Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Young, but we're not that bold│Timothy

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Gryffondor



Edgar Herrison
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Mer 2 Avr - 23:50
I'm just going where we're told


Qui avait eut l'idée d'inventer les sorties à Pré-au-lard ? Les habitants devait pleurer chaque week-end en voyant, impuissants, leurs si belles rues se faire inonder par une population de jeunes sorciers si peu habitués à sortir de leur prison scolaire. Ils étaient désordonnés, des troisièmes années aux septièmes, complètement désordonnés à babiller de ci, de là, les seuls clients de tous les commerces du village, les seuls trouble-faits aussi.

Mais, aujourd'hui, il pleuvait et aussi déprimant que cela puisse paraître, c'était une bonne nouvelle pour les habitants qui n'aimaient ni le soleil, ni les adolescents trop heureux. La pluie claquait sur les pavés et les apprentis sorciers fuyaient l'eau, se réfugiant dans les boutiques ou aux Trois Balais – n'agissons pas comme si des fous allaient encore ailleurs pour boire de la Bièraubeure. Ils laissaient, dans un geste certain de pure bonté, les rues vides pour les derniers courageux, trempés jusqu'à l'os à cause de l'averse qui avait éclaté sans crier garde, parce qu'habituellement les averses préviennent, évidemment.

Edgar n'était pas totalement stupide, mais à cet instant il trouvait bête que les sorciers, si intelligent, si supérieur aux moldu – il aurait pu en rire si ce n'était pas ce que véritablement certains pensaient -  se laissaient surprendre par la pluie et se retrouvaient à fuir. Avouez l'ironie quand même ! Ils étaient si fiers dans leur école, mais il se soumettaient à la première goutte de pluie. C'était ridicule et par simple désir d'opposition le gryffondor était resté comme si de rien n'était sous la pluie, agissant ainsi de manière toute aussi stupide ; mais allez lui dire ça.

Il se balada donc, les mains enfoncées dans sa cape imbibée d'eau, les yeux rivés vers les vitrines. Il observait les reflets de ceux qui, comme lui, étaient encore dehors. Certains s'en fichaient, d'autres courraient, et enfin encore d'autres, naturellement, se protégeaient et continuaient leur route. C'était presque intéressant, presque. Mais Edgar, comme n'importe qui ici présent, se fichait concrètement de ces gens, ou des effets de la pluie sur Pré-au-lard, il voulait juste trouver une occupation pour passer les heures ; il s'ennuyait ferme. C'était le charme des week-end : tant de temps à dépenser à faire des choses, et si peu de choses à faire – étant donné que l'étape devoir disparaissait malencontreusement du vendredi soir au lundi matin.

Tout cela pour dire qu'il marchait sans regarder où il posait les pieds, sans voir ce qui venait devant lui, sans même chercher à savoir. Il était un obstacle mouvant sur une route quasi vide, mais pas totalement vide.

Ah, la pluie se calmait un peu.
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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
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Jeu 3 Avr - 6:12


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Il se maudissait sincèrement de pas avoir traîné de parapluie avec lui. Bon, il avait pas trop de place dans sa valise, mais il aurait pu s’arranger! Parfois, il haïssait sa propre tête-en-l’air-tittude.   Mais bon. Il devrait essayer de trouver un parapluie dans le monde magique. Ils en avaient, non ? Ça serait idiot de ne pas en avoir, quand même!

Maintenant, c’était sûr que sa journée était gâchée. Il était parti de Poudlard avec un grand sourire aux lèvres et l’envie d’acheter tout plein de bonbons et d’autres trucs inutiles qui finiraient probablement dans le fin fond de sa valise, là où le pauvre parapluie moldu aurait pu trouver sa place. Le truc, c’était qu’il pleuvait pas beaucoup, tout à l’heure. Et que tout d’un coup,  la température avait décidé de le faire chier. Maintenant, il avait l’air bête et il grognait légèrement à chaque fois qu’une pauvre personne osait accidentellement lui rentrer dedans ou qu'un truc l'énervait moindrement. D’ailleurs, il avait fait sursauter une vieille sorcière, il y avait u trente secondes ou une minute. Probablement parce qu’elle ne s’attendait pas à entendre grogner comme un pauvre petit chihuahua un type qui avait, même avec l’air bête,  l’air autant sympathique. Sur le coup, il avait continué son chemin sans s’excuser, le tout avec l’unique intention de rentrer au plus vite à l’école.

Mais c’était bien vite que les remords avaient commencés à se faire sentir un peu trop lourdement sur ses épaules de grande asperge. Il se retourna pour voir s’il ne pouvait pas voir la vieille dame de loin. Il ne voyait rien… Un petit groupe de jeunes gens à la recherche d’un abris temporaire lui bloquait la vie sur la vieille. Il s’arrêta là où il était et se mit sur la pointe des pieds voir s’il n’y verrait pas mieux…

Il soupira.

Il ne voyait rien d’autre. Et quand un type qui mesure 1m86 se met sur la pointe des pieds et qu’il ne voit rien du tout, c’est que tous les espoirs sont mort d’avance. Timothy se passa la main dans les cheveux. Quelques mèches eurent l’audace de rester dans les airs.

Il se retourna les talons pour repartir vers sa destination de départ. Enfin, c’est ce qu’il comptait faire.
Ses pensées s’étaient plutôt retrouvées floutées par un petit « bong » mental (parce que, oui, Timo se fait parfois des onomatopées mentaux pour le plaisir d’en faire). Il venait de rencontrer quelqu'un d'un peu trop près. Et au lieu de grogner comme lorsque la grand-mère lui était rentrée de dans, il poussa un petit cri presque viril. En fait, il s’y attendait vraiment pas à celle-là. Probablement parce que les rues étaient pratiquement vides et qu’il pensait être tout seul.

Il se passa la main sur le visage.

Décidément, ce type, la vieille et la pluie s’étaient passé le mot pour « La Journée Internationale du faisons chier Timothy parce que c’est drôle! ». Mais vu qu’il était au bout du rouleau de l’air-bête-ttitude, il fit un petit souire au damoiseau. Il avait plus vraiment envie de se fâcher après quelqu’un d’autre. Déjà qu’il se sentait mal à cause de l’affaire de la dame…

« Je sais pas si c’est la pluie, mais j’ai l’impression de marcher moins droit que d’habitude! »

Il leva la tête vers le ciel.

« Mais je suppose que ça devrait s’arranger, ça se calme… Désolé, en tout cas! …Pour t’avoir foncé dedans, hein. Pas pour la pluie qui s’arrête. J’y peux encore rien à ça. Je pense.»  

Il agita légèrement la main, l’air un peu idiot.

Spoiler:




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Sam 5 Avr - 1:24
I'm just wary

Il le percuta de plein fouet et chancela, les bras papillonnant à la recherche d'un équilibre momentanément disparu jusqu'à l'instant où il remit solidement ses pieds sur le sol. Il aurait pu glisser, habituellement c'était ce genre d'idiotie qui lui arrivait, mais la magie des hasards faisait qu'il pouvait poser ses yeux, sans avoir les fesses dans l'eau du caniveau, sur le mur gigantesque face à lui. Bon, ce mur n'était pas si immense que ça, quelque dix centimètres de plus, certainement, il n'en savait strictement rien ; mais comme il l'avait percuté en plein mouvement, sur le coup, il l'avait trouvé solidement démesuré. Tout cela pour dire qu'il ouvrit la bouche avec une excuse sur le bout de la langue quand le jeune sorcier face à lui – trempé, pour augmenter le charme – coupa sa presque tentative de parole pas la sienne :

« Je sais pas si c’est la pluie, mais j’ai l’impression de marcher moins droit que d’habitude! »

Oh.
Edgar referma la bouche et se redressa un peu, au même rythme que son sourire s'élargissait, pour suivre le regard du garçon.

