Cours de DCFM, n°1, années 1 à 5 : Le charme du Bouclier

Date d'inscription : 10/02/2015

Le Charme du Bouclier

Trois quarts d'heure de retard, ça n'est vraiment pas la mer à boire. La patience est la mère de toutes les vertus, c'est de notoriété publique, et il est bien connu qu'il n'y absolument aucun intérêt à obtenir immédiatement ce que l'on veut sans faire durer un tant soit peu le suspense. Il y a par ailleurs un moldu très célèbre qui a autrefois établi une théorie de la relativité, ou quelque chose de ce style, et au moment où, par exemple, Pemphredo arrivait enfin pour faire cours, il se pouvait très bien que dans une dimension parallèle, elle soit en train de dîner aux chandelles avec le Prince Solus sur la côte d'Azur.

Les rideaux se fermèrent d'un coup sec et Pemphredo gagna son bureau d'un pas sautillant.

- Bonjour à tous ! Je suis un peu en retard, blâmez cette revendeuse à la mords-moi le noeud qui n'a pas été capable de me conseiller une plante magique décente contre les cuticules. Les morganiens ne servent décidément à rien.

Elle brossait soigneusement ses cheveux flamboyants d'un preste geste de la main, et sans un regard pour la cohorte d'élèves ponctuels qui lui faisait face, poursuivit la bouche en coeur.

- Enfin bon, comment ça va ? Non non ne répondez pas c'était rhétorique, je m'en fiche en fait. Aujourd'hui c'est cours pratique.

Un sourire guilleret illumina ses lèvres densément tartinées de gloss orange tandis qu'elle exécuta un gracieux moulinet de baguette. Suivant le mouvement, un coffre apparut derrière le bureau de la professeur et se posa docilement sur le bois laqué de la table. Un détail peu rassurant résidait dans la grosse chaîne de métal qui l'enserrait solidement de part en part - détail éclipsé par le mouvement frénétique qui l'agitait rageusement. La patine du bureau en garderait sans doutes quelques cicatrices. La confiance des élèves aussi.

- C'est très simple, ça va vous clouer sur place ! Vous allez comprendre.

La demi-sirène décrivit un nouveau geste du bout de sa baguette, et un sortilège se répandit comme une traînée de poudre au sein de la petite assemblée. Aussitôt dit, aussitôt fait - chacun des élèves présents avait désormais les pieds fermement ancrés au sol de l'immense salle par un Colloshoo informulé.
Il y avait quelques poses cocasses.

- C'est monsieur Emerald qui m'a donné cette merveilleuse idée pendant qu'on dînait en tête-à-tête l'autre soir, alors vous avez intérêt à écouter.

Sa voix se fit plus onctueuse qu'une crème à la citrouille alors qu'elle se pâmait copieusement à côté du coffre fou furieux, caressant son couvercle.

- La base de la self-défense, c'est prévenir le danger. Le danger, je m'en charge ! La prévention... je demande à voir.

Le lien métallique qui scellait la malle se mit à vaciller dangereusement, dans un cliquetis angoissant, visiblement sur le point de céder pour libérer ce qui fulminait à l'intérieur. On entendait quelques jambes flageoler dans l'assistance - dommage que personne ne puisse les prendre à son cou.

- Montrez-moi ce que vaut votre charme du Bouclier face à une situation de crise, les gnomes. J'espère sincèrement que vous vous amuserez autant que moi ! Un dernier coup de baguette acheva de pulvériser la chaîne. Mais je pense sincèrement que ça ne sera pas le cas.

Explosant le coffre dans un monstrueux fracas, un cognard déchaîné et manifestement ensorcelé fusa au dehors. Il se précipita avec la force de frappe d'un boutefeu chinois sur les premiers crânes découverts.
Pemphredo riait aux éclats.

