Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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TARDIS — Tomate Asthmatique Radioactive Durement Ionisée Sans pitié [ft. Garfield]

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j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
Pan E. Seweryn
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Mar 8 Oct - 21:05


WHAT THE PHOQUE ?


je rêve de vastes chiottes, impeccablement entretenues, avec des robinets plaqués or, du marbre blanc immaculé, un siège en ébène, une cuvette pleine de Channel nº5. Et un larbin qui me tend un rouleau de PQ en soie sauvage, mais vu l’urgence, j’irais n’importe où.

Un jeune serdaigle sautillait gaiement dans un couloir quelconque de cet immense château, il avait peu à peu perdu ses repères et il s'était enfoncé dans des recoins qu'il ne connaissait pas malgré ses cinq années passées à écumer le vieux bâtiment de long en large. Un sourire satisfait au coins des lèvres, il se souciait peu d'être complètement perdu. Oui, tout cela lui importait peu, il était dans un tel état d'euphorie que même une apocalypse de zombies mayas n'aurait pas pu détruire la banane qui avait été collée sur son visage. En effet, il ne pouvait être plus heureux qu'en cet instant présent. Il avait un merveilleux petit ami qui lui faisait des câlins dès que l'envie lui en prenait, il avait réussi dernièrement son devoir et il avait également tenu plus de 30 secondes sur son balais avant de se planter. Mais le must, c'était le petit déjeuner de ce matin qui avait été véritablement Gargantuesque. Il s'était bâfré tel un ogre, engloutissant tout ce qui lui passait sous la main sans vraiment faire de distinction entre les plats. Ainsi il avait tartiné son bacon de confiture de Myrtille et il avait mangé des pancakes nappé dans du jus de citrouille. Une fois un nombre incalculable d'aliments ingérés, il avait poussé un petit soupire de contentement et s'était mis en marche pour une petite promenade digestive qui durait depuis quelques quarante-cinq minutes dorénavant. Il tourna à l'angle d'un couloir, son sourire bienheureux aux lèvres alors qu'une sensation étrange troubla sa béatitude. Il sentait du vent. Quoi de plus normal dans ce vieux château plein de trous et de courants d'airs hein ? Le problème se situait à un autre endroit. Il sentait une légère brise glacée -le mois d'octobre en écosse, ça ne pardonne pas-. Nous disions donc qu'il ressentait quelque chose, à un endroit normalement couvert par un boxer de première qualité suivit d'un pantalon bien épais qui le gardait de toute perte de chaleur corporelle. Alors pourquoi nom d'un pêcheur serbe en string sentait-il ce bloody vent s'insinuer entre ses cuisses comme un serpent malicieux -et très libidineux mais nous ne reviendront pas sur ce point-. Avec une lenteur accablante digne des plus grands slowmotion du cinéma, il pencha son buste vers l'avant, une mèche d'une couleur non-identifiable -entre le vert et le vert- tomba devant ses yeux. Ne se préoccupant pas de se détail, ses yeux glissèrent lentement sur ses gambettes qui semblaient seulement pourvues de hautes chaussettes grises s'arrêtant à mi-mollet, pour laisser place à une chaire tendre, fraîche mais surtout exposée à la morsure du froid et des yeux des armures perverses qui, il était certain, le lorgnait sans vergogne. Ses pupilles écarquillées continuèrent leur inspection en remontant le genoux dénudé ainsi qu'une partie de la cuisse pour tomber sur une horreur infâme et sans terme assez fort pour la qualifier. Cela ne pouvait être qu'un cauchemar. Il secoua sa tête avant de rire de façon hystérique. Un rire qui s'arrêta comme il avait commencé, brusquement, Pan étant tellement surprise de la hauteur de sa voix. Elle était si aigüe et perçante. Mais .. Que lui arrivait-il ? Il marchait joyeusement et là. Pouf d'un coup, il se retrouvait affabulé d'une jupe -ô crime infecte- et il avait une voix de fillette. Qu'avait-il fait au grand Manitou d'un quelconque pays slave pour mériter une telle punition ? Prit dans ses lamentations intérieurs, un détail le frappa aussi durement qu'un cognard en pleine poire envoyé par erreur par Silas alors qu'il bullait joyeusement sur son balais lors des entraînements. Il avait des cheveux verts. Enfin d'un vert douteux, mais un vert quand même. Trop de changement sur sa petite personne, tout cela était louche. Bien trop louche.

Il aurait voulu pousser ses investigations plus loin, mais une envie pressante se fit sentir. Mais pas de la manière habituelle. Ô Saint Seigneur Marie Joseph Merlin Satan Jésus etc. Faites que ce à quoi il pensait se révèle totalement faux et non-avenu. Les yeux ressemblant étrangement à ceux d'un hibou hystérique en manque de Miam'hibou, il se mit en marche telle une locomotive à vapeur, courant comme jamais, ses poumons semblant refait à neufs -enfin une chose agréable ! - et il arriva, dans un dérapage contrôlé face aux toilettes. Il prit une grande inspiration et ouvrit la porte d'un geste d'un seul, c'était comme quand on voulait enlever un pansement, le faire d'un seul coup. Il resta un instant figé, alors que d'immenses miroirs reflétaient son apparence actuelle.

Ô Zeus. souffla-t'il d'une voix défaite, avant de se rendre réellement compte de la situation et de pousser un cri strident qui allait parfaitement avec sa jupette, ses longs cheveux et la minuscule poitrine qui se cachait sous sa robe de  .. de .. sorcière. Cependant, son envie pressante le fit revenir à la réalité et il se tortilla un instant avant de se diriger vers un urinoir. Cependant il se stoppa en plein mouvement. Si ce que Zelda lui avait dit s'avérait exacte sur la physionomie respective des hommes et des femmes, présentement il n'avait pas de ... de ... Il se retint difficilement à la porcelaine sale avant de s'avança, tanguant légèrement, vers unes des cabines qui semblaient aussi anciennes que le Choixpeau lui-même et qui semblaient avoir été oubliées par David le concierge.

Qu'ai-je fait Merlin, pour mériter un tel sort ? ESPECE DE DIEU-SORCIER EN CARTON ! Dorénavant je me prosternerai devant Gulbuc le Hideux, au moins lui, savait rendre honneur à ses hommes ! Certes, il leur coupait l'oreille en signe d'appartenance à son bataillon. Mais soit ! Je suis prêt à faire ce sacrifice pour retrouver ce qui faisait de moi un homme !   Pan ? Ridicule ? Voyons.






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Garfield S. Andersem
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Mer 9 Oct - 14:05
Le petit déjeuner était le meilleur moment de la journée, le repas le plus important, le truc qui faisait que Garfield ne tombait endormi qu'au deuxième cours du matin plutôt qu'au premier. Les yeux bouffis de fatigue, il se rendait toujours à la table de Poufsouffles en se prenant tous les objets possibles sur son passage. Chaises, sacs qui trainent, table des Gryffondors selon l'état de réveil. Miraculeusement cependant, c'était l'un des rares moments où il parvenait à rester debout, l'appel du ventre étant - apparemment ? - plus fort que la poisse. Ainsi, tous les matins, il manquait de s'endormir dans son chocolat chaud, mais finissait toujours par sortir de table le ventre bien rond, et à la bourre pour les cours tellement il s'empiffrait.

Ce jour-là cependant n'était pas voué à être un jour comme les autres. Garfield terminait gentiment son petit déjeuner, regrettant qu'il n'y ait pas de café servi aux élèves. Chez lui, ses parents n'osaient pas le lui refuser, de peur qu'il n'aggrave encore son cas en étant à la fois malchanceux ET mal réveillé... A Poudlard, c'était un rien plus compliqué. Après sa septième tartine, donc, il envisagea de, peut-être, retourner à la salle commune puisqu'il n'avait cours que l'après-midi, en ce jour béni. Au moment où il se leva de sa chaise, cependant, la tête lui tourna, et il dut se rattraper au banc pour ne pas se retrouver étalé par terre. Lorsqu'il se redressa, il était tout à fait réveillé, effet étonnant pour un étourdissement. Néanmoins, il lui semblait voir le monde d'un peu plus bas. Étrange. Il sortit de la Grande Salle, constatant au passage qu'il n'était pas le seul à ne pas avoir l'air dans son assiette. Un truc bizarre dans le jus de citrouille, peut-être.

Il ne s'en inquiéta pas, jusqu'à se retrouver au milieu du couloir, dans les courants d'air, qui lui mirent les cheveux dans les yeux. Il ne savait pas à quel point il avait été proche de la vérité en pensant au jus de citrouille, mais là, tout de suite, il comprit que quelque chose ne tournait vraiment pas rond. Déjà, ses cheveux n'étaient pas sensés pouvoir atteindre ses yeux, et surtout, ils ne devraient pas être blancs. Son sang se glaça dans ses veines alors qu'il faisait le rapprochement entre les détails qu'il avait remarqués... Garfield se trouvait plus petit, il avait les cheveux plus longs, blancs... Il se sentit devenir verdâtre. Non, ce n'était pas possible, non non non... Il releva sa manche pour en avoir le coeur net. Et son bras était tatoué, comme il l'avait craint.

