Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Dream on [ft Cyryiel & Charlie]

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Dim 11 Mai - 15:47
Dream On.
C'est pour nos amis nos familles qu'on chope la mise. On ne badine pas, on ne badine pas, 10 ans de pratique, on s'active, on s'organise, on ne s'aligne pas, on ne s'aligne pas, rien n'a changé, la rime est magique. Viens la chanter, ma vie c'est la zik ! On ne fatigue pas, on ne badine pas, on ne badine pas, on ne s'aligne pas, on ne s'aligne pas.

Charlie en ce jour avait eu besoin de se changer les idées. Il venait de faire sa déclaration à Barthelemy et si ça le faisait sourire et presque rire en vue de sa réaction, au fond, il se sentait tout bizarre. Comme vidé, sans aucune pression. Surtout que le fou l’avait en plein cours de divination, devant tout le monde. Ca avait amusé Upsilon. Ca l’avait amusé lui. Il ne l’avait pas fait dans le but d’obtenir une réponse positive ou quoi que ce soit (notons tout de même que le rougissement de la jeune fille l’avait entre autre étonné, lui qui pensait qu’elle n’en aurait rien à cirer) et il avait simplement besoin de regarder quelque chose qui en ce moment précis lui ressemblait : du vide. Ainsi, il avait réussi à s’éclipser discrètement de la grande salle pour monter sur la plus haute tour. Le coucher de soleil venait de commencer sa chute derrière les montagnes, offrant au paysage des reflets orangés et un ciel bleu klein. Son regard s’était perdu, au loin, alors qu’il était accoudé sur les murés de la tour.

Les choses avaient bien changées ces derniers mois. Charlie avait muri, il le savait; et il avait aussi compris que les choses les plus importantes n’étaient pas dans un passé, mais sur le moment présent. Ses sourires n’étaient plus timides, ils étaient sincères et présents, plus moqueurs mais amusés, détendus. Ses paroles étaient moins éhontées, moins sardonique pour plus de vivant, plus de conneries : il était devenu ce petit être qui porte des casquettes et des joggings dans le monde moldu, qui passe des heures dans une salle de bain pour ressembler à quelque chose d’à peu près correct dont il n’est jamais satisfait mais qui, au fond, commence à s’accepter, moralement comme physiquement.

Il avait grandi. Et pourtant il avait eu besoin d’une claque, de quelque chose d’important pour lui ouvrir les yeux sur le monde et sur le fait que; Allo, on a qu’une seule vie, si on ne la prend pas comme elle vient on ne vivra pas. Mais il n’avait eu qu’un seul moyen de se relever de cette claque monumentale, et c’est la magie noire qui l’avait aidée. On lui avait toujours dit que c’était un mal, et il y avait cru : au final, ce n’était qu’un art comme un autre, destiné à être plus puissant, peut-être eà faire du mal. Il s’agissait, pour le préfet, de simplement savoir l’utiliser. Après mures réflexions, ce n’était pour lui que de simples sorts qu’il fallait utiliser au bon moment, avec les bonnes intensions, et ainsi, elle n’était pas dangereuse. Peut-être plus puissante que la magie élémentaire oui, ou plus dangereuse aussi, c’est vrai, plus difficile à comprendre et à manier, mais elle avait quelque chose qu’on ne retrouvait pas dans la magie normale : elle avait poussé Charlie à se battre et à y arriver, lui avait changé les idées, lui avait simplement prouvé qu’il était capable.

Mais il était conscient aussi que ces derniers mois, il était un peu parti en live. Qu’il n’avait été sympa avec personne, avait joué au mec taciturne qui n’aime personne et il n’en était pas fier. Il avait fallu qu’il se remette en question pour comprendre qu’il était en train de foirer toute sa vie. Comme on dit, il vaut mieux tard que jamais. Mais il avait blessé certaines personnes dans leur estime, avait été méchant avec d’autres volontairement. Il s’était perdu, et regrettait certaines choses à aujourd’hui. Il devait, en tant que garçon majeur et un peu plus mature, réparer ses erreurs plutôt que de les fuir, comme il l’avait toujours fait, d’attraper son courage à deux mains.

