Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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why'd you have to make things so complicated ? Δ clarence

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Jeu 15 Aoû - 1:57





« Et c'est ici que nos chemins se séparent, trésor. »

Un petit rire gêné. Pourquoi je n'arrive pas à m'y faire ? C'est simple, pourtant, d'être en couple, d'offrir des petits surnoms ici et là. De marcher main dans la main, sans se soucier du reste. Mais là, c'est différent, c'est spécial. Je le regarde, et plus ça va, plus me dit que c'est vrai, je l'aime. C'est un véritable trésor, oui. Je ne détache pas ce sourire idiot alors que nos lèvres viennent se sceller avec chasteté. Une caresse sur la joue, des mirettes amoureuses, ce portrait est niais à souhait. Je n'ai jamais été aussi gaga, et qui l'eut cru, le seul à assister à un tel spectacle n'est autre que le petit Pan dont je ne sais pratiquement rien en fin de compte. Mais peu importe... On a... Toute la vie pour ça, non ? Je rougis un peu à cette pensée avant me donner une claque mentale et de tourner mes talons, abandonnant mon petit-ami à sa salle de cours. J'observe brièvement sa chevelure blanche se fondre dans la grande vague humaine et pousse la porte des toilettes pour homme. J'ai le pas enjoué, presque dansant. Je suis à deux doigts de faire des tours sur moi-même mais j'ai un minimum de fierté. Bien que la salle semble vide.
Je pousse un petit soupire d'extase, m'approchant doucement du lavabo. Je m'y appuis, fixant mon reflet dans le miroir. J'ai des cernes sous les yeux. Bordel. C'est laid, ces crevasses. La faute à ces fichues insomnies.

Pourquoi elles sont là, d'ailleurs ? Je sais pas. Y a un truc qui me tracasse, et quand j'y pense, je vois le visage de Clarence. J'ai beau chercher je ne comprends pas. Comme si sa silhouette s'éloignait tout doucement, sa silhouette... de dos. Je ne perçois pas ses yeux, son épaule heurte la mienne et il s'en va, comme deux parfaits inconnus. J'ai cette vision constante. Ca me trouble, sincèrement. J'y comprends rien. Putain j'en ai marre. Pourquoi faut que je songe à lui, y avait rien entre nous, j'ai rien à me reprocher non plus je crois, même si... Non, rien. Bref. Aucune importance.
Un peu plus frustré – bien que je tentais au mieux de repenser au Serdaigle à la chevelure neigeuse – je mets en marche l'eau et m'en mets au travers de la figure, frottant mes paupières au passage. Puis soudain, un bruit. Je sursaute quelque peu, essuyant mon faciès goulûment à l'aide de ma manche avant de me retourner vivement vers le son étrange.

Lui.

Mon cœur loupe un tour. Ceci dit, je souris, grandement. Heureux de le voir, et amicalement, je lance :

« Oh Clarence ! Tu m'as fait peur. Tu vas bien ? »

Moi, je ne sais pas trop. J'ai un mauvais pressentiment.

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Jeu 15 Aoû - 10:25
Clarence est d’une humeur massacrante depuis quelques jours. Certains vous diront qu’en fait, c’est une fille, et qu’il traverse ses périodes, mais il ne faut pas les croire. Le problème du Serdaigle n’a rien d’hormonal : il est simplement émotionnel. Parce qu’il y a trois jours de ça, il a vu Pan et Nausicaa ensembles, se câlinant, s’embrassant… Et il a réalisé qu’il n’avait été qu’un jeu pour le serpent. Qu’il avait été con. Qu’il aurait sacrément du se méfier. Alors, depuis, il traîne sa carcasse dans les couloirs en serrant la mâchoire, en décrochant très peu de mots et en étant un brin agressif envers ceux qui l’embêtent. Malheureusement, ils vivent tous très heureux dans un lieu fermé, et bientôt, ce qui devait arriver arriva.

