Histoire de la Magie, cours n°4, 6ème années ~ Les sorciers célèbres

Date d'inscription : 09/07/2013

Les sorciers célèbres

Il y avait des jours où être professeur était un peu difficile pour le vieux tableau. Des jours où il avait autre chose à faire, des résultats d'expériences à analyser, des lectures à faire, des choses à réfléchir. C'était sans doute ces jours-là où il avait le plus de mal à faire respecter le calme dans sa classe, parce qu'il n'était pas lui-même concentré.

En ce joli jour de la fin du mois de février, l'Érudit était un peu déconfit de voir des élèves entrer dans sa classe. Il n'avait pas vu le temps passer, assis dans son fauteuil à cogiter devant ses notes.

« Oh. », fit-il en voyant entre le premier avec une déception manifeste, « Bonjour jeunes gens. »

C'était encore un jour où il n'avait aucune idée de quoi ils allaient parler, mais en plus, il n'avait pour une fois pas envie de faire cours. C'était un peu gênant, tout de même. Il rangea à la hâte ses papiers et se leva une fois que chacun se fut installé.

« Aujourd'hui nous allons. »

... Nous alloooons. Nous allooooooooooons. Une idée, vite. Il parcourut la classe d'un regard désespéré, cherchant ce qu'il allait bien pouvoir raconter. Et puis ses yeux tombèrent sur une boîte ouvragée. Ooooh. Il s'éclaircit la gorge et sourit largement.

« Nous allons étudier le Folio Magi ! ...Miss, si vous voulez bien ouvrir la boîte. », ajouta-t-il en désignant une étudiante d'un geste vague. « Ceci, mes enfants, est une collection complète. »

C'était sans doute quelque chose de rare à Poudlard, malgré la consommation hallucinante de chocogrenouilles que les habitants du château pouvaient faire. Et pour cause, c'était un prêt d'un de ses collègues, à qui l'Érudit avait manifesté son incompréhension du phénomène, et les cartes étaient là pour que son assistante lui permette de les observer plus en détail.

« Elles ne sont évidemment pas à moi, » Un jour, il aurait tout de même bien aimé goûter du chocolat. « donc je vous suggère d'en prendre le plus grand soin. Surtout avec ce sortilège de protection qui traîne dessus... Enfin. Je vous propose aujourd'hui... »

Qu'est-ce qu'il pouvait bien proposer, à part de simplement leur montrer parce que c'était tout à fait fascinant ? Il n'était vraiment, vraiment pas concentré. Il se mit inconsciemment à chipoter avec ses propres mains et à glisser des coups d'oeil vers son imposante pile de notes à laquelle il avait hâte de retourner.

« Je vous propose un exercice de recherche, voilà. Vous choisissez une carte dans la série, et vous me rédigez en quelques lignes la vie et les hauts faits du personnage qui s'y trouve. Vous pouvez utiliser les livres qui se trouvent dans la pièce ou vous rendre à la bibliothèque, mais le parchemin et la carte doivent être de retour sur mon bureau... » Sur lequel il n'y avait pas le moindre espace libre, en fait. « Enfin, dans la classe à la fin du cours. Si vous avez besoin de moi, je serai juste là. Travaillez bien ! »

Il n'avait qu'une hâte, reprendre son analyse, aussi il avait parlé plutôt vite. Il prit brusquement son tas de carnets pour aller s'installer sur une table au fond de son tableau, à présent qu'il avait accompli son devoir professoral. Après tout, Cornélia lui avait dit que les étudiants risquaient de ne pas apprécier. Ce qu'il n'avait pas remarqué, c'était une toute petite photo qui avait glissé de la pile, pour s'envoler et retomber juste au bord de la toile, à la vue de tous. Une photo prise le 14 février avec un appareil qu'il avait 'emprunté' à un autre personnage de tableau, et plutôt compromettante, autant pour les deux personnes qu'on pouvait y voir que pour le professeur, puisqu'il l'avait en sa possession. Oups.

Marche à suivre

Thème ? Les sorciers célèbres
Dates ? Du 11 au 18 avril 2014.
Limite ϟ Une vingtaine de lignes environ. C'est un travail de recherche, mais vous ne devez bien sûr pas décrire ce que votre personnage lit, sinon on est encore là l'année prochaine. Vous pouvez bien sûr inventer complètement la vie du sorcier dont vous parlez, et ce même s'il a existé. Il faut juste respecter la description de la carte chocogrenouille [ICI] comme base.
Récompense ϟ 2 gallions & 5 points par participation, 5 gallions & 15 points pour le meilleur élève.
Énoncé ϟ L'Érudit a fait une grande avancée dans ses recherches, et il est trop distrait par sa science pour donner cours aujourd'hui... Votre tâche est de faire des recherches sur votre carte de chocogrenouille préférée, soit dans les livres de la classe soit à la bibliothèque. [On poste dans ce sujet, pas dans la bibliothèque, of course.] Accessoirement, l'Érudit vient de se trahir pour l'event Fluffy. Je n'ai pas précisé qui apparaît sur la photo, débrouillez-vous entre vous. Dans tous les cas, je ne doute pas que vous ferez bon usage de cette information.

Edit très important : je ne veux pas que les personnes apparaissant sur la photo y soient contre la volonté des joueurs. Quand je dis "débrouillez-vous entre vous", il est très clair que les joueurs doivent être d'accord pour voir leur fluffy exposé au grand jour.

Date d'inscription : 07/07/2013

Icarus avait, pour changer, mal dormi et c'est donc en traînant la pattes qu'il monta les escaliers jusqu'au premier étage. Il salua son professeur avec politesse et posa ses fesses sur une chaise pour observer le tableau d'un regard aussi vide que son estomac. Le grognement de celui-ci lui arracha un petite grimace tandis que la classe se remplissait à un rythme affolant. Le brouhaha fut interrompue quand le maître des lieux prit la parole. Apparemment, le Serpentard n'était pas le seul à coté de la plaque ce jour là...

Une étincelle jaillit dans les yeux du préfet à la mention du sujet. Si son ventre ne pouvait goûter à la cuisine de Poudlard, son esprit, lui, pouvait imaginer quelque mets exquis à déguster ! Bertie Crochue était donc tout indiqué !

Citation :: Bertie Crochue n'était pas de ces sorciers qui se remarque dès le plus jeune age. Non. Bertie était un raté doublé d'un ventre sur pattes. Inutile de préciser la longue et dure période de sa scolarité qui se résume, aujourd'hui encore, à une suite d'insulte, de croche pied dans les escaliers et de repas en tête à tête avec lui même. Triste époque pour ce petit garçon qui n'avait pour famille que son Nom. Vous l'aurez compris, orphelin, potelé et mal-aimé, le sorcier n'avait rien pour lui si ce n'est un certain talent pour toujours repousser les limites de sa curiosité dévorante.

