Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
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918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
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223 pts

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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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Sweet Candy [Light] Terminé.

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Alix Barthelemy
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Jeu 19 Juin - 18:59




Sweet candy


Un reniflement. Puis un deuxième. Mais les yeux bel et bien secs. Pas d’inquiétudes, cette fois pour de bon, ses faiblesses lui étaient passées.
Arrachant un brin d'herbe, puis encore un, elle torturait la verdure qui l'entourait alors qu'elle était assise en plein milieu de la pelouse. Sur sa gauche, de l'herbe. Sur sa droite plus loin, un gros caillou. En face le chemin qui traversait les jardins abruptes de Poudlard ainsi que le château, dans toute sa majesté. Tellement énorme que même a cette distance elle se sentait écrasée par sa taille.
La tristesse avait cédé a une colère qui lui crevait le cœur avec bien plus d'efficacité que la première émotion citée.
Elle n'avait plus besoin de personne, c'est ce qu'elle se jurait minute après minute, de toute façon elle était très bien toute seule. Le ciel était superbe, le vent pour une fois ne soufflait quasiment pas et comble de la joie, le soleil suffisait a la tenir bien au chaud alors qu'elle ne portait que sa maigre chemise blanche qu'elle avait retroussée jusque sur ses coudes. C'était suffisant a son bonheur.
Qui a besoin d'un soit disant meilleur ami qui fricote avec l'ennemi ? Hein ? Ba pas elle.

Ses dents grincèrent méchamment alors qu'elle se remémorait une discussion qu'elle avait entendu en classe disant qu'Aliénor, Serpentarde, avait enlacé Light un simple blaireau lors d'une après midi comme celle ci.
Se redressant brusquement sur ses jambes, les poings serrés, elle adressa un regard hargneux qui ne lui ressemblait pas au château qui lui, n'avait rien demandé.
Un énième reniflement et elle se relaissa tomber sur le sol. Pourquoi réagir de cette façon ! De toute façon elle s'en moquait. Il pouvait enlacer autant de filles qu'il voulait et recevoir une masse impressionnante de lettres d'amour, ça ne la concernait plus.

Baissant les yeux sur un malheureux brin d'herbe un peu trop long ayant survécu a son petit massacre, Alix siffla dessus tel un serpent et détourna le regard, dédaigneuse. Remontant ses jambes contre elle en se moquant bien du fait que l'on puisse apercevoir sa petite culotte, elle les entoura lentement de ses bras et déposa son menton sur ses genoux, les plis amères de son visage faisant place a du stoïcisme.
Elle le savait pourtant, ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait cette réflexion. Light adorait les filles aux aspects fragiles et aussi jolies que des poupées de porcelaine. Avec leurs disputes incessantes, il s'était naturellement tourné vers l'une d'elle pour la remplacer. Aliénor, même si cette fille était insupportable avait le profil requit. Son regard fixé sur le bout de ses pieds, elle se mordit lentement la lèvre, son air pincé revenant au grand galop.
Sa main alla se perdre dans son sac pour en revenir avec sa baguette qu'elle pointa sans dévier son regard sur le malheureux survivant végétal.

- Reducto.

Sa voix était aussi dure que le silex, l'intonation était lourde et boudeuse. Il ne resta rien du malheureux brin d'herbe qui se dispersa en un filet de poussière.
Poussant un soupir, la sorcière se frotta le front, toujours sa baguette a la main. Elle étendit ses jambes et se servit de son bras gauche pour ne pas s'allonger dans l'herbe, fixant le ciel avec cet éclat de désespoir si particulier qu'elle s'échinait a réduire lui aussi a néant.
Son cœur était bien douloureux. Et ce sentiment de perdre petit a petit puis de plus en plus rapidement quelque chose que l'on est incapable de retenir faisait parcourir en elle le flot acide de la jalousie, de la tristesse et de la colère. Et elle était tellement fatiguée d'être triste jour après jour qu'elle s'était décidée a expérimenter la colère. Quel beau geste de désespoir ! Parce qu'il s'agissait bien de ça nan ? Tenter vainement d'oublier sa douleur en accablant les autres. Tous ses efforts pour préserver leur lien si fort d'amitié n'avaient pas suffis a le garder intact. C'était terminé. Elle avait le droit de se l'avouer maintenant. Elle avait sacrifié plus qu'elle n'aurait du pour son propre bien, juste pour garder Light a ses côtés. N'avait elle pas le droit d'être en colère ? Si bien sur. Et encore plus sur elle. Refoulant une part d'elle même qui aurait pu lui faire perdre et gagner de façon proportionnelle bonheur ou souffrance, elle rangea sa baguette dans son sac.

Pour son propre bien, elle s'arrêta là. Pas besoin de mettre des mots, pas besoin, elle n'avait pas besoin de donner plus de matière au fantôme de la jalousie qui lui tordait boyaux et esprits quand elle croisait une robe verte dans les couloirs. Elle devait juste désormais s'en détacher. Juste s'en détacher. Laisser couler. Elle mettrait du temps a l'avaler mais elle était de la race de ces mauvaises herbes qui refusent de crever. C'est ce qu'elle se disait. Fermant les yeux, elle essaya de se vider l'esprit en ne pensant qu'a la chaleur du soleil sur son visage. Les ténèbres sous ses paupières n'étaient pourtant pas tellement d'accord avec elle. Un couple enlacé avait décidé de danser sur sa rétine.


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Jeu 19 Juin - 20:46
     


Alix & Light




Sweet Candy


Un vide. Vide intersidéral. Une sensation déstabilisante, comme un creux que l'on arrive pas à combler. Malgré tout nos efforts la plaie ne se referme pas. Ne se cicatrise pas. Elle est loin, si loin d'être guérie. Ces derniers jours ont été éprouvants. Je me suis renfermé sur moi même. J'ai négligé mes amis, mes cours et même mon apparence. Je n'avais plus goût à rien. Seulement les traces d'une substance amer et brûlante là, dans la gorge. Et ce vide permanentant au fond des entrailles. Une sensation de lassitude. Comme si je me laissais abattre. Certains diront que c'est simplement passager. Un coup de blues, ça arrive à tout le monde. Mais, je sais que c'est bien plus compliqué que ça. J'ai toujours été de ceux qui regardaient la vie du bon côté. Du moins, en présence des autres. Je sais aussi que la solitude dans laquelle je m'abandonnais parfois, était un refuge qui m'était à la fois bénéfique et néfaste. Je ressassais comme toujours mon enfance. Cette enfance si douce dans laquelle je baignais dans la plus pure des innocences. Et puis, le faux pas que j'avais fais envers ma sœur. Son regard hargneux. Son air écœuré. Ma façon d'avoir pris les choses et de les avoir amené, traîné derrière moi durant des années ; cette façon de fuir qui me colle à merveille.

Broyer du noir et fuir mes proches, c'était pas moi. Pourtant, je me suis emmuré derrière une façade de sourires factices, refusant de me confier à qui que ce soit. Cette peine était la mienne et je ne voulais pas la partager. Jusqu'au jour où Aliénor est venue vers moi, inquiète de mon état. Je me suis sentis coupable, parce que s'en faire pour les autres, c'était pas son genre. Elle m'avait écrit un poème également. Ses paroles avaient été dures mais, justes. Suffisamment pour me bousculer et me faire prendre conscience qu'il fallait que je me reprenne en main. Je ne peux pas me laisser couler. Pas maintenant. Pas si près de la fin d'année. Si près de la fin de ces sept derrière années. Sans aucun doute les plus belles de toute ma vie. Et je remercie Alié de m'avoir pousser à ouvrir les yeux, à me remettre sur un chemin plus stable et moins solitaire. Mais... malgré tout ça, Alix me manque. Je crois que la base du problème est là. Nos disputes incessantes ont finalement eu raison de nous. Aujourd'hui, je me demande où en est notre amitié. Si elle existe toujours. Ça va faire des jours, des semaines peut-être bien, que je ne lui ai pas adressé la parole. Son regard chaleureux, ses yeux rieurs et pétillants me manquent. Nos soirées, nos nuits blanches. Nos petites querelles pour savoir qui aurait la dernière part de fondant au chocolat. Évidemment, je lui cédais toujours, connaissant par cœur ses petites faiblesses culinaires.

C'est quand on perd quelque chose qu'on se rend compte de sa vraie valeur. Je pense que je m'en compte seulement maintenant. Et quel idiot... Si j'avais su, j'aurais peut-être fait quelque chose. Mais, quoi ? Honnêtement je n'en sais rien. Alix a choisit quelqu'un d'autre. J'ai l'étrange sentiment qu'elle m'a remplacé. Oublié. Au profit des bras de quelqu'un d'autre. Et je m'en veux de le penser, sincèrement. Je ne veux pas la blâmer et pourtant... j'arrive pas à m'en empêcher. Le Gryffondor qu'elle a choisit a part contre été la cible de ma mauvaise humeur. Un défouloir. Provoqué en duel, charrié et descendu pendant mes commentaires au Quidditch. J'agis comme un gamin mais... comment voulez-vous que je me porte autrement ? C'était plus fort que moi. Je n'éprouvais que de la colère et... oui, de la jalousie à son égare. Parce qu'il m'a prit Alix. Et qu'il pouvait pas faire pire. Je ne sais pas ce que j'aurais pu inventer d'autre pour lui nuire. Qu'il remercie Alié de m'avoir secoué. Car j'ai décidé de tout laisser tomber. D'arrêter de chercher et de me torturer. D'essayer de comprendre, creusant un peu plus ma tombe dans ce gouffre qui s'étendait sous mes pieds. Si Alix est heureuse, ça me va. Et si elle ne m'a pas parler de son nouvel ami, c'est parce qu'elle en avait le droit. Et qu'elle ne me devait rien. Je veux tourner cette maudite page et terminer l'année en beauté. Réussir mes examens et poursuivre mes études pour devenir professeur. M'occuper de ma vie et laisser la sienne tranquille.