Ce jour-là donc, ce jour maudit entre tous, fut celui où Garfield Andersem se retrouvait dans le corps du meilleur ami de sa soeur, accessoirement son pire cauchemar après les coupures de courant en pleine exploration de Bordeciel et les cours de sortilèges. Ce fut le jour où le couloir principal du rez-de-chaussée résonna du "NOOO[...]OOON" le plus long, cri de désespoir le plus déchirant. Lorsque cette voix qui n'était pas la sienne, mais celle honnie et détestée de Pan Seweryn, se fut éteinte faute de souffle, l'adolescent resta encore un instant tétanisé. Ce ne pouvait pas être vrai.

...
...
...

Mais d'un autre côté... Si c'était vrai, et si ce n'était pas permanent, quelle aubaine... Lentement, ses neurones perturbés se remirent en marche. C'était, en fait, absolument parfait.

Un peu plus tard, Garfield sortait de la Salle sur Demande. Il lui avait fallu du temps pour la trouver, mais ç'en valait la peine, vraiment. Il s'était regardé une dernière fois dans le miroir que la salle avait mis à sa disposition avant de sortir, et avait pouffé de rire. Il avait revêtu, par dessus ses vêtements évidemment, une robe de sorcier rose à pois turquoise, passé autour de son cou un boa en plumes violettes et couronné le tout d'un chapeau façon mariage anglais, garni de fleurs pourpres et jaunes. C'était absolument parfait : il n'avait plus qu'à parader dans le château pour se faire voir du plus de monde possible. Mais avant ça, pause pipi au sixième éta...

Deux neurones entrèrent malencontreusement en collision. Pause pipi, mais quelle galère. Garfield était paralysé devant la porte des toilettes, bloqué sur l'idée que non, il ne voulait absoluement pas toucher ce qui se trouvait présentement dans son pantalon. C'était tellement mal, tellement dégoûtant. Il devint encore un peu plus vert lorsqu'il se rendit compte qu'il ne s'était même pas demandé si quelqu'un d'autre avait son corps, et si ce quelqu'un était Pan... La suite d'idées était largement imaginable, et ce fut un Garfield/Pan au visage presque couleur d'herbe qui poussa finalement la porte des WC. Plus vite il en aurait fini avec ça, plus vite il pourrait aller s'assurer que personne ne molestait son pauvre petit corps.

Il se figea dans l'entrée. Qu'est-ce que cette fille fichait à crier comme ça au milieu des toilettes...?

"Ehhrrrm...", hésita-t-il, sursautant presque au son de sa propre voix si familière et pourtant complètement étrangère.

Planté comme une quiche, il essayait de ne pas se dandiner sur place pour atténuer son envie pressante, mais ce n'était pas très réussi, surtout avec son déguisement tout à fait approprié. La fille - jolie petite chose, d'ailleurs ! - ne semblait pas avoir remarqué sa présence, et continuait de déblatérer des choses de plus en plus étranges en se dirigeant vers une cabine, quittant sa posture très inappropriée devant l'un des urinoirs.

"...ce sacrifice pour retrouver ce qui faisait de moi un homme !"


Garfield ouvrit des yeux ronds. Oooh. Encore quelqu'un touché par ce truc bizarre qui l'avait transformé en nain délavé.

"J'allais te demander ce que tu fiches là, mais t'as le même problème que moi, non ? T'es un mec, en fait ?"


Il s'approcha de l'urinoir à son tour, et déglutit difficilement en regardant vers le bas. Ce que c'était malsain d'envisager de mettre la main dans le pantalon de Pan. Enfin, son pantalon, techniquement, mais c'était pareil. Et comme Garfield était un mec, il se posait forcément des questions de comparaison - je ne vais pas vous faire un dessin - et c'était encore pire.

"Je vais jamais y arriver...", souffla-t-il très bas, pour lui-même, fermant les yeux avec un désespoir visible.
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Pan E. Seweryn
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Mer 9 Oct - 19:21


WHAT THE PHOQUE ?


je rêve de vastes chiottes, impeccablement entretenues, avec des robinets plaqués or, du marbre blanc immaculé, un siège en ébène, une cuvette pleine de Channel nº5. Et un larbin qui me tend un rouleau de PQ en soie sauvage, mais vu l’urgence, j’irais n’importe où.

Perdu dans son désespoir qui semblait sans fin et infini -non ce n'était pas des synonymes rooh-, Pan ne fit pas attention au grognement guttural -du moins il espérait que c'était cela- qui était sorti de la gorge d'une tierce personne inconnue et sans nom qui avait sembler vouloir le déranger dans sa crise hystérico-tragique alors qu'il s'apprêtait à transfigurer un lavabo pour qu'il ressemble plus ou moins un crâne pour pouvoir ainsi hurler sa rage, sa décadence ainsi que son désespoirs et des questions existentielles totalement inutiles -oui il avait toujours rêvé de faire ça. Enfin tous ces plans étaient misérablement tombés à l'eau à cause d'un gêneur de première, il fut tenter de grogner mais se retint à la dernière minute, qui sait ce que sa voix de donzelle aurait pu produire comme grognement qui aurait été parfaitement ridicule. Il inspira une fois, se rendant compte de l'intelligence dont il avait fait preuve en se retenant, glorifiant ainsi son magnifique esprit de serdaigle. Alors qu'il pensa à ça, ses yeux louchèrent sur le blason qui était délicatement brodé sur le devant de sa cape, priant les Anciens dieux pour ne pas s'être retrouvé dans le corps d'une première année de Gryffondor. Heureusement, il remarqua une délicieuse cravate verts et argent et un magnifique Serpent en forme de S qui .. faisait ce que tout serpent digne de ce nom se devait faire. Rassurer à ce sujet, il se permit de se détendre quelque peu. Sa situation n'était pas si désespérée non ? D'ailleurs, il lui semblait connaître la forme qu'il avait entre-aperçu dans le miroir, un sombre histoire de cacahuète et de pouvoir de la menthe et de la cerise mélangé dans une délicieuse praline. À cette pensée, il attendit le grognement caractéristique de son estomac qui ne vint jamais et il se demanda s'il ne devait pas sauter de joie de s'être libérer de cet organe exigeant et insatiable. Toute à sa bonne humeur, il se tourna vers l'hurluberlu qui l'avait dérangé tout à l'heure et qui semblait être dans un état de désespoir proche du sien. Il avait complètement zappé ses premières phrases, mais par contre il avait bien entendu sa lamentation, faite d'une voix qu'il connaissait bien. Les sourcils froncés, concentré, la nouvelle demoiselle fixa le dos de l'inconnu, notant dans sa tête son mauvais goût vestimentaire, ainsi que sa tendance à vouloir copier sa forme originelle. Il avait le monopole des cheveux blancs, non mais zut ! Enfin, il acceptait les albinos mais c'était le seul écart qu'il se permettait, peu importe les prières et les offres alléchantes, il restait intransigeant. Les cheveux blancs c'était sa marque. Alors qu'il ouvrait la bouche pour incendier l'inconnu, deux neurones se connectèrent enfin dans sa cervelle d'oiseau et il ne pu lâcher qu'un simple «Oh» ébahis.

Sans pouvoir s'en empêcher, il scanna le corps qui lui faisait face, analysant le moindre détail qui pouvait infirmer son hypothèse. La joie et l'horreur profonde se mélangeaient en lui comme une sorte de pâte à chou trop collante dans laquelle on aurait rajouté un peu de mélasse. Il leva lentement la brindille qui lui servait actuellement de bras en tremblant, toujours sous le choc de sa découverte.

Je-Je ... Je ... Tu ? .... Comment ?

Ou comment faire une phrase sans verbe ni complément qui ne voulait absolument rien dire par Pan. Cependant, il n'était pas en faute, au vue de la triste vérité qui s'étalait ainsi sous ses yeux noirs et dorés -enfin il croyait- ébahit. Une question revenait sans cesse dans son esprit, martelant les pauvres neurones déjà bien éprouvés de choses à laquelle ils ne savaient point répondre. Un changement soudain et complètement arbitraire de corps soit. Le fait qu'il se retrouve dans un corps de fille -grincement de dents- soit. Mais qu'il retrouve son corps ainsi affabulé de ces horreurs, et ce boa nom de Zeus ! Et - Et ce chapeau immonde qui devait sortir de l'armoire d'une arrière-grande tante du côté polonais de sa famille qui devait tenir ce chapeau de sa propre arrière grand-mère qui devait avoir eu des rapports louches avec Dracula en son temps -Pologne, Roumanie, same-. Tout cela pour dire qu'il se retrouva profondément choqué de voir son magnifique corps malmené ainsi et il se rapprocha du coupable qui s'avérait être .. lui. Enfin pas vraiment lui. La personne qui avait honteusement profité d'avoir ce sublime corps à disposition pour en faire n'importe quoi. Il voulu dire quelque chose, hurler comme une banshee contre ce cri affreux -en plus avec sa voix actuelle de crécerelle, ça allait faire mal-, mais il ne fit de tout cela, son cerveau astrophié préférant dicter à sa bouche autre chose.