Diplômé de justesse, Bertie Crochue sortit de l'école de sorcellerie avec, en tout et pour tout, rien. Personne ne voulait de lui et c'est le cœur desséché qu'il s'installa dans une petite maison avec la certitude qu'il finirait seul et pire que tout : le ventre vide. En ces temps, il ne faisait pas bon d'être sans le sous. Mais quoi de mieux qu'une certaine haine envers ce monde qui l'a bafoué et une folle envie d'assouvir sa vengeance pour motiver un homme ?

Désormais, à lui d'être le bourreau et le juge ! Triste tableau que voilà : raté, glouton et mégalo.
Dans sa quête de justice, Bertie se lança dans l'élaboration de l'instrument de sa vengeance. Les prototype ne furent pas concluant mais force d'acharnement, la machine finale prit enfin forme.

Le principe ? Punir le monde par la chose qui avait fait de lui un parjure : le miam ! Et quoi de plus subtil et discret que de petit bonbon aux allures innocentes ? Là ou le machiavélisme de Crochue entra en scène fut dans la confection des arômes. Une fraise, une crotte de nez, un citron, du vomi, de la banane, le contenu de sa poubelle - ~~certain pense même que c'est la poubelle, aillant accueillit sa bile, qui fut utilisée la première fois lui donnant son goût si acide en bouche.~~

Et un beau jour, le voilà qu'il installe son bazar sur le Chemin de traverse. La suite, tout le monde la connaît, succès fulgurant, richesse et prospérité allant même jusqu'à l'honorer d'une carte de choco grenouille. Voici l'histoire d'un homme que vous adorez, que vous aimez et que vous louez. Voici l'histoire d'un sorcier, que malgré vous, vous savourez un peu à chaque dragée. Oui car, le secret plane sur un défaut de la machine et seul un bout de parchemin froissé nous donne un indice :
L'aliment, digéré sera, avant d’être impliqué...

A bon entendeur...

Sceptique et affamé comme pas deux, Icarus posa son devoir sur sa table en priant le ciel de faire taire les gargouillement de son estomac. Mais quelque chose attira son attention ou plutôt, son regard grisâtre. Une photo. Un mystère. Un mauvais souvenir...

Date d'inscription : 12/02/2014

Histoire de la Magie, cours n°4, 6ème années ~ Les sorciers célèbres We_vie11

Des cartes...

Dans la Salle de classe d'Histoire de la Magie

Cyryiel était arrivée en même temps que tout le flot d’élèves en cours d’Histoire de la Magie, elle trouvait cette matière intéressante, mais le plus intéressant c’était quand même le professeur, un tableau qui leur faisait cours, quoi de plus fascinant. Cependant il avait l’air légèrement…occupé, il avait l’air un peu absent…, enfin, bon quand il annonça le sujet la sorcière se demanda quelle carte choisir, elle en piocha une au hasard et tomba sur Gunhilda de Gorsemoore.

Elle se leva et alla farfouiller dans les livres de la pièce

Cyryiel Song
6ème année

Gunhilda de Gorsemoore

Gunhilda de Gorsemoore est une sorcière anglaise ayant vécu quatre vingt trois ans, de 1556 à 1639. Elle était connue pour être borgne et bossue. Cependant, ces défauts physiques n’avaient pas altérés sa capacité à réfléchir. Et bien que rejetée par la plupart des gens à cause de son apparence, elle s’était établie comme guérisseuses dans son village. Bien évidement, elle était dans un village de sorciers, elle s’occupait donc la plupart du temps de blessure magiques bénigne.

Mais ce fut l’époque ou l’Europe était frappée par un des pires fléaux, la varicelle du dragon. Cette maladie faisait des ravages dans la population sorcière, Gunhilda voyait tous les jours arriver des dizaines de personnes qui voulait guérir de cette maladie, malheureusement il n’existait aucun remède. Alors elle utilisait divers mélange de plantes censées guérir la varicelle classique, ou les brulures de dragon.

Toujours est-il qu’un jour elle fit ingurgiter à un de ces patients l’un de ces mélanges, et celui-ci se sentit instantanément mieux. Gunhilda de Gorsemoore venait de trouver un remède à la varicelle du dragon

Voilà, elle trouvait la vie de cette sorcière très passionnante, mais le temps filait et si elle ne rendait pas sa copie sans tarder, il serait trop tard après. Intérieurement elle bénissait. Gunhilda de Gorsemoore car il y a à peine trois jours elle était couchée à l’infirmerie avec la varicelle du dragon. Alors, oui, elle lui était sincèrement reconnaissante d’avoir réussi à trouver ce remède.
En posant sa copie prêt du tableau, elle vit une photo, la seule chose qu’elle se dit « C’est curieux, il n’y avait pourtant pas d’appareils photo à son époque ». En sortant de la salle de classe, elle appercut la tignasse brune d'Icarus.

Date d'inscription : 07/07/2013

Un devoir sur sa carte de chocogrenouille préférée. Un devoir sur son sorcier préféré. Son sorcier modèle. BIGRE ! Il pouvait l'avoir. Il le savait. Il sentait déjà la meilleure copie frétiller entre ses mains comme une baguette restée trop longtemps dans le jus de citrouille. En matière d'admiration, il était imbattable. Ses trois modèles, il les voyait tous les jours, alors forcément, il y avait de quoi nourrir sa passion. Fou de joie, Kalev empoigna sa plume et... hésita. Erudit, Morgan, Lovecraft ? Ahhhh nom d'un fantôme, en vrai ce sujet était super sadique....

Citation :: Monsieur Erudit,

J'aurais bien voulu faire votre carte (ou celle de madame Morgan ou de monsieur Lovecraft), mais je dessine très mal, alors... et vous êtes déjà une forme de dessin, alors ce serait peut-être du plagiat non ? Il y a des droits d'auteurs sur les tableaux ? Pourquoi on enseigne pas le droit magique à Poudlard ? Dîtes, vous n'avez toujours pas de bon peintre à me conseiller ? En plus quand on y pense, vous êtes le portrait de quelqu'un de vivant, alors il y a peut-être aussi des histoires de droit à l'image et tout, non ? Vous pourriez faire un cours sur vous, enfin, l'histoire des droits des tableaux ? Je trouve ça super intéressant. Franchement, je vous adore monsieur Erudit.