Ainsi il attendait, ici, simplement, qu’elle le rejoigne. Parce qu’il n’oubliait personne dans les personnes à qui il avait mal parlé, même celles qu’il connaissait le moins. Et il savait qu’elle n’avait fait que vouloir l’aider, comprendrait qu’elle ne le rejoigne pas ici, comme il le lui avait demandé. Parce que lui ne l’avait jamais rejoint, dans cette salle où elle avait voulu lui montrer il ne savait quoi. Même si ce n’était pas de son ressor, il aurait pu la rejoindre, lui dire qu’il ne pouvait pas, n’en était pas capable : pas capable d’assumer d’autres problèmes que les siens, à cette époque. Mais soyons honnêtes : même à aujourd’hui, il ne recherchait pas à s’impliquer dans la vie des autres. La sienne lui suffisait. Amplement. Charlie n’avait pas de montre, ne savait pas exactement l’heure qu’il était, ni depuis combien de temps il était là, à réfélchir. Mais il attendait, et attendrait jusqu’à ce que le soleil soit caché, derrière ces montagnes.

Il voulait fumer, aurait tué pour une simple cigarette.
Mais Fayot régnait sur les terres de Poudlard, et il le faisait chier.
Gryffondor était dernier, il ne ferait pas perdre de points;
il était très frustré.

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Mer 14 Mai - 23:39
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Sale type…

Avec Charlie C.Foxx, dans la Tour Ouest


Depuis quelques temps, Cyryiel était tranquille, en paix avec elle-même.  Son sommeil était à peu près normal (c'est-à-dire qu’elle ne se réveillait plus en hurlant la nuit, super progrès non ?). Peut être (surement même) que cela était dû à la présence d’un certain Serpentard. Il est vrai que depuis que la bleue avait rencontré Icarus le jour où elle avait été nommée préfète, elle se sentait bien mieux. Depuis elle essayait de se montrer un peu plus…sociable. C’était pas encore ça, mais il y avait un léger mieux. (Faut pas trop en demander non plus).

Mais sa tranquille existence, venait d’être interrompue par l’intervention d’un caméléon. Oui, dit comme ça c’est juste très très étrange. Au cours de la journée, un patronus était venue la trouvée pour lui dire de venir retrouver, ben son propriétaire le soir à la Tour Ouest. Le truc, c’est qu’elle n’avait pas une liste exhaustive des patronus de ses camarades d’école. Alors pourquoi aurait-elle rejoint un ou une inconnu-e en haut de la Tour alors qu’elle pouvait rester au chaud dans sa propre tour ? La curiosité tout simplement.

Elle arriva au sommet de la tour Ouest et sans un bruit elle ouvrit la porte pour se retrouver face au soleil qui finissait s course habituelle, il avait presque disparu derrière les sommets qui entouraient le château et le ciel se colorait doucement de mauve. Le spectacle était gâché par la présence d’une silhouette qui lui tournait le dos. Et pour avoir esquivé cette personne suffisamment de fois, elle savait reconnaitre cette silhouette. Foxx.  Pourquoi était-elle venue déjà ? Elle regrettait déjà. Leur dernière rencontre s’était, mal passée (doux euphémisme pour dire qu’elle lui avait envoyer un livre dans le museau).

La sorcière croisa ses bras devant elle, maigre protection contre le vent qui faisait voler ses mèches blanches tout autour d’elle. Elle ne se souciait pas du froid, elle essayait simplement de savoir ce qu’il fallait qu’elle fasse. Pendant un instant la Serdaigle considéra la silhouette qui ne s’était toujours pas retournée, comme si elle ne l’avait pas entendue arriver. Elle avait encore le temps de repartir dans la tour des Serdaigles et faire comme si de rien n’était. Mais une fois de plus sa curiosité prit le dessus. C’est avec un ton froid et détaché qu’elle prit la parole, sans s’approcher du rouge. Sa voix portait de toute façon suffisamment loin pour qu’il puisse l’entendre. Elle restait près de la porte, sait-on jamais qu’elle veuille partir.

