Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
|  poufsouffle
1189 pts | serpentard
918 pts | serdaigle
661 pts | gryffondor
612 pts |
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l'unité
203 pts | ligue des sorciers
223 pts |
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| | | My life for a cake ▬ Ft. Flavian | |
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Sam 14 Juin - 1:05 |
Anabeth, de par son comportement et ses habitudes, se rapprochait bien plus que d’une élève que d’ un professeur. C’était étrange. En effet, on avait plus souvent affaire à un élève allant demander de l’aide à un prof que l’inverse. Mais ce n’était pas dans les coutumes d’Ana d’attendre qu’on vienne lui parler.
Non.
Parce que si Anabeth vous avait à l’œil pour une chose ou pour une autre, elle devenait la pire queue-de-veau de l’humanité entière incluant les civilisations d’autres planètes. Elle avait même eu des élèves qui tentaient de fusionner avec les murs pour ne pas avoir affaire à elle en la croissant du regard dans un couloir.
Pour en venir au point important de la chose : si Anabeth traînait dans les cuisines, malgré l’humidité énervante qui faisait pratiquement boucler ses cheveux, ce n’était pas pour promener une licorne. Non. Elle avait une mission de catégorie ultime : elle devait absolument réussir à reproduire la recette de gâteau à la fleur d’oranger qu’elle avait lue dans le Madam Pumpkinpie’s Kitchen de ce mois-ci (sa vie était limite basée sur les revues, en fait). La recette était toute simple, mais MacFhionnlaigh était le pire pied que l’univers eut connu au niveau cuisine. Honteusement, elle faisait croire que tous les gâteaux et biscuits qu’elle offrait étaient fait de ses papattes alors qu’ils venaient simplement des quelques pâtissiers et autres marchands du genre de Pré-au-lard (après, elle se plaignait d’être pauvre). Cette maladresse culinaire était pour elle un horrible complexe. Elle n’avait jamais réussi à honorer le kit Betty Crocker qu’une amie moldue lui avait gentiment offert.
D’ailleurs, ce kit, elle avait voulu l’apporter aujourd’hui (Merlin savait pourquoi elle l’avait traîné à Poudlard…), mais elle jugeait étrange de cuisiner avec ça dans une cuisine sorcière. Elle risquait de les endommager… La blonde ne pouvait faire confiance à toutes ces choses étranges qui erraient dans la cuisine, incluant à la fois les citrouilles louches et les elfes de maison (bien qu’ils soient pour la plupart occupés à bien d’autres choses au fin fond de la pièce). Elle allait donc se contenter de la vieille batterie de cuisine et des ustensiles qui ne faisaient pas tant que ça son bonheur. Elle trouvait absurdement triste de voir comment le monde sorcier évoluait si lentement (enfin, elle ne pensait que pour le monde magique britannique, elle ne savait pas pour les autres), alors qu’apprendre à user des technologies moldues pourrait être un plus considérable.
L’écossaise, du bout des doigts et prudemment, ouvrit une des armoires et commença à fouiner dedans, tapant de la main la surface en bois. Elle devait bien se dépêcher à préparer les ingrédients pour éviter d’embêter Flavian, le jeune gryffondor à qui elle avait osé demander de l’aide (histoire de, en plus de pouvoir faire le gâteau, tenter de soutirer quelques conseils culinaires). En effet, Anabeth avait eu vent du fait qu’il cuisinait par murmure dans les couloirs. En ce monde, très peu de choses dites futiles restaient secrètes plus d’une semaine.
Elle posa la main sur une étrange substance gluante, probablement quelque chose qui avait coulé. Pas du tout ce qu’elle cherchait. La dame tira une drôle de grimace. Ils ne devaient pas faire le ménage souvent, dans ces armoires… À contre-cœur, elle essuya sa main sur son joli tablier en dentelles blanches. Mais bon. Elle n’allait pas se laisser démoraliser par cette triste de découverte! En gambadant, elle se rendit à l’armoire qui se trouvait à l’autre extrémité. Ana ouvrit la porte en coup de vent et commença à sortir tout ce dont elle avait de besoin dans ce placard-là. Ils avaient tout, en fait! C’était sympathique. Elle avait peur que la cuisine ne possède pas de fleurs d’oranger (et elle n’avait, malgré tout, pas pris la peine d’aller en acheter au préalable). Elle soupira de soulagement. Elle aurait eu l’air bien fine, en tant que professeure, d’avoir mal organisé ce qu’elle comptait faire. D’ailleurs, la chose la plus importante, c’était à dire la recette, trônait sagement, froissée, sur le comptoir froid. Heureusement, elle ne l’avait pas oubliée (c’aurait été le comble).
