Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
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serdaigle
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612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
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Le cas Morgan. [PV Astrid Morgan]

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Jeu 27 Mar - 19:02

Le dortoir des Serpentards. Il est cinq heure du matin et rien ne vient troubler le silence de la nuit qui commence déjà à atteindre son terme. Rien à part les respirations calmes et posées des élèves, enrobés dans leurs couvertures, confortablement installés dans leur lit à baldaquin. En les survolant de plus près, on pouvait s'apercevoir que leur poitrines se soulevaient et s'apaisaient doucement, en rythme avec leur souffle lent, soulignant chaque inspiration, puis, dans l'ordre logique des choses, chaque expiration que les élèves de la maison du serpent prenaient. Tous semblaient être perdu dans les limbes d'un songe agréable, gentiment bercés par les bras confortables de Morphée indulgente qui les gardait sous son amoureuse protection, la tête plongée dans la torpeur d'un sommeil réparateur.

Mais étaient-ils vraiment tous en paix ? Y avait-il vraiment assez de place dans les bras aimant, confortables, de Morphée pour les accueillir tous ? L'une de ces respirations n'était-elle pas plus sifflante que les autres ? N'y avait-il pas un torse plus agité, qui ne semblait pas pouvoir respirer correctement, agité de soubresaut ou d'inspirations trop rapides pour que le sommeil du propriétaire puisse être considéré comme réparateur. Qu'à cela ne tienne. Calvin savait déjà que les dieux avaient leurs chouchous de toute façon.

Il faisait toujours le même rêve, toujours le même cauchemar qui n'avait rien d'une simple vision onirique. Ce cauchemar, il l'avait vécu et la nuit, son esprit traumatisé et on pouvait le dire, brisé en plusieurs endroit le forçait à le revivre encore. Est-ce que ceci ne prendrait jamais fin ? Il n'en savait rien. Il n'était conscient que d'une chose. La douleur intense qu'il ressentait invariablement lorsqu'il se remémorait cet épisode de sa vie. On lui avait dit que le cerveau ne pouvait pas se souvenir d'une douleur éprouvée, mais Calvin était sûr de pouvoir affirmer le contraire. Lui avait été touché par un sortilège, une magie mauvaise qui ne lui permettait pas d'oublier, qui ne lui permettrait jamais d'oublier.

Bien entendu il n'avait pas mal en permanence. Son père n'avait jamais été assez puissant pour ça, même sobre. Cependant un mauvais sort restait un mauvais sort, et même si les guérisseurs de l'hôpital pour soins et blessures magiques pour sorcier de Sainte-Mangouste avaient fait tout ce qu'ils pouvaient, ils lui avaient affirmé que des crises pourraient réapparaître de façon aléatoire tout au long de sa vie et que les cicatrices ne disparaîtraient jamais vraiment. Son salaud de père avait trouvé un moyen efficace pour faire en sorte qu'il se rappelle de lui toute sa vie, visiblement.

C'était de lui qu'il rêvait. Il y était retourné, chez lui. Il n'avait que sept ans. Était-ce juste de devoir infliger ça à un enfant ? Était-ce normal qu'il assiste à une scène aussi cruelle que le passage à tabac de sa propre sœur de même pas six ans ? Non, ce n'était pas normal. Ce n'était pas juste. Ce n'était pas permis. Dans son rêve, il revoyait son père, les yeux rouges comme un démon, donnant un coup de pied au petit être recroquevillé sur le sol qu'était sa sœur et lui même, s'élançant contre lui. Il se rappelait parfaitement avoir prit un coup de pied qui avait faillit lui briser quelques côtes. Lorsqu'il s'était relevé, il pleurait déjà, il le suppliait. Arrête Papa ! Tu vas la tuer, il n'y est pour rien, c'est de ma faute, elle n'a rien fait, c'est moi que tu devrais punir ! Il ne savait même pas pourquoi elle se faisait frapper, mais s'il pouvait porter le chapeau à sa place, il s'en fichait. Il ne supportait pas de la voir comme ça.

Il s'était relevé, courageux et avait attrapé le poing de son terrible géniteur qui n'avait pas pu porter un coup de plus à sa sœur. Abbie, court, va te cacher, ne reste pas là ! Mais la petite n'écoutait pas, trop terrifiée pour ça elle restait là, apeurée à le regarder se débattre avec leur père qui mit une nouvelle fois son frère au tapis. Celui-ci prit la parole, impitoyable, son haleine leur dispensant une infecte odeur d'alcool et de pourriture véhiculée par des dents pourries, jamais lavées et qui étaient à l'image de leur propriétaire : noirâtres, cariés, méritant toutes d'être arrachées puis remplacé par quelque chose de plus net.

