Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
| poufsouffle 1189 pts | serpentard 918 pts | serdaigle 661 pts | gryffondor 612 pts |
---|
l'unité 203 pts | ligue des sorciers 223 pts |
---|
| |
---|
|
|
| L'innocence amère ∆ Sloan. ♥ | |
| |
Ligue des Sorciers & sorcier &almost is never enough
Elise B. DickneyMessages : 882 Date d'inscription : 28/09/2013
|
Lun 16 Juin - 4:34 | « Elise s’était levée comme tous les matins — rien n’avait changé dans sa démarche, dans sa façon d’être ; dans sa manière de penser. Son corps avait bougé au pareil, sa moue ne s’était pas faite plus sévère. Aussi n’avait-elle pas ressenti le besoin imminent de se regarder dans un miroir ; pour analyser les courbes de son visage, le pli d’un vêtement ou le creux d’un membre à la texture soyeuse. Non, Elise n’était pas la plus coquette ; la plus focalisée des demoiselles — elle se contentait de voguer, de vivre et d’aller.
Peut-être aurait-elle dû faire plus attention, ce matin. N’avait-elle pas senti cette gêne ? Si présente, pourtant — boursouflant sa peau et dévorant ses courbes. Il fallait croire que non.
Descendant de quelques étages, la blonde avait esquivé des formes endormies ; saluant au passage quelques bienheureux matinaux se dirigeant sans doute vers les douches ou la grande salle, l’estomac grondant. — Ils n’avaient pas répondu. Enfin, la blonde préfète avait atteint sa cible, oui ; cette demoiselle brune de quatrième année. Bon dieu, elle oubliait toujours qu’elle était à ce point sa cadette — elle lui donnait aisément un grade de plus.
« Salut, Slo. » Avait-elle alors marmonné, se sentant tout d’un coup très fatiguée — la parole n’avait pas été aisée. « Je comptais faire un entrainement bientôt, dans les jours à venir. Pour fixer les matchs passés, les récapituler et définir des travaux individuels vous convenants au mieux. » Il y avait quelque chose d’étrange. — Pourtant, Elise ne formula rien d’autre, aucune hypothèse. Elle s’arrête, en suspens ; comme si elle avait fini. Ce n’était pas le cas — du moins, ne l’avais pas été. Quoi ?
|
| | |
Sloan T. HolmesMessages : 882 Age : 27 Localisation : le banc de réunion des pas doués anonymes Date d'inscription : 27/01/2014
|
Lun 16 Juin - 15:29 | Holmes s'était levée tôt. Elle était matinale de nature, pas du genre à écraser sa journée sur son oreiller, un peu déboussolée par la brume devant ses yeux, la bleue se planta dans un fauteuil, devant une table d'échecs totalement ravagée. (cela dit elle ne chercha pas longtemps pourquoi l'apocalypse entre les pions. Puisque les serdaigles étaient des furies après un échec et mat. Pas besoin d'investiguer pour être sûre voyons). Ce qu'elle tenait entre les mains en revanche, ressemblait plus à une BD bas d'étagères qu'à une bible sur les échecs magiques. Les personnages n'étaient pas reconnaissables, du moins pas par un moldu un minimum fourni sur les comics.
La fille avait une tenue très près du corps, soulignée par des ombres très suggestives, un verre de vodka à la main. Le justicier sur la couverture n'avait pas l'air d'un justicier de toutes les façons. Sloan soupira et balança la chose plus loin.
« Ils ont rien à Pré-au-lard, ça m'agaaace. »
Enfin elle prévoyait d'y aller avec Jazzie pour fouiner et rapporter quelques eroges masculins et autres comics pas tellement comics. Aussi, Brunette soupira. S'enfonça dans les coussins. Mais oh. Pas trop vite. Une Elise sauvage apparaît. Holmes se redresse, encore morose, écoute vaguement ses remarques, fixe les jambes de la capitaine, encore à l'ouest vers des contrées peu légendaires.
« Elise. Elise du quidditch dès le matin là ? Uh. »
C'est seulement après cette remarque acide qu'elle relève les yeux espérant rencontrer deux grands émeraudes plus vertes que bleues trop encombrées par des paupières encore lourdes pour penser souafles, cognards et stratégie dès le matin.
