Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

Caesius ▬ fondatrice retirée
Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Jeu 10 Juil - 20:35


On pourrait croire que t'étais pas du genre festive, au vu de ton comportement de tous les jours. C'est vrai, la maison Serpentard te catégorisait déjà comme une asociale chronique avec un gros complexe de supériorité et une envie naturelle de planter tes crochets à venin dans tout humain passant dans ton périmètre – caractéristiques, il fallait l'avouer, n'étant pas spécialement fausses te concernant. Mais, aussi étrange que cela puisse paraître, tu n'étais pas contre les fêtes et autres galas, si tu avais un partenaire – même féminin – adapté pour passer le temps, et si ce n'était pas dans un lieu ridiculement petit, devenant vite étouffant et où la stupidité ambiante déborderait un peu trop sur toi pour que tu puisses garder un minimum de recul et de sang froid vis à vis de la situation.

Pourtant, pour le Brumblebee day, c'était différent. Seuls les couples étaient autorisés à y participer, sapant directement les célibataires aigris et malheureusement aussi, les fous rires que tu avais pu te taper lors des années précédentes en voyant certains solitaires tenter misérablement de choper le cavalier de l'une ou la copine de l'autre pour ne pas finir la soirée en solo. Pas de méchanceté gratuite envers eux cette fois-ci, mais au moins, aucun risque qu'un laissé pour compte ne vienne s'incruster à ta table en se plaignant de l'ambiance et en maintenant un semblant de conversation en monologuant sur l’intérêt d'une boule à facettes et la performance musicale du groupe engagé par rapport aux années précédentes. Oui, tout serait différent. Surtout parce que cette fois, Upsilon serait ton cavalier.

Fondamentalement, il n'y aurait pas de grosses différences : il dirait que ta robe était jolie mais que des mèches dépassaient de ta coiffure sophistiquée en la ruinant complètement, et tu rétorquerais que le noir allait bien à tout le monde, sauf à lui. Tu allais danser, certainement mieux que lui à sa grande surprise, famille aisée et cours de valse oblige, avant de t'avachir à une table pendant qu'il insinuerait que vous seriez mieux ailleurs, seuls. Ouais, tu voyais bien la soirée comme ça, et tu espérais qu'un petit malin tente de remplacer le jus de citrouille par quelque chose de plus alcoolisé pour pimenter un peu le jeu.

Plantée devant le miroir en pied de la salle de bain, vêtue uniquement de sous-vêtements, tu inspectais ton corps, les mains dans les cheveux, cherchant à répertorier le peu de robes de soirée que tu avais avec les coiffures que tu connaissais. Avec des parents riches, tu avais eu l'habitude, dès gamine, d'être trimballée à tous les galas avec des robes époustouflantes et des cheveux tressés, laqués, bombés ou teints par les meilleures coiffeuses de la région. Tu avais des centaines de paires d'escarpins et encre plus de robes, mais tout ça était resté chez tes parents, dans leur dressing de la taille de la grande salle, et tu ne regrettais rien. Ou presque. Tu avais quelques robes et deux paires de chaussures à talons, et pour la première fois en six ans, voilà que tu te faisais la réflexion de n'avoir pas emporté ce qu'il fallait niveau fringues.

Un soupir passe la barrière de tes lèvres et tu finis par relâcher la queue de cheval que tu avais formé, attrapant les trois robes que tu avais largué dans un coin. Une noire, une blanche et une bleue, deux tons classiques et une colorée, la couleur s'alliant parfaitement avec la teinture rose de ta longue crinière. Tout cela commençait à te gonfler, d'autant plus que ce n'était pas ton genre d'hésiter pour quelques bouts de coton. D'un mouvement leste, tu éjectes la blanche avant de toiser la noire, serrée à la taille avec quelques volants de tulle, plus classique, et la bleue, bouffante à partir des hanches et plus courte, avec l'avantage d'être plus originale. Allez. La seconde. Histoire de se démarquer du lot et de toutes celles qui se mettront en noir pour affiner leur silhouettes et camoufler les bourrelets. Ça et une paire d'escarpins de la même couleur, et si le Gryffon n'était pas content, ton talon irait se nicher dans son anatomie.