MON BÉBÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ  

Il avait toujours eu des préoccupations complètement décalées que celles souhaitaient par le commun des mortels, mais ici cela dépassait l'entendement alors qu'il courait en slow-motion, les larmes au coins des yeux, dans le but d'étreindre avec force son ventre qui semblait si malheureux sans sa divine présence -même si techniquement, il n'avait rien remarqué au changement le bougre d'estomac ingrat !





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Dim 13 Oct - 23:14
La « fille » avait l'air sérieusement perturbée. Quelque part, il y avait de quoi. Dans son malheur, Garfield se considérait chanceux, quoique sa vessie menace d'exploser pendant qu'il tergiversait devant l'urinoir, incapable de se décider à attraper ce qui devait lui servir à la vider.

▬ Je-Je ... Je ... Tu ? .... Comment ? 
« Si j'le savais, j'te l'dirais... »

Bizarrement, il avait compris. S'il avait vu juste, c'était un mec là-dedans, qui devait rencontrer des problèmes autrement plus... Physiques que les siens pour parvenir à faire son affaire. Lui pouvait se rincer l'oeil, certes, mais Garfield n'osait imaginer le traumatisme d'uriner en position assise ; déformation masculine de base, que voulez-vous.

Le silence finit par le faire se retourner, s'inquiétant de ne pas entendre le moindre mouvement. Son interlocutrice ( ? jusqu'à preuve du contraire.) avait l'air particulièrement perturbée. Peut-être cet état de fait était-il plus récent pour elle que pour lui, peut-être était-elle juste débile, mais il lui offrait le bénéfice du doute, et s'apprêtait à aller la secouer pour la reset lorsqu'elle se lança vers lui en courant et en hurlant.

Les yeux de Garfield s'agrandirent sous l'impact de bras qui venaient s'enrouler autour de son ventre, un visage larmoyant qui venait se nicher contre lui. Il en eut le souffle coupé, ses pensées se focalisant brutalement sur une seule pensée.

« Gluups... »

Cette pensée aurait pu être perverse, parce que c'était une jolie fille. Cette pensée aurait pu être incrédule, colérique, un signal de détresse, n'importe quoi, mais non... C'était plus pressé, plus important que tout cela réuni. Faut pas que je me pisse dessus, faut pas que je me pisse dessus, faut pas que... Et ouais. Très classe, mais tellement approprié. En effet, il est bien connu de tout mortel normalement constitué qu'appuyer sur le bas-ventre de quelqu'un est déjà d'ordinaire déconseillé pour la décence et le respect de l'espace personnel, mais qu'en plus, lorsque la dite personne doit aller aux toilettes, il convient de s'en écarter très vite après le contact.

Garfield se retenait, le sphincter de sa vessie faisait de la musculation ; il avait arrêté de respirer pour mieux se contrôler. Le choc premier passé, il s'appliqua à se défaire de l'étreinte de la folle, attrapant ses bras et les dénouant d'autour de lui. Il était à la fois bien content et consterné de voir qu'il manquait de force par rapport à son corps habituel. Sans autre forme de préavis, il se rua vers la cabine la plus proche, le visage bleuissant à force de ne pas prendre d'air. Il baissa son pantalon, et s'assit sur la cuvette avec précipitation. Pas voir, pas toucher, mais se soulager quand même, c'était le mot d'ordre, la mission urgente.

Il expira enfin. Et ce fut la délivrance.

Quelques secondes plus tard, il prit une grande inspiration. Tout à sa hâte, il n'avait pas capté le cri de guerre de l'autre, qui aurait dû le mettre sur la Voie de la Vérité.

« PAR TOUS LES BORDELS DE MERLIN, QU'EST-CE QUI T'A PRIS ? »

Une pensée fugace allégea son humeur, quoiqu'il aurait aimé avoir un appareil photo pour immortaliser « Pan » en robe rose, boa et chapeau, faisant pipi assis, ce qui, rappelons-le, était la honte suprême pour un individu mâle lambda selon notre Fifi national. Mais là n'était pas le sujet principal. Il souleva le chapeau susmentionné pour passer une main dans ses cheveux, étonnamment doux d'ailleurs, et soupira.

« ...Et t'es qui pour sauter sur les gens en hurlant comme une putain de banshee, aussi ? », marmonna-t-il entre ses dents. Ce n'était pas vraiment le moment de faire la conversation, mais la situation avait déjà un lot de bizarreries tel que cela se noierait dans le reste.
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Pan E. Seweryn
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Lun 14 Oct - 19:13


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Lorsque son corps actuel entra en contact avant l'ancien, il sentit une pure félicité lui brûler les entrailles tellement il était heureux de ne pas l'avoir perdu. Bien évidemment, il n'était plus à l'intérieur -dit comme cela c'était très étrange- mais qui s'en souciait ? Il n'allait pas devoir le chercher à travers tout le château en jupe et ... était-ce une culotte bouffante qu'il sentait contre ses fesses ? Toutes à ses préoccupations d'ordre postérieurs -cela se disait-il seulement ?- il ne peut empêcher son corps de lui filer entre les mains, telle une aiguille du cap, avide de nourriture se carapatant ses mains d'un pêcheur serbe expérimenté. Enfin techniquement, il n'avait pas pu résister avec sa force de moustique à l'incroyable démonstration de puissance que son corps venait d'opérer avant de se ruer .. vers une cabine ? Il faisait quoi le zozo qui avait prit possession de son corps ? -car oui, c'était forcément de la faute de la personne qui occupait actuellement son physique digne d'un dieu grec -d'où le nom-. Il observa sans plus de réaction la porte crasseuse qui masquait la cuvette des toilettes, mais pas les jambes imberbes ainsi que le pantalon descendu. Il .. n'allait pas oser tout de même ? Il n'était pas atteint à ce point n'est-ce pas ? Tremblant d'appréhension, il pria en son lui intérieur que toutes ses suppositions se révèlent fausses. Pourtant l'absence du bruit caractéristique d'une lunette de W.C se remettant en place lui envoya la vérité en pleine face. Il avait osé souiller sa masculinéité en faisant ses affaires assis. Comme l'aurait fait une fille. Honte infâme ! Crime affreux ! Assassinat sans pitié pour ce qui faisait de lui un homme, un vrai. Un cri digne du hurlement d'un troll en manque de cire d'oreille se fit entendre et il sursauta, se prenant les pieds dans ses jambes et tombant absolument gracieusement sur le sol crasseux.

« PAR TOUS LES BORDELS DE MERLIN, QU'EST-CE QUI T'A PRIS ? » il s'apprêta à répondre, cependant la réplique suivante lui fit reconsidérer sa réponse. Il fronça les sourcils, croisa les bras boudeurs sur son torse -ohmondieu qu'est-ce que c'était que ces protubérances inconnues?- et lança d'une voix de crécerelle -zeus qu'elle était aigüe-
« JE SUIS PAS UN BANSHEE OKAY. ET PUIS JE SAUTE SUR LES GENS SI JE VEUX. » Commençant à avoir mal à la gorge -c'était ça d'être dans un corps non entraîné à hurler sur tout et n'importe quoi-, il baissa d'un ton. « Et puis pourquoi je répondrai à un usurpateur, un mec qui pisse assit. Non mais t'as pas honte ? T'as aucun respect pour les affaires des autres ?  »

Oui, son corps était une affaire. Parfaitement mon bon monsieur. Décidé d'utiliser ce petit intermède à des fins pratiques, il se glissa dans la cabine à côté de celle déjà utilisée, il hésita un instant avant de fermer les yeux, descendre ce qui devait lui servir de slip(?) et s'assit sur le trône, attendant que ça vienne. Sa vessie ne fit pas la difficile et se décida à se vider sans d'autres problèmes. Bien entendu il n'avait pas pensé à la partie essuyage et il préféra traverser cette épreuve en s'imaginant être dans les bras ventouseux de son Calamour qui lui ferait de gros bisous baveux et non pas dans des toilettes et surtout dans le corps d'une fille. Il n'était pas misogyne. Il avait juste du mal à appréhender un corps aussi complexe que celui-ci. Déjà que d'après les explications vagues de Zelda, il y aurait la possibilité d'une culture de champignon entre les jambes .. Il secoua sa tête et ressorti comme métamorphosé. Il se sentait plus léger, c'était magnifique. Puis, se rappelant de la question sous-jacente dans l'insulte de l'usurpateur, il se décida à élever la voix de nouveau pour y répondre.

