Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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[ASPIRATEUR] And if I had to crawl, will you crawl too ? •• Benedict & Astrid

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Ligue des Sorciers



P. Astrid Morgan
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Mar 11 Nov - 20:02
En farfadet. Cette foutue potion l'avait transformée en farfadet. Doux Jésus, elle allait devenir toute rouge. Bien qu'elle soit verte. Elle qui souhaitait remonter la classe de Serpentard, avec sa forme, c'était raté. Elle baissa les yeux sur sa nouvelle tenue. On aurait tout simplement dit un lutin du Père Noël, et elle avait rétréci en plus de ça. Elle allait tuer quelqu'un. Oh oui elle allait tuer quelqu'un pour se défouler. Ou diable était Sloan quand on avait besoin d'elle ?!

Alors qu'elle s'agitait toute seule en lâchant un chapelet de jurons pour se défouler, elle se rendit compte qu'elle avait acquérit au moins un avantage à sa nouvelle transformation : elle était beaucoup plus vive et se déplaçait beaucoup plus rapidement que la norme. Maigre consolation par rapport à toute l'atrocité qu'elle était devenue. Bon sang ! Elle priait pour qu'Holly ne la croisait pas, elle deviendrait la risée des Morgan. Les farfadets, c'était un nom qu'on utilisait pour s'insulter gentiment dans la famille, c'est pour dire à quel point ces créatures étaient méprisées chez elle.

Elle utilisa donc sa super vitesse pour aller se planquer quelque part dans la Grande Salle, à l'abri des regards, mais là où elle pouvait aussi tout voir. Derrière un rideau donc. Il y avait sûrement mieux comme cachette, mais elle n'allait pas chipoter. De là où elle était, elle pouvait voir les autres victimes de la potion, ricanant à certains moments, rageants à d'autres.

Puis elle palit en voyant un certain Serpentard entrer dans la salle.
Non. Nooon. Aucun moyen qu'il s'amuse à boire de cette potion. C'était se ridiculiser et se compliquer la vie pour rien. Il se contenterait de passer son chemin. Il n'était pas aussi imm-...

« Oh le con ! »

Et si pourtant, le voilà qui s'avance vers le chaudron pour en prendre une louchée. Elle se demande furieusement si elle doit intervenir ou pas, mais c'était déjà trop tard, il était devenu...

... Une sirène.

Elle se claqua le front. Elle ne savait même pas si elle devait en rire ou en pleurer, au moins lui gardait sa dignité. En contrepartie, il avait carrément changer de sexe, et de couleur de cheveux. C'était rageant de voir qu'il était peut-être même plus "beau" conventionellement qu'il ne l'était en homme !

Astrid se déplaca rapidement jusqu'à lui alors qu'il était étendu sur le sol, aussi grâcieux et agréable à voir qu'un hareng étalé sur un comptoir de supermarché. Elle croisa les bras et tapota du pied, rapidement également du coup.

« Ah bravo, vraiment, bravo ! Félicitations darling ! T'as eu la meilleure idée du siècle ! »

Ils avaient l'air malin maintenant, une sirène et un farfadet en train de causer.
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Serpentard



Benedict N. Westeylen
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Sam 22 Nov - 12:39
FORGIVE ME:


how long will this take ?

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Tandis que la potion s'achemine dans sa gorge comme un poison sournois, Benedict sent son corps ondoyer furieusement, ses membres postérieurs se tordre en tous sens ; il se sent cire qui mollit, argile malléable et déliquescente, et lorsque finalement ses jambes se dérobent à lui, il choit, avec le grotesque d'un pantin soudainement hémiplégique – face contre terre, encore. Qu'est-il donc devenu ? Et surtout, que lui-t-il pris de boire cette mixture douteuse et saumâtre ?
Exhalant un lourd soupir, il tente de prendre appui sur ses talons pour se redresser… sauf que ses jambes sont comme collées et indissociables, et que ses talons semblent avoir disparu. Son cœur alors s'affole en un sourd crescendo – que peut-il bien être, qui n'ait qu'une jambe et plus de pieds ? Se servant de ses mains pour se donner une franche impulsion, il se retourne, le dos contre terre cette fois – c'est à cet instant qu'il voit ce qu'il est devenu.
Une sirène.
Une sirène pourvue évidemment d'une longue queue écailleuse et iridescente, qui jette de temps à autres des myriades d'éclairs colorés au plafond sombre. Une sirène qui pour se déplacer hors de l'eau se doit de ramper, de ramper fort et de ramper bien – il est maintenant comme un serpent que l'on force à marcher, comme ces poissons ridicules et agonisants qui bondissent éperdument contre la terre qui les verra périr.