Pour revenir à votre devoir, je choisis en désespoir de cause... Glanmore Peakes (1677-1761) (parce qu'il y a son nom écrit sur la table)(juré c'est pas moi). Il est célèbre pour avoir tué le serpent de Cromer.
Moi quand je lis ça je me demande : pourquoi devenir célèbre en tuant un serpent ? Si je tue un Serpentard, je deviens célèbre ? Je veux tuer personne hein (même si une rumeur dit que les chaussettes de Ikarus sentent l'oeuf pourri et que les slips de Richard finissent dans le feu) mais c'est important de faire des liens et d'illustrer. A partir de là, celui qui a tué Salazard Serpentard (il est mort comment, en fait ?) était aussi un héros, non ? Pourquoi diaboliser les serpents ? Pourquoi diaboliser nos copains d'autre maison ? Je trouve que c'est pas normal. C'est honteux. Désolé monsieur Erudit mais l'histoire a pris son parti et ça c'est carrément pas fairplay, foi de poursuiveur.
Je pense que l'on peut donc sans erreur faire un parallèle entre cette gloire usurpée et cette haine nourrie envers Salazard Serpentard et ses petits copains. Je pense que le serpent de Cromer est une allégorie de la magie noire ou le surnom d'un mage noir, et que tuer un serpent revient à "tuer" Serpentard, ses descendants, les gens de sa maison... qu'on accuse à tort de passer du sombre côté de la force. Cette carte de chocogrenouille est profonde et pleine de sens, monsieur Erudit, et je comprends mieux en quoi l'histoire de la magie est intéressante (c'est d'accord pour un cours sur l'histoire du droit des tableaux ?).

A partir de cette déduction, je pense, sans aller à la bibliothèque, pouvoir retracer la vie de ce "grand" homme. Personne n'ignore la haine entre Gryffondor et Serpentard, fondateurs comme élèves de Poudlard, aussi je crois penser que Peakes pourrait être un descendant de Gryffondor. Aussi impétueux que son ancêtre, il aurait continué à nourrir la haine de leurs nobles maisons et dans un sombre événement que les livres d'histoires tournent métaphoriquement en "la mort du serpent de Cromer", aurait tué un homme fidèle ou proche de Serpentard ou d'un descendant. Peut-être que cet homme, que nous appellerons Cromer, parlait Fourchelangue, et que c'était sa seule tare. Je crois, monsieur Erudit, que l'égalité entre sorciers, c'est pas encore ça, et c'est nul. Moi j'aime tout le monde, et j'aimerai que tout le monde s'aime.

Quand je pense à ce pauvre Cromer, j'aimerai détester Peakes, mais je vais pas le faire, parce que je veux pas prendre parti. Peut-être que Cromer était pas un chic type, j'en sais rien. Peut-être que Cromer était un vrai serpent avec des écailles, mais c'est moins intéressant. Mais être glorifié pour tuer un homme, ou un serpent, c'est mal, parce qu'on devrait jamais tuer, alors moi je dénonce ici même la violence dans le monde sorcier et je jure d'un jour interdire la brimade des trolls, parce que comme on dit, heureux les simples d'esprits.

Merci de votre lecture, monsieur Erudit. Il y a de jolies couleurs, en haut de votre toile, on vous a retouché récemment ?

Et bien entendu, il n'avait pas vu la photo, trop absorbé par son devoir. Pour une fois...

Invité **Invité**

Rose aimait les cours de la magie ; il aimait la voix du professeur qu'il recevait du premier rang, et surtout, il n'y avait pas de partie pratique.
Rose n'aimait pas les cours manuels ; mais ça ne l'empêchait pas d'avoir des notes catastrophiques, même dans sa matière préférée.

Il avait attendu que le brouhaha se dissipe, que les talons s'éloignent pour aller à son tour chercher une carte de sorcier et sorcière célèbres (au hasard), ainsi qu'un livre dans les étagères de la salle de classe – hors de question d'aller à la bibliothèque, ça lui aurait pris trois jours.

Il n'en avait pris qu'un seul. Utilisant un sortilège pour faire apparaître les lettres en relief, il travailla très sérieusement. A plusieurs reprises, il perdit sa ligne ; il la retrouva, un peu.
Quand il relut de ses doigts son parchemin, il n'était pas très sûr de lui, mais ça avait l'air assez correct – peut-être assez pour éviter une note honteuse.
Quoique.

Citation :

Derwent Shippling était un sorcier. Il est né en 1912. Sa mère était sorcière, sont père était un moldu. Il travaillait dans les champs. Elle était apothicaire. Il a été à Gryffondor. Il a eu un Piètre à ses Aspics de Botanique, c'est pour ça qu'il a voulu manger une tentacula vénéneuse. Il ne savait pas que c'était dangereux. C'était aussi un pari, apparemment. Ils marquent c'était un Gryffondor, donc il était bête mais je suis Gryffondor aussi.
Un jour, le toit de sa maison s'effondra sur lui. Donc Derwent Shippling n'avait plus de maison, il était violet. Le violet est une couleur. Il devient le chef du conseil des Sociers jusqu'à ~~1450~~ 1950. Il a créé beaucoup de lois en faveur des créatures magiques. Aussi des lois contre la magie noire. Le noir est une couleur. Depuis, la magie noire est interdite. Il y a aussi la magie blanche. C'est une autre couleur.
Ensuite, il tomba amoureux d'un triton du Loch Lamond.
(professeur je ne sais pas à quoi ressemble un triton, c'est embêtant ?)
Mais il était en vacances, c'est pour ça que ses parents lui interdirent de se marier. Les vacances ça avait l'air important à cette époque. Il se transforma en crevette et plongea dans le lac.
(professeur je ne sais pas à quoi ressemble une crevette, c'est embêtant ?)
C'est comme ça qu'il créa le vif d'or.
Il donna son nom à l'une des quatre maisons. Il est toujours vivant actuellement, il est célèbre pour sa chanson « Mon fondant du chaudron ». Il s'est retiré en tant que vendeur de chaudron.

Il avait attendu que la classe se soit vidée avant de traîner ses pieds et ses mains tâtonnantes jusqu'au bureau du professeur.
Oui, même si ce n'était pas un bon devoir, Rose aimait beaucoup ce cours ; quand bien même il aurait préféré que le professeur ait davantage parlé.
Il devait être un peu occupé.