Le temps est agréable en cette après midi ensoleillée. L'air n'est pas lourd mais, suffisamment chaud pour permettre aux élèves d'abandonner leur cape ou manteau. Je relève le nez vers le ciel, inspirant à plein poumon. Je me remets petit à petit de cette période noire et prendre l'air me fait le plus grand bien. Je me sens revivre en quelque sorte. Je m'étire avec souplesse, levant les bras et secouant la tête. Des mèches retombent sur mes yeux. Des mèches un peu plus longues, victime de ma négligence des derniers temps. Je devrais peut-être couper mes cheveux mais, je pourrais aussi bien les attachés en une fine queue de cheval. Ça sera un premier pas vers la guérison comme on dit. Enfin je crois. Je rouvre les yeux, s'entend la brise effleurer ma peau. Un sourire de paix sur les lèvres. Mon regard croise alors le stand de glace tenu exceptionnellement pour cette fin d'année. Vu le temps, manger de la crème glacée me paraît être une bonne idée. Et puis, ça me fera du bien. Je rejoins donc le vendeur, admire les parfums et demande une boule à la vanille ; mon préféré. Il me demande t'attendre quelques secondes et je me retourne pour admirer le petit parc situé juste devant moi. Mes yeux tombent sur un couple de jeunes élèves. Mon cœur se serre. Et il se serre encore plus lorsque mes pupilles dérivent vers la silhouette assise sur l'herbe. Silhouette que je reconnaîtrais entre mille malgré son absence. Alix. Je reste un moment à la regarder, à fixer son dos, ses cheveux blancs. Elle est seule au milieu de la petite foule. Je refoule immédiatement l'idée qu'elle puisse attendre son gryffon. Et puis, de toute façon, ce ne sont plus mes affaires... L'ont-elles déjà été d'ailleurs ?

- « Jeune homme ? »


Elle à l'air si esseulée. Ça me peine. A une époque j'aurais été assis à côté d'elle, et on se serait fait une bataille de brins d'herbe. Ou alors on aurait refait le cours de Circé en regardant les nuages pour y lire notre avenir. Sept ans déjà. Je me mord la lèvre. Je ne peux pas balayer sept d'amitié comme ça. Et elle non plus. Je sais qu'on a déjà essayé de se parler, de se comprendre et que ça n'a aboutit à rien à part une énième dispute. Mais, maintenant que j'y vois plus clair, je refuse de tout laisser tomber. Pas sans avoir essayer. Une dernière fois. Je veux faire la paix. Même si je sais qu'on aura du mal à faire comme si rien ne s'était passé. Je suis toujours jaloux, je le cache pas. J'essaie simplement d'arrêter d'y penser et de me convaincre que ses choix n'ont pas a être critiqués par qui que ce soit. Encore moins par moi.

- « Euh. Jeune ho- »

- « Ah ! Pardon. » Je pivote de nouveau vers le vendeur que je n'avais pas entendu jusque là. « Je prendrais un cône à la fraise aussi, merci. » Il me lance un regard perplexe mais, je n'y fais pas attention, les yeux rivés sur Alix. Je fouille dans mes poches pour trouver de quoi payer. Je tend les gallions quand il me tend mes deux cornets de glaces. Je prend une grande inspiration, de celle qui vous soulève complètement le thorax et qui vous brûle presque les poumons. Du courage Light. Si tu veux ressembler à un Gryffondor, c'est le moment.

Je m'avance vers elle, les mains un peu tremblotantes. Respires, je sais qu'elle ne pourra pas refuser une glace à la fraise. On va juste parler. Pas se disputer, pas cette fois. On va renouer. Même si ça semble compliqué. J'avale les derniers mètres qui nous sépare, réfléchissant subitement à ce que je pourrais lui dire. Il faut que je trouve un truc. Pas trop con. Pas un truc qui lui donne envie de se lever et de s'éloigner en m'ignorant. Je ne m'en remettrais pas. Mes pas s'arrêtent à côté d'elle, je crois qu'elle ne m'a pas encore vu. Je rassemble tout mon courage et toute ma maîtrise pour ne pas laisser ma voix trembler.

- « Salut... »

Raté. J'entends moi-même de la gène dans cette simple salutation. Elle tourne la tête vers moi et avec un sourire timide, je lui tend le cornet de glace. « Je peux m'asseoir ? »


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Alix Barthelemy
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Jeu 19 Juin - 23:11




Sweet candy


Un salut qui vient électriser sa colonne vertébrale. Elle se sent comme une gamine prise la main dans le sac. Se redressant vivement, toute une panoplie de sentiments viennent perturber son petit esprit. Elle se sent terriblement heureuse qu'il soit la devant elle. Elle a aussi frôlé la crise cardiaque. Était-ce si simple ? Il suffisait de désirer sa présence pour qu'il se téléporte a coté d'elle ? Si elle avait su.... OUI mais elle est encore en colère. Si jamais sa fureur s'en va, elle risque de faire une grosse bêtise.
Et comme si le ciel lui donnait raison, un petit nuage passe rapidement devant le soleil, permettant a la batteuse d’apercevoir le visage de Light et les glaces qu'il tient dans la main. On essaye de soudoyer son cœur mais aussi son estomac. Pour tout dire, vu comme elle est déboussolée en ce moment, elle se demande bien si elle elle peut digérer quoi que se soit.

S'essuyant la paume des main sur ses cuisses, elle se racle la gorge rapidement, sentant la chaleur brûler ses joues ainsi qu'une sueur froide incongrue couler dans son dos. Il lui demande si il peut s'asseoir. Elle ne sait même plus aligner deux mots. Peut être que si elle l'avait aperçu avant, elle aurait eu le temps de préparer un « mais oui bien sur » plus naturel que son piètre...

" Ouais heu oui vas y. "

Féminité et distinction dans un seul corps, bravo championne. Elle le regarde du coin de l’œil s'asseoir a ses cotés, redoutant un regard franc et brûlant a cette simple pensée. Merlin qu'est ce qu'il lui avait manqué. Elle a été privée trop longtemps de sa compagnie, ses désirs n'en sont que plus forts. Elle aimerait l'enlacer comme lorsqu'ils étaient gamin, elle aimerait qu'il lui ébouriffe les cheveux. Par dessus tout, elle veut l'entendre rire.
C'est d'une gifle mentale bien corsée qu'elle se remet les idées en places.

« Merci... tiens, c'est à la fraise. Je sais c'est ton parf-... que t'aimes ça"

La surprise se mêle dans son regard a sa ferme résolution de ne pas faiblir. Il a choisis le parfum rien que pour elle ? Avait il donc la réelle intention de venir la voir ? Elle se réjouit trop vite, elle le sait. Et dans le même temps, un tout nouveau pincement au cœur vient la surprendre. Si elle s'écoutait, là, toute de suite, elle rirait aux éclats. Elle est tentée d'ailleurs. Mais se retient. Elle éprouve de la pitié pour Aliénor. Elle, Alix, éprouve de la pitié pour quelqu'un qu'elle incendiait au fond de son cœur il y a tout juste quelques minutes. Poufsouffle un jour, Poufsouffle un jour. Décidément cette maison lui colle a la peau comme un maillot de quidditch trempé de sueur.

Passant une mèche de cheveu derrière son oreille, elle hésite encore un peu. Elle combat la joie que ce geste lui apporte avec le début de pitié qu'elle ressent. Et si Aliénor l'attendait quelque part ? Si c'était a elle qu'il avait promis une glace mais que sur le chemin il l'avait vu assise seule ? Même si c'était juste un élan de courtoisie, elle pouvait comprendre que cela n'allait pas faire plaisir a la sorcière. Avec prudence elle essaya de mesurer ses mots qui étaient toujours un peu maladroit.

" Ah! " .... " Tu es certain de vouloir me la donner ?"

Bien ! Pas trop joyeux, avec un bonne pointe d’indifférence, elle laissa échapper un discret soupir de soulagement pour cette maigre victoire sur elle même. Elle avait été effectivement prudente et lui tendait même un perche pour qu'il lui présente sa bonne nouvelle qui n'allait immanquablement pas manquer de provoquer chez elle une nouvelle envie de meurtre. Ou de pleurer. Elle espérait avec ferveur que son cœur allait opter pour le premier choix. Elle avait terriblement besoin de se montrer forte jusqu'au bout. L'idéal aurait été de lui donner une accolade avec le sourire, le féliciter et partir mais fallait pas déconner. Alix s'en savait incapable. Même pas besoin de tenter se le cacher. Jamais elle ne réagirait de cette façon.
Tout ce qu'elle pourrait faire serait de cacher sa colère ou sa tristesse. Acquiescer et tenter de se noyer dans sa glace. Et prier pour qu'il se casse de lui même.

"Ça serait dommage de la laisser fondre... si t'en veux pas je peux... je... prends la s'il te plaît"

La sorcière sursauta a ses derniers mots. Le timbre était une supplique déguisée en ordre. Il n'essayait plus de trouver une astuce ou une autre pour la faire céder, désormais il optait pour la franchise. Bien ! Si il faisait la même chose avec son aveu, peut être allait elle pouvoir comparer sa douleur a une bande épilatoire rapidement arrachée.
Observant sa main tendue, elle laissa passer quelques secondes et attrapa finalement le cône tout en évitant consciencieusement le moindre frôlement. Elle pouvait sentir que quelque par sur ses joues continuait de brûler le brasier de la gêne mais au moins contrôlait elle son regard qui se voulait placide voir un peu froid. Se blinder, s'était le mieux a faire.



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Ven 20 Juin - 1:10
     


Alix & Light




Sweet Candy


Je pensais pas qu'un jour, je serais aussi stressé et anxieux à l'idée d'aller parler à ma meill-... à Alix. Normalement, je lui serais rentré dedans avec toute la lourdeur dont je suis capable. Je l'aurais entouré de mes bras en rigolant bêtement. Elle aurait tiré la tronche avant de se dégager, peut-être même qu'elle m'aurais gentiment frapper (mais, qu'importe, j'aime ça... enfin, j'aimais ça.) Là, agir de la sorte me semble carrément... déplacé. Ce n'est pas l'envie qui m'en manque, au contraire. Juste que... ouai, voilà ; je ne peux pas. Alors j'opte pour une méthode plus douce mais, plus distante... moins chaleureuse. A l'opposé de ce qu'on était avant. Et ça me crève de penser ça. Je ravale pourtant ces douloureuses pensées et tâche de me concentrer uniquement sur Alix qui se redresse, sans doute surprise par ma venue. J'ai peur, honnêtement, qu'elle m'envoie balader. J'ai pas été très cool ces derniers temps, alors... elle en aurait tout à fait le droit. Je me mord la lèvre et me préparer à tout types de réponses.