La miss prit le temps de bien regarder de près ce qu’elle avait sortit. Elle ne cuisinait pas bien, mais elle n’était pas émotionnellement attachée au produits passés de dates. Un peu dans sa bulle et trop concentrée sur son analyse des contenants, elle ne leva même pas la tête en entendant quelqu’un entrer.
« C’est vous, monsieur Maroon ? »
Demanda-t-elle en souriant.
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Flavian T. MaroonMessages : 531 Date d'inscription : 11/04/2014
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Lun 16 Juin - 19:42 | Aujourd'hui, Flavian avait un cours. A donner. C'était lui le prof. Ce cours, il allait le donner à Ms MacFhionnlaigh, professeure de son état. C'était le monde à l'envers. Flavian se demandait bien comment il avait pu en arriver là. Sa mère était pâtissière et elle lui avait appris comment faire des gâteaux, et s'il ne le criait pas sur tous les toits, il ne le cachait pas non plus. Mais de là à donner des leçons à un prof … C'était sûrement la faute de Juliet. Elle avait du lui en parler, à Ms MacFhionnlaigh, et c'était pour ça que la professeure d'art lui avait demandé de l'aide. Il se demandait qui serait le suivant. Mr Emerald ? Ms Mantis ? Alice Everett ? Il finirait par donner des cours à toute l'école, Heatus Bumblebee l'engagerait comme prof de cuisine, et il aurait un bureau et il donnerait des cours et il mettrait des T à Alice. N'importe quoi.
Soupirant, il entra dans les cuisines. Elles étaient toujours comme dans son souvenir, chaudes et un peu humides, remplies d'elfes de maison et d'activité, avec mille et un trucs en train d'être préparés ici et là, et dans un coin, sur une table, la professeure qui regardait ses ingrédients.
"Ouais, c'est moi." annonça-t-il, répondant à la question qu'elle lui avait posé. "J'suis là, on va le faire votre gâteau." Il n'avait pas particulièrement envie de passer du temps à faire de la cuisine avec Ms MacFhionnlaigh. Flavian était content de limiter ses interactions avec ses professeurs, il aimait rendre les devoirs à temps, recevoir une bonne note, et que ça s'arrête là. Il ne voulait pas les connaître, surtout que c'était eux, avec l'administration, qui devaient gérer tous les imprévus qu'il causait, et il se doutait bien que sa transexualité devait les faire commérer entre eux. Il n'avait pas envie de les voir. Mais il n'avait pas vraiment pu dire non à Ms MacFhionnlaigh non plus. Il ne pouvait pas l'envoyer balader comme il aurait envoyé balader un autre élève. Elle était prof quand même.
Il ne pourrait pas non plus l'engueuler, ou lui taper sur la tête si elle faisait une bêtise, il allait devoir se montrer patient et pédagogue, et il en était déjà fatigué rien que d'y penser. Surtout que si elle lui demandait de l'aide, ça voulait dire qu'elle ne s'en sortait pas toute seule et qu'elle était pas douée en pâtisserie, en fait. Ca allait être dur, d'être professeur de cuisine.
Flavian agrippa un tablier et le noua autour de sa taille.
"Vous voulez faire quoi comme gâteau ?" demanda-t-il en s'approchant. Pitié, faites que ce soit pas un truc compliqué. Il avait pas envie de se taper un croquembouche, un opéra, un truc bien long et difficile à faire parce que madame voulait impressionner la galerie. Il espérait fort qu'elle ait choisi un gâteau simple, pour commencer, histoire qu'ils galèrent pas trop, et qu'il en finisse vite.
Flavian regarda un peu ce qu'elle avait sorti sur la table. Il aperçut un papier chiffonné dans le lot, le déplia, et le lut. C'était une recette.
"Vous voulez faire ça ?" s'interrogea-t-il.