« J'suis P- .. »   Quel était le nom de son corps déjà ? Il s'observa un instant dans la glace. Ça lui disait quelque chose mais quoi .. Des cheveux verts, des yeux vraiment trop étranges pour ne pas être notifier. Un nom de bouffer. AH ! Il s'en souvenait.  « Chicory espèce de triple buse. Tous les serdaigles sont des imbéciles où c'est juste toi qui sort du lot ? »

Si Pan connaissait mieux le corps qu'il habitait, il aurait certainement enclenché la case « joie intense » et se serait mis à sautiller sur place comme un idiot. Pour une fois qu'il pouvait insulter sa maison sans aucun retour négatif de la part de ses camarades, il n'allait pas se gêner. Et puis, celui qui lui avait voler son corps méritait bien ça. Nan mais oh. On ne piquait pas impunément le corps d'Apollon d'un Seweryn ! Il aurait été tenté d'écrire une lettre à son père, mais celui-ci aurait été capable de se ramener avec une hache et de découper son corps en rondelles sous le coup de la colère. Donc très mauvaise idée. Il voulu s'asseoir sur le rebord d'un lavabo pour faire passer le temps et c'est alors qu'il remarqua sa taille ridiculement petite. Il était maudit. Ce n'était pas possible. Boudeur, il se retourna vers son corps et exigea d'une voix qu'il souhaitait impérieuse mais qui ressemblait plus à celle d'une gamine pourrie gâtée.

« HE. Toi qui est si beau, si fort, si courageux, si magnifique » Et hop, quelques compliments à soi-même ne faisaient jamais de mal. « Pourrais-tu me porter, j'ai mal aux jambes. »







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Mar 15 Oct - 17:32
Garfield, gentiment assis sur sa cuvette, avait sursauté à la voix criarde. Pas une banshee, hein ? Faudrait revoir les cordes vocales, cocotte. Il haussa un sourcil à l'accusation. « Elle » avait donc bien capté qu'il n'était pas Pan, ce qui confirmait plus ou moins son idée selon laquelle « elle » devait être un mec puisqu'elle était dans les toilettes des mecs pendant un épisode confus où plein de gens semblaient avoir changé de corps avec d'autres.

« Je pisse assis parce que j'ai justement du respect, tu vois. J'ai aucune envie de mettre ma main... Enfin de, tu vois. Mais vraiment. Aucune envie. »

Il entendit l'entendit se glisser dans la cabine à côté, et faire exactement ce qu'il venait de faire. Au vu de ses soupçons, il lui aurait bien demandé s'il n'avait pas honte de pisser assis, mais ç'aurait été mesquin vu le, comment dire ?, changement d'équipement. Il sourit, secouant la tête, amusé par ses propres pensées et remonta son pantalon, rencontrant au passage la frustration de ne pas pouvoir replacer correctement les choses à l'intérieur. Enfin bon, il se tenait à ses principes (« Pas touche ») et s'abstiendrait, en priant de toutes ses forces Merlin, Bouddha et tous les autres pour ne pas avoir un cas de valseuses qui grattent sur le temps où il était dans le corps de Pan.

Dans le corps de Pan... Un frisson lui parcourut l'échine. Mais quelle horreur. Il se demandait bien ce qu'il avait pu faire à l'univers pour se retrouver dans une situation pareille. Heureusement, le bruit de la chasse d'eau le sortit de ses pensées, suivi de près par le grincement de la porte qui s'ouvrait. Retour de la harpie – il était méchant, elle était plus jolie qu'une harpie, mais cette voix, tout de même.

Elle se présentait, même si elle était apparemment plus qu'incertaine de sa propre identité. Et Garfield eut un sourire moqueur alors qu'il regardait brièvement la cravate Serpentard – oui, il la cravate, enfin ! - qu'arborait la jeune fille. Elle n'avait apparemment pas envie de dire qui elle - il ? - était... Bien, mais au moins, il aurait été intelligent de ne pas se tromper de personne même si, à sa décharge, les jumelles ne se différenciaient que par leur maison. Avant qu'il puisse réagir cependant, elle le sommait de venir l'aider à s'asseoir sur un pauvre lavabo qui n'avait rien demandé à personne. Il s'approcha, prenant enfin la parole.

« Chicory hein ? T'as piqué l'uniforme de quelqu'un d'autre, ou alors t'as changé de maison. Parce que ouais, tous les Serdaigles sont des imbéciles, mais j'en suis pas un. Et toi, t'es pas une fille, ou alors faut vraiment que tu m'expliques ce qu'on fiche dans les mêmes toilettes. »

Lui n'avait absolument aucun problème pour identifier son propre corps, il le connaissait un peu trop bien. Enfin non. Mais il le voyait trop souvent à son goût, beaucoup trop souvent. Une pensée fugace lui traversa l'esprit... S'il se trouvait un portoloin pour le désert du Sahara, histoire d'attendre là-bas que cette anomalie s'arrête, est-ce que Pan se retrouverait dans le Sahara après ? Ce serait un excellent moyen de s'en débarrasser. Mais Zelda ne le lui pardonnerait jamais. D'ici là, de toutes façons, il fallait qu'il se dépêtre de cette situation, et qu'il satisfasse sa curiosité. Il rejeta son boa de plumes en arrière dans un mouvement de diva, pour le dégager de son amplitude de mouvement, et s'approcha encore, saisissant jeune fille par les hanches dans le but de la soulever.

« J'suis pas sûr que j'mérite les compliments, surtout sur le fort. Mais on va essayer, je peux pas laisser une... gente damoiselle en détresse. » Il eut un grand sourire, visiblement taquin, et entreprit d'exaucer son souhait. Il ne put s'empêcher de penser que c'était étrange d'appliquer son comportement habituel à Pan, surtout dans cette tenue ; le Serdaigle était selon toute vraisemblance bien plus intéressé par le grand mec bizarre qui lui servait de copain que par les gentes damoiselles.

D'ordinaire, il y serait arrivé dans encombres, mais il n'était pas habitué à ce corps à la force plus que limitée. Son propre corps n'était pas spécialement musclé – quoiqu'il commence à le devenir, au fil des entraînements de Quidditch et autres tortures imposées par les parfois effrayantes filles de l'équipe – mais il ne doutait pas de pouvoir soulever quelqu'un d'un aussi petit gabarit en temps normaux. Elle était plus petite que lui, même dans ce corps, c'était tout dire !

« Ce mec est vraiment un faiblard... » grommela-t-il entre ses dents, prenant les hanches de « Chicory » à bras le corps pour la hisser sur le lavabo. « Gnnn... » Un petit effort, allez.

Enfin, elle était assise. Et Garfield avait presque le nez dans sa poitrine, entraîné par le mouvement, alors que ses difficultés pour la soulever l'avaient collé contre elle. Oooops. Il cligna des yeux, mouvement cérébral désespéré pour tenter de le sortir de son bug. Beaucoup trop près. C'était moelleux, dites donc. Magnanime, son esprit ne lui fit pas remarquer, pas encore du moins, que c'était probablement un mec qui se cachait dans ce corps... La crise était un rien reportée, le temps qu'il profite inconsciemment.
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Dim 20 Oct - 14:28


WHAT THE PHOQUE ?


je rêve de vastes chiottes, impeccablement entretenues, avec des robinets plaqués or, du marbre blanc immaculé, un siège en ébène, une cuvette pleine de Channel nº5. Et un larbin qui me tend un rouleau de PQ en soie sauvage, mais vu l’urgence, j’irais n’importe où.

La nouvelle demoiselle aurait souhaité se frapper le crâne contre le bord d'un lavabo pour la bêtise qu'elle avait sorti. Bien entendu qu'elle ne pouvait pas être Chicory, celle-ci était chez les jaunes. Mais aussi, il avait tellement de mal à différencier les jumelles qu'il se trompait à chaque fois, malgré les cris et les grondements réprobateurs qu'il recevait bien trop fréquemment pour ne pas s'en souvenir. Enfin, ce qui était fait était fait et il s'était lui-même mis en position d'instabilité. Il haussa ses épaules. Tant pis, et de toute façon le kankrelat qui occupait son corps chéri avait remarqué depuis longtemps qu'il ne devait pas être réellement une fille. Outre la fin de sa phrase qui était plus qu'explicite, la lueur sauvage qui avait éclairé ses propres prunelles d'un gris perle absolument sublime l'avait fortement renseigné sur l'état d'esprit de l'usurpateur.

