Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Tout ce qui peut être imaginé est réel | Ciaran

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Serdaigle



Frigg Andersem
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Ven 6 Fév - 0:27
« Je m'invente des histoires, j'imagine des noms et des mots qui n'existent pas.
– Et tu te racontes tout cela à toi-même ? Pourquoi ?
– Eh bien, c'est qu'il n'y a personne d'autre que ce genre de choses intéresse. »

Frigg aimait beaucoup les histoires. Il n'y avait pas beaucoup de place pour les livres, chez Stim - c'était le camping-car - alors il ne faisait que relire les mêmes choses jusqu'à ce qu'on lui offre une nouvelle histoire. Quand il s'ennuyait, il inventait les siennes. Il ne les écrivait pas, il ne les racontait pas, c'était juste pour lui, juste pour passer le temps. Quand il était arrivé à Poudlard, il avait découvert la bibliothèque. C'était vraiment très grand et rempli de beaux livres, surtout des manuels. Frigg aimait bien les manuels, aussi. Mais ce n'était pas pareil.

Ciaran racontait de jolies histoires. Elle parlait de ses parents qui avaient un destin magique et différent à chaque fois. Il avait entendu des autres élèves dire que Ciaran ne racontait "que des histoires", comme un reproche. Peut-être qu'elle disait la vérité, aussi extraordinaire semblait-elle. On ne pouvait pas savoir, avec toutes les choses magiques qui existaient. Et si c'était pas vrai, est-ce que c'était vraiment mal, de raconter des histoires ? Est-ce que c'était très important, de ne pas savoir la vérité ? Peut-être que Ciaran ne faisait pas exprès de mentir, peut-être qu'elle ne la connaissait pas, la vérité. Et même si elle la connaissait... Frigg haussait les épaules en se disant qu'il aimait quand même beaucoup ses histoires.

Il s'était assis à côté d'elle au repas du soir, il lui avait tapoté l'épaule pour annoncer sa présence et il lui avait dit, en lui parlant bien en face et en articulant bien :

« Tu veux qu'on se raconte des histoires ce soir ? »

Et aussi :

« La purée de potiron est trop bonne ! »

Mais ça, c'était secondaire.

Frigg était content d'avoir rencontré Ciaran, parce qu'ensemble ils pouvaient se raconter des histoires. Ils inventaient ce qu'ils voulaient, même des choses complètement invraisemblables, et ce n'était pas grave, parce que pour eux, dans ces moments-là, c'était réel.

En remontant dans la salle commune, il avait chipé deux coussins, un pour lui et un pour son amie, et il s'était assis par terre devant une cheminée. Tous les fauteuils étaient pris par des grands et Frigg ne voulait pas les déranger. Il était en train de lire un livre que ses parents lui avaient offert pour Noël et qu'il avait ramené avec lui à la rentrée. Ça s'appelait "Virus L.I.V.3 ou la mort des livres", et ça faisait rire Frigg parce que ça lui rappelait le professeur Emerald - mais il n'aurait jamais osé le dire tout haut, même s'il était très loin de lui en cet instant. Il avait récemment appris qu'il était possible d'écouter des conversations en mettant sa tête dans une cheminée, ou quelque chose comme ça, et l'idée que la tête du professeur de Sortilèges puisse apparaître à côté de lui l'effrayait énormément. Il comptait quand même montrer le livre à Ciaran, parce que c'était drôle et que ça lui donnait des idées marrantes pour ses histoires. Au pire, il lui dirait tout bas, elle lirait sur ses lèvres et personne d'autre ne saurait !
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Dim 22 Fév - 17:52
Ciaran était bien contente d’être de retour dans la salle commune ce soir-là. Elle aimait bien la tour des Serdaigles. C’était toujours calme et studieux. Bon, pas que le bruit dérangeât Ciaran, mais l’agitation, si. Elle avait grandi dans une maison habitée par deux très vieilles personnes - ses grands-parents - qui marchaient très lentement et passaient le plus clair de leur temps respectivement à tricoter devant la cheminée et à sculpter des figurines en bois. En fait, ses grands-parents semblaient passer le temps plus qu’ils ne vivaient. Mais Ciaran ne trouvait pas ça triste. C’était sa normalité après tout.

