Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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[Fluffy] A lesson about caring ♦ Falvie

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Mer 19 Fév - 16:13
Tu soupires. Toutes ces copies. Tu en as assez. Assez de lire toutes ces inepties sans queue ni tête. De devoir corriger ces élèves indisciplinés et si peu sérieux. Encore un devoir où la moitié des notes se résume à Troll. Tu arranges ton paquet de copies pour finalement le ranger dans un tiroir. Tu vas t'arrêter là pour ce soir. Tu restes humain après tout. Tu mérites ta pause. Tu mérites d'aller manger un morceau avant de continuer tes corrections. Tu sors ta montre à gousset, regardant l'heure. Déjà ? Le repas doit déjà avoir commencé. D'autant qu'il semblerait qu'aujourd'hui soit un jour spécial. La Saint Valentin.

Tu ne peux t'empêcher de soupirer. C'est la même chose tous les ans. Tous les ans le même rose. Les même petits couples heureux. Quatre vingt dix pour cent des élèves dissolus et incapables de se concentrer. Et à côté, les quelques uns qui passent leur journée seuls. Désespérant. Et tu sais ce qui t'attends lorsqu'on t'amènera ton courrier. Tu sais déjà qu'il y aura une ou deux enveloppes roses. Que tu jetteras sans les avoir ouvertes. Pour la simple et bonne raison que tu l'as déjà répété à tes élèves. S'ils ont assez de temps à perdre à s'occuper d'amour et d'autres histoires de ce genre, ils ont le temps pour tout le reste. Y compris pour exceller en ta matière. Tu secoues légèrement la tête, sortant de ton bureau pour partir en direction du rez-de-chaussée.

Tu t'engages dans les escaliers. Et quelque chose ne va pas. Tu vois des élèves passer en courant. Tu ne prends pas la peine d'arrêter la demoiselle qui passe, presque en larmes. Mais tu stoppes le jeune homme la suivant. Tu l'attrapes par le derrière du col, voulant lui demander le pourquoi de cette agitation. Mais tu n'en as pas le temps. Il se met alors à fondre en larmes, incapable de te renseigner d'une quelconque façon. Tant pis. Tu le lâches alors, le laissant là, hélant un autre élève qui passe, visiblement dans un état normal. Tu lui confies la tâche de s'occuper de la fontaine que tu viens de créer, continuant à descendre les escaliers. Et à chaque étage, c'est la même chose. Des courses poursuites. Des couples disparates. Des étrangetés multiples et pour le moins intrigantes. Et personne pour te renseigner. Tu auras peut être des réponses une fois arrivé en bas...

Du moins c'est ce que tu pensais. Si elle n'était pas arrivée à ce moment...
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Lun 10 Mar - 19:17


La saint-valentin n'évoquait rien pour toi. Ni agacement, ni amusement. Tu ne te disais pas que c'était une fête commerciale, ou que pour un couple aimant, chaque jour devait être une fête. Tout ce remue-ménage ne faisait rien de plus que te filer un sérieux mal de crâne et l'envie d'envoyer tous les couples dans un autre univers, où ils pourraient déblatérer leurs inepties en paix. Les cœurs, les chants, les poèmes, les, les... Cupidons ! T'exaspéraient par leur inutilité flagrante et leur niaiserie encouragée ce jour-là spécifiquement. Les relations sociales n'avaient jamais été ton fort ; ce jour-là, c'était encore pire.

La grande salle était devenue le théâtre des ébats vocaux et corporels où de la marmelade semblait avoir remplacé la matière cérébrale – quoi que la plupart ne semblaient pas avoir disposé de l'élément primaire de cette mutation. Sans cerveau de base, difficile de faire pire. Tu étais donc passée en coup de vent pour rafler quelques aliments et les grignoter en cours de route, afin de ne pas avoir un estomac criant famine pendant la soirée de révisions planifiée ce soir-là. Quelques bouquets de chou-fleur cru – ton pêché mignon, aussi étrange qu'addictif – un quignon de pain et une part de clafoutis remplirent ton estomac, mâchouillés sans conviction sur le chemin de ta salle commune. Les cachets étaient déserts, et tu espérais qu'ils le resteraient.

Et soudainement. Tu t'étais figée. Remuée par un quelque chose d'inconnu jusque auparavant, un besoin irrépressible d'être avec quelqu'un, doublé par une détresse immense, si profonde qu'elle semblait naître entre deux côtes et absorber peu à peu ton corps dans un trou noir dévastateur. Les larmes vinrent sans que tu ne puisses les remarquer, et comme somnambule, tu fis demi-tour pour chercher ce... Quelqu'un. Son visage se précisa peu à peu, et à chaque foulée effectuée dans sa direction, un détail s'ajoutait au portrait mental. Brun. Dans la fleur de l'age. Le teint halé. La moustache frémissante. La voix musicale.

