Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
« Si j'étais un homme je serais capitaine » chantait une moldu. Ça tombait bien. Alix en était une et maintenant qu'elle avait un phallus... ba en fait ca changeait rien. C'était quand même etonnant que les moldus n'aient pas envie de changer de sexe dans leur vie. Ou n'en aient pas la possibilité en fait. Elle ne savait pas trop, elle demanderait un de ces jours a son professeur d'étude. Bref sinon la chanson disait aussi « Ah si j'étais un homme je serais romantique. » Elle aurait bien aimé mettre cette phrase a exécution en fait. Mais elle était la, sous un buffet, avec une bombe platine indécente même couverte de la tête aux pieds qu'elle tenait par la cheville. Une miss roploplo qui lui demandait de ne pas regarder sa culotte. Le romantisme avait été mis en prison.
La voix de Light était aussi un lointain souvenir. Du timbre grave qu'elle pouvait prendre ne subsistait plus rien. Désormais les aiguës vous faisiez péter quelques vaisseaux sanguins et perdre quelques points d'audition. Mais Alix ne relâcha pas pour autant sa prise. Elle avait très certainement égratigné et sali son costume en plongeant ainsi mais elle n'en avait cure. Refermant sa deuxième main sur la jambe, elle tire. Oui elle tire. Et il se rend compte qu'il est foutu. Alors il se met a quatre pâtes pour ramper. Vraiment. Le romantisme c'est fait assassiné derrière les barreaux. Light est la plus pouffe de toutes les donzelles de cette salle a n'en pas douter. Et Alix, ça la fait sourire encore plus d'ailleurs. Si il savait qu'il piétine allégrement tous les codes féminins de ses talons aiguilles, peut être arrêterait il d'agiter son popotin sous son visage.
Peut être la t-il entendu parce qu'il se retourne pour la regarder. Regard qu'elle lui rend avec toute ses dents.
Je te déconseille d'hurler plus fort, il y a des professeurs juste a coté de nous.
A croire que les pectoraux ont fait d'elle la voix de la sagesse. Elle a même cru voir Mantis et Emerald pas très loin. Pour toute dire, même avec sa nouvelle apparence elle n'avait pas envie de faire face aux deux directeurs de maison qui restaient parfaitement effrayant lorsqu’ils décidaient de discuter tous les deux. Même si Emerald avait désormais des couettes. Ses doigts quittent presque a regret le mollet si doux de sa compagne. C'était bien la seule fois qu'Alix trouvait de l’intérêt dans les mollets de Light. Pour autant, elle ne le lacha pas plus de trois secondes, le temps pour lui de dire « string » ou « blush ». Sa main emprisonna la sienne et sans plus de cérémonie, elle rampa vers le coté opposé de la table ou elle était passée, l’entraînant a sa suite.
Baissant les yeux, elle nota qu'effectivement, elle avait abîmé son costume aux genoux, faisant deux grandes déchirures. Comment disait les moldus déjà ? C'était... swag. Elle n'avait qu'a faire passer cet accident pour une subite envie d'être dans le coup.
Redressant les yeux, elle les planta dans ceux du bleu inimitable de Light qui n'avait pas changé.
J'ai gagné.
Un sourire vint de nouveau étirer ses joues avec un mélangeur de candeur et de malice.
Je vais te laisser le choix de la date et de l'heure, je suis une petite amie exemplaire.
Oui en fait elle ne voyait pas un grand intérêt a voir une femme vacillant sur ses talons tenter de montrer une lingerie qu'elle ne connaissait pas elle même. Et puis elle ne se sentait pas non plus très prête à eu... ça. Elle détourna légèrement les yeux pour regarder le sommet de son crane, se retenant de se masser les yeux comme elle le faisait si bien quand ses pensées s'égaraient.