Date d'inscription : 27/12/2013

Aliénor n'est pas une grande passionnée de la matière enseignée par le tableau-professeur. Comme une grande majorité d'élèves elle s'ennuyait dans cette matière, elle ne comprenait pas comment certains pouvaient en être intéressés. Malgré tout, elle adore les créatures et elle fait preuve d'un grand respect envers tous ses professeurs. Alors elle s'applique toujours pour retenir le maximum de choses, ne pas avoir l'air assommée ou abrutie par l'ennui et rendre des devoirs plus ou moins pertinents. Elle trottine dans les couloirs pour arriver à l'heure avec le flot de 6èmes années confondues qui entrent dans la salle de classe. Elle s'assoit à un pupitre d'où elle peut bien voir la toile, sortant son nécessaire d'écriture et ses feuilles de parchemin, luttant contre le sommeil, l'heure matinale et tentant d'ignorer le brouhaha mélangeant conversations, chaises qui grincent, rires et toussotements.

Elle fronce un peu les sourcils, le professeur est étourdi aujourd'hui. Il est dispersé même, peu concentré, un peu ailleurs et s'empresse de donner un devoir pour aller remettre son nez dans sa pile de papiers. Ça arrive parfois avec les tableaux qui sont un peu étourdis, mais ce n'est pas le genre de l’Érudit qui a toujours quelque chose à raconter d'habitude. C'est pour ça qu'elle aime bien ce cours au final, parce que le puits de science qu'est le professeur a toujours des anecdotes intéressantes à raconter. En haussant les épaules , elle va donc choisir une carte un peu au hasard, s'assurant de connaître tout de même un minimum le sorcier. Elle se dirige donc vers les étagères de la salle de classe pour amener deux tomes sur son bureau et repartir vers la bibliothèque au petit trot pour en revenir 15 minutes plus tard, trois autres volumes dans ses petits bras, vacillant légèrement sous le poids pour venir s'écrouler tel un morse qui se prend pour une baleine sur sa chaise. C'était parti.

Aliénor Callahan, Serpentard. a écrit:

J'ai choisi de m'intéresser à Paracelse, tout d’abord car ce sorcier a eu une vie très courte. Il a très exactement vécu 48 ans, ce qui n'est aujourd'hui que la moitié environ d'une vie de moldu. Selon les cartes de chocogrenouilles, ce médecin aurait fait preuve de modernité exceptionnelle pour son époque. En effet, la médecine du quinzième et seizième siècle n'était pas très avancée et était très souvent source d'accusations de sorcellerie.

Paracelse a vécu à cheval sur deux siècles, il a vu son environnement évoluer malgré sa courte existence et a été la cible de railleries et de jalousies tenaces. Cependant, toujours dans la contradiction, il a également été un modèle pour une toute nouvelle forme de médecine et de chirurgie. Il a été un précurseur pour les moldus mais également dans le monde magique. Alors que certains sorciers balbutiaient encore pour apprivoiser et à découvrir les capacités des créatures magiques Paracelse aurait découvert le Fourchelang. Nombreux ont été ses disciples et la renommée fût acquise bien tardivement mais la réussite et surtout l'acharnement dont Paracelse a fait preuve permet aujourd'hui aux jeunes et moins jeunes sorciers qui en sont capables et ont reçu ce don de communiquer et de comprendre la langue des reptiles sans être considérés comme des fous ou des mages noirs.

Le sorcier suisse n'a pas toujours été irréprochable et il est préférable de ne pas trop se pencher tout de même sur la médecine de l'époque, car même en avance sur son temps, il n'était pas rare que les décès se suivent. Et ce, malgré l'usage de la magie qui ne permet ou du moins à l'époque ne permettait pas de réparer aussi bien certaines erreurs ou mauvais jugements. Malgré tout Paracelse a été un précurseur que ce soit aussi bien en médecine moldue qu'en découvertes magiques. Ses détracteurs l'ont accusé de nombreuses fois de sorcellerie et sa mort relativement mal expliquée peut laisser à penser que les moldus se sont chargés d'éliminer celui qu'ils pensaient être un émissaire du diable. La théorie veut tout de même qu'il soit décédé à seulement 48 ans d'une surdose de Mercure, ou d'une morsure de serpent traitée trop tardivement.

Elle n'est pas totalement satisfaite de ce qu'elle va rendre mais elle ne pense pas pouvoir faire mieux. Elle ramène alors son parchemin enroulé près de la toile avant d’apercevoir Icarus qui regarde fixement un carré de papier qui représente ce qu'elle détermine comme un couple en s'approchant. Elle reconnaît Pan mais pas la demoiselle avec lui, ce qui n'est pas normal, logiquement pas, pas dans ce cadre en tout cas. Et elle met alors en marche une chose naturelle à tout être humain, le déni. Elle ne veut pas comprendre ni savoir plus avant mais elle ne peut pas non plus détacher ses yeux de cette photo. Elle est plantée là, les yeux un peu trop ouverts.

Invité **Invité**

« C'était l'histoire d'un homme mais je le connais pas très bien vu qu'il est mort »

La magie c'est nul. Peu importe ce que l'on pourra te dire, tu détestes ça. Et t'es pas non plus particulièrement fan d'Histoire. Alors l'Histoire de la Magie c'est juste de la souffrance gratuite. D'ailleurs, le professeur lui-même a l'air de se faire chier mais d'une force. Ou plutôt il avait l'air... Déprimé ? Oui, peut-être. Qu'est-ce qu'il lui arrive ? D'habitude il est plus attentif sur ses cours. Bah, tant pis, peut-être que tu pourras glandouiller aujourd'hui ? Même si tu fous pas grand chose normalement. Et voilà. Un travail de recherche. Un soupire discret passe tes lèvres alors que tu sembles mécontente, mais tu reprends bien vite ton sourire habituel. Mais quelle plaie sérieux. Tu te lèves, t'approchant comme les autres élèves des cartes pour en tirer une complètement au hasard, regardant le nom du magicien dessus. Salazar Serpentard. Ok même ces cartes t'en veulent. Pourquoi un des fondateurs oh mon Dieu si tu dis une connerie dans ton devoir tu vas te faire lyncher bah tu pourrais juste tirer une autre carte bouffonne mais au pire ouais voilà t'es un peu suicidaire sur les bords. Tu te diriges jusqu'à la bibliothèque pour prendre quelques bouquins et - malheureusement - revenir. Les lignes défilent sous tes yeux et un bâillement t'échappe. Oh et puis va pour de l'improvisation.