- « Ouais heu oui vas y. »


Je respire. Je ne m'étais pas rendu compte que pendant un bref instant, j'avais cessé de vivre. Une bouffée de soulagement s'empare de moi et soulage mes poumons. Elle régule l'afflux sanguin tambourinant à mes tempes et dénoue le nœud formé dans mon estomac. Le sourire que j'affiche est sincère et libéré. Avec toute ma souplesse, je parviens à m'asseoir à ses côté sans utiliser mes mains.
« Merci... » Je lui jette un rapide coup d’œil avant de détourner le regard, m'installant finalement en tailleur. Quelques secondes s'écoulent avant que je ne me rappelle que je tiens deux glaces et que l'une d'elle est pour Alix. «...tiens, c'est à la fraise. Je sais c'est ton parf-... que t'aimes ça. » Je lui tend le cornet et je ne sais pas pourquoi mais, dire que je sais que c'est son parfum préféré me semble in convenu. C'est pas à moi de savoir ça. C'est plus à moi. C'est au sorcier qu'elle a choisit et qui passera sa vie à la rendre heureuse. Merlin... j'ai beau tenter de me faire à l'idée, ça m'est toujours aussi difficile d'y penser...

Son regard croise le mien et j'y décèle un soupçon de surprise. Elle hésite aussi.... Venir la voir avec une glace c'était peut-être pas la meilleure chose à faire ? … Pourtant, on a toujours réglé nos problèmes dans la nourriture... je pensais... je pensais que ça pourrait être le cas, aujourd'hui aussi. Je me sens mal à l'aise, à lui tendre sa part. Et c'est d'autant plus inquiétant quand je sais que, d'ordinaire, elle n'aurait pas eu besoin que je lui dise qu'elle était pour elle. Elle me l'aurait prit des main en rigolant, et on aurait fait un concours pour savoir lequel s'en mettrait le plus partout... Mes yeux reflètent mon inquiétude et si je poussais un peu plus, je dirais qu'ils la supplient de bien vouloir dire quelque chose.

- « Ah! » Je crois que j'étais sur le point de sourire, soulagé de l'entendre enfin. Mais, la suite me fit ravaler ma joie. « Tu es certain de vouloir me la donner ? »

Ah ! Euh... Je... Je suis surpris. Déstabilisé par sa question. Je crois que ça se voit. Mes yeux s’agrandissent, mes lèvres s'ouvrent à peine. Je sais que je suis capable de manger ces deux glaces mais, je suis pas égoïste à ce point. Pas cruel au point de venir la narguer avant d'enfourner sa part et la mienne. Je comprends pas trop sa réaction. Je détourne le regard et je réponds sans parvenir à contrôler parfaitement ma voix qui se veut... oui... suppliante. C'est le bon mot. « Ça serait dommage de la laisser fondre... si t'en veux pas je peux... je... prends la s'il te plaît. » La fin est dite sur une note de résignation. Je ne vois pas l’intérêt de chercher une autre excuse. Ça ne me mènera à rien. Je tourne à nouveau la tête vers elle, les sourcils légèrement arqués, marquant mon trouble. Elle hésite encore et je dois lutter pour ne pas laisser ma main trembler. Ni faire tomber la glace. Ce qui serait... oui, non évitons d'y penser.

Lorsqu'enfin elle enroule ses doigts autour du cône, je remarque avec un pincement au cœur qu'elle met toute sa volonté à vouloir m'éviter. Éviter mon contacte. « Merci... » Sa voix n'est qu'un murmure. Mais, je suis incapable de lui répondre, les yeux toujours rivés là où je lui tendais la glace. Alors quoi... Je suis tombé si bas dans son estime ? A tel point qu'elle ne veut plus toucher ma peau avec la sienne ? C'est... C'est sérieux ? Je relèves mes pupilles vers les siennes et ce que j'y vois me glace et m'attriste encore plus. Son regard est dur, froid. C'est une énième bombe qui m’expose en pleine figure et qui m'atteint de l'intérieur. Sans parler de ce silence... qu'elle finit par briser.

- « Je pensais que tu aurais choisis ... quelqu'un d'autre. »


Qui ? Je. Non. Je hausse les épaules, timidement. « Oh... Non... » Je comprends pas la question. Ni la réponse qu'elle semble attendre. Je pensais que ma motivation était claire... je voulais simplement renouer le dialogue avec Alix. Et y aller en douceur ; avec une glace, oui parfaitement. Mon regard se fait perplexe. « Pourquoi tu pensais ça ? » Je viens d'oublier que j'avais moi aussi un cône glacé à manger. Je suis bien plus intéressé par ce qui a pu lui faire croire que j'aurais choisis quelqu'un d'autre. Sa réaction est d'ailleurs immédiate, elle enfouit sa tête dans ses genoux, cache son visage. Encore une fois, les gestes d'antan réclament mon attention mais, je me retiens de passer une main dans son dos pour tenter... de la consoler. Car c'est très exactement ce que j'ai envie de faire.

- « Parce que... »
Je me raidis. « Aliénor va pas être très contente tu sais. »

Je fronce les sourcils et me demande sincèrement si j'ai pas raté un épisode. Aliénor ? Qu'est-ce qu'Aliénor vient faire dans cette histoire ? Un instant, je pense qu'Alix croit que j'ai remplacé son amitié par celle de la Serpentard. Et que cette dernière trouvait intolérable de ma part d'aller renouer avec elle.... Euh. Non. Attendez. Ça n'a aucun sens. Pourquoi agirait-elle de cette façon ? Et pourquoi sa réaction inquiète autant Alix ? Woooo... Je comprends plus rien.

- « ....Euh.... pourquoi tu me parles d'Alié ? »

Je penche un peu vers elle, sincèrement intrigué. Ne pas lui tapoter le dos. Ne pas lui relever les cheveux. Ne surtout pas effleurer sa nuque du bout des doigts.


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Alix Barthelemy
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Dim 22 Juin - 13:29




Sweet candy


Méfiance est mère de sureté, c'est ce que sa mère aimait lui répéter. Oui Alix allait pour une fois suivre les conseilles de sa mère. Il lui fallait peser ses mots, elle ne désirait pas donner l'impression d'être accusatrice ou agressive. Elle voulait lui montrer qu'elle était mature, qu'elle savait réagir comme une adulte et non plus comme une enfant. L'attirer doucement sur le sujet qu'elle veut aborder, elle doit se montrer patiente ou alors il comprendra. C'est bien la dernière chose qu'elle désire n'est ce pas ?
Regardant sa glace, Alix la goûte du bout des lèvres. Quand elle était enfant c'était sa préféré. Elle y retrouve de merveilleux souvenirs mêlés a ce parfum. Se concentrant pour ne pas sourire, elle se lance. La voix faible comme si elle craignait que quelqu'un puisse l'entendre.

 Je pensais que tu aurais choisis ... quelqu'un d'autre. »

Alix attend, le cœur au bord des lèvres sa réaction. Il va le faire, il va lui di' « Oh... Non...  Pourquoi tu pensais ça ? » 
La sorcière retient un soupir. La pression est repartie comme elle était venue mais sa frustration a augmenté en flèche. N'est elle pas digne de confiance ? Veut il vraiment lui cacher ce gère de chose jusqu'au jour ou il l'invitera comme une fleur a son mariage ? Aliénor comme une autre, elle s'en moque, elle découvre encore un peu plus cette facette inconnue de Light. Ainsi lorsqu'il est amoureux, il cache tout ça pour lui. Bien. Alix se réfugie lentement dans ses genoux, cherchant de nouveau ses mots avec précaution pour répondre au préfet de Poufsouffle.

« Parce que...Aliénor va pas être très contente tu sais. »

Et elle aura de quoi ne pas être contente merlin ! Son copain vient voir sa meilleure amie en l'abandonnant dans son coin. Ce genre de situation bien que banale dans le passée est devenue bizarre en y mêlant une troisième personne. C'est définitif, plus rien n'est comme avant. Elle avale sa salive avant de faire ou dire une connerie. Elle choisit la voie de la sagesse, elle va hausser les épaules et lui répondre... «  Rien » à son : ....euh.... pourquoi tu me parles d'Alié ?
Et elle s'attaque de plus belle a sa glace, les yeux rivés sur la couleur rose et des parcelles de fraise qui menacent de couler. Mais finalement c'est plus fort qu'elle. Laissant tranquille son cône, son honnêteté revient au galop, laissant tomber toutes les conneries sur la prudence et je sais plus quoi. Elle se tourne vers lui et décide de lâcher enfin un morceau de ce qu’elle pense.

«  Si, tu devrais pas revenir vers moi comme ça, ça va pas lui plaire, c'est pas bien. »

Finalement elle ne peut rien contre sa propre moral. Elle a jugé que c'était pas bien, elle ne peut pas fermer les yeux sur ça. Parce qu'elle se met sans le vouloir a la place de la Serpentard et sent la douleur qu'elle ressentirait face a des fausses rumeurs. Elle prend une grande inspiration et le regarde de nouveau en face alors que pendant sa tirade elle avait baissé les yeux. Elle s'attend a le voir gêné, démasqué, ou quelque chose dans le genre. Mais nan. Light la regarde avec incompréhension, se demandant très certainement se qu'il y a de mal. Peut être est ce elle qui voit le mal la ou il n'y en a pas ? C’est vrai ça, pourquoi Aliénor devrait être jalouse d'une meilleure amie puisqu'une amie n'est qu'une amie. Qu'elle est bête quand même.

"Rien ?" .... "Attends... je vois pas en quoi t'offrir une glace peut l'intéresser"

Sidérée Alix le regarde en baissant un peu le menton, gardant les yeux plantés sur lui. Joke ? La par contre elle ne se fait pas des illusions hein ? Il ne dit rien de ce qu'il fait a sa copine ? Elle pèse encore deux secondes le pour et le contre pour être certaine que cette fois il s'agit vraiment d'indélicatesse.
La colère monte en elle, même si elle n'aime pas sa bondasse, elle aime encore moins la façon dont il la traite, quitte a se mettre en colère une énième fois et passer un cape qui ne sera plus réparable. Alix cède a son impulsion et se lève.