Fiche par (c) Miss Amazing Crédit image : tumblr
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Ven 6 Mar - 20:32
Alix & Light
Let me take your hand
Je sais pas vous mais, si on retirait une grande partie du contexte et qu'on gardait uniquement cette scène sous les yeux, ben ça ferait un peu peur. Il y a une fille. Une jeune fille absolument euh... canon ? Ouai, canon. C'est ainsi que je qualifiais une certaine capitaine de Quidditch sans franchement me demander pourquoi elle était si belle à mes yeux. Maintenant je le sais. Et ça fait du bien. Euh. Donc. Une blonde canon (parce qu'elle a des gros boo... attribues conséquents), planquée sous une table. L'air effrayé et genre incapable d'avancer pour se mettre à l'abri. Et derrière, un type musclé, à la poigne ferme qui la rattrape. Avec un gros sourire. C'est LE détail important. Le sourire. Celui du chasseur ayant choppé sa proie. On rajoute simplement un jeu de lumière et ça donne quelque chose d'un peu flippant. Ah et une musique stressante aussi.
- « Je te déconseille d'hurler plus fort, il y a des professeurs juste a coté de nous. »
… Alix. J'avais déjà un peu peur de toi quand t'étais une femme mais là... Ce ton menaçant, ce sourire brillant et ces yeux luisants... Je me demande comment mon cœur fait pour continuer de battre. (c'est sûr, c'est elle qui saura tenir tête aux gosses. Et j'acquiescerais derrière elle en bon mari soum-INTELLIGENT que je serai.) Intimidé, je me contente de fixer sur elle mes pupilles dilatées en hochant la tête. Si j'ouvre la bouche, ce ne seront pas des mots qui en sortiront mais, plutôt des beuglements ou des couinements tellement pas masculin que je préfère m'éviter ça. Et épargner les oreilles des autres aussi. Je sens sa poigne se défaire au niveau de mon mollet. Mais, je n'ai pas le temps d'en sentir un quelconque soulagement qu'elle referme à nouveau ses doigts autour de ma main. Je sursaute sous le coup avant de me sentir m'affaisser quand elle glisse à mon côté.
Je me demande quand même de quoi j'ai peur. Cette personne est tout ce que j'ai de plus précieux au monde. Je le sais pour l'avoir perdu. Pour avoir faillis la perdre. Je sais que son absence est synonyme de douleur et de détresse. L'avoir à mes côtés, c'est quelque chose que j'apprends chaque jour à savourer. J'ai cette sensation d'allégresse qui me rend rayonnant (comme un soleil, oui oui, et j'ai la tignasse adéquat en plus. C'est un signe) à chaque matin. Je me lève sans tension, sans boule au ventre. Simplement comblé de savoir qu'Alix m'attend pour le petit déjeuner et bien plus encore. Alors ouai ; de quoi j'ai peur ? J'ai déjà vécu ce qui se rapproche à mon sens le plus de l'enfer. Y a rien de pire. Alors même si elle m'arrache ma jupe et défait mon corset (pour me les piquer tellement ils sont beaux), même si je me retrouve à walpé en pleine soirée (de toute façon, ce corps n'a aucun défauts. et toc) ça n'a aucune importance.
Elle m’entraîne à l'opposé de la table et je la suis mécaniquement. Je réalise simplement que j'ai de la chance. Et je projette devant moi les images d'un alb... de notre album. Notre histoire. La petite fille à la moue boudeuse mais, timide, celle qui a partagé son morceau de poulet est devenu une jeune femme remarquable, capable d'accepter un cornet de fraise tendu par le plus crétin des blonds.
- « J'ai gagné. »
Je cligne des yeux. Pendant ce petit moment de latence, je n'ai plus suivi ce qui se passait tout autour. Alix me fixe, son visage irradiant de malice. J'ai l'air d'une belle ahurie là. Il me faut un effort silencieux et une reprise de concentration pour récupérer le fil. Elle a gagné. Gagné ? Gagné qu-AH.
- « Ah ! »
Ça m'est revenu comme un cognard rencontrant le tendre bois d'une batte longuement choyée.