Si j'ai choisi d'écrire sur Salazar Serpentard c'est parce que j'ai tiré sa carte au hasard dans le tas. On m'a toujours dit que c'était mal de mentir alors j'allais pas inventer tout un tas d'éloges sur une personne que je ne connais pas et ne connaîtrais jamais - enfin je crois pas. On peut pas ressusciter les gens non ? Quoi que ça serait cool comme sort, ça, au moins. Mais sinon heu je crois que c'était un Fourchelang. Il me semble. Mais je suis pas sûre parce que pour être honnête j'ai pas le goût de lire tous les bouquins à son sujet non parce que y'en a vraiment trop donc je sais même plus ce qui est vrai à la fin. Après bah c'est un des fondateurs de Poudlard et il a donné son nom à l'une des maisons qui a gardé comme symbole - ou emblème ? - le serpent. Non parce que vous comprenez, serpent, Fourchelang, tout ça ? Je sais pas si c'était une blague de sa part mais en tout cas elle est vraiment pourrie. Ou alors il avait genre mais vraiment pas d'idées pour le nom de sa maison. Puis je crois qu'après y'a eu un problème et il était pas content parce qu'il aimait pas les Moldus et du coup il s'est tiré et on a plus jamais entendu parlé de lui. C'est trop méchant en fait. Mais c'est une sorte de racisme non tout ça ? Non parce que j'sais pas moi les Moldus, les Sangs-Mêlés et Purs j'y pige pas grand chose parce que je m'en fous un peu ouais mais c'est comme une sorte d'Apartheid mais en vachement moins violent non ? Enfin non parce que déjà l'Apartheid c'était entre les Américains - ou les Africains ? Je sais plus. Et sinon monsieur je compatis que le fait d'enseigner peut être ennuyeux - non parce que vous tirez une de ces têtes ce matin, seigneur - mais c'est pas super sympa de pas porter attention aux élèves - pas que je vous porterais attention en retour mais voilà quoi c'est dans l'esprit. Je crois que j'ai un peu dévier du sujet mais j'ai pas d'idée et j'ai fortement envie de manger, là, à l'heure qu'il est alors on va dire que j'ai fini mon devoir.

The End.

Tu poses ton stylo, fière de toi - idiote que tu es et ton regard se pose sur une photo à côté de toi oh mon Dieu c'est trop mignon right in the kokoro. Ton côté guimauve s'attendrit un instant avant que tu ne reviennes à la réalité. Oh mon Dieu j'ai tellement faim. Tic. Tac. Plus qu'à attendre que l'heure tourne.

Invité **Invité**

Histoire de la Magie

~

Et tu poses tes fesses sur ta chaise, t'attablant sur ton bureau, le coude sur le bois, ton menton dans ta main. Tes yeux papillonnent alors que tu fixes le tableau sans vraiment le voir, faisant abstraction de tout le brouhaha qui t'entoure. Ton esprit valdingue jusqu'à ce que le professeur prenne la parole, énonçant au passage le sujet du cours.
Mouai. Un exercice de recherche. Ça t'emballait pas vraiment ; tu préférais les cours pratiques ou alors ses longs monologues, ressassant l'histoire de la magie car tel était sa matière. Avec tout le courage qui faisait de toi un digne Gryffondor, tu levais ton fessier, parcourais les cartes de sorciers du regard. Tes lèvres frémissent à la vue d'un nom et sans t'attarder plus, tu l'emportes jusqu'à ton bureau, chourant au passage l'un des vieux grimoires.

Citation :: N'ayant que peu, voir même TRES peu d'informations concernant notre bien aimé Directeur, Heatus ~~Bumbum~~ Bumblebee, j'ai donc décidé de m'intéresser au sorcier Herpo Pourri (notez le nom remarquable de ce grand homme) pour ce devoir. Je suis certain que le Directeur aurait été un cas particulièrement intéressant mais, malheureusement, mes données ne sont que très limités. D'ailleurs, s'agit-il d'un homme ou d'une femme ? Sa chevelure me met le doute.

Herpo Pourri donc, aussi nommé Herpo L'infâme était un sorcier pratiquant la magie noire capable de parler le Fourchelang. Et je tiens à vous rassurer Professeur, je ne m'intéresse pas à Pourri parce que sa forme de magie m'attire. ~~C'est plutôt son nom qui m'a intrigué.~~ Pourri était un sorcier ayant vécu à l'époque de la Grèce antique. Mais, je doute qu'il était Grec ; son nom ne sonne pas Grec.

Pourri était intelligent. Très intelligent. Trop intelligent. Sûrement pour combler la bêtise de ses parents mais, ceci n'est qu'une hypothèse. Il était doué pour les études. Mais, il était un peu fou aussi, passionné par le côté obscur de la ~~force~~ magie. Depuis la mort de sa chouette Rosette - qu'il a essayé de ranimer - il s'est mit a faire des expériences. Beaucoup d'expériences. Mais, Rosette ne revint jamais et ce, malgré ses innombrables tentatives. Un jour, alors que Pourri mélangeait pas mal d'ingrédients suspects entre eux ; il fut dérangé par l'apparition soudaine d'un serpent qui venait d'entrer par la fenêtre de son ~~petit~~ grand laboratoire. Alors Pourri le suivit pour le chasser ; au même moment, son mélange suspect explosa. Une explosion violente qui aurait pu lui coûter la vie s'il ne s'était pas éloigné pour chasser le serpent.

Pourri vénéra alors le serpent. Il décida d'en faire son dieu et après plusieurs années d'expériences, il parvint enfin à créer sa divinité ; le Basilic. Sa capacité à parlé le Fourchelang lui permit de dresser et d'élever la bête qu'il nomma Rosa.
On raconte également que sa folie va au-delà de tout ce qu'on peut imaginer.
Mais bon, pour créer un gros serpent super puissant, se servir de sa mue pour se couvrir l'hiver et l’appeler Rosa par pur sentiments pour son ancienne chouette, faut être sacrément chtarbé... Et doué aussi.

Vous croyez qu'on doit lui doit l'appellation de l’herpès ?

Tu reposes ta plume et te cales dans ton siège, étalant les jambes, à deux doigts de glisser de ta chaise. Tu hausses un sourcil lorsque tes yeux dérivent vers une photo. Là. Par terre. Ton regard remonte vers le tableau alors que tu te demandes vaguement si lui aussi, il fait une collection de chocogrenouilles mais, version... élèves...

~

By pandora

Date d'inscription : 07/07/2013

Though they go mad they shall be sane

L'histoire de la magie était un des seuls cours encore un peu intéressant à Poudlard. le Gryffondor trouvait même, qu'au fond, il y avait peut-être un intérêt à cette matière. Peut-être. Mais pas suffisamment en fait pour arriver à l'heure ; un retard de quelques minutes, comme d'habitude.

Il s'assit avec peu de discrétion à côté de Clarence, zappant ainsi le début de l'explication du cours du jour. Il tenta de comprendre, mais il avait du mal à suivre. Il devait faire une recherche ? Comment ça ? Il jeta un rapide coup d’œil aux autres élèves, puis à son voisin de table et commença à comprendre. Un soupire passa ses lèvres.