Ses fins sourcils verts -les joies des teintures magiques- se froncèrent lorsqu'il entendit la pique sur la force de Pan. Mais. Il était aussi fort que n'importe qui ! Certes, son corps n'était pas rempli de muscles comme ces imbéciles de Gryffondor -ou comme certaines personnes qui semblaient s'entraîner tous les jours au bras de fer, et il ne pensait absolument pas à la douce et pleine de grâce capitaine des Pouffsouffle. Elicia n'arrivait pas du tout à l'envoyer voler au sol dès qu'elle lui offrait une tape dans le dos-. Enfin, tout à ses préoccupations anatomique -il était fort comme un roc bon dieu ! C'était juste l'autre qui était incapable de correctement actionner les muscles mis à disposition- Et il semblait que cette personne souhaitait tout faire pour l'énerver, le traitant de gente demoiselle. Lui ? Une gente demoiselle? Est-ce qu'il l'avait bien regardé ?! Et c'est en cet instant qu'il se rendit compte que oui, il pouvait ressembler à Pitch ou à Zelda -celle du jeu vidéo- qui attendaient comme des greluches qu'un prince quelconque vienne à leur secours. Et. Non. Il refusait cette image. Il secoua légèrement la tête en fermant brièvement les yeux avant de les réouvrir quand il se sentit décoller du sol. De façon très lente. Trop lente. Mais qu'est-ce que cet imbécile heureux faisait ? Déjà il l'avait prit par les hanches et il était certain que Cherry aurait des bleus en se réveillant un jour, lorsqu'elle aura récupéré son corps. Et puis il cogna son bassin contre le bord du lavabo. Mais bordel de merde. Ça faisait un mal de chien. Et puis qu'est-ce qu'il avait oser marmonner ? Il fut tenter de lui envoyer un coup de genou là où il fallait -il était en plus placé idéalement-, l'idée était jouissive, mais il se retint, ne sachant pas quand est-ce qu'il pourrait réintégrer son corps et s'il souffrirait encore le martyr à ce moment là.

Mais franchement, celui à l'intérieur, quel qu'il soit était vraiment un bras cassé. Il ne savait donc pas qu'il avait entraîné ses doigts pendant de nombreuses heures à marteler sans cesses les boutons de sa manette de Xbox ou encore le clavier de son ordinateur ? Grâce à ces muscles durement développés, il aurait pu soulever le poids plume qu'il était sans problème ! Et en plus il ne savait pas tenir sur ces jambes. Mais. Avait-on mis un handicapé moteur dans son corps ? Ça y est, son dernier neurone avait lâché alors qu'il se collait contre son torse comme si .. comme si. Il n'en savait rien roh ! Il observa son propre corps prendre un air béat ri-di-cule et patienta avant de lui octroyer une frappe sur le haut du crâne qui, il le souhaitait ardemment, ne laisserait pas une bosse plus tard. Et puis il semblait un peu essoufflé quand même. Cherry se mordilla la lèvre inférieure alors qu'elle commençait à s'inquiéter, si jamais son corps faisait une crise, celui à l'intérieur ne pourrait jamais réagir à temps. Il devait donc le menoter pour rester toute la journée avec lui. Et ainsi veiller à son propre sécurité pour pouvoir agir en cas de problèmes.

« Me clamse pas dans les bras. » Elle frappa une nouvelle fois son crâne pour le faire réagir -sait on jamais- « J'suis pas certaine que Zelda soit heureuse de trouver le cadavre son âme-soeur dans les toilettes. »

Pan cligna quelques fois des yeux, surpris de parler de lui-même à la troisième personne. Il n'avait absolument aucun complexe mégalo. Mais bon, il n'allait pas se dévoiler à un parfait inconnu qui lui avait honteusement volé son corps tout de même ? Il agita ses jambes encore plus frêles que celles habituelles -quel malheur ! - tout en pestant mentalement contre cette jupe trop courte qui semblait perméable à toute température en dessous de 10°. Il frissonna durement tout en frictionnant ses mains contre ses bras qui ressemblaient plus à des ficelles qu'à quelque chose d'humain. Il ne pensait pas ça possible qu'un être soit aussi petit, fin, malingre et qu'il puisse avoir assez de force pour faire tanguer quelqu'un -son corps antérieur pour tout dire-. Se décidant finalement à poser la question qui tue, il se redressa légèrement, s'agitant sur ses fesses qui semblaient aussi plates que le simulacre de porcelaine sur lequel il était assis.

« Au fait, qui es-tu usurpateur ? »  Bien que ce petit surnom absolument affectif soit amusant à utilisé, il souhaitait savoir qui avait oser lui piquer son corps et une fois tout redevenu à la normal, se venger de ces affreux outrages qu'il lui avait fait subir ! « J'savais pas que Pan avait un goût ... absolument fabuleux pour les boas à plumes  »

Il n'allait pas non plus critiquer son propre corps, même s'il savait pertinemment qu'il n'avait jamais aimer porter ces horreurs à poils depuis un épisode traumatisant qui impliquait sa mère, la matriarche Andersem et Zelda alors qu'il venait d'avoir cinq ans. Heureusement que son père était arrivé tel un chevalier sans monture pour le sauver des griffes de ces femmes qui voulaient maltraiter son trésor -et au final c'était lui qui l'avait défiguré à vie. Juste retour des choses selon certaines mauvaises langues -aka sa propre mère--. Tout cela pour dire qu'il voyait d'un très mauvais oeil ce boa qui semblait le narguer autour de son cou depuis tout à l'heure. Sa main se glissa de façon sinueuse le long des épaules du faux serdaigle, tirant tout en douceur l'infâme chose à plumes dont son corps était paré. Concentré sur sa tâche, il ne faisait pas attention aux réactions de l'autre, ses yeux fixés sur le boa, un bout de langue sortie sous la concentration intense dont il faisait preuve.





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Mer 23 Oct - 13:06
Merlin que c'était doux. Garfield avait complètement déraillé, figé contre le truc qu'il savait pourtant ne pas être une fille, du moins quand ses neurones voulaient bien fonctionner. Et pour cause, le truc en question manquait totalement de délicatesse féminine lorsqu'il lui balança un coup derrière la tête. Deux fois, en plus, parce qu'apparemment cinq secondes étaient considéré comme un temps normal de réaction quand on a le nez contre une vision du paradis – très mauvais calcul, selon lui. Ce fut plus la réalisation que ce n'était pas vraiment Cherry contre lui qui le fit sortir de sa torpeur. Irk irk irk. Il se redressa fissa, se frottant l'arrière du crâne avec une grimace, les joues rouges. Personne n'a rien vu, non non. Il regarda vers le plafond, mal à l'aise. C'est un mec, triple crétin.

« Mais ça fait maaal... » Il geignait, et avec la voix de Pan, c'était particulièrement convaincant, du moins si on demandait l'avis de Garfield. « Je comptais pas rester là je... »

Non, il ne pouvait pas dire que ses lunettes étaient coincées, parce que Pan ne portait pas de lunettes, il venait de le remarquer. Il tâta l'endroit de son nez où les dites lunettes étaient sensées poser... Y a pas à dire, c'était bien pratique de voir correctement devant soi plutôt que de devoir plisser les yeux comme un dingue dés qu'il les oubliait quelque part, ou plus vraisemblablement les brisait dans un quelconque accident. Et cette réalisation avait le mérite de lui remettre le cerveau à l'endroit, au moins pour un temps. Oublions l'incident Lavabo. Il allait tenter de trouver une réponse cohérente, lorsque la suite de la phrase de l'autre lui arriva au cerveau.

Ouh. Très mauvaise remarque. Son regard se fit meurtrier en un temps record, passant sans transition de l'émerveillement devant la disparition -temporaire espérons-le- de sa myopie à une rage silencieuse. D'où est-ce que Pan était l'âme soeur de Zelda, hein ? Ils ne sortaient pas ensemble, puisque pour autant qu'il le sache, le nain préférait les garçons – idée au demeurant assez drôle malgré son irritation, Garfield espérait que son frère Andrew l'apprenne un jour histoire de le voir mal à l'aise la prochaine fois qu'ils se croiseraient, vu la tolérance du frangin à ce sujet – et sortait avec chose, là, qui avait un nom de fille. Ce n'était pas l'âme soeur de Zelda, donc, si l'on rajoutait en plus à l'équation que Zelda avait un mystérieux copain. Si ça avait été Pan, elle n'aurait pas fait tant de mystères, la matriarche Andersem s'en serait pâmée de bonheur. Il grinça des dents.

En plus, il aurait limite préféré qu'ils roucoulent ensemble, ces deux-là. Il aurait eu un motif légitime pour le détester, comme tout frère doit protéger sa soeur. Ici, il n'avait que la jalousie qui l'étouffait, lui remontait dans la gorge. Lui qui ne voulait pas en entendre parler, c'était raté pour cette fois... Il ferma les yeux, serrant les poings, ravalant tout le venin qui ne demandait qu'à sortir, mais il ne disait jamais rien, drôle de secret qui lui nouait l'estomac sans jamais qu'il puisse l'exprimer.