Quand le Serdaigle ouvrit la porte des toilettes – rapidement, parce qu’il était déjà en retard pour son cours – il ne s’attendait pas à y croiser le Serpent. En fait, il s’était débrouillé pour l’éviter tant que possible, jusqu’à frôler le retard à chaque leçon juste pour ne pas voir Pan et Nausicaa roucouler devant les salles de cours. Indécents. Sans gênes. Il les détestait du plus profond de son être, et il devait bien reconnaître que, pour une fois, il était jaloux de l’autre crevette. Incroyablement jaloux. Malheureusement, ce coup-ci, il s’était retrouvé pris dans une bataille de substances non identifiées, et sa robe était tâchée. Il détestait les tâches.

Alors, il avait choisi d’être un peu en retard au cours qui les attendait – de toutes façons, le professeur était loin d’être le plus sévère – et de passer nettoyer le bout de tissu, afin de pouvoir se concentrer sur sa leçon sans fixer la trace. Il allait être vraiment très en retard – peut-être même allait-il carrément louper le cours entier. Les yeux ronds, il observa Nausicaa face à lui, son cœur battant la chamade. Ce devait être encore un de ses rêves. Il allait venir s’excuser, lui dire qu’il avait fait une erreur, et l’embrasser encore. Rester avec Clarence.

Mais non. A la place, il lui parla comme si de rien n’était, sympathique. Comme s’ils étaient amis. Perturbé, le Serdaigle garda le silence quelques instants, instants qui permirent de voir sa veine grossir dans son cou, ses sourcils se fermer petit à petit et ses yeux devenir aussi sombres qu’une nuit sans lune. La colère montait en lui, comme une tornade, et on s’attendait presque à le voir exploser… Pauvre Nausicaa. Soudain, le vent éclata enfin :

« Tu as un sacré culot… »


Sa voix était glaciale, et elle vibrait dans l’air comme la corde d’un arc, ou le string d’une prostituée. C’était aussi effrayant qu’attirant. On voulait entendre la suite. On s’attendait à le voir craquer soudainement. On voyait presque des envies de meurtre dans ses yeux. Il referma doucement la porte, et puis, enfin, il s’exclama :

« Me parler comme ça alors que tu as fait ton Serpent avec moi. Me parler comme ça alors que tu m’as trahi. Me parler comme ça alors que tu te tapes mon pire ennemi. Tu aurais pu au moins me prévenir, non ? Me dire « J’ai trouvé quelqu’un d’infiniment mieux que toi, on s’est bien amusés, salut ! ». Tu aurais pu me dire que je n’étais qu’un jouet pour toi à la cabane, qu’une distraction… Histoire que je ne me fasse pas des idées, tu vois, histoire que. Histoire que je ne découvre pas que tu te tapes Pan comme ça. Alors c’est quoi entre vous, vous êtes amoureux ?! C'est le bon ?! »

Soudainement, Clarence ne paraissait plus aussi petit et frêle. En fait, il faisait vaguement penser à un ours dressé, en colère, et il campait fermement devant la porte qu’il avait coincée, afin que personne ne vienne les embêter durant cette discussion.
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Sam 17 Aoû - 15:46





Et puis je sais pas, c'est comme si tout ce que je redoutais se réalisait là, sous mes yeux. Clarence était froid, agressif, presque effrayant. Je le regardais sans oser le couper dans sa tirade, la bouche sèche et les yeux rivés sur ce petit être que j'ai aimé câliner, chérir et embrasser bien que, jusqu'ici, tout cela ne semblait avoir aucune importance. J'étais partagé entre tant de sentiments... La rancoeur, l'incompréhension, la haine. Oui, même la haine. Sans doute parce qu'il parlait de Pan comme un coup en l'air, et je venais de découvrir que ces deux-là sont comme chien et chat. Génial, si c'est pas ma veine là.
Je tenais mes mirettes. Je n'allais pas baisser la tête, je n'allais pas être lâche, même si je sens déjà les larmes monter. Je dois les ravaler, au plus vite. Pourquoi il faut que les choses tournent ainsi ? J'ai juste l'impression d'être le connard de première, maladroit avec l'amour, d'une série américaine. Ce qui est sûr, c'est que je ne suis pas le héros. Je suis le gars du feuilleton derrière lequel les minettes de quinze ans disent « quel gros con », « bien fait pour lui », « juste un pervers », « pff ça lui apprendra à aller voir partout ». Non c'est faux ! Je vais pas voir ailleurs. Je n'étais pas amoureux de Pan quand je fricotais avec Clarence et... rah merde cette situation est juste intenable.

