demander de le croire sur ce coup là. Elle fronça les sourcils devant son grand numéro du brave garçon intimidé par une fille. Pourtant, à cette époque, il s'était complètement fait avoir. Avait-elle été la première sur qui ça avait marché ? Le rouage qui a fait marché tout le système chaotique qu'il était ? L'élément déclencheur de sa vie de playboy ? Elle en frissonna de dégoût. Son double du passé souriait gentiment, reconnaissante de sa compréhension face à son retard.

« Je vois... Moi je n'en prends pas parce qu'ils ne me serviraient à rien justement, à part m'occuper d'eux justement. Enfin, je t'ai déjà expliqué, tu sais, avec mes parents. Ils ont faillit faire une crise cardiaque quand une chouette est venue déposer mon énième lettre d'invitation à Poudlard... »

Les deux Carys grimacèrent légèrement, mal à l'aise. Elle lui avait effectivement déjà parler de ses parents, c'est dire à quel point elle lui faisait confiance. Pourtant elle en avait tellement honte. Pas tellement de ses parents, mais de la relation qu'elle entretenait avec eux. En réalité, c'était plutôt eux qui avaient honte d'elle. Ils avaient racontés qu'elle avait obtenu une bourse pour entrer dans une école éloignée du village, mais même en ayant vu le cachet de Poudlard, ils avaient cru qu'il s'agissait d'un asile de fous. Il a fallut qu'un employé du ministère de la magie vienne en personne pour tout leur expliquer. Carys secoua la tête, elle ne voulait pas s'en souvenir, mais ce qui se déroulait sous ses yeux n'était pas franchement mieux.

Elle se souvenait qu'au début, elle avait prit peur quand Richard lui avait dit qu'il n'arrivait plus à la considérer comme une amie. Avait-elle fait quelque chose de mal ? De travers ? C'était parce qu'elle était arrivée en retard, tous les scénarios les plus étranges et farfelus lui étaient passés par la tête, tout sauf ce qu'il fini par lâcher. Elle baissa les yeux vers leurs mains quand il la prit dans la sienne, clignant des yeux, plus surprise que gênée. Carys n'écouta pas tout son monologue sur ses pseudos-sentiments, mais elle fut surprise quand Richard lui posa une question et elle se tourna vers lui. Après un moment d'hésitation, elle fini par répondre.

« Oui. »
« Oui. »

Les deux Carys avaient répondu en même temps. Elle attendit que celle du passé s'explique avant de répondre. Elle était d'ailleurs en train de rougir et retira sa main de celle de Richard pour se la passer dans les cheveux, nerveuse.

« Enfin non, ce n'est pas ce que je voulais dire... Ah, mais je ne voulais pas dire que c'était impossible hein ? C'est juste... Hm... Je... Je peux essayer j'imagine. Si tu veux. Si ça te fait plaisir... »

Elle lui sourit timidement. La Carys plus âgée secoua la tête.

« A ce moment là, je n'étais pas amoureuse de toi. Mais je ne voulais pas que tu te sentes malheureux parce que j'aurai refusé, alors j'ai accepté. Je n'avais pas vraiment de raison de refuser, je m'étais dis qu'éventuellement, tes sentiments se seraient évaporés comme ils sont venus. Rapidement. »

Elle croisa les bras alors que l'image se brouilla encore. Tout ça commençait à lui donner mal à la tête et elle se massa la tempe, contrariée. Cette fois-ci, ils s'étaient rejoint au parc.

« Tiens, c'est après ça que je crois que je suis tombée amoureuse de toi. Brièvement. Tu avais rompu peu après. »

Carys eut un léger pincement au cœur en y repensant. Elle ne méritait pas ce qu'il lui avait fait.
 
 
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Ven 28 Mar - 22:08

Elles répondirent en cœur, une affirmation pour les deux Richard. Cet écho en réveilla un autre en Richard et il décroisa le bras avant de se passer lui même une main dans les cheveux qu'il avait désormais bien plus longs qu'à l'époque. Il observa la réaction de son double encore plus ou moins pur. Il paru un peu déçu lorsqu'elle retira sa main, mais on sentait néanmoins une légère satisfaction dans sur ses traits en la voyant rougir. Le Richard de l'époque aimait bien provoquer cette réaction chez Carys. La jeune Carys s'embrouilla et finit par accepter d'essayer de l'aimer de la façon dont lui prétendait le faire et Richard lui adressa un grand sourire plein de gratitude en la remerciant.

L'image se brouilla encore après l'explication de Carys, puis il apparurent dans le parc. Richard regarda autour de lui. Il faisait beau à Poudlard à ce moment-là, quelques nuages blancs et mousseux parsemaient le ciel, les élèves pouvaient se déplacer sans porter de cape, mais conservaient tout de même une laine sur eux et petit Richard était sagement en train de se balader avec petite Carys au bord du lac, regardant les eaux calme et semblant réfléchir à un problème qui se posait à lui, sa main dans la sienne.

Puis il s'était arrêté, la faisait cesser de marcher également et lui avait fait face avec une lueur de détermination dans le regard, toujours teinté de cette hésitation qui le rendait plus craquant qu'effrayant. Du moins c'est ainsi qu'il le concevait. Ça devait faire quelques temps à présent qu'ils ''essayaient'' et Richard semblait vouloir se risquer à enfin voler un baiser à sa belle. Il avait levé une main, doucement et l'avait posé sur la joue de Carys.

-Carys... laisse-toi faire, s'il te plaît, avait-il murmuré doucement avant de se pencher vers elle.