« Mais je suppose que ça devrait s’arranger, ça se calme… Désolé, en tout cas! …Pour t’avoir foncé dedans, hein. Pas pour la pluie qui s’arrête. J’y peux encore rien à ça. Je pense.»  

Il redescendit ses yeux sur terre, vers lui, sur ses joues, son front, son menton, ses lèvres, un instant les yeux et déjà ils repartaient vers ailleurs, décortiquaient le corps, la posture, sans rien pouvoir en déduire. Edgar n'était pas très doué en déduction, il n'était bon qu'à vendre son sourire de Gryffondor.

-Y'a pas de problème, je t'ai tout autant foncé dedans que toi, répondit-t-il en lui tapotant l'épaule – bien trop à l'aise. Ce sont des choses qui arrive, comme la pluie !... mais tu me dis que t'y peux rien encore ? Parce que tu penses pouvoir y faire quelque chose un jour ? Je veux dire... faire cesser la pluie, tu penses que ce serait possible ?

Sans faire attention, il s'avança et, si l'autre suivait le mouvement, et se remit à marcher l'air de rien, la bras sur ses épaules pour qu'il vienne avec lui – sinon, il se rapproche juste, pas trop,  normalement.

-Non, parce que, si tu peux faire cesser la pluie, tu peux aussi faire cesser l'orage, le soleil, les tempêtes. Ce ne serait pas être un petit peu trop puissant ?

Il regarda autour d'eux, la petite rue avait légèrement plus de vie que tout à l'heure, mais toujours si peu comparé aux instants de soleil. Il ne fit que glisser son regard ici et là, vagabondant, aussi peu attentif qu'il pouvait être en observant l'adolescent qu'il avait rencontré et agrippé sans gêne de son attention – même s'il avait tout regardé en détail, rien n'était resté hormis la forme de son visage.

-Je ne dis pas que ça serait mal, continua-t-il, je dis juste que ça serait peut-être trop ambitieux et un peu maladroit.

Et il lui colla un superbe sourire gryffien sous les yeux.… Ce qui, en gros, signifiait qu'en fait si. Ce serait mal.
Il se méfiait, parce que dans son manque d'attention dans ce qui l'environnait il n'avait pas réussit à connaître la maison du garçon près de lui ; et il valait toujours mieux être un peu trop prudent et être désagréablement souriant avec un camarade d'école qui n'avait rien demandé, qu'être fort sympathique avec un serpentard.
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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
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Sam 5 Avr - 2:58


«Disons que j’me suis réveillé un jour dans ma vie pour apprendre que j’étais un sorcier, donc je serais pas surpris si un jour je pouvais contrôler la pluie. Et je pense que, niveau puissance, ça serait donnant-donnant. La météo contrôle bien nos vies, alors pourquoi ça serait trop puissant de vouloir la contrôler? Qui voit trop petit finit par rien voir!  »

Ça voulait absolument rien dire, mais il s’en fichait. Il y avait autre chose qui le préoccupait en ce moment. Genre le boursouflet qu’il avait dû sauver dans son rêve cette nuit. Il savait plus si c’était un rêve ou la réalité.  Mais c’était pas vraiment ça. C’était plutôt le bras du jeune homme sur son épaule. Pourtant, il avait suivit le déplacement du jeune homme un peu contre son gré, mais sans chigner pour autant. Surtout parce qu’il était malheureusement incapable de repousser le jeune homme. Il s’affirmait sur beaucoup de points, mais il avait toujours été assez nul de dire à quelqu’un de décoller. Probablement parce que sa peur de l’abandon prenait souvent le dessus. Vous comprendrez que c’était pas parce que les contacts physiques l’intimidaient qu’il voulait absolument être tout seul. Mais peut-être que les autres le verraient ainsi…  Il se força à sourire, car bien qu’un peu bizarre, le lion d’or avait pas l’air bien méchant. En fait, derrière sa carapace de dude qui s’affirmait, c’était un grand soumis, le Timo.

Il toussota pour s’éclaircir la gorge (il avait attrapé un petit rhume, la veille).

« Je suppose que c’est bien d’avoir un but dans la vie… Pas envie de finir ma vie dans un canapé à regarder le temps passer, admettons… Pis c’est quoi, c’te tête-là? T’étais mieux avant de la faire.»

Il détourna la tête. Il aimait pas trop le sourire du damoiseau. Il avait l’impression qu’il lui reprochait quelque chose et qu’il n’arrivait pas à savoir quoi. C’était dans ces moments-là qu’il aurait aimé être capable de lire dans les pensées des autres. Il s’arrêta quelques secondes. Vu qu’ils parlaient d’ambition, la grande asperge se rappelait qu’il avait l’intention de retourner à l’école avant de croiser cet envahisseur-là et cette elle était restée bien encrée dans son cerveau bordélique. Il tourna donc dans la direction opposée en traînant de force l’autre damoiseau. Cependant, il n’avança pas. Comme s’il avait soudainement oublié son but. En vrai, c’était que quelque chose de plus important que de retourner à Poudlard lui trottait dans la tête.

Le brun ouvra la bouche et la referma aussi tôt.

Il pouvait pas vraiment proposer ça sans se présenter. Ça faisait vraiment weird, selon lui. Le damoiseau soupira. Il aimait pas particulièrement dire qui il était à quelqu’un qu’il venait juste de rencontrer (on ne savais jamais), mais il n’avait pas le choix. Par dépit, il enchaîna rapidement les informations principales  pour en venir le plus vite possible à l’intérêt principal :

«Timothy. Poufsouffle. 17 ans. Toutes mes dents. Je mords pas.  T’as pas envie de passer chez Honeydukes, juste comme ça ? »

Le moment où les bonbons devenaient plus important que le retour à Poudlard.

Effectivement. Il serait probablement pas sorti de la salle commune des Pouffys s’il avait pas eu besoin de sa dose hebdomadaire de baguettes à la réglisse. Tant qu’à avoir un inconnu à côté de lui, aussi bien en profiter, vu qu’il aimait pas vraiment boutiquer tout seul…





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Gryffondor



Edgar Herrison
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Dim 6 Avr - 19:42
Ma tête plus vide que la tienne

-Alors, comme ça, ça t’es aussi tombé sur la tête sans prévenir ?

Ca le laissa pensif un instant avant qu’il reprenne la parole :

-Tu sais ce que je pense ? Qu’on se laisse contrôler par le temps, c’est nous qui nous laissons faire par lui, il ne cherche même pas à nous contrôler je suis sûre, il agit juste. Et nous on se soumet sans comprendre que le temps en a rien a secouer qu’on reste sous la pluie ou qu’on se protège.

Il écouta sa jolie réponse sur le but dans la vie et… son sourire fondit quand la dernière remarque tomba. Edgar oublia tout ce qu’il y avait avant.

-Elle est très bien ma tête, lâcha-t-il, offusqué.

Mais cet tête disparu bien vite pour un vrai sourire, parce qu’après ces quelques mots échangés, le jeune homme avait rassuré Edgar qui ne croyait plus trop que c’était un serpentard – et s’il l’était, c’en était un sympathique, voilà.

