Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
| poufsouffle 1189 pts | serpentard 918 pts | serdaigle 661 pts | gryffondor 612 pts |
---|
l'unité 203 pts | ligue des sorciers 223 pts |
---|
| |
---|
|
|
| [APOCALYPSE] Roses are red, violets are violet, not frickin blue! | |
|
Wesley E. JeffersonMessages : 666 Date d'inscription : 29/09/2013
|
Mar 17 Fév - 0:34 | Wesley Jefferson voulait toujours voir le bon coté des choses. D’accord, l’année dernière le jour de la Saint Valentin avait été le théâtre d’une apocalypse sans précédent, mais ça ne voulait pas dire que les choses allaient forcément se reproduire une fois de plus ? C’était quand même une fête sympathique, aussi kitch soit elle et le grands dadais avait eu un grand sourire débordant de sincérité en souhaitant bonne chance à son capitaine, à la plus grande confusion de ce dernier, bien sûr. Malgré tout l’optimisme du monde, il se préparait néanmoins pour sa mission du jour.
En descendant dans la salle commune, Wes n’avait pas manqué de mettre en garde les petits de première année en essayant de les faire promettre de ne surtout pas manger de clafoutis, quoi qu’il arrive. C’était une recommandation des plus farfelues et ses cadets devaient maintenant croire qu’il avait du se prendre un cognard de trop en pleine tête ou qu’il ne voulait pas partager, au choix pour se comporter aussi bizarrement. Pourtant, c’était tout ce qu’il y avait de plus sérieux : les empoisonnements bizarres via une potion encore plus étrange commençaient à devenir monnaie courante dans l’école. Mais cette fois, Wesley gardait l’espoir d’avoir un train d’avance sur la catastrophe à venir et s’ils faisaient bien attention, ils pourraient peut être même l’empêcher et pour cela direction les cuisines.
On y trouvait souvent des élèves cherchant de quoi grignoter, il était par contre bien plus rare de voir un petit groupe d’élèves occuper les lieux en mode sit-in à la plus grande surprise des elfes de maison. Le poufsouffle n’avait pas été le seul à avoir eu cette idée, et ils s’étaient donc retrouvés à plusieurs pour surveiller les cuisines qui seraient, en toute logique, le lieu du crime par excellence.
Maintenant qu’il avait été nommé préfet, Wesley voulait faire son possible pour se rendre utile en évitant un deuxième carnage. Le clafoutis, c’est exquis mais maintenant le clafoutis rimait surtout avec thérapie à l’infirmerie avec Mademoiselle Euphrasie ! Les sorciers s’étaient donc organisés pour établir des tours de garde et s’assurer qu’aucun petit malin ne se décide à verser de l’amorentia ou autre dans les préparations. Petit à petit le groupe s’était dissipé tandis que Wes prenait le premier tour de surveillance. Il s’était ainsi installé à un point stratégique, à une table en face de l’entrée, il pouvait ainsi surveiller à la fois les tentatives d’intrusions potentielles tout en gardant un œil sur l’ensemble de la pièce pour éviter les attaques surprises sur la nourriture. Vous ne passerez pas ! Tel était le mot d’ordre de la journée. Et le préfet avait prévu le coup, il gardait sa baguette sur la table à portée de main, juste à coté d’un paquet de plumes en sucre et du livre ouvert devant lui. Mais la tranquillité de sa lecture fut rapidement interrompue par le bruit de la porte.
Ni une, ni deux, Wes s’empara immédiatement de sa baguette dans sa main gauche, et dans la droite de la poêle à frire qu’on lui avait bizarrement confié « au cas où. » La porte s’entrouvrit pour laisser place non pas à un esprit frappeur mais à leur commentatrice de Quidditch. Aussitôt, il abaissa sa baguette avec soulagement avant de saluer la serdaigle d’un signe de la main et de se rendre compte que la main en question tenait toujours la poêle qu’il s’empressa de reposer maladroitement sur la table.
