Jared ne se baladait pas dans le couloir. Jared ne se baladait en général jamais, sauf lorsqu'il était avec Rose mais ça faisait un moment qu'il n'avait pas vu trace de l'homme (puisque apparemment s'en était un) qu'il aimait et dès qu'il y repensait, cet état de fait le plongeait dans la tristesse et la déprime qui l'envoyait se coller le front contre un mur en dégageant des ondes si négatives que même Meme la fée en perdrait son langage sms en le croisant.

Cependant pour le moment toutes les pensées de Jared étaient tournées vers ses cours et les devoirs qui l'attendaient dans sa salle commune. Il avait hâte de les faire, il adorait travailler sur tout ce qui touchait à la magie et ne cessait de s'émerveiller des phénomènes fantastiques qui se produisaient dans ce château, raison pour laquelle il adorait passer par le couloir enneigé. C'était un couloir où il neigeait alors qu'il n'y avait ni ciel ni nuage ! C'était vraiment incroyable !

Le plus incroyable pourtant se produisit lorsqu'au milieu du couloir un garçon en uniforme de Poufsouffle vint l'interpeller et le fit s'arrêter alors qu'il réfléchissait à la meilleure façon de reproduire ce genre de micro-météo. Il le connaissait, enfin de vue en tout cas puisqu'ils étaient tous les deux en sixième année et partageaient les mêmes options, mais là il devait avouer qu'il avait l'air bizarre. Est-ce qu'il était en train de se trémousser ? Jared regarda aux alentours pour voir s'il n'allait pas tomber dans une embuscade de jaunes décidés à lui voler son goûté, mais ça n'avait pas l'air d'être le cas.

-Heu... oui ? Je m'appelle Jared. On est dans la même classe pour certains cours, tu te souviens ? Dit-il en cherchant prestement ce qui pouvait le rendre soudainement si...timide ?

D'ailleurs, n'était-il pas dans l'équipe de Poufsouffle maintenant qu'il y pensait ? Il suivait les matchs avec passion et il lui semblait bien qu'il était le nouveau gardien des jaunes. Son regard s'éclaira, il serait ravi de parler Quidditch avec un joueur d'une autre équipe, en général ils étaient sympa, Sandy avait été très gentil avec lui après tout !

-Eh mais, tu es le gardien de l'équipe de Poufsouffle non ? Tu es content de ton poste ? C'est comment ?

Sandy lui avait dit qu'il ferait un bon gardien, du coup il s'y intéressait beaucoup.

Jared trouvait qu'il y avait vraiment quelque chose de bizarre chez son camarade de classe, mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il lui rappelait quelqu'un en tout cas. Peut-être qu'il était un peu trop timide et que c'était la raison pour laquelle il semblait avoir autant de mal à parler. Dans ce cas peut-être devrait-il essayer de le mettre à l'aise ? Ou bien non, il avait du travail à faire, mais d'un autre côté, ils allaient parler Quidditch et le Quidditch c'était important.

-C'est quoi que tu aimerais encore plus ? Demanda-t-il, naïf comme l'oisillon qui vient de naître.

En plus il l'avait dit d'un ton vraiment bizarre et c'était quoi cette façon de regarder par terre et de se trémousser dans tous les sens. La question qui suivit fit sourire Jared qui ne comprit pas le clin d’œil comme il l'aurait du. Il n'était pas dans l'équipe de Serdaigle à plein temps, simplement ils avaient besoin d'un remplaçant à la batte et Jared avait répondu présent lorsque le poste s'était trouvé vaquant. Cependant il ne comptait pas y rester indéfiniment, il devait se concentrer sur ses cours plus que le sport et n'était pas très à l'aise sur un balais. Le sous entendu glissa donc sur lui comme de la pluie sur un imperméable en caoutchouc et le clin d’œil passa simplement comme de la complicité entre sportifs.

-J'aime bien jouer au Quidditch, mais je ne suis pas fan de balais, c'est pas vraiment confortable comme moyen de locomotion.