Armée d'un peigne, tu démêles le peu de nœuds qu'il reste dans la cascade rose te servant de chevelure, puis d'un sort murmuré du bout des lèvres, tu fais chauffer ta baguette pour transformer le rideau lisse en élégantes boucles pastel. Quelques coups de crayon noir pour rehausser le regard, une touche de mascara, un brin de vernis et du Chanel pour magnifier le tout, te voilà prête pour aller danser, et éblouir ceux qui oseraient affirmer que les verts n'étaient que des coincés au cœur glacé. Robe bleue et cheveux roses, tu faisais un peu princesse, mais qui s'en souciait ? La robe était de toute façon assez courte, arrivant à peine au dessus du genou, pour qu'on ne te confonde pas avec la greluche du coin. Plantée devant le miroir, tu admires le tableau que tu renvoies avec l'impression d'avoir terminé une lourde tache. Attrapant les robes répudiées, tu sors de la salle de bain, délaissant avec dédain ceux qui, comme les deux habits noir et blanc, avaient été laissé de côté pour la veillée.

Les talons claquent sur le marbre usé alors que tu rejoins la grande salle, où le portoloin vers la chambre des secrets a été installé. Tu n'es pas la seule à avoir sorti les escarpins, mais toutes ne sont pas assurées sur les hauts talons, et quelques chutes t'arrachent un sourire avant que tu ne te joignes à la foule, pressée de rejoindre le lieu des festivités. C'était convenu, tu n'attendais pas Upsilon et il faisait de même, vous vous retrouveriez dans le lieu aussi maudit qu'il était sacré selon les légendes et les personnes. T'espérais bien le choper avant qu'il ne le fasse, pour qu'il ait le temps de se demander si tu l'avais planté là, et de se dire que toutes les robes se ressemblaient un peu trop. Tu comptais le laisser chercher quelques minutes, c'est vrai, après une crinière lisse et un air renfrogné. Dire qu'il avait hésité à t'inviter... Tu réprimes un rictus amusé alors que tes doigts se posent sur le téléporteur. C'est toi qui allait le faire valser !

La sensation d’apesanteur s'atténue et la musique tambourine dans tes oreilles quand tu finis par toucher terre avec le groupe qui t'accompagnait. Un tour d'horizon t'apprend que certaines de tes amies sont déjà présentes, pas Elyrian cela dit. Le buffet est, ô miracle, accessible comme la fête commence tout juste, et tu en profites pour louvoyer en sa direction, passant devant plusieurs personnes trop occupés à rire pour te remarquer, et attrapant deux coupes en prévision de l'arrivée du brun. D'ailleurs, à peine est-tu sortie du troupeau d'élèves que tu le repères au fond de la salle, squattant avec quelques autres mecs qui tentent tous d'avoir l'air décontracté en cherchant désespérément leur cavalière. Tu t'en approches par derrière, camouflée par le boucan ambiant, et finalement tu te presses contre lui, l'air et la voix aussi innocents qu'il est possible de l'être : « Tu cherches quelqu'un ? » Ta coupe en trop vient rejoindre ses mains et tu trempes tes lèvres dans la tienne, observant la foule de danseurs maladroits. « Dur à digérer cette défaite hm ? Gryffondor dernier, c'était pas arrivé depuis longtemps. » Tu lèves les yeux vers lui « J'aurais du parier un gage là-dessus » Parce que « t'es beau, toi aussi t'es belle » c'était trop cliché.
Vous n'aviez pas besoin de mots pour dire ces choses-là.
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Sam 12 Juil - 13:52