Il avait prit tout son temps pour se pencher, lui laissant à tout moment la possibilité de détourner la tête, de le repousser ou de lui dire qu'elle ne voulait pas le faire, mais elle ne l'avait pas empêcher d'accomplir son geste. Le Richard actuel détourna le regard, mal à l'aise. Il se souvenait de cette scène, de ses lèvres encore innocentes contre celles, douces, de Carys. Il se souvenait du contact de sa main dans la sienne et de l'effet que ça lui avait fait lorsqu'il avait commencé à doucement mouvoir sa bouche contre la sienne. Un vrai premier baiser, authentique, il n'avait pas osé y mettre la langue, mais à l'époque il n'en avait rien eu à faire. Ça lui suffisait. Il avait embrassé Carys, délicatement, il avait sentit cette douce chaleur se répandre dans son corps et il avait aimé ça. Il n'y avait eu qu'eux qui comptait pendant tout le temps où il l'avait embrassé.

Avec le regard toujours résolument fixé ailleurs que sur le jeune couple qui s'embrassait comme s'il n'y avait personne autour d'eux, Richard croisa à nouveau les bras et pria pour que le décors change rapidement, ce qu'il eut la gentillesse de faire. Soulagé, Richard pu à nouveau se chercher des yeux et se trouva, en train de jouer avec sa baguette. La différence avec le Richard au bord du lac lui paru frappante. Il avait l'air inquiet, fatigué même, ses cheveux courts étaient ébouriffés et il semblait sur le point de se mettre à pleurer. Richard retint son souffle. Ils en étaient là.

Carys arriva rapidement, il lui avait demandé de venir le retrouver dans la salle des armures où il n'y avait jamais personne. Dès qu'elle apparu, Richard se redressa, carra les épaules et fit disparaître comme par magie toutes ces émotions de son visage pour ne plus laisser qu'une expression froide et moqueuse. Lorsqu'elle s'arrêta devant lui, Richard prit la parole avant qu'elle n'aie pu le saluer.

-Dis-moi, Carys. Est-ce que tu m'aimes ? Sa voix était cruelle, tranchante, et il ne faisait que commencer. Non non, attend, j'ai une meilleure question à te poser. Est-ce que tu penses vraiment que quelqu'un comme moi pourrait s'intéresser à quelqu'un comme toi ? Pourrait t'aimer ? Regarde toi enfin, tu es pitoyable... Il la scruta de haut en bas avant de laisser échapper un sifflement méprisant. On m'avait dit que tu n'étais qu'une idiote en plus de ne rien connaître à la magie à cause de tes parents. Il refusait de prononcer le mot ''sang-de-bourbe'', même là cependant. Ils croient que tu es une folle pas vrai ? Moi, mes amis pensaient que tu ne serais même pas assez maline pour savoir si on te mentait pas ou pas. Même un moldu un peu intelligent peu savoir si on lui ment. Du coup j'ai voulu savoir si c'était le cas et si tu étais capable de te rendre compte que je te mentais depuis le début avant que je réussisse à t'embrasser, mais ça n'a même pas été le cas. Il eut un reniflement méprisant. Tu n'as même pas été difficile à convaincre, tu ne t'es pas dit UNE SEULE FOIS qu'un Serpentard aussi cool que moi, un Morgan en plus, ne pourrait jamais t'aimer alors que j'arrêtais pas de cracher dans ton dos. Tu es minable, et pire que ça, tu me fais pitié. Tu n'es pas intéressante comme fille et tu n'es même pas assez bien pour me regarder dans les yeux. Tu n'as aucune importance. Tu n'es qu'un jouet. Un jouet stupide. Et comme tous les jouet, quand on a fini de les utiliser, on les casse et on les jette avant de les remplacer. Tch... tu n'es même pas belle. Dire que j'ai du me forcer à t'embrasser... ça me dégoûte. TU me dégoûtes. Maintenant que j'ai gagné mon pari, je veux plus te voir traîner avec moi. Je ne veux même plus que tu me regardes. Ma réputation a suffisamment souffert quand je faisais semblant de t'apprécier.

Il lui jeta un dernier regard méprisant, puis il sortit de la pièce en la bousculant, la laissant seule avec ses idées noires. Alors, le vieux Richard se rappela de tout et mais il resta parfaitement immobile alors que tout semblait se bousculer dans sa tête pour lui parvenir. Il se rappelait avoir déjà dit à son ami qu'il avait gagné avant même cette scène. Il se rappelait à quel point empocher les gallions l'avait mis mal à l'aise à et quel point il aurait voulu ne jamais avoir fait ce pari. Il se rappelait avoir dit à ses connaissances que si jamais l'un d'entre eux se moquait d'elle, il lui réglerait son compte.

Il se rappela de son cœur qui battait à cent à l'heure pendant qu'il l'insultait, alors que c'était lui-même qu'il avait envie d'insulter. Il se rappelait les larmes qu'il avait retenu en faisant ça et d'avoir prié pour qu'elle le rattrape, pour qu'elle l'insulte également, pour qu'elle lui dise qu'elle le haïssait et qu'elle ne voulait plus jamais le revoir. Il se rappelait avoir souhaitait ça parce que ça aurait plus facile pour lui de l'oublier. Parce qu'il s'était rappelé également l'avoir aimé, sincèrement, sans artifices et d'avoir traîné un maximum avant de lui réclamer ce baiser qui lui avait paru si doux et qui scellait le compte à rebours avant cette scène. Il se rappela avoir voulu revenir en courant pour prendre Carys dans ses bras et pleurer comme l'imbécile qu'il était en la suppliant de l'excuser, de lui pardonner, de lui laisser sa chance de se rattraper, de lui avouer qu'il l'aimait réellement.