Le second soupir est plus long – plus doux aussi, le timbre de Benedict a pris des grâces soyeuses, loin de ses gravités habituelles. Se laissant glisser à nouveau à l'horizontale sous le poids du désespoir, et du remords d'avoir ingéré cette immonde potion, il perçoit sous lui la sensation veloutée d'un ruissellement discontinu, et lorsqu'il cherche à l'effleurer, il rencontre une crinière de cheveux mordorés et sagement ondulés – damn god.
Lui, Benedict Westeylen, serpentard émérite, universellement connu en tant que sujet ténébreux et tourmenté, se retrouve donc affublé d'une queue de poisson gargantuesque, d'une masse interminable de cheveux blonds, d'une voix moins virile que celle d'Ann O'Neil elle-même, et forcé à onduler contre le sol, en fille de joie lubrique et sans dignité. Il pense à cet instant que jamais il ne soupirera plus fort, et que sa honte a atteint son paroxysme, le plus amer qui soit, quand une voix encore plus aiguë que la sienne l'apostrophe, moqueuse – un farfadet.
Un PUTAIN DE FARFADET.

▬ Tu sais quoi le comique ? Ferme ta gu–
Lui alors prend l'envie subite de relever la tête pour vriller les petits yeux brillants de la créature – c'est comme un instinct, qu'il ne comprend que lorsqu'il fait face aux iris changeants trop connus ; cette oscillation hypnotique et permanente entre le bleu et le violet ne caractérise qu'une personne, et le darling aussi maintenant qu'il y repense. Il tente de grogner mais le son qu'il émet tend au gémissement et peut – ô malheur ! - presque être qualifié de mignon.
▬ Astrid. Quel… plaisir. C'est vrai que toi, en farfadet, c'est beaucoup mieux, ah. Ah ah. Ah ah ah ah.
L'ironie s'exsude par tous les pores de sa peau, sans qu'il ne puisse la faire refluer – et puis tous leurs silences reviennent le torturer ici, maintenant ; il a le sourire figé et le cœur surpris. Il n'a pas tant l'habitude du sarcasme incisif et acide ; il sait, oui, juguler l'action mortifère de la bile noire qui enténèbre son âme – le mal de la rate, diraient certains, un en particulier.
Mais déclarer de but en blanc que sa rate de sirène est souffrante amoindrirait nettement sa crédibilité il est vrai, donc.
Taisons-nous.
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P. Astrid Morgan
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Lun 1 Déc - 17:04
Benedict ∞ Astrid
How long will this take how much can I go through My heart my soulaches I don’t know what to do I bend but I don’t break somehow I’ll get through ‘cause I have you And if I had to crawl will you crawl too I stumble and I fall carry me through The wonder of it all is you see me through
Le regard glacial d’Astrid quand elle entend Benedict la traiter comique aurait pu geler vif le plus résistant des oursons d’eau. Sa nouvelle forme pouvait le contrarier tant qu’il le voulait, ça n’était pas une raison pour qu’il soit grossier avec elle ! Fort heureusement lorsqu’il reconnu enfin qui elle était, il baissa le ton. Ou plutôt, le thon. Ha. Ha. Cependant, le petit rire aux accents féminin dudit thon à moitié transsexuel fit rapidement bouillonner son sang et elle éclata d’une voix suraiguë passée à l’hélium.

« NE TE MOQUE PAS DE MOI !! »

On aurait dit que sa transformation l’avait rendue encore plus susceptible que d’habitude. Elle fit les cent pas, ce qui donnait l’impression de voir un pendule se balancer en rythme, avant de s’arrêter en face du visage nouvellement blond de Benedict.