Il attendit que la boite soit libre pour aller lui-même chercher une carte et une fois celle-ci entre ses mains, il traîna les pieds jusqu'aux livres où il chercha celui le plus clair et facile à manier pour remplir la lourde tâche demandée. Il finit par trouver son bonheur – ou presque – et s'installa à la table où était son ami, jeta un long coup d’œil à ce qu'il faisait et fit une grimace, ah. Ces serdaigles. Et s'assit. Il ouvrit le livre, prit un parchemin, sa plume, pesta de ne pas avoir de stylo bic, et commença :

Edgar Herrison a écrit:: Gwendoline la Fantasque n'a pas de date de naissance ou de mort connu, elle a certainement vécu durant le Moyen-Age. ~~Elle s'est fait attraper quatorze fois par.~~ Elle s'est faites condamner au bûcher quatorze fois sous différent déguisement. Le premier était sa vraie personne, le second elle s'est faite passé pour une mendiante dans la ville voisine, le troisième elle a fait croire qu'elle été une espagnole émigré, le quatrième on n'a aucune archive dessus, le cinquième non plus, le sixième non plus, le septième non plus, et tous les autres non plus hormis le quatorzième où elle s'est fait attrapé alors qu'elle attirait les jeunes gens avec de « faux » philtre d'amour. C'était une femme avec beaucoup d'humour et particulièrement masochiste. On se demande encore comment elle a pu survivre quatorze fois aux flammes.

Il ne prit pas la peine de relire, referma le livre, dont il avait copié à sa manière les phrases, et se leva pour aller déposer le parchemin sur le bureau ; ce qu'il fit juste avant de voir la photographie de Pan et Victoria. Son visage se décomposa et sa gorge se serra. Ses oreilles se mirent à bourdonner et il cru qu'il allait tombé tellement ses jambes tremblaient. Il venait de prendre en pleine face son premier échec sentimental.

Il sortit de la salle sans même s'en rendre compte, laissant en paix son voisin de table, la tête pleine de questions... Il devait avoir fait erreur. Forcément. Ce n'était pas possible. Non.
Il fallait qu'il aille la voir. Pan.

Invité **Invité**

Comme à son habitude, Clarence avait la tête entre ses bras. Il était fin prêt à dormir pendant l'heure du cours qui allait commencer. Histoire de la magie... Sérieusement ? Qui voulait écouter ça ? Qui pourrait avoir un intérêt question pour les guerres magiques, les goblins ou les sorciers célèbres ? Peu lui importait d'apprendre cela... Clarence, lui, préférait rêver de musique. Sa seule amie, celle qui emplit sa vie de sa douce mélodie. C'est pourquoi il entendit à peine les instructions lorsque l'Érudit les énonça.

Heureusement, il n'était pas très difficile de deviner ce qu'il fallait faire vu la masse d'élève qui se dirigeait vers le Portfolio et pour ensuite sortir et se diriger vers la bibliothèque. Sérieusement ? Les cartes de chocogrenouilles ? Quel ennui ! Mais le jeune serdaigle avait de la chance, il tomba sur une carte qui illustrait un musicien célèbre, membre du groupe Bizarr'Sisters. Enfin un sujet qui entrait dans sa sphère d'intérêt !

Il suivit donc les élèves de sa classe qui se dirigeaient vers la bibliothèque (c'était toujours mieux que la classe, trop petit, trop de gens) et chercha le livre qu'il lui fallait avant de s'isoler (enfin, autant qu'on peut s'isoler en étant dans une pièce remplie de gens) et se plonger dans son travail :

Merton Graves (1978 – aujourd'hui)

Merton Graves est né moldu. Lors de son enfance, il apprit à jouer du violoncelle. À l'adolescence, il commença un groupe de musique avec d'autres élèves. De là est né le Bizarr'Sisters qui est aujourd'hui populaire.
Il n'y a rien d'autres d'intéressant à dire sur la personne en lui-même, par contre, sa musique.

Le violoncelle est définitivement un instrument peu commun pour un groupe comme celui-ci. C'est un instrument qui permet de jouer des notes basses, bien que la contre-basse soit plus apte à ce genre de choses. Le groupe comportant un bassiste (joueur de la basse, guitare permettant de jouer des notes graves ainsi que donner du rythme à la musique), il n'était sans doute pas nécessaire d'ajouter un contre-basse en plus, le violoncelle permettant, à l'inverse de son cousin, de jouer aussi des notes plus hautes.

La musique jouer par se groupe très étrange est innovante pour son époque. Il est rare de voir des sorciers jouer d'instrument de musique de manière manuelle au lieu d'utiliser des sorts. C'est tout à leur honneur. Certains diront que les joueurs de musique usant de magie pour jouer ne sont pas réellement doué : c'est faux. En réalité, il faut avoir une bonne maîtrise de son instrument pour être capable de contrôler la magie qui lui permettra de jouer. Bien sûr, ça n'a pas le même charme que de voir des mains se mouvoir sur un violoncelle.

Tout ça pour dire que l'homme en lui-même est assez banal. Retenons tous la musique qu'il laisse derrière lui grâce à ce groupe hors du commun que sont les Bizarr'Sisters ! Celle-ci fera sans aucun doute partie de notre patrimoine culturel.

Y avait-il besoin de rajouter d'autres choses ? Clarence aurait sans doute pu parler plus du sorcier en lui-même, mais c'était déjà bien que le serdaigle ait été productif... Lui qui ne faisait jamais rien, on pouvait s'estimer heureux !

Jugeant qu'ajouter autre chose serait contre-productif (et contre son mode de vie : le désintérêt total), il alla rendre sa copie sur le bureau de l'Érudit, en classe, avant de retourner à son bureau et à sa sieste. Lui restait-il encore assez de temps pour rêver musique ?

Invité **Invité**

Histoire de la Magie, cours n°4, 6ème années ~ Les sorciers célèbres 1397841436-hismago

Histoire de la Magie, cours n°4, 6ème années ~ Les sorciers célèbres 1397841436-devoirhistoire1

Amalya entra dans la salle dans les derniers, pour ne pas changer. Non pas qu'elle arrive successivement en retard, simplement parce que personne ne la laisse passer. Elle s'installa donc à l'un des pupitres encore vide.
Le professeur donna un travail pour l'heure de la leçon afin d'étudier le FolioMagi. Ce dernier consistant à choisir une carte dans la collection complète mise à disposition et de rédiger une ou plusieurs pages sur la ou le sorcier représenté sur la carte.
Ama sélectionna une carte au hasard puisque toutes les meilleures cartes avaient déjà été prises.

