Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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dévorer la révolution (pan)

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Serpentard
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Ulysse Kerouac
Ulysse Kerouac
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Lun 29 Juin - 22:27
les derniers rais du jour se dissipaient derrière les volets d'un Ulysse affalé, si fatigué que ses muscles semblaient s'enfoncer dans la douceur du matelas. il avait eu cours avec pemphredo : et si vous avez assisté au massacre vous comprenez la douleur. Ulysse avait effectivement partagé un doux moment de complicité assez dynamique avec un cognard tactile dans l'intimité d'un protego suffisamment coriace. même les entraînements au quidditch ne l'avaient pas préparé à une humiliation de cette échelle, et il se morfond à raison, maudissant silencieusement chaque sombre vertébré aquatique de la planète.

le calme était particulièrement agréable, sûrement blessé, et les conversations nocturnes s'éteignaient une à une, le sommeil se faisait tout lourd sur les paupières. en remontant à un ulysse snob (ou plutôt, sincèrement terrifié) des coutumes poudlariennes, il n'aurait jamais envisagé progresser jusqu'à se sentir chez soi. sa chambre était crépitement de feu de cheminée, susurrements discrets, mouvements d'eau contre des fenêtres solidement closes. une sécurité un peu d4rk et une ambiance si habituelle qu'il serait difficile maintenant de s'imaginer s'en passer.

naturellement donc, fermant les rideaux entourant la structure du lit, il se prépare à un sommeil mérité. commence même à être emporté vers la chaleur d'un début de rêve, quasiment bercé...

c'est sans compter sur Cléo.

et il ne s'agit ni d'une ex, ni d'un ami gentil mais envahissant, ni d'un gars qui t'a prêté 1 gallion il y a cinq ans et qui tient absolument à se faire rembourser. ce n'était même pas un être humain, ce qui rend toute tentative de vendetta ridicule : Cléo est un chat. et comme il se doit et dans tout le je-m'en-foutisme de son espèce, il gratte patiemment le dos d'Ulysse jusqu'à ce qu'il émerge. aucune chance qu'il abandonne si facilement.

mais Cléo insiste, et Ulysse cède. car Ulysse est faible, et les chats triomphent toujours.

il sait précisément ce qu'il veut, vu que c'est toujours la faim qui le pousse à le harceler de si mauvaise heure. en entrouvrant à peine les paupières, il attrape sa robe sorcière noire pour contrer la fraîcheur crépusculaire, et s'élance dehors en maugréant. plus vite il aura récupéré un gâteau spécial chat organique sans gluten éco-responsable (Cléo était, après tout, un chat distingué), plus vite il sera de retour dans les couvertures aimantes.

tout est comme d'habitude : porter Cléo tel un prince, éviter les préfets et les professeurs pour arriver jusqu'à la poire. mais Ulysse est étonné de la voir déjà joviale, comme si elle avait reçu plus de visite qu'à l'accoutumée. il la chatouille distraitement et...

les elfes de maison aiment faire croire à qui veut les entendre qu'ils ne dorment jamais, travaillent toujours. c'est évidemment faux, Ulysse les surprend régulièrement à l'occasion de ses escapades en quête de gibier. maintenant, alors qu'il ouvre la porte, ils sont affairés, surbookés, en pleine action. c'est sûr, il y a déjà quelqu'un d'autre dans les cuisines. si c'est un professeur, il s'apprête à recueillir cinquante points en moins avec recueillement. rip la dignité.

— eeeexcusez-moi ? la voix passivement apeurée et rauque. il se l'éclaircit, tentant de feindre la confiance. je ne fais rien de mal, je viens seulement nourrir mon chat.