Ouf. Si c'était ça, ils allaient s'en sortir. C'était super simple. Si Ms Macfhionnlaigh se foirait lamentablement, il pourrait même la refaire à toute vitesse pour qu'elle ait un gâteau à la fin et qu'elle soit contente. Elle serait peut-être un peu déçue qu'il ait fait son gâteau à sa place, ou pire, elle serait ravie et le traiterait comme son elfe de maison personnel en lui demandant d'en faire d'autres tout le temps, mais au moins, il pourrait le lui faire, ce gâteau-là. Et puis de toutes façons, il fallait être vraiment, vraiment nul pour foirer un truc pareil.
"Bon." Flavian était rassuré. Tout irait bien. "Vous avez tous les ingrédients ? On y va ?" |
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Lun 16 Juin - 20:45 |
Flavian n’avait pas l’air particulièrement enthousiaste, mais Anabeth n’y porta pas trop attention. Elle-même avait déjà été une jeune élève qui ne voulait rien savoir des profs et qui refusait d’en voir un, peu importe de qui il s’agissait, après les cours. Elle-même avait souvent l’air bête comme ses pieds à l’époque. L’adolescente Anabeth n’était pas un être particulièrement fréquentable. Elle était un spécimen à éviter. Bref, elle leva les yeux du flacon qui contenait un truc magique au nom imprononçable et adressa un petit sourire au Gryffondor. Elle ne jugea pas nécessaire de lui demander comment il allait ou toute autre chose du genre. Il fallait savoir, de temps en temps, mettre les formalités de côté. Elle déposa délicatement le flacon.
La professeure posa ses mains sur le comptoir, en faisant bien attention à n’échapper aucune fiole (ça serait vraiment le comble pour une professeure qui voulait bien paraître) et se donna un élan pour grimper sur le comptoir. Elle s’y assied et balança légèrement les jambes. Bien qu’Anabeth ait souvent de la classe, il y avait des fois où elle semblait avoir seize ans mentalement. Elle oubliait les règles de tenue en cuisine qui incluaient éventuellement « pas de fesses sur le comptoir ». Après on se demandait pourquoi elle n’arrivait pas à cuisiner. Selon les stéréotypes, elle ferait une bien piètre épouse.
À la question du damoiseau, elle hocha vivement la tête.
« Vous savez, les fleurs d’oranger ont des propriétés antidépressives! Considérant que la fin de l’année est un facteur à dépression, je compte offrir des parts de ce futur gâteau à ma prochaine classe, donc il faudra qu’il soit très gros! »
Anabeth avait un bien trop grand cœur. Au lieu d’utiliser les quinze minutes qu’elle passerait à couper et à distribuer le gâteau pour donner un cours risquaient d’être balancées à l’eau, enlevant ainsi un quart d’heure de cours. Dans les faits, en période d’examens, cela risquait d’être plus nuisible qu’autre chose. La gentillesse était autant aveugle que l’amour.
La blonde jeta un œil aux ingrédients qui trônaient à côté d’elle. Elle les compta lentement. Non, elle ne prenait pas le temps d’apprendre par cœur leur nom, elle préférait se souvenir du nombre donné sur la recette. Ça occupait bien moins d’espace dans sa tête. Hmn, hmn. Lentement, elle hocha la tête.
« Je pense que le compte est bon, capitaine! »
Elle sauta du comptoir et fit du mieux qu’elle pouvait pour entourer avec ses bras tous les ingrédients et pour les transporter en direction du jeune homme. Se fût une tâche ardue, mais elle y était arrivée. Non pas sans manquer échapper un ou deux flacons. Si elle avait été une gamine, elle se serait contentée de transporter le tout avec sa robe, en la redressant comme un drap de pique-nique. Mais voyez-vous, elle avait trente-huit ans et non huit ans. Bref, elle déposa tout non loin du damoiseau.
« Cela ne sera pas trop compliqué ? La dernière fois que j’ai tenté de faire un gâteau, il y en avait partout et les elfes m’auraient tuée s’ils avaient pu. Et une fois, j’ai mis je ne sais quoi dans le mélange et tout avait explosé. Ah là, là… »
Elle soupira doucement, le tout en se grattant honteusement la joue. Son incapacité à réussir quoi que ce soit en cuisine lui faisait honte. La dame tourna les talons pour aller chercher les bols et les ustensiles. C’était bien beau d’avoir des ingrédients, mais il fallait bien le reste.
« Je suppose que nous pouvons commencer maintenant!»