- « Je vais te laisser le choix de la date et de l'heure, je suis une petite amie exemplaire. »
Le strip-tease. Par Merlin, c'est vrai. C'est peut-être de ça que j'avais peur. De me taper la honte en me trémoussant sur une scène improvisée. Et ? Alix aurait rigolé. J'aurais rigolé. On se serait bien marré. Quelqu'un se pointerait à l'improviste, pile lors du grand final et il aurait rigolé. Voilà. Niveau honte, j'ai vu mille fois pire et ça, à part un moment embarrassant, c'est rien. Alors ouai, je pourrais lui sourire avec un petit air timide. Rebondir sur le choix qu'elle me laisse et répondre que c'est ok, que je prévois ça pour le 30 février prochain. Et faire comme si l'affaire était close. Mais, à la place de tenter de l'embrouiller tout en battant des cils, je me contente de lui offrir un sourire attendrit. Je porte ma main à mes lèvres. Cette main qu'elle tient de la sienne. J'embrasse l'une de ses phalanges sans la quitter des yeux. Au prix d'un immense effort, je parviens à soulever un minimum mes fesses pour me faire une place sur ses genoux. Je remarque la déchirure de son pantalon et ricane brièvement en me disant que ça lui donne un air de bad boy que j'aurais probablement jamais.
- « Un petit ami parfait. »
J'ai l'air distrait quand je dis ça. Je suis obnubilé par ses dreadlocks que je triture entre mes doigts et ma tête vient naturellement se nicher sur son épaule. « Je suis content.... » Je m'arrête, glousse deux secondes. « … contente que tu sois là. Qu'on soit là. » Même si j'ai perdu et que je lui dois un spectacle. Que je ferai à noel. Ou a son anniversaire. Ou à notre lune de mi... Que je ferai un jour. Je relâche ses cheveux après avoir bien étudié leur aspect pour m'intéresser à mes talons.
- « Eum... Si tu m'aide à enlever ces trucs, je voudrais que tu me fasse valser. » Je rive mes pupilles vers les siennes. « Mais juste toi et moi. » Un peu à l'écart. Ou carrément isolés.
En fait, pour être totalement franche elle ne savait pas trop si sa demande était vraiment sérieuse. Au fond d'elle peut être. A la surface c'était plus compliqué. Comment garder la face en demandant quelque chose d'aussi osé a son premier petit ami qui est par la même occasion son ex meilleur ami ? Si Alix le pouvait, elle se cacherait le visage en rigolant. Mais ce ne serait assumer sa phrase et signerait la perte d'une occasion en or.
Light porta sa main a sa bouche pour y déposer un baiser. Ce qui eut pour effet de faire disparaître son petit sourire amusé de façade pour quelque chose de plus doux en laissant Light s'installer sur elle. C'était ce qu'elle aimait le plus chez lui. Sa gentillesse, sa douceur, son romantisme mais aussi son indulgence pour sa dureté sa propre dureté.
Un nouveau sourire vint secouer un peu ses épaules alors qu'il reprenait sa phrase pour la remettre a son goût. C'est de bonne guerre. Et elle lui en est reconnaissante. Pas de protestations, juste une réponse qui laisse deviner qu'il accepte sa blague qui n'en est pas vraiment une. Le soulagement l’étreint, le sentiment de honte aurait été trop grand si il lui avait dis non.
Alors la sorcière le regarde, avec ce petit élan d'amour qui lui prend le plus souvent quand il regarde ailleurs. Faut croire qu'elle est plus pudique mentalement que physiquement.
Moi aussi …
Rigolant a sa boutade, Alix attrape les chaussures et les retire de façon experte avant de retrouver son sérieux, l’anxiété et la fébrilité venant de nouveau reprendre la place qui est la leur pour ce soir dans son ventre.
Alors qu'elle jette dans un coin les chaussures, elle glissa hors de la table, attendant que son compagnon la rejoigne pour lui tendre son bras.
D'accord.
Et sur ce, elle l’entraîna avec elle a l'écart. Toute cette soirée commençait a lui donner le courage de lui poser les questions qu'elle formulait tous les matins dans son crane. Son ventre se tordait d'avantage certes, mais elle sentait que le moment arrivait.
S'isolant avec lui dans les galeries, Alix s’arrêta enfin en se positionnant face a lui, elle attrapa doucement ses mains pour en placer une sur son épaule alors qu'elle déposait la sienne sur sa hanche menue.
Fixant leurs pieds pour ne pas écraser par maladresse ses orteils avec sa pointure qui avait doublé, Alix se racla un peu la gorge.
- Dis Light... après Poudlard, est ce que euuuh tu vas quitter la maison de tes parents ?
La fin arrivait, elle pouvait le voir. Et il était temps qu'elle mette fin à ses tourments.
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