Marche à suivre

Thème ? Le charme du Bouclier
Dates ? du 04/06/15 au 11/06/15.
Limite ? 20 lignes.
Récompense ? 2 gallions & 5 points par participation, 5 gallions & 15 points pour le meilleur élève (dont le gallion du tirage).
Énoncé ? Le professeur Stathos vous a collé les pieds au sol d'entrée de jeu, et vient d'envoyer à vos trousses un horrible cognard enragé. Il a bien entendu été envoûté pour ne pas vous lâcher d'une semelle, et il vous est impossible de fuir. Il n'y a plus qu'une chose à faire : vous protéger. Et vous en êtes capables grâce au Protego ! Alors à vos baguettes et...... tirez. Car le cours consiste en effet en un tirage au sort, qui s'effectue dans le topic annexe. Votre carte correspondra à un résultat plus ou moins glorieux que vous décrirez dans votre réponse. Pas de panique les enfants, si vous êtes du genre malchanceux Absynthe sera ravi de ressouder votre tibia avec votre humérus.

Date d'inscription : 27/05/2015

Kate en avait marre d'attendre. Le professeur pouvait bien avoir du retard il s'en fichait. Puisqu’au fond il se fichait de ce cours. Lui, ce qui l’intéressait, c'était les sortilèges à l'état brut. Un cours de Mr Viridus, ça ça envoyait de la licorne ! Il était donc là, assis sur sa chaise, à se tourner les pouces quand Madame Stathos arriva enfin. Il se releva à peine sur son assise pour la saluer d'un hochement de tête polie. Il n'aimait pas son cours, il n'y faisait aucun effort mais il restait très respectueux de son professeur. Ce n'était pas Kate pour rien.

Professeur qui fit apparaître une malle fou furieuse. Kate soupira mais n'en menait pas large pour autant. Il n'était pas fan des surprises et il s'était promis de respecter le professorat quand à sa légilimancie. Nul doute qu'elle mijotait quelque, chose mais quoi ? Sans prévenir elle figea tout les élèves de la salle et Kate se retrouva lui aussi coincé de ses propres souliers.

Quand elle décrivit le sujet du jour un léger sourire naquit sur le visage du Serdaigle qui trouva enfin les choses plus intéressantes. Au moins il pourrait user de sa baguette et montrer qu'en matière de charmes et de sortilèges, il était doué. Le cognard jaillit de la malle et fonça sur lui avec violence. Mais Kate s'en fichait, trop concentré sur son charme et non sur le danger il ne fit pas attention à la vitesse qu'avait la balle.

«Protego ! »

Une magnifique bouclier vint englober son lanceur, parfaitement exécuté. La fierté du jeune homme ne fut entamé que quand il se rendit compte qu'il s'était fait prisonnier avec le cognard. La balle le roua de coup à lui en briser les os et c'est à demi mort que le sorcier fut libéré. A trop avoir confiance on récolte son dû...

Date d'inscription : 11/05/2015

Peony soupira d'un ton las, les cours pratiques le fatiguaient. Il fit rouler sa baguette toute repeinte de blanc entre ses doigts ; c'était fatigant, de rater ses sortilèges. Dans le fond, il s'en fichait : il ne cherchait pas à être un bon sorcier, ce n'était pas trop le soucis. Mais quitte à être nul dans une matière, autant faire quelque chose d'utile à la place, comme travailler son chant, plutôt que d'attendre sans impatience l'heure de son lamentable échec.

On appela son nom ; Peony haussa les épaules et se tint bien droit. Il avait plutôt hâte d'en finir avec tout ça, et en témoignait ses mimiques agacées. Il fit tourner sa baguette entre ses doigts, leva les yeux au ciel, tapota du pied. Il espérait que la situation ne tournerait pas trop mal. Rester cloué trop longtemps à l'infirmerie l'énerverait. Il avait des choses beaucoup plus intéressantes que de larver dans des droits blancs.