Cléo miaule comme pour appuyer fraternellement ses propos. au moins, il aura bien signifié qu'il est tout à fait pacifique.
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Serdaigle
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Pan E. Seweryn
Pan E. Seweryn
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Mer 1 Juil - 10:56
Dévorer la révolution
Ulysse & Pan
You say you want a revolution. Well, you know, we all want to change the world  ▬ THE BEATLES


Pan est affamé.
Tangible réalité. Il se demande — pourquoi, ô grand pourquoi — son estomac décide de se réveiller une fois le couvre-feu engagé. Il a pourtant bien mangé lors du repas dans la soirée — espérant, souhaitant — se replier derrière les lourds rideaux d'une douce félicité. Recherchant un silence plus ou moins confortable et un bon livre à dévorer.
Hélas. Voilà que ses plans s'envolent — sous les coups sans pitié de ce ventre affamé.  
Il se relève de son replis, une grimace ennuyée peignant ses traits fatigués. Une moue frustrée fait son chemin sur ses lippes rosées tandis qu'il se faufile vers l'entrée de la tour — et puis — il se retrouve bien vite entouré de corridors mal éclairés tandis que le passage se referme en un claquement sec.
Il dévale les escaliers qui le séparent du rez-de-chaussée — essayant de ne pas trébucher, sautant quelques marches en passant pour finir par déraper et changer totalement d'escalier.
Il arrive enfin devant ce tableau de poire — essoufflé — qu'il s'empresse d'aller faire glousser. Déjà le doux parfum des cuisines emplis ses narines. Il ne fait qu'un pas, avant de se faire repérer par trois petits elfes excités. Pan ne peut empêcher un sourire ravis de prendre place sur ses lippes tandis qu'il observe leur petit manège familiers. Après toutes ces années, il s'y est habitué.

—  « Bonjour Daisy, pourrais-tu m'apporter un petit encas ? » dit-il doucement à une elfe aux yeux globuleux et aux grandes oreilles plissées.  

C'est la seule qu'il arrive à reconnaître parmi cette marée de petits êtres qui ne semblent jamais fatigués. Ils crient, ils sourient, toujours ravis de préparer à manger. Qui est-il pour leur refuser ce plaisir inné ?
Pan s'installe sur le coin d'unes des grandes tables — unes de celles que l'on retrouve à l'étage au dessus et à laquelle il a l'habitude de s'empiffrer — appelons un chat, un chat. Et déjà une tarte à la citrouille apparait comme par magie — haha — à ses côtés.
Un air gourmand prend possession de son visage, tandis qu'il détache un tranche délicatement.
À peine entamée, voilà qu'il entend une voix presque apeurée au dessus du brouhaha habituels des elfes.

— « eeeexcusez-moi ? je ne fais rien de mal, je viens seulement nourrir mon chat. »

Pan pousse un sourire ennuyé — ou est-ce rassuré  ? — avant de se retourner. Il s'est placé dans le coin de la pièce, bonne ou mauvaise habitude imbriquée dans son psyché. Ainsi il observe, sans jamais vraiment se faire repérer. Il se recule légèrement, bouge discrètement sa tête — afin de pouvoir visualiser le propriétaire de cette voix troublée.
Grand — tsk — dadais blond — oh, est-ce du vert qui lui enserre le cou ? Il ne sait pas trop quoi en penser. On parle tout de même d'un gars aimant les chats — les chats. À cette pensée le jeune homme pousse un grognement presque dégoûté.
Avant de réaliser — il se lève d'un coup, oscillant, ses mains fouillant ses épaules avant de passer dans ses cheveux rebelles — blanc javel. Il soupire, se gratte la joue — Archimèdes a dû préférer rester sur son perchoir dans le dortoir, il est hors de danger.

Oh.

Une fois levé, il est plus que visible de la porte d'entrée — où se trouve cet étranger.
Pan sort un petite rire nerveux de sa gorge, ses doigts viennent une nouvelle fois se glisser entre ses mèches enneigées.

—  « Mi casa es tu casa. » finit-il par dire avec un accent espagnol des plus mauvais.    

Il se tourne finalement totalement vers l'entrée.
Sa tarte à la citrouille totalement oubliée.



© gasmask
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