-Qu’est-ce que tu me veux ?


Elle regrettait déjà d’avoir ouvert la bouche, encore plus que d'être venue.
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Lun 19 Mai - 12:59
Dream On.
C'est pour nos amis nos familles qu'on chope la mise. On ne badine pas, on ne badine pas, 10 ans de pratique, on s'active, on s'organise, on ne s'aligne pas, on ne s'aligne pas, rien n'a changé, la rime est magique. Viens la chanter, ma vie c'est la zik ! On ne fatigue pas, on ne badine pas, on ne badine pas, on ne s'aligne pas, on ne s'aligne pas.

Claquante. C’est comme ça qu’il ressentit sa voix, qu’il l’entendit retentir sur cette tour paisible. Elle était arrivée alors qu’il ne l’avait même pas entendu. Il ferma doucement ses yeux, se rendant compte qu’elle lui en voulait. Il ne pouvait que comprendre, lui même aurait certainement mal pris tout ce qu’il lui avait fait ; l’envoyer bouler, la laisser en plan. Il lui aurait presque menti, mais ce n’était pas le cas : il ne lui avait jamais garanti sa venue dans cette salle où elle l’avait attendu. Il rouvrit ses yeux et se retourna doucement vers elle, posant ses coudes sur le rebord, s’y appuyant de tout son poids. Il la regarda quelques instants, hésitant à lui sourire ou pas, de peur qu’elle le prenne mal, comme un routage de gueule absolument parfait. Non vraiment, ce n’était pas la posture à adopter. Il pinça ses lèvres, cherchant ses mots qui ne venaient pas. Pourtant, il s’était préparé à cette confrontation, il y avait réfléchi, c’était fait de nombreux films sur la façon dont cela se déroulerait. Mais maintenant que ça venait, que c’était là, en face de lui, il était perdu, et ne savait plus du tout comment se comporter pour s’excuser.

Charlie n’était pas doué pour ce genre de choses, en vérité. Comment lui en vouloir. Il s’était pourtant toujours excusé quand il savait que c’était nécessaire, quand il savait qu’il était en tort. En effet, il n’aimait pas, détestait blesser les autres, et ça avait toujours été, malgré son gros caractère de cochon qui l’avait toujours poussé à hausser la voix facilement, à froncer ses sourcils à la moindre contrariété. Un gros complexe d’infériorité qu’il tentait de surpasser. Il y avait encore du boulot, mais aujourd’hui il se sentait un peu mieux et commencer un minimum à avoir une estime de lui potable. Qu’importe, là, il ne savait pas par où commencer.

« Bonjour Cyryiel » tonna-t-il doucement en passant une main dans ses cheveux avant de reposer son coude sur le rebord de la tour. Il était clairement gêné, pinçant doucement ses lèvres, cherchant les mots à exprimer.

Elle lui avait demandé ce qu’il lui voulait, pas d’être courtois. Pourtant, il espérait qu’elle ne le prenne pas mal, qu’elle comprenne qu’il ne voulait pas être désagréable. Pas aujourd’hui. Un vent frais le fit doucement frémir. Il était réellement temps qu’il mette au clair toutes ses histoires qu’il s’était lui même créé, qu’il passe à quelque chose de nouveau. « Je suis content que tu sois venu » avoua-t-il. Oui, il avait eu peur qu’elle ne vienne pas, quoi de plus naturel. L’idée qu’elle ne sache pas que le message vienne de lui ne lui avait même pas traversé l’esprit ; cet enfant ne réfléchissait pas assez, et ne se posait surtout pas assez de questions. Comment lui en vouloir, il se savait lui-même assez simple d’esprit, sans réellement de capacités intellectuelles. A défaut de pouvoir réfléchir, il compensait dans le sport ; au moins ici, il savait qu’il n’y avait que l’entrainement qui le rendrait doué en quelque chose. Quoi qu’on disait aussi qu’il était fort en duels, ses victoires commençant à s’accumuler de plus en plus. Peut-être qu’il gérait un peu aussi ce domaine là, au fond, mais se refusait d’en prendre la grosse tête. Il n’était jamais à l’abris d’une quelconque défaite. D’ailleurs, Cyryiel faisait partie de celles qui avaient une fois perdu contre lui.