« Zelda viendrait pas dans les toilettes des mecs, elle. Rien à craindre, elle ne le retrouverait jamais, ce serait pas plus mal. » C'était un peu sec, mais c'était mieux que de s'énerver sur quelqu'un qui n'avait à priori rien à voir là dedans. Il se radoucit, considérant l'idée comme si de rien n'était. « Enfin... L'habitant de ce corps doit être quelque part ailleurs, donc j'imagine que si j'essayais de le tuer je me suiciderais d'abord. Mieux vaut pas tenter le coup. »

Il réfléchissait à voix haute, sans se rendre compte vraiment ce qu'il racontait à quelqu'un dont il n'avait pas vraiment idée de l'identité, mais c'était peut-être un moyen de changer encore une fois d'humeur, d'éviter de hurler à la tronche d'un(e) innocent(e) des années de non-dits. Il pâlit un rien, songeant tout à fait à autre chose, s'imaginant que peut-être...

« J'espère qu'il est pas dans mon corps à moi, d'ailleurs. » , ajouta-t-il entre ses dents.

La fille rebondissait sur le sujet, le traitant d'usurpateur... Elle pouvait bien parler, l'hôpital se foutait allègrement de la charité. Il haussa un sourcil. Apparemment, elle connaissait Zelda, avec ce qu'il venait de dire, elle aurait bien pu deviner toute seule, mais bon. Il haussa les épaules, se demandant vaguement si le surnom, qui n'avait pourtant pas l'air très méchant, était dû au fait que la personne dans ce corps était dans le cercle d'amis des inséparables qui lui servaient respectivement de soeur et de némésis.

« Tu peux juste te regarder, usurpatrice, même pas fichu de savoir sur laquelle des jumelles t'es tombé. » A nouveau, il était moqueur. Saute d'humeur désamorcée, ça ne durait jamais longtemps, sauf avec sa soeur, il ne se fermait jamais totalement, sauf avec Pan. Il tendit la main pour qu'elle la serre, blagueur. « Garfield Andersem, Poufsouffle, sans goût particulier pour les boas, enchanté. Et ton nom, mademoiselle ? »

Elle avait l'air d'avoir un bug, la demoiselle, d'ailleurs. Le faux Serdaigle plissa les yeux d'incompréhension devant son air hypnotisé, complètement subjugué par cette ravissante écharpe de plumes d'une très seyante couleur violette.

« Qu'est-ce que tu... »

La petite main glissait sur ses épaules, et il la regardait d'un air étonné. Elle tirait doucement sur le truc en plumes. Il sortit son vieux sourire bien lourd ; c'était peut-être une fille, en fait, et elle avait l'air tactile... Ou pas, en fait. T'es dans le corps de Pan, crétin. Il est gay. Il sentit son visage prendre une belle couleur verte et recula, lui laissant le boa entre les mains.

« Hem...T'as entendu hein, je suis pas Pan. » Il recula gentiment vers la sortie. « Je vais... Je vais te laisser. Il a l'air très confortable, ce lavabo, prends ton temps. Profite du boa. Tout ça. A plus. »

Il sortit des toilettes, heureux de se retrouver dans le couloir hors de portée de ce(tte) cinglé(e). Tout cela faisait bien trop réfléchir, il allait se trouver un coin tranquille, faire une sieste et quand il se réveillerait, tout serait normal.

Derrière lui, la porte des toilettes s'ouvrit. Et crotte. Il enfonça ses mains dans ses poches, carra les épaules – attitude réflexe assez peu appropriée à son corps actuel – et continua d'avancer, se rabattant vers le mur l'air de rien. Passer inaperçu en robe de sorcier rose à pois turquoise avec un chapeau à fleurs... Quel bel espoir.
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Pan E. Seweryn
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Dim 27 Oct - 8:50


WHAT THE PHOQUE ?


je rêve de vastes chiottes, impeccablement entretenues, avec des robinets plaqués or, du marbre blanc immaculé, un siège en ébène, une cuvette pleine de Channel nº5. Et un larbin qui me tend un rouleau de PQ en soie sauvage, mais vu l’urgence, j’irais n’importe où.

Pan rayonna de joie lorsque l'immonde chose à plume atterrit sur ses genoux, très galamment donné par le jeune homme face à lui. Hein ? Quoi ? Comment ? Mais il n'en voulait pas de cette horreur ! Il souhaitait simplement qu'elle disparaisse du cou de son corps absolument adorable. Comment dans cette équation d'une simplicité enfantine, s'était-il retrouvé heureux propriétaire du boa ? L'autre se recula rapidement, l'air paniqué, il n'avait pourtant rien fait pour. La demoiselle fit une petite moue d'il-ne-savait-trop-quoi, il ne maîtrisait pas assez son corps pour réussir à faire la bouille absolument adorable qui faisait craquer son père à tous les coups. Ça devait donc ressembler plutôt à une grimace difforme entre la peine, la joie, la colère et d'autres émotions qui n'avaient rien à faire là. Toujours est-il que l'usurpateur, son esprit n'ayant pas encore fait tilt, signifia qu'il n'était pas Pan. Merci, il n'était pas encore au courant. Il souhaita lever un sourcil perplexe mais cet imbécile de corps ne répondit évidemment pas à sa demande, il fallait s'en douter. Toujours est-il que le kankrelat sur patte qui occupait son physique d'origine balbutia quelques mots sans queue ni sens, bafouillant, hésitant avant de finalement s'enfuir comme s'il avait le diable à ses trousses. Non. Mais qu'est-ce qu'il faisait ? Et pourquoi racontait-il ces stupidités sans nom ? Ce lavabo ? Confortable. Il était froid, mouillé -ohmondieu sa culotte- et il était dur comme de la pierre -ceci est parfaitement normal, vu que c'est de la pierre. Et puis comment pouvait-il s'amuser avec ce- cet- cette chose informe qui ne portait le nom de boa que par pure erreur scénaristique. Ce qu'il tenait en main ne ressemblait à rien à un véritable serpent dans la force de l'âge pouvant étouffer un jaguar sans trop de problèmes techniques.  

Il balança la chose à plumes roses par terre, celle-ci échouant dans une flaque au contenu et à la provenance plus que douteuse. Il sauta du lavabo, essayant de ne pas se planter une fois arriver au sol. Son appui n'était pas bien haut, mais il n'était pas habitué à faire avec un corps encore plus petit que celui qu'il avait habituellement. Il plissa et tira sa jupe pour éviter qu'elle ne remonte et montre ses sous-vêtements -qui étaient, au passage, hautement inconfortable, comment les filles pouvaient-elles gérer en même temps la jupe et la culotte ? Ça relevait du miracle. Toujours est-il qu'une fois bien stable sur ses deux pieds, il parti au quart de tour, son corps plus léger avançant bien plus rapidement que ce qu'il avait escompté, il faillit se prendre la porte des toilettes qui venait de se refermer. Freinant en dernier recours, il posa ses mains à plat sur la battant en bois, soupirant de soulagement devant le nez non cassé qu'il abordait toujours. Qu'il soit dans le corps de Chicory ou de Cherry, les deux lui en voudront jusqu'à la fin des temps si jamais il rendait le corps qu'il occupait avec quelques contusions et blessures supplémentaires au pack de base. Il fit quelques pas en arrière avant d'ouvrir avec violence cette fichue force. Enfin avec toute la force que ce corps de crevette possédait. Il vit la porte voler contre le mur et nota dans un coin de son esprit qu'il ne devrait jamais, au grand jamais, sous estimer les jumelles. Il sorti des toilettes d'un pas rapide, il ne tenait pas à perdre son corps de vue trop longtemps, ce serait une telle peine de le retrouver pour le surveiller avant que. L'usurpateur avait dit s'appeler Garfield ? Le Garfield. Celui qui aurait dû être son meilleur ami selon les prévisions de leurs mamans respectives mais qui avait finit par. Par. Il ne savait même pas ce qu'il devenait tient. Il le voyait de moins en moins souvent, peut-être que sa répartition à Pouffsouffle s'était mal passée ? Non il aurait entendu des échos aux repas de familles, ceux de Noël, Pâques et la St GlinGlin. C'était également le dernier Andersem qui lui avait envoyé sort de découpes sur sorts de découpes lors d'un duel et malgré les soins d'Absynthe, il en gardait de fines cicatrices sur son torse. Et en plus, il avait osé habiller son corps d'une telle manière. Il allait souffrir. Non pire. Il allait le donner en pâture à Archimède ! D'ailleurs où était passé son vivet doré ? Avec sa cervelle de piaf, il devait être en train de tourner en rond sans trop savoir quoi faire. Stupide animal. Mais il l'aimait quand même hein. Juste qu'il était pas très débrouillard. Un peu con aussi. Enfin ça devait être le destin de tous les animaux qui subsistaient un peu trop longtemps aux côtés de notre cher Pan national.