Il se laissa manier sans poser de questions – c’était à peine s’il s’en rendait compte. Il était en réalité curieux de savoir pourquoi ils avaient dévié du sens premier, pas qu’il voulait absolument aller par là bas, il ne savait même pas vers où les menait ce là bas, mais c’était surtout parce que le jeune homme ne bougeait plus maintenant. Ed lui jeta un coups d’œil en coin pour voir ce qui se tramait et en le voyant jouer au poisson il attendit qu’il se décide à parler. Et il ne fut pas déçu.

«Timothy. Poufsouffle. 17 ans. Toutes mes dents. Je mords pas.  T’as pas envie de passer chez Honeydukes, juste comme ça ? »

Le sourire d’Edgar cessa d’être méfiant et désagréable : il s’illumina. Un poufsouffle, ça changeait tout – même si être un serpentard après ce qu’il lui avait dit était vraiment peu probable, le soulagement restait grand. En plus Edgar aimait l’efficacité, et Timothy en était la personnalisation même à ce moment. Il l’aimait bien.

-Tu mords pas ? demanda-t-il, Quelle déception… Personnellement, j’ai des tendances cannibales.

Sans lâcher son épaule, et avec un sourire découvrant ses jolies dents blanches, il lui tendit sa main libre pour un salut en bonne et du forme :

-Edgar, Gryffondor, 16ans, on m’a arraché les dents de sagesses l’été dernier. Honeydukes, c’est une bonne idée, je te suis !

Et il se mit à marcher, parce qu’évidemment l’expression « je te suis » était synonyme de : je marche et j’espère que tu connais le chemin pour m’empêcher d’aller nous perdre dans une ruelle sombre et peu recommandable – si ce type de rues pouvait exister à Pré-au-Lard, bien sûr.

C’est à ce moment que la pluie, un peu plus calme depuis qu’ils s’étaient croisés, se remit à les arroser généreusement. Edgar n’accéléra pas – sauf si Tim se décidait à le faire – il passa juste la main de ses cheveux pour éviter qu’ils goûtent dans ses yeux.

-Je crois que le ciel nous en veut. T’as fait quelque chose de mal ?

Il s’arrêta net et plissa les yeux.

-Tu es superstitieux Timothy ?

Il le regarda avec un intérêt brusquement éveillé.

-Et si la pluie nous avait entendu ? Et si… et si… Si, on allait chez Honeydukes ? Il commence à faire froid.

Edgar se remit à marcher en l’emportant avec lui, avec un grand sourire, sa tête passant d’une idée à une autre sans se rendre compte que Tim ne devait pas exactement suivre ses paroles, et il ne valait mieux pas, parce que ses idées allaient aussi mal que ses pieds qui se trompait de chemin – ce n’était pourtant pas si loin.
Il était un peu plus bizarre que d'habitude, aujourd'hui, il devait avoir quelque chose qui le dérangeait dans sa tête.
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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
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Dim 6 Avr - 23:50


Oh oui. Ça lui était tombé sur la tête sans prévenir. C’était le cas de le dire. Ça faisait maintenant sept ans,  que l’incident du crayon s’était produit et il était pas encore à l’aise d’y penser. Même que de sortir sa baguette était encore plus mécanique qu’instinctif. Il lui faudrait bien s’adapter un jour, puisque quel moldu normal accepterait d’embaucher pour un quelconque métier un être dont on a plus de traces de l’existence, autres que quelques rendez-vous médicaux, depuis 7 ans ?

Bref, il hocha la tête pour approuver le jeune homme autant à propos de la magie qu’à propos du temps (humble, Timothy admettait quand il avait tord. Heureusement, puisqu’il avait souvent tord).
Sauf qu’il se rendit compte bien vite que ce geste pouvait aussi approuver le « elle est très bien ma tête ». Et comme il était de nature gêné (parce qu’il  déniait pas du tout cette affirmation), il s’empressa de secouer la tête. Il avait même pas prit la peine d’arrêter son hochement, donc il se trouvait à faire un drôle de cercle avec celle-ci.

Bref. Quand l’autre se laissa tourner, il fût rassuré. Il avait eu peur qu’il décampe. Probablement parce qu’il ne voulait pas mal faire et qu’il aurait par après pensé qu’il avait quelque chose d’affreux sur le visage.

Il sourit un peu plus en voyant que le damoiseau semblait plus vraiment faire preuve de méfiance.

« De même, t’inquiètes. Sauf que je suis beaucoup plus découpage que morsure. L’un est beaucoup plus doux et propre, l’autre est plus sauvage et sale.  »

Timothy attrapa la main que le brun lui tendit et secoua dans l’art des choses. Edgar, donc. Il connaissait pas. Enfin, pas de mémoire. Mais bon, il faisait pas trop confiance à cette dernière vu que les liens de ses neurones se défaisaient souvent et malicieusement.  Il ricana un peu à la présentation de l’autre. Il était maintenant persuadé qu’il s’agissait probablement d’un type bien.

Timo suivit le damoiseau, mais à la même hauteur de marche. Il pensait qu’Edgar savait aussi où était la boutique de bonbons : le quartier était pas si grand, quand même. Si lui qui avait un sens de l’orientation pourrit savait où elle était, il en concevait donc que tout le monde était capable de la trouver.

La pluie repointa son nez. Il grommela un peu.

Il tourna la tête vers le lion qui lui parlait. Quelque chose de mal ? Oh. Il devait probablement en avoir fait, des choses mauvaises. Sauf qu’il jugeait pas toujours ce qui était bien ou mal (sauf le vol. Le vol, c’était mal). Donc vite comme ça, il pouvait pas répondre plus honnête qu’un haussement bref d’épaules, le tout accompagné de son traditionnel sourire un peu trop doux.

« Pas vraiment, en fait. Mais je crois au karma. Probablement parce que le mien c’est de la merde à l’état pur. Moi et lui, on entretient pas vraiment une bonne relation. J’ai pensé divorcer, récemment, mais il paraît qu’on peut pas se divorcer d’un concept abstrait. »

Il soupira un peu et il enchaîna.

« Mais j’essaie d’inventer une nouvelle forme de divination : la lecture des taches de rousseurs. C’est pas vraiment concluant, mais si je considère la divination comme une forme de superstition, je pense que je peux contredire ma précédente réponse en disant que je suis peut-être un peux superstitieux, finalement. »

Il leva la tête vers le ciel, mais la redescendit bien vite, en grimaçant, vu qu’il s’était mangé une goutte en plein dans l’œil. Il s'arrêta en même temps que le damoiseau.

Il prit quelques secondes avant de répondre à la proposition.

« Je pense pas que la pluie puisse nous entendre. Tu veux ma veste? »

Parce que porter la robe de sorcier c’était trop mainstream.

C’est vrai qu’il faisait froid, mais il était pas très frileux, le Timo. Puis peut-être qu’en prêtant sa veste son karma l’aimerait mieux? Il retira sa veste et la tendit au griffondor.

Il avait pas vraiment répondu à la proposition, en fait.

Il se gratta un peu la joue (c'était un tic) et renchaîna:

« Et je pense que c’était pas mal là qu’on s’en allait, à la base… »

Il suivit le damoiseau qui s'était remis à marcher (il avait pas trop le choix de suivre en fait, il le traînait). Il restait plus grand mètres devant, de toute façon. Le tout en tendant toujours sa veste.