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Falvie ▬ Upsilon




« Je vais pas mettre ça ! C'est hors de question ! » Un grognement lancé dans un chœur tout à fait bouleversant accompagne tes paroles. T'es chiant Upsi. Et t'emmerde tout le dortoir des garçons avec tes histoires. Mais, quoiqu'on en dise, tu trouves que tu as parfaitement raison. Tu ne peux pas te rendre au bal avec cette tenue. Même si Charlie a l'air de penser carrément l'inverse. Tu lui jette un regard furieux dans le reflet du miroir. « Je ressemble à rien. » Ah. Changement côté Foxx. Il paraît dubitatif. « Mais ça me boudine j'te dis ! » Il penche la tête sur le côté, analysant le bas de ton pantalon pour remonter vers ta veste. Va-t-il rejoindre ta cause ? Suspense. Ton regard se fait de plus en plus pressé par la tant attendu réponse de sa part. S'il confirme tes pensées, tu pourras virer tes fringues et te morfondre sur ton lit. « Mais non. Ça te fait un cul superbe. » Qu- ?? Oh t'aurais pu t'en sentir réellement flatté... s'il n'avait pas ponctué son analyse d'un rire gras et moqueur.

Vexé, tu fais rapidement volte face pour lui bondir dessus. « Donnes moi tes fringues ! » Il était plus élégant que toi. Et ça, ça n'allait pas du tout. « Fais pas chier Ash, vas y à poils. » Tu tournes la tête, lançant un regard noir vers l'odieux personnage t'ayant hélé de la sorte, libérant Charlie de ton attention et de ta prise. Tu étais dans un désespoir total. Tu n'aimais pas ce que tu portais et tout le monde s'en foutait. Qu'ils étaient cruels. Beh ouai, c'est pas comme si eux aussi avaient leur rendez-vous au bal. Nooon. Pas du tout. Tu soupires finalement, relâchant tes épaules pour essayer de te calmer. S'ils savaient l'effort que tu as fournis pour demander à ta cavalière de t'accompagner... Mais, non. Et justement, tu n'avais pas fais tout ces sacrifices pour au final, la planter au bal pendant que tu roulerais sous tes couvertures. Alors tu redresses la tête, relèves le menton et pars du côté de ton lit. Tu enlèves ta veste bleu marine d'un mouvement de bras rageur et déterminé, l'envoyant valser dans la pièce. Tu dénoues dans le même mouvement ta cravate, la laissant pendre grotesquement à ton cou. Le matelas s'affaisse sous ton fessier alors que tu te penches vers ta valise pour fouiller dedans.

Tu y pioches un truc qui fera beaucoup mieux l'affaire que ce ridicule costume bleu à la con dans lequel tu te sentais déguisé et... et pas toi. Tu campes sur tes deux jambes, te redresses, retires ce foutu pantalon bleu marine pour enfiler un jean noir, serré mais dans lequel tu es relativement à l'aise. Par dessus un t-shirt blanc, tu enfiles un blouson et une paire de bottes sombre, la même teinte que ton jean. Voilà. Tu prends le temps de fourrer une main dans ta tignasse et fronces vers la sortir du dortoir, avalant par la suite les marches du grand escalier qui te mène jusqu'en bas. Si les autres voulaient ressembler à des pingouins estropiés, c'était leur problème. T'allais peut-être faire tâche mais, tu les emmerdais avec tout ton amour. On pourrait te reprocher de ne pas avoir fais d'effort, ça te ferait une belle jambe. Tu ruminais toujours d'un pas lourd lorsque tu pénétrais dans la grande salle. Tu ne t'y attarde pas et avances directement vers le portoloin mit à disposition.