Il vit alors, soudainement, le cognard fuser vers lui. Il se remémora aussi vite qu'il le put la formule du charme du bouclier, déjà persuadé intérieurement d'agir trop tard et de ne pas réussir à lancer le sort à temps, pour peu qu'il réussisse à lancer le sort tout court. Pourtant, contre toute attente, la balle furieuse ralentit clairement et s'arrêta.

- Oh. Wow. Waouh, je m'y attendais pas à celle-.

Peony s'interrompit, pour plusieurs raisons. Déjà, parce qu'il tombait à la renverse, au sens propre du terme. Ensuite, parce qu'il avait vraiment hyper mal à la jambe, et que quelque chose lui disait qu'un os ou deux avait craqué. De trois, parce qu'il ne pouvait pas et crier de douleur, et terminer sa phrase.

Lâchement lâché par son charme du bouclier, Peony se traînait par terre, des étoiles devant les yeux, attendant qu'on daigne l'escorter à l'infirmerie.

Date d'inscription : 03/05/2014

Un cours de pratique. La blague. L’ÉNORME BLAGUE. Louis fit sa grimace la plus forcée, poussa un long soupir pour témoigner de tout son agacement, fronça les sourcils et grogna dans son coin. Louis réagissait toujours de la sorte, lorsqu'on lui annonçait qu'il devait utiliser sa baguette.
En plus, il détestait la prof. Sérieusement, il fallait voir sa tête. Même Emerald était moins moche. En plus elle avait un caractère atroce. De toute façon, elle le forçait à utiliser la magie, elle ne pouvait faire partie que des dix plaies de Poudlard ; les dix plaies en question étant Amethyste, Pete, Emerald, Mantis, Stathos, Meme, le Quidditch, les toilettes hantées, le manque d'isolation et les événements incongrus. Comme un changement de sexe.

Fidèle à lui-même, Louis refusa de sortir sa baguette. On pouvait le menacer de n'importe quoi, il ne cédait pas. De toute façon, elle ne pouvait rien faire de pire que retirer des points à Serpentard ou le coller, et dans les deux cas, il s'en fichait éperdument, encore plus que de ses premières chaussettes.
Pourtant, vint bien le moment où ce fut son tour de pratiquer l'exercice, juste après un abruti de sa maison beaucoup trop grand qui venait de manger le cognard en plein dans la jambe. Louis ne pensa pas tout de suite qu'en refusant d'utiliser sa baguette, c'était le sort qui l'attendait.

Droit et fier, loin d'être effrayé par cet erreur de la nature qu'était un accessoire de Quidditch, Louis décida de ne pas ne serait-ce que cligner des yeux lorsque le cognard fonça sur lui. Pourtant, Louis devait le savoir, que la magie était incontrôlable, et la sienne eut un réflexe tout à fait stupide : lancer un charme du bouclier. Sur un voisin.

- AHHHHHHHHHHH.

Le garçon cria pour deux raisons. La première, parce qu'il avait utilisé la magie sans le vouloir, contre son gré, comme lorsque les enfants se découvraient leurs pouvoirs de sorciers. En second lieu parce que le cognard avait eu la bonne idée de se loger entre ses deux jambes, dans un lieu pas judicieux du tout.
Une seconde, une toute petite petite seconde, Louis regretta de ne pas subir l'affreuse potion de changement de sexe.

Invité **Invité**

L

’attente était insoutenable et la chaleur étouffante, malgré les fenêtres ouvertes. Lynn avait invoqué une fine brise de sa baguette afin de rafraîchir son visage en nage. Elle détestait la chaleur d’Écosse.

Leur professeur de défense contre les forces du mal avait toujours été une personne extravagante. Mais ce trait devenait agaçant à la longue. Qu’avait donc cette femme à faire qui était plus important que son cours ? Pas que Lynn en raffolait, mais rien n’était plus horripilant que devoir attendre une personne. Et Lynn avait d’autres cours qui suivaient !

