Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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[BUMBYDAY] Softer than satin ❖ Elise

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Mer 9 Juil - 14:24





ELISE

SOFTER THAN SATIN — LIGHT FROM THE STARS


Adelheid se demandait ce qu’il faisait là, statue éphémère dans cette salle commune effervescente. Il semblait hors du temps, déconnecté — pas vraiment là. Ses yeux turquoises observant le vide tandis que ses camarades s’agitaient, telles des nuées d’abeilles affolées. Il ne comprenait pas leur agitation, leur fébrilité étouffante. Ce n’était qu’une soirée de plus, un évènement infime qu’ils auraient tôt fait d’oublier dans quelques années. Alors pourquoi s’en soucier, pourquoi y consacrer tant d’énergie ?
Il avait accepté d’y participer sans trop y penser, quelques paroles lâchées au vent. Il faut dire qu’il n’était même pas au courant — de la soirée, pas de la demande. Submergé par ses préoccupations, il avait préféré ne pas s’en soucier. Grave erreur. La réalité l’avait rattrapée, en la personne de sa chère amie. Une simple discussion, quelques mots échangés et le voilà enchaîné. Déterminé à attendre dans cette salle survoltée l’arrivée de sa cavalière. Ils s'étaient séparé il y a quelques heures déjà, désirant garder un semblant de surprise. Certains murmuraient qu'une malédiction s'abattrait sur quiconque aurait eu l'audace d'entre apercevoir sa cavalière avant l'heure fatidique. Il en avait sourit et s'était plié à la demande général — bon prince.

Pour l'occasion, il avait décidé de faire un effort. Oublié les doux pulls épais, oublié les écharpes réconfortantes. Il s'était paré d'une longue robe noire — dans la plus pure tradition sorcière. Ceintrée à la taille, elle tombait droite jusqu'à ses pieds, flottant doucement au dessus du sol.  Il n'avait pas abandonné les longues manches, celles-ci devenant bouffante au niveau de ses avants-bras, s'ouvrant légèrement sur le dessus — seule fantaisie qu'il s'était accordé. Sa gorge était parée d'un haut col, protégeant efficacement la moindre parcelle de sa peau. La seule note de couleur de son ensemble tenait en sa chevelure de feu, remontée élégamment en un chignon complexe réalisé par les bon soin de son amie.

Un sourire presque timide apparu sur ses lèvres en voyant la dudite amie approcher d'un pas souple et aérien, descendant les escaliers de son dortoir pour venir le rejoindre. Elle était belle — comme toujours. Il agrippa sa main pour la porter à ses lèvres, simulacre du prince charmant.

— « Bonsoir 'Lise » souffla-t'il, un éclat dansant dans ses prunelles aquatiques.

Il se recula rapidement, ses doigts fourmillant douloureusement suite à ce faible contact. Se reprenant légèrement, il se mit à fouiller dans l'unique poche de sa robe, sortant une pique à cheveux délicatement ouvragée et décorée, les quelques pierres précieuses incisées renvoyant aux prunelles de la jeune femme.

— « J'ai pensé que ça t'irait bien » dit-il tout en plaçant avec une certaine dextérité l'apparat dans la chevelure de sa blonde amie.





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Jeu 10 Juil - 2:01
« Elise s’était faite bousculer — envahir et quémander. Jamais elle n’aurait cru à un tel remue-ménage venant de sa maison ; et pourtant, elle n’était pas tant surprise. N’était-ce pas naturel ? L’envol des aigles. Les poussins avaient appris à vivre, à rire et à s’épanouir ; les aiglons s’étaient vus revêtir au fil des jours puis des mois d’un beau plumage — et à présent si bien ornés ils pouvaient étendre leurs ailes et s’envoler vers quelque chose d’autre. Évolution.

Adelheid allait partir.

Montée dans son dortoir, celui des septièmes années — tragédie des redoublants ; et plus au calme, la blonde préfète avait pu ouvrir sa malle ; étendant ses robes sur son lit fraichement fait. Que choisir ? Le temps de réflexion n’avait pas été long — dans son esprit déjà dansait la courbe fine et délicate du tissu flottant qui, quelques secondes plus tard ; la recouvrerait.

Adelheid était méticuleux — du beau.
Elle en avait presque peine, des fois ; au tantôt.
N’aimait pourtant pas la pitié.