Vous aviez convenus que tu n'irais pas la chercher – même si ça te gonflait sérieusement – ni qu'elle ne viendrait pas toquer à la porte de ton dortoir. Et là, par contre, t'étais tout à fait de son avis. Inutile de détailler le sujet, on sait tous pourquoi. Tu tends le bras, tes doigts effleurant l'objet sacré transformé en téléporteur pour l’occasion et te laisses transporter, fermant les yeux pour éviter toute nausée malvenue. L'absence de vue ne t'empêche pas de sentir le décor tourner autour de toi et c'est avec un immense bonheur que tu accueilles la fin du voyage. Un peu désorienté tout de même. Et agressé par la musique qui martèle déjà tes tempes. Une fois sûr de ton équilibre et habitué au jeu de lumières, tu fourres tes mains dans tes poches, partant à la découverte de cette chambre encore jamais visitée. L'endroit paraît un peu sinistre, affichant des teintes vertes et sombres. L'humidité se fait également sentir de quoi ajouter du bonheur à la transpiration d'une danse chevronnée. Tes yeux se posent sur la grande tête au fond de la salle, et c'est avec un tressautement amusé que tu contemples la boule à facette tournant lentement dans sa bouche. Et un peu plus loin ; un buffet.

Tu ne sais absolument pas si ta cavalière est déjà arrivée. Si elle se terre dans un coin sombre, attendant ta venue ou si elle râle après ses talons trop grands, trop lourds, trop chiants. La nourriture ne te fait pas envie ; tu n'as tout simplement pas faim. Mais, tu t'avances quand même jusqu'à la table, persuadé qu'elle pourrait s'y trouver. Après tout, c'était l'un des meilleurs endroit où attendre quelqu'un. Un check point parfait pour un rendez-vous. Ouai. Sauf que non. Aucune trace d'une quelconque tête rose. Enfin, pas la tienne en tout cas. Tu soupires, désabusé mais, tentant de te calmer. Tu finiras par la trouver... A moins qu'elle ne te pose un lapin mais, ça tu préférais ne pas y penser. C'était déjà suffisamment difficile de l'inviter, si elle te plantait là, tu le prendrais certainement mal. Très mal. Heureusement pour toi, la fête compte de nombreux élèves et parmi eux, un petit groupe de Gryffon qui vient subitement accaparé ton attention. Ils t’entraînent un peu plus loin, commentent le choix de ta tenue ce à quoi tu réponds qu'au moins, tu ne fais pas parti du zoo. Et en silence, tu maudis Foxx et son costume trop stylé pour lui.

La conversation s’enchaîne, déboule sur des sujets complètement bateau puisque tes interlocuteurs semblent préoccupés par l'arrivée de leur cavalières respectives. Ah. Le beau groupe de Gryffon, limite désespéré par l'attente que leur font subir ces demoiselles. Ou damoiseaux, sait-on jamais. Le débit de paroles se réduit alors que tu remarques un peu étonné, le regard du rouquin te faisant face dériver sur ta droite. Tu n'as pas le temps de poser une quelconque interrogation que tu sens quelque chose presser ton dos. « Tu cherches quelqu'un ? » Tes lèvres tressaillissent quand ton regard coule dans sa direction. Madame s'est faite attendre. « Possible. » Elle fourre une coupe dans tes mains et sirote le contenu dans la sienne pendant que tu la jauges avec la plus grande attention. « Dur à digérer cette défaite hm ? Gryffondor dernier, c'était pas arrivé depuis longtemps. » Tu émerges, assez rapidement pour une fois et hausses les épaules dans une attitude totalement désinvolte. « Il faut bien laisser un peu de lumière aux autres. » Excuse bidon qui ne t'empêchait pas de vivre. En fait, c'était surtout Charlie qui devait râler et boire pour oublier cette défaite. Tu n'étais que peu concerné au final. Tant qu'il n'y avait pas d'avantages pour toi, c'était pas très important. « J'aurais du parier un gage là-dessus »