« J’voulais juste m’excuser pour… la dernière fois, t’sais » dit-il tranquillement, naturellement. Il n’y avait que de la gêne dans sa voix, et pourtant son regard ne s’était pas baissé, il avait regardé les yeux de la jeune fille, sincèrement. Il ne mentait pas, ne faisait pas ça parce qu’il devait le faire. Il le faisait parce qu’il en avait envie, parce qu’il savait qu’il avait merdé. De toute façon, il n’avait fait que merder, depuis quelques temps, et il était aujourd’hui venue l’heure de se reprendre. On n'efface pas le passé, Charlie ne savait pas regretter ; ce qui était fait été fait, il ne donnerait rien au monde pour revenir en arrière. Cependant, les erreurs pouvaient être réparées, il en était persuadé, et c’était pour lui un bien meilleur moyen que de simplement culpabiliser et rêver de tout changer. Si elle n’acceptait pas ses excuses et bien, il considèrerait que ce n’était plus de son ressort, qu’il avait lui, fait ce qu’il y avait à faire. Mais son acte méritait aussi certaines justifications. Il allait certainement encore plus ouvrir la plaie qu’il avait ouverte, mais devait le faire. Lui avait besoin de lui dire, elle de l’entendre, du moins l’espérait-il.

« C’est pas que je ne voulais pas savoir ce que fait la magie noire, ou quoi » tenta-t-il d’expliquer en haussant les épaules. « On se connait juste pas assez » continua-t-il. En soi, ce n’était pas une faute : les deux ne se connaissaient pas comme deux amis. Ils s’étaient déjà parlés, s’étaient déjà croisés, mais rien ne les rapprochait assez pour que Charlie se permette de fouiller dans le passé de la jeune fille. « J’voulais pas m’introduire dans ta vie. » conclut-il. Il se racla la gorge, il était sincère. Ce n’était pas tant de découvrir ce que lui avait fait la magie noire qui l’avait terrifié, c’était simplement de s’introduire dans sa vie, de la connaitre, de voir des choses qui ne le regardaient pas. Il avait de plus, à l’époque, ses propres problèmes et n’aurait en rien voulu en plus s’inquiéter de quelqu’un dont il n’avait pas à le faire. « Mais merci d’avoir essayer de me dissuader, je sais que tu voulais faire bien. ». Oui, il le savait. Tout comme le professeur Lovecraft avait essayé de le faire. Vraiment, il n’y avait rien d’égoïste dans leur geste, il n’y avait eu que la volonté d’éviter à Charlie une vie dont il ne savait à l’époque, rien.

Mais il se l’était promis, jamais il ne serait ce mage noir que tout le monde redoute.
Il resterait Charile, qu’importe ce qu’il se passe.
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Sam 24 Mai - 22:24
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Avec Charlie C.Foxx, dans la Tour Ouest


Quelle cruche, à peine ses mots avaient-ils franchis ses lèvres qu’elle aurait voulu se retourner, ouvrir la porte en bois sombre qui était derrière elle pour s’en aller. Si elle n’était pas à l’aise ici, au moins, le rouge semblait lui, très hésitant. Bonjour ? Il était poli maintenant ?! Et beh, comme quoi tout pouvait arriver. Et en plus il connaissait son nom, qu’est-ce qui lui était arrivé à celui-là encore ? Et nom d’un dragon, pourquoi la fixait-il comme ça ? Mais le pire (ou le meilleur) c’est qu’il avait l’air gêné, allons bon, qu’est-ce qu’il avait.

En venant sur la Tour sans vraiment savoir qui elle allait croiser, elle ne s’attendait pas à voir Charlie, et encore moins à ce qu’il lui présente des excuses. Alors oui son premier réflexe ne fut certainement pas celui d’être aimable.