L'anonyme obtint son nom lorsque tu lui rentrais dedans, trop occupée que tu étais à canaliser cette douleur qui te mordait la chair. Relevant le nez, tu découvris avec ravissement que le portrait mental de l'être idéal se superposait à merveille avec l'homme de chair et d'os devant toi. Soulagée comme jamais, tu refermais tes bras sur lui, enfouissant ta tête contre son torse, décidée à ne plus jamais te décoller de cet épiderme à la chaleur rassurante. Une impression de soulagement intense gagnait en force dans ton crâne : il semblait être un refuge, une bouée dans une mer agitée, plus qu'une aide, plus qu'un ami, plus même qu'un amant. Une adoration insensée prenait naissance.

« Ne me quittez plus jamais ! »

Même ensorcelée, une Falvie restait une Falvie.
C'était l'être idéal, le plus merveilleux de tout l'univers, ton dieu personnel.
Mais c'était SA faute. Il n'avait pas été avec toi. Il t'avais fait pleurer.
Impardonnable. Ou presque.  
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Sam 22 Mar - 5:34
Tu t'arrêtes. Net. C'est... Quoi ? Tu. Non. Ce. Serais-tu en train de délirer ? Non. C'est bien trop réel. Tu viens de buger. Ton cerveau vient de passer en phase incompréhension. Tu clignes des yeux. Tu l'as vue se précipiter dans ta direction. Tu aurais pu passer à côté d'elle en lui adressant un simple bonjour. C'est d'ailleurs ce que tu avais prévu de faire. Mais non. Elle avait décidé que les choses ne se passeraient pas ainsi. Et la voilà accrochée à toi. Cette bourrasque rose qui a soufflé droit sur toi. Cette petite tempête qui est venue t'enserrer. Tu sens ses bras t'entourer, sa tête contre ton torse, alors qu'elle ravale ses larmes, te demandant de. Non, te hurlant, de ne pas la quitter. Tu ne comprends pas. Pourquoi ? Et d'ailleurs... De quel droit se montre-t-elle si impudente avec un professeur ? Ce. Tout ceci est contraire à tes principes.

    Voyons miss Hollyn. Reprenez-vous, vous divaguez.


Tu as parlé d'une voix froide, calme. D'une voix maîtrisée. Malgré le fait qu'en réalité... Tu es un peu perdu. Tu n'as pas l'habitude de ce genre de choses. Et surtout pas de ce genre de contacts. Tu serres les dents, et tu poses une main sur son épaule, mâchoire crispée. Tu voudrais pouvoir la repousser, la détacher de. De toi. Briser cette étreinte interdite. Elle n'a aucunement le droit d'établir un tel contact physique. Elle n'est qu'une élève. Et si certains professeurs peuvent admettre ce genre de comportement, ce n'est pas ton cas.

    Vous m'excuserez, mais je n'ai pas le temps pour les jeux. Et lâchez moi, sous peine de sanction.


Pas de pitié. Elle n'a qu'à obéir, comme les autres. Tu tentes de la décoller de toi, imprimant une légère pression sur son épaule. Tu ne veux pas agir avec toute ta force. Tu ne tiens pas à la blesser. Après tout, malgré cet incident, elle a toujours été une très bonne élève. Non, une élève brillante même. Le genre d'élèves travailleurs que tu apprécies. Tu peux concevoir qu'elle ait un petit brin de folie en une telle journée, mais... Mais il y a visiblement des problèmes plus importants dans ce château. Des problèmes avec les élèves, d'après les deux fontaines que tu viens de voir passer. Mais tu es comme tu es. Jamais l'idée que l'une de tes élèves les plus brillantes ait été affectée ne t'aurait traversé l'esprit. Non. Tu ne t'en doutes pas un instant. Mais tu as toujours été ainsi. Aveugle face à de nombreuses choses. Aveugle face à elle. Face à ses sentiments. Face à cette chose qui avait autrefois brillé dans ses yeux. Cette chose qui s'était manifestement réveillée. Cette chose nommée amour. Que tu ne voyais pas. Et qu'en ce moment encore, tu ignores.

HJ:
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Mer 2 Avr - 2:54


Ses principes, tu n'en avais rien à foutre. Mais genre, bien. En même temps, le sort lancé par ce sadique d'Erudit n'aidait pas ; il n'avait pas été conçu pour garder la tête froide et les idées claires. Au contraire ! Tout s’emmêlait en foi, une folie de passion désespérée, parce que tu savais presque instinctivement qu'elle était vouée à l'échec. Il était si beau, si grand, si fort, si intelligent, si... Si italien. Ce petit accent étranger t'avait fait craquer, et ce clafoutis empoisonné t'avait soudainement rappelé pourquoi. Sauf que là, c'était en dix fois plus intense. Et tu voulais l'embarquer tu le savais trop où pour que personne ne te le vole, et pour que lui-même ne parte pas loin de toi. Ce serait tellement affreux ! Tellement... En fait tu serais capable de faire n'importe pour pour évincer tes rivales. Et Merlin savait comme il y en avait trop !