Et là, ce fut le drame. - on détache son regard deux secondes avant de se reconcentrer -
« Tu hum.... disais ? »
Rappelle-toi les douces paroles d'Eugene. Du. Tact. |
| | | Ligue des Sorciers & sorcier &almost is never enough
Elise B. DickneyMessages : 882 Date d'inscription : 28/09/2013
|
Mar 17 Juin - 1:25 | « Elise n’était pas encore habillée, ce matin — un short en soie fin flottait donc sur son bas-ventre, recouvrant négligemment un pan de cuisse. Ah, qu’il était bon de se rapprocher des beaux jours ; ceux qui ne pleuraient pas. Menue dans son pull fin ; elle abordait un air négligeant — elle l’avait passé à son réveil, dérangée par le contraste de fraicheur entre sous les draps et hors du lit.
Aussi la remarque de sa cadette ne luit fit aucun réel effet — un sourire s’étira sur ses lèvres. Elle allait répliquer dans la seconde quelque chose d’aussi juteux que l’acidité du ton passé lorsqu’elle s’arrêta nette. « Hm ? »
Non car vous l’aviez vu, ce regard ? Deux billes grimpant sur sa silhouette, éraflant ses jambes pour finalement se poser sur son visage — devenant des assiettes fuyantes puis revenant en soucoupes réservées. J’ai quelque chose sur le visage ? Faillit-elle même lâcher ; mais elle se retint. Après tout, il s’agissait de Sloan.
Une main passa dans ses cheveux, manquant de passer par le front ; s’arrêtant à temps, partant en arrière ; revenant au niveau de la nuque. « Hmm. Je te demandais si parler de Quidditch de bon matin te donnait la nausée ou si tout cela n’était qu’une vaste blague cachant un amour profond pour la matière — enfin, le sport, quoi. Mais c’est moins joli dit comme ça. »
… Elle était en forme, la petite préfète, aujourd’hui. Peut-être même un peu trop. Mais bon, on lui pardonnait. Son visage, lui, pas.
|
| | |
Sloan T. HolmesMessages : 882 Age : 27 Localisation : le banc de réunion des pas doués anonymes Date d'inscription : 27/01/2014
|
Mar 17 Juin - 15:25 | Holmes était donc plus inquiète que n'importe qui, à attendre que malencontreusement, la pauvre se touche la joue par réflexe. Elle avait vu le scénario déjà dix fois dans sa tête, encore à fixer la nuque de la poursuiveuse dorée pour ne pas se trahir. Et quel soulagement de la voir se noyer dans son inspiration quidditchienne. Sloan sentait le dénouement effroyable arriver et la tornade bleue se déchaîner sur tous les pauvres qui finiraient nus sur le terrain à courir que— arrêtons les frais niveau drame. (—même s'ils faisaient pas partie de l'équipe, ils nettoieraient les casiers connaissant son penchant Holly.)
Je. veux pas un entraînement le samedi matin, j'ai perdu plus de masse crâniennne les deux derniers mois que... nulle part dans ma vie, elle pensait, se répétait, la sueur imaginaire collée aux tempes.
« Ahahah... de l'humour enfin ! De l'humour. C'est génial, la boue, les cognards et les battes et les bras cassés et. J'adore. Tellement de sensations quand tu te le prends dans la face. Non franchement. Bestialement. Wow. »
Hyperactivité hum. Sloan je sais pas pourquoi je le sens mal. T'avais besoin de paniquer maintenant ?
« Il est plutôt mignon ton truc en soie là. C'est moldu ou ? »
Je sais que tu vas te demander ce que c'est de s'enfoncer, mais à ce stade c'est plus de l'enfoncement c'est un carnage. Chaque minute est une heure de vie perdue pour Holmes. |
| | | Ligue des Sorciers & sorcier &almost is never enough
Elise B. DickneyMessages : 882 Date d'inscription : 28/09/2013
|
Jeu 19 Juin - 10:47 | « Elise haussa un sourcil, sa moue se faisait suggestive : « Hmm. Je sais pas vraiment, mais la matière est bonne. Tu connais ma mère. » Non, elle ne la connaissait pas — ne la connaitrait sans doute jamais ; qui sait. Ca va, Sloan ? Avait-elle voulu poser, finissant pas s’abstenir — ah, trop bonne la préfète, trop bonne.
Pas de pitié avec les fugueurs. Lâche. — Elle ne pouvait pas savoir.