Un morceau de bois qui appuyait contre les roubignoles pendant parfois des heures, ça n'avait rien de plaisant, peu importe à quel point on aimait ce sport et Jared avait même fini par se demander si les joueurs professionnels n'étaient pas des sortes d'amazones à leur manière. Ces femmes allaient jusqu'à se couper un sein pour mieux tirer à l'arc, ça ne serait pas si étonnant que les sportifs se coupent autre part pour plus de confort. A moins qu'ils ne se rembourrent avec des petits coussinets spéciaux. Jared devrait y penser pour la prochaine fois. Deux trois petits coussins dans le caleçon et il s'éviterait bien des douleurs.

-Excuse-moi, j'aurais bien aimé continuer cette conversation, mais je dois aller faire mes devoirs, je ne dois pas prendre de retard. On en reparle plus tard ?

Il lui sourit avec un air désolé et continua son chemin en trouvant dommage de ne pas pouvoir continuer cette discussion. Cependant, trois pas plus loin, il s'arrêta. Quelque chose le retenait en arrière. Au début il cru que c'était Balthazar, mais pas du tout, juste une force invisible qui ne voulait pas le lâcher.

-Je n'arrive pas à partir !

Dans sa chambre ? Pourquoi dans leur chambre ? Ils ne pouvaient pas parler dans une de leur chambre, ils n'avaient pas les mêmes dortoirs et n'avaient pas le droit de faire rentrer des élèves des autres maisons dans leur salle commune. La bibliothèque ou même un couloir serait plus pratique pour en parler, même s'ils seraient plus à l'aise dans la bibliothèque, effectivement. Par contre, pourquoi par Merlin parlait-il de la grosseur d'un manche ? Les balais n'étaient certes pas tous taillés pareil, mais il avait l'un de ceux de l'école pour sa part et il imaginait que c'était pareil pour celui de Balthazar du coup. Cette situation était assez... mystérieuse pour lui.

Lorsqu'il avoua d'un air à moitié paniqué qu'il n'arrivait pas à bouger, Jared se retrouva soudainement avec le gros doigt de Parker qui malmenait sa bouche dans une sorte de tentative ratée de ressembler à une scène dramatique des Feux de L'Amour, n'ayant pour seul résultat que de le faire loucher, tétanisé par ce qui se produisait.

Attendez là, il venait de l'appeler mon amour ? QUOI ? On était où là ? Entre Rose qui est soit-disant une fille mais en fait non, Summer qui est soit-disant un garçon mais en fait non, Calvin qui n'est pas violent mais qui prend une batte et Balthazar qui semblait tout droit sorti d'un mauvais feuilleton arrangé pour les amatrices de yaoi à la Jazzie, c'était à se demander s'il y avait encore quelque chose qui tenait la route dans ce château !

La caractère emporté de Jared revint immédiatement au galop et il voulu repousser Balthazar, mais celui-ci, tel un ninja vêtu de jaune se précipita vers sa bouche, bien trop rapidement pour qu'il ne l'en empêche et écrasa ses lèvres molles contre les siennes. Le poing partit alors immédiatement et s'écrasa également quelque part, c'est à dire sur la tempe de cet imbécile de Balthazar qui semblait en manque de sensations percutantes dans sa vie.

-NON MAIS T'ES MALADE ? ÇA VA PAS OU QUOI ? AU SECOURE !

Il tourna alors les talons et essaya un nouvelle fois de s'enfuir à toutes jambes, mais tel le coyote de cartoon network dans ses meilleurs jours, il fut ramené en arrière brutalement, comme projeté par un lance-pierre géant qui l'envoya s'encastrer contre la personne qu'il essayait justement de fuir juste avant.