Tu plisses les yeux, tes lèvres s'arquant subitement. Tu passes ta coupe dans une main, l'autre bras venant enrouler la taille de la verte alors que tu l'attires à ton côté. Tu tournes la tête vers le groupe de rouge, leur fait signe en levant à peine ton verre et t'éloignes en embarquant ta cavalière. « Trop tard pour cette année. » Ta tête vient se nicher contre son oreille alors que tu regardes toujours devant toi. « Si tu veux parier, on peut s'arranger. » Tu la relâches, portes ta coupe à tes lèvres en te plantant face à elle. Tes yeux se font rieurs, ta voix un peu plus sérieuse. « Partante ? La maison la moins bien classée devra un gage à l'autre. » Par maison tu entendais elle ou toi, évidemment. Tu n'allais pas inclure toute la peuplade Serpentard ou Gryffondor dans ce parie qui ne vous concernait que tous les deux. Et une deuxième gorgée pour terminer, alors que tes pupilles ne la libéraient pas.





c'est un peu long. les prochains seront plus courts blblbl.
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Mar 22 Juil - 21:31


Le rouquin face à Upsi t'as repéré avant lui, mais ne fait aucun mouvement pour te trahir. Est-ce par décence, parce qu'il devine que si tu avais voulu te faire remarquer, tu l'aurais hélé, ou tout simplement parce que tu es belle à en tomber ? Modestement, tu choisis la seconde option, puisque aucune troisième ne suppose qu'il est tout simplement stupide et peu habitué à côtoyer une gente féminine qui n'a pas plus de poils aux jambes que lui. Pressée contre le brun de tes fant-... de tes rêv- … Contre le brun, tu partages un même regard, un même sourire accroché à vos deux lèvres. . « Possible. » Bien sûr qu'il cherchait quelqu'un. Et tu connaissais cette personne mieux que lui, l'évidence était là. Ses doigts se referment autour de sa coupe alors que le même liquide qui l'emplit bute contre tes lèvres. Un simulacre de jus de fruits. Cette fête avait des allures de boum des années quatre—vingt-dix. O joie. Heureusement que la musique n'était pas en accord avec le thème et l'ambiance, sinon ton expérience s'arrêtait là. Quoi que... On disait qu'il y avait de multiples couloirs à visiter. Un peu de calme dans un endroit privé, voilà qui était bien plus alléchant que tout ce qui s'étalait sous la lumière du stroboscope.

Tes pupilles quittent le décor de la salle pour revenir sur le Gryffon dont la défaite semble être un aussi grand bouleversement dans sa vie qu'elle ne l'est pour toi. « Il faut bien laisser un peu de lumière aux autres. » Mentalement, tu additionnes tous les points que vous aviez fait perdre à vos maisons respectives en se faisant choper par le préfet fayot ou autres membres du personnel. Et à chaque fois.. Dans les mêmes circonstances, ou presque. Sale petit côté exhibitionniste que personne ne parvenait à cacher longtemps. « C'est évident » susurres-tu du bout des lèvres, remuant ta coupe en y faisant tournoyer le liquide ambré. De la lumière aux autres hein ?... L'année prochaine serait chargée en paris et promesses.

Son bras entoure ta taille, et tes hanches se calent contre les siennes alors qu'il t’entraîne loin du groupe de mecs, de plus en plus stressés à l'idée qu'on leur pose un lapin. « Trop tard pour cette année. » Effectivement. Mais aucune importance ; tu auras d'autres occasions de le défier, et de railler la maison phare de Poudlard. Ses lèvres se pressent contre ton oreille, te mettant à l'épreuve pour ne pas passer ta main dans sa crinière d'acajou et l'attirer à toi. « Si tu veux parier, on peut s'arranger. » De quoi piquer ta curiosité en effet, mais tu devines la suite : relancer ça pour l'an procain. « Partante ? La maison la moins bien classée devra un gage à l'autre. » Il se plante face à toi, te laissant quelques secondes de réflexion.