Mais il ne l'avait pas fait. Il s'était laissé prendre à son propre jeu et avait préféré lui-même mettre fin à cette relation si fausse et pourtant si sincère plutôt que de la laisser apprendre par quelqu'un d'autre qu'il s'était fichu d'elle au début, parce qu'elle n'aurait pas compris, elle n'aurait jamais pu le croire ou comprendre qu'il l'avait vraiment aimé une fois avoir prit la peine de la connaître. Il avait préféré lui dire ça parce qu'il n'aurait jamais pu supporter qu'elle-même lui crie qu'elle le déteste, qu'il n'était qu'un salopard qui avait joué avec son cœur et son affection, qu'il ne la méritait pas, parce qu'il savait qu'elle aurait eu totalement raison et qu'il n'aurait jamais pu se rattraper pour ça. Voilà pourquoi il avait tout fait pour l'oublier, pourquoi il n'avait plus jamais dit « je t'aime » à une fille.

Richard avait envie de pleurer, mais il ne le fit pas. C'était trop tard à présent. Trop tard pour les regrets. Il ne regarda pas Carys, ni son jeune double, s'efforçant d'empêcher ses mains de trembler. Il pourrait s'excuser. Il pourrait tout lui expliquer. Mais il ne le fit pas. Il tourna enfin le regard vers Carys la fixant comme elle le faisait à l'époque quand elle pensait pouvoir communiquer avec lui par la pensé, elle était légillimens non ? Il ne pouvait pas, il n'aurait jamais la force de lui dire qu'il était encore plus pitoyable qu'elle ne le pensait, mais elle pouvait le savoir quand même pas vrai ? Allez... regarde moi... fouille mon putain de cerveau, j't'en supplie, parce que moi j'pourrais pas, j'pourrais jamais te le dire, pensa-t-il de toutes ses forces. Fais moi mal s'il le faut, j'en ai rien à foutre, torture moi, je le mérite, mais il faut que tu comprennes, il faut que tu le saches !
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Sam 29 Mar - 0:53
Carys Ҩ Richard

How much more do I have to hurt to see your heart ? I wanted to tell you but tears are welling up. This is what I'm telling you, I only wait for you, because I love you. Because I couldn't hold on to you, because I could'tn stop. There are so many traces of you... Because to me it's you, I want you desperately to death. Because it’s only you, whatever it takes, I need to wait. So will you please take a step closer to me? You know that I only have you, please don’t leave me alone...





Carys se rappelait de cette journée, où ils s'étaient rejoints dans le parc, une énième fois. Le temps était radieux, il faisait bon, le moment parfait pour un rendez-vous romantique. Parfait pour un premier baiser. Elle détourna également le regard face à cette scène. C'était assez gênant pour eux de devoir y assister à nouveau étant donné leur situation actuelle. Et la Carys sous ses yeux avait l'air tellement radieuse, inébranlable, comme si rien ne pourrait venir tâcher sa bonne humeur chaque fois qu'elle était avec Richard.

Elle se rappelait que son cœur cognait très fort dans sa poitrine à ce moment là, lorsque Richard posa une main sur sa joue. Elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il voulait faire et quand elle le vit s'approcher doucement, elle eut un léger mouvement de recul par réflexe, à la fois confuse et le visage ayant viré rouge pivoine. Et ensuite... Elle ne se souvenait plus exactement pourquoi, mais elle l'avait laissé faire, elle était restée parfaitement immobile, dans l'attente. Sûrement était-ce pas curiosité, un peu parce qu'au fond, elle en avait, et aussi parce qu'elle se disait qu'elle n'avait rien à perdre.

Mon dieu, qu'elle avait tort.

Carys l'avait laissé l'embrasser, et elle avait trouvé ça agréable. C'était un simple baiser chaste, doux, tendre, innocent. Elle se souvenait s'être sentie comblée. Elle se rappelait des papillons qui ont virevolter dans son ventre il a doucement commencer à bouger ses lèvres contres les siennes. C'était la première fois qu'elle s'autorisait à être égoïste, à avoir un minimum d'amour propre, d'espoir. Pour eux. Elle y avait cru. Elle avait cru qu'elle l'aimait, qu'il l'aimait en retour. Elle avait cru en ce baiser, elle avait cru en leurs sentiments, elle avait cru en leur amour. Elle avait cru en eux. Elle avait cru en lui.

... Mon dieu, qu'elle avait tort.

Le décors se troubla à nouveau, à son grand soulagement, mais la scène qui allait suivre ne l'enchantait pas du tout. Sa main se crispa autour de son bras. C'était sans aucun doute l'un de ses pires souvenirs. Voir son pire souvenir tout court. Carys se souvenait s'être rendue dans la salle des armures, contente de pouvoir revoir Richard. Elle ne savait pas ce qui l'attendait. Elle pencha légèrement la tête sur le côté en haussant un sourcil. Il avait l'air si différent, si... distant aujourd'hui.

« Si je t'aime ? » demanda-t-elle, confuse.

Ça lui paraissait évident pourtant. Bien sûr qu'elle l'aimait. Sinon elle ne serait pas restée aussi longtemps avec lui. Bien sûr qu'elle l'aimait, sinon elle ne l'aurait jamais laissé l'embrasser, et elle ne lui aurait jamais rendu son baiser. Bien sûr qu'elle l'aimait, sinon, elle ne serait jamais venu ici. Peut-être était-ce pour ça qu'il avait l'air si contrarié ? Était-ce le moment pour le lui dire ?

« Bien sûr que-... » elle ne termina pas sa phrase, interrompue.

C'était bien la seule chose pour laquelle Carys pouvait remercier Richard, pour l'avoir coupé dans son élan ce jour-là.  Et pourtant ça n'était pas fini, ça ne faisait que commencer. Carys resta là, à le regarder dans le blanc des yeux, l'air hébétée, ne comprenant pas ce brusque changement venant de la part de Rick. Elle ne comprenait pas ce qu'elle lui avait fait. Il y avait quelque chose qui n'allait pas ? Elle avait fait quelque chose de travers ? Pourquoi est-ce qu'il lui disait tout ça ?