« Il faut qu’on bouge ! C’est trop la honte de rester ici ! »

Ouais, sauf que même si elle-même était rapide, ça n’allait sans doute pas être le cas du Serpentard. Au moins qu’il ne se soit trouvé en quelques mois une soudaine passion pour le hip-hop moldu et soit capable de faire la vague jusqu’à ce qu’ils trouvent un endroit à l’abri des regards. Non mais imaginez, le marginal, le stoïque Benedict Augustus Westeylen, faire du hip-hop ? C’était presque encore plus drôle que le voir changer en sirène.

« Tu peux ramper ? Allez rampe ! RAMPE ! », dit-elle comme si elle s'adressait à un ver de terre de course.

Elle était déjà en train de sautiller, excitée comme une puce, pour l’encourager en montrant la sortie du doigt. Quand elle vit cependant qu'il n'arrivait à rien — malheureusement, son laxisme légendaire perdurait même après un changement de sexe et de race, elle fini par aller lui prendre les nageoires pour le traîner elle-même, de sa force de farfadet, jusqu'à la sortie.

Imaginez une espèce de lutin vert en train de tirer une sirène dans les couloirs. Imaginez le ridicule de toute cette scène.

Eh bien c'est proportionnel à la honte et à la colère que ressentait Astrid Morgan en ce moment.

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Serpentard



Benedict N. Westeylen
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Mer 24 Déc - 0:41

The « game » is on !

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La furie sautillante d'Astrid a pour effet de figer une ébauche de sourire satisfait sur ses lèvres pulpeuses de – d'androgyne de la mer dirons-nous –, qu'il ne se prive pas de lui montrer. Et si on entamait une culture de complexe d'infériorité ? – ça pourrait être rentable, nos deux ego rampant au sol aussi gracieusement que je le ferais si j'étais moins accroché à ma dignité déjà en cavale. Tu ne trouves pas ? Il s'abstient toutefois de lui exposer cette suggestion douteuse ; il ne tient pas à recevoir  sur les joues des postillons de farfadet, aussi Astrid soit-il – et c'est justement parce que c'est Astrid qu'il a la colère prompte et virulente. Il n'en demeure pas moins que le spectacle est cocasse, entre les petits bonds hystériques de l'ancienne blonde et ses propres tentatives de locomotion, qui peuvent se résumer à des simulacres d'ondulations et des tressautements ridicules de la crinière dorée dont il s'est trouvé affublé.
▬ Je ne demande que ça figure-toi !
Mais un forfait crémation à prix décent ne serait pas de refus non plus – après une mort rapide et indolore évidemment, sous l'impulsion de cette honte insupportable.
L'excitation inhérente à la créature qu'incarne désormais la jeune femme semble aller crescendo – au même rythme que la chute de sa patience, d'ailleurs, est-il bon d'y voir quelque coïncidence ? – et ses cris se faire de plus en plus stridents. N'a-t-elle pas compris que ramper, comme elle le hurle incessamment depuis quelques secondes, est une option inenvisageable quand on s'appelle Benedict Nicholas Augustus Westeylen et qu'on a une réputation de marginal ténébreux à entretenir ? Et puis, à bien y réfléchir, tout être doté d'une fierté normalement développée se refuserait à pareil abaissement – ramper, tout de même ! Évoluer au sol comme un vulgaire poisson exécutant son dernier soubresaut d'agonie sur un étal ! Autant faire du pole-dance dans le plus simple appareil dans cette même Grande Salle à l'heure du dîner.