« Je comptais faire le plein de baguettes en réglisse, en espérant qu’il en reste! »

Et encore une fois, il sourit.



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Gryffondor



Edgar Herrison
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Sam 12 Avr - 1:29
Well it goes like this:

Timothy avait de la chance d'être face à Edgar : ses mouvements de tête circulaires, certainement pour signifier oui puis non, puis plus rien du tout parce que c'était clairement intraduisible, trouvait une résonance dans le jeune Gryffondor extrêmement satisfait de cette forme de dialogue. Il avait l'habitude de ne pas comprendre ce genre de choses et de se faire croire qu'au contraire, il comprenait. C'était d'une logique aussi transcendante que celle qui le faisait se méfier des Serpentards, mais pas des jeunes inconnus de Poufsouffle qui avouait sans ciller qu'ils préféraient découper les gens plutôt que les mordre. Il fallait néanmoins s'accorder sur le fait qu'un cannibale était toujours plus charmant qu'un sorcier verdâtre.

-Je ne dirais pas que c'est sale, juste que c'est plus charnel. Et puis, je ne sais pas comment tu fais avec les os. C'est un peu compliqué, non ?

Et puis, il y eut la pluie, ces mots qui s'échappaient sans contrôle et Edgar qui s'en rendait bien compte, mais qui ne faisait aucun effort pour les stopper. Il se laissait lui-même sans rênes, purement libre, hors logique. Il était moins fatigué que les autres, moins crispé : Il ne pensait que peu et agissait beaucoup. C'était agréable et purement plaisant, surtout aussi bien accompagné dans ses excès de liberté.

-Bien sûr qu'on peut se divorcer d'un concept abstrait, suffit de retrouver le contrat de mariage, répondit-il avec évidence, tu pourras avancer comme raison qu'il t'a pas servi loyalement, qu'il a flirté avec d'autre.

Et il acquiesça avec intérêt avant d'enchaîner sur ce qu'il avait avancé :

-Une divination des tâches de rousseurs ? C'est sympa ça ! Ça marcherait comment ? Et... Juste comme ça... Comment tu vas faire si t'as pas de miroir sous la main ?

Il était réellement curieux et c'était étrange. Il ne portait pas dans son cœur la magie, mais bizarrement, quand d'autres de son âge ou presque en parlait, il se sentait curieux... Curieux de savoir ce qui pouvait les intéresser dans tout ça. Lui voulait juste devenir libraire, alors la magie... C'était drôle, mais ce n'était qu'un jeu, comme s'il était entré pour jouer ici pendant 7ans, avant de grandir et de mettre fin aux enfantillages.

Il se mit ensuite à marcher, démarrant un peu trop vite en le traînant, sans réaliser tout de suite qu'il lui tendait sa veste. Il le regarde la lui présenter, se stoppant un instant avant de finalement rire :

-C'est gentil, mais pas à se point ! Je ne suis pas en sucre, je survivrais au dur chemin qui nous mènera chez Honeydukes  ! dit-il avec un clin d’œil de trop.

-Je comptais faire le plein de baguettes en réglisse, en espérant qu’il en reste !

-Oh ? Ils ont ça là bas ? Je me souviens plus du goût

Oui, six longues années à Poudlard, à se goinfrer de sucrerie, et il ne percutait toujours pas les merveilles que renfermait le magasin – dit magasin qu'ils venaient de passer parce qu'il regardait Timothy au lieu de là où ils allaient.
Ce n'était pas de sa faute, il avait un beau sourire.
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Sam 12 Avr - 3:16


Les os. Il y avait pas pensé. Effectivement, il pourrait pas couper ça avec un simple couteau à beurre, ni même avec un couteau à viande. Il devrait plutôt utiliser un couteau à boucherie ou une scie Mais après, il pourrait pas manger les os. Il avait pas les dents faites pour ça. Il faudrait les jeter, or jeter de la nourriture potentielle, c’était mal puisqu’il y avait des gens au tiers monde qui en voudraient bien, de la nourriture jetée.

Il laissa échapper un petit rire mal à l’aise.

C’était pas envers Edgar, mais plutôt envers lui-même. Il avait vraiment  l’impression d’être en train de préparer un meurtre. Si un légilimen passait par-là et décidait de lire dans ses pensées, il serait un peu beaucoup mal pris. Il savait pas si les sorciers étaient aussi hardcore que les moldus au niveau de ces choses-là. Et il avait pas envie de finir à Azkaban. Quoi que là-bas il aurait probablement le temps de finir au moins dix recueils de poésie entre deux attaques de détraqueurs.  

Il secoua la tête pour sortir de la lune. Il venait de réaliser que le lion était en train de lui parler et que, lui, comme une pauvre tarte au citron, l’avait complètement ignoré. Il  avait pas voulu, mais il ne laissa rien paraître, il continua de sourire. Il hocha la tête pour faire mine de « oui, oui, yé souis là et j’écouteuh ». Mais, en fait, il avait capté que la fin de ce que Ed disait au sujet de la divination par les freckles. Le pire, c’était qu’il était mentalement retourné au sujet des os après avoir proposé sa veste au griffy. Probablement, parce que vu qu’il n’avait pas répondu tout de suite à sa proposition son cerveau s’était mis en mode « attente d’une réponse » (les idées étaient comme un boomerang et le cerveau de Timo débitait au moins 1000 mots à la demi-seconde (exagération fortement incluse)).


Il s’en alla pour répondre un « je t’expliquerai plus tard, c’est trop long pour maintenant! » en ce qui concernait la bribe de placotage qu'il avait captée, mais à la place, ce fût un « iiiih » de surprise qui venait de se faire entendre lorsqu'Edgar se remit à marcher en le tirant. Il reprit ce qu’il comptait dire, un peu bégayant :

« J-j’t’en parlerais plus tard, okay ? »

Edgar s’arrêta, alors il s’arrêta aussi. Comme un petit chien obéissant.

« T’as pas vraiment le choix de survivre. C’est pas drôle quand les gens meurent. »

T’avais vraiment pas mieux à dire, Timo ?

Bref, il renfila sa veste vu qu’il n’en voulait pas et, avec son air un peu sot, il tenta de lui rendre son clin d’œil. Il avait toujours eu dû mal à en faire, alors il avait l’air un peu coincé du cul (ou plutôt de la face). Il se frotta la joue, un peu  gêné de pas être tout à fait capable. Son sourire prit une lueur un peu plus enfantine.

Et la marche reprit. Heureusement pour le Timo qui commençait à être pressé d’avoir ses bonbons.
Mais soudainement, ses yeux s'ouvrirent grands comme deux gallions quand il le questionna sur les baguettes en réglisse. Cette fois, c’était lui qui arrêta la marche. Il le regarda, l’air hyper sérieux.

« Bien-sûr qu’ils ont ça! Pis si tu t’en souviens plus, c’est que ça doit faire cinquante ans que t’en as pas mangé! »


Il se déplaça en trottinant en avant du damoiseau et plaqua ses mains sur les épaules dudit damoiseau.

« Je dois refaire ta bonbonéducation. C’est important. »

C’était là qu’on remarquait qu’il avait vraiment sa place chez les Poufsouffles.

Il regarda autour, l’air confus.