La glace était grande, devant elle ; peut-être un peu trop. Son drapage était à l’honneur de sa maison ; ses teintes nuits engloutissant la silhouette de la jeune fille, quelques coutures semblables à de l’or jaillissant à un pli étroit, presque délicat. Le tissu était doux, il devait s’agir d’une soie de qualité — la mère d’Elise avait toujours été exigeante, demandeuse de bons produits. Quoi de plus naturel ; quand l’on rêvait de prestige sans être née pour l’obtenir dès la première bouchée d’air ? Pathétique. Se redressant sans son habit, la blonde préfète se contempla — était-elle bien, peu en aise ? Allait-elle plaire ? Ces idées étaient si surfaites, si peu coutumières. Ce haut aux abords bustiers flottant n’était pas si mal ; ses longs pans de soie encrés s’abattant sur sa taille et rebondissant sur ses hanches assez doux pour se montrer éthérés. Cela était bien.

Qu’était le bien, de toute façon ?
Adelheid était un être étrange — et elle y pensait un peu trop.

Focus. Autre chose. Direction inverse, trois-cents soixante degrés. Hm. Silas. Oui Silas, ou peut-être Pete. Pourquoi pas Diego ? Oh non pas Diego Souriant, la demoiselle se sentit redevenir elle même ; ses bouffées étranges ne lui étaient pas communes. Elle ne savait pas si elle appréciait ça — dans sa toute grande réalité. Enfin. Posant ses pieds dans des chaussures à talon au coloris assorti à son haut s’arrêtant mi-mollets sur le devant et mi-genoux sur le derrière ; la capitaine alla s’asseoir. Les cheveux, maintenant. Elle avait déjà coiffé Lutoslawski dans quelques temps auparavant, ses propres mains allèrent d’elles-mêmes — elle aimait la sensation de perdition, le toucher permettant l’évasion. Les cheveux savamment noués par quelques broutilles magiques, des mèches en grosses quantités retombant de toutes parts sur son visage et dans sa nuque ; cueillant ainsi avec plus de véracité sa moue et ses traits, Elise s’estima prête.

Elle n’était plus la blonde — la capitaine ou une autre.
Juste Elise — et c’était bien.
Très bien.
La remarque était si stupide qu’elle manqua de rire. Ahah.

Redressée ; un collier passé autours du cou, fin et sans trop de surplus, elle descendit de sa tour ; riant des stéréotypés que toutes ces actions enclenchaient. Elle n’avait pourtant pas décidé — d’être ainsi bloquée au dortoir des septièmes années, de devoir descendre à la salle commune retrouver son promis d’un soir pour avec lui descendre les dédales de la tour ; pour par la suite prendre le porte-au-loin qui les mèneraient à la chambre des secrets. Tant de mystères dans ce simple lieu.

Adel était beau — dans la justesse.
Dans les coutumes.
Brûlant de simplicité et brillant d’éloquence.
Si contradictoire.

Souriant à ses salutations, la blonde répliqua tout au pareil ; roulant la fin du prénom de son camarade au creux de sa gorge. Pas de ça avec eux. Laissant sa main se faire prendre puis relâcher, la demoiselle tacha de garder moue sereine. Ce n’est pas dans tes habitudes. Avait-elle envie de lui lâcher avec acidité — mais ça, ce n’était pas bien. Et puis, cela ne faisait pas de mal — elle aimait bien. Bien — trop de ce mot partout ; dans l’air et dans les sourires, même dans les attentes.

Elise aurait aimé plus, peut-être — qu’un simple bien.
Mais c’était bien, non ; le bien.