Benedict secoue énergiquement la tête, refusant d'obéir aux exhortations agaçantes et suraiguës du petit être. Quelques secondes s 'écoulent, pendant lesquelles Astrid prend l'air impatient, tapotant son pied contre le sol à intervalles beaucoup trop réguliers pour être naturels – il est soudainement mu par l'envie de fuir aussi loin que sa nouvelle morphologie aquatique le lui permet. Dressant le cou, il lui jette une œillade toute pleine d'interrogations et mêlée d'un brin d'appréhension, avant d'émettre de son timbre désespérément suave et féminin :

▬ Dear, qu'est-ce que tu comptes faire ? Ce regard, là, celui que tu as maintenant, tu sais bien qu'il n'est pas exactement dans la liste de mes préf –
C'est à croire qu'être interrompu sera le motif récurrent de sa soirée, déjà fort peu agréable par ailleurs… Il convient d'ailleurs de signaler que l'être par un farfadet courroucé et honteux essayant de vous traîner sur toute la longueur du sol d'une salle immense et gonflée de foule tend à décupler le capital échec de ladite soirée. Benedict ne peut alors retenir ce qui aurait dû être un râle viril de surprise s'il avait été lui-même mais qui dans la présente situation peut n'être désigné que sous le terme de petit cri perçant et tout, tout sauf silencieux – pas mâle non plus, à bien y penser.
La sirène hurleuse et le farfadet frénétique.
Beau duo de conquérants.
Et la troupe (réduite) de vainqueurs continue sa glorieuse progression dans les couloirs (trop) fréquentés de cette nuit de faste, toujours menée par l'inquiétante énergie d'Astrid et l'habituelle nonchalance de Benedict. Qui, admettant enfin que le cri primaire reste peu efficace pour communiquer véritablement, se décide à s'exprimer de manière civilisée :

▬ Où est-ce qu'on vaaaa ?
Oh.
Toujours un certain manque de sobriété, apparemment. On en penserait presque que sa blondeur nouvelle lui est montée à la tête ! - si j'ose dire.
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P. Astrid Morgan
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Mer 24 Déc - 14:42
Benedict ∞ Astrid
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Astrid n'avait pas de temps à perdre avec les provocations à demi-mot de Benedict. Elle était remontée, oui, pire qu'un métronome destiné à taper 208 battements par minute pendant une éternité. Cependant, toute cette colère se transformait en énergie afin de tirer la sirène qu'était devenu son darling vers... dieu sait où. En endroit où ils n'auraient pas l'air stupide, probablement. Et à vrai dire, elle n'en n'avait que faire des petits cris plaintifs qu'il poussait alors qu'il servait actuellement à balayer le sol de Poudlard. Au début, elle n'avait même pas compris qu'il s'agissait de sa voix à lui. C'était si étrange de l'entendre avec une voix féminine.

« On va... Quelque part où il y a de l'eau... »

Elle ne pouvait pas l'entraîner jusqu'au Lac Noir, il se ferait manger par les vraies sirènes féroces qui s'y trouvaient. La salle de bain des préfets n'était pas non plus une option.

« On va aller dans la salle de bain de Serpentard. »

Et bien sûr, elle impliquait les douches des filles. Après tout, il était désormais une fille, ça ne comptait pas réellement comme une violation des règles, n'est-ce pas ? Et puis n'importe quel autre Serpentard intelligent — pléonasme ! — y aurait pensé aussi. Peut-être même qu'il y avait déjà d'autres sirènes là-bas, ça ne l'étonnerait pas.

« Bien évidemment darling, tu es trop chaste et pur pour songer à ne serait-ce qu'espionner les VRAIES jeunes filles qui risquent de s'y trouver, n'est-ce pas ? »

De toute façon, Astrid allait probablement lui bander les yeux pour ne courir aucun risque. Quand bien même, l'idée qu'il regarde d'autres filles était dérangeante. C'était déjà suffisamment agaçant de penser qu'il traînait sans cesse avec des filles de Serdaigle — à croire qu'il le faisait exprès, si en plus il commençait à regarder les filles de leur propre maison, elle ne répondrait plus de rien. Pourtant, elle n'avait rien à dire, si ? Elle prétendait sortir avec Eustache. Et elle n'était pas amoureuse de Benedict. Si peu. La jalousie était un vilain défaut, mais elle ne considérait pas ses sentiments comme de la jalousie. C'était de la possessivité.

Benedict Nicholas Augustus Westeylen était à elle, voilà tout.

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Benedict N. Westeylen
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Lun 16 Fév - 23:52
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is this the low, or is this the high ?