" Tu devrais pas prendre ta copine autant a la légère et surtout pas en m'utilisant moi ! "

C'est vrai. Il n'a pas le droit de se servir d'elle pour la rendre jalouse si c'est ce qu'il veut. Et il n'a pas non plus le droit de se servir d'elle pour passer le temps comme bon lui semble en abandonnant derrière la fille qui lui a fais une lettre. Alix sent quelque chose le long de sa cuisse. Baissant la tête, elle ravale un ok de stupeur en redressant brusquement sa glace qui a décidé de couler sur elle.



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Dim 22 Juin - 16:08
     


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J'avoue que je suis largué. Je ne comprends pas pourquoi Alix me parle d'Aliénor. Elles n'ont jamais pu s'entendre, je le sais. Alié est quelqu'un d'un peu spéciale, mais dotée d'un bon fond, j'en suis certain. Suffit de voir avec quel intérêt elle est venue me réconforter quand j'étais pas bien, notamment à cause de ce que j'avais appris sur Alix et son merveilleux lion. Pour l'avoir séduite, il doit sacrément bien danser. Ou alors y avait autre chose avant. … Non, non. Je m'étais dit que j'arrêterai d'y penser. Ce ne sont pas mes affaires. Si Alix veut garder sa relation secrète, très bien.

Après tout, que suis-je pour lui demander des comptes, heen ?

- « Rien. »


Je fronce les sourcils, les yeux rivés vers sa nuque. Suivant le fil de mes pensées, ce « rien » est juste purement méchant. Mais, la situation étant grave, mon cerveau parvient à ignorer cette idée. Ce qui n'est pas plus mal. Mes prunelles suivent le mouvement de son bras, lorsqu'elle pose les lèvres sur sa glace. Je reste silencieux, un peu pensif. Ça serait tellement con de lui demander si sa crème glacée est bonne. Ça serait con. Déplacé. Et surtout un moyen de fuir. De changer de conversation. De partir sur des broutilles et d'éviter d'entrer plus dans le sujet qui fâche. Mais, je doute qu'on puisse à nouveau parler de la pluie et du beau temps comme avant. Je pense aussi qu'éluder encore une fois serait lâche de ma part. Elle relève la tête vers moi, et je papillonne des yeux en sortant de mes pensées. Je pose le bout glacé de ma crème vanillée sur mes lèvres, réalisant qu'elle finira par coulée si je ne fais pas quelque chose. Ouai. Sauf que je n'ai plus très faim.

- «  Si, tu devrais pas revenir vers moi comme ça, ça va pas lui plaire, c'est pas bien. »


Ses yeux ambrés cherchent les miens. Et quand mes prunelles se relèvent, elles s'ancrent dans les siennes au moment où je passe ma langue sur mes lèvres, récoltant les restes de glace. Autant dire que j'ai l'air franchement crédible quoi que je dise. Je la fixe, incrédule. Quoi ? Quoi ? Pourquoi ça pourrait pas lui plaire ? Aurais-je signé un contrat avec Aliénor qui m’interdirait de parler à Alix ? De lui offrir une glace ? Non, non. Je comprends toujours rien. Alix a l'air pourtant sérieuse. Je voudrais qu'elle m'explique pourquoi elle s'acharne à parler de la Serpentard. J'ouvre la bouche, cherche mes mots puis la referme. Mes yeux roulent, je me mord la lèvre. Et je fronce les sourcils, rehaussant mon regard intrigué dans le sien.

-  « Rien ? » Je répète mécaniquement. .... « Attends... je vois pas en quoi t'offrir une glace peut l'intéresser. »

Ma réponse n'a pas l'air de trop lui plaire, puisqu'elle baisse le menton pour m'observer à travers ses cils. C'est le genre de regard intimidant qui pourrait me... ben... m'intimider. Mais, je soutiens la pression de ses yeux, les miens étant toujours aussi expressif quant à mon étonnement. J'ai l'impression qu'elle va me bouffer. On reste silencieux et je sens la tension monter avec autant de lenteur que nos glaces qui fondent. Et puis soudain, elle se lève. Elle me fait sursauter, j'ouvre la bouche et la suis d'un regard à la fois craintif et interrogateur.

- « Tu devrais pas prendre ta copine autant a la légère et surtout pas en m'utilisant moi ! »


De quoi ?? Je cligne des yeux, franchement surpris. J'en reste pour le coup vraiment sur le cul.

- « Ma cop- ? »
.... Quoi ?

Ah. Aaah. Non. Pas copine, copine ? Si ? Elle pense qu'Alié et moi on... Nooon. Je vois pas comment aurait pu penser ça. Haha. Impossible. De toute façon, elle est déjà suffisamment occupée avec l'autre. Je la regarde d'en bas et déblatère rapidement. « Excuse moi de vouloir simplement te parler ! Vraiment. Et je suis désolé aussi si tu penses que je t’utilise parce que c'est franchement pas le cas ! » Au fur et à mesure de mes paroles, je sens une vague d'irritation me submerger. Je détourne la tête d'un mouvement brusque pour poser mes yeux un banc vide que je vois. Je crispe la mâchoire et crache presque. « J'en reviens pas ! Tu me crois capable de faire ça ?! » Ma voix est lourde. Je suis effaré de voir qu'elle me voit comme ça. Comme un type qui papillonne à droite à gauche pour être sur d'avoir où qu'il soit, une épaule pour pleurer. Que je sache, j'ai toujours tout fais pour me retrouver seul et emmerder personne quand ça allait pas. Oui, bon, mes commentaires vis à vis de Foxx comptent pas, heen.

- « Même si t'en es pas conscient tu vas la blesser et elle va croire des choses. »


Elle marmonne mais, je l'entend clairement. Ses paroles m’atteignent et me percutent à tel point que je me retourne à nouveau vers elle pour me lever brusquement. « Qu- » Je lui fais face. Mon sang tambourine à mes tempes, circule dans mes veines pour y semer un dédale de lave incandescente. Elle coule, grimpe, rampe jusqu'à mes poignets, jusqu'à mes mains que je sers en dépit du cône que je tiens. Mes lèvres sont pincées, mon nez plissé, mes yeux reflètent à la fois ma stupeur et mon irritation. Merlin ! Mais, pourquoi on parle de ça ? Je vais vraiment finir par croire qu'elle pense que y a du plus entre la verte et moi.

- « Tu penses qu'Alié m'en voudra d'aller voir une fille déjà casée ? Je suis pas un Gryffondor, moi. »


La dernière partie, le l'ai lâché sans m'en rendre compte.


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Mer 25 Juin - 2:30




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Elle tourne en rond. Elle a l'impression que tout se répète, encore et encore. Elle a beau se promettre que cette fois ce sera différent, ils s'engueulent de nouveau.
Vraiment ? Qui est assez con pour remettre ça encore et encore ? Elle. Tous ses bulletins ne suffiront pas a distinguer son intelligence scolaire et son intelligence pratique.
Alix se masse le front, baisse les yeux, regarde la glace lui couler sur les doigts sans avoir la force de la lever jusqu'à ses lèvres pour arrêter l’hémorragie sucrée. C'est tellement fatiguant. Pourquoi continuent t-ils d'essayer ?
Alix relève ses yeux furieux vers Light. Des yeux qui se demandent bien se qu'ils foutent a le fusiller aussi violemment alors qu'ils ne demandent qu'a pleurer. Elle a bien une réponse, elle a bien une idée mais une fois encore, elle sait qu'elle se blesse dans un dernier effort. Elle n'arrive pas a se détacher de lui proprement, a croire qu'elle est obligée de se déchirer pour y arriver. Alors tant pis. Si elle doit passer par là, elle le fera. Une goulée d'air dans les poumons, sa respiration s’accélère, concentrée comme jamais pour ne pas faire couler une larme, ne pas hurler un seul mot. Sa gorge un jour finira par s'étioler d'elle même a force de se rétracter autant. L'hystérie la menace, sa fierté tombe en miette, elle sent poindre cet instant si particulier ou un être humain est prêt a tout laisser tomber pour supplier.

"Ma cop-? "Excuse moi de vouloir simplement te parler ! Vraiment. Et je suis désolé aussi si tu penses que je t’utilise parce que c'est franchement pas le cas ! J'en reviens pas ! Tu me crois capable de faire ça ?!"

Un sourire léger vient barrer les lèvres de la jeune fille. Le flot d’émotion qui était prêt a la jeter a ses pieds s'estompe paisiblement. Un sourire qui s'en va comme il est venu. C'est un idiot. Incapable de protéger celle qu'il aime par pur égoïsme. Ses mots pèsent comme autant de chaînes. Et cette vague de plaisir coupable n'arrange pas les choses. Ses yeux se baissent de nouveau alors que des plis crispés viennent décorer la commissure de ses lèvres. Alix est la plus idiote des deux. Alors que la douleur atteint des sommets encore inégalés, elle ressent encore du plaisir dans les mots qui devraient la révolter. Elle aimerait lui dire merci, se calmer pour revenir s’asseoir a ses cotés. Elle se fiche de faire du mauvais mélo, elle veut juste le réentendre dire qu'il voulait juste lui parler, juste lui et elle. Mais ce qui sort de sa bouche n'y ressemble pas. Pas un pardon. Pas un merci. Aliénor est la gardienne de sa langue.

"Même si t'en es pas conscient tu vas la blesser et elle va croire des choses."


Son marmonnement, car il ne s'agit ni plus ni moins d'un marmonnement, s'éteint finalement dans un misérable gargouillis de lettres et de sons étouffés. Il se lève dans toute sa hauteur pour la surplomber, furieux, Alix se force a regarder ses yeux couleur d'orage. Elle s'attend presque a se qu'il la frappe ou qu'il sorte sa baguette tellement il semble insulté. Il fait pire.