Fit-elle en revenant les mains pleines.
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Flavian T. MaroonMessages : 531 Date d'inscription : 11/04/2014
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Sam 28 Juin - 23:13 | Anabeth lui parlait des propriétés antidépressives de la fleur d'oranger. Elle voulait offrir son gâteau à ses élèves pour les aider à tenir le coup durant la fin de l'année. Flavian leva un sourcil circonspect. Les propriétés sur la santé de tel ou tel truc, ça lui passait un peu au-dessus de la tête, la fleur d'oranger, ça donnait du goût au gâteau, c'était tout, et il était pas sûr que ça calme les élèves, cette idée. Il les voyait mal se relaxer parce que leur prof leur avait distribué à bouffer. Enfin. Pourquoi pas. Si ça lui faisait plaisir. Et si ça tombait dans son cours, il pourrait toujours dormir quinze minutes de plus.
Par contre, sur la taille du gâteau, il avait des choses à redire.
"Vous voulez pas en faire plusieurs plutôt ? Ce sera plus facile à découper, vous pouvez les trancher en huit et basta, pas vous prendre la tête à faire trente parts dans un seul gâteau, et puis comme ça si on en foire un c'est pas grave, y'aura les autres. Enfin j'dis ça j'dis rien, hein, c'est comme vous voulez."
Il y avait d'autres raisons à son objection, aussi, des raisons qu'il ne lui expliquait pas - changer les proportions pour des quantités gargantuesques, ça allait être embêtant à mélanger, lourd à soulever, et puis ça voulait dire un plus grand moule, et surtout, il avait peur que ça influe sur le temps de cuisson. Et puis, en faisant plusieurs petits, il allait sûrement en faire quelques-uns lui-même, donc ils seraient réussis, donc elle serait contente. Un seul gâteau, c'était une mauvaise idée. Trop de choses pouvaient mal tourner.
Ms Fhionnlaigh lui apporta les ingrédients, et il vérifia avec la recette que le compte y était. Pas qu'il faisait pas confiance à la professeur, mais en fait si. Elle avait réussi à faire exploser une de ses recettes. Exploser, quoi. Il collectionnait les cas désespérés pour ses cours de cuisines informels. Juliet foutait ses doigts dans la bouffe et tentait d'utiliser sa baguette à tort et à travers, Anabeth faisait exploser ses préparations. Et il restait là à les diriger patiemment (enfin …). Il n'avait jamais imaginé finir professeur de cuisine, quand même. Si ça continuait, il allait pouvoir ouvrir un club. Et il aurait plein de cas désespérés.
"Ca sera pas trop compliqué, non. Faut peser les ingrédients, les mettre les uns après les autres, et les mélanger." répondit-il.
Ms Fhionnlaigh partit chercher des bols et des ustensiles, et Flavian en profita pour s'emparer d'une balance. Voila, ils avaient tout.
"Bon, on va commencer par le plus simple. On prend un bol et on met la farine dedans, la quantité qu'il faut pour le gâteau. Ca devrait pas être sorcier." Ha ha. "Mettez le bol sur la balance, allumez-la, et pesez la farine." C'était un peu bête de lui détailler cette étape, mais bon, elle faisait exploser des gâteaux, et elle avait eu besoin de son aide pour cette recette-là, alors il ne se faisait pas trop d'illusions sur son niveau non plus. |
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Ven 4 Juil - 21:04 |
Anabeth marcha lentement vers la table, dans l’espoir de ne rien laisser tomber. Elle n’avait pas envie de faire demi-tour par après pour ramasser un bol sauvage s’étant échappé de sa prison. Mademoiselle n’avait pas toute la journée, voyez-vous. Elle était une dame occupée ! Du coup, elle avait l’air toute drôle en tenant dans ses mains une panoplie de choses vacillantes. Oui, MacMachin avait aussi apporté de l’armoire des trucs particulièrement inutiles. Genre des bols supplémentaires. Beaucoup de bols supplémentaires.
Et une énorme cuillère qu’elle avait trouvée. Qui ne serait probablement pas utile, mais qu’elle trouvait vraiment classe.
En chemin, elle avait eu le temps de réfléchir à propos des multiples gâteaux.