« Je pense qu’on l’a dépassé, le magasin. J’suis un peu tête en l’air, désolé. »

Il baissa les yeux, le sourire un petit peu moins brillant. Il était pas tout à fait sûr de lui et tout ce qui pouvait nuire à une bonne entente avec les autres le rendait mal à l’aise. Mais ce qui s'était passé, c’était pas de sa faute, sauf qu’il le savait pas. Il savait pas qu’il avait un beau sourire au point de faire passer tout droit une boutique de bonbons. Il savait pas grand-chose, en fait.

Il attrapa la manche d’Ed pour rebrousser chemin vers le magasin.

Gnih:



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Edgar Herrison
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Mar 15 Avr - 23:50
Goodmorning Sunshine ♪


Edgar n’était pas très attentif, alors pour lui les réponses par hochement de tête était largement suffisante. Il vivait un peu dans son monde, trop. Mais ce n’était pas plus mal à ce moment, ça évitait à Timothy de subir un gamin encore plus chiant que ce qu’il subissait à cet instant.
Et puis Ed faisait pareil que lui, il hochait la tête quand la remarque était logique, transcendante, parfaitement vrai. Oui. C’est pas drôle quand les gens meurent, pas drôle du tout même. Et dire que lui n’avait jamais vécu ça. Il était un de ces rares chanceux dans ce bas monde à n’avoir jamais fait face directement à un autre décès que celui de l’araignée qui vivait dans l’angle de son lit à baldaquin. En fait, c’était même un peu dramatique. Il agissait comme tout le monde, persuadé que c’était quelque chose de triste, d’horrible, mais il ne l’avait jamais expérimenté, comment pouvait-il savoir ?
Il aurait aimé savoir si Tim, lui, avait connu ça. Mais il ne demanda pas, parce que c’était trop… intime. Et même s’il était un peu bizarre, même s’il était libre comme l’air, il avait des limites bien fixées qu’il s’était imposé. Il ne voulait pas qu’on traîne dans ses affaires trop privé, alors il ne traînait pas dans celle des autres. Et les morts, c’était privé.

Ils continuèrent à marcher, Edgar remarquant ce joli sourire, distraitement. Il aimait beaucoup les sourires, surtout ceux qui provoquait celui des autre, comme un sortilège tout doux qui provoque le bonheur – le sourire, sans s’en rendre compte – c’était ceux-là les plus agréables.

Timothy s’arrêta net. Edgar fit deux pas de plus avant de réaliser qu’il ne le suivait plus – ce qui tirait son bras, celui qui tenait Tim. Il se tourna pour le regarder de ses grands yeux caramels, naïfs presque :

-Quoi ?

-Bien-sûr qu’ils ont ça! Pis si tu t’en souviens plus, c’est que ça doit faire cinquante ans que t’en as pas mangé !

Ah, c‘était la réponse à sa question ! Mais. Maintenant qu’il le faisait remarquer, il avait déjà piquer des bonbons à tout le monde et puis… c’était pas comme si chez les Gryffondor on évitait d’en avoir, loin de là. Alors, il devait déjà avoir goûté, mais comme tout passé après ses bonbons préférés… Il ne se souvenait plus. C'était un peu triste.

Tim vient se mettre face à lui, les mains encadrant solidement sa tête, sur ses épaules, le regard décidé, la force dans la voix.

-Je dois refaire ta bonbonéducation. C’est important.

Et Edgar s’illumina d’un immense sourire et même d’un rire léger, tout simple. Il ne se moquait pas, il trouvait juste cette idée parfaitement géniale.

-Je compte sur toi alors, Tim ! dit-il joyeusement sans remarqué l’air confus sur le visage du Poufsouffle.

-Je pense qu’on l’a dépassé, le magasin. J’suis un peu tête en l’air, désolé.


-Oh… Peut-être, je ne sais pas où il est.

Lui il s’en fichait, ce n’était pas grave qu’ils l’aient dépassé, ils pouvaient bien faire demi-tour, mais ce qui le perturba et lui fit perdre son sourire idiot ce fut la luminosité du sourire de Tim. Il brillait moins. Les yeux d’Edgar papillonnèrent, perplexe, et, soudainement, il encadra, de ses deux mains sur ses joues, le visage de Tim et l’étira légèrement pour le forcer à avoir un plus grand sourire.

-Hey, ça va aller, c’est pas grave. Là, c’est mieux. Il faut briller, Timothy.

Et il approuva sa propre remarque d’un hochement de tête, avant de se faire tirer vers la boutique. Il se laissa mener sans problème, après tout il ne connaissait pas la route, il n’y faisait jamais attention et était un peu tête en l’air pour ce genre de choses. Il se souvenait bien mieux de ce qui se trouvait à la page 41 du livre qu’il était entrain de lire – une vague histoire d’adolescent paumé – que de cette  boutique qu’il visitait quand même assez régulièrement depuis 6ans, mais il avait quand même quelques souvenirs qui remontèrent quand  ils arrivèrent face au magasin plein à craqué.

-Ah, mais je connais en fait !

Evidemment, Edgar.
Ton élève a des progrès à faire, Timothy.


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Mer 16 Avr - 1:44


Une ligne de bonheur fendit son visage quand Edgar lui tira les joues. Il était pas trop habitué à ce genre de traitement. Il avait toujours eu tendance à les repousser quand il était plus jeune, au grand désarroi des deux sangsues qui lui servaient de parents. Quand le lion les avait lâchées, il s’était flatté les joues pour voir si elles étaient toujours là. Il était gamin comme ça, Timo. Mais, malgré tout, il pouvait pas s’empêcher de sourire.

« Il faut briller, Timothy »

Il hocha sagement la tête. Il était convaincu que chaque personne était une étoile dans le firmament, qu’elle brillait à s’en rompre le cou. Parce qu’on le valait tous. Même le plus méchant d’entre nous. Parce que, oui, Timothy étaient de ceux qui croyaient que toutes les opinions se valaient, même les plus mauvaises d’entre elles. Le noir et le blanc étaient les ingrédients de la recette universelle : tout était gris. Le mal et le bien n’existaient pas à proprement parlé.

Timothy était un blaireau heureux quand il constata qu’Edgar le suivait. Il avait tellement eu peur qu’il le prenne pour un idiot. Mais ça aurait pas fait changement de l’habitude, en fait. Sauf qu’il s’en rendait pas compte qu’on le prenait pour un idiot, principalement parce qu’il leur portait une attention volage. La marche se fût rapidement plus rapide lorsqu’il vit la pancarte de la boutique, qui se dessinait dans le brouillard; voile étrange laissé par la pluie. C’était la lueur d’espoir joyeux qui lui sautait aux yeux. C’était presque s’il gambadait pas au lieu de marcher.

Il s’arrêta net devant la boutique, serrant toujours le tissu de la manche d’Edgar entre ses doigts en bâtons de carottes blanchis.

« Tu pouvais pas pas connaître. C’est comme si tu disais que tu savais pas c’était qui Rimbaud ou le pape. Ça fait pas de sens. »

Il adressa son plus joli sourire au lion d’or, un peu moqueur. Il fît un poireau de sa personne pendant quelques secondes avant d’entrer dans la boutique, le temps qu’un troupeau de filles enragées en sorte. Une fois chose faite, il poussa la porte de cette sucrée caverne d’Alibaba et traîna gentiment Edgar à l’intérieur.