« Merci, elle est belle. » Finit-elle par prononcer ; le pic à cheveu fut placé dans ses crins dorés. « J’espère que tu as raison — et d’ailleurs. » Et voilà ; c’était sorti, ou plutôt, apparu d’entre ses mains — menottes qui auraient pu paraître fragiles. Et dedans nichait un collier, aux prémices simples, un second regard permettait d’estimer sa réelle valeur. Elle s’était douté de par sa famille qu’Adel finirait par l’orner, peut-être, d’une chose au prix grotesque d’importance — elle avait donc fait de même ; enfin, plus ou moins. Deux perles de nacre véritables ; négligemment réparties d’une part et d’autre du petit ensemble réuni en un de pierres que l’on disait précieuses, et puis le fil qui — soit. « Tes yeux sont un peu comme — enfin, tu sais, des nuées. Et puis les perles iront bien avec ce que l’on t’a mis dans les cheveux. » Elle aurait pu dire tant d’autres choses — ce n’était pas nécessaire, n’est-ce pas ? « Je peux ? » Qui signifiait on y va ? et qui désignait le bras libre du garçon — elle savait, de toute façon, qu’il ne pourrait dire non. Pas après sept années. Pas pour le dernier jour, la dernière soirée — pas devant tous les autres. Bonne figure. Quelques instants plus tard elle était une emprise éthérée contre un corps tendu. L’embrasure de la salle commune passée ; elle se permit : « J’espère que le sortilège d’imperméabilité n’aura pas servi à rien. »

Il paraît qu’il fait sombre, dans la chambre des secrets — et humide, aussi.
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Sam 12 Juil - 21:01





ELISE

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La soirée était fraîche — aussi fraîche que pouvait l'être une soirée fin juin. Ô douce écosse. Une brise aurait été bienvenue dans cette salle surchauffées, aux adolescent hormonaux affolés. Un fin sourire jouant sur ses lèvres, Adelheid observait sa partenaire d'un soir, notant quelques détails succincts — le rose de ses joues, le vert familier de ses iris. Il n'était pas époustouflé — ni même éberlué, à peine charmé. Bloc de marbre aux angles acerbes, légèrement poli après tant d'années. Pourtant Elise était charmante, selon quelques critères subjectifs accordés par la société. Un regard de biche, un démarche aérée, des mèches d'ors délicatement ouvragées. Déesse descendue des cieux pour certains, simple demoiselle pour d'autres.

Il accepta son présent d'un simple mouvement, imperceptible aux yeux des autres, reconnaissable aux prunelles entraînées. Lui présentant son bras, il la mena jusqu'à l'entrée de la salle commune, écoutant ses quelques paroles, dodelinant la tête, souriant vaguement — comme toujours. Faire bonne figure. Ils firent quelques pas, côtes à côtes, simples silhouettes éthérées avant de s'engager dans ces escaliers vertigineux.

— « Je pense que les professeurs ont pallié à toute les possibilité. » souffla-t'il presque sereinement. « Au cas où, veux-tu aller chercher une petite laine ? »

Ils étaient déjà engagés, faire demi-tour demanderait un effort, si simple, minuscule. Synonyme de marche arrière, comme s'il ne voulait pas y aller à cette soirée. Finalement ils continuèrent, oubliant cette idée, confiants. Les étages défilèrent lentement, la discussion se faisant simple et sans intérêt pour quiconque les écoutant. Jeunes gens se dirigeant vers la soirée de l'année — celle à laquelle les rêves se réalisent lui avait-on dit.
Foutaises.

Ils descendirent la dernière marche d'un pas dansant, leurs rythmes s'accordant à la perfection suite aux longues promenades effectuées fut un temps. Il avait beau dire, nier, Adelheid aimait ces longues soirées passées en la compagnie de sa cavalière, celle-ci ne faisant pas exception — ou si peu. S'emparant d'un porte-au-loin — une coupe cabossée, il se tourna un instant, vérifiant qu'Elise était toujours bien là. Malgré les fourmillements remontant le long de son bras prisonnier. Malgré les sueurs froides roulant le long de son dos enserré dans ce tissu sombre. Il n'eut le temps de dire le moindre mots, les voilà déjà transportés, il sent ses lèvres s'incurver avant de lancer.

— « Le carrosse de mademoiselle est avancé et d'ors et déjà arrivé. » déclame-t'il, épris de son rôle. « Tu es toute en beauté ce soir, parfaitement accordée à la scène où nous allons danser »

Vil flatteur.
Vil menteur.





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Sam 12 Juil - 22:23
« Elise était fatiguée — fatiguée des quelques mots prononcés au tantôt par son compagnon. Elise était usée ; usée par ce rôle qu’Adelheid s’amusait à tenir, sans vraiment l’incarner. Il se pensait sans doute parfait, ou peut-être se laissait-il aller délibérément dans les soupçons piquants de la moquerie. Soit. Il n’avait pas honte, non — jamais honte de ses actions. Être vaniteux. Et la blonde ne savait pas, ne savait pas pourquoi ce soir elle se sentait si irritée.