Amalya Armulis a écrit:: N° 77 Norvel Twonk (1888-1957) sorcier, qui malgré la sonorité asiatique de son nom de famille, il est parfaitement anglais.
Sang-mêlés, c'est sans doute sont coté moldu qui le poussa à se sacrifier pour sauver un non-sorcier d'un maticore. Il sera d'ailleurs à titre posthume, nommé commandeur du grand ordre de Merlin.

Mais avant cela, lui-même était élève à Poudlard, le choix-peau l'envoya parmi les Gryphondors, il collectionnait les heures de retenue pour avoir franchi les limites de la foret interdite étant fasciné par les créature magiques depuis sont enfance.
On dit qu'à chaque vacance, il allait voir son vieux grand-père et lui rapportait des chocogrenouilles et autres sucreries.

Il lui fallut neuf ans au lieu de sept pour terminer son cursus magique. Ensuite, il se maria à une jeune moldue écossaise.
Elle n'acceptait pas vraiment la part sorcier de Norvel et par amour il décida de vivre dans le monde moldu, mais continua à faire quelques rapides balades au chemin de Traverse ou à Pré-au-lard par nostalgie ou gourmandise.

C'est dans un jour banal ou il rentrait de chez Honeydukes pour rejoindre sa femme qui était tombé enceinte, quand il vu un manticore s'en prendre au premier moldu passant par là. Non seulement la bête n'avait aucune raison de se trouver là et avait déjà fait deux victimes et s'apprêtait à s'en faire une troisième, un petit moldu le fils des deux premières victimes. Il ne fallut pas plus d'une minute pour que Norvel s'interpose entre la bête et le gamin.
Tout le monde connait sa légendaire suite, le décès du sorcier de 69 ans, laissant sa femme avec deux jumeaux de sexe différent et malgré tout sorcier. Ainsi que sa nomination.
Toujours en son honneur un portrait à été érigé et exposer dans le hall d'enter gardant un passage secret menant directement au cinquième étage.

Une enquête sorcière prouva que la créature s'était échappée par la faute d'un élève ayant par panique lancer un sport lors d'une visite au zoo magique. La bête fut alors propulsée dans le monde humain. Depuis ce jour, les créatures magiques dangereuses ne sont plus présentées aux élèves que par photocopie animée.

À la fin du cours, la jeune fille déposa la carte où elle l'avait prise et son devoir sur la pille avec les autres.
Ensuite, elle quitta silencieusement la classe déjà presque vide.

Date d'inscription : 28/09/2013

« Elise entra dans la salle, le pas lourd ; quasi vacillant. Ces derniers jours avaient été laborieux pour elle, et une migraine semblait s’inviter avec quelques copains dans sa boite crânienne. Elle écouta le professeur d’un air distant, ses menottes enfoncées dans ses crins blonds — faites que ça finisse.
Ah, un devoir. Relevant un œil hasardeux, la demoiselle adressa un sourire fébrile à Edgard. Allez. Trainant sa carcasse ; elle tira une carte au hasard faites que ce soit Rowena. Mais non — pas de co-fondatrice pour demoiselle Dickney. Allons bon, qu’avait-elle en mains ? Alberta Toothill. N’osant pas même pousser un soupir, de peur d’imploser ; l’aiglette s’en alla plancher.

« Elise Blaze Dickney — Sixième année — Maison Serdaigle.

Alberta Toothill était un bébé très laid. Ayant une mère sorcière très matérialiste, l’on peut donc avancer une enfance aux prémices difficiles. Ce ne fut sans compter l’inversion du couple ; le père de la jeune enfant jouant le rôle d’épouse et inversement. Pendant longtemps Alberta se questionna sur ses origines et sa famille — ses parents s’aimaient-ils sincèrement ? Elle découvrit ses pouvoirs quelques jours à peine avant le courrier qui la mènerait à Poudlard — échappant de justesse au courroux parental et à la déception paternelle. Sa mère ? Depuis que sa fille avait pris du grain ; de la beauté et de l’esprit, plus rien n’était attendu.
Enfin, j’oublie cependant de préciser que Alberta Toothill naquit un sept janvier 1391 ; en Écosse. Elle décèdera, par ailleurs, en 1483 — nous savons qu’elle perdit la vie en tombant des escaliers, une nuit d’hivers, alors qu’elle tentait de rejoindre les toilettes du bas ; son gendre occupant celles du haut. (Il ne s’en remis par la même occasion jamais, se pendant avec ses chaussettes.)
Reprenons notre narration. A onze ans la jeune Toothill était rayonnante ; quoique un peu intimidée par l’établissement qu’elle venait à peine d’intégrer. Dans sa tête, rien de très appliqué ; elle rêvait juste de tomber dans toutes les maisons sauf hmm, voyons voir — Pouffsoufle. Ce fut donc tout naturellement qu’elle y atterrît, sombrant dans une dépression d’un an et demi ; ou elle s’alimentera uniquement de friandises diverses et d’épinards. Cette sombre période passée, elle découvrira l’amour ; un Gryffondor audacieux se nommant Jude Danvey. Adorateur de duels ; Alberta ne tardera pas à plonger dans une passion toute semblable, allant même jusqu’à le dépasser. — Elle se mariera avec quelques années après sa sortie scolaire, à vingt-quatre ans.
Vivotant paisiblement ; quoique dans une certaine fougue, elle décidera finalement de participer à la compétition mondiale des duels de sorciers de 1430 — et remportera ce dernier haut la main, mettant au tapis un certain Samson Wilblin d’un prestigieux sortilège d’explosion. Développant soudainement une affection vorace pour cet homme au flanc brûlé à vie ; elle quittera son premier mari et s’éprendra de cet ancien Pouffsoufle. Elle vivra toute une vie avec, ou plutôt, jusqu’à la mort du blaireau. Comprenez-vous, l’on réalisera plus tard que le sort de la brave guerrière avait déclenché un trouble cérébral lattant. Se remariant une dernière fois et toute fripée ; avec un serpentard, elle tombera dans une routine des plus ordinaires, regrettant ses anciens jours — se consolant à peine de cette carte chocogrenouille à son nom ; illustrant sa performance inoubliable de 1430. La suite ; vous la connaissez et elle se situe un soir d’hivers dans des escaliers. (On notera un certain scandale et une énorme polémique quant à son insoumission aux règles, dont les trois garçons pavant sa vie; cela ne se faisant au grand jamais à cette époque.)(Même si son autophobie naissant sur les dernières esquisses de sa vie contribua à une telle situation.)