« Tu penses qu'Alié m'en voudra d'aller voir une fille déjà casée ? Je suis pas un Gryffondor, moi. »

Les yeux de la sorcière s'ouvrent largement et brusquement, enfin capable de mettre des mots sur les pensées du garçon lorsqu'ils étaient dans les escaliers. Ses poumons s'ouvrent, en grand. L'air afflue, la fille respire, comme si brusquement on la sortait d'un grand bain glacé. D'ailleurs elle a terriblement chaud. Et froid. Une sorte d’espoir fou vrille son pauvre cerveau atteint alors qu'elle vire au cramoisi. Pour se briser presque instantanément en comprenant. Alors ainsi il avoue enfin sortir avec la fille. Mais c'est trop tard, porté par l'élan du départ ou elle n'avait entendu que ce qu'elle désirait entendre et comprendre, elle hurle. Elle bafouille plutôt. Mais elle ouvre les vannes.

DE ! hein ! M' ! J'AI JAMAIS EU DE COPAIN IDIOT.

Comme si ça ne suffisait pas, Light aussi se met a hurler. Il l'accuse tout en essayant de se contrôler. Quelque chose de doux et de chaud vient couler le long de sa joue droite. Étranglée par la peur, Alix y plaque sa main saine pour dissimuler une larme qui n'aurait jamais du sortir. Il n'a pas vu ? Non il n'a pas vu, elle a été rapide, il n'a pas vu. Et de toute façon son estomac se soulève a ses derniers mots, une véritable colère montant enfin de ses entrailles.

"ME PRENDS PAS POUR UN IMBÉCILE ALIX !"..." Les élèves parlent, c'est bon je suis au courant"

Alors ainsi il préfère croire les rumeurs que sa propre parole. Alix ouvre la bouche en grand, prête a se lancer dans un grand plaidoyer, crier a quel pont elle est outrée elle aussi. Mais c'est sa pensée la plus primaire qui sort a la place de son grand instant d'éloquence. Elle n'a pas le temps. Elle veut juste sauter a la conclusion.

"MAIS J'AI PAS DE COPAIN MERDE !"



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Mer 25 Juin - 17:47
     


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C'est un supplice. Presque un supplice. Je comprends pas comment on a encore une fois réussit à alourdir l'ambiance. A nous regarder sans nous reconnaître. Mais, merde ! Après sept ans... C'est difficile de devoir affronter celle que l'on a côtoyé quotidiennement. Celle avec qui on a partagé des moments épiques. Uniques. Celle avec qui on riait comme des baleines dans les couloirs pour une vanne à deux gallions. Celle avec qui vous déjeuniez tout le temps, et qui piquait dans votre assiette discrètement en souriant avec malice. Merde. Merde. Merde. J'aurai dû engloutir ma glace, passer mon chemin et basta. Retourner à mes vagues occupations de poufsouffle sans me retourner, m'arrêter sur Alix. C'est toujours comme ça depuis un moment. Dès qu'on se croise, dès qu'on a le malheur de se parler, ça tourne en poison. Et on se bat à coup de reproches camouflés. A coup de cœur crevé. Sans comprendre pourquoi.

Light, Light. Tu peux encore lui tapoter l'épaule et lui souhaiter le meilleur. Tu peux encore le faire. Sourire. Mais, tu ne feras pas briller tes yeux. Tu ne seras pas sincère. J'essaye pourtant de l'être. Ma raison me hurle de le faire. M'incendie de cette vérité qui clame haut et fort que le bonheur de mon amie est tout ce qu'il y a de plus important. Qu'importe avec qui. Qu'importe où. Si ma présence est devenue un frein à son bien-être, alors il me faut tirer ma révérence. M'effacer complètement. Il y a ma raison. Mais, il y a autre chose aussi. Un intrus qu'il faut prendre en considération. Comme dans une équation. Le cœur n'y est pas. N'y sera pas. Si je me mure derrière un sourire de façade, ravissant ma conscience, le plus important n'y sera pas. Je fais face à son regard, campé sur des jambes à deux doigts d'abandonner leur poste.

Allez, dis-le Alix. Qu'on en finisse...

- « DE ! hein ! M' ! J'AI JAMAIS EU DE COPAIN IDIOT ! »


BAM. Elle hausse la voix. Encore. Le contenu de ses paroles me traverse sans m'atteindre complètement. Cette barrière de stupidité tient bon. Elle refuse de laisser une once d'espoir la transpercer. Elle devrait, pourtant. Je suis sûr que je m'en sentirais mieux. Libéré, peut-être. Mais, je suis comme tiraillé entre l'envie de la croire et le besoin de simplement me protéger. Il y a aussi cette certitude que j'ai transformé en vérité. Qui me me suit depuis quelques semaines déjà. Et que j'ai appris... tenter d'accepter. De faire avec. Après tout les efforts que ça m'a demandé. Je refuse seulement de croire que je me suis trompé. Ça serait trop beau. Mais, pourquoi ? Pourquoi c'est si important pour moi que ses paroles soient vraies ? Parce que ça changerait beaucoup, beaucoup de choses. La connerie, c'est que je suis encore incapable d'arriver à déterminer quoi. Ça semble évident, et pourtant...

Je me laisse submergé par ce qui me reste de colère et de frustration. Sans y croire, je laisse ma voix trahir mes émotions.  

- « ME PRENDS PAS POUR UN IMBECILE ALIX ! »
Raaah ! Non mais c'est... Je. C'EST PAS POSSIBLE. Je passe une main frustrée dans mes cheveux, détourne le regard. Il faut que je me calme. Que j'arrête de crier. Je ne suis pas venu lui parler qu'on se dispute et qu'on élève la voix encore une fois. Nan. En fait, je savais quelque part que ça finirait comme ça. Respires, merde. Je ferme les paupières et prends un contrôle immense sur moi-même. C'est presque résigner que je souffle : « Les élèves parlent, c'est  bon je suis au courant. » Je me pince l'arrête du nez, rouvrant doucement après les paupières. Je sais que mon regard n'est que le reflet d'un presque abandon. Supplique silencieuse. Je voudrais qu'elle fasse quelque chose. Qu'elle me gifle. M'écrase sa glace sur le visage. Ou qu'elle me frappe tout simplement, avec la force qui la caractérise tant et qui fait d'elle une batteuse extraordinaire.
Qu'on arrête. Qu'elle me dise avec un murmure que j'ai raison. Point final.

Son silence me semble durer une éternité. Elle ouvre la bouche. La referme. Ses yeux ne sont qu'un dédale ambré d’incompréhension. Outragés.

J'attendais l'épilogue. Résolu. Je ne savais qu'en réalité j'allais à peine entamer le prologue.

- « MAIS J'AI PAS DE COPAIN MERDE ! »

- « D'ACCORD. »
- « ET TOI T'ES AVEC ALIE ? »

- « NAN. »
- « D'ACCORD. »
- « OUAIS. » 
- « D'ACCORD. »
- « OUAIS. »
- « T'ES SUR? »
- « OUAIS ET TOI? »

Tout est allé très vite. Les mots. Les questions. Les réponses. Pas le temps de penser. Pas le temps de réaliser. Pas le temps de réfléchir. De comprendre. C'est comme si nous étions victimes d'une surdose d'adrénaline. On cri. Toujours. Agressifs sans pour autant l'être à 100%. On se regarde. Pas toujours. Les yeux dérivant d'un côté ou vers le sol. On se déconnecte, petit à petit...


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Jeu 26 Juin - 18:50




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Elle n'a plus le temps de penser, leur réponses puis leurs questions s’enchaînent enfin, libérant une pression monstrueuse qui pesait follement sur son cœur. Ils hurlent encore mais ils hurlent pour la bonne cause. Ce genre de chose ça ne se fait pas en chuchotant sinon c'est un peu décevant.

« ET TOI T'ES AVEC ALIE ? »
- « NAN. »
- « D'ACCORD. »
- « OUAIS. » 
- « D'ACCORD. » 
- « OUAIS. » 
- « T'ES SUR? » 
- « OUAIS ET TOI? » 
- « OUAIS » 
- « OUAIS » 

Elle viole le bouton repeat de son vocabulaire, incapable de dire plus. Que doit on dire quand notre cœur est sur le point d'exploser ? Un mot et la voilà aussi tranquille que la poule qui vient d'apercevoir le renard rentrer dans le poulailler. Et puis merde.
La sorcière cille, regarde l'herbe un peu gênée mais pas par la discussion actuelle. Par ce qu'elle a dans le crane. Elle cède, cette fois elle se l'avoue a elle même. Puis elle serait vraiment le dernier des échecs si elle arrivait a ignorer les battements chaotique de son cœur. L'infirmerie la guette.

Le soleil brûle son visage alors qu'elle relève la tête vers lui, aussi chamboulée que si on venait de lui dire que Merlin était un usurpateur. Elle ne sait juste pas comment s'y prendre. Elle le regarde, lui et sa tignasse dans laquelle elle désire follement s'agripper, lui et ses yeux qui l'ont toujours dévasté même lorsqu'elle creusait encore sa dignité, lui et sa petite fossette dans la joue sur la quelle elle voulait poser ses lèvres depuis une éternité. Mais Alix est une lâche. Une lâche qui a appris a se battre quand il le fallait. Gonflant ses poumons, elle sert les poings. Remplaçant l'égarement qui flottait dans le doré de ses yeux pour la détermination qu'elle brûlait lorsqu'il lui fallait casser des cotes avec un cognard elle braque ses yeux dans les siens.
Ses paumes son moites et collante, le cône n'est plus vraiment ce qu'il était avant qu'elle ne l'oublie totalement. Elle ouvre la bouche.

- ALIX
- OUAI
- J'PEUX GOÛTER TA GLACE
- OUAI

Elle s'attendait pas a ça. Elle s'attendait pas a ce que tel deux bêtes sauvages la requête de son préfet adoré se termine sur ses lèvres. Plaquée contre sa poitrine, sa glace coulant le long du dos de sa chemise blanche, Alix ne respire plus. Son cœur finira par terminer écrasé de façon assez moche contre sa cage thoracique mais c'est pas grave, elle s'accroche a lui, amarre ses doigts dans sa chevelure au cas ou elle tomberait dans les pommes dans les minutes a venir.
C'est son premier baiser et il est passionné, doux, brûlant, brutal a la fois. C'est un baiser d'amour profond et enfin assouvi qui aura attendu plus de six ans avant d'en arriver là. C'est un baiser dans le quel elle fit passer le moindre de ses sentiments, la colère, la frustration et la peur de le perdre. Mais surtout tout l'amour qu'elle lui avait porté jusqu'ici et qu'elle continuerait a lui porter dans le futur. Un baiser spatio-temporel voyez vous ?
Elle ne savait même pas qu'elle pouvait ressentir ce genre de chose juste avec la pulpe de ses lèvres. Leur deux corps dansent une sorte de valse de toxicos. Un pas en avant, deux en arrière, ils se poussent l'un l'autre dans l’espoir de réduire encore un peu plus les quelques micro millimètres qui pouvaient les séparer. Et puis ils basculent. Et elle s'en fout. Sa main quitte son crane pour plaquer sa paume contre sa joue ne rompant pas une seule seconde un baiser qui finit par s'approfondir. Ici dans les pelouses de Poudlard.
Light a un goût de vanille.