Alors que la chaleur avait fait Lynn commencer à somnoler, la professeur Stathos fit son entrée dans la salle de classe telle un typhon. Ne faisant pas même parade d’une mine navrée, la femme leur déballa une excuse qui n’en était pas vraiment une, avant d’enchaîner sur son cours.

A la vue de la malle enragée, Lynn bondit sur ses pieds. Ça sentait mauvais. TRÈS mauvais. Mais avant qu’elle n’ait même pu penser à quitter la pièce, la jeune sorcière, tout comme le reste de ses camarades, se retrouva clouée sur place.

Les traits de Lynn se firent livides et une sueur froide se mit à glisser le long de son dos lorsque la professeur Stathos libéra le cognard. Elle qui avait cru être protégée de ces boulets de la mort tant qu’elle restait loin du terrain de Quidditch se voyait méchament détrompée ! Lynn observa avec une horreur grandissante ses camarades tomber les uns après les autres tandis que le projectile ensorcelé brisait leurs os. Puis il se dirigea vers elle.

Non… non… NON ! songea-t-elle en le voyant approcher. Elle allait mourir. Comme sa mère, la nuque fracassée par un cognard !

Puis elle brandit sa baguette d’une main tremblante et hurla de toutes ses forces :

« PROTEGO ! »

Le cognard se heurta à son bouclier… puis continua de se rapprocher d’elle au ralenti, comme s’il l’étirait. Enfin, comme projeté par une catapulte, il partit à toute vitesse heurter l’élève juste à côté d’elle.

Lynn resta sur sa position, chancelante, peinant à croire que ça s’était terminé sans plus de fracas pour elle. Elle ressentit un bref sentiment de culpabilité en songeant qu’un autre élève avait été blessé à cause d’elle. Mais ce sentiment fut noyé sous la vague de nausée qui monta en elle.

Dès qu’elle réalisa que le sortilège qui la maintenait en place avait été levé, elle se précipita – dignité oubliée – en trébuchant hors de la classe.

Date d'inscription : 04/03/2014

Pour la toute première fois dans l’histoire de ta scolarité, tu étais arrivé avant, chose inouïe, le professeur. A vrai dire, tu n’étais pas méritant, étant donné qu’elle avait elle passé le pas de la porte peu avant la fin du cours. Tu ne te retins tout de même pas de faire mine de trépigner d’impatience quand la nouvelle professeur posa ses affaires par ailleurs. Néanmoins le cours te plaisait réellement ; l’an dernier en duel tu étais devenu maître en la matière du protego, et tu espérais très honnêtement que cette pratique ne s’était pas perdue au fil du temps, un peu comme le vélo.

Tu lançais donc ton sort.

- Protego!

Finalement le sort s'était plutôt bien déroulé, malgré ce qu'annonçait ton genou. Mais qu'importe, celui-là ne paraissait pas trop raté, ce qui te ravissait - pour une fois que ton karma ne te pesait pas.

Date d'inscription : 01/11/2011

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'Cours pratique !' :
Cours de DCFM, n°1, années 1 à 5 : Le charme du Bouclier JHujROh

Invité **Invité**

Si la Métamorphose n'avait pas été enseignée, la Défense Contre les Forces du Mal aurait été la matière favorite d'Arthur. Aux yeux du petit garçon, l'inconnu était terrifiant. Et c'était le propre de ce cours, que de lever le voile sur l'inconnu, de mettre un nom sur les choses et d'en identifier les caractéristiques.