Mais c'est évident non ?

« Non non, attend, j'ai une meilleure question à te poser. Est-ce que tu penses vraiment que quelqu'un comme moi pourrait s'intéresser à quelqu'un comme toi ? Pourrait t'aimer ? Regarde toi enfin, tu es pitoyable...  On m'avait dit que tu n'étais qu'une idiote en plus de ne rien connaître à la magie à cause de tes parents. Ils croient que tu es une folle pas vrai ? Moi, mes amis pensaient que tu ne serais même pas assez maline pour savoir si on te mentait pas ou pas. Même un moldu un peu intelligent peu savoir si on lui ment. Du coup j'ai voulu savoir si c'était le cas et si tu étais capable de te rendre compte que je te mentais depuis le début avant que je réussisse à t'embrasser, mais ça n'a même pas été le cas. »

La Carys qui assistait à cette scène se boucha les oreilles et ferma les yeux, paniquée. Elle ne voulait pas voir, elle ne voulait pas entendre la suite, elle ne la connaissait que trop bien. Non, tais-toi, s'il te plaît, je n'en peux plus, j't'en supplie, stop, n'en dis pas plus...

« Tu n'as même pas été difficile à convaincre, tu ne t'es pas dit UNE SEULE FOIS qu'un Serpentard aussi cool que moi, un Morgan en plus, ne pourrait jamais t'aimer alors que j'arrêtais pas de cracher dans ton dos. Tu es minable, et pire que ça, tu me fais pitié. Tu n'es pas intéressante comme fille et tu n'es même pas assez bien pour me regarder dans les yeux. Tu n'as aucune importance. Tu n'es qu'un jouet. Un jouet stupide. Et comme tous les jouet, quand on a fini de les utiliser, on les casse et on les jette avant de les remplacer. Tch... tu n'es même pas belle. Dire que j'ai du me forcer à t'embrasser... ça me dégoûte. TU me dégoûtes. »

ARRÊTE !! Par pitié, arrête ! Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça ?! Ne continue pas, j't'en prie, tais-toi, ça fait mal... Ca fait tellement mal ! Ca suffit...! Comment est-ce que l'autre Carys faisait pour rester aussi calme ?! Elle était blême, certes, mais son expression n'affichait aucune colère, aucune tristesse, aucune détresse. Du choc à l'état pur. Alors qu'elle, avait du mal à contenir ses larmes, à ne pas hurler, à ne pas s'arracher les cheveux dans lesquels elle passa nerveusement ses mains pour tenter vainement de se calmer. Elle avait envie de sauter à la gorge du Richard à sa porter de main et le griffer, l'étrangler, le rouer de coups jusqu'à ce qu'il ravale toutes les horreurs qu'il lui avait dites et qui l'avait tant fait souffrir.

« Maintenant que j'ai gagné mon pari, je veux plus te voir traîner avec moi. Je ne veux même plus que tu me regardes. Ma réputation a suffisamment souffert quand je faisais semblant de t'apprécier. »

Elle avait été l'objet d'un pari.

Carys n'avait même pas réagi quand il parti en la bousculant, encore en état de choc. L'information monta lentement à son cerveau, comme des ronces, qui se sont refermés d'un coup pour la transpercer, cruelles. Tout ça. Toute leur histoire. A cause d'un pari. Ses lèvres s'étirèrent en un maigre sourire. Un sourire dénué de joie. Un sourire emplie d'amertume et de tristesse. Elle s'était adossée contre un mur en levant les yeux au plafond.

« Bien sûr. A quoi est-ce que je m'attendais. Je suis vraiment... misérable. »

Puis dans un léger rire mélancolique, elle ravala les larmes qui n'ont jamais coulées ce jour là, les larmes qui coulaient désormais dans les yeux de cet autre Carys qui revoyait toute cette grotesque masquarade. Elle les essuya prestement pour qu'il ne les voie pas, puis l'image se brouilla à nouveau. Ils étaient de retour dans la salle de la pensine. Elle tâcha de reprendre un air impassible, les yeux fixés sur l'eau bleutée, les mains crispés sur la bassine de pierre. Puis quand elle s'en senti capable, la Gryffondor se tourna vers lui, de ses yeux naturellement si pénétrant.

Elle aurait pu le faire.

Mais elle ne le fit pas.


Carys croisa les bras et le toisa froidement, une lueur de tristesse encore présente dans ses yeux malgré elle.

« Voilà. Maintenant tu sais tout. »

Car c'était uniquement pour ça qu'ils étaient venus à la base. Pas se rappeler le bon temps. Lui montrer pourquoi elle se comportait aussi durement avec lui.

Rien d'autre.
 

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Sam 29 Mar - 2:24

Richard ne s'était même pas rendu compte qu'ils avaient quitté la pensine, fixant toujours Carys. Ça ne pouvait pas se finir comme ça. Pas maintenant qu'il s'en rappelait. Pas maintenant qu'il souffrait de ce qu'il avait fait lui aussi. Pas maintenant qu'il avait l'impression qu'un loup-garou était penché sur sa carcasse et lui dévorait les entrailles, vivant. Elle devait savoir. Elle pouvait savoir. Pourquoi ne savait-elle pas ? Pourquoi n'utilisait-elle pas son fichus don, si inutile si elle ne s'en servait pas ? Elle avait toujours voulu lire dans les pensées des autres, pourquoi cet exercice semblait-il avoir perdu tout intérêt à ses yeux maintenant qu'il aurait été absolument indispensable ? Les yeux de Carys étaient rouges. Elle avait pleuré. Lui aussi avait envie de pleurer, mais il devait se montrer fort pour eux deux.

-Toi tu ne sais pas tout.