Son regard de chaton curieux navigua d’une friandise à une autre. L’odeur de soie rosée se traça un chemin jusque dans ses narines excitées. Un peu plus et les chocogrenouilles se mettaient à lui chanter des mélodies de Disney aux oreilles. Bref. Timothy était temporairement un éclair tellement il lâcha vite la manche d’Ed pour s’avancer de quelques pas.

C’était son royaume mental. C’était probablement l’endroit où il se sentait le mieux dans tout le monde magique, mis à part la librairie (tout le monde savait à quel point il était paresseux au niveau des devoirs et peu réfléchit, mais très peu savaient qu’il aimait lire. )
Il se tourna pour regarder Ed.

« C’est quoi que tu préfères, toi ? »

Qu’il lui demanda, tout curieux, avant de lui tourner le dos.

Il caressa un paquet de fizwizbiz, qui traînait sur l’étagère la plus proche, du bout des doigts.

« Ils ont l’air bien, mais j’ai jamais essayé. J’ai un peu peur de m’envoler, vois-tu. »

Timothy était peut-être un oiseau mental, mais il était pas prêt à être un oiseau d’agissements (même s’il s’élèverait que de quelques centimètres).




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Dim 20 Avr - 17:02
The Name of a Writer

Timothy brillait, alors Edgar aussi. Toute l’énergie que le Poufsouffle mettait à faire le chemin jusqu’à la boutique le faisait sourire, non pas de moquerie, mais juste parce que ça lui plaisait. Il avait bien fait de s’accrocher à lui ; il l’aimait bien.

-Tu pouvais pas pas connaître. C’est comme si tu disais que tu savais pas c’était qui Rimbaud ou le pape. Ça fait pas de sens.

Le Gryffondor rit à la remarque, approuvant généreusement la comparaison.

-Oui, ça n’aurait aucun sens ! rigola-t-il.

Et il se laissa guider à l’intérieur avec un grand sourire, après que les demoiselles furent passés, évidemment, parce qu’en étant des beaux jeunes hommes comme eux, on était aussi très galant.
Il se retrouva dans cette maison des trésors sans vraiment comprendre comment c’était possible. Oh, bien sûr il savait comment ils étaient rentrés, mais comment une boutique pareil pouvait exister, il se posait sincèrement la question. Bien qu’il y soit déjà venu, la surprise restait toujours la même : il s’émerveillait des amoncellement de friandise aux noms bizarres et imprononçables. Il y en avait pour toutes les couleurs, toutes les formes, du sol au plafond et les élèves papillonnait de table en table, de présentoir en présentoir. Le bruit était assourdissant, mais formidable aussi. Des rires, des cris, des voix, partout ! C’était magique, clairement, car tout volait, bougeait, brillait. C’était une pièce à trésor, à mille miracles.

-C’est quoi que tu préfères, toi ?

Edgar le regarda avec des grands yeux, encore sous le choc de ce qui se produisait sous ses yeux.

-Euh…

Mais Timothy avait déjà détourné son attention – c’était du moins ce que le rouge compris. Il ne se vexa pas, il ferma juste la bouche pour s’approcher de ce que son partenaire de l’après-midi regardait.

-Ils ont l’air bien, mais j’ai jamais essayé. J’ai un peu peur de m’envoler, vois-tu.

-De t’envoler ? Pourquoi ça ferait… il s’arrêta. Oh. J’avais oublié.

Parce que, naturellement, on oubliait souvent qu’on était dans le monde des sorciers et que rien. Mais alors RIEN n’était normal et sans risque. Justement, sans risque… :

-Allez, Tim, faut mettre un peu de magie dans ta vie !

Et il prit le paquet avec un grand sourire, il n’aimait pas particulièrement les bonbons sorciers, mais ça restait des bonbons, c’était déjà ça.

Après ça, se fut à son tour de lui attraper la manche – au début, puis la main – pour s’enfoncer dans la boutique, elle était pleine à craquer et il ne tenait pas à perdre son camarade. Il se dirigea vers ce qui ressemblait le plus à ses bonbons préférés – les fameux oursons en gélatine – ses yeux avalant avec gourmandise chaque nouveauté inconnue qui passait devant lui. Ah, c’était merveilleux, aussi merveilleux que de savoir que… Timothy… connaissait… Rimbaud.

Il se stoppa net.

Son cerveau vient de se réveiller avec fracas. Il se tourne vers Timothy, la bouche ouverte dans un O surpris. Il en avait mis du temps à comprendre :

-Tu. Tu connais Rimbaud ?

Cette question était. Capitale.
Connaître le Pape n’était pas un miracle, c’était même tout naturel – bon, un peu moins lorsqu’on était un sorcier, mais ça Edgar n’y faisait pas attention, ce dont il faisait attention c’était la valeur que prenait à cet instant le nom du poète français, Rimbaud. Si Timothy, qui semblait parfaitement anglais, le connaissait, ça voulait dire qu’il avait déjà posé les yeux sur un de ses textes, qu’il l’avait lu. Qu’il lisait.

Edgar cessa de simplement survoler ce qui l’entourait, il se fixa sur le Poufsouffle avec une attention extrême. Sans un regard dans les yeux du brun, il le décortiqua, enregistrant chaque parcelle de son vis-à-vis, parce que ce n’était plus n’importe qui. C’était Timothy, celui qui semblait avoir lu un poète français qui faisait vibrer de mots, d’encre, le cœur de papier d’Edgar.

Il serra plus fortement la main au creux de la sienne.
Plein d’espoir.

-Tu lis ? laissa-t-il finalement échapper.



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Timothy E. Mills
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Dim 20 Avr - 20:49


«C’est drôle de dire ça à un sorcier. »

Il ricana légèrement. C’était dur de mettre plus de magie dans sa vie quand on se réveillait tous les matins pour aller à un cours du genre potions ou pour boire du jus de citrouille. Malgré cette pensée déprimante à ses yeux, il continua de sourire. Parce qu’il venait de penser au fait que mettre de la magie dans sa vie pouvait aussi signifier de faire des trucs plus sympathiques. Moins magiquement terre à terre.

Comme voler.

Ça lui faisait peur, mais on était pas obligé de voler littéralement pour voler. Juste en étant en bonne compagnie, il volait dans sa tête, par exemple.

Il jeta un nouvel œil aux bonbons, voir si un autre truc pourrait l’intéresser.

Mais pas longtemps après, son cœur manqua un battement quand Ed lui attrapa la main. Il s’attendait pas particulièrement à ça. Probablement parce qu’il venait de rencontrer le damoiseau et que c’était pas particulièrement dans ses habitudes à lui de tenir la patte à quelqu’un de nouveau. Et aussi parce qu’à part ses parents, personne lui avait jamais tenu la main depuis ses dix-sept années de vie. Ça faisait bizarre. Mais c’était pas désagréable…

Tout en suivant Ed dans la boutique, il regardait les deux mains plutôt que les bonbons. Ce qui était plutôt bizarre, en fait. D’habitude, un pouffy qui ne portait pas attention à la nourriture était un synonyme de maladie gravement incurable. Mais c’était en fait  qu’il était en train d’expérimenter, en ce moment.

Il serrait un peu la patte de l’autre garçon. Il explorait subtilement les détails de la peau. C’était particulier. Timothy pensa sur l’instant que serrer une main, c’était comme serrer un tissu, mais en mieux. C’était un textile chaud à l’intérieur duquel circulait un liquide vital qui permettait au cœur de battre, aux poumons de respirer et au cerveau de penser.