Jared aurait voulu disparaître. Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi le destin s'acharnait-il à le tourmenter ? Qu'avait-il fait aux dieux de la magie pour qu'ils le torturent ainsi ? Le faire tomber amoureux de Rose était déjà un supplice en soit, tout particulièrement maintenant qu'il devait l'oublier, mais en plus à présent on le forçait à se frotter contre un tocard en jaune. Le problème existentiel de sa vie se posait toujours.

Il se débattit du mieux qu'il pu avant de finalement renoncer avec l'air le plus résigné du monde inscrit sur le visage, se disant que peut-être que s'il cessait de résister, ça allait tout simplement passer. Sinon il allait devoir passer au plan B, à savoir assommer Balthazar avec l'un de ses bouquins.

-Bien sûr, jouons à saute mouton, lâcha-t-il d'une voix atone.

Peut-être que le manuel de métamorphose ferait l'affaire ? Ou bien celui de potion serait une bonne idée, il était plein d'illustration qui prenait de la place et des pages, ça rajoutait de l'épaisseur. Il regretta de ne pas avoir pu emporter sa batte de Quidditch, elle aurait enfin pu lui être utile à présent.

Il suivit Balthazar sans même essayer de résister, hochant vaguement la tête à son commentaire. Oui, il avait mains chaudes. Il se laissa attirer jusqu'à la fenêtre, contre Balthazar qui semblait véritablement prit d'une frénésie à base de Titanic. Jared se raccrocha fortement à l'idée que dans ce film, le bateau coulait à la fin. Il envisagea la possibilité de pousser le Poufsouffle et de faire passer ça pour un accident tandis que les paroles d'une chanson bien connue d'une chanteuse moldu commençait à s'incruster dans sa tête. Et merde. C'était vraiment pas sa journée.

Puis lui vint une idée. Peut-être était-il simplement sous l'effet d'un mauvais sort et qu'il suffirait d'un élément perturbateur pour l'aider à reprendre contact avec la réalité ? Balthazar voulait quoi pour le moment ? Il le voulait lui. Enfin, une certaine partie de lui, vu son insistance à se frotter contre son entrejambe, cependant il n'était pas prêt à lui accorder cette grâce, en revanche il pourrait lui faire une faveur pour qu'il le laisse tranquille. Un baiser comme dans les contes. Il paraît que ça marche en général.

-Balthazar ! Retourne-toi ! Je dois t'embrasser !

Joignant le geste à la parole, Jared fit se retourner Balthazar et prit son visage entre ses mains avant de l'embrasser sans retenue, essayant de voir uniquement l'intérêt purement scientifique de la chose. C'était bizarre. C'était son premier baiser. Ce n'était pas exactement agréable, mais ça passait. Il lui donnait la moyenne. Puis, après avoir cessé de s'interroger sur le genre de choses qu'il ressentait pendant qu'il embrassait un parfait inconnu, Jared s'écarta en regardant Balthazar d'un air curieux.

-Alors ? Tu te sens différent ?

Jared se fit soudainement attraper à nouveau et embrasser par le Poufsouffle qui semblait déterminé à aller chercher quelque chose dans sa gorge. Il réussit de dure lutte à le repousser et se mit à tousser et à cracher partout avant de se frotter la langue à pleine main pour essayer de chasser le goût qu'il avait laissé dans sa bouche. C'était vraiment dégoûtant. Il prit mentalement note de ne plus jamais embrasser quelqu'un sous l'effet d'un sort ou d'une potion ou quoi que ce soit en pensant que ça réglerait le problème. Visiblement il avait encore beaucoup à apprendre sur la magie et les histoire moldues ne le sauverait pas.

-... Un papillon ?

Jared tenta de reculer doucement, sans faire de geste brusque, comme devant un animal sauvage pour ne pas attirer l'attention, mais il sentit à nouveau une résistance qui l'empêchait d'aller bien loin. Peut-être que s'il envoyait un bon stupéfix dans le dos de Balthazar, le problème serait réglé, on ne lui en voudra pas pour avoir utilisé de la légitime défense contre un élève qui n'avait définitivement plus toute sa tête.