Il sortit sa baguette de sa poche et fit sortir les souvenirs de sa tête pour les mettre dans la pensine, les regardant tourbillonner au fond de le bassine. Il ne pouvait rien lui dire, il avait trop de fierté pour ça. En revanche il pouvait lui montrer, qu'elle comprenne, qu'elle le voit de ses yeux, qu'elle ne soit pas obligée de le croire sur parole. Il l'avait regardé. À son tour maintenant. Sans lui laisser le choix, il la prit par le poignet et l'emporta dans ses propres souvenirs, replongeant dans le tourbillon si désagréable de l'objet magique.

Ils tombèrent dans un couloir, assit sur le renfoncement d'une fenêtre avec quelques uns des gens avec qui il passait du temps parfois, mais qu'il ne considérait pas comme ses amis. Ils regardaient les gens passer, faisant parfois un commentaire sur ce qu'ils voyaient. Carys passa devant et ils la suivirent du regard. Lorsqu'elle eu disparu, l'un d'entre eux s'adressa au reste du groupe, disant qu'elle était l'une de ses minables Gryffondor super coincé qui regardaient les gens bizarrement. La discussion prit de l'ampleur et ils finirent par décider de lui donner une leçon. Pourquoi ? Juste pour être passée devant eux et n'avoir pas eu l'air assez normale à leurs yeux. Richard fut désigné pour ça, étant celui qui avait l'air le moins intimidant et le plus avenant d'entre eux et il accepta.

Richard aurait pu lui épargner ce souvenir, mais il voulait qu'elle voit les autres coupables. Le décor changea, Carys s'éloignait après qu'il l'ai sauvé des Serpentards et Richard rejoignait ses amis qui avaient observé la scène de loin. Il frappa dans quelques mains, mais il continuait de regarder l'endroit vers où Carys était partie. Il avoua l'avoir trouvé mignonne et ses amis se moquèrent légèrement avant qu'ils ne les fassent taire.

À nouveau il y eut un tourbillon. Les souvenirs étaient brefs, mais il avait choisi les souvenirs avec soin pour leur signification. Richard était avec l'un de ses amis, c'était après sa déclaration pendant son rendez-vous avec Carys à pré-au-lard et ils étaient dans la salle commune des Serpentards, Rick allongé sur l'un des canapés.

-Je sais pas mec, j'ai pas l'impression que ça soit une si bonne idée que ça...

-Tu déconnes ? Elle te mange dans la main, à tout moment tu peux l'avoir, pourquoi t'accélères pas ?

Il était resté silencieux. Encore une fois le décors changea. Il était au bord du lac, juste avant qu'elle arrive et qu'il lui réclame son premier baiser. Il faisait les cents pas, parlant tout seul comme s'il s'adressait à Carys.

-Carys, je dois t'avouer quelque chose. Non, ça n'ira pas. Écoute, ne t'énerve pas, je t'aime vraiment, mais tu dois savoir la vérité. La vérité ? Tu parles. Il inspira à fond et leva les yeux vers le ciel trop bleu, préoccupé. Carys, j'ai été stupide, tu as le droit de m'en vouloir, de me détester... Tch. À qui je veux faire croire ça. Je ne veux pas que tu me détestes, je veux que tu m'aimes putain ! Il shoota dans une motte de terre par dépit. Dans quoi est-ce que je me suis fourré... Il soupira profondément et vit Carys qui arrivait, au loin. Je ne veux pas que tu me laisses... murmura-t-il pour lui-même avant d'afficher un grand sourire et de lui faire signe de la main.

Encore une fois, le décor changea. Il était en train d'insulter l'un de ses amis qui avaient traité Carys de débile pour s'être fait avoir si facilement. Il se fit menacer par ce même ami qui comptait tout lui dire s'il n'avait pas le cran de le faire lui-même. À nouveau ils furent transporter autre part, devant la porte de la salle des armures et la fin du discours de Richard retentit juste avant qu'il ne sorte. Il claqua la porte derrière lui avant de s'y adosser, une main sur la bouche et les larmes coulant sur ses joues, ses épaules secouées de sanglots incontrôlables.

Il se releva, fit mine de vouloir entrer à nouveau, puis il s'écarta de devant cette porte et s'enfuit en courant, ne pouvant pas retourner la voir après ce qu'il lui avait dit, ne pouvant pas assumer ses actes, refusant de croiser son regard après tout ce qu'il venait de dire. Si Carys n'avait pas pleuré, Richard lui l'avait fait, mais personne ne l'avait su. Enfin, les pieds des deux élèves du présent retouchèrent le sol de la pensine et Richard se lança avant que le courage ne s'enfuit à nouveau. Le Choixpeau avait hésité. Richard manquait cependant de courage pour être un Gryffondor.

-Tout n'était pas faux, tout n'était pas joué. J'ai voulu te le dire, j'ai voulu tout t'avouer au moins une centaine de fois. J'avais peur. J'avais peur que tu ne me pardonnes jamais, que tu ne veuilles plus me voir. Je t'ai vraiment aimé Carys. C'est pour ça que je t'ai fait ça. Il fallait que tu m'oublies. Tu ne méritais pas quelqu'un qui t'avais séduit pour un pari.

Richard avait un cœur. Il le savait. Il le savait car il battait, et qu'il avait mal. Revoir tout ça l'avait plongé dans des sentiments qu'il avait enfoui profondément sous des couches et des couches de cendres pour qu'ils ne viennent plus le torturer, mais aujourd'hui il assumait. Elle pouvait tout lui faire maintenant. Elle pouvait le gifler, elle pouvait partir sans rien dire, elle pouvait lui dire qu'il n'était qu'un imbécile. Il était prêt. Il se rendit compte que pendant ses souvenirs, sa main avait glissé pour attraper celle de Carys et il la lâcha.
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Sam 29 Mar - 12:13
Carys Ҩ Richard

How much more do I have to hurt to see your heart ? I wanted to tell you but tears are welling up. This is what I'm telling you, I only wait for you, because I love you. Because I couldn't hold on to you, because I could'tn stop. There are so many traces of you... Because to me it's you, I want you desperately to death. Because it’s only you, whatever it takes, I need to wait. So will you please take a step closer to me? You know that I only have you, please don’t leave me alone...