Il parti à la poursuite de son corps, une fois ses réflexions hautement philosophiques. Avec tout ça, il allait perdre ce screugneugneu. Enfin vu comme il avait habillé son corps il ne risquait pas. Il n'osa pas utiliser un rire maniaco-démoniaque, avec sa voix fluette actuelle ça rendrait le tout très étrange. Un peu comme Ledatrix Bellstrange dans Parry Hotter -un navet-. Il ricana tout de même pour l'effet mystérieux et vainqueur qui lui saillait à merveille. Son corps actuel étant plus léger et rapide que celui coutumier, il n'eut aucun mal à rattraper le fuyard qui souhaitait apparemment s'enfoncer dans les murs pour passer inaperçu. C'était raté. Huhuhu.

« Garfield, Garfield, Garfield. Pourquoi cet empressement pour me quitter ? » Il voulu lui sourire de façon bienveillante, mais dans le corps d'unes des jumelles cela ressembla plus au rictus de Jack the Ripper avant qu'il n'éventre ses victimes.  « On s'amusait pourtant tellement. »

Ok. Là il se faisait lui-même peur. Il posa une main sur l'épaule de Garfield -même si ce n'était pas son corps, maintenant il voyait l'âme qui occupait son physique, un binoclard anciennement roux. Pfu. Il avait fait sa crise d'adolescence et il s'était teint les cheveux en brun. Ridicule-. Son sourire toujours en place, il retourna lentement le corps qu'occupait l'usurpateur -il se le répétait, mais ne jamais sous-estimer la force des jumelles- avant de continuer.

« Je crois plutôt qu'on va rester quelques temps ensembles. On ne va plus se quitter, jusqu'à ce que cette connerie d'échanges de corps soit terminée. »  Il enroula son bras de force à celui de son corps antérieur. « Je serai un propriétaire bien honteux si je laissais n'importe qui faire n'importe quoi à mon corps. »

Le ton était donné. Le glas était tombé.





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Garfield S. Andersem
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Dim 27 Oct - 17:54
Une voix mauvaise, une main sur son épaule... Les choses commençaient sérieusement à ressembler à un mauvais scénario de film. Garfield déglutit. Pas assez rapide, le truc l'avait rattrapé, l'avait retourné – heureusement qu'il ne s'appelait pas Thérèse – et... lui parlait. Merlin. Et le truc souriait, comme s'il allait lui arracher la tête, probablement avec les dents.

C'était bizarre pourtant, il aurait cru que Cherry aurait un tout autre air avec un sourire sur les lèvres. Ou alors, c'était la personne à l'intérieur qui était complètement folle. Ou juste un rien creepy. Lui, il trouvait qu'ils ne s'amusaient pas tellement, sauf si vider sa vessie et asseoir des gens sur des lavabos était considéré comme le summum du fun, auquel cas l'autre avait une vie bien triste.

Le Poufsouffle hochait la tête, de toutes façons coincé, comme s'il était un enfant pris en faute, il écoutait – et la lumière fut. Ses yeux s'agrandirent de stupeur, il aurait dû le voir venir. Vraiment. Beaucoup de choses s'expliquaient, mais il était comme toujours trop bouché pour les avoir vues. Un bras s'enroula autour du sien, alors qu'il était tétanisé.

Bordel...

Tout d'un coup, il ne savait plus trop que faire. Il se sentait bien con, surtout qu'il avait soigneusement évité le Serdaigle depuis qu'il avait joyeusement passé ses nerfs sur lui en duel. Inconsciemment, il frotta par dessus sa chemise la zone sur laquelle il se doutait qu'il devait rester des cicatrices, avant de retirer sa main comme s'il s'était brûlé. Il avait été assez débile que pour lui dire qui il était, et il allait sûrement passer un sale quart d'heure.

« Pan... ? »

Baisant les yeux sur la petite chose accrochée à lui, Garfield avait articulé le Prénom Maudit dans un souffle. Ce devait être un mauvais rêve, Pan ne pouvait pas être une fille, parce qu'au sinon il n'avait plus aucune raison valable de le détester, et on n'enlève pas les habitudes comme ça. Il n'y avait plus qu'à espérer très fort que cette situation ne durerait pas... D'ailleurs, où était Zelda ? Il espérait qu'elle n'était pas prise dans une situation aussi infernale que la sienne.

En parlant de situation infernale, il fallait bien qu'il tente d'y remédier. Il tira sur son bras pour se dégager, mais soit la « donzelle » avait des ancêtres sangsues – ou calamar géant – soit ce corps n'était vraiment pas fait pour le bras de fer. Il soupira, rendant les armes. Il était en tort dans l'affaire, Pan avait eu bien plus de respect pour le corps de Cherry que Garfield pour le sien... Même s'il aurait pu faire vraiment pire. Un tatouage en forme de limace sur le front lui avait traversé l'esprit, mais il n'y avait pas de tatoueur à Pré-au-Lard... Et il se serait fait découper en petits morceaux par la matriarche et la frangine. Quitte à se faire cuisiner, la première option de son choix était le sens figuré, la seconde était que ce le soit au moins par quelqu'un qui savait cuisiner... Même si, pour emmerder Seweryn, il ne l'admettrait jamais et en mangeait jusqu'à en avoir des haut-le-coeur, ce poulet rôti craignait carrément.

« OK. Je suis un imbécile. Tu peux me lâcher maintenant, non ? On va pas rester plantés là jusqu'à ce que le sort se lève... »

C'était déjà bien de le reconnaître. Il allait cependant continuer à faire semblant qu'il n'avait pas un chapeau ridicule sur la tête, et qu'il n'était pas habillé en rose, dans l'espoir de croiser quelqu'un et de ne pas voir ses (très subtils) traits d'humour (très appropriés) tomber à l'eau. C'était bien embêtant, il aurait préféré passer comme d'habitude sa main libre dans ses cheveux pour se donner une contenance, mais ç'aurait été se vendre. A y penser, il comprenait à présent bien mieux quel était le problème avec...

« Mais... T 'aimes toujours autant les boas, hein ? »

Il sourit comme un débile, pour une fois pas si méchant... se remémorant avec un peu plus de force encore la merveilleuse photo qui traînait dans l'album photo familial des Andersem. Certes, il trouvait de très mauvais goût de trouver un portrait de l'usurpateur (tiens, ce nom était tout à fait approprié, en fait... Plus court que « le voleur de soeur », du moins.) au milieu des souvenirs d'enfance qui n'auraient du appartenir qu'à sa famille, mais si c'était pour cette image-là en particulier, il pouvait bien faire une exception. Il aurait sans doute pu s'épargner cette remarque qui n'allait probablement pas arranger son cas, mais Pan avait sans doute déjà pensé qu'amocher ce corps serait se faire mal à lui-même lorsqu'il le récupérerait. Très bon plan, ça.

« Enfin, je veux dire, on fait quoi ? »

Pour quand il serait redevenu lui-même, Garfield envisageait sérieusement d'engager le Chat comme garde du corps, sait-on jamais.
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Serdaigle
j'explose et je flingue



Pan E. Seweryn
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Dim 27 Oct - 19:32


WHAT THE PHOQUE ?


je rêve de vastes chiottes, impeccablement entretenues, avec des robinets plaqués or, du marbre blanc immaculé, un siège en ébène, une cuvette pleine de Channel nº5. Et un larbin qui me tend un rouleau de PQ en soie sauvage, mais vu l’urgence, j’irais n’importe où.

Pan se sentit puissant. Immensément puissant. Tel un empereur régnant sur son son empire qui s'étendait d'est en ouest, il avait la satisfaction de voir le soleil se lever sur son territoire, ainsi que de se coucher. Il se délecta de la blancheur encore plus cadavérique que son corps antérieur aborda ainsi que la lueur paniquée qui fit briller ces prunelles grises. Il connaissait la moindre variation de lumière qui aurait pu indiquer un changement d'humeur -après tout il avait habité dans ce corps. Son sourire s'agrandit, lui faisant mal aux zygomaties, mais tant pis. Il faisait un remake du Cheshire Cat et se sentait étrangement satisfait de lui. Comblé. Comme si on lui avait offert un accès à vie au buffet à volonté de l'unique restaurant de la petite bourgade qu'il habitait dans les Highlands. Il jouissait de l'incertitude qu'il voyait poindre dans les yeux de Garfield suite à son annonce. Il aurait bien rigolé de façon maléfique une nouvelle fois, mais dans ce cas il aurait ressemblé à un sosie raté de Cruella d'Enfer. Et Cruella ne faisait pas peur avec ses cheveux bicolore et son obsession pour les chats. Il sourit de plus belle en entendant son prénom prononcé d'une voix presque tremblante par le cher petit frère de sa meilleure amie, celui qui avait détruit la beauté de son corps à tout jamais, le scarifiant sans la moindre once de pitié. Il était certain que ses yeux bicolores étaient en train de pétiller d'une joie malsaine, il réaffirma par ailleurs sa prise sur son propre bras -ou celui de Garfield selon les points de vue-, ayant sentit ses tentatives d'échappée. Oh non petit vermisseau. Tu ne t'en sortiras pas comme ça. Son sourire inquiétant toujours plaqué au visage, il tint le bras d'une poigne de fer, il aurait certainement des marques lorsqu'il allait réintégrer son corps. Mais qu'importe !