Arrivé en avance sur l'enseignante, il jouait avec une mornille, s'amusant à la faire tourner le plus longtemps possible, et la tempête rousse fit apparaître un terrible coffre, qui eut effrayé un patronus. Et tandis qu'il évaluait la probabilité qu'on leur présente un épouvantard, il n'avait pas trop envie qu'on sache qu'il avait peur des toucans, ses pieds décidèrent que fusionner avec le sol était une bonne idée.
Tenter de s'échapper semblait futile, et puis il n'était pas le seul à être affecté. Tous ses petits camarades partageaient son sort, et à en voir l'attitude satisfaite de Mme.Stathos, elle avait jeté un sortilège dont il n'avait pas connaissance. Bien, tant pis. Il commençait à réfléchir à un moyen de se libérer de l'étreinte, lorsqu'il entendit qu'on allait évaluer son talent quant à la formulation du Charme du Bouclier. Avec un cognard. Ma baguette pour une batte ! Mais non. Il brandit donc sa baguette, s'attachant à ne pas perdre la balle folle des yeux.

Lorsque la vile boule sembla se diriger vers lui, il articula distinctement un "Protego !". Le charme, et bien il opéra comme un charme. Mais le cognard, lui, n'avait visiblement pas l'intention de mettre la barrière du Gryffondor à l'épreuve, et préféra les autres sorciers au brave garçon. Bah, il était chanceux. Ce n'est qu'au cinquième passage à proximité du cognard, immanquablement attendu par un bouclier magique, qu'Arthur commença à se demander s'il n'était Celui-Que-Les-Cognards-Évitent, et si on allait pas écrire des livres sur sa capacité à ne pas être remarqué par la balle qui faisait trembler les joueurs de Quidditch. Et allez, un sixième Protego.

Date d'inscription : 04/11/2014

- P...Prote....Protego !

Date d'inscription : 11/01/2015

Peggy était terrorisée. Ce cours la terrorisait. Cette professeur la terrorisait. Mme Stathos était le genre de personne à ne pas se soucier du monde autour d'elle, convaincue d'en être le centre de gravité, et Peggy avait très peur de déranger son bon fonctionnement et de se retrouver, elle, singularité visible, au centre de toutes les attentions.

Le reste de ce cours la terrifiait tout autant - cette professeur proposait des idées pratiques dangereuses avec la banalité dans la voix. C'était normal. Se prendre des cognards dans la figure c'était normal. Les autres élèves ne bronchaient même plus, tout comme Peggy, qui n'aurait jamais eu le courage de s'en indigner. Elle n'était même pas indignée.

Elle était juste terrorisée.

Et quand vint son tour, elle ne sut que faire. Rouge tomate jusqu'au bout des oreilles, pétrifiée devant toute la classe, les bras collés contre elle et la baguette serrée dans ses mains, Peggy ne pouvait rien plus faire. Et le cognard volait vers elle pendant qu'elle fixait l'inévitable destin qui l'attendait. Peggy se prit le cognard en plein visage. Elle n'avait pas même réussi à esquisser un mouvement pour l'éviter. Peggy vit des étoiles. Peggy vola sur quelques mètres comme une joueuse de Quidditch. Peggy s'effondra lourdement sur le sol pendant que le reste de la salle tournait violemment. Peggy avait mal - tout n'était que douleur maintenant - mais ça ne dura pas longtemps, juste assez de temps pour que les étoiles s'éteignent et que son univers tout entier plonge dans le noir.

Peggy finirait ce cours à l'infirmerie.

Date d'inscription : 14/02/2014

Il y avait quelque chose qui dérangeait Wendy dans ce cours, sans qu'elle ne sache trop quoi. Ce n'était pas le cognard, elle avait l'habitude des cognards à cause du Quidditch, même si c'était assez inhabituel d'en mettre un en cours. Ce n'était pas les sortilèges, même si elle se retrouvait coincée au sol sans véritable défense. Wendy avait l'habitude d'esquiver les cognards, pas de les bloquer avec un protego. En fait, tout cela lui semblait dangereux, et un peu inconscient. Les discussions qu'elle avait avec Sanaé lui avaient changé les idées. Tout était encore un peu flou. Mais elle sentait un début de réflexion s'amorcer dans sa tête.