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Sam 28 Juin - 18:29
     


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Elle n'a pas de copain... Elle n'a pas de copain. Information capitale qui gravite autour de moi. Qui gravite sans parvenir à m'atteindre complètement. Parce qu'il y a ce mélange d'adrénaline, de crainte, d'espoir, de frustration et que sais-je encore, qui vrille notre système. Parce qu'on est déconnecté. Qu'on se met à crier sans aucune raison. Répondant par monosyllabe à la question de l'autre. Sans réfléchir, sans penser. C'est pire qu'instinctif. Ça sort tout seul. Automatique. C'est pas du tac au tac. C'est encore autre chose. C'est presque... passionnel...

- « T'ES SUR? » 

- « OUAIS ET TOI? » 
- « OUAIS » 

- « OUAIS » 

Nos regards se fuit, s'intéressent aux brins d'herbes, aux cailloux. A toute cette floriture sans intérêt. Le plus important se passe là, dans notre poitrine. Décalé vers la gauche. Un organe qui palpite. De plus en plus fort. Qui pulse notre sang avec autant de force qu'il est possible d'en avoir. Liquide chaud et épais circulant dans nos veines visibles sous la surface translucide de nos poignets. Il grimpe jusqu'à notre cerveau. Affole tout notre système. Frôle le black out total. Colore nos joues. Trahis nos émotions. Nous force à redresser la tête ; confrontant l'ambré et le saphir dans un dédale de sentiments qui enfin se débarrasse de la brume. Celle qui persistait depuis presque six ans.

Je crois que ma glace n'est plus. Elle a fondue. La crème sucrée coule sur mes doigts et s'infiltre dans ma paume. J'ignore le froid qu'elle y laisse. J'ignore toutes les sensations qui n'ont aucun rapport avec l'être qui se trouve debout devant moi. Elle a le visage éclairé, la peau légèrement colorée. Les yeux grands ouverts où brillaient confusion, tristesse, colère et maintenant détermination. Un nez fin, une frimousse tantôt malicieuse, qui surplombe des lèvres teintées de roses. Rose fraise, parfum de sa glace. Elle ouvre la bouche. Je suis plus rapide. Même si je ne sais plus du tout ce que je raconte.

- « ALIX. »
- « OUAIS. »

- « JPEUX GOUTER TA GLACE ? »
- « OUAIS. »


Et je ne sais pas ce qui me prend. Mais, poussé par l'envie sincère de goûter aux lèvres sucrées d'Alix, je le fais.

Mes doigts libres s'enroulent autour de son poignet. J'y sens les pulsations de ses veines, le liquide collant de sa crème glacée et la fraîcheur de cette dernière. Je la tire contre moi et je crois même qu'elle s'est avancé dans le même élan. Son corps est plaqué contre le mien et mes lèvres se posent presque brutalement sur les siennes. Elles sont douces. Fraîches. Parfumées à la fraise. C'est quelque chose de nouveau et d'inattendu. D'inespéré, peut-être. D'unique, très certainement. J'ai l'impression d'enfin respirer alors que paradoxalement, mes poumons ont cessé de fonctionner. Je n'entends que le tambour chamboulé de mon palpitant. Je le sens à deux doigt de percuter la cage dans laquelle il vit. Et à sa droite, le même écho se déverse en moi. Celui d'Alix. C'est à la fois euphorisant et bouleversant.

Ce baiser est mon premier. Et je ne pensais pas qu'il serait aussi magique. Presque surnaturel. Embrasser sa meilleure amie, c'est pas quelque chose qui arrive tous les jours. Mais, aujourd'hui, alors que je m'étais persuadé d'avoir perdu mon alter ego, ma batteuse, mon âme sœur en quelque sorte, je comprend qu'elle est bien plus. Et que j'ai refoulé cette idée comme un idiot. A présent, je brise les barrières que j'avais bêtement dressé. Et je savoure cet instant. Je me laisse complètement aller. Sans retenu. Dans ce baiser, j'y met de tout. Du chagrin et du soulagement. Un peu de colère, de désespoir mais beaucoup de douceur. Ses lèvres sont devenues corrosives, brûlantes mais, pour rien au monde je ne m'en écarterais. J'aime ce que je ressens. Je le découvre presque lentement, comme une fleur qui s'épanouit en avalant goulûment les rayons du soleil.

Mon bras passe dans son dos, sur la chute de ses reins. Je chancelle et j'avance. Elle chancelle et avance. Plus, plus, plus. Il nous en faut plus. C'est mon héroïne que je goûte. Que je veux jusqu'à la fin de mes jours. Son absence m'a fait comprendre à quel point elle m'était précieuse. Et plus jamais je ne veux revivre sa perte. Cette pensée et la dernière effluve que je transmet à travers mes lèvres avant la chute. Car à force de vouloir se rapprocher, on se bouscule. Le sol se dérobe sous mes pieds et je bascule en arrière, sur l'herbe de Poudlard. Le choc est minime ; je n'en ais pas du tout conscience. Tout ce qui m'importe, c'est de garder ce contact avec Alix. Sa main glacée frôle ma joue et je l’accueille sans chigner. Je me redresse sur mes avants-bras, soulevant le haut de mon corps alors qu'elle me surplombe. Je cueille sa pommette dans le creux de ma paume. L'autre tenant encore le cône, sans doute plus pour très longtemps. J'avance la tête, approfondis le baiser pour finalement le rompre en douceur un instant plus tard. Et je recule le visage pour ré-ouvrir les yeux. Ils sont humides mais, clairs. Pétillants. Mon pouce trace un motif circulaire sur la peau rosie de sa joue. Manque d'oxygène, je suis dans le même état, légèrement haletant.

- « Tu me coupes le souffle Barthelemy. »


Mes lèvres s'étirent en un sourire éperdu, creusant ma joue d'une fossette héréditaire. Je lâche un rire bref, à la fois nerveux et soulagé. Mais, je ne la quitte pas des yeux, voyageant entre ses prunelles ambrées et ses lèvres. Je ne me rappelle que trop bien d'avoir dit cette même phrase il y a quelques mois. Quand on était dans la salle sur demande. Celle qu'elle avait transformé en une magnifique salle de bain. Je me souviens de notre bataille puis d'avoir eu peur en la découvrant inerte. J'avais pensé lui faire du bouche à bouche, Merlin que cette idée me semble douce aujourd'hui... Je crois que ce jour là, j'avais peur d'agir de façon trop poussée et de me récolter un coup ou... que ça mettrait de la distance entre nous. Peut-être que ce jour là, j'avais déjà des sentiments pour Alix. Et c'était plus que de l'amitié. Je l'ignorais. Il m'a fallut la perdre et la voir avec un autre pour le comprendre.

Je bascule mes hanches sur le côté avec suffisamment de force pour renverser Alix sur ma gauche. Et je la surplombe, un genoux calé entre ses jambes, l'autre à droite. Une main dans l'herbe à côté de sa tête, les doigts toujours dégoulinant de vanille, l'autre sur sa joue alors que de l'index je redessine les contours de son visage, comme pour les redécouvrir. Je me penche en avant, le visage à quelques millimètres de celui d'Alix et je frotte mon nez contre le sien, paupières closes, un sourire flottant sur mes lèvres.

- « Tu m'as manqué Alix. »


On se croisait tous les jours mais, on se voyait pas. On ne se regardait plus.

Je m'arrête et relève légèrement la tête, les traits tirés par un presque chagrin. Les sourcils arqués en une ligne en travers, indécise.

- « Tu sais, j'ai vraiment cru que... »


Je ne veux, ni ne peux terminer ma phrase.


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Alix Barthelemy
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Dim 29 Juin - 0:20




Sweet candy


Dans l'esprit d'Alix, la dernière fibre qui menaçait de se rompre finit finalement par lâcher. Mais ce n'est pas terrifiant. Le déchirement ne la fait pas non plus souffrir. Les lambeaux d'amitié ont laissé place juste a temps a quelque chose de plus neuf, de plus beau, de plus adapté a ses sentiments. Light lorsqu'elle entrouvre ses longs cils ne provoque plus se mal être qui l'accompagnait il y a encore peu. Il a « mué ». A ses yeux le garçon n'est plus le meilleur ami. Il est devenu l’amoureux, celui qui fait battre son cœur douloureusement comme il y a plus de six ans.