- Voyons miss Hollyn. Reprenez-vous, vous divaguez.

Quoi, quoi, alors tu n'avais plus le droit au "signora" c'est ça ?! Ou alors était-ce un nom affectueux, hein ? Ouais ! C'était surement ça. Rein qu'à toi. Rien qu'a ce genre de moule que tu étais devenue, soudée non pas avec un rocher mais son corps tout entier. Des pseudopodes allaient t'attacher à lui pour toujours !!
Ouais c'était immonde. Mais shootée comme tu étais, t'étais à fond dedans, persuadée que c'était le fantasme absolue d'être une coquille collée à Alessandrobogoss.

- On divague toujours quand on est amoureux, hein ?

RÉPONDS MOI QUE OUI GRAND FOU. Et embrasse moi comme un italien. Comme un patron de la mafia qui dort sur des billets de banque, qui terrifie tout le monde mais qui donnerait sa vie pour sa famille. En l’occurrence, toi. Évidemment. Inutile de lui pondre des gosses tout le suite, le temps que vous entamiez la conquête du monde. Après ouais. PAs de souci. Une autre les pondra pour toi, une autre les gardera et... Ouais en fait non. Des chiots c'était mieux.

- Vous m'excuserez, mais je n'ai pas le temps pour les jeux

Ouioui. Tout à fait. Dégagez de là, vous autres, élèves stupides et autres qualificatifs ingrats. Allez jouer ailleurs. Puisque toi et lui, vous ne jouiez pas. Ou pas encore assez. Tu te pressais contre lui, ronronnante.

- Et lâchez moi, sous peine de sanction.
- Ah oui ? Lesquelles ?

Alors comme ça il versait dans le SM ? Un peu comme... Comment c'était déjà... Enfin un autre. Qui t'était totalement sorti de l'esprit. C'était atypique mais loin de te déplaire. Ca accentuait son côté sauvage. Rawr.

- Frappez pas trop fort ♥
 


HRP:
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Mar 13 Mai - 7:48
Santa Maria. Que ne suis-je allé enseigner autre part qu'ici. Parfois j'ai vraiment l'impression d'avoir été propulsé chez les fous. Je l'écoutais divaguer. Il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas ici. Et je chassais cette petite voix qui semblait me dire bravo. Bravo Sherlock, tu t'en rends enfin compte. Mais oui, dans un sens... C'était assez flagrant. Depuis que j'avais quitté mon bureau, les événements de ce genre se multipliaient. Des gamins, partout. Des gamins qui parlaient d'amour. Qui prétendaient aimer. Foutaises. Je ne voyais pas la moindre trace de sentiments dans leurs yeux. Juste cet éclat brillant de... De folie. Comme s'ils avaient perdu le contrôle. Et elle aussi. Elle aussi, elle était perdue. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait. Et j'aurais bien voulu pouvoir la détacher de là. La décrocher de moi. Si seulement ça avait pu être si simple. Mais rien n'est jamais simple dans cette école. Rien n'est jamais plus simple que les complications.

Et j'aurais pu la stopper. La pétrifier. Ou peut-être pas. Elle aurait été capable de rester pétrifiée dans cette position, et l'écarter aurait été encore plus compliqué. Mais pour son insolence, j'aurais du. J'aurais du lui jeter un sort. La frapper ? Hors de question. Un homme se doit d'avoir des principes. Et je n'aurais pas pu continuer à me regarder dans un miroir si j'avais agi ainsi. Alors que faire ? Je n'en savais trop rien. J'étais dans une position assez compliquée. Ajouté à ça le fait qu'il s'agisse d'une élève que j'appréciais pourtant relativement... Mais non. Je ne pouvais me permettre d'être gentil. Il est des moment où il faut savoir se montrer dur. Inflexible. Et je pense que si je trouve celui qui a joué avec les esprits des élèves, il passera un sale quart d'heure. C'est incroyable tout ce qu'on peut voir dans les couloirs. Et je faisais partie de ces bizarreries, avec elle suspendue à moi. Et je lâchais un soupir. Il était temps de mettre un terme à ça. Je tirais ma baguette de ma poche, pour la pointer vers elle. Sur sa gorge.

    Pardonnez moi par avance.


Et je lâchais la formule.

    Locomotor Mortis.


Et je continuais à avancer. En la plantant là. Sans rien d'autre. Sans autre forme de procès. Il fallait que je m'occupe du reste du château. Que je règle cette affaire invraisemblable. Du moins j'aurais tenté de le faire. Mais si j'avais su ce que mon geste allait déclencher. Santa Maria. Que ne suis-je resté en Italie. Tout aurait été tellement simple. Tellement plus simple.
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