Elle n'avait pas le temps d'y réflechir. Wendy essayait très fort de taire ses réflèxes de Quidditch - elle n'était pas là pour esquiver le cognard, elle était là pour apprendre le sortilège de bouclier, sortilège qu'elle connaissait déjà bien grâce au club de duel, elle se tenait prête, la baguette au bout de la main, pour se protéger du moment où, soudain-

"Protego!"

Et la petite sorcière eut l'immense satisfaction -et soulagement- de voir le cognard s'écraser contre son sort plutôt que dans son ventre, et tenter de forcer un chemin, en ralentissant, comme englué... avant de se retrouver brutalement projeté dans le sens inverse, finissant sa course dans la tête de son voisin d'en face.

Wendy eut un instant de culpabilité.

Puis elle se rendit compte que c'était Marwin. Sa culpabilité s'effaça tout aussitôt, pour être remplacée par une sorte d'inquiétude de principe, assez faible au demeurant, parce que Wendy n'était pas vraiment dénuée de rancune. Il avait l'air d'aller bien. Et puis il était le genre de personnes qui pouvait bien se manger quelques cognards dans la vie. Ce n'était pas si grave que ça, au final. Elle lui fit un petit sourire innocent.

Elle espérait surtout ne pas se prendre une trop mauvaise note.

Date d'inscription : 02/06/2014

Ann commençait sérieusement à s'impatienter quand Mme Stathos arriva enfin. La jeune fille avait d'ailleurs envisagé de s'en aller plusieurs fois de la salle de classe étouffante quand leur professeur arriva enfin, et avec un prétexte complètement bidon.
Celle-là alors... Si il y avait des inspecteurs dans ce monde.
En effet, les inspecteurs de la sécurité auraient été bien utiles à Ann pour cette séance.
Dès qu'elle fut collée au sol, comme le reste de ses camarades, elle tenta de se calmer car le stress commençait à monter en elle. Pas autant que la malheureuse Peggy mais quand même. Moins que Waël qui comme d'habitude prenait son air cool. Quoique cette fois-ci il ait eu l'air un peu plus... impliqué dans le cours qu'à l'ordinaire.
Chouette ! Le sortilège Protego, c'est intéressant !
Ann l'avait déjà utilisé en duel et s'en était toujours relativement bien sortie.
Le Cognard fut lâché... Au grand mécontentement d'Ann qui aurait préféré affronter un Epouvantard qu'une chose en rapport direct avec le Quidditch. En l’occurrence, l'Irlandaise n'était absolument pas douée pour le vol et tout ce qui pouvait lui rappeler son cours détesté la mettait dans une colère froide mais terrible.
Sa baguette s'en ressentit puisque lorsque la jeune fille lança son sortilège, celui-ci chuinta lamentablement avant de laisser un voile de fumée absolument inefficace.
BANG !
Elle prit le Cognard en plein visage. Complètement sonnée, elle porta la main à son nez et la retira pleine de sang...
Mince ! Et en plus je hais l'infirmerie... Tant pis je trouverai bien un moyen.
Ann s'en fut discrètement, partant directement pour les toilettes afin de réparer son nez elle-même, car elle n'avait aucune confiance en Absynthe et que, dans l'absence de tout élément perturbateur, elle réussissait ses sortilèges assez bien.

Invité **Invité**

Ciaran appréhendait un peu ce cours, surtout depuis que le professeur avait dit qu'il s'agissait d'éviter des cognards. Elle n'était pas allée à beaucoup de matchs de Quidditch, mais ces balles lui donnaient toujours la chaire de poule. Alors, elle était bien motivée pour réussir cette fois-ci. Le professeur lui avait l'air assez inconscient de leur donner ce genre de choses à faire... Mais c'était un adulte, il devait avoir une bonne raison.