« Huuuh. Oublie pas les matchs sous la pluie torrentielle ; les coups de vent qui te font te prendre un cognard qui n’était à la base pas pour ta pomme hinhin. Ca me donne une nouvelle idée d’entrainement tiens, tu connais le rugby moldu ? On pourrait peut-être en faire un sur le terrain avec un souafle comme balle. Faudrait attendre que le sol soit bien boueux, un d’après pluie tu sais ? On aurait l’impression de marcher dans du sable, ça fera de bonnes cuisses hmm. Et puis on se fera moins mal en tombant — heureusement qu’on est une équipe de filles ; avec les deux amigos huh. Puiis. Puis bref, à développer. Un après pluie ou peut-être dessous ? Je sais pas. T’en dis quoi ? » Ouais, Elise était partie — fallait définitivement qu’elle y réfléchisse. La tête redressée ; elle finit par dévisager sa cadette — une réaction ?
C’était sur, la moue allait être mémorable. Si innocente, Capitaine. |
| | |
Sloan T. HolmesMessages : 882 Age : 27 Localisation : le banc de réunion des pas doués anonymes Date d'inscription : 27/01/2014
|
Jeu 19 Juin - 22:46 | C'est triste de dire qu'elle se fiche pas mal de la mode, mais c'est vrai. Regardez elle dort dans un T-Shirt Star Wars l'épisode final, pourquoi nier. Enfin. Heureusement ici les normes moldues. Y'en a pour ainsi dire. Pas. « Non mais. Elle doit être comme la matière heu. » C'est quoi ça Holmes. « PAS QU'ELLE DOIVE ÊTRE BONNE. Oh mon dieu non. » Merlin t'es tellement douée.
La jeunette soupira et se creusa dans un coin du fauteuil, s'appuyant avec tout le désespoir du monde contre l'accoudoir. Ses yeux faisaient quelques touches mauvaises entre le visage de la préfète et son si magnifique short. Ce qu'elle nota, préférer la dévotion à un short plutôt qu'aux sublimes visiteuses de sa face.... Sloan dis-lui, dis-lui, dis-lui ! Imagine si elle finissait plaquée par ta faute ou... Non on parle d'Elise - c'est l'autre qui finirait étalé - mais. SLOAN.
« ... Du rugby. Elise t'es sûre de toi ? Je veux dire la boue c'est qu'un des trucs. Certes. Nos cuisses ah. Mais. Les crampes parce que c'est pas les mêmes muscles et puis... le gros défaut qu'on a c'est de pas savoir rester sur le balais. Pour savoir tomber j'admets. Sauf que. Je veux dire le nombre de fois où on a fini à l'envers à hurler sur Meme. » Elle se coupa d'un petit rire. « Elise. ELISE TA TÊTE EST COUVERTE DE VERRUES. A chaque minute j'ai l'impression qu'elle vont me cracher à la figure. » Oh. Très bien joué Holmes.
Encore plus délicat que la fois où t'as du avouer à Victoria qu'Hector était vachement sale pour une peluche. Une peluche requin. |
| | | Ligue des Sorciers & sorcier &almost is never enough
Elise B. DickneyMessages : 882 Date d'inscription : 28/09/2013
|
Ven 20 Juin - 15:55 | « La nana aux crins d’or toisait Sloan sans discourir. Son agitation la troublait — Sloan avait pour sûr un souci. La fixant, scrutant tous traits ; sous tous profils ; la nana comprit. Il s’agissait — stop. Sloan parlait. Avachissant son bras sur un divan, Sloan palabrait — sa voix tonnant dans l'azur du salon. Quidditch, disait Sloan, blâmait Sloan, ironisait Sloan. Il y avait Sloan — Sloan puis Sloan, toujours Sloan. Aucun individu distinct à Sloan — Sloan s’incarnait patron du salon ; garçon aux attributs ovari— bon. Plus loin l’admiration ; il fallait ouïr — un motif primordial. Parfait, qu’on nous disait — toujours, toujours symbolisant l’important. Un cosmos impur pourrissant tous individus — ah. Affliction ; chagrin, cafard — tout vibrait dans la nana. La nana haïssait — honnissait puis maudissait, abominant l'important. Rubgy — un mot faisant surgir agitation puis amour. Quidditch. Sport parfait, quasi divin — fondation d’amour puis d’illusion. Il s’agissait d’un fait futur, sans pouvoir garantir autant ; formant un souhait finissant mal — toujours. Chagrin. Sanglots. Un