La seconde fois qu'il fut mis à terre, Calvin appela sa mère. Où était-elle ? Pourquoi ne les protégeait-elle pas ? N'était-ce pas là le rôle d'une mère ? Il cria son nom et pendant ce temps là, Abbie cria celui de Calvin. Calvin était cependant déjà sonné, son père était un homme imposant, non pas musclé, mais large et lourd. Un seul de ses coups de poing à la tête avait fait voir des étoiles à son fils qui ne pu que rester sur le plancher, les oreilles sifflantes, incapable de faire quoi que ce soit et tombant en faisant des tentatives désespérées pour se relever. Il ne devait pas laisser sa sœur seule, il devait l'aider à tout prit, elle avait besoin qu'un la protège.

Retrouvant assez d'équilibre, Calvin s'était levé, mais un coup de coude l'avait cueilli au ventre, le renvoyant à terre. Alors il la vit. Sa mère. Cette femme qui était censé être forte. Cette femme qui aurait pu les mettre hors de portée de leur père, qui aurait du être à sa place en train de se faire lyncher par l'homme ignoble qu'elle avait épousé. Elle était là. Recroquevillée dans un coin de la salle. Les bras passés autour de ses jambes, sanglotant en fermant les yeux pour ne pas regarder la scène qui se déroulait devant ses yeux. Alors c'était ça d'être un adulte ? Incapable de défendre les être même qu'on avait mis au monde ? Ne même pas être capable d'assumer les coups à la place de ses enfants pour les protéger ? Calvin avait envie de vomir à présent. Peut-être allait-il effectivement le faire. Il la détestait au moins autant que son père. Elle n'avait jamais été là pour eux.

Cette vision pitoyable lui donna la force de se lever à nouveau et de se dresser devant sa sœur, en bouclier pour qu'elle ne se fasse pas frapper. Un coup dans le dos le fit tomber sur elle, mais il se releva à nouveau, ignorant la douleur que venait de lui causer l'attaque. Esquivant maladroitement une tentative trop lente pour l'écarter, il répliqua d'un coup de pied dans le tibia qui ralenti son impitoyable géniteur, puis il emporta sa sœur dans une autre salle qu'il ferma à clef avant de se mettre devant la porte, face à leur tortionnaire qui sortait sa baguette. Sept ans est un âge où la magie émerveille, où elle fait rêver, où elle donne envie de devenir un grand magicien. Pas pour Calvin. À cet âge là, la magie n'était qu'une source de terreur, de menaces invisibles, intangibles, impossibles à éviter.

Lorsque son père leva sa baguette sur lui, Calvin ferma les yeux. Il ne pria pas pour qu'un miracle intervienne. Il s'était déjà fait à l'idée que les miracles n'existaient que pour les chouchous des dieux et qu'il n'en faisait définitivement pas partie. Non, Calvin pria juste pour ne pas avoir trop mal cette fois-ci. Il pria pour que son père se contente de ça et ne tente pas d'aller s'en prendre à nouveau à sa sœur, car il savait qu'il ne pourrait plus lui venir en aide. Et surtout il pria, pria pour qu'on lui accorde un jour la force de se venger, de lui faire payer pour chaque coup qu'on lui avait donné. Alors il entendit son père crier un sort, et même à travers ses paupières closes il pu voir la lumière que produisaient les flammes en se précipitant vers lui.

Calvin se réveilla en sursaut, se réveillant d'un coup, le souffle court, la respiration erratique et mettant un petit moment à se rappeler qu'il était chez lui, à Poudlard. En sécurité. Le temps que ses yeux fassent le point, il mit sa tête dans ses mains et serra ses cheveux entre ses doigts. Cette douleur là l'aidait à se réveiller, à y voir plus clair plus rapidement. Il desserra ensuite les dents avant de s'allonger à nouveau sur le lit, sur le matelas confortable et remettant de l'ordre dans ses idée.

Sa sœur allait bien. Elle était en sécurité, ici même, à Poudlard. Son père ne ferait plus jamais de mal à personne, enfermé à Azkaban sans possibilité de sortie avant un bon moment. Quant à sa mère, elle ressemblait plus que jamais à la pauvre créature décharnée qu'elle était, errante dans la grande maison vide en gémissant comme un fantôme portant les chaînes d'un lourd fardeau. Elle n'avait pas intérêt à crever. Calvin ne supporterait pas de souffrir de sa présence même après son décès. Il n'était cependant pas assez cruel pour souhaiter sa mort. Elle devrait traîner ses fautes jusque dans sa tombe, ainsi que sa lâcheté de moldu.