Et puis, je lui ai fait du mal. Ca se voit. Je ne peux pas partir, je ne peux pas fuir, je dois lui faire face, yeux dans yeux, je n'ai même pas mes lunettes pour me cacher. Je n'ai rien à part les mots. Je soupire, frottant mon visage avec l'une de mes mains. Allez, c'est à toi Nausicaa.

« ... C'est quoi ton problème, sérieux ? »

Je ne bouge pas. Pourtant je veux me rapprocher de lui mais ms jambes s'y refusent. Je n'ai réussi à faire qu'un pas, bloqué par une étrange aura. Une aura que dégage le Serdaigle, une aura qui me dit que ce n'est pas une bonne idée si je fais ne serait-ce qu'un pas de plus vers lui. Je frotte une nouvelle vois ma tête, ou du moins, mes yeux, ces derniers ayant pris des couleurs plus vives, noyant ce bleu intense en un rouge agressif. Finalement, mon expression se durcie.

« Pourquoi tu me fous dans le même sac que les autres Serpentards ? Arrête avec ce putain de cliché, tu es ridicule. J'étais même pas au courant que tu le détestais, et pour ta gouverne, je ne me le tape pas, je sors avec, c'est différent. Donc ouais, on est amoureux. Et alors ? »

Je lâche un râle. Putain, si je pouvais taper du pied.. Mais non. Je contiens mon sérieux, l'observant dans ses mirettes bien que ma voix tremblait quelque peu.

« Je sais pas ce que tu attends que moi, mais toi-même tu savais très bien que ce petit jeu ne pourrait pas durer une éternité. Je suis désolé si je t'ai fait du mal, ce n'était pas volontaire, crois-moi et puis. Merde quoi. T'as dit que t'étais pas amoureux de moi, j'vois pas pourquoi tu me fais chier avec ça ! »

Ou alors... Tu m'as menti. Rien qu'à cette idée mon cœur battait la chamade. Pitié, dis-moi que non.

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Jeu 29 Aoû - 12:54
Pauvre Clarence… Pris au piège par ses propres sentiments, par des attentes indignes de lui, des attentes qui n’auraient jamais rien amené. Il avait toujours su que Nausicaa n’était qu’un flirt, une façon de batifoler, un goût du danger, mais il avait enterrée cette idée au fond de lui pour pouvoir profiter simplement. Du mieux possible. Il aurait voulu pleurer sur ses espoirs déçus. Mais il était bien trop énervé pour laisser aller sa tristesse – elle ne viendrait qu’après.

Les lèvres closes, comme scellées, il écoutait les mots du Serpent. Il frappait fort, et à chaque nouvelle phrase, Clarence se prenait à désirer des coups. Il aurait voulu que Nausicaa le frappe, ça aurait été tellement plus éphémère, tellement moins douloureux… L’attaque sur le cliché – il venait de lui éclater le nez. Ils étaient amoureux ? C’était son ventre qu’était venu cueillir son point, jusqu’à lui couper la respiration. Et Hightower alors ? Etait-il amoureux ? C’était une question qui avait tout lieu d’être au vu de son comportement, et pourtant… On lui avait brisé les côtes.

Sur la défensive, l’Aigle ne répondit pas. Il préparait son discours, il cherchait des réponses, il voulait accuser Hepburn de son malheur, encore. Même si ce dernier n’avait, à priori, rien fait de mal. Même si ce dernier s’en fichait. Même si ce dernier n’était qu’un gros connard. Non, Clarence n’avait pas aimé ce salaud, mais il l’avait apprécié. Il lui avait fait confiance. Décidément – sagement – de ne pas chercher à répondre à la question de ses sentiments, il s’approcha de Nausicaa avec une lenteur toute mesurée. Son corps entier brûlait tant il était énervé.