Peut-être avait-elle rêvé une seconde de trop ; s’était-elle laissée emporter par l’enthousiasme de ses camarades plus qu’elle ne l’avait réellement voulu. En était-il qu’elle se retrouvait ainsi ; guidée de moitié par son cavalier tout de sombre vêtu, sa chevelure brûlante cascadant sur le dessus de son visage — lui faisant presque de l’ombre.
De l’ombre à elle  — enfin, elle n’en avait vraiment cure.

Un instant — un instant oui et ils touchaient le portoloin ; s’éclipsant dans un autre monde, dans une autre salle et dans une toute autre atmosphère. Les mots de son cher Lutoslawski acidifièrent ses sens et rendirent amères ses lèvres. Ainsi soit-il, mon tendre Adelheid. Faillit-elle lâcher à la volée — se contentant cependant de conserver ce songe en simple commentaire interne. « Tu me flattes, Adel ; mais aux dernières nouvelles ce sont les Weird’Brothers qui — » Et le son pulse déjà dans ses veines ; elle s’avance, entrainant l’éperdu avec elle, ayant toujours sa main dans son bras. « Enfin, tu vois. » Une petite pause, un regard vers le buffet dantesque puis une œillade amusée vers la boule à facettes idéalement placée. « Enfin, je suis toute à toi, ce soir — alors j’écouterai tes désirs. » Ses yeux, nuées éthérées ; viennent se plonger dans comparses. « Que veux-tu faire ? »

De moi.
— Maintenant, et maintenant seulement.
Pour cette seule fois.
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Dim 13 Juil - 0:06





ELISE

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Simulacre d'un conte de fée, à la magie douce-amère et aux héros abimés. Belles et bêtes se sont réunis le temps d'une soirée pour partager leurs monstruosités, danser quelques pas avant de s'arrêter et d'aller grignoter quelques mets salés. Adel se trouvait là, planté tel un piquet abandonné, épouvantail fatigué. Les mots coulants sur ses lèvres, douces sucreries empoisonnées. Il ne pouvait s'en empêcher, ou bien alors le faisait-il exprès, son esprit tordu s'amusant de ces tours de l'esprit. Il se laissa emmener par sa cavalière, bien trop lumineuse par moment — envie de siffler.
Enfin tu vois.
Non il ne voyais pas. Mais après tout, qui s'en soucie. Il hocha la tête, peu certain de lui. Comprenant à moitié les implications des mots de son amie — il n'était pas bête. Simplement étourdi par tout ce bruit. Ce tumulte sans fin qui bourdonne à ses oreilles. « Enfin, je suis toute à toi, ce soir — alors j’écouterai tes désirs. »
Dans un autre monde — une autre vie. Il en aurait sourit, ravi. Dans la tête d'un autre, il se serait senti chamboulé, charmé par ces quelques pensées. Mais rien de tout cela, un simple sourire un peu plus prononcé, goûtant à peine à l'ironie. Ils s'avancèrent côtes à côtes dans la salle, bravant la foule montante. La musique empli ses oreilles — cacophonie infâme. Il a envie de partir, s'enfuir. Seul encrage dans la réalité, cette étreinte à peine esquissée. Cette silhouette à ses côtés. Il se lèche les lèvres — geste nerveux avant de s'élancer.

— « M'accorderais-tu cette danse ? » proposa-t'il incertain. « C'est pour cela que nous avons été invités n'est-ce-pas ? Autant faire honneurs aux ... Weird'Sisters ? »

Il lui prend la main — regrette de ne pas avoir mis de gants, mais serre les dents. Il est un gentleman, au moins pour ce soir. Il l'emmène tournoyer sur la piste, les pas s'enchaînants sans qu'il n'y pense vraiment — suivant son propre rythme.

— « Où as-tu appris à danser 'Lise ? » Où as-tu appris à ne pas me marcher sur les pieds ? « On dirait que tu as des pieds de fées » rajoute-il

Souriant.
Avenant.
Sur-jouant.





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Dim 13 Juil - 0:30
« Elise écoute, Elise sourit ; Elise se fige puis s’élance — Adelheid semble bien piquant, ce soir. Aussi la blonde conserve-t-elle son silence, préserve ses sourires et courbe échine à la demande rocambolesque. Lutoslawski me prenant la main, incroyable. Se permet-elle de penser, amère ; tout aussi acide que les dires de son cavalier peu charmant. Ou est ton cheval, Adel ? A-t-elle envie de rire — mais aussi de pleurer.