Carys le regarda, incrédule, quand il fit sortir des filaments de souvenir de sa tête pour les mettre dans la pensine. Quoi, qu'est-ce qu'il comptait lui montrer comme atrocité encore ? Elle n'en avait pas encore assez vu peut-être ? C'en était trop, elle ne comptait pas assister à un autre torrent d'insultes. Elle s'apprêta à partir lorsqu'il l'intercepta pas le poignet pour la faire venir malgré tout.

Ils revinrent à Poudlard, dans un couloir comme parmi tant d'autre. Elle se voyait marcher comme si de rien n'était, et qu'un groupe d'amis la suivaient du regard. Carys se crispa à la mention de sa maison, elle supportait toujours aussi mal qu'on traite les Gryffondors de la sorte. Ils continuèrent de discuter à son propos et, pour une raison aussi débile qu'illogique, décidèrent qu'elle allait devoir être punie. Que Richard était désigné pour ce faire. Elle fusilla celui à ses côtés.

« Tu trouves ça drôle peut-être ? »

Elle voyait où il voulait en venir, ni l'intérêt de lui montrer ce qu'elle savait déjà pertinemment. Il ne répondit pas et le décors changea à nouveau. Cette fois-ci, c'était le moment juste après qu'il l'ait abordé. Il semblait fier de son coup, le salaud. Elle ne prêta pas attention au compliment, trop indignée. Ils changèrent à nouveau de décors, et elle supposa que cet endroit plutôt lugubre aux couleurs verte et argent correspondait à la salle commune des Serpentard. Richard semblait hésiter. Hésiter à faire quoi ? Elle savait qu'elle était concernée d'après les dires de son interlocuteur. Pourquoi il n'accélérai pas quoi ?

Les images se troublèrent à nouveau. Ils étaient dehors, et le temps était au beau fixe. Carys vit le jeune Richard faire les cent pas, il semblait nerveux, et parlait tout seul. Elle fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'il avait cherché à lui dire ce jour là ? Ses yeux, plissés jusque là, s'écarquillèrent, et elle afficha la même expression choquée que lorsqu'il l'avait plaqué brutalement. Qu'est-ce que c'était que cette histoire, qu'est-ce que ça signifiait ?!

Elle remarqua à peine quand le décors changea encore une fois. Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait plus rien. Pourquoi est-ce qu'il la défendait ? Pourquoi est-ce qu'il pleurait après avoir rompu avec elle de la pire manière qui soit ? Pourquoi est-ce qu'il avait hésité à ouvrir la porte de la salle des armures où elle se trouvait encore ?

« Je ne veux pas que tu me détestes, je veux que tu m'aimes putain ! »

Lorsqu'ils revinrent dans la salle de la pensine, il lui fallut un moment avant de se tourner vers lui, toujous avec cette expression surprise. Et Richard lui expliqua. Il lui expliqua ce qu'elle ne savait pas jusque là. Quand il lâcha sa main, elle la ramena contre sa poitrine et posa son autre main dessus, comme pour essayez de s'empêcher de trembler.

« Si, au contraire. Tout était faux. Tu m'as menti jusqu'au bout ! »

Son ton était plus blessé que blessant.

« Qu'est-ce que tu croyais ? Que j'irai mieux si tu me faisais te détester ? Que ça m'aiderait à tout oublier ? Que te voir avec une autre fille, puis une autre, et encore une autre, et ainsi de suite, jour après jour, ça TE ferait oublier ?! »

Carys se détourna de lui et passa ses mains dans ses cheveux en s'éloignant. Elle était irritée, et légèrement angoissée. Elle avait peur de comprendre. Elle avait peur de savoir ce qui se serait passé s'ils n'avaient pas rompu comme ça. Elle se tourna à nouveau vers lui.

« Non, non je n'arrive pas à le croire. C'est tellement... J'ai même pas de mots pour qualifier ça ! Mais pourquoi est-ce que tu as fais une chose pareille Richard, tu te rends compte de l'impact que ça a eut sur moi ?! »

Elle s'était encore plus braquée et renfermée, avait perdu encore plus confiance en elle et s'était sentie plus pitoyable que jamais. Il avait tout empiré chez elle, tous les mauvais côtés. Et elle n'arrivait plus à faire confiance aux autres, surtout pas aux Serpentards. Jamais plus en Serpentards. Elle n'arrivait plus à voir leur couleur sans vouloir fuir, ni même à se défendre quand on l'insultait parce que la personne qui la connaissait le mieux, lui avait sorti tant d'atrocités qu'elle avait fini par y croire et qu'elle n'y pouvait rien.

Carys essuya les larmes qui lui montèrent à nouveau aux yeux avec sa manche. Il ne méritait pas qu'elle pleure pour lui, une deuxième fois. C'était affligeant, c'était pathétique. Ils avaient vraiment eut quelque chose et ils se sont détruits, tout ça à cause d'un foutu pari.

C'était injuste.