« J’avais confiance en toi. »

L’utilisation du passé sur une phrase courte. Très bon choix, très percutant : Clarence venait d’écraser son poing verbal sur les pommettes de Nausicaa, si jolies pommettes. Pourtant, ce n’était que le début de sa contre-attaque, que le début de la joute verbale qu’il avait lui-même envenimée… Il aurait pu être un serpent, le brave petit. Parfois, il pensait que le Choixpeau s’était trompé, et puis il se rappelait combien il était bon.

« J’avais confiance en toi, et tu as trahi cette confiance. Tu l’as trahie parce que tu n’as même pas eu les couilles de venir me voir pour me le dire, parce que tu as manqué de courage, parce que tu t’es affiché sournoisement devant moi avec Pan, comme si… Comme si c’était évident, comme si j’étais supposé savoir que tu n’étais qu’un trou du cul. »

Insulte basse et un peu ridicule, mais c’était ce qui était venu aux lèvres du Serdaigle… Tant pis, de toutes façons, ce serait noyé dans le discours.

« Alors oui, je me méfie des Serpentards comme de la peste, parce que si le Choixpeau les a mis là, c’est bien pour une raison. Et tu sais quoi ? Je pense que j’ai bien raison de le faire, parce que quand j’ai eu le malheur de me dire que tu étais différent, tu en as profité pour me niquer. Comme un Serpent. Tu es comme les autres, Nausicaa. »

Il avait bien compris que Nausicaa souhaitait être différent, et il prenait un plaisir malsain à frapper là où ça lui ferait mal… Il aurait tout le temps de regretter ses actes plus tard. Vraiment.
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Lun 2 Sep - 20:38





Je n'étais pas sûr de tout comprendre.
Non en fait, j'y comprenais que dalle. J'étais complètement perdu, je ne comprenais pas sa réaction. En quoi j'ai trahi sa confiance ? Je sais que je ne suis pas un saint mais je suis pas un gros salopard à ce point... Je crois ? En fait, je savais pas trop. J'étais perdu. Complètement perdu. Je savais pas où aller, quel chemin prendre. Et surtout. Lequel est le bon ? Lequel m'emmènerait vers la réconciliation plutôt que la guerre ? J'ai pas envie de ça. J'ai pas envie de me battre contre Clarence, je tiens trop à lui pour ça et... et voilà comment les choses tournent. Voilà. Il suffit que je tombe amoureux d'un garçon sincèrement pour la première fois de ma vie pour recevoir le poison des autres. C'est qui le serpent, sincèrement ? Putain j'ai jamais cherché à être Serpentard. J'ai jamais cherché à devenir comme ça, j'l'ai pas choisi, merde !
Intérieurement, j'explosais, je m'enflammais de rage alors que je devais faire face au Serdaigle sans prendre mes jambes à mon cou. Et puis, ce fut la pire chose que je pouvais entendre : je suis comme les autres, je ne suis pas différent. Je sentais les larmes me monter aux yeux alors que je découvrais ce que pensais réellement cet « ami » depuis le début. Même s'il n'en était pas si certain autrefois, qu'il me glorifiait, il faut croire qu'une petite partie de lui s'était toujours méfiée de moi. Et putain. Ca fait mal. Je sentais des griffes se planter dans mon cœur et dans ma gorge alors que j'essayais d'avaler ma salive sans bruit, de retenir ma respiration haletante et la souffrance infligé à ce lien qu'on avait fini par créer.

« Je ne t'en ai pas parlé parce que je pensais que tu t'en fichais. Je vois pas le problème. Je comprends pas. Vraiment. Je. »

Je soufflais, frottant mon visage dans mes mains.
Putain pourquoi tu dois rendre les choses si compliquées, Clarence ? A qui tu joues ? A celui qui doit le plus souffrir ? J'ai pas l'intention de te faire du mal. Je l'ai jamais voulu, merde. Je suis pas comme ça.

« Ce qu'on faisait, c'était qu'un jeu, non ? Juste... pour passer le temps. Alors ouais, t'as raison, je suis peut-être un trou du cul, j'suis comme les autres. Et pour tout te dire j'm'en fous... Mensonge. Je pensais que tu étais un peu plus réfléchi que ça mais à ce que je vois c'était peine perdue. »

Sur ces mots, je pris appui contre le lavabo, osant à peine lever les yeux pour regarder mon reflet.