Donc ce soir-là, elle était revenue dans la salle commune, où Frigg lui avait réservé un coussin devant le feu. C’était très gentil à lui. Elle l’aimait bien, Frigg, il avait toujours des choses intéressantes à dire, et il écoutait ses histoires sans rechigner. Mieux encore, il lui en racontait de nouvelles ! Et puis, il était un né-moldu lui aussi, ce qui était très rare à Poudlard, alors il ne risquait pas de se moquer d’elle. Ou en tous cas, pour le moment, il ne l’avait pas fait. Elle s’assit à côté du garçon. Il faisait toujours attention, Frigg, à bien parler en face d’elle, en articulant, pour être bien sûr qu’elle comprendrait. Mais sans se moquer. Pour le moment, durant les rares contacts qu’elle avait eu avec d’autres élèves, soit on lui parlait très lentement avec un air de condescendance, comme à une imbécile, soit on oubliait qu’elle était sourde, et on détournait la tête au milieu d’une phrase ou on parlait beaucoup trop vite pour qu’elle puisse suivre. Parler avec Frigg, c’était rafraîchissant. C’était agréable. Alors, quand il lui proposa de raconter des histoires, elle hocha la tête avec un sourire un peu timide, mais sincère.

« Moi aussi j’aime bien la purée de potiron. Tu sais, » dit-elle d’une voix forte qu’elle ne contrôlait pas, avec un sourire hésitant mais fier, « mes parents savaient en faire pousser des très très gros. Plus gros que la maison du garde-chasse ! Ils étaient très connus dans le monde entier pour leurs potirons géants. Avec un seul potiron, ils ont réussi à nourrir un village africain pendant trois mois, et les villageois ont inventé des tas de recettes différentes avec du potiron, pour ne pas s’en lasser. Avec l’écorce du potiron, qui faisait bien cinq centimètres d’épaisseur (il fallait utiliser une scie pour découper le légume), ils renforçaient leurs toits pour se protéger de la mousson. Et puis ensuite, avec toutes leurs recettes, ils ont écrit un livre et il est tellement vendu qu’ils ont maintenant plein d’argents, et ils peuvent se nourrir comme ils veulent ! Mes parents étaient très contents, et ils ont renouvelé l’essai dans un village en Mongolie, mais des tigres sauvages ont creusé le potiron et se sont installés dedans pour l’hiver, parce qu’ils avaient trop froid, alors les villageois n’osaient plus découper le potiron. C’est bien dommage. Mais ensuite, le bruit a couru jusque dans la ville qu’il y avait des tigres dans un potiron dans ce village, et tous les plus riches ont voulu aller voir, et ils ont payé pour ça, très cher pour certains, et les villageois avaient fait des petites fenêtres dans le potiron pendant que les tigres dormaient pour montrer aux gens de la ville, et depuis, c’est l’attraction la plus visitée en Mongolie. Ils sculptent même des potirons en bois pour vendre aux touristes, et ils font pousser des tas de petits potirons pour faire de la « purée des tigres », comme ils appellent ça, dans le restaurant du village. Mes parents étaient très contents aussi cette fois-là. »

Ciaran avait raconté son histoire sans vraiment faire la distinction entre ce qu’elle savait et ce qu’elle inventait, comme à chaque fois qu’elle parlait de ses parents. Son imagination lui amenait toujours des images si vives, si pleines de couleur, que ça ne pouvait pas ne pas exister quelque part d’autre que dans sa tête. Si ? Elle aimait beaucoup Frigg parce qu’elle savait qu’il ne la traiterait pas de menteuse. Même si derrière elle, sans qu’elle puisse le voir, étant tournée vers la cheminée, les élèves de Serdaigles qui l’avaient entendue étaient déjà en train de rire tout bas.
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Serdaigle