« Salut Violet. Les grands esprits se rencontrent apparemment. Toi aussi, tu es venue pour empoisonner le château ? »
Le poufsouffle s’ébouriffa les cheveux avec un léger sourire pour lui faire comprendre qu’il plaisantait. Dommage, s’il avait fait un tout petit plus attention, il aurait remarqué que la sorcière n’était pas la seule à être entrée dans la cuisine et qu’une charmante bestiole en avait profité pour se joindre aux réjouissances. |
| | |
Violet E. JenkinsMessages : 521 Age : 32 Date d'inscription : 26/07/2013
|
Mer 18 Fév - 23:27 | Violet avait oublié la date. Elle ne savait pas trop comment ça avait pu arriver, le temps avait passé trop vite. Elle avait pourtant prévu depuis un moment déjà de passer la journée enfermée dans la tour Serdaigle, calfeutrée derrière les tentures de son lit avec son chat, un stock de bonbons et une pile de livres. Seulement voilà, elle n'avait pas fait les stocks de nourriture, justement. Et elle n'avait pas réussi à aller à la Grande Salle la veille. Pas la force, trop de monde. Il y avait facilement une journée que Violet n'avait rien mangé d'autre que trois bonbons en gomme pour se caler avant de dormir, et son estomac lui faisait savoir bruyamment.
Ses plans tombaient clairement à l'eau, il fallait qu'elle sorte. Elle évitait les cuisines presque autant que la Grande Salle, parce qu'il y avait généralement beaucoup de monde quand même avec la propagation du mot de passe, mais c'était toujours mieux de croiser le moins de gens possibles. Violet refusait de tomber amoureuse en général, alors ne parlons même pas de se faire avoir une deuxième fois par une potion. En plus, elle avait encore eu de la chance. C'était tombé sur quelqu'un qu'elle pouvait éviter sans se faire mal au coeur. Imaginez, si elle était tombée amoureuse d'Andrea, à la place. Rien que l'idée était affreuse.
Elle était toute seule dans son dortoir, parce que les autres ne voyaient sans doute pas le problème de cette maudite journée, et elle regardait la porte d'un air désespéré. Pourquoi est-ce qu'elle ne pouvait pas envoyer juste son patronus à sa place ? Parce qu'en plus, elle ne pouvait pas sortir en pyjama.
Heureusement qu'elle faisait de la magie, histoire de ne pas mourir de chaud avec une camisole et un pull à col roulé en dessous de sa chemise, en plus de sa robe de sorcière fermée jusqu'au col. Violet descendit l'escalier avec la résignation des condamnés à mort. Quelle idée de mettre son dortoir à une telle distance de la moindre source de nourriture. Elle allait déménager chez Trudy, qui gardait en plus certainement un stock de radis sous son oreiller ou quelque chose du genre.
Presque étonnée d'être arrivée sans problème jusque là, Violet entra dans la cuisine. Pour y trouver quelqu'un, évidemment, on ne contrarie pas la loi de Murphy. Elle se retint de soupirer et adressa un sourire hésitant au gentil Poufsouffle, en s'approchant de la table pour y déposer le sac avec la vaisselle qu'elle redescendait, vestige de la dernière fois qu'elle avait décidé de se nourrir. Avant de s'étrangler avec sa propre salive. Après une quinte de toux, elle regarda Wesley comme si cinq bras supplémentaires venaient de lui pousser.
Il lui fallut un certain temps pour comprendre que c'était une blague, et laisser échapper un tout petit rire nerveux.
"Euh non je venais chercher à manger."
C'était une réplique pitoyable, prononcée avec le regard vissé sur le sol ; si c'était avec ça qu'elle comptait cacher que quelque chose ne tournait pas rond, c'était pas gagné. Rougissant violemment, elle se tourna vers l'elfe de maison venu s'enquérir de ce qu'elle voulait. C'était une question facile, elle savait répondre. Des fruits, un morceau de gâteau, sans cerises s'il vous plaît, et voilà, elle avait trois repas et un goûter pour sa journée. On notera l'alimentation équilibrée.
Ce fut à ce moment-là qu'elle sentit une vive douleur à un endroit totalement anormal. Elle ne se retourna même pas, parce qu'elle n'en avait plus rien à faire. Elle avait faim.
"Donne-moi de la viande.", s'entendit-elle dire d'un ton brusque, bien moins hésitant qu'auparavant.