Alors qu'il allait sortir sa baguette de sa poche, Balthazar termina de spéculer sur leur poisson rouge et s'immobilisa soudainement. Ah ? Il avait reprit ses esprits ? Le déhanché aléatoire qui s'en suivit le prouva le contraire. Il ressemblait à un bateau perdu en pleine tempête.

-Ecoute Balt, je ne veux pas...

Il fut cependant interrompu lorsque le Poufsouffle lui saisit la cravate et le traîna presque jusqu'à un placard à balais avant de l'embrasser à nouveau. Nom d'un scrout à pétard, il allait se faire violer si ça continuait ! Jared le poussa alors violemment hors du placard et sortit également avant de sortir sa baguette magique et de la pointer vers Balthazar, commençant sérieusement à sentir la moutarde qui lui montait au nez.

-ÇA SUFFIT ! Je ne veux PAS de poisson rouge, je ne veux PAS t'enfoncer quoi que ce soit où que ce soit, je ne veux PAS que tu m'embrasses encore et par pitié arrête de m'appeler « mon amour ». JE NE SUIS PAS GAY !

Il avait dit ça avec un peu trop d'emphase. Visiblement il cherchait encore à se laver l'esprit de sa période Rose.

-Maintenant tu vas rester bien calme et tu vas me suivre jusqu'à l'infirmerie, Mademoiselle Euphrasie saura quoi faire, t'es pas dans ton état normal.

C'était la solution la plus sage, à un détail près.

-Heu en fait non, tu vas pas me suivre, tu vas passer devant.

Comme ça il l'aurait à l’œil et il pourrait éventuellement éviter de se faire violer.

Jared faillit soupirer de soulagement lorsque Balthazar lui dit qu'il était gros et qu'il puait. Les insultes et la bouderie lui plaisaient bien mieux que ce qui c'était passé avant, comme cette drague insensée ou bien les déclarations d'amour à répétition. Cependant Balthazar ne voulait pas se bouger pour aller à l'infirmerie et ça c'était plus problématique car Jared ne pouvait pas partir tout seul.

-Oui c'est ça, je pue je suis gros et en plus je suis méchant, confirma-t-il platement. Lève toi maintenant, t'as besoin d'aller à l'infirmerie

Devant lui, Balthazar semblait se retenir de pleurer et Jared poussa un profond soupir de lassitude. Il n'aimait pas voir les gens pleurer, il ne savait jamais comment réagir dans ces cas-là et en plus, plus le temps passait dans ce couloir et plus ils risquaient de croiser quelqu'un qui allait immanquablement le traiter de monstre et rajouter un peu plus d'anarchie dans cette situation. Il se pinça l'arrête du nez avec impatience, puis il croisa les bras.

-Je ne peux pas y aller tout seul, je ne peux pas m'éloigner de toi de plus de cinq mètres, on doit y aller ensemble.

Il se passa une main dans les cheveux et chercha un moyen de le faire bouger. Jared n'avait vraiment pas le temps de rester ici à s'occuper de Balthazar, il avait du travail et il ne pouvait pas faire d'impasse sur celui-ci, donc à un moment ou un autre, il allait devoir se débarrasser de l'encombrant Poufsouffle.

En soupirant il vint s'accroupir auprès de son camarade de classe, se disant que c'était vraiment dommage que leur première conversation se déroule de cette façon et qu'après ça il y avait peu de chance qu'ils se reparlent un jour. En tout cas Jared serait bien trop gêné pour aller lui parler une fois que Balthazar reviendrait dans son état normal ou bien pire, s'il était effectivement déjà dans son état normal.

-Écoute, je dis ça pour ton bien, je ne veux pas que tu restes dans cet état-là, d'accord ? Viens avec moi à l'infirmerie, je me fais du soucis, tu n'es pas comme d'habitude et l'infirmière pourra sûrement t'aider.