« ... Si t'as fini de cracher ton venin, tu peux dégager. Ou laisse-moi partir. Je souffle. Je redresse la tête et le regarde droit dans les yeux ... Pourquoi je t'ai demandé si tu étais amoureux de moi un moment, à ton avis ? »

Parce que la vérité, c'est que j'avais peur que ça soit réciproque si jamais c'était le cas. Peur de tomber amoureux de toi, Clarence.

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Lun 7 Oct - 0:33
Clarence sentait le poison qu’était la colère courir dans ses veines, brouiller son cerveau. Il n’avait jamais ressenti ça, non, jamais. Ce mélange de tristesse, de rage, d’écoeurement, de déception, ce cocktail de sentiments explosifs qui le mettait dans tous ses états, au point qu’il tremblait en écoutant Nausicaa. Il se maudissait d’avoir eu confiance en lui, il se maudissait de s’être laissé avoir à ce point, il se maudissait d’avoir oublié ses réserves, l’espace d’un instant… Et surtout, il se maudissait de ne pas supporter de voir le Serpent dans cet état là. Merde, il était pas amoureux, pourtant ! Mais il ne pouvait nier avoir eu quelques sentiments, il ne pouvait nier cette connexion qu’il avait établie avec le vert, il ne pouvait nier que le voir comme ça, en train de baisser les yeux face au miroir, ça lui donnait envie de lui faire un câlin. De le protéger. De lui dire que ce n’était pas grave, qu’il était con.

Alors, Clarence décida d’écouter sa colère plutôt que sa raison, ses passions plutôt que ses pensées, et il se hérissa complètement. Il allait regretter tout ça, il le savait, quelque part en lui, mais il en avait besoin, tellement besoin. Il tremblait toujours, et sa main gauche était tellement crispée qu’il avait peur de finir par saigner. Ah ah. Stupide. Il la détendit et frappa violemment le mur pour couper court aux dires de Nausicaa, pour effacer ce regard qu’il se forçait, difficilement, à soutenir. Putain qu’il était con, ça faisait super mal. Le gamin retint un couinement, et ramena précipitamment sa main vers lui. Il se sentait plus calme – notamment parce qu’il pensait plus à un potentiel os brisé qu’au Serpentard qui lui faisait face – mais il ne pouvait plus retenir ses larmes. C’était la douleur, sûrement.

Le bleu les essuya rageusement, avant d’inspirer un grand coup – Merlin ça tuuuuue. Il devait probablement dire quelque chose là. Deux possibilités s’offrait à lui : soit il se conduisait en adulte, reconnaissait ses torts et arrêtait le massacre, soit il continuait ses gamineries, vidait son sac pour de bon et racontait n’importe quoi dans le seul but de blesser Nausicaa comme Nausicaa l’avait blessé. Clarence était un Serdaigle, il était supposé être intelligent et réfléchi. Mais pas là. C’est donc tout naturellement la deuxième option qu’il choisit.

« Pour avoir plus de contrôle sur moi, pour pouvoir mieux me dominer, mieux me briser encore. »

Nouvelle grimace, nouveau coup de sang : la douleur s’éloignait un peu. Il redressa la tête, et jeta une fois encore, mauvais :

« De toutes façons qu’est-ce que ça change ? Si j’avais dit oui, tu aurais fait quoi ? Tu aurais dit à « L’amour de ta vie » que c’était pas possible, que tu avais quelqu’un d’autre ? Ou bien tu te serais privé de ton petit jeu comme ça ? Parce que si je comprends bien, je n’étais rien de plus qu’un jouet, c’est ça ? »

Il sait bien que non Clarence, mais sa voix s’élève dans les aigus. Il se remet à bouillonner, il s’énerve. Inspirer, et expirer. Avancer un peu. Et écraser son poing dans le ventre de l’autre en hurlant :

« JE TE DÉTESTE ! »

Oh, voilà qu’il devient violent. Clarence n’a jamais été violent, et aussitôt, il s’en veut, il sait qu’il a été trop loin. Alors il se calme un peu, redescend en pression et s’excuse aussitôt, pour ne pas trop se détester lui-même, après. Egoïste.