-T’excuser ? Pour t’être comporté comme un sale type de première catégorie qui n’écoute pas les autres ? Soit. Pourquoi tu t’excuses ? Pourquoi maintenant ?

Alors que j’avais réussi à oublier ?
Quelque part, même si elle essayait de se montrer détachée, elle voulait savoir pourquoi il venait s’excuser. Est-ce qu’il était vraiment sincère ou non ?

« C’est pas que je ne voulais pas savoir ce que fait la magie noire, ou quoi »,« On se connait juste pas assez », « J’voulais pas m’introduire dans ta vie. ». Trois phrases qui résonnèrent dans le silence venteux de la Tour. Elle se figea, le regarda sans le voir. Toujours présente, elle revoyait tous ses cauchemars, revoyait la bibliothèque, revoyait la scène. Tout, tout se mélangeait dans son esprit au point de former une cacophonie indescriptible. Ce bruit dans sa tête noyait tout ce qu’il y avait autour. Elle crispa ses poings, les muscles du corps tendus à l’extrême dans cette lutte interne pour enterrer tout, tout ce dont elle ne voulait pas se souvenir et que sa dernière rencontre avec le Gryffondor avait fait ressortir. Présente mais plus tellement là, elle posa un regard vide, dénué de toute émotion sur ce rouge qui avait voulu jouer avec le feu. Sans être vraiment à ce qu’elle disait, ce qui lui passait par la tête sortit, peu importe que ça lui plaise ou non. Peu importe qu’il avait l’air gêné ou non.

-Je ne sais pas comment, ni pourquoi tu voulais faire mumuse avec cette saleté.  Je m’en fiche même un peu pour être honnête. A vrai dire, moins on m’en parle, mieux je me porte, et ce n’est pas qu’une expression Foxx. Alors, oui j’ai voulu t’éviter d’avoir des soucis de ce type, parce que ce n’est pas quelque chose que tu oublies facilement. Je ne voulais pas que quelqu’un souffre pour ça, même si je ne connaissais pas cette personne, j’aurais fait ça pour n’importe qui. C’est tout.  

Ce n’est pas la peine de me remercier , voilà le sous-entendu voilé des paroles de la préfète à son « supérieur hiérarchique ». Le silence planait. Et dans ce silence la sorcière réfléchissait, elle repensait à ces  dernières semaines, aux cauchemars qui avaient peuplés chacune de ses nuits après leur rencontre, à ces réveils en hurlant, ces nuit ni blanches ni gris-perle ou elle n’osait pas s’endormir de peur de re-sombrer, toutes ces journées qui commençaient tôt et finissaient bien trop tôt. Non, pour rien au monde elle ne souhaitait que quelqu’un vive ça, même si c’était la personne la plus abominable du monde. Alors oui, si ce jour là ça n’avait pas été Charlie à la bibliothèque avec ce livre, mais une autre personne, elle aurait quand même essayé de dissuader cette personne.

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Mar 27 Mai - 21:44
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C'est pour nos amis nos familles qu'on chope la mise. On ne badine pas, on ne badine pas, 10 ans de pratique, on s'active, on s'organise, on ne s'aligne pas, on ne s'aligne pas, rien n'a changé, la rime est magique. Viens la chanter, ma vie c'est la zik ! On ne fatigue pas, on ne badine pas, on ne badine pas, on ne s'aligne pas, on ne s'aligne pas.

C Comme un sale type de première catégorie. Charlie avait ouvert la bouche pour répondre, puis avait finalement pincé ses lèvres et baissé les yeux. Elle n’avait pas tord, et n’avait pas à la contredire, quoi qu’il trouva ses termes peut-être exagérés, ou trop durs. Ou pas, en y repensant, il ne savait pas. Mais elle avait raison, et il n’y avait finalement, rien à répondre. Et il n’écoutait pas les autres, un point qui n’avait pas changé, et ne changerait certainement jamais chez lui. Ce n’était pas qu’il se sentait plus intelligents qu’eux, au contraire, c’est simplement qu’il était borné, et fier. Donc par conséquent, totalement con. Il n’osa pas relever les yeux sur elle avant qu’elle ne lui demande pourquoi. Il laissa quelques secondes de silence se passer, il cherchait ses mots, ne savait pas comment l’expliquer. Il y avait peut-être plusieurs raisons, il n’y en avait peut-être pas, il savait simplement qu’à ce moment là, il n’avait que ses problèmes à lui en tête. Mais le silence persistait, et elle attendait. Attendait une explication, ce qu’il pouvait comprendre. Alors il ouvrit la bouche, lui expliqua.