cri brûla au salon ; arrachant tout dans son sillon — Sloan avait rugi, d’un ton criant. Avait rugi; non. L’avait rugi ; l’avait dit. La nana porta cinq doigts à son minois ; monta cinq doigts à son front ; touchant son camus, palpant un sourcil ; bondissant. « Mon. Mon. » La nana n’arrivait plus — n'osait plus. Tout paraissait lointain ; fichu, foutu. « Mon minois. Mon. » Sa voix fracassant tout dans son sillon ; son ton brûlant sa chair. « Pourquoi ? » La nana brailla un sanglot ; anarchisant son crin d’or. La nana voulait plus ; la nana voulait pas — il (l’iris connu ; puis d’un individu) scruta son minois, non. La nana paraissait avoir un fou dans la raison — il n’y avait plus un poil ; plus un grain — la raison n’avait plus aucun — « Huuuh » Quand la nana fut au sol ; la nana comprit qu’il n’y avait aucun chagrin à avoir. Pourquoi avoir un sanglot roulant dans tout son corps ; un tracas vomissant puis trahissant tout un tintouin commun. Il n’y avait jamais qu’un souci — un individu avait dû souffrir dans l’abandon total. Son iris scruta Sloan — Sloan Sloan Sloan — il fallait ; oui. Scrutant Sloan, aucun souci n’apparaissait — Sloan. Sloan puis son grand doigt blanc ; Sloan puis son minois clair ; Sloan puis son crin nuit ; Sloan puis son iris noir ; noir — si noir. Quidditch — glissant son doigt sur son minois, touchant son crin ; transportant un brin d’or d’un doigt au suivant — oui. Plus aucun souci — il n’y avait jamais aucun souci — son minois irait ; un jour, trois jours ; un suivant. Fallait-il qu’un minois aux boutons soit si fâchant ? Non. « Quidditch, donc. » Frissons puis convulsions dans son dos ; la nana n’avait jamais voulu ; non, jamais voulu tout ça — tout ça, non. Boutons. Non — jamais. Il fallait — voir ; voir oui, voir Sloan ; voir un mur ; un mur blanc. Un mur pur. Un mur pur, sans souci — sans accroc. Un mur parfait dans son — non. Ca n’allait pas — ca n’allait pas du tout. « Pardon. » La nana haussa un sourcil ; l’affaissa l’instant suivant — oui, tout irait ; tout irait, il fallait un instant — pardon. |
| | |
Sloan T. HolmesMessages : 882 Age : 27 Localisation : le banc de réunion des pas doués anonymes Date d'inscription : 27/01/2014
|
Sam 21 Juin - 0:09 | Sloan n’arrivait plus. N’arriva plus, voilà tout. Huit sur son cadran, Sloan tourna, ainsi, anarchisant son pouvoir nul. Ouais. Nul. Analysant son minois, d’ici. Sloan marmonna puis plus Sloan du tout. S'affalant dans son magma, Sloan offrit un rictus à la nana qui subsista à mouvoir l'comos sans abstraction. Alors ça la ravissait d'avoir tant appris du brouhahah par sa divagation sympa. Ça tarauda la contorsion sans y finir, ça grogna. Sur la culpa dans l'instant, Sloan s'attachait au bord du canot mais ça n'apaisa pas la pulsion, fut maladif dans son fond puis son substantif. Ah. Torturons-nous. « Pourquoi donc ? Un tyran passait par là, puis voilà. »Par l'aria, simplifiait la compassion par anonymat soudain. Sloan glissa, attrapa son nirvana du bout au bout. Daignait courir pour implosion brillant sous l'abat. Soyons là, courroux pour la mort. Son minois mais aussi l'abandon à la fin. Soupirait joli minois, plaignant son vif oubli. Oubli du tout vu son carafon blond qui bousillait sa raison. A tort ou à raison. A l'abandon. Platinant. Crins. Jolis crins aux fils du mal. Pour voir, la nana allait mal oui mal, mal au point du tympan qui vidait son mal aussi. Partout, riait, riait, pliant sa passion - filait plus loin, trop loin, Sloan plissait l’iris, lança la main loin. Jamais. On aura pas vu la primo ainsi. Fait mauvais partout. Pardon. Pardon pour tout ça. Malotru. Oh. Oh. On court pas ici. On a pas droit d’finir sur ça. Non. Non. On ira loin s’il faut puisqu’à mystification tu pris ton jour sans soucis. On chutait dans la panic-station. Panic-Station pour