Étalés dans l'herbe, Alix caresse avec lenteur la tempe du jeune homme de son pouce alors que sa paume se loge sur sa joue qui a perdu les rondeurs de l'enfance comme pour accueillir son geste. Cette lente caresse se calant sensiblement sur leur baiser de moins en moins empressé. Elle sent qu'ils se redressent, la batteuse ne s'en occupe pas. Trop occupée a explorer un nouvel univers, de longs frissons parcourent son dos alors que ses cheveux cascadent sur leurs joues tel un rideau pour les éloigner encore un peu plus de la réalité.
Puis finalement leurs lèvres s'écartent en douceur ayant pour effet d'empourprer la sorcière lentement mais sûrement. La pointe de sa langue venant lécher ses lèvres devenue plus pulpeuses après un tel baiser, le sang lui étant monté au visage aidant. Elle se rend compte que son souffle est aussi entrecoupé que le sien mais malgré cela elle regrette tout de même d'avoir quitté sa bouche. Pour autant tout contact n'est pas rompu, le pouce du préfet trace a son tour des petits cercles sur sa joue alors qu'elle même maintient sa main la ou elle se trouvait. Et l'air de rien, elle est de nouveau la, sur ses genoux, a le regarder embarrassée mais tout bonnement heureuse, ses yeux toujours braqués sur lui. Elle ne ressent plus le besoin d'éviter son regard, le bleu de ses yeux qui la dévorent autant que l'or pailleté avec lequel elle l'enveloppe lui

« Tu me coupes le souffle Barthelemy. » 

Le rouge de ses joues s'intensifie, c'est certain. Mais un grand sourire vient aussi étirer la commissure de ses lèvres, un sourire rieur et plein de fierté.
De nouveau ses cheveux s'envolent avec le vent. Light donnant a ses hanches la force nécessaire pour la faire basculer sur le dos, la faisant rouler dans l'herbe alors que ses yeux s'écarquillent de surprise. Mais elle disparaît rapidement pour laisser place une nouvelle fois a quelque chose de plus embarrassant et de plus fort alors qu'elle réalise et ressent. Impossible de rester de marbre alors qu'un grand blond vous surplombe en vous caressant le visage, une jambe entre les siennes. C'est instinctifs, elle n'y peut rien, la chaleur monte instantanément dans son ventre et crispe ses reins alors que son souffle alors même qu'elle rigole pour le cacher se trouve saccadé.
Sa bouche s'approche, son front s'avance, elle ferme les yeux dans l'expectative, attendant avec une petite appréhension mélangée a envie grandissante de sentir de nouveau son souffle se mélanger au sien. Mais rien, c'est son nez qui vient se frotter au sien arrachant a la fille un éclat de rire.

« Tu m'as manqué Alix. »

Ca la touche. Elle rouvre les yeux avec une timidité qu'elle tente de cacher. Ce genre de mots la percute aussi sûrement qu'un dragon courant après une vache. Elle blague encore mais son cœur continue a tambouriner contre ses cotes. C'est a cet instant incongru qu'elle se rend compte qu'elle a perdu sa glace quelque part dans l'herbe. Sûrement lorsqu'elle a basculé. Ses mains ainsi libérées elle en profite pour les lever doucement vers son visage. Ses longs doigts fins frolant sa peau alors que ses pouces se placent de chaque coté de sa bouche.

« Tu sais, j'ai vraiment cru que... »

Elle ne le laisse pas poursuivre. Sollicitant ses abdos, elle se redresse pour venir lui voler un nouveau baiser. Elle ne désire pas écouter ça maintenant. Peut être même pas du tout. Elle le sait, elle vient tout juste de le vivre, elle n'a pas besoin d'y retourner maintenant, elle veut simplement  concrétiser et prolonger un peu plus ce qu'ils viennent de commencer ensemble. Ses mains quittent son visage pour venir s'enrouler autour de son cou puis dans son dos, enroulant l'une de ses jambes contre la sienne, remontant d'un coup son ventre contre le sien pour basculer de nouveau avec lui dans l'herbe et reprendre le dessus.
Si elle se voyait en cet instant comme un être distinct, Alix se cacherait les yeux et laisserait certainement un gloussement sortir de ses lèvres.
Mais elle est la, de nouveau au dessus de lui, alors qu'elle se fait petit a petit plus téméraire en gardant cette part de maladresse, faisant franchir de ses lèvres un petit bout de langue qui se perd dans celle de son grand amour. Un baiser qu'elle rompt vite mais doucement. Toujours sans se départir de ce sourire d'imbécile heureuse, décrochant l'une de ses mains de son visage pour suçoter avec taquinerie un doigt encore poisseux de vanille.

- Plus tard. Tu m'as aussi manqué.

Elle s'arrête la, de nouveau un peu perdue, hésitante sur ce qu'elle va faire a présent. Elle le regarde, plaque la main qu'elle tient contre sa joue et frotte cette dernière contre ses phalanges et sa paume. Elle respire un grand coup. Puis sourit. Encore de ce sourire un peu crétin. Et de toute sa vulnérabilité de femme, le laisse contempler un visage qu'elle a appris a dissimuler a la face du monde.

- Je t'aime Light.

Les mots sortent avec une difficulté insoupçonnée mais sortent quand même. Aujourd'hui elle est allée trop loin pour s'arrêter maintenant. Elle prend enfin les choses en main, fermant les yeux sur ses anciennes terreurs, lui disant enfin et sans équivoque ce qu'elle ressent pour lui. Depuis... longtemps. Elle ne peut pas mettre de date dessus. Elle s'en moque un peu. Comme toujours seul les yeux du sorcier ont une réelle importance. Ils ont toujours été un livre ouvert a son intention.


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Dim 29 Juin - 21:07
     


Alix & Light




Sweet Candy


On s'en fiche de ce que j'allais dire. Ça n'a aucune importance. Aucune. Et c'est pas le moment non plus. Alix le sait. Mieux que moi, peut-être. L'essentiel, c'est pas ce qui c'est passé. C'est pas non plus ce qui aurait pu se produire. C'est ce qui se passe, là en ce moment. Alors que certains planchent sur leur devoirs ou leur cours. Que d'autres s'amusent à lancer des bombabouses sur les premiers qui passent. Que certain dorment, jouent aux échecs, picolent à pré-au-lard ou passent leur heure de colle. Pendant que le monde tourne, notre temps semble s'être presque arrêté. Ralentissant pour nous permettre de savourer l'instant présent avec encore plus d'effervescence, de chaleur et de fébrilité. Nous ne sommes pas enfermés, juste protégés dans une bulle délicate aux parfums de fraise et de vanille. Ce moment n'appartient qu'à nous et il va au-delà de la magie.

Alix se redresse et me fait taire par un baiser que j'accueille d'abord avec surprise. Et puis je me laisse à nouveau aller. Sensiblement détendu. Réceptif à tous ses gestes. A toutes les sensations grisonnantes qu'elle provoque en moi. C'est délicat, onctueux à la fois, cette contraction délicieuse que je sens au creux de mon ventre. Un peu éphémère mais, terriblement agréable. La fraîcheur de ses paumes délaisse mes joues pour aller insuffler un frisson euphorisant sur ma nuque, et qui s'étend le long de ma colonne vertébrale. Ses bras m’enlacent. Sa jambe entoure la mienne. Encore. Plus. Plus de proximité. Plus de contact. Ma main glisse le long de sa pommette et s'arrête sur sa mâchoire. Du pouce, je caresse la parcelle de peau colorée, les autres doigts coulant sur son cou, juste sous son oreille. Ce baiser est moins vorace que le premier. Il est différent. Agréablement différent.

Elle me surprend, plaque son ventre contre le mien et je bascule sur le côté, roulant dans l'herbe jusqu'à ce que mon dos se plante dans la terre. Et j'ai lâché mon cône au passage. Nos lèvres toujours scellées, nos respirations toujours emmêlées. Puis quelque chose change. La pointe de sa langue franchit la barrière de mes lippes pour venir à la rencontre de la mienne. Presque timidement. Un peu maladroitement. Et puis elle s'écarte en douceur et je papillonne des yeux pour poser mes pupilles sur son visage un peu rosie mais, respirant le bonheur. Son sourire est contagieux, et je laisse naturellement mes commissures se relever. Elle attrape ma main, glisse mon annulaire entre ses lèvres et le suçote sans jamais me quitter des yeux. Les miens ont glissés vers sa bouche. Mes lippes entrouvertes marquent un temps d'arrêt dans ma respiration.

-  « Plus tard. »

- « D'accord... » C'est un murmure un peu distrait par sa façon de goûter l'arôme de vanille encore présent sur mes doigts.
- « Tu m'as aussi manqué. »


Je cligne des yeux et les rive aux siens. Ancre dans l'ambré pétillant de ses iris. Une bouffée de chaleur enivrante s'épanouit dans mon ventre et va jusqu'à colorier un peu plus mes joues. Je souris comme un imbécile heureux, lâche un rire bref, empreint de soulagement et d'euphorie. J'aperçois ensuite son changement d'expression et je plisse légèrement les yeux, inquiet, peut-être. Pour pas grand chose au final ; elle attrape ma main et la frotte contre sa joue. Ma paume épouse à merveille les courbes de sa pommette. J'y sens la brusque inspiration qu'elle prend et répond à son sourire par un mimétisme sincère. Mes yeux scrutent son visage. Découvrent de nouveaux traits, une nouvelle expression. Quelque chose de vulnérable qui me chamboule. C'est à la fois déstabilisant, fascinant et chavirant de la redécouvrir sans son carcan habituel. La sensibilité peinte sur son visage n'est que pour moi. C'est ma toile. Mon chef d’œuvre. Je suis un grand privilégié. Et le blond-idiot le plus heureux de ce bas monde. L'envie de passer mes bras sur sa cambrure pulse dans mes veines. Je veux la sentir contre moi. Je veux la protéger sans l'étouffer. Je veux simplement...

- « Je t'aime Light. »


… être à ses côtés.

Ses paroles, sa déclaration, son aveu me bouleverse. Je crois que mon cœur a raté un battement. Je crois que mes poumons sont sur le point d'exploser. Je n'imagine pas à quel point ces mots sont difficiles à dire. Mais, ils ont pour effet de chambouler mon monde. De le remettre sur les bonnes rails. De lui insuffler assez de force pour qu'il se remette à tourner. Et dans le bon sens. Ils écartent le dernier nuage de brume voilant encore notre existence. Tout est clair. Baigné de chaleur. L'émotion s'empare de mes traits, inonde presque mes yeux. Elle étire mes lèvres et je lâche une expiration gonflée de bonheur à travers un sourire. La main que j'ai posé sur sa joue glisse et se faufile sur sa nuque. Je l'attire vers moi, pose ma seconde paume sur sa joue. Et je me redresse, contractant le bas de mon corps pour cueillir ses lèvres contre les miennes. Ce baiser est délicat, chaste presque. La caresse d'un pétale de rose. Je pose mon front contre le sien, mêle ma respiration à la sienne et dans un souffle effleurant
sa bouche, je murmure.

- « Moi aussi Alix... »


Je relève lentement les yeux, redressant les cils pour chercher son regard. Je libère sa nuque pour poser ma paume sur sa joue, emprisonnant presque son visage dans mes mains. Encore un souffle que je laisse échapper sans la quitter des yeux. Un souffle intime, que je retiens depuis longtemps, je crois.