Frigg Andersem
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Dim 1 Mar - 13:16
Frigg avait posé son livre à côté de lui et replié ses genoux sous son menton pour être plus confortable. Son regard s'éclaira quand Ciaran commença à parler des potirons ; elle n'avait jamais raconté quoi que ce soit sur des potirons. C'était ce qu'il appréciait dans ses histoires, elles changeaient chaque soir. Aujourd'hui, ses parents étaient cultivateurs de potirons et faisaient des choses extraordinaires avec. Frigg, bon public, écarquilla les yeux quand Ciaran lui parla de leur taille et sourit quand elle raconta comment ils avaient aidé un village en Afrique et un autre en Mongolie. Sa bouche faisait des "oh" et des "ah" muets et il se laissait emporter dans cette histoire extraordinaire comme s'il tournait les pages d'un livre.

Il éprouvait exactement la même satisfaction lorsque Ciaran finissait une histoire, c'est-à-dire qu'il laissait flotter un petit moment de silence pour absorber tout le récit, les moments qu'il avait préféré et ce qui l'avait le plus intéressé. C'était comme finir un livre, mais en plus rapide. Et en plus amusant aussi puisqu'il pouvait lui poser des questions et relancer la discussion.
Les ricanements de quelques élèves plus âgés qu'eux le déconcentrèrent un instant et il jeta un bref regard derrière elle. Elle parlait un peu fort, c'était vrai, mais ce n'était rien comparé au brouhaha des discussions ambiantes - et il n'était pas si tard ! Frigg haussa les épaules. À lui aussi, il lui avait fallu un petit temps d'adaptation pour s'habituer au son de la voix de Ciaran, qui était un peu fort, surtout pour quelqu'un qui aimait le calme comme lui. Il ne songea pas un seul instant que les grands riaient parce qu'elle inventait des histoires.

« C'est pas difficile de faire pousser des potirons aussi gros ? Est-ce qu'ils étaient bons ? »

Frigg posait ces questions avec intérêt, pas dans l'idée de s'assurer de la véracité de l'histoire. Il ne se posait pas cette question, ça aurait été comme questionner un film ou un livre fantastique. Qui reprochait à Tolkien de n'avoir pas été "crédible" dans Le Seigneur des Anneaux ? Personne. De plus, Frigg se demandait toujours s'il y avait une part de réalisme dans les récits de Ciaran. Peut-être qu'un de ceux-là était vrai, et c'était presque un jeu de se dire qu'il connaissait peut-être un bout de vérité.

« C'étaient des potirons magiques, c'est ça ? Comme dans Jack et le Haricot magique ? Jack aussi il est devenu riche et après il a pu aider sa mère qui était pauvre. Sauf qu'entre-temps il a dû combattre un géant, et ça c'était moins drôle. Tu connais l'histoire ? »

C'était un des contes préférés de Frigg, même s'il préférait la science-fiction. Il aimait toutes sortes d'histoires au final. Il prit le livre qu'il avait posé à côté de lui et le montra à son amie :

« Tiens regarde, c'est ce que je lis en ce moment. Ça se passe dans le futur et ça raconte une guerre entre ceux qui aiment la télé et ceux qui préfèrent les livres. Tu voudras le lire quand j'aurais fini ? »

C'était bête mais Frigg n'avait jamais prêté de livre à personne. Il lisait les mêmes livres que ses parents et il n'avait pas le temps de se faire des amis quand ils voyageaient, alors il n'en avait jamais eu l'occasion. Mais si Ciaran était intéressée, il voulait bien lui prêter son livre, comme ça ils auraient un sujet de discussion supplémentaire. C'est toujours chouette de parler des histoires qu'on a aimées avec quelqu'un d'autre !