fous, tu courrais, moi aussi, trois, cinq, six sur un fil. Au fils du mal. Dirons-nous plus tard. Bravons tout. Ayons la notion. Sinon, arrogant son iris, à l’horizon ou là. Là. Ici. Fini. Disparaissant au bord. Disparu un Bang bang vif mais froid. « Tu voulais du rugby-quidditch. Moi. Toi. Nous. Ouais. D’accord. Bon travail. »Il laissa courroux. Mal. Diablontins au placard, ça dansait un mois. Ou plus, sur son minois, Sloan voulait, s’amusant, lui sourit. Un coup. Continuait. Sourit. Chanson, oh lala, lourd. Sloan sourit. Sourit toujours. Faudrait pas qu’il. Qu’il l’ai fini. Fil du mal. Fils du mal. Ahah si. Ni poli, ni accroc, ni loin. Soyons pas loin, on ratait tout ça. Tu disais pas. Non minois. Pas son chagrin. Sloan Sourit. Souris, Sloan. « Pardon aussi. J’aurai pu l’avoir dit plus tôt tu sais. » Pas son chagrin, surtout pas. La primo doit pas fuir au chagrin. Boutons. Boutons du minois, boutons du chagrin. Oh ? La primo aimait pas Chargrin. Sloan savait ça. Au moins, ça. Slo savait. La nuit aidait pour ça. Primo aussi alors. S’ouvrant, l’iris avait disparu. Hop. Plus d’iris. Sloan afficha son minois, oui. Pria dans un charabia fou. Sloan tomba. Tu as un choix. Ou trois. Ou. Ni Sloan, ni primadonna pour discourir du trip, du machin, fichtr- non. Non, s’abaissant pas pour un sou, Slo soupira. Soupir lourd, fondant. FONDANT. Fluffly - fluffy ahahah avant, ça avait pu mais non. - Sloan lança, quasi criant. « Oui. Patron. On a pas tous ton tact à la Catwoman ! Aha. Mauvais. Uh. Ton amas facial là. » Soupir. Soupir. - bouh:
Sorry. Caca Fayot.
|
| | | Ligue des Sorciers & sorcier &almost is never enough
Elise B. DickneyMessages : 882 Date d'inscription : 28/09/2013
|
Lun 23 Juin - 11:39 | « Au final, était-ce si important que ça ? Elise avait bien senti sous ses doigts la surface à présent irrégulière de sa peau — son cœur s’était stoppé. Et ce n’était pas par superficialité qu’elle s’était effondrée ; non — juste par humiliation, sans doute. La peur avait pris le dessus ; englouti son instinct, et tel l’enfant elle s’était recroquevillée sur elle-même ; s’enfouissant dans une carapace illusoire.
Le plus dur était de se dire que quelqu’un avait délibérément déposé un kit de verrues sous son oreiller pendant la nuit.
Qui était assez fou pour le faire ? Assez lâche pour se cacher ensuite ? Si quelques mois plus tôt cela ne lui aurait laissé qu’une vague dépréciation ; aujourd’hui, avec ses rôles divers et variés au sein de l’établissement — c’était peut-être plus dur à avaler. Soupirant fortement ; la blonde préfète redressa minois ; écoutant les dires de sa cadette d’une oreille distraite.
C’était répugnant.
Son visage, cette à présent sensation idiote d’être couverte de choses infâmes et virulentes. Son estomac se nouait à la simple idée — Elise était quelqu’un de propre. Elle n’avait, au détriment de beaucoup, pas peur de la boue ; de l’eau ou des vêtements trempés. Elle n’avait aucune appréhension moldue ; son corps était celui d’un sorcier et jamais elle ne réfléchissait vraiment comme un être humaine normal.
Elle avait, pour ainsi dire ; la magie dans la peau. Et dans la tête, en l’occurrence.
Elle y avait été habituée, acclimatée — la peur de mouiller son portable ou de perdre quoique ce soit d’électronique lui était étrangère. Il lui suffisait d’un coup de baguette pour faire oublier la majorité des soucis — un récuvite pour nettoyer les chambres ; les vêtements, les visages et même les dents. Un incendio maitrisé par les années pour se réchauffer lors d’hypothermie — non ; cela ne faisait pas peur. Le quidditch ne l’effrayait pas non plus ; les cours avec monsieur Emerald ne lui créaient aucun tétanisme.
Mais des verrues. C’était autre chose — c’était nul, comme idée. Celui ou celle qui avait fait ça était vraiment idiot. Puéril ; sadique à tort.