C'était très bon la viande. Il faudrait qu'elle se rappelle d'en glisser dans la prochaine salade de sa stupide cousine, juste pour voir la tête qu'elle ferait en sentant le goût. L'elfe de maison la regarda, hésitant face à une hostilité dont elle n'avait jamais fait preuve auparavant, avant de hasarder une question. Quel genre de viande ?
Violet plissa le nez devant l'audace de cette vermine, qui ne savait pas lire ses moindres désirs dans ses pensées, avant de répondre, hautaine.
"Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? Du cheval, c'est très bien."
Il y avait longtemps qu'elle n'en avait pas mangé, c'était étrangement tentant, surtout qu'elle ne se rappelait pas des raisons de cette abstention. Elle avait un peu oublié le garçon à côté d'elle, toute au regard méchant qu'elle adressait à la créature qui se demandait, à juste titre, quelle mouche l'avait piquée. |
| | |
Wesley E. JeffersonMessages : 666 Date d'inscription : 29/09/2013
|
Mer 1 Avr - 23:55 | Il existe une règle magique qui s’applique à chaque fois que l’on place des gens réservés dans un périmètre de cinq mètres et où la bienséance exige de communiquer : par un miracle de la barbe de Merlin, se trouver quelqu’un d’encore plus timide et d’encore plus gêné vous faisait oublier votre propre gêne par contraste. Grace à cela, Wes se contenta de simplement s’ébouriffer encore plus les cheveux, un peu gêné de voir sa blague tomber à plat moe vue la date infernale ça aurait pu être bien pire ! Optimisme à tout casser, on avait dit. Ils auraient même pu passer un moment sympa au calme, forcément, il fallait que tout déraille en commençant par la LE YAOI C'EST LE BIEN ! ♥ elle-même. Le Trollazar haussa un sourcil dubitatif devant la commande de la commentatrice. Wes avait toujours été très à cheval, c’est le cas de le dire, sur la politesse et de voir Violet être aussi brusque avec les elfes de maison, c’était presque plus perturbant que son choix de repas. Presque. A moins que ça ne soit juste une blague, aussi, et qu’il ne l’avait pas comprise ? Il préférait se dire que la LE YAOI C'EST LE BIEN ! ♥ avait un humour un peu étrange plutôt que l’autre alternative.
« Du cheval ? Dès le matin ? Tu es vraiment sûre de vouloir manger ça ? »
Ca sonnait beaucoup mieux dans sa tête que dans sa bouche. A peine sorti, le Trollazar grimaçait mentalement en cherchant comment faire machine arrière. C’était sorti tout seul sous le coup de la surprise et s’il y avait bien une chose à ne jamais, au grand jamais, dire à une jeune fille c’était bien s’il était vraiment sûûûûûre de vouloir manger telle ou telle chose. Ses yeux papillonnaient à la recherche de la phrase qui permettrait de rattraper le tout de façon diplomate moe tout ce que croisa son regard ne fut que son livre encore ouvert où l’auteur décrivait avec moult détails l’héroïne en train de manger un cœur cru de cheval. Beurk. Si Violet se décidait à faire la même chose, il allait avoir le cœur au bord des lèvres avant longtemps et il tenta discrètement de reculer sa chaise un tout petit peu pour ne pas avoir la viande sous le nez.
« Enfin ! Euh, je veux dire, tu manges ce que tu veux ! C’est juste que tu dois avoir… Des gouts vraiment bizarres ? … très faim. Euh, tu veux des bonbons ? »
La poche offerte vers la bleue comme une offrande paix typiquement Trollazar représentait une conclusion piteuse. C’était bien connu, il n’y avait rien qui se mariait aussi bien avec un bon morceau de steak de cheval saignant que des plumes en sucres et des bonbons à la menthe. Helga Trollazar aurait honte de ce sacrilège alimentaire, où elle le trouverait avant-garde : elle avait toujours été une sorcière en avant sur son temps après tout. Il venait sans doute de mettre les pieds dans le plat, moe c’était peut être encore possible de sauver les meubles en changeant de sujet, là maintenant de préférence.