« Ah, et aussi... » Il eut un petit rire. « Le titre, c'est comme le professeur Emerald », articula-t-il en silence, amusé par sa propre découverte.
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Dim 22 Mar - 11:17
Ciaran adorait raconter des histoires avec Frigg. Il était toujours très attentif et il réagissait toujours très bien aux bons moments, il était intéressé, et ça lui faisait plaisir, à Ciaran. C’était quelque chose qui lui plaisait beaucoup depuis qu’elle était à Poudlard : quelqu’un qui appréciait ses récits, qui ne disait pas qu’elle était folle ou menteuse ou qui s’exaspérait au bout d’un moment comme ça arrivait souvent dans son île natale. Frigg ne la connaissait pas depuis longtemps, mais il la comprenait. Ses histoires changeaient tous les jours, mais ce soir-là, ce qu’elle disait, c’était la vérité. Sa vérité.

« Oh, c’était très difficile ! Mon papa faisait des potions tous les soirs, encore plus difficile que celles qu’on fait à Poudlard, et il fallait qu’elles soient adaptées exactement à la taille des potirons et à la taille qu’on voulait qu’ils aient le lendemain, et pouf, ça poussait pendant la nuit comme ça. Mais il ne fallait surtout pas aller trop vite, sinon le potiron se dépêchait et oubliait des morceaux, et ça faisait des trous dedans. Ma maman, elle, elle s’occupait de faire des cercles d’alchimie autour des potirons pour les aider à pousser mieux et pour qu’ils aient bon goût. Quand ils faisaient bien tout ça, ils devenaient très très gros et ils étaient délicieux, et ils faisaient toujours bien parce que c’étaient les meilleurs pousseurs de potirons mes parents, »
termina-t-elle, très fière.

Puis Frigg lui demanda si c’étaient des potirons magiques. Ciaran se rendit compte qu’elle aimait beaucoup cette idée, et l’intégra aussitôt dans son histoire, sans même y réfléchir.

« Oh, oui, c’étaient des potirons magiques ! leurs racines venaient serrer la main des habitants du village quand ils les rencontraient, et ils étaient plus sucrés quand on leur faisait des compliments et des câlins. Ma maman et mon papa leur lisaient des histoires tous les soirs. C’est drôle que tu parles de Jack et le Haricot magique, c’était leur histoire préférée ! Quand on leur lisait cette histoire, ils prenaient dix centimètres en une nuit - mais il fallait faire attention à ne pas la raconter trop souvent, sinon ils s’en lassaient. Alors mes parents devaient toujours changer des détails de l’histoire, et même la fin des fois. Moi je l’aime beaucoup cette histoire. »

Elle adorait les contes, Ciaran, les contes du monde entier, sorciers et moldus. Elle n’en connaissait pas tant que ça par contre. Il n’y avait pas beaucoup de choix à la librairie de son île, et elle n’avait pas encore eu beaucoup de temps pour découvrir la sélection de la bibliothèque de Poudlard. Alors elle était bien contente que Frigg lui propose de lui prêter son livre, même si ça n’avait pas l’air d’être un livre de contes.

« Oh, ça a l’air chouette ! Je ne le connais pas ce livre-là. Moi je n’aime pas trop la télé. Ca va trop vite, on ne peut pas profiter de l’histoire. Avec un livre, on peut prendre son temps et rêvasser et tout imaginer. Je veux bien lire ton livre. » dit-elle avec un sourire. Elle sortit de son sac un livre à la couverture bien élimée, après tout elle le lisait encore et encore depuis qu’elle avait sept ou huit ans. C’était son livre préféré, les contes d’Andersen. « Si tu veux, je te prête celui-là en échange. Il est très très bien, » précisa-t-elle.
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Sam 11 Avr - 16:04
Frigg trouvait génial que les histoire de Ciaran parlent de magie. Lui qui était né Moldu, il avait vécu toute sa vie sans savoir que ça existait, jusqu'à ce qu'il reçoive la lettre de Poudlard. Et s'il avait toujours aimé les histoires de magie auparavant, il les appréciait plus encore depuis qu'il savait que ça existait. C'était magique, et c'était réel. Frigg n'en était qu'au début de ses études, il appréhendait encore très mal les limites de la magie, et pour lui, à ce stade, tout était possible, ou presque.
Alors les histoires de Ciaran, vraiment, il y croyait. Il hocha la tête quand elle parla des potions que fabriquait son père et des cercles alchimiques que traçait sa mère. Frigg trouvait déjà les Potions bien difficiles, quant à l'Alchimie, ce n'était pas une branche qu'on enseignait avant la troisième année ! Autrement dit, dans très longtemps pour lui. Ça avait l'air bien compliqué mais ça faisait partie des choses mystérieuses de la magie qu'il ne connaissait pas encore. D'ailleurs il avait entendu dire que même après Poudlard, on ne savait pas tout ce qu'il y avait à savoir sur la magie. Il y avait des tas de mystères à élucider, et il y avait même un département au ministère de la magie rien que pour ça ! C'était effrayant de se dire qu'on ne savait pas tout sur la magie... et en même temps très intéressant.