C’était beau, en fait…

Lorsqu’Edgar s’arrêta, sa bulle éclata et il sursauta un  peu. C’était probablement la troisième fois qui sursautait en l’espace d’un après-midi. L’autre devait le prendre pour un type particulièrement stupide. Il se repris bien vite et regarda le brun d’un air interloqué. Pourquoi il avait l’air si surpris?
Timo pencha légèrement la tête sur le côté.

Oh!

Rimbaud! Il y pensait plus depuis tout  à l’heure…

Enthousiaste, il s’empressa de lui répondre

« J’aime trop sa poésie pour pas le connaître! J’ai « Une saison en enfer » dans ma valise. Mon français est un peu déchiqueté, mais j’arrive à comprendre. »


Il se forçait d’apprendre le français comme il le fallait depuis l’été de ses treize ans, quand il avait remarqué que la traduction de plusieurs poèmes français était toujours particulièrement horrible.

Il se tût. L’autre type semblait bien concentré à lui déchiffrer le visage et ça le gênait un peu pour parler. Et puis, ça gênerait Ed dans sa lecture faciale. Parler était une action qui déformait affreusement les traits d’un visage. Il se risqua à se mordre un peu la lèvre pour retenir les paroles qui désiraient fortement s’envoler.

Puis la question qui donnerait la liberté de s’enfuir à ces mots-là pointa son nez.

«Je lis beaucoup. Ça paraît probablement pas, mais j’adore ça. Mon père est prof de littérature dans un collège moldu. Admettons qu’il m’a initié assez jeune.  Mais je fais pas que lire, en fait. J’écris beaucoup, aussi. Des poèmes. Puis dans mon journal. J’aimerais beaucoup publier un recueil, un jour… »

Il sourit, un peu rêveur.

Se rendant compte que le lion avait serré un peu plus sa main, il serra aussi, légèrement, de son bord, pour pas avoir l’air de rester passif.

Il jeta un œil autour, l’air de réfléchir.  Il avait envie d’en rajouter plus, mais il voulait pas avoir l’air égoïste et de vouloir monopoliser la conversation. Cependant, il dû se pousser un peu sur le côté pour laisser passer quelques personnes. Les allées étaient trop petites…

Il soupira et réouvra sa trappe à paroles :

«Toi ? »

Il plongea son regard dans le sien. Ça piquait sa curiosité.



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Lun 21 Avr - 19:20
Inside us

Edgar était ébaillit. Son regard brillait avec admiration, intérêt, passion ! Il n’imaginait pas, ce matin, en se préparant pour aller seul à Pré-au-Lard, tomber sur un lecteur. Un vrai. Alors il s’émerveillait comme il l’avait fait en entrant dans cette boutique fantastique, voire plus. Il buvait ses mots, sa main si chaude agrippée à celle de Timothy. Un lecteur. Un vrai lecteur. Ces mots tournaient dans sa tête avec énergie. Il avait un respect pour les livres qui dépassait l’entendement, mais pas autant que celle qu’il avait pour les mots. Il ne se rendit même pas compte qu’on les bousculait, trop. Trop ailleurs.

-Tu le lis en Français ? Tu es sérieux ? Même en anglais c’est tellement compliqué, comment fais-tu ?

Des questions, beaucoup trop de questions, s’échappaient de sa bouche avec envie. Il voulait savoir, il voulait réaliser qu’il n’était pas seul dans ce fichu château à savoir lire autre chose que des livres pour les cours. Et Timothy répondait à ses attentes, il remplissait d’attention sa curiosité si soudainement réveillée.

-Ton père ? Oh… Tu en as de la chance ! Vivre au milieu de livre ! sourit-il, un peu envieux, mais ça ne se voyait pas tellement il était heureux de savoir que Timothy avait vécu ça.

Edgar savait porter son attention sur les autres, du moins, il aimait le faire parfois, là était l’un de ses instants où il prenait plaisir à trouver magique la vie de quelqu’un d’autre.

Et puis il. Réalisa. Compris. Le mot divin. « Ecrire ». C’en était fini pour Timothy.
Edgar ne le regardait toujours pas dans les yeux, mais il brillait, il brillait si fort que ça aurait pu en être douloureux.

-Je pourrais lire ?… Ta poésie je veux dire, pas forcément ton journal, juste la poésie.

Il ne sentit aucune gêne, aucun souffle ne vint lui soupirer qu’il en faisait trop, que ça ne se faisait pas de s’incruster dans le monde de mot de quelqu’un ! Pas de cette manière ! Il fallait être inviter Edgar ! Mais ça il s’en fichait, il voulait lire, respirer les mots pour en vivre, si fort, si passionnément. Il aimait les mots, trop fort, trop violemment. C’était des vies qu’il n’avait pas vécu, et qu’il rêvait de vivre.

Et puis la question.

-Toi ?

L’excitation retomba, un peu.

-Moi ?… Eh bien…

Ses yeux papillonnèrent, se perdirent. Il n’avait pas l’habitude de libérer cette part-ci de lui, il enfermait tous ces mots, ne les laissant sortir que rarement. Ce n’était pas à Poudlard qu’il pouvait parler de sa passion pour les romans moldus. Il baissa ses yeux sur leurs mains, il avait envie de parler, il en avait envie. Mais pour une fois, ça sortait difficilement.

Il avait l’impression d’être seul avec Timothy.
Et ce n’était pas une bonne chose.

-Je lis oui, bien sûr. Des romans… beaucoup de romans.

Ses mains devenaient moites.

-Mais… J’aime bien les poète f-français.

Il s’insulta. Violemment. Dans sa tête. Comment. Comment ça pouvait lui arriver maintenant ?! Ils n’étaient pas seuls, définitivement pas seuls. Mais. L’angoisse.
Il ferma les yeux, inspira un coup, écouta le bruit. Voilà, ça se calmait.
Maintenant, Edgar, on ne retombe pas la dedans, on change de sujet.

-Tu écris sur quels thèmes ? Tu as quels auteurs préférés ?

Voilà, remplir toute la curiosité qu’il avait, toutes les questions qu’il se posait envers Timothy. Il était curieux de le connaître, agréablement curieux.
Ça allait mieux.


HRP: J'en ai fait un peu trop, si tu veux je peux raccourcir au niveau des actions (on risque de se perdre encore DD: )(LOVU)
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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
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Mar 22 Avr - 4:07


Il posa un doigt sur ses propres lèvres. Dans le genre « ceci est un secret, je n’en dirais pas plus ». Certes, l’apprentissage du français était pas un secret d’ordre international, mais sa méthode pour apprendre était particulièrement compliquée à décrire comme ça, au milieu d’un magasin de bonbons.  Timothy, en matière d’acquisition de connaissances, était de ceux qui préféraient faire compliqué lorsqu’ils pouvaient faire simple.  Puis, en plus, faire ça lui donnait dans sa tête un air mystérieux qui en réalité était réellement wannabe.

Mais bon. Le brun ricana légèrement en voyant le gryffondor si curieux. C’était la première fois qu’on lui montrait ainsi de l’intérêt et ça les flattait, lui et son égo qui avait pas besoin d’en prendre plus pour avoir la taille de d’Uranus. Lentement, il hocha la tête. À la fois pour affirmer au sujet de son papa (il s’étalerait pas plus profondément sur sa vie, il emmerderait profondément son interlocuteur) et à la fois pour la lecture de poèmes.