Peut-être pas comme il le fallait, un peu maladroitement. Charlie avait toujours été maladroit avec ce genre de choses, il n’avait jamais su trouver les mots, pour consoler, pour expliquer, pour aider. Il ne faisait jamais de longues phrases explicatives, il ne s’étalait jamais sur les sujets, ne tournait pas autour du pot. Il était droit, direct et n’aimait pas vraiment ça. Il admirait ces gens qui eux, savaient trouver les mots, toujours; on leur pardonnait, on leur faisait confiance, on les suivait. Charlie lui n’avait rien de ça, il n’avait rien d’un meneur, du moins c’est ce qu’il pensait. Son charisme était similaire à celui d’une souris, et il détestait ça. Du moins, c’est ce qu’il pensait. Parce que sans y réfléchir, il s’était retrouvé un jour capitaine de son équipe, comme préfet-en-chef de sa maison, de vrais rôles de leader qu’il avait toujours su mener à bien;  Mais il ne le voyait pas, et redoutait la réponse de Cyryiel.

Les filles avaient un don, un don qu’il avait déjà vu chez Elise, et qui le rendait perplexe : elles parlaient beaucoup. Elles, elles savaient expliquer clairement ce qu’elles ressentaient ou décrire quelque chose qui leur tient à coeur, à un tel point que cela demandait une certaine concentration à ces messieurs qui, s’ils avaient une seconde d’inattention, se retrouvaient pommés et dans des situations étranges. Oui, Elise l’avait marqué pour ceci. Mais Cyryiel mettait beaucoup de coeur - et de rencoeur (bwahahaha je suis un véritable artiste joueur de mots /meurt/) à lui expliquer. Lui expliquer qu’elle avait simplement voulu lui éviter de souffrir. D’un certain côté, elle était intrigante ; qu’avait-elle vécu de si terrible pour en arriver à autant craindre la magie que notre préfet avait appris à manier ? Il aurait pu le savoir, elle lui avait ouvert son passé ; il avait refusé. Peut-être plus par peur de voir ce dans quoi il plongeait que par réel égoïsme. Qu’importe, ce qui était fait était fait, et il ne reviendrait pas en arrière - il aurait de toute façon fait, le même choix. Du moins parce qu’il ne se rendait pas compte d’à quel point ce sujet avait touché Cyryiel. Sans quoi, il pèserait son jugement.

Les filles avaient un autre don,  beaucoup plus fort : celui de mettre des émotions dans leurs yeux, dans leurs voix, des émotions qui touchaient si facilement qu’on en pleurerait à la moindre fissure. Et qui faisait culpabiliser; du moins c’est ce qu’elle faisait, à notre pauvre Charlie. Il passa une main dans ses cheveux et souffla longuement avec son nez en fermant ses yeux, cherchant à évacuer tous ces sentiments qui commençaient à l’envahir ; « Merci. » formula-t-il après un silence qui lui sembla interminable. Elle avait voulu l’aider, elle avait voulu être là pour lui, elle était quelqu’un de particulièrement gentil. « Merci énormément. » Ce qui était rare pour les Serdaigles, Charlie en était convaincu. Et il avait cassé cette gentillesse par égoïsme ; il s’en voulait, terriblement. Alors il mordit sa lèvre inférieure et porta son visage sur sa droite, pour regarder la vue. « T’as dû sacrément morfler » rajouta-t-il. Parce qu’un comportement de la sorte ne venait qu’avec un passé difficile, il le savait. Et il ne pensait plus au sien maintenant, non. Il se rendait compte qu’il n’avait pas été à plaindre ; que d’autres avaient certainement vécu bien pire.