« Je suis sûr que c'était de très bons sorciers, tes parents », commenta Frigg avec un petit sourire, le visage dans une main. « Il faut au moins ça pour maîtriser aussi bien les potions et l'alchimie, qui sont deux branches très compliquées de la magie. »

Il avait toujours entendu dire que les Potions demandaient de la rigueur et de la précision, chose que tout le monde ne possédait pas. L'alchimie il ne savait pas trop, il n'avait presque rien lu à ce sujet. Il faudrait qu'il se renseigne. Ça ne le concernerait pas tout de suite mais il faudrait qu'il soit au clair sur le sujet quand le moment viendrait de faire un choix.

« Tu penses que tu vas étudier l'alchimie comme ta maman ? »

Peut-être qu'elle ferait pousser des potirons aussi ? En tout cas c'était une idée sympa et Frigg aimait penser que les potirons poussaient mieux si on leur racontait des histoires.

« On devrait demander à monsieur De Viry. Peut-être que ses citrouilles aussi sont magiques, et que si on leur raconte des histoires elles vont devenir énormes. Et peut-être que ce sera comme avec Jack et qu'on découvrira un autre monde en haut, qu'on sera les premiers à explorer ! » Là, il s'emballait carrément. Les idées lui venaient au fur et à mesure et de la même façon, son regard s'illuminait et il se redressait sur son coussin. « On sera des explorateurs célèbres ! » Il se rendit compte qu'il avait parlé un peu trop vite, alors il se rassit correctement, un peu gêné, et ajouta : « Je suis sûr que dans le monde de la magie il reste encore des tas de choses à explorer. C'est pas comme dans le monde normal, où on ne découvre que des trucs pas intéressants maintenant. »

Comme... comme des espèces marines microscopiques ou des gisements de pétrole. Les adultes étaient à fond sur le pétrole. Enfin, seulement les Moldus, réalisa Frigg. Il remua, mal à l'aise. Il savait que c'était important, d'ailleurs sans pétrole il n'y avait pas d'essence et il ne pouvait pas voyager avec le camping-car, mais les sorciers ils avaient l'air de bien vivre sans... C'était compliqué.
Il jeta un coup d’œil au livre que Ciaran avait sorti et son regard s'illumina. Les contes d'Andersen, c'était très chouette ! Il ne les connaissait pas tous, en plus. Il en avait découvert quelques uns à travers Disney, mais il préférait leurs versions originales, même si ça faisait un peu peur des fois.

« Oh, c'est gentil, merci. On pourra s'échanger nos livres comme ça ! »

Il ne savait pas pourquoi mais cette idée toute simple le rendait tout heureux.