Avait-elle fait quelque chose de mal ? La compétition pour la coupe des maisons se passait bien ; ils avaient déjà remportée celle de quidditch — que demander de plus ? Etait-ce une vengeance vis à vis de ses habitudes lors des duels ? Elle ne faisait, pourtant, aucun tort à ceux de sa maison — pensait-elle.
Enfin soit. C’était ainsi.
Se redressant ; Elise dévisagea Sloan — qu’ajouter, à présent ? Certes ; à cet instant la blonde devait être laide. Une monstruosité d’immondices. Mais que faire de plus ? « Tu connaitrais pas un sort pour — enfin tu vois, quoi ? J’ai récuvite en tête mais je pense pas qu’il soit d’une quelconque aide pour les faire partir. Je suis bonne à mettre un capuchon et aller voir Ab— Bridgestone. »
Nouveau soupir — Elise se sentait épuisée, dépossédée. Elle marmonna un sortilège de lavement pour ses mains ; après tout, les verrues n’étaient-elles pas contagieuse ? C’était vraiment dégoutant. « Et c’est pas grave hein, que tu me l’aies pas dit avant. Enfin un peu quand même ; mais ça changera pas de l’habitude, on va dire hinhin. Aaah j’arrive plus à réfléchir. »
Arrêt. La blonde s’affaissa dans un fauteuil ; en face de sa batteuse. « C’est horrible. Je fais quoi maintenant ? » Non. Oui. Définitivement.
Elle n’arrivait plus à se sortir les verrues de sa tête. Quelle ironie. hinhin.
|
| | |
Sloan T. HolmesMessages : 882 Age : 27 Localisation : le banc de réunion des pas doués anonymes Date d'inscription : 27/01/2014
|
Mar 24 Juin - 3:17 | Les farces parfois, ça faisait pas rire. Certes, c'était pas bien drôle, on pouvait pas s'en amuser et faire des photos pour dans le futur. D'ailleurs, on pouvait pas non plus les ressortir au mariage hypothétique de la personne victime, parce que ça la traumatiserait et qu'elle fuirait loin de la/le marié(e) par peur soudaine et panique et affreuse de l'abandon post-épousailles. Enfin. Que de blahblah. Sloan était persuadée qu'Elise serait la dernière à pleurer pendant son mariage. Pour des verrues quoi.
Mais elle se mettait à se place, sa place de préfète, de capitaine, d'aînée. De tyran parfois. Puis Sloan, enfin Holmes, ça lui échappait. Qui chez Serdaigle se promenait avec suffisamment de culot pour faire ça. - y avait bien la technique de Delia qui demandait aux elfes de Poudlard, ouais, ou Viridus sous une cape adéquate, parce qu'il prendrait pas beaucoup de place, vrai - Enfin. Sloan était dans le brouillard. La serdaigle cadette aimable releva doucement les yeux sur la blonde et puis planta ses yeux dans les siens. Visualisa sa peau crème et magnifique, c'était facile, ou au pire avec plein de boue sur les joues.
Holmes secoua nerveusement la tête.
« Non. Mais tu sais c'est très à la mode les foulards. Il me semble que j'en ai un ou deux, tu peux les emprunter le temps que Mademoiselle Euphrasie et Bridgestone arrangent ça. »
Et comme tout ça semblait la dépasser, elle lui offrit un de ces sourires un peu magiques, qui même s'ils ne font pas disparaître les verrues et évitons le terme, sauvent un peu l'ensemble.
« Et puis. Même si c'est pas aussi rapide qu'un Récuvite. Je t'assure ce sera parti pour le Bumblebee Day ! Heatus n'aura jamais honte de notre super préfète pour un peu qu'il sorte de sa tanière... Non plus sérieusement. On va s'arranger. »
Elle déglutit.
« Je sais pas je peux demander à Noah de faire plus d'apparitions cette semaine. Je pense pas non plus que l'équipe te boude pour des verrues. On désinfectera juste ton équipement. »
C'était pas de l'ironie. Sloan avait connu les kits de verrues. (Oh oups). |
| | | Ligue des Sorciers & sorcier &almost is never enough
Elise B. DickneyMessages : 882 Date d'inscription : 28/09/2013
|
Sam 28 Juin - 22:16 | « Oh, tu sais ; je pense que ce sera parti pour demain. Ou un truc du genre. » Qui sous-entendait : tu crois que je vais rester avec ces verrues sur la tête au bon vouloir de l’incompétence d’Absynthe ? Non, définitivement — elle s’en sortirait. « Enfin ça peut paraître un peu utopiste ; mais c’est pas la première fois que ce genre de choses arrive, ça m’étonnerait pas qu’ils aient une potion infâme mais efficace à me donner. Quitte à envoyer Dolphin demander à Emerald si il existe un sortilège pour résoudre plus rapidement ces sottises. » Dolphin étant un sixième année au pédigrée assez convenable pour attirer les faveurs du professeur quelque peu nazi. Evidemment.