« Sinon, tu as prévu quelque chose pour aujourd’hui ? »
Dévisager les gens c’était très mal poli alors Wesley tentait de lancer poliment la conversation pour gagner du temps pour mettre le doigt sur ce qui rendait Violet si… étrange. Il ne la connaissait que peu, moe elle était de loin la commentatrice la plus agréable du lot. Son changement de comportement était peut être lié directement avec la date. Ou comme disait le célèbre proverbe paillasson « Tu t’es vu quand t’as bu ? ». A moins que ça ne soit « T’es pas toi quand tu as faim ? » Quoique, le deuxième sonnait plus Trollazar… Il ne fallait peut être pas se mettre entre une demi-barbie en pleine croissance et le repas le plus important de la journée ? |
| | |
Violet E. JenkinsMessages : 521 Age : 32 Date d'inscription : 26/07/2013
|
Mar 19 Mai - 22:38 | L'elfe de maison avait commencé à s'exécuter, mais fut interrompu par Wesley, que Violet avait complètement oublié. Elle se tourna vers lui, avec un air de diva vexée, écoutant ce qu'il avait à dire ; il parlait trop vite pour qu'elle s'abaisse à l'interrompre, sa voix parfaite ne tolérant pas d'être coupée dans les mots exquis qu'elle s'apprêtait à prononcer.
- Non, je ne veux pas de bonbons. Je sais ce que je veux, merci bien.
La sentence était tombée comme une lame, froide et probablement blessante ; elle avait l'air de se demander quel genre d'imbécile il était pour poser cette question. Violet lui accorderait son attention quand elle aurait décidé qu'il la méritait, pas avant, ce n'était pas la peine d'insister même si c'était tentant. En plus de ça, elle ne mangeait que les choses les plus fines, les plus délicates, pas des confiseries qui faisaient grossir. Enfin, elle en avait mangé jusqu'à ce matin, mais elle se demanda comment elle avait pu. Elle aurait peut-être dû se faire vomir. D'ailleurs, ça aussi, ça aurait été meilleur pour sa ligne.
Elle allait envisager de s'énerver sur cet elfe de maison qui ne revenait pas assez vite lorsque le parasite parla encore. Elle eut un claquement de langue agacé et se rapprocha du blaireau, ignorant sa question. Elle n'allait tout de même pas dévoiler à un paysan les détails de son agenda, qui était plutôt chargé. Enfin, il était devenu chargé à l'instant, puisqu'elle avait décidé de devenir mannequin, pouf, comme ça, tout d'un coup. C'était un plan de carrière qui mettrait en valeur sa beauté naturelle, après tout, qui lui rapporterait le salaire nécessaire au luxe dans lequel elle méritait de vivre et permettrait au monde entier de l'admirer. Il fallait que ça commence dés maintenant, d'ailleurs, que chacun l'acclame pour la magnificence qu'elle dégageait. Elle nota mentalement de se rendre au prochain repas dans la Grande Salle, afin que chacun puisse poser les yeux sur elle et lui offrir les compliments qu'elle méritait ; c'était une faveur qu'elle faisait au monde que d'exister pour l'embellir, et ses habitants pouvaient bien l'en remercier dignement.
Le garçon étant assis, elle était pratiquement à sa hauteur, toute petite qu'elle était. Elle se pencha un peu vers lui, dans une proximité qui ne la dérangeait absolument pas, bien au contraire. Il avait beau faire partie de la maison des moins que rien, il restait une paire d'yeux qui devaient la fixer, l'admirer, un coeur tenu de mourir d'amour pour elle. Violet n'admettait pas l'indifférence à son égard, et c'était d'ailleurs impossible de ne pas la remarquer, elle en était convaincue. Il n'aurait pas dû tenir une conversation si mondaine alors qu'il aurait pu chanter ses louanges.
- J'ai une question plus importante. Est-ce que tu me trouves belle ?
La question était manifestement dangereuse, avec le ton sur lequel elle était prononcée ; sa voix était pleine de promesses de torture si la réponse était négative. Elle était parfaite, après tout, et ne tolérerait aucune insulte. Elle sourit, et c'était un sourire faux, calculé pour la mettre en valeur – elle prenait presque la pose, encore un peu et elle aurait battu des cils. |
| | | | | | | | [APOCALYPSE] Roses are red, violets are violet, not frickin blue! | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
Vote pour WW parce que tu l'aimes ♥ |