Lâchant un soupir conséquent, Elise laissa glisser sa plume sur la table ; passant une paume brûlante sur un front douloureux — ce fut à peine si elle réalisa la photo tombée et exposée aux yeux de tous, ancrée dans la toile de son professeur. Allons bon, elle réaliserait avec le recul — seul lui important son lit à l’heure actuelle.

Date d'inscription : 09/07/2013

Les sorciers célèbres ▬ notes

MEILLEURE COPIE ϟ
Elise B. Dickney • O (Optimal)
Une très bonne analyse d'une sorcière remarquable, qui m'a donné envie de me pencher à nouveau sur son cas. Tant d'histoires d'amour pour une seule personne, c'est fou ! Je vous remercie pour cette lecture intéressante et pour ce regain d'intérêt que vous m'apportez.

OPTIMAL ϟ
Aliénor Callahan • O (Optimal)
Tant de choses à dire sur Paracelse. Vous avez choisi un sorcier d'exception et l'avez admirablement présenté, excellent travail !
Amalya Armulis • O (Optimal)
Clair, précis et fidèle aux faits ! J'ai également apprécié les anecdotes, vous semblez avoir poussé la recherche assez loin, bravo !
Cyryiel Song • O (Optimal)
Des dates, de la précision, voilà un excellent travail de recherche, Miss Song !
Icarus K. O'Neill • O (Optimal)
Un très joli conte ! Je serais curieux de goûter l'une de ces dragées... Peut-être à l'exception de celles dont la recette semble plutôt douteuse, à la réflexion.

EFFORT EXCEPTIONNEL ϟ
Kalev Hopwar • E (Effort Exceptionnel)
Monsieur Hopwar, je ne peux à mon grand regret vous donner une meilleure note, puisque vous avouez vous-mêmes n'avoir pas fait les recherches demandées. Ceci étant dit, je trouve votre travail remarquable en tous points, malgré quelques digressions tout à fait compréhensibles, et je ne peux qu'admirer la justesse de votre raisonnement, quoique les historiens s'accordent généralement pour affirmer que le serpent de Cromer était en fait un serpent de mer bien réel, vivant au large de la côte de Cromer, dans le Norfolk. Il n'a d'ailleurs jamais vraiment été expliqué la raison de ce combat, puisque les serpents de mer sont des créatures plutôt pacifiques et inoffensives pour la race humaine. Il est possible que le serpent ait eu un coup de folie, ou se soit approché d'un village moldu, ce qui aurait donné à Peakes une excuse parfaite pour être érigé au rang de héros en massacrant une créature innocente, point sur lequel je pense que nous serons d'accord pour affirmer que c'est une honte. D'un point de vue philosophique, votre explication prend un sens inattendu, qui, je dois bien l'avouer, me plaît plus encore que les faits en eux-mêmes. Il faut bien se remettre dans le contexte pour comprendre le problème que vous soulevez, car Salazar Serpentard était un homme complexe, qui a accompli de grandes choses durant sa vie, mais qui n'a pas toujours agi pour le plus grand bien. Dans tous les cas, pour revenir à la présente époque, vous m'avez l'air tout à fait au courant des tensions qui règnent dans l'école, et de les prendre très à coeur. Je suis ravi de constater que vous vous insurgez contre elle et visez à les apaiser, continuez dans cette voie. Au sujet d'un cours sur les droits d'auteurs des tableaux, je crains que vous ne deviez vous adresser à Miss MacFhionnlaigh, qui sera certainement mieux renseignée que moi sur la question (ainsi que pour vous conseiller un peintre, soit dit en passant), puisque mes connaissances doivent probablement être dépassées avec les différents changements au sein du Ministère. Sachez cependant que je suis mort depuis plus d'un siècle et qu'à ce titre, je pense qu'il est autorisé d'effectuer des reproductions de ma toile ; dans tous les cas, je n'y vois aucun inconvénient. Je vous remercie quant à moi pour cette lecture intéressante.
Upsilon R. Ash • E (Effort Exceptionnel)
Excellent résumé, quoique peut-être un peu subjectif. Dans tous les cas, vous semblez avoir cerné le personnage. Pour votre information, le professeur Bumblebee est un homme, ou du moins y ressemble beaucoup - cette époque est tout de même confuse sur les genres - et les noms sont souvent remis au goût du jour pour les sorciers célèbres ; Herpo Pourri, dont le nom antique m'échappe, était bien grec. Apprendez aussi que "Herpo" signifie "ramper" en grec antique, ce qui prédestinait l'homme à cet amour inconditionnel des reptiles (l'herpétologie étant la science qui les étudie), mais qui a également donné la racine pour l'herpès, une maladie dite "rampante" de par son aptitude à redevenir virulente après une période d'accalmie. Si votre question était due au fait que cette maladie vous préoccupe, je vous en prie, soignez-vous.
Clarence J. Lindley • E (Effort Exceptionnel)
J'aurais aimé plus de détails biographiques, car je ne connaissais pas cette personne. Merci de m'avoir fait découvrir son art, et plus encore pour ces explications sur la musique !

ACCEPTABLE ϟ
Rose M. Sutherland • A (Acceptable)
J'ai parfois l'impression qu'il manque des choses entre certains faits, Mr. Sutherland. C'est dommage, car votre présentation des faits est tout à fait intéressante. Persévérez ! (Les tritons et les crevettes sont des créatures aquatiques ; demandez au professeur MacArthur, il pourra certainement vous les faire découvrir d'une manière ou d'une autre. Ou, au pire, pour les crevettes, demandez en cuisine, je crois que c'est comestible.)
Aslinn O'Cahan • A (Acceptable)
Je sais qu'il est difficile de ne pas digresser, mais vous devriez vraiment essayer. Il est certain que l'attitude de Serpentard avait une part de racisme, une histoire de pureté de la lignée. Vous devriez demander au professeur Emerald de vous renseigner, il a l'air calé sur le sujet. Je note enfin votre remarque avec regret, et vous présente mes excuses pour mon manque d'attention, tout en déplorant le vôtre.
Edgar Herrison • A (Acceptable)
Une personnalité fascinante que Gwendoline la Fantasque. Excellent choix dans l'absolu, mais sa vie durant une période aussi obscure ne vous donnait malheureusement pas beaucoup d'informations à développer. Cela étant dit, c'est un très bon résumé de ce qu'il est possible d'apprendre sur elle.

+ 15 points pour Serpentard
+ 15 points pour Gryffondor
+ 10 points pour Poufsouffle
+ 25 points pour Serdaigle

C'est payé !

**Contenu sponsorisé**