- « Je t'aime. »

Un sourire timide, presque fébrile vient relever mes commissures. C'est pas vraiment une délivrance... ou peut-être que si, en fait. J'ai la sensation d'avoir toujours eu ces sentiments pour elle. Mais, je n'arrivais pas à les reconnaître. Aujourd'hui tout est clair. Je comprends mieux ma jalousie, l'état de larve dans laquelle je m'empêtrais jour après jour. Au fond je le savais. Mais, j'ai agis comme un idiot.
Je baisse les paupières, mon front toujours appuyé contre celui d'Alix. Mes lèvres survolent les siennes dans l'intention de les toucher mais, je me recule subitement pour me rallonger, ayant trop forcer pour maintenir ma position à demi assise. Je m'affale donc sur l'herbe en soupirant de bien-être. Je feins l'épuisement pour préparer mon prochain coup. Mes mains dégringolent sur ses hanches et je prend un nouvel élan pour me redresser et la faire basculer sur le côté. Mais, j'ai peut-être pris un peu trop d’appuis. On roule mais, je ne parviens pas à de nouveau la surplomber. Nos corps sont l'un contre l'autre, allongé sur le flan, on se fait face. Nos jambes sont emmêlées. Ses mèches blanches sont éparpillées sur son visage et je viens les écarter du bout des doigts. Je la regarde et laisse un rire franc m'échapper. Et quand il s'estompe je me redresse pour m'asseoir. Je pivote vers elle et tend les mains pour l'aider à en faire de même.

- « Alix. »

Je commence, attendant qu'elle se soit redressée pour me faire face. Je noue mes doigts aux siens, incline très légèrement la tête vers le bas, les yeux amarrés dans les siens.

- « Me ferais-tu l'honneur de m'accompagner à la fête de fin d'année ? »

La fin d'année... elle aurait pu assombrir mes pensées. Mais non. Parce que la fin de Poudlard n'est que le commencement d'une autre vie. La notre.

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Alix Barthelemy
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Mer 2 Juil - 0:11




Sweet candy


Finalement, son état pouvait encore se dégrader. SI elle ne regrette pas sa déclaration impulsive, désormais tout son corps semble d'accord pour paniquer. C'est beau la coordination. Sa peau entière est un flot de picotements électriques, ses extrémités sont quand a elles paralysées, ses yeux eux semblent vouloir se fermer alors que sa bouche se met a sourire, un sourire mal-foutu mais de ceux que l'on ne peut pas arrêter même si on le voulait. Quand a parler de sa gorge c’est inutile. Désormais vous savez tout d'elle n'est ce pas ? Cette façon de se serrer si fort qu'une force invisible pourrait très bien être a l’œuvre alors que sa salive se tarit pour assécher tout ça.

Alix panique mais voit dans les yeux du grand blond que ses mots n'ont pas été entendus par le premier pecnaud du château. Elle le voit dans la métamorphose de son sourire et elle le sent dans sa façon de déplacer sa main sur sa peau pour l'attirer dans un élan irrésistible a mi chemin entre eux d'eux alors qu'il fait le reste du chemin. Le baiser qu'il dépose sur ses lèvres la fait grimacer alors que ses yeux papillonnent. Puis son front se pose contre le sien et son souffle vient lui chatouiller la courbe de ses lèvres pour lui murmurer les quelques mots qu'elle avait attendu depuis si longtemps sans vouloir se l'avouer.

« Moi aussi Alix... »

Faisant un effort pour inspirer, Alix se tait. Le dire était une chose. L'entendre en est une autre. Ses joues s'empourprent de nouveau alors que ses yeux baissés continuent a papillonner pour chasser des larmes qui menacent de couler le long du velours de ses joues. Elle aimerait se cacher, plaquer sa main sur son visage pour ne laisser aucun témoins de ce qui se passe en elle et peut être même le frapper du plat de la main. Mais la aussi, vouloir et faire sont deux choses différentes. Elle est la contre son front et ne peut pas se cacher, elle est condamnée a lui montrer la moindre de ses petits chamboulements intérieur qui la secouent avec une force démesurée.
Il lui offre quelque chose qui la chavire. Ce sentiment de partager les recoins les plus empoussiérés de son âme avec lui est d'un cliché. Mais c'est ce qu'elle ressent pourtant alors qu'il cherche son regard.
Il lui faut bien deux essais avant de rester accrochée a son regard alors qu'elle creuse sans s'en rendre compte ses joues en les mordant. La main qui se déplace de sa nuque a sa joue étant bien la seule chose qu'elle puisse encore ressentir puisque cette dernière s'amuse a créer des sillons brulant là ou elle passe.

« Je t'aime. »

Ses lèvres viennent effleurer les siennes alors que pour tout dire elle se sent proche de la syncope. Ses mots sont le cognard de son existence, lui brisant les côtes et déchirant ses poumons d'un seul élan terrifiant. Peut être Merlin était il témoin de sa détresse amoureuse, la tête du préfet s'en alla en arrière pour retrouver le doux soutiens de l'herbe. C'est ce qui lui fallait pour enfin croiser les bras sur son visage et laisser sortir un rire libérateur qui chasse toute la solitude qu'elle a pu ressentir lorsqu'elle frôlait ce fantasme de vouloir l'entendre un jour lui dire ça. Elle tremble la Poufsouffle. Là assise sur lui, encore sous l'emprise douloureuse de la crispation de ses muscles qui est paradoxalement incroyablement grisante, son rire est clair alors qu'on y sent une légère fatigue mais une spontanéité rafraîchissante.
Alors qu'elle en est là a passer pour la folle du village que de longs doigts viennent se plaquer sur ses hanches l’entraînant de nouveau dans une roulade absolument pas contrôlée qui chasse ses dernières peur pour la faire rire a ne plus pouvoir récupérer son souffle.

Quelque part allongée dans cette étendue verte, les mains perdues quelques part pas trop long de son corps, de longues mèches recouvrent ses yeux alors qu'elle sent ses jambes contre et entre celles du Poufsouffle. Sa vision bientôt vient s'éclaircir pour le voir rire de cette façon si franche qui lui plaît tant. Se rasseyant, elle tend les mains vers lui et attrape les siennes pour se redresser a son tour. Leurs doigts ne se défont pas alors qu'il prononce son nom.

 « Me ferais-tu l'honneur de m'accompagner à la fête de fin d'année ? »

Alix se sent de nouveau sourire alors qu'elle écarte leurs bras en croix pour lacher ses mains et venir de façon peu gracieuse a l'aide de son arrière train le rejoindre. Ses bras passent au dessus de ses épaules pour venir se plaquer dans son dos alors qu'elle vient déposer son menton sur son épaule, sa joue contre son oreille, finalement soutenue par ses genoux qui s'enfoncent dans la terre.
Elle est presque de nouveau secouée par le rire en pensant a tous ceux qui vont les voir mains dans la mains les yeux remplis de surprise.

Avec un grand plaisir monsieur.

Fermant les yeux, son nez se perdant tout contre sa nuque, Alix respire l'odeur si familière et chaleureuse du mâle qui la fait souffrir du plus grand mal du monde.
Elle lui est reconnaissante d'aimer une fille comme elle. Si chiante et si peu proche de ses critères de féminité.


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Mer 9 Juil - 17:00
     


Alix & Light




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J'ai l'impression d'attendre ma sentence. Oui je sais, c'est bête. Complètement bête. Je crois qu'on vient là, de briser pas mal de barrières. Rien qu'avec trois petits mots. Ces trois petits mots restés trop longtemps dans la gorge. Et quand tout à commencé à basculer, ces mots se sont éloignés pour nous glisser à travers le gosier et atteindre la zone sensible ; cœur de tous nos maux, foyer de tous nos sentiments. On avait ravalé ces je t'aime et entassé une couche d'amertume, de tristesse et d'incompréhension par dessus. Jusqu'à nous en faire crever. Ou presque. Aujourd'hui on est bien vivant. Aujourd'hui, on vient de tout changer. Pour le meilleur. Et pas pour le pire.

Elle se redresse et m'adresse un sourire qui fait disparaître les derniers doutes sommeillant encore dans mon crane. Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu sourire. Que je ne l'ai pas vu me sourire. J'étais en apnée durant tout ce temps je crois. Elle se déplace, frottant ses vêtements dans la terre. Mais, on s'en fou. On a bien partagé un lit de limaces alors un morceau de terre dans les fringues... il en faudra plus pour créer un tue-l'amour. Je la suis du regard, un peu perplexe en émettant un très léger « eeh. » de protestation quand elle se glisse dans mon dos, passe ses bras au-dessus de mes épaules et m'attire en arrière. Je glousse plus qu'autre chose, me laissant finalement faire. Roulant des épaules, je prends le temps d'apprécier ma position, basculant la tête en arrière alors qu'elle pose son menton sur mon épaule. Son nez flirt avec mon oreille et je sens sa respiration me tirer un frisson délicat qui parcourt ma nuque pour descendre le long de ma colonne vertébrale. Son rire clair me tire un sourire et une grimace ; elle me chatouille. Mais, c'est agréable.

- « Avec un grand plaisir monsieur. »


J'arrête de sourire et de me tortiller comme un idiot. Submergé par une vague de soulagement, d'apaisement, j'attrape une de ses mains pour y laisser courir un index. Sa respiration parcourt cette fois-ci ma nuque et je clos à demi les paupières, savourant cet instant de paix, celui qui suit le tsunami d'euphorie et d'émotions qu'on vient de vivre. Nos prochains jours s’annoncent radieux... Et un peu éprouvant aussi de mon côté. Va falloir que je m’entraîne à danser, au moins la valse, pour pouvoir profiter de la fête. Je fais pression sur mes jambes pour caler un peu plus mon dos contre elle, pour sentir sa chaleur, écouter et ressentir les battements dans sa poitrine. Dans un chuchotis calmé et fébrile je lui adresse un « Merci » emplis de sincérité. Le ciel disparaît sous mes paupières et je me laisse bercer, profitant de l'instant. Les choses vont changer ; elles ne seront plus les mêmes qu'avant. Hier, j'étais dans le même constat cependant, il était négatif et terne. A présent, il sera beaucoup plus lumineux. C'est certain. Mais, je ne veux pas trop y penser pour l'instant. Simplement savourer ce moment de quiétude.
Ça serait bien, si on pouvait rester comme ça encore un peu.

Juste un peu...


Terminé.



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