« Vous avez plus d’expérience que moi, alors je vous fais confiance au sujet du nombre de gâteaux! »
L’enseignante sourit en déposant du mieux qu’elle le pouvait le tas d’accessoires de cuisine. Une fois chose faite, elle se frotta vivement les mains ensemble pour tenter d’en dégager l’étrange texture qu’elles avaient prises au touchés de ces vieux machins en métal. Décidément, il y avait beaucoup de choses à reprocher aux elfes de maison. Ils étaient bien sympathiques, mais leur travail de nettoyage semblait un peu mal fait…
La mademoiselle tira une grimace subtile. Elle aurait dû amener son nettoyant à main. Paix à l’âme de Flavian qui aura à endurer cette sainte princesse dédaigneuse de bien trop d’affaires. Sainte princesse qui aurait probablement même réussit à brûler des plats au micro ondes si elle avait eu un mode de vie moldu. Elle soupira légèrement, regardant autour s’il n’y avait pas un évier. Elle ne jouerait certainement pas dans la nourriture avec ses mains salies.
Occupé par un elfe, l’évier… Elle attendrait. Ce n’était probablement pas trop grave. Probablement qu’il ne remarquerait même pas son problème de mains, qu’elle pensa. En attendant, elle retourna son regard sur le jeune gryffondor. Jeune lion qui ne semblait pas totalement avoir confiance en elle… Mais bon.
« En effet! Mais ce qui est sorcier est souvent plus facile… Hmn… »
Elle soupira un instant, l’air drôlement pas convaincue. Mais rapidement, elle se ressaisit. Elle tapa vivement le côté de son poing contre la paume de sa main avant de lancer un vif « d’accord! ». De ses mains maladroites, la professeure prit un bol, non sans manquer de faire tomber tous les autres, et le posa sur la balance.
Elle chercha l’instant de quelques secondes, presqu’une minute, avant de trouver comment faire en sorte qu’elle fonctionne. Oh, là, là… Elle n’avait pas le don avec ces choses-là. Mais l’orgueil prenant le dessus, elle faisait comme si tout allait parfaitement bien. Une fois déclencheur trouvé et balance déclenchée, la blonde pris la farine et en versa dans le bol. Laissant s’envoler un nuage indésirable de poussière blanche.
Elle avait l’impression d’avoir mal fait quelque chose, mais c’était peut-être juste une impression…
Elle cligna des yeux. En fait, ce qu’elle avait oublié de faire, c’était de considérer qu’il y avait une quantité à respecter. Du coup, la farine débordait sans gêne du pauvre bol trop plein.
Oups ?
La dame retira le bol de sur la balance et remis un peu de farine dans le sac. Elle fronça les sourcils. Ça devait être correct, maintenant… Elle remit le plat sur la balance.
Elle regarda Flavian, enthousiaste.
« Ça va ainsi ? »
L’espoir faisait vivre, Anabeth.
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Flavian T. MaroonMessages : 531 Date d'inscription : 11/04/2014
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Ven 18 Juil - 2:45 | Flavian regarda avec effarement sa professeur. Ms MacFhionnlaigh avait voulu peser la farine comme indiqué … et s'était raté en beauté. Le jeune homme en perdait ses mots. Comment pouvait-on rater ça. Il se demandait encore ce qui avait bien pu se passer. Il n'en croyait pas ses yeux. C'était une véritable catastrophe. Elle était vraiment nulle à ce point.
Flavian comprenait mieux pourquoi est-ce qu'elle avait besoin de son aide. Il fallait vraiment faire quelque chose pour l'aider, là, mais quoi ? Il ne pouvait pas la guider dans cette étape sans lui donner l'impression qu'il la prenait pour une demeurée - et il la prenait un petit peu pour une demeurée, en fait. Mais il fallait qu'il reste poli avec ses professeurs. Sinon il allait finir par passer la fin de l'année à faire toute la vaisselle de l'école.
Après un long silence, Flavian essaya enfin de répondre à la question de Ms MacFhionnlaigh.
"Euh …"
C'était un début.
"Bin, écoutez, je crois que je vais vous montrer les bases de nouveau."articula-t-il avec difficulté, cherchant soigneusement ses mots pour éviter de froisser sa professeur. Le jeune homme prit un bol, la balance, la farine, et entreprit de tout recommencer à zéro.