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Sam 29 Mar - 18:14

Richard secoua la tête. Non, tout n'était pas faux, tout n'avait pas toujours été faux, il ne voulait pas qu'elle dise ça parce que ce n'était pas vrai, ce n'était pas possible. Ses sentiments avaient été réels et ils lui avaient fait peur. Il avait eu peur de devoir les perdre à cause d'un rejet de sa part, peur que ce soit elle qui le regarde de la façon dont il l'avait dévisagé en lui sortant toutes ces atrocités. Il avait eu peur de tout ça, peur que le château de sable de leur relation ne s'écroule avec la marée montante. Alors il l'avait détruit lui-même. Il avait regardé une dernière fois son œuvre et avait donné un coup de pied dedans avant de partir en espérant que l'eau montante en laverait les vestiges plus rapidement.

-Non, comment peux-tu affirmer une chose pareille ? Tout n'était pas faux, les sentiments que j'ai eu pour toi étaient réels, plus que réels même !

Il avait espéré, il avait vraiment espéré qu'elle ne le croit pas ce jour-là, qu'elle le rattrape, qu'elle le gifle, qu'elle lui dise qu'elle ne le croyait pas et qu'il n'était pas drôle. Alors il lui aurait tout dit, il se serait excusé, il se serait probablement jeté à ses pieds pour qu'elle lui pardonne, pour qu'elle l'excuse, pour qu'elle accepte de le laisser l'aimer à nouveau, ou ne serait-ce que de lui parler, mais elle n'en avait rien fait. Elle ne l'avait même pas regardé partir. Elle était restée là, prostrée, sans comprendre ce qu'il lui arrivait et n'avait pas chercher à savoir plus loin. Un château de sable écroulé ne peut pas se reconstruire tout seul. Elle avait attendu que les vagues l'emporte, tout simplement.

-Oui ! J'ai cru que si je te donnais une bonne raison de me détester, tu me détesterais ! Tu ne serais pas triste, tu ne serais pas effondrée, tu me haïrais tellement que tu n'aurais même pas l'envie d'être triste à cause de moi. Je pensais que ça se terminerait comme ça ! Au lieu de ça elle s'était encore plus renfermée, mais Richard avait fait en sorte que cette histoire ne s'ébruite pas. Puis il s'était forcé à oublié.

Cette histoire aurait du faire pousser des crocs et des griffes à la lionne qu'elle devait être. Elle aurait du se servir de ça pour renaître plus forte, pour se créer des armes contre les autres. Elle n'aurait pas du se laisser marcher sur les pieds, elle n'aurait pas du se braquer comme ça, elle n'aurait pas du se tourner vers soi-même et ne plus oser regarder qui que ce soit en face. Pour ce qui était des autres filles, c'était une autre histoire. Peut-être cherchait-il en elles ce qu'il n'avait pu trouver qu'en Carys. Il détourna le regard.

-Je t'ai dit pourquoi j'ai fait ça. J'avais peur. Je pensais que tu ne pourrais jamais me pardonner et que ça serait plus facile pour moi de me haïr pour ce que j'avais fait plutôt que d'essayer de me pardonner. Il fallait que tu me détestes. Je ne méritais rien d'autre.

Richard n'avait pas l'habitude de s'apitoyer sur son sort et ce n'était pas ce qu'il faisait, annonçant juste un état de fait. Il s'approcha de Carys et posa ses mains sur ses bras, la regardant enfin dans les yeux. Il n'avait jamais voulu lui faire de mal, mais il n'avait pas eu le choix, forcé de choisir entre deux deux maux qui ne lui disaient rien du tout. Il n'avait pas voulu qu'elle se roule en boule, qu'elle pleure, qu'elle ai mal, mais pour ça il avait du la blesser encore plus profondément qu'il ne l'aurait du, se blessant lui-même au passage.

-Je t'ai vraiment aimé, répéta-t-il à nouveau, comme je n'ai jamais aimé personne après. Le pari ne concernait qu'un baiser, c'est pour ça que je n'ai jamais insisté pour qu'on le fasse avant ce jour au bord du lac. Mais j'en avais assez de toute cette mascarade, je voulais tout te dire et je t'ai trouvé si belle, là, à mes côtés, que je t'ai embrassé. J'ai cru que mon cœur allait se déchirer en deux quand je l'ai fait. Je ne m'étais jamais sentit aussi bien et aussi mal à la fois...

Sa voix n'était plus qu'un souffle lorsqu'il prononça ces dernières paroles et sa main droite était remonté sur le cou de Carys, le pouce sur sa joue. Il aimait toujours ce contact. Son contact. Il l'avait toujours aimé. Mais il n'avait plus le droit de la toucher à présent, aussi ses mains retombèrent mollement le long de son propre corps. Il méritait tellement qu'elle le foudroie sur place...
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Sam 29 Mar - 19:15
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How much more do I have to hurt to see your heart ? I wanted to tell you but tears are welling up. This is what I'm telling you, I only wait for you, because I love you. Because I couldn't hold on to you, because I could'tn stop. There are so many traces of you... Because to me it's you, I want you desperately to death. Because it’s only you, whatever it takes, I need to wait. So will you please take a step closer to me? You know that I only have you, please don’t leave me alone...




Richard continuait de nier, d'affirmer que ses sentiments avaient été réels. Que ça n'était pas censé se passer comme ça, qu'elle aurait du le détester après ça au lieu de se braquer encore plus. Tout n'avait pas tourné comme il l'avait espéré, et elle n'avait jamais cherché à connaître les motifs de sa rupture, ayant cru sur parole tout ce qu'il lui avait balancé ce jour là dans la salle des armures. Mais si elle avait su, s'il lui avait dit...

Qu'est-ce qu'il se serait passé ?

Il la prit par les bras et elle se raidit, c'était un contact à la fois familier et inhabituel, ce qui la mit assez mal à l'aise, comme une petite souris devant un serpent. Ce n'est que lorsqu'il remonta sa main dans son cou qu'elle se rendit compte qu'elle avait la gorge sèche et qu'elle ne l'avait pas quitté des yeux, n'ayant même pas réagi quand il la toucha. Lorsqu'il rompit le contact, elle recula de deux pas, par réflexe.