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A la mention de l'eau, de curieuses envies de natation montent à la tête blonde de Benedict ; il se laisse traîner par la créature sautillante qu'est maintenant son Astrid, tentant de chasser les désirs excentriques qui remuent son esprit déjà embrumé… par sa récente mutation ou le fait qu'enfin Astrid et lui entretiennent un contact prolongé ? Il ne se souvient pas de leur dernière interaction véritable ; sans la dérobade rougissante de leurs regards et les ruades de leur ego, sans l'envol emphatique de ses tirades de mélancolique endurci, sans les énervements d'Astrid et leur refus tacite de poser les yeux sur les ambiguïtés qui les ont éloignés tout ce temps. L'envie lui viendrait presque de se réjouir de l'impulsion l'ayant conduit à absorber la potion d'Halloween – enfin, ils s'admettent, enfin, ils s'acceptent. Ses muscles se relâchent alors, comme pris par un apaisement ineffable ; il est satisfait de la tournure qu'a pris la situation, quand bien même sa dignité tend à se décomposer triomphalement à mesure que s'écrasent sur lui les regards condescendants des élèves, qui à cette heure noircissent le couloir de leur adolescente curiosité.
▬ Merci Astrid.
Autant laisser chuter sa fierté jusqu'aux couches terrestres abyssales maintenant ; il n'en demeure pas moins qu'elle a ce soir quelque chose de salvateur, Astrid, malgré la petitesse et la surexcitation crispante liées à sa métamorphose.
▬ Je crois bien que j'aurais rampé pathétiquement le reste de la soirée sans toi.
Il profite outrageusement du fait qu'elle lui tourne le dos pour se montrer reconnaissant – il a toujours eu du mal, il est vrai, avec la grande force pure de ses regards violins, il ne manquerait plus qu'il pique un fard ! Les rumeurs n'en seraient que plus assourdissantes.
Alors qu'elle s'adresse à lui de nouveau, lui conseillant fermement de ne guère prêter d'attention aux éventuelles jeunes filles dans les douches, Benedict peut sentir la nuance d'irritation jalouse dans son timbre un peu bourru ; c'est comme une dague qui vient rehausser la rugosité de son ton, comme une amertume subite et criante. Presque immédiatement, le sourire est là, qui vient ourler ses lèvres féminines, qui vient enjouer les lignes ciselées de son visage – et même si à cet instant, il est sirène, ce sourire est son sourire, dans toute son authenticité ; le sourire de Benedict quand son amour pour Astrid le rend heureux, le sourire de Benedict quand dans ses yeux valsent des joies argentines et sincères.

▬ Tu sais, ça ne m'intéresse pas, articule-t-il doucement. Je fermerai les yeux, ne crains rien.
Elles ne m'intéressent pas, aurait-il dû dire pour plus d'exactitude – mais le courage lui a manqué, une fois de plus ; à croire que leur chemin à eux ne s'ouvrira que sous la pression graduelle de leurs pas – par étapes. Il aurait pu, oui, la taquiner, la titiller cavalièrement, sous couvert d'une amitié complète, et prétendre avoir quelque intérêt pour les courbes épurées d'autres âmes que la sienne, parmi celles rassemblées là-bas, alanguies sous la caresse de l'eau purificatrice – la vérité est qu'elles ne sauraient guère que l'embarrasser devant Astrid, la seule dont il convoite toute l'attention et l'affection.
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P. Astrid Morgan
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Dim 17 Mai - 22:36
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Il était vrai que depuis un certain accident, les deux Serpentard ne s'étaient pas beaucoup parlé. D'une part parce que la honte était un facteur clé qui faisait qu'ils évitaient de se regarder, d'autre part parce qu'ils étaient tout simplement débordés. Astrid avait toutes les options, en plus d'une équipe de Quidditch à gérer. Benedict... Elle ne savait pas très bien ce qu'il faisait, mais elle savait que parfois, souvent même, il s'absentait pour certaines activités... Dont elle ignorait la nature exacte. Ça lui déplaisait aussi, qu'il commence à lui faire des secrets. C'était plus qu'inhabituel... Et ça avait contribué à creuser le fossé entre eux.