Tes pupilles ne le lâchant pas, et il ne te faut pas longtemps pour prendre une décision. Tu aimes autant, voire même bien plus que lui les défis de ce genre, mais pour le coup... « Jouer à l'élève modèle, pendant toute une année... » Et tu insistes su les derniers mots « ... pendant notre dernière année... » tu fais la moue « ... juste pour épargner quelques points ? » Tu inclines la tête, mordillant le coin de ta lèvre inférieure, les prunelles pétillantes. « Je passe. Se conformer aux règles n'est pas dans mes gênes. » Ou tu avais pris soin d’éradiquer l'allèle de l'obéissance bovine. Cette vie-là était pour les autres. Pas pour toi. Pas pour une gosse de riches influencée par Serpentard et ses préceptes. « T'en fais pas, t'auras d'autres occasions de perdre. » Ce n'était pas l'inspiration qui te manquait, autant pour les défis... Que pour les gages.

Tu avales une autre gorgée de la boisson avant de reculer d'un pas, le jaugeant de bas en haut sans la moindre discrétion. Sa tenue était... Eh bien, il faisait tâche. L'un des seuls clampins n'ayant pas enfilé un costume ou un habit plus festif que des fringues quotidiennes. Quand tu pensais au temps qu'il avait fallu pour te préparer... Mais tu étais une fille après tout. C'était un mec, il pouvait absolument se pointer dans une soirée en poncho et jogging, fraîchement lavé du mois dernier. Aucun problème. « Mon pauvre Upsi. » Tu relèves des yeux faussement peinés. « Des grands ont encore volé tes affaires hein ? C'est trop méchant. Tu devrais le dire à un préfet. Ils n'ont pas le droit de faire ça ! » Ils avaient suspendu ses chaussures aux lustres du plafond et envoyé ses fringues sur le toit ? Le pauvre petit... « La prochaine fois, si tu ne mets pas de tenue adéquate, je t'enfile de force une de mes robes. » Et tu t’engouffres dans la foule, disparaissant de sa vue afin de marquer ta sortie, pas furieuse pour un sou. Tu l'aurais bien laissé seul, pour qu'il s’imprègne de l'image d'un Upsi en robe de princesse – rose, de préférence – mais tu ne comptais pas le lâcher aussi facilement. « Tu viens danser, Cendrillon ? »

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Mar 9 Sep - 0:11



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Falvie ▬ Upsilon




C'est avec un sourire camouflé par le verre porté à tes lèvres que tu l'observes. Un sourire qui se lit dans tes prunelles alors que tu ne la quittes pas des yeux, savourant en silence les traits de son visage accentués par un maquillage peu ordinaire. Peut-être même exceptionnel. Ou du moins pour la soirée. Mais, tu ne diras rien. Parce que c'est pas ton genre de lui lancer des fleurs avec deux gros cœurs en guise de pupilles. Et quand les tiennent se dilatent c'est par désir, et non par amour guimauve et fleurs bleues. Tu n'as pas besoin de la combler de compliment pour lui faire passer le message d'ailleurs. Un regard. Un sourire. A la limite un geste plus ou moins éloquent et la connexion s'établissait d'elle même. Non, elle n'avait pas besoin de mot pour savoir qu'à tes yeux, aucune ne lui arrivait à la cheville.