En priant pour qu'il n'y ai personne à l'infirmerie quand ils y arriveraient. Ça serait embarrassant pour tout le monde si on les voyait dans cet état. Soudainement, il se demanda si d'autres personnes avaient été touché par cet étrange phénomène. Après tout, si Jared ne pouvait plus s'éloigner de Balthazar, c'était bien qu'il y avait eu une influence extérieure sur eux, donc il était possible que quelqu'un se soit amusé à reproduire ce même jeu sur d'autres personnes. Il s'imagina soudainement un château rempli de gens complètement fous en train de vouloir se sauter les uns sur les autres et changea d'avis.

-Heuuuu finalement tu as raison l'infirmerie c'est nul je crois que je vais retourner dans ce placard.

Aussitôt dit, il retourna à l'intérieur du placard et en ferma les portes sur lui pour être tranquillement à l’abri du monde extérieur. Il avait trop donné pour aujourd'hui.

A peine les portes du placards s'étaient-elles refermées sur lui qu'une main se saisit de sa cravate pourtant déjà bien malmenée et le rapprocha de l'autre individu. Encore une fois il tâcha de l'écarter alors qu'un déhanchement très mal venu le faisait rougir jusqu'aux racines des cheveux. Il voulu ouvrir la bouche pour lui dire de le lâcher, mais visiblement Jared n'avait absolument rien apprit des quelques minutes qu'il avait passé avec Balthazar, car à peine ses lèvres furent-elles descellées que la bouche du Poufsouffle se colla contre la sienne...

…pour un temps limité cette fois. En effet, son camarade de classe s'éjecta presque à l'autre bout du placard déjà pas bien spacieux avant de se saisir d'une serpillière, un air effrayé sur le visage. Sur celui de Jared, on ne pouvait lire que du soulagement pour le moment et il prit le temps de s'essuyer la bouche et de cracher par terre avant de remettre sa cravate correctement et de se coller contre la paroi opposée du placard.

À ce niveau de la conversation, Jared aurait pu rester calme, expliquer calmement à l'autre qu'il n'avait rien fait du tout et que c'était lui le responsable de leur échange buccaux approximatifs, mais il se fit alors menacer par une serpillière à l'apparence fort agressive tandis que le Poufsouffle se posait en victime. Là, ce fut trop. Le caractère emporté de Jared reprit le dessus après une trop longue mise entre parenthèse à cause de l'incident avec Rose, aussi il explosa.

-EST-CE QUE TU TE FICHES DE MOI ? Rugit-il. DEPUIS TOUT A L'HEURE TU N'ARRÊTES PAS DE TE TRÉMOUSSER, DE TE COLLER A MOI, DE ME VIOLER LA BOUCHE ET MAINTENANT C'EST TOI QUI M'AGRESSE AVEC UNE SERPILLIÈRE EN ME TRAITANT DE VIOLEUR ?

Si quelqu'un était passé dans le couloir à ce moment-là, il aurait sans aucun doute entendu les hurlements provenir du placard. Jared criait assez souvent de manière générale, il fallait bien s'il voulait réussir à discuter avec Benedict. Toute cette frustration accumulée avait en plus de ça libéré ses cordes vocales et une envie sauvage de cogner sur quelque chose, ou plutôt, sur quelqu'un. Or le seul quelqu'un ici présent était ce stupide Poufsouffle qui lui avait gâché son temps de révision. Il dégagea la serpillière d'un geste sec de la main et pointa un doigt accusateur vers Balthazar.

-Maintenant tu vas dégager de ce placard et ranger cette serpillière dans ton cul puisque c'est là que tu voulais absolument que je mette un truc et vite avant que je ne m'énerve vraiment !

Il n'attendait qu'une occasion, une seule. Balthazar n'avait qu'un mot, ou qu'un geste à dire et Jared n'hésiterait pas à en venir aux mains, dans le style moldu. La magie c'était sympa mais ça ne défoulait pas vraiment un homme en colère.