Alors Ciaran se prépara à combattre les cognards, tremblant un peu, baguette à la main, et fut ravie de voir son bouclier briller dès son tout premier essai ! Aha, prenez ça, méchants cognards ! Et elle attendit qu'une des balles vienne s'écraser contre son bouclier. Et attendit. Et attendit. Elle commençait à s'ennuyer ferme, en regardant les autres élèves se faire attaquer... D'un côté elle avait de la chance, de l'autre, ben, elle aurait bien voulu que son bouclier serve à quelque chose. La cloche finit par sonner et mettre fin au cours, et elle sortit de la classe avec l'impression d'avoir gâché une heure de sa vie.

Date d'inscription : 15/02/2015

L'humiliation de suivre un cours avec des enfants de 11 ans n'était que plus grande lorsque le professeur lui-même n'avait aucune considération. Et c'était difficile d'avoir une quelconque considération pour quoique ce soit lorsqu'on avait tellement de syllabes à son prénom, ou lorsqu'on s'enlevait l'âme pour faire plus de place à l'ego. Ulysse soupçonnait, pas très secrètement, que c'était précisément le cas de Professeure Stathos. Le seul être sur cette Terre qui utilise l'expression 'ça va vous clouer sur place' littéralement.

Allez, admettons, pas parfaitement littéralement. Mais assez pour qu'une anxiété sourde le fracasse lorsqu'il se rend compte que ses pieds sont tout à fait immobiles, et que les cognards pleuvent. Un peu comme pendant le match contre Serdaigle, finalement. Il n'y avait aucune raison pour qu'il ne puisse pas maîtriser un charme aussi élémentaire, d'autant plus qu'il était alors en cinquième année.

Le voilà, fourbe, perfide, dégueulasse cognard qui file vers lui avec toute l'affection d'une tronçonneuse. Il répond naturellement avec une expression chalereuse comme un congélo, et incante en murmurant un Protego. Il estime que le sort ne mérite pas un décibel de plus, lorsqu'il se rend compte de sa profonde, profonde erreur. Le cognard se loge tout seulement dans son abdomen lorsqu'il prononce avec toute la force de ses poumons un PROTEGO enragé, et le voilà dans un cocon spirituel d'amour et de partage avec un balle de haine. Le coup dans le ventre rebondit contre son sort protecteur pour pivoter vers son épaule. Ricochet vers le mur, omoplate, ricochet, coccyx, ricochet, honneur, dignité, puis amour-propre. S'accroupissant sur ses pieds glués, sous un rire de méchant démoniaque de son professeur, il prononce un Finite Incantum que trop attendu avant de réitérer le Protego dès le cognard évacué.

Heureusement que les blessures physiques se pansent, les internes (hors hémorragies) mettront quelques séances de thérapie à cicatricer. Se remettant lentement, il se dit résolument que l'Unité va brûler. Sous le règne de la Ligue, des demi-êtres avec des algues à la place de la cervelle ne pourraient pas faire cours. Même fichue de mettre son odeur de poiscaille dans son bulletin.

Fini les sels de bains de Grèce, maintenant c'est sel d'uranium tout droit des mines de Sibérie, crustacé.

Date d'inscription : 26/07/2013

Violet n'aimait pas ce cours. Elle avait vu Louis avoir mal, puis Peggy tomber dans les pommes, et elle ne pouvait que remercier le ciel qu'Andrea ait décidé de sécher ce jour-là. Plutôt que de se protéger d'un cognard qui ne venait de toutes façons pas vers elle, elle avait envie de lancer un maléfice sur le professeur. Évidemment, il valait mieux se retenir.

Le cognard passa pour la première fois vraiment près, et elle lança le sort par réflexe... Mais pas sur elle-même. Violet soupira. Au moins, Louis était protégé, même si ça n'avait pas été à temps ; elle commençait sérieusement à détester les cours pratiques, à force de s'inquiéter pour ceux qui semblaient incapables de se défendre correctement face aux lubies des cinglés qui leur servaient de professeurs.

Curieusement, elle eut la paix pendant tout le reste de la séance, et se contenta de regarder les autres être blessés plus ou moins gravement en respirant profondément pour retenir sa colère devant cet exercice stupide.

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