"Vous voyez, il faut poser le bol. Ensuite, et seulement ensuite, il faut allumer la balance comme ça." Flavian mit en marche l'appareil, montrant bien ses gestes à la dame. "Si vous mettez le bol après, la machine va peser le bol. Dans ce cas-là, il faut régler la balance sur zéro." Et là, il priait Merlin et tous les dieux de l'univers pour qu'elle comprenne, parce que ça devenait compliqué, il fallait retenir plusieurs choses à la fois, et il n'était pas sûr qu'elle y arrive.
"Ensuite, on mets la farine. Petit à petit. Pour arriver à la quantité qu'on veut. Pas plus, pas moins." Ce qu'il fit. En fait, il se mit à demander un miracle à Merlin et compagnie, parce qu'il n'était plus sûr de pouvoir le faire jusqu'au bout, ce gâteau. "Si vous avez quelques grammes en plus ou en moins, c'est pas grave. Mais juste quelques-uns. Disons cinq." Encore une précision inutile. Mais il fallait bien enseigner. S'il avait été meilleur professeur il aurait sûrement réussi à faire un cours à son niveau, mais là, il faisait comme il pouvait.
"Voila. C'est tout." C'était déjà bien assez. Reprenant le bol dans ses mains, Flavian versa la farine dans un saladier - ça, ce serait son gâteau, histoire qu'il soit sûr d'en réussir au moins un pour qu'elle soit contente.
"Je vous propose de réessayer, pour bien le faire. C'est comme ça qu'on apprends. Vous prenez votre bol, vous pesez la farine, et vous la mettez dans votre saladier. Pas dans le mien." ajouta-t-il hâtivement. "Si vous voulez je vous surveille à chaque étape. On va y arriver." On y croit. Flavian fit un grand sourire à sa professeur qui se voulait le plus encourageant possible. Lui apprendre à peser la farine, il pouvait faire, quand même. Non ? |
| | | | Invité
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Dim 20 Juil - 5:03 |
Anabeth battait lentement des cils.
Elle réalisait à quel point elle était une adulte misérable aux maladresses enfantines. C’était affreux. Prenant sur elle, elle écoutait l’enfant qui semblait en savoir plus qu’elle. Étrangement, elle ne se senti ni vexée, ni humiliée comme elle aurait eu l’habitude de l’être. Principalement parce qu’elle savait admettre cette faiblesse. Ce n’était pas la première fois qu’elle y faisait face.
Malgré son sourire aux lèvres, elle déglutit, ayant l’impression de faire perdre son temps à l’adolescent qui pourtant semblait si patient.
Ses doigts tapotèrent doucement le sac de farine qu’elle avait repiqué à Flavian qui venait de lui piquer en même temps que le reste du matériel de cuisine.
En quelques « hum, hum » qui signifiaient « je vous écoute mon cher, je vous écoute de ma pleine oreille », elle hocha lentement la tête notant chaque détails dans le coin de sa tête. Ce qui était bien avec Anabeth, c’était que quand on lui expliquait gentiment, elle apprenait vite.
La bouche en « o », mademoiselle MacFhionnlaigh exprima sa surprise quand l’élève reprit le sac de farine. Elle pensait qu’il allait la laisser faire… L’instant de quelques secondes, son air fut déçu.
Mais seulement quelques secondes. uisque peu de temps après, les dires du Gryffondor firent son bonheur! Elle releva la tête, le regardant, à nouveau souriante.
« Je vais vous dire, mon enfant, je m’excuse d’avance si je suis une bien piètre élève! Surtout en matière de mélanges. Mon professeur de potions à l’époque avait envie de m’égorger à chaque cours, je pense! »
Vivement, elle re-kidnappa le précieux sac de farine. Cette fois, elle allait faire une humaine normale d’elle et appliquer chaque étape comme il le fallait. Anabeth s’apprêta à prendre un bol à deux mains, mais rectifia son geste en considérant qu’il n’était pas le bon. « Ce n’est pas cela en premier… » qu’elle marmonna avant d’éteindre la balance.
Voilà, le principal étant fait, elle pouvait récupérer le saladier et le poser dessus avant de rallumer la balance. La blonde se tourna vers Flavian, les sourcils froncés, la tête hochant d’un coup sec.
Capitaine, voyez comment votre moussaillon travaillait maintenant avec soin !
Maintenant : l’étape fondamentale.