C’est délicat.

Délicat d’aimer et de détester aussi fort une personne en même temps. Aussi la préfète se contente d’être sage poupée, se réincarnant finalement lors des premiers pas de danse — ah, nostalgie. Elle les connaît si bien, ces pas ; ils semblent être gravés en elle, tant elle les a pratiqués enfant. Avec sa mère, ses grands-parents paternels. Son sourire se fait diffus, presque automatique — un sourire d’habituée, un sourire mondain ; presque insolant dans son naturel quasi sincère.

Et il la flatte — la flatte à l’encombrer ; à l’étouffer.
Oui, Adelheid noie Elise dans de fausses paroles.

Elle le sait bien — fait l’idiote, fait que non. Sa démarche se fait légère, lors d’un virage aisé elle accentue la pression de son corps dans les poignes de son cavalier. Allez, danse Adel, danse. A-t-elle envie de lâcher, méchante dans sa tristesse. Celle qui fait mal ; un peu, au fond. « » Je vais finir par t’écraser les pieds si tu continues de m’assommer avec de telles absurdités non pensées ; avait-elle failli dire. En réponse à sa question mielleuse ; à ses interrogations qui, elle le sait ; il ne cherche même pas à entendre réponse. Sourire, puis : « Tes yeux sont chauds, ce soir ; Adel. »

Très profonds ;
je pourrais presque en découvrir les horreurs de ton âme.
Si, hélas, ce n’était pas déjà fait.
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Dim 10 Aoû - 19:40





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Ils dansaient, tourbillons de couleurs sans fin. Ils tournoyaient parmi ces autres corps — simples inconnus. Il devait connaitre le nom d'une dizaine de personne dans cette salle surchauffée, ô hormones adolescents. Pour tout dire il ne faisait pas vraiment attention à ces dizaines d'élèves, certains bariolés, d'autres plus sombres — il ne faisait qu'à peine attention à sa propre cavalière. Cette jeune femme qu'il chérissait étrangement — maladroitement. Ils dansaient habillement, malgré ses âcres pensées, virevoltant à travers les autres couples disséminés. Il voulait se la jouer charmant, une soirée durant. « Tes yeux sont chauds, ce soir ; Adel. »  Ces quelques mots formulés ; réponse déguisée à ses paroles douceâtres. Il se fige un instant, ratant le pas suivant avant de se remettre maladroitement dans le rythme, son sourire se fanant tel un tournesol une fois le soleil couché.
Il hésita un instant, qu'était-il censé répondre à cela ? Son cerveau si bien agencé, si prompt à répondre complètement liquéfié face à cette sentence d'apparence sans importance. Une angoisse sourde le prend — ô douce paranoïa, elle revient à grands pas vers ce corps délicatement paré. Et si son regard s'était fait plus doux, sucré — ambré ? Il jeta un coup d'oeil angoissé à la salle, et si quelqu'un l'avait remarqué, si quelqu'un avait entendu la question d'Elise et-. Un nouveau sourire avenant — quoique tremblant, colore ses lèvres.

— « Ça doit être l'éclairage de la salle, 'Lize. » souffle-t'il, il pourrait presque s'en persuader.

Ils continuent leur danse, oublieux du reste du monde — jury, juges et bourreaux. Ils semblent légèrement décalés alors que la musique pulsent à leurs oreilles. Ils semblent hors de ce monde, dansant légèrement, distraitement, avant de s'arrêter sur un troisième temps, n'écoutant que d'une demi-oreille la mélodie endiablée. Sa main toujours délicatement engagée, il hésite à recommencer. Il a envie de s'éloigner — fuir, un pas après l'autre, encore un peu plus. Ses doigts se resserrent autour de leurs homologues alors qu'il se décide, ses yeux brillant sous l'éclat des luminaires — globes luminescents.  

— « Désires-tu boire quelque chose ? » Hm. Le parfait gentleman aurait demandé cela bien avant. Il est bien loin du prince charmant — qui compte-t'il impressionner ? Elise le connait, elle sait où appuyer, comment le faire danser et pourtant il continue ce simulacre, effrayé. « Ou préfères-tu continuer à danser ? »

Stupide petit prince.