Il avait souhaité répondre à l'injonction interrogative contenant son prénom, mais Garfield avait essayé de s'enfuir et donc entre-temps il avait oublié la remarque cinglante qu'il lui dédiait. Ha. Pauvre enfant. Pour une fois que le serdaigle se sentait inspiré. Il haussa un sourcil tout bonnement épaté lorsque le Pouffsouffle accepta de se traiter d'imbécile. Mais si ce cornichon sur patte était lucide sur ses actions, où allait le monde hein ? Cependant cette agréable surprise fut entachée par la suite de sa phrase. Ils resteraient ici s'il le voulait et bougeraient s'il le voulait toujours. Point. Pas de discussion. Les sourcils maintenant froncés, il ouvrit la bouche pour lui répondre de façon vindicative

« Je dois bien surveiller ce que tu fais de mon corps, immonde kankrelat gluant traînant dans la boue. Scrout à Pétard mongolien. Pêcheur serbe attardé. Triple buse ! Bachibousouc ! » Il avait toujours voulu caser cette insulte qu'il trouvait follement classe, surtout dans la bouche d'un marin barbu. Bon là il était une fille à couettes, mais ce n'était qu'un détail. Il offrit un sourire crispé à Garfield lorsqu'il lui fit une remarque faisant référence à un épisode de sa vie qu'il préférait oublier. « N'essaye pas de détourner l'attention imbécile malchanceux ! Surtout avec .. avec ..  » Des larmes perlèrent au coin des yeux à ce souvenir. N'en parlons plus infâme Chauve-souris des Carpates !

Pan souffla un bon coup pour se calmer. Il avait du mal à encaisser l'histoire du boa. Cela l'avait traumatisé lorsqu'il avait cinq ans et depuis, il avait cet accessoire de mode en horreur. Il frissonna à ce souvenir impie qu'il remit au fond de sa mémoire. Il ne devait se concentrer que sur une chose, une seule. Rester avec Garfield le temps que l'échange de corps s'opère et se carapater très loin pour éviter tout problème ultérieur avec Cherry. Il ne connaissait d'ailleurs la jeune fille que de nom ou de vue, il préférait parler avec Chicory. Mais bon, les deux lui donnait une faim de loup et bien souvent il n'attendait pas longtemps avant de mordiller un bout de leur épaule ou de leurs cheveux verts qui lui rappelaient les algues vertes du fond du lac. Et c'était un souvenir autrement plus plaisant que le précédent. Son sourire se fit légèrement rêveur alors qu'il repensait à cette après-midi au bord du lac, revenant à la réalité après un coup de coude -volontaire ou non- de Garfield.

« Ah ! Que faire... Bien sûr c'est à moi de trouver une idée hein ? Pouffsouffle sans cervelle ! »  Il s'octroya une petite pause pour la réflexion. « Hmm. Normalement, mon estomac ne devrait pas tarder à se manifester, si tu sent des crampes absolument douloureuses, c'est tout à fait normal, c'est la manifestation niveau 1.5 de la faim, compris espèce de zèbre sans rayures ? » Bon dieu, que ses insultes étaient recherchées. C'était fou ! « Alors soit on trouve miraculeusement une choco-grenouille, soit on joue au bras de fer, ce qui serait à ta hauteur vu tes capacités de moustique anorexique. Ou bien on se balade main dans la main dans un champ de fleurs. »

Ça y est. Sa raison avait lâché.





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Mer 30 Oct - 23:01
Garfield se faisait insulter, et il restait bizarrement halluciné devant de débit de mots plus étranges les uns que les autres qui sortaient de la bouche de Cherry/Pan. Il en avait de l'imagination. N'y tenant plus, il éclata d'un rire franc. Le pêcheur serbe l'avait achevé, il se demanda ce que ça venait faire là. Alors que des larmes de rire apparaissaient au coin de ses yeux, il remarqua celles que Pan laissait presque échapper au souvenir du boa. Oops. C'était à ce point là, qu'il les détestait ? Pour Garfield, c'était une photo drôle dans un album perdu au milieu des autres, un truc dont il était bien trop petit pour se souvenir. Il eut la décence d'afficher un sourire contrit.

« Pardonpourl'boa. »

Il ne faudrait pas lui demander de répéter, il nierait en bloc, mais au fond, le garçon n'était pas vraiment mauvais pour le plaisir. Il aurait apprécié de croiser Zelda avec le truc en plume autour du cou, mais là... Ils étaient loin de sa soeur, et Pan avait visiblement décidé de se faire son geôlier – au sens figuré, merci Merlin, il n'était pas fait pour vivre avec seulement du pain sec et de l'eau, quoique chips et coca auraient fonctionné – alors qu'il était en faute. C'était une sensation très bizarre. C'était contre-nature. C'était complètement invraisemblable, mais... Il s'excusait, à Pan, qu'il détestait, parce qu'il avait l'impression que c'était la bonne chose à faire.

Pan semblait vouloir le briefer sur le fonctionnement de son corps détraqué, et Garfield n'en avait pas grand chose à cirer, honnêtement. Malheureusement, l'estomac de ce corps semblait réagir aux injonctions de son propriétaire légitime, et vouloir se manifester alors qu'il s'était tenu à carreaux jusqu'à présent. Alors que le minimoys le traitait de cheval blanc ou noir – parce que la dernière fois que Fifi avait vérifié, c'était à peu près la définition d'un zèbre sans rayures – les crampes annoncées se firent sentir.

Les yeux du Poufsouffle s'agrandirent sous le choc du séisme qui lui parcourait le ventre. Il se demandait vaguement – et avec une certaine horreur – si Pan avait ses règles, ce qui aurait expliqué les insultes. Zelda était toujours tellement pénible dans ces moments-là. Et pourtant, ce n'était pas ça. Garfield avait parfois faim, souvent même, mais jamais il n'aurait imaginé un truc pareil. Il pressa une main sur son estomac.

« Tu pouvais pas te taire ? Le truc qui a l'air d'habiter là dedans répond à ta voix. La vache... Comment est-ce que tu fais pour survivre quand t'as cours avant de manger ?! »

Les propositions d'activité fusaient, un peu plus abracadabrantes à chaque phrase. Garfield haussa un sourcil. Le truc accroché à son bras pétait un sérieux boulon.

« Bon plan la chocogrenouille. Je suis un moustique anorexique, je suis dans ton corps. Et tu me tiens la main tellement fort qu'il va falloir m'amputer. Reste à trouver un champ de f... »

Wait. What ?

« Ouais, fin, non. Lâche-moi, d'ailleurs. »

Il pouvait toujours essayer, après tout. Et puis, à la réflexion, il se retourna vers la « jeune fille », une lueur maléfique dans le regard, lueur soulignée par le grondement de ses entrailles façon coup de tonnerre. Sans prévenir, il se pencha et fit basculer Pan sur son épaule comme un vieux sac à patates. Puisqu'il pétait un plomb et ne semblait pas vouloir bouger, il allait le faire bouger.

« Beaucoup mieux. Go cuisines. »

Et il se dirigea vers les escaliers, priant pour que sa poisse soit quelque chose de physique, rattaché à son corps originel et que, qui que ce soit qui le squatte, cette personne en ait hérité. Parce que s’appeler Garfield Andersem et porter quelqu'un dans un trajet potentiellement risqué à la base, ce n'était pas très prudent. C'était beaucoup plus simple de porter le truc de cette manière, surtout à présent qu'il était plus ou moins au courant des limitations des sus-citées capacités de moustique anorexique. La gravité jouait en sa faveur et... On pouvait aussi dire que la faim offrait des ressources insoupçonnées.

Complètement à côté de la plaque, Garfield ne se rendait pas compte qu'il allait offrir à la moitié de Poudlard le (joli) spectacle de la culotte de Cherry. Il s'arrêta en haut des premières marches et déglutit. Le sous-sol, c'était tout de même vachement plus bas... Genre sept étages plus bas. Il prit une grande inspiration. Il pouvait le faire.
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