« J’t’en apporterai quelques-uns. Si tu veux bien me revoir la tête après aujourd’hui. »

Seulement les poèmes. Ses journaux étaient bien trop honteux pour être lu par autrui. Il était particulièrement heureux en ce moment.

Par contre, cette joie qui s’en allait pour prendre de l’ampleur se stoppa en plein milieu de l’entreprise et se laissa sagement mourir. Il comprenait pas pourquoi Edgar, soudainement, semblait être si nerveux. Ses sourcils se froncèrent, donnant naissance à un air fortement interloqué. Il avait dit quelque chose de mal ?

Peut-être aurait-il dû manquer de respect et pas retourner la question… Parfois, il valait mieux laisser tomber les conventions et faire ce qui était le mieux.

Or, on pouvait pas vraiment faire le mieux quand on ne savait pratiquement rien sur l’autre.

Il se contentait donc d’écouter sans rien dire des choses auxquelles il aurait eu envie de répondre. Romans. Poètes. C’était son univers et il s’interdisait tout mot pour ne pas rendre la situation pire. C’était du masochisme. Pour compenser, il serra un peu la main qu’il sentait moite sous la sienne. Timothy se demandait si c’était de sa fauteau point d’avoir une lueur de culpabilité dans les yeux. Il voulait lâcher la main, pour qu’il soit peut-être un peu plus à l’aise (peut-être avait-il réalisé que c’était vraiment gay, de tenir la main d’un dude dans une boutique de bonbons? Timothy, lui s’en fichait comme de son premier caleçon. Mais il lui fallait trouver une raison.), mais il avait peur d’accidentellement le vexer, alors il en fit rien et garda la patte entre ses fins doigts.

Pourtant, le poufsouffle se remit à sourire doucement. Pour montrer que, malgré tout, il était content d’avoir trouvé quelqu’un qui partageait son intérêt. Probablement les mêmes choses que lui. Un coup de foudre littéraire, voyez-vous. Aussi pour lui faire comprendre qu’il s’excusait de le mettre mal à l’aise comme ça, que c’était pas son intention. Or, son langage corporel était probablement compréhensible que pour lui-même.

«J’écris sur beaucoup de choses, en fait. Sur ce qui me passe par la tête. Je pense qu’on peut écrire sur tout quand on a la foi de le faire. »

Il sourit un peu, les yeux plein de passion. Que quelqu’un s’intéresse à ce qu’il faisait, c’était rare. Parce que peu de gens s’intéressaient pour vrai à la poésie. Ils disaient « oh, c’est intéressant » alors qu’en vrai, ils pensaient « looser… ».

« Hmn… J’aime beaucoup Wilde et Doyle. La poésie de Shakespeare est bien aussi, et j’apprécie également son théâtre. Sinon j’aime bien Voltaire et Molière! »


Pour n’importe quel sorcier, ça aurait pu être un espèce de charabia bizarre. Heureusement, il savait qu’Edgar le comprendrait et ça lui faisait un peu chaud au cœur. Même si c’était qu’à propos d’auteurs. En fait, c’était spécial de vivre dans un monde où peu de gens comprenaient ce dont tu parlais.

Sans s’en rendre compte, il défit un peu son emprise de la main du gryffondor, mais il ne la lâcha pas pour autant. Lentement, il se remit à marcher vers le fond de la boutique, tout en lui jetant quelques coups d’œil furtifs.



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Edgar Herrison
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Sam 26 Avr - 13:10
It's a literary dream


Timothy resta silencieux tandis qu'il parlait de sa voix hésitante, ça le gêna... Il ne savait pas quoi faire, l'Autre entre ses doigts, l'Autre bien présent, si proche de son monde, si... Il voulait le connaître. Il voulait plonger dans ses mots, caresser des virgules encore toutes chaudes d'avoir été posées sur du papier. Il voulait être ce qu'il était vraiment : un lecteur et non un magicien.
– ou sorcier, pour lui ça revenait au même, tout ça était un peu comme une grande illusion qui cachait la réalité. Ils vivaient ici depuis des années, mais ils évoluaient dans une bulle si spéciale et si grande qu'Ed se doutait que s'il sortait d'ici avec tout sa tête et qu'il partait faire sa vie dans le monde des sorciers : plus jamais il ne sortirait de cette bulle. Et les problèmes d'aujourd'hui, les confrontations, les amitiés, les secrets et les mensonges, tout cela continuera même après, toujours. Jamais plus il n'y aurait de mystère, car il aura vécu entouré des seules personnes de sa génération qu'il pourra jamais connaître. Il imaginait les choses ainsi, et pourtant, même s'il ne l'avouait pas, il aimait Poudlard.

Un sourire doux réapparu sur les lèvres du Poufsouffle, Edgar s'en voulu d'avoir refroidit l'excitation qui les avait pris, toutefois sa poitrine brûlait encore, sensiblement marquée par la venu de l'angoisse, cette femme toujours prête à revenir au creux de ses bras. Il pinça les lèvres, ses yeux quittant tout point fixé pendant plus de deux jolies secondes.

-J’écris sur beaucoup de choses, en fait. Sur ce qui me passe par la tête. Je pense qu’on peut écrire sur tout quand on a la foi de le faire.

Dès qu'il parla le rouge et or se détendit. Il captait à peine les intonations de sa voix au milieu du brouhaha, mais il comprenait, il comprenait tout. La magie des mots l'avalait aussi fortement que lorsque Timothy devait les coucher sur le papier.

-Tu penses ? Mais... tu t'inspires de ta vie quotidienne ou... d'autres choses ? Répondit-il la voix éveillée, excitée par la curiosité.

Et puis il enchaîna, offrant encore une fois des informations à un Edgar qui sentait qu'il reprenait en main son corps à chaque petit détail avancé de la part de Tim.

-Hmn… J’aime beaucoup Wilde et Doyle. La poésie de Shakespeare est bien aussi, et j’apprécie également son théâtre. Sinon j’aime bien Voltaire et Molière!!

Ed approuva généreusement en hochant la tête.

-Wilde est passionnant, sa tête est si pleine d'histoires magiques, je suis sûr qu'il savait pour Poudlard, que Dorian est tombé sur un sorcier pratiquant la magie noire avant de commencer sa déchéance – si on peut appeler ça une déchéance.[/color]

Il esquissa un sourire pétillant et ses yeux, pendant qu'il parlait, avait effleuré les pupilles de son vis-à-vis. Un instant, il entrevit le chocolat de ses yeux, il n'en voyait pas souvent, pourtant, il les trouva doux. Beaux, mais l'iris d'un œil pouvait-il l'être seulement par lui-même, n'était-ce pas l'ensemble la raison de tout ?

Il pinça les lèvres avant de reprendre, la voix chaude d'enthousiasme :

-Ça fait beaucoup de français, tu écris aussi dans cette langue ? Tu t'en sors ? Tu me montreras aussi ?

Il sentit sa main se desserrer autour de la sienne, alors il le tint avec plus d’insistance. Il ne le lâcha pas et se laissa guider dans la boutique, jetant un rapide coup d’œil aux bonbons qui ressemblaient à ses précieux oursons en gélatine -mais qui n'en était pas, traîtresse illusion.

-On va où ? Demanda-t-il, ne sachant pas comment se repérer ici.

Et puis ça lui revint, juste avant que l'Angoisse ne passe lui dire bonjour...

-Et tu sais, on se reverra, je veux lire ce que tu voudras bien me montrer !

Il avait repris le contrôle, voire un peu trop.

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