Et puis, laisser les autres préfets la soulager de son travail ? Étrangement — cela ne lui plaisait pas. Elise n’aimait pas être amputée de ses responsabilités ; sa confiance était limitée. Relayer ses tâches lui donnait des lourdeurs d’esprit, ce n’était jamais très bon pour ses humeurs et son entourage. La préfète avait toujours été plus ou moins sérieuse ; des relents sapins lui mordant la chair au tantôt, lui rappelant la signification et la définition de l’ambition. « Merci. D’ailleurs, tu y vas avec quelqu’un, au Bday ? » Changement de sujet à trois-cents soixante degrés. Avec Jefferson ; qu’aurait-elle pu ajouter, et c’était évident — elle connaissait le brun depuis des années tout en côtoyant régulièrement sa cadette. Mais bon ; c’était plus intéressant et plus délicat de passer par l’anonymat. |
| | |
Sloan T. HolmesMessages : 882 Age : 27 Localisation : le banc de réunion des pas doués anonymes Date d'inscription : 27/01/2014
|
Dim 29 Juin - 0:33 | Toujours préférer l'optimisme de Miss Dickey au sans tact légendaire de Sherlock ! Holmes se détend, tout comme son sourire et l'écoute dans toute sa patience, avant de venir tripoter une des pièces d'échecs. La beauté de leur plongée sur le sport lui manque quand elles en reviennent aux verrues. Il y a un côté marrant, ça ne dérange pas tellement la Sloan. De ses pieds nus elle amène un genou entre ses bras et ricane à ses dires. En fait elle aime bien ce matin-là. « Faut bien des utopistes ! Regarde ! Ça nous a fait gagner les matchs ! Non et puis ça te donne un air plus... uh. Barbare. »Elle en gardera un bon souvenir de ce compliment totalement nul. Sloan n'a jamais vraiment été sollicitée par une fille de cette façon, il faut dire que la plupart des filles en question sont simplement les cruches diverses et variées de Poudlard. Elle en a vu de toutes les couleurs, sans au final vraiment les placer comme des amies. - sauf Victoria, mais Victoria est un nounours sur pattes - Et réconforter Elise, rien que pour des verrues, ça la fait sourire. Sloan ne fronça pas les sourcils quand elle esquiva l'idée d'être un peu effacée cette semaine. Après tout elle n'arriverait sans doute pas à adresser la parole au Hartell. Les Hartell sont les dérivés des Morgan, comme elle dit si bien : des larves. Non avouera Holmes, ça n'est effectif que pour Noah. La question suivante lui fit relever la tête, elle ne fixa donc plus ses orteils, mais Elise. Elise. Orteils, y avait tout de même une différence. « Hum. N- »Ensuite ça fit la connexion nerveuse suffisante. Tilt. « ENFIN OUI. Mais Wesley t'as pas dit ? Wesley voulait aller au B-Day. Au début j'ai rigolé parce que ahahah. Le B-Day. Mais en fait il comptait vraiment y aller. Et c'est pas comme si heu. Les amis peuvent pas y aller ensemble ! Ce serait tout à fait discriminatoire d'ailleurs je lui ai pas dit non. ENFIN j'aurai pu mais il a fait ses yeux là- »Sloan.« Pardon oui j'y vais avec Wesley. Toi ? Ludovic hum ? »- Spoiler:
Hinhinhinhin.
|
| | | Ligue des Sorciers & sorcier &almost is never enough
Elise B. DickneyMessages : 882 Date d'inscription : 28/09/2013
|
Lun 30 Juin - 15:33 | « Elise était attendrie — de haut, de bas ; assaillie de tous côtés par la légèreté de l’embarras. Celui de sa cadette évidemment, qui palabrait confusément au propos de Jefferson et d’elle-même. Et c’était tendre, dans un sens ; de voir les jeunesses se former et se heurter ainsi ; les prétextes se faire et les joues s’empourprer puis se colorer d’un rose perpétuel. C’est bien avait-elle failli lâcher, alors qu’une jambe fine remontait à elle ; le talon de sa cheville gauche venant se blottir sur le dessus du fauteuil. Caressant d’une main distraite le creux de son tibia, la blonde écouta Sloan finir ses explications — un sourire éthéré pavant ses lèvres ; que pouvait-elle bien ajouter ? Cela semblait être un sujet si sensible.