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Mar 3 Juin - 13:33
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Avec Charlie C.Foxx, dans la Tour Ouest


Oups, apparemment mêmes si ses mots étaient le reflet…édulcoré de ce qu’elle pensait, Foxx n’avait pas l’air d’apprécier pour autant, mais il ne semblait pas non plus décidé à contredire. En même temps, le pouvait-il ? C’était ce qu’il était, non ? Même quand quelqu’un a un sale caractère rien ne l’oblige à se montrer odieux avec les autres alors que ceux-ci veulent juste filer un  coup de main. Non, non, elle ne retirerait pas ce qu’elle avait dit, tout en se montrant relativement diplomate. Il s’était comporté comme un sale type, point.

Tandis qu’il commençait à ouvrir la bouche pour expliquer le pourquoi du comment, elle écouta attentivement. Les mots du Gryffondor se précipitaient, se mélangeaient, il semblait ne pas savoir pas ou commencer, ni vraiment comment expliquer. Tout simplement dire que c’était pour se sentir vivant, capable de faire quelque chose. De ses paroles, elle crut pouvoir comprendre qu’il y avait quelque chose de plus profond, comme un manque de confiance assez important.  Pourtant aux yeux de Cyryiel il n’avait pas l’air d’avoir besoin de confiance en lui, il était quand même préfet-en-chef et titulaire d’autres distinctions du même genre. Ça aurait put la mette hors d'elle de savoir qu'il voulait uniquement se sentir vivant, peut être plus humain.
Mais non, la gêne et la maladresse avec laquelle il sortait ses mots la firent ravaler sa colère, comme si quelque part elle comprenait. Oh, la sorcière n’approuvait pas, loin de là, mais elle pouvait comprendre ce que c’était de vouloir se sentir vivant. Elle écouta ses remerciements, sans rien dire, ne rien montrer. Même si dans le fond (nan, mais vraiment au fond) elle était contente. Si sa carapace froide et distante avait tenu depuis son arrivée au sommet de ce trou à courants d’air qu’était la Tour, quand elle entendit la dernière phrase,  celle-ci se fissura un bref instant. Comment ? Qu’est-ce qu’il venait de dire, là à l’instant ? « T’as dû sacrément morfler ». C’était une blague ou quoi ?

Il ne semblait même pas imaginer ce qui avait put arriver, non pas que ce soit non plus terrible. La sorcière n’en avait pas gardé de séquelles marquantes. Du moins, physiquement, psychologiquement c’était pas forcément brillant, bien qu’il y avait pire et qu’elle s’en était assez bien tirer.  Mais il y avait des périodes ou elle ne dormait plus, ou elle avalait plusieurs flacons de potions pour pouvoir dormir en paix, un minimum quoi. Alors oui, quand elle entend ses mots son visage se fait moins dur, elle à l’air perdu, un peu, comme si elle ne savait pas quoi répondre, ce qui est le cas.

-Oui, enfin non. Bref, qu’est-ce que ça peux te faire ?

Si pendant un instant elle avait laissé paraitre ses émotions, son visage se ferma de nouveau. Et flute, pourquoi s’embrouillait-elle avec ses propres mots ? Sans doute parce que ce qu’elle considérait comme logique ne l’était pas et ce qui apparaissait improbable arrivait. Tout se mélangeait dans sa tête, rien ne semblait vraiment très clair. Tout en s’approchant du muret de la tour pour avoir quelque chose quoi s’appuyer, elle gardait ses distances vis-à-vis du rouge. Arrivée au bord de la tour la sorcière posa ses mains sur la pierre glacée et laissa son regard dérivé, jusqu’à contemplé le pied de la tour. Idée stupide quand on a le vertige. Elle se détourna du vide et contempla le ciel qui, face à elle, s’assombrissait doucement, vide de tout nuage. Elle ferma les yeux et souffla pour dissiper son malaise.

Finalement, peut être avait-elle bien fait de venir ?
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