« Pardon, je… Je voulais pas te frapper. »

Il s’approche de lui, veut le toucher pour s’excuser, mais c’est impossible. Ça le répugne presque. Alors il se raidit, et il annonce simplement :

« Mais je pense tout ce que j’ai dit. T’es un salaud. »


Il ne veut pas laisser Nausicaa partir, de peur de se sentir perdu, encore. Mais il n’a plus le droit de lui barrer la route, maintenant. Il a été trop loin.

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Mar 8 Oct - 21:20






Alors que ses oreilles restaient attentives et que ses yeux piquaient fortement, il sentit une maigre force s'écraser contre son estomac. Son échine se courba sur le coup, plissant les yeux, serrant les dents, retenant un râle de douleur en se tenant l'endroit meurtri. C'était la première fois qu'on le frappait ainsi. Pour ça. La première fois qu'on le frappait depuis bien longtemps, et pourtant, il ne tenait pas à riposter, parce qu'il a toujours été comme ça, parce qu'il n'a jamais voulu de mal à personne.
Me redressant doucement, fronçant les sourcils pour ne pas hurler de douleur. Je ne pense pas que son poing était le plus douloureux. Mais ses mots, en revanche, l'étaient. Mon cœur me faisait mal putain. Pourquoi faut qu'on me déteste, faut que les choses tournent ainsi ? Pourquoi, putain de merde, pourquoi ?! Je soupirais, agacé, énervé – un peu du moins, triste. Sans doute pas autant que lui, je l'avoue. A sa place, je pense que j'aurais réagi pareil et je... bordel j'arrive pas à me l'imaginer.
En fait, je ne le veux tout simplement pas. J'ai déjà chialé comme un gosse pour des conneries et je pense que ça doit me passer au-dessus de la tête.

Enfin, Clarence confirma. J'étais un salaud.
Bien, très bien.
C'est marrant à quel point cette image peut me suivre depuis le début de ma scolarité alors que je n'ai jamais dérapé. Faut croire que malgré mes sept années dans cet établissement, on a toujours du mal à m'écouter, à me croire. J'dois avoir une sale tête, papa avait raison. Je replantais mes mirettes dans celle de mon ancien partenaire de jeu mais je pense qu'aucune expression n'en ressortait. J'étais trop partagé.. Haïr, pardonner, pleurer, hurler, sourire, ignorer... Bordel.

« T'as raison, ça doit être vrai, je suis un salaud. Depuis le temps qu'on me le dit. »

Je lâchais un petit rire sarcastique, roulant des yeux avant de fourrer mes mains dans les poches de ma robe de sorcier. Je repris alors mes dires, plus bas, plus calmement que tout à l'heure :

« Mais je suis pas ce genre de salaud qui va te rendre ton coup de poing. Si je t'ai ridiculisé, si je t'ai fait du mal, sache que j'en suis désolé.
Malgré tout ce que tu pourras penser je n'ai jamais cherché à le faire. J'me répète, non ? Pardon.
 »

Pardon, encore pardon...
Combien de temps ça va durer, cette discussion ? Sérieux.

« Ce n'était pas pour te dominer ni te briser que j't'ai demandé ça... C'est juste que... je hausse les épaules, avale goulûment ma salive. J'voulais être sûr que ça soit pas un jeu dangereux... au moins pour toi. Pour moi, je m'en fiche. Enfin... Je crois que ça a loupé. »

Un léger silence s'installait entre nous, nous demeurions comme deux statues au milieu des toilettes. Et au final, il faut finir par se dire au revoir, les yeux rougies, autant l'un que l'autre. Je tapotais l'épaule de Clarence, m'avançant vers la porte de sortie.

« ... J'aime Pan. Pour la première fois de ma vie je suis amoureux.
Malgré tout ce que je ressens pour toi restera inchangé.
Je suis désolé.
 »

Et sur ces mots, il s'en alla, silencieux.

© charney

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