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Dim 10 Aoû - 20:19
« Je ne sais pas… » Avait laissé trainer Elise après qu’Adelheid eût parlé. Était-il question de sa justification médiocre ou de ses propositions piteuses ? La blonde se sentait lassée ; peut-être même triste, dans un sens — leur danse n’avait rien de naturel, elle était tout aussi belle que peu sincère. Aussi, ainsi arrêtés, elle ne pouvait que fixer son compagnon, analyser ses traits ; tant bien même les connaissait-elle déjà par cœur.

Elle aurait voulu les toucher, sans doute — juste un peu.

« Le buffet est assez encombré. » Supporterais-tu tant de présences à la fois, Adel ? Sourire discret, assez réel pour se faire entendre lassé ; aux bordures grisées. Ses doigts serrant pans de son partenaire toujours un peu plus intimement, y trouvant un certain réconfort ; la blonde préfète poursuivit : « Et puis, nous n’avons pas encore fait de sans faute. » Qui était en tort ? Elle ne savait pas vraiment, se sentait tiraillée par des envies douces et d’autres plus amères. Ainsi l’entraina-t-elle dans une nouvelle danse, fit-elle les premiers pas ; les premiers mouvements, tout au contraire de la dernière. Il n’était pas question de suivre — quand à celle d’accompagner ; que pouvaient-ils en dire ? Plus rapprochée qu’aux cercles passés, Elise laissa aller : « Le regard exprime beaucoup, Adel — cela aurait pu être une simple allusion au fait d’être heureux, ce soir. Ou d’autres choses comme ça ; tu sais — » Et c’était trainant, ses yeux à elle fixant un paysage incertain ; inexistant pour tout autre. Le sien.

Ils étaient si piteux.
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Dim 10 Aoû - 23:25





ELISE

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Ils se décident de recommencer, bougeant maladroitement il suit sa trace, leurs mains fermement agrippées. Il aurait souhaiter pouvoir se détacher — lâcher prise. Pourtant il s'accroche, dernière prise avant la chute dans cette marée mouvante. Mer de corps en actions qui tourbillonnent comme eux, qui s'entrechoquent sans la moindre hésitation. Alors que lui, lui. Il supporte à peine le contact de cette tendre amie, tremblant, frissonnant. Il se place toujours à la limite, détruisant l'espace entre leurs corps. Il s'écarte sans même y penser, drôle de danse que celle-ci. Pourtant, ils continuent inlassablement. Un pas après l'autre, ils se rapprochent pour mieux se repousser. Plus loin, toujours plus loin. Cette distance physique qui ne semble pas se résorber, elle s'agrandit à mesure que les années passent, les touchés se font malgré tout plus présent ; cette danse en est la preuve tangible. Il n'est pas prêt pour se laisser approcher, alors pourquoi garde-il la jeune fille à porter de doigt — sans jamais vraiment l'agripper, simple sécurité avant la chute fatale.  « Le regard exprime beaucoup, Adel — cela aurait pu être une simple allusion au fait d’être heureux, ce soir. Ou d’autres choses comme ça ; tu sais — »

Il ne sait pas quoi réponse ; une nouvelle fois. Il peut se montrer beau parleur, aimable, affable. Mais il est fatigué — si fatigué. De ce rôle, de ce masque qui tient toujours en place. Il observe sa cavalières, leurs pieds dansant sur un rythme presque connu, familier. Ses yeux turquoises plongent dans le vert — bleu, un peu gris aussi d'Elise. Il se mordille la lèvre, lèche ses blessures tel un animal acculé avant de pencher. En mouvement, tourbillonnant comme deux aimants.

— « Je- Je n'aime pas vraiment ce genre d'ambiance. »

Première confession.
Inutile. Elle le connait très bien — trop. Il devrait le savoir, pourtant il doute, encore, toujours. Enfant acculé. Tout est dit. Comment être heureux ainsi — sous-texte transparent à ces quelques mots murmurés. Secret de polichinel. Adel peut se montrer doué pour ce genre d'absurdités, terrifié, il se met à penser qu'elle ne sait pas tout cela. Qu'elle est encore innocente — immaculée de toutes l'impureté qu'il recrache telle une fumée âcre d'une cheminée. Il l'empoisonne — toxique par sa dépendance à cette danse. Les mélodies s'enchainent ainsi que leurs pas. Inlassablement.
Bulle d'éternité.