« C'est... du passé tout ça maintenant, pas vrai ? »

Carys le suppliait du regard. Elle le suppliait pour qu'au moins une fois dans sa vie, il soit réellement franc avec elle, aucune supercherie derrière, aucun pari, rien. Juste la vérité, la pure vérité.

« Pourquoi me dire tout ça maintenant ? Même si à ce moment là tu ne pensais pas toutes les choses que tu as dites, est-ce que c'est le cas maintenant ? Tu me prends toujours pour une idiote qui ne sait pas faire la différence entre un mensonge et la vérité ? Que je suis folle ? Que je mérite pas ton attention ni celle de personne d'autre ? Que je ne suis qu'un jouet bon à jeter ? »

Elle s'était à nouveau avancer vers lui pour le faire reculer.

« Tu prétends m'avoir aimé, mais tu m'as oublié au bout de deux ans, tu n'as pas perdu de temps pour aller te consoler non plus, et tu t'attends à ce que je te crois ? Que je te fasse à nouveau confiance ? Je... »

Sa voix se craqua. Elle n'arrivait plus à parler à cause de la boule qui s'était à nouveau formée dans sa gorge et elle garda silence, se sentant bête.

Carys n'était vraiment qu'une idiote. Au fond, elle avait envie de le croire, de lui accorder au moins le bénéfice du doute. Mais il l'avait déjà dupé dans le passé, et maintenant qu'elle s'était à nouveau présenté à lui, qui lui disait que ça n'était pas encore un de ses numéros ? Elle ne voulait pas de ça, elle ne voulait pas rechuter, pas maintenant qu'elle avait enfin sorti la tête hors de l'eau.
 

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Sam 29 Mar - 21:53

Richard s'avança lorsqu'elle recula plus loin de lui. Il ne voulait pas perdre cette proximité. Il ne voulait pas la laisser s'enfuir comme lui-même s'était enfui après lui avoir asséné des mots d'une envergure terrible, deux ans plus tôt. Il venait de la retrouver, il venait de comprendre ce qu'il avait eu avec elle et qu'il n'avait pas pu retrouver. Il ne la toucha pas cependant, se contentant d'approcher, même s'il en mourrait d'envie. Son contact était comme addictif, pas étonnant qu'il ai eu peur de rester près d'elle dans l'éventualité où elle n'aurait pas voulu le revoir.

-Oui, c'est du passé tout ça. Je ne te ferais plus de mal, affirma-t-il fermement.

Elle le suppliait du regard, elle voulait y croire et Richard ne demandait qu'à lui faire croire. Il ne voulait plus lui faire de mal, il ne voulait plus la blesser, plus qu'elle souffre par sa faute. Il se montrait honnête avec elle et il ne demandait qu'à ce qu'elle le croit, qu'elle puisse lui pardonner et lui faire confiance à nouveau, qu'elle puisse elle-même se faire confiance à nouveau. Il ne la quittait pas des yeux, se donnant le droit de s'imprégner de la couleur de ceux de Carys, de la laisser chercher la sincérité à travers eux pendant que lui-même scrutait le fond des siens.

Il ne recula pas lorsqu'elle avança également vers lui, ne souhaitant pas céder du terrain ou sembler hésiter, car il n'hésitait pas. Il était sincère.

-Non, je ne pense rien de tout ça, même maintenant. L'idiot c'était moi. Le fou c'était moi. Celui qui ne mérite pas l'attention des autres et surtout pas la tienne c'est moi aussi. Tu n'as rien d'un jouet à mes yeux.

Il avait été plus sincère avec elle qu'avec n'importe laquelle des autres filles qu'il avait essayé d'attirer dans ses bras. Il n'était jamais totalement sincère avec elles, jamais honnête, il n'attendait rien de ces filles-là, il n'en avait jamais rien attendu à part une distraction passagère. Carys avait été différente, elle avait su toucher son cœur dès le départ, puis il l'avait fermé et plus aucune personne n'avait su le faire battre de la même façon que lorsqu'il regardait dans les prunelles de la Gryffondor. Il aurait été capable d'aller embrasser Lionel si elle le lui avait demandé et dieu savait à quel point il ne pouvait pas le voir ce type-là. Son visage se crispa légèrement lorsqu'elle parla de la facilité avec laquelle il l'avait oublié.

-Je sais. Je ne pouvais pas supporter de me dire que tu me haïrais sûrement. Je n'ai pas été courageux. Je me suis... préparé quelque chose.

Il avait envie de détourner le regard à présent, mais il garda les yeux sur elle. Oublier aussi vite n'aurait pas été possible alors il avait utilisé ses talents en potions et sortilège pour la rayer de sa mémoire. Apparemment, tous les sortilèges avaient des failles cependant. Il avait honte de ce qu'il avait fait, honte d'avoir trouvé une échappatoire alors qu'il l'avait laissé dans la solitude et dans le noir. Cependant il ne devait plus se cacher, il voulait sa confiance, mais pour ça il devait se montrer honnête avec elle, aussi misérable qu'il puisse paraître de cette façon.

-Je ne prétends pas, j'affirme.

Lorsque sa voix se brisa, Richard ne pu résister à l'envie de la toucher à nouveau, glissant ses doigts sur sa joue. Il pria pour qu'elle ne se détourne pas, pour qu'elle accepte ce contact, qu'elle le laisse la toucher comme lorsqu'ils étaient tous les deux au bord du lac, comme si elle avait décidé de lui pardonner son imbécillité et sa lâcheté.

-Je veux que tu me fasses confiance, je te dis la vérité. Si tu ne me crois pas, vérifie par toi-même. Regarde dans mon esprit. Tout pour que tu te rendes compte que je suis honnête.
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