« Je les ai pas tous lus, mais mon préféré c'est l'histoire du Vilain petit canard, elle est chouette non ? Et je suis d'accord avec toi, la télévision c'est sympa mais c'est pas pareil. D'ailleurs tu as remarqué que les sorciers ils n'ont pas la télé ? Je trouvais ça bizarre au début mais ça me manque pas trop au final. Je me demande si plus tard je vivrais chez les Moldus ou si je peux aller vivre chez les sorciers. »

Il ne se voyait pas encore quitter ses parents mais il lui semblait déjà étrange de devoir se passer de tout un tas de choses qu'avaient les sorciers et de cacher sa magie pour vivre du côté moldu de la vie, là où il n'y avait pas la magie.
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Lun 20 Avr - 10:44
Ciaran fut toute fière quand Frigg lui dit qu’il pensait que ses parents étaient de très bons sorciers. Elle le pensait aussi, Ciaran. C’était sûr, elle en était certaine, mais ça faisait tellement de bien que quelqu’un d’autre le pense aussi ! Elle était sûre que sa mère avait de longs cheveux tous frisés dans lesquels Ciaran, bébé, aimait jouer. Elle était sûre que son papa avait une moustache qui la chatouillait quand il lui disait bonne nuit le soir. Elle était sûre, surtout, qu’ils savaient très bien raconter les histoires, parce que maintenant, oui, maintenant qu’elle y pensait, il lui semblait entendre des tréfonds de son passé une voix chaude et douce lui lire des contes de fées. Elle était contente d’être sourde, Ciaran, parce que comme ça, il ne lui restait plus à entendre que dans sa tête, dans ses souvenirs, dans son imagination. Elle ne perdrait jamais cette voix douce et chaude, parce que plus un seul son ne s’amoncèlerait dessus. Peut-être qu’elle l’avait imaginée, cette voix, mais non, elle était sûre que non.

Ciaran ne pouvait pas dire tout ça à Frigg. Elle ne saurait pas comment. Alors elle lui fit juste un grand sourire, les lèvres fermées, un peu timide.

« Oh, oui, j’aimerais bien étudier l’alchimie ! Ca a l’air très intéressant. » En réalité, elle ne connaissait absolument rien à l’alchimie. Mais ce soir, elle allait faire comme si. « Il faut faire des cercles et des dessins par terre, moi je ne sais pas très bien dessiner, mais je peux apprendre je crois. Toi, tu sais dessiner ? »

Tout ce que disait Frigg donnait très envie à Ciaran d’aller raconter des histoires aux citrouilles du Garde-Chasse. Elle aimait bien raconter des histoires Ciaran, et elle serait contente d’avoir des citrouilles magiques pour l’écouter. Et puis, en plus, comme ça elle ferait la même chose que ses parents. Elle s’imaginait déjà, en face d’une citrouille haute comme un des grands arbres de la Forêt Interdite, la creuser pour en faire une maison pour jouer pendant l’hiver, où il ferait toujours chaud et, quand on aurait soif, il suffirait de boire le jus de la citrouille, ou quand on aurait faim, d’en faire chauffer un bout avec sa baguette magique. Mais l’idée de Frigg lui plaisait beaucoup aussi. Elle prit ses jambes dans ses bras, la tête sur ses genoux, elle était bien à l’aise et contente avec son ami Frigg.

« Je me demande ce qu’on pourrait trouver en explorant une citrouille géante. Peut-être qu’il y aura des vers géants qui fument la pipe ? Il y a toujours des tas de choses à explorer partout je crois. Même chez les moldus, parce que les moldus ne voient pas toujours que juste dans leur jardin il y a plein de choses à voir. Parce qu’ils n’ont pas la magie, ou pas assez d’imagination, peut-être. J’aimerais bien voyager, moi. »

Mais la vérité, c’était que Ciaran voulait surtout voyager en rêvassant dans un fauteuil avec une bonne tasse de chocolat chaud. Les grandes aventures, c’était amusant à raconter, bien plus qu’à vivre.

« J’aime bien l’histoire du Vilain petit canard ! Elle est chouette et des fois, j’ai l’impression que c’était moi le canard, » avoua-t-elle. Elle disait rarement de vraies choses pas si gaies à Frigg. Mais cette fois-ci, ça lui avait échappé. Elle ne s’en rendit même pas compte. « Moi celui que je préfère c’est la Petite Sirène. Je n’aime pas trop la télé par contre. On ne peut pas beaucoup rêver avec la télé, tout est déjà là, devant ton nez… Ce n’est pas très drôle. »
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