Et franchement, elle aurait préféré qu'ils se reparlent dans d'autres circonstances que celles-ci. Ils étaient déjà tous les deux très irrités par leur nouvelle apparence, si en plus il fallait discuter de sujets désagréables, ils n'allaient pas s'en sortir.

« C'est rien darling. Tu aurais fais pareil. »

Et c'était vrai, elle le savait. Même si Benedict et elle s'étaient assez éloignés — ou plutôt soigneusement évités, elle savait qu'il était toujours là pour elle, et qu'il le serait toujours. Ce qu'ils avaient tissé n'était pas du genre à s'effilocher avec le temps. Simplement ils avaient arrêté de l'entretenir.

Alors pourquoi est-ce qu'elle se vexait à chaque fois qu'il allait vers quelqu'un d'autre ? Pourquoi elle accusait si mal le coup, alors qu'ils étaient tous les deux en faute ? Pourquoi, si elle connaissait le fond du problème, est-ce qu'elle ne réagissait pas pour arranger les choses ?

Au fond, la réponse était simple.

C'était juste plus facile de la nier.

A la place d'y réfléchir plus longtemps, Astrid continua de traîner Benedict vers la salle de bain. Elle ne savait toujours pas si elle devait vraiment le croire quand il disait que ça ne l'intéressait pas de regarder les courbes féminines potentiellement présentes à cet endroit, d'autant plus que son ton avait des accents joueurs. Mais, s'il disait qu'il fermerait les yeux, ça lui suffirait. Elle surveillerait de toute façon.

« Oh allez, tu es un garçon en bonne santé. Forcément que ça t'intéresse. Ou alors tu me caches des choses quant à ton orientation sexuelle... »

Mais ça ne ferait qu'un mystère de plus, songea-t-elle amèrement. Elle avait toujours ou des doutes, surtout quand il traînait avec Waël, et le duel qu'elle avait eut avec ce dernier lui confirmait que c'était au moins à sens unique. Pourtant Benedict lui parlait assez peu de Waël. En réalité, il parlait peu de tout le monde. C'était sans doute pour ça qu'elle pensait qu'il n'avait pas tant de vie sociale que ça. En réalité, c'est juste qu'il ne parlait pas des autres. Pourquoi, est-ce qu'il pensait que ça ne l'intéressait pas ? Ce n'était pas franchement mieux de découvrir qu'il avait des rendez-vous secrets avec Sloan. Mais c'était une autre histoire.

Finalement, la porte de la salle de bain fut enfin à portée de main et Astrid galéra à la pousser tout en traînant la sirène avec elle. Comment ils en étaient arrivés là déjà ? Ah oui, la potion. La salle de bain de Serpentard ne contenait pas de bassin, pas comme la salle de bain des préfets, seulement des cabines de douches. Elle le traîna dans l'une d'elle et le laissa s'adosser contre le mur, soufflant un peu.

« Au moins ici on nous verra pas. »

Elle ferma la porte de la cabine. Certes, la queue de poisson de Benedict dépassait de sous la porte, mais ça n'est pas comme si les élèves n'avaient jamais rien vu de plus suspect que ça. Après un moment d'hésitation, Astrid le farfadet s'assit sur les écailles de Benedict, tournée vers lui. Elle était si petite que de toute manière, elle ne lui arrivait même pas au cou, même sur ses "genoux".

« Ça fait combien de temps qu'on s'est pas échangé plus de deux phrases ? »

Honnêtement, elle ne savait plus. L'accident qu'ils ne devaient jamais évoqué avait eu lieu l'année dernière. Les choses s'étaient sans doute apaisées, mais ça restait un sujet sensible pour lui comme pour elle.