La liqueur trempe tes lèvres avant frôler ta gorge en deux goulées succinctes pendant lesquelles ta partenaire ne te lâche pas des yeux. C'est sans plus d'hésitation qu'elle t'annonce clairement que l'idée n'emballe malheureusement que toi. Pourtant, tu te voyais bien agir en renard pour la pousser à enfreindre le règlement. Tu te voyais bien hausser les épaules avec un sourire discret pendant qu'elle te fusillerait du regard suite à l'avance considérable que Gryffondor prendrait par rapport à Serpentard. Le jeu promettait. Triste nouvelle que d'apprendre que tes règles ne l'intéressaient pas. Sa moue tire la tienne mais, dans le sens opposé ; tu le voulais ton jeu. Non pas que tu t’apprêtais à faire un caprice d'enfant gâté mais, sa dernière arme te freine dans l'intention de protester ; ton attention se vrille sur l'ourlet de ses lèvres qu'elle mordille. « Je passe. Se conformer aux règles n'est pas dans mes gênes. » Et tu revois le passage à l'infirmerie. Celui de pré-au-lard. Et toutes les autres fois. Déstabilisé l'espace d'un instant, tu baisses finalement la tête vers ta coupe que tu fais tournoyer. « T'en fais pas, t'auras d'autres occasions de perdre. » Un mince sourire étire tes lippes alors que tu laisses un rire bref t'échapper, histoire de te redonner contenance. « Si j'arrive à caser ça dans mon emploi du temps. » Qu'on se dise autrement ; perdre ne fait pas parti de ce que tu envisages pour la suite. … Même si ça arrivera forcément. Faut pas rêver non plus.

Tu relèves la tête alors qu'elle recule. Ses yeux te toisent de haut en bas comme un scanner sans la moindre gène. Tu comprends assez facilement qu'elle jauge ta tenue. Alors que la plus part des mâles ont opté pour un style chic et élégant – pas tous cela dit – toi tu te pointes avec le même genre de fringues portés au quotidien. « Mon pauvre Upsi. » Tu lèves les yeux au ciel, tu la sens venir à des kilomètres. Oh si elle savait que t'as fais toute une histoire pour savoir comment t'habiller, elle arrêterait d'aborder son air faussement triste. … Ouai ; et elle se foutrait clairement de ta gueule. Alors autant ne rien dire. « Des grands ont encore volé tes affaires hein ? C'est trop méchant. Tu devrais le dire à un préfet. Ils n'ont pas le droit de faire ça ! » Agacé et vexé, tu laisses un claquement de langue t'échapper avant de reposer tes yeux sur elle, un sourire forcé scotché aux lèvres. Tes pommettes remontent, accentuant ton aura de contrariété. « La prochaine fois, si tu ne mets pas de tenue adéquate, je t'enfile de force une de mes robes. » « La prochaine fois, je viendrai avec quelqu'un d'un peu plus silencieux. » Et de moins casse-cognard. Ash a été touché dans sa fierté ; il a voulu faire un effort pour sa belle mais, ce fut un échec. Triste soirée.

Ses talons claquent le sol et elle disparaît en pivotant à travers la foule, te plantant là avec ta dernière réplique tout juste mangée par le brouhaha environnemental. Toi. En robe. Elle pousse un peu loin. « Tu viens danser, Cendrillon ? » … Elle pousse vraiment loin. Tu soupir en basculant la tête en arrière. « Rappelles-moi pourquoi je t'ai invitée. » T'avais pas vraiment signé pour te faire charrié concernant ta tenue. D'autant plus que tu VOULAIS faire un effort. Non, décidément, ce soir, personne ne se donnait la peine d'essayer de te comprendre. Pauvre lionceau. A force de rester planté là à ruminer, tu ne remarque pas tout de suite que la foule s'amasse entre toi et Falvie, faisant disparaître peu à peu cette dernière de ta vue. Tu te secoues enfin, réalisant que la perdre ne fait pas parti du programme. Alors tu t'engouffres et tends le bras. Tes doigts se resserrent autour de son coude et tu l'attire à toi un peu trop brutalement puisqu'elle chancelle sur ses talons. « Où tu comptais aller comme ça ? » Dans cette robe. Avec cette foule. Et ces cavaliers restés seuls. « Tu ne danseras qu'avec moi. » Le ''pour moi'' t'avais brièvement effleuré l'esprit. T'étais pas agressif. Juste sérieux, un brin impétueux lorsque tu laissais volontairement ta coupe tomber par terre, écartant la main pour la libérer avant de venir la poser sur sa hanche.





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