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Lun 11 Aoû - 9:42


« Elise aurait voulu le prendre dans ses bras — le serrer contre elle et lui dire de tout oublier. Elle aurait voulu se hisser sur la pointe des pieds pour venir saisir l’arrière de sa tête ; tant bien même n’aurait-elle pu atteindre que sa nuque. Elle aurait, oui, désiré le sentir contre elle ; proclamer que ce n’était pas grave — que ce ne le serait jamais, voire jamais plus. Qu’il n’avait rien fait de mal et que ses vices n’étaient dus qu’à la méchanceté des autres ; qu’aux regards indiscrets et aux absurdités humaines.

Elle ne pouvait pas, évidemment — en aurait pleuré, en cet instant.
C’était si lancinant.

Aussi quand Adelheid ouvrit bouche et confessa ce qu’elle savait déjà, elle ne sût trop comment agir. Car elle ne pouvait pas — pas agir à l’accoutumée. Les réconforts étaient impossibles, quand il s’agissait de son partenaire de danse. Tout allait à contre-sens, quand l’on évoquait Lutoslawski. Devait-elle resserrer une fois de plus l’emprise de ses mains, en pression diffuse ; ou relâcher quelque peu son étreinte ? Soutient ou abandon ? Comment savoir, comment deviner ce qu’il ressentirait — elle n’était pas legilimens, et ne voulait pas l’être ; tant bien même dans certaines de ses situations cette faculté clamait son importance.

Soit ; elle savait déjà — savait déjà tant, au sujet d’Adel.
Elle avait passé sept années ; à ainsi le dévisager.

Je sais, Adel ; je sais. Aurait-elle voulu répliquer aux quelques mots brassés de son confrère ; ne pouvant pourtant formuler l’énonciation de manière orale et totale. Aussi se contenta-t-elle de sourire, un de ces sourires simples ; aux prémices poussiéreuses. Elle se sentait si vieille ; dans ces instants, si décalée des autres personnages — si loin du grand garçon, peut importe à quel point leur corps étaient assemblés, rapprochés — quasi unis l’un à l’autre. « Tu n’as pas à t’en vouloir. »

Et ses mains s’étaient faites éthérées ; comme son corps un peu plus détaché.
Il ne s’en était jamais voulu.
Ne s’en voudrait sans doute jamais.
Sourire ; un de ces sourires intimes et imprononçables, connus de leur seul propriétaire. Ne montant pas aux yeux.
« Je te connais, Adelheid Lutoslawski. »
Et tout semblait s’écrouler — cela lui avait échappé.
Ce n’était pas méchant.
Juste fatigué.
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Mar 12 Aoû - 20:07





ELISE

SOFTER THAN SATIN — LIGHT FROM THE STARS


Cette danse n'avait que trop duré, sept années écoulées à se cacher, pour finalement abandonner et se laisser aller — juste un peu,quelques instants envolés avant de revenir cette dure réalité. Une réalité qu'il s'était forgé, à force de repousser les autres avec ses sourires distants et ses visages blancs. Adel était de ces personnes auto-centrées, seulement impliquées avec autrui lorsque ça les concernant, totalement oublieux du reste, de leurs ressentis, de leurs envies. Ainsi il ne comprenait pas — ne comprenait jamais. Il les regardait évoluer, séparé par ce gouffre sans fin qui s'étendait à ses pieds, sans jamais oser se rapprocher. Alors il se contentait de les imiter, prisonnier dans sa propre réalité entièrement fabriquée, amas de peurs et de terreurs. Tel un château de sable qui attend sa destiné, mis sur pieds simplement pour se faire avaler par des vagues voraces aux paroles tranchantes et aux oeillades méprisantes. « Tu n’as pas à t’en vouloir. »
Fable amère.
Et puis, dans ce royaume décharné, un jour, une fée est arrivée — un insecte dans sa vision, un grain de sable dans les engrenages enroués. Elle creusa, jour, nuit, sans s'arrêter. Elle essaya de s'incruster dans cette réalité décolorée jusqu'à s'épuiser. Idylle empoisonnée. Adelheid n'est pas la princesse à sauver. Les dragons qui gardent sa tour son bien trop féroce et enracinés dans son coeur. Et ainsi ils dansent. Un pas en avant, deux autres en arrière.
Valse d'un temps.
Valse d'une vie.