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Serpentard



Benedict N. Westeylen
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Lun 20 Juil - 0:37
And I find it kind of funny, I find it kind of sad — the dreams in which I'm dying are the best I've ever had.
L'air suffoqué d'humidité alourdit les souffles de Benedict alors qu'il regarde Astrid, tête inclinée vers la sienne. Elle a pris place contre sa queue écailleuse, que la luminosité crue moire de reflets aveuglants — ils se jettent aux paupières, sont béliers contre les pupilles, blêmissent encore davantage les parois de la cabine de couche qu'ils occupent ; bienheureuse distraction pour le brun, que la discussion déstabilise au plus haut point.
Ça devait arriver, pourtant. Un jour ou l'autre — il t'est impossible de l'éviter éternellement.
Les semaines qu'il a passées à emprunter les dédales du château l'ont mené là, dans la troublante exiguïté de cette pièce où il est l'intrus. Mais, Benedict, dans quel lieu es-tu réellement bienvenu ? Il hésite, le regard se fait fugitif soudain, se dérobe à la touchante énergie de celui d'Astrid et cherche un point d'ancrage — il cherche à se perdre, Benedict, espérant perdre aussi la terrible vérité, celle qui gronde contre ses côtes et fait trembler ses flancs comme un ressac impitoyable.
▬ Oui. Oui je l'aurais fait. Mais tu as eu de la chance.
Il s'essaie au sourire, mais le sourire se fait incendie ; il y a si longtemps qu'il n'a pas servi — bien longtemps qu'il n'en a pas gratifié les gracieuses nuances des prunelles violâtre de la jeune femme. Pourtant, il se sent flotter soudain, retrouver les reliques de leur aimable promiscuité — les plis du visage, quoique changé, sont les mêmes, et le sourire, et l'accusation qui suinte dans la voix fluette ! — c'est son Astrid qu'il retrouve là. Son Astrid qui l'enveloppe de ses sarcasmes ; son Astrid qui entre les rugosités de ses mots dissimule son ardente possessivité ; son Astrid, encore ! qui contre ses flancs s'est abandonnée — et peu lui importe ! qu'il soit à l'instant sirène, et qu'Astrid soit farfadet. Ils sont, eux — Benedict, et Astrid ; ensemble.

▬ Il n'y a rien à cacher, tu dois le savoir, dit-il doucement. Je n'ai rien à faire de ces filles...
Sa nuque va contre la paroi, et il vrille Astrid du regard le plus franc, le plus pénétrant qu'il ait livré depuis des mois. Il s'offre prétendant sonder ; c'est son entièreté qu'il lui livre, la grande vérité qu'il a voulu grimer par la comédie de ses hauteurs indifférentes ; je ne veux personne d'autre, déclare sa fière œillade, je n'ai jamais rien voulu d'autre.
Il ne s'en rend pas compte, mais son sourire croît alors qu'il prolonge le contact visuel, et que le trouble qui s'ensuit s'étale et s'insinue entre leurs respirations apaisées. Elle l'a apaisé, Astrid — sans elle il aurait vomi son angoisse entre les pâleurs cruelles de la lune mutique, aurait libéré de sa geôle charnelle son sang échauffé par l'émotion ! — aurait pleuré, pleuré sa fierté sans bornes et   l'échec permanent de ses tentatives d’immixtion dans la concrétude du monde ; aurait hurlé sa solitude et la criante plaie de son cœur à vif.
▬ Je suis heureux. Que tu sois là.
Il n'a pas quitté le lagon ondoyant de son regard doux ; cette fois, il ne rougira pas, pas quand l'honnêteté de son intériorité s'impose à lui si souverainement — il assumera son sentiment, s'en enorgueillira ! il y a bien trop longtemps qu'il s'étouffe face à Astrid.
▬ J'ai fui trop longtemps, je sais ; désolé. C'est juste que—
Menton baissé pour un instant ; se refaire ; se tenir droit et vrai dans le soleil de ses sourires.
▬ Que j'ai eu peur. J'ai eu si peur. Après ce qui s'est passé, j'ai préféré m'éloigner — ç'a juste été trop.
Il dit vrai là encore, exprime enfin la torsion de ses entrailles, l'écartèlement ignominieux de son cœur d'éconduit — l'abysse creusé dans la pureté de ses sentiments. C'est la première fois que l'événement est mentionné, mais cela semble la première nécessité. Il faut qu'ils se disent leur âme, leurs absences, leurs décadences — qu'ils s'effeuillent dans leurs ambiguïtés, enfin.
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P. Astrid Morgan
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Dim 26 Juil - 15:55
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Benedict ∞ Astrid
How long will this take how much can I go through My heart my soulaches I don’t know what to do I bend but I don’t break somehow I’ll get through ‘cause I have you And if I had to crawl will you crawl too I stumble and I fall carry me through The wonder of it all is you see me through
Astrid rit jaune ; leur situation n'était pas réellement due à la chance, elle ne voyait pas comment les choses auraient pu être pire à vrai dire. Quoique si, elle aurait pu être une nymphe des bois, et là c'en était finie de sa réputation, déjà décadente depuis Noël. Le seul moyen de laver son honneur était de gagner la saison de Quidditch, et cela haut la main. Elle n'accepterait pas de victoire à un cheveux près. N'avoir été que deuxième l'an dernier l'avait suffisamment faite rager car il ne s'en était fallut que de peu, et surtout, c'était contre Serdaigle que la défaite avait été. Cela ne se passerait pas comme ça cette année.