La professeure récupéra son amie la farine qu’elle avait avant kidnappée et commença gentiment à en verser dans le bol. La langue sortie sur le coin de ses lèvres, elle se concentra pour arriver à la bonne mesure. Chose qu’elle réussie à un demi gramme près. « Iiih ! », qu’elle poussa sous le coup de la concentration relâchée.
Perfect!
La dame s’empara du plat pour le vider dans le saladier à côté d’elle, s’assurant d’avance que ce n’était pas celui de son professeur du jour.
Un. Deux. Trois. Elle se redressa en inspirant vivement, se passant une main sur le front comme si la pesée de la farine était la tâche la plus compliquée du monde.
D’un coup, elle fit un bond dans les airs, levant les bras dans son enthousiasme. MacFhionnlaigh agissait rarement en suivant ses trente-huit ans.
« Je l’ai fait ! C’était facile, en fait! Mais c’était légèrement difficile de bien mettre la farine, je tremblais un peu! »
Elle éclata d’un rire léger, se calmant lentement.
Les yeux pleins d’étoiles, elle lança un regard fier au plat de farine avant de se retourner vers Flavian, lui lançant un grand sourire colgate.
« Après on doit mélanger le reste des ingrédients, non ? »
Jeter un œil sur la recette ne serait pas une mauvaise idée, Anabeth. Elle était là pour ça, non ?
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Flavian T. MaroonMessages : 531 Date d'inscription : 11/04/2014
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Mar 19 Aoû - 18:34 | Maître et élève avaient réussi à traverser la dure épreuve qu'était cette première étape : avec beaucoup de soin, de travail et d'attention, Ms MacFhionnlaigh avait réussi à peser la farine.
"Ouais, euh, bravo." Flavian la félicita maladroitement, ne sachant pas trop ce qu'il devait faire - c'était un peu ridicule de féliciter quelqu'un pour avoir mis de la farine dans un bol. Elle avait pas trois ans non plus. Enfin, on se le demandait parfois, certes, mais quand même.
"Vous inquiétez pas en tous cas. Vous êtes lamen- je veux dire, vous avez des choses à apprendre en pâtisserie, mais vous n'êtes pas pire que l'autre fille qui voulait apprendre à faire des gâteaux. Y'a pire. Ca va." Surtout que celle-là, elle avait réussi à lancer un evanesco sur ses vêtements. En fait, à y réfléchir, Juliet n'avait pas été si mauvaise en cuisine, juste terriblement envahissante et chahuteuse et bruyante et pas sage. Mais il fallait bien répondre à Ms MacFhionnlaigh avant de se remettre au travail. Au travail, justement :
"On va faire …" Vu comment elle avait eu du mal avec cette étape toute simple, Flavian n'était pas sûr de savoir comment procéder pour la suite. Dans la recette, il fallait séparer des oeufs et battre les blancs en neige, et il redoutait un peu ce moment. Le jeune pâtissier avait bien quelques idées pour gagner du temps, mais tôt ou tard il faudra qu'ils s'y mettent.
"Bah, écoutez, on va recommencer la même chose, mais avec le sucre. On va prendre un bol et on va peser le sucre."
Et, puis, courage, annonçons-lui la triste nouvelle :
"Ensuite, on va prendre des oeufs, on va les casser au-dessus d'un bol, on va laisser couler le blanc, et on va mettre le jaune dans le bol avec le sucre. Pour la suite on verra."
Flavian sortit un autre bol, et le donna à son élève.
"Je vais vous laisser faire pour le sucre, sans vous montrer, parce que c'est comme ça qu'on apprends." Et puis aussi parce que si elle faisait une connerie, c'était facile à récupérer. "Souvenez-vous bien des étapes et tout. Vous l'avez dit avec la farine, c'était facile, c'est pareil pour le sucre."
Le jeune homme s'appuya sur le comptoir, s'affalant un peu, prêt à jouer les spectateurs et à s'offrir une petite pause. Il la regarda avec un petit sourire amusé.
"Je vous observe. Allez-y."
Très chère élève, serez-vous assez douée pour réussir à répéter ce que vous veniez de faire ? - HRP:
Désolée pour le retard ! (Encore !) (Je suis impardonnable ;_; ) Et ce message n'était pas formidable, mais promis, au prochain tour on commence à s'occuper des oeufs et on pourra en mettre partout. Maintenant qu'on a une recette je devrais aller plus vite !
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