Il aurait presque pu se laisser bercer, oublier un instant la salle, les rires, cette musique. Cette présence fantôme — ce spectre éthéré agissant comme un pansement sur ses plaies à vif. Aide médiocre, aide quand même. Pourtant, il préfère l'oublier — nier encore une fois ce touché. Il l'a fait tant de fois déjà, la fin du coup d'essai déjà sifflée. Et puis il y a ces quelques paroles prononcées, celles qui le font démarrer sans que rien ne puisse l'arrêter. Des mots lancés au vide qui font s'écrouler le château de cartes de sa réalité.

— « Tu ne sais rien ; Elise. »

Adelheid crache ; incontrôlé. Ces mots dépassent sa pensée, ou bien celle-ci n'a pas eu le temps de bien enregistré ce qu'il se passe. Qu'importe, la sentence à quittée ses lèvres gercées pour venir se perdre dans les boucles blondes de son amie — simple titre déposé sur un visage un peu plus familier. Ses cheveux roussissent, il est enragé. Contre elle. Contre lui-même. Parce que au fond, si profond, il sait qu'elle ne dit que la vérité. Mais cela il ne l'acceptera certainement jamais, bien trop terrifié à l'idée qu'elle puisse le contempler dans toute sa monstruosité.

Il ne sait pas encore ; son secret est brisé.
Cela fait bien longtemps qu'elle a pu observer cette forme cachée.
Celle qui se glisse derrière ce visage d'ange et ces yeux colorés.

Ce n'est pas de ton faciès dont on parle ; Adelheid.
C'est de toi-même dont on parle ; Adelheid.







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Elise B. Dickney
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Mar 12 Aoû - 21:28
« Il y avait eu un remous ; un changement imperceptible — il y avait eu des mots sifflés, quasi crachés ; à peine retenus. Il n’y avait eu au contraire ni sursaut, ni grimace — juste un bloc de glace face à une blondeur chatoyante virant lentement à crins ardents. Regarde-toi, aurait alors pu dire Elise ; dans le calme de l’instant. Tu es pathétique, aurait-elle pu répliquer ; poignardant comme il avait mordu après une simple remarque — un simple dire fatigué.

Tu es si égoïste, Adelheid, aurait-elle pu continuer ; si centré sur toi même ; je ne comprends pas comment tu fais pour encore pouvoir te tenir droit. Et c’était tentant dans un sens, tout aussi désirable qu’immature ; tout aussi petit que lui était enfant. Regard en biais, ils continuaient de danser, ne s’étaient pas arrêtés — et à cet instant précis ; elle en aurait vomi. De tout cela, de tous ces jeux ; de toutes ces tentatives vaines et de cet être si désagréable et inapproprié, plongé dans la dépréciation et la culture des défauts, ceux bien gros — corrompant toute une âme. Je suis déçue.

Elle ne l’était pas.
L’avait toujours su — ce qu’il était.
De haut en bas. Si misérable.

Aussi ne répondit-elle rien, sur les premières prémices ; laissant dégouliner les secondes toutes contre leur peu. Aussi ne fit-elle rien, se contenta-t-elle seulement de reprendre prise ; de raffermir sa prise, sa main et ses doigts — aussi poursuivit-elle ses pas, laissant ses yeux vagabonder entre ceux de son partenaire et toute l’assemblée — le sol, les gens ; les robes et costumes. C’était éblouissant. Attendait-il une réponse ? Attendait-il quelque chose ? Se sentait-il mal de ce silence ? S’imaginait-il de toutes grandes atrocités ? Elle en aurait presque ri ; tant c’était probable, tant c’était, aussi, impossible à deviner.

« Soit. » Et chaque lettre s’était faite sentir ; chaque intonation avait trouvé sa place hors des lèvres d’Elise. Chaque sensualité et chaque nuance étaient sortie de ces rebords rosés. Il n’y avait eu aucune provocation, aucune déception. Il n’y avait eu aucun cri ; aucune œillade glacée. Non ; il n’y avait eu qu’un amas de mouvements circulaires, ceux propres à leur ballet incessant.

Il y avait eu un sourire.
Un de ceux qu’il ne comprendrait jamais.
Si paisible,
si dormant.
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