Une fois sur le terrain, il faut laisser ses soucis aux vestiaires. C'était une règle d'or. Et c'est peut-être pour ça qu'elle s'était acharnée sur le terrain avec encore plus de panache cette année, oublier ses problèmes, c'était tellement plus simple que d'y faire face. Mais tu sais, je ne suis pas lâche, darling. Je procrastine.

Cinq années d'amitié et une année de chaos, cinq années de plaisanteries et une année de maux. L'amitié ça ne dure pas, ou bien entre filles et garçons elle n'existe pas. Ils avaient su prouver le contraire pourtant, plus ou moins. Moins. Non. Et tout cela à cause d'une potion, des mots inconscients, des non-dits ; ce n'était pas seulement à cause de la potion, c'est trop facile de dire ça. Le ligne était déjà trouble avant ça, elle n'a fait qu'exploser depuis ce jour-là. Et quand elle entend ce qu'elle dit, quand elle voit ce regard avec ces yeux et cette voix , Astrid sait.

Tout ça est déjà fini ; il n'y a pas de retour en arrière.

Et Astrid sait que Benedict ne la voit plus comme une amie ; et Benedict sait qu'Astrid ressent de la jalousie quant à lui.

Et ça fait mal, et c'est frustrant, et pourquoi est-ce que les choses ont tourné comme ça. Pourquoi est-ce que les choses ont du se compliquer à cause de sentiments ? Et mon coeur se meurt, et mon coeur se meurt, mais ta gueule et crève en silence. Ils n'avaient pas besoin de ça, ils ne demandaient rien de plus que quelque chose de stable et de durable, une amitié stable et durable. Et je veux oublier, et je suis désolée, je n'arrive pas à t'effacer.

« Je comprends. Mais je veux que tu saches que je ne pensais pas ce que j'ai dis. »

La potion lui avait dicté ce qui le ferait enrager, ce qui le blesserait le plus, en aucun cas elle ne lui avait imposé de dire la vérité. Il était intelligent, il le savait, mais les mots sont une arme puissante ; contrairement à la plupart des plaies, ils ne s'effacent pas. Ils restent gravés au fer blanc, c'est d'autant plus vrai pour les plus blessants. On se souvient toujours des paroles qui nous ont blessé, et on oublie facilement ceux qui nous ont réconforté. Et Astrid aurait beau tenter de lui répéter un million de fois le contraire, cela ne changerait rien, il n'oublierait pas, il ne pouvait pas.

« C'est du passé tout ça, on n'est pas obligé d'en reparler. Mais ça devient pesant de plus pouvoir se regarder en face ou même se parler. C'est comme si tu étais à des kilomètres alors qu'en fait tu es juste . »

Et tant pis si ce serait bizarre, tant pis si ce serait ambiguë, tout l'a toujours été.

« Je sais que c'est difficile pour toi et que tu penses peut-être que je suis une hypocrite, mais tu me manques et c'est la vérité. Alors arrête, de t'enfuir ou de t'isoler. C'est plus blessant que de t'entendre me dire ce qui va pas. »

Les choses sont enfin mises à plat.

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