Elle en aurait presque été jalouse. Ne pouvait qu’en rire avec amour.
Arrêt — question. « Hein ? Quoi ? » C’était à Elise de se faire surprendre, lâchant un petit rire incrédule. « Moi avec le préfet des gryffondors ? Où tu es allée chercher ça ? » Lâchant un sourire ; étrangement de bonne humeur, quasi sereine ; la capitaine poursuivit : « Je euh. Enfin c’est moi qui — enfin personne ne m’a invitée. Donc je vais proposer à — »
Oui bon. Elise. Ta gueule. Ou était passé son sang froid et stoïcisme à toute épreuve ? |
| | |
Sloan T. HolmesMessages : 882 Age : 27 Localisation : le banc de réunion des pas doués anonymes Date d'inscription : 27/01/2014
|
Jeu 3 Juil - 3:29 | « Vous êtes les seuls préfets que je fréquente vraiment. »
Elle leva les yeux et puis se perdit au plafond, ensuite sans être vraiment sûre d'avoir tout entendu, elle regarda ce visage, qui ne lui provoquait plus grand chose, sinon un spasme régulier au bord des lèvres, lui rappelant de ne pas se faire surprise toute seule. Et Holmes songea à ce qui allait arriver, à ce bal. A toutes ces personnes qui allaient pour une fois, faire attention à tout sauf à son masque. Elle pensa que pour une fois, elle ne l’emmènerait pas. Que ça la soulagerait même.
Pas davantage à Wesley, parce que Wesley était autre part que derrière ce masque et de toutes les manières, il avait un sacré aplomb à rester là. Quoiqu'il arrive. Elle était sûre. D'abord elle ne lui donna qu'un sourire peu assuré, mais qui s'étirait à force. Au départ, cette Elise, elle ne pouvait lui donner que son mal. Voilà, elle était plus qu'un reflet juste en face de. Ah, elle voudrait rire.
« Je ne suis pas un bon exemple. Heureusement l'Elise que je connais résoudrait le problème avec un coup de maître. Donc. Tu vas proposer à quelqu'un. »
Hum. Sloan disparaît une seconde.
« Tu vois moi je me suis faite avoir par une boule de stress sur pattes qui cherchait à ne plus penser aux BUSES. Résultat il va me falloir une de ces... robes. »
Oh elle en frissonnerait presque. |
| | | Ligue des Sorciers & sorcier &almost is never enough
Elise B. DickneyMessages : 882 Date d'inscription : 28/09/2013
|
Sam 12 Juil - 14:39 | « Tu sais, la féminité n’est pas un tort. » Pensa tout haut Elise, passant une main absente dans ses cheveux ; les effleurant à peine. « Enfin je veux dire — tu seras belle, dedans. J’espère que tout se passera bien avec Jefferson. » Finit-elle par sourire, de manière un peu douce. « Vous allez bien ensemble — il est vraiment gentil. » Un rire. « Même un peu trop. Tu sais, je l’ai rencontré il y a plusieurs années déjà et — si tu le voyais, enfin tu dois bien le voir. A tenir la porte comme ça durant des heures, avec toute l’innocence du monde ancrée dans le regard. »
La blonde avait bougé tout en parlant — ses mains s’étaient ouvertes et ses yeux s’étaient teintés d’amusement. C’était tellement plus facile, de parler de ceux qu’on appréciait. « J’aurais bien aimé me faire inviter — enfin, je demanderai à Adel je pense, ce sera notre dernière année ensemble après sept années. J’ai des fois l’impression d’avoir perdu mon temps. » Une moue lointaine, puis ; les genoux rapprochés et le menton allant les trouver : « Mais rien ne se perd jamais vraiment. » Une pause. « Aaaah j’espère que l’on ne s’ennuiera pas, tout de même. »
Un sourire, encore. Sans fin. |
| | | | | | | | L'innocence amère ∆ Sloan. ♥ | |
|
Page 1 sur 4 | Aller à la page : 1, 2, 3, 4 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
Vote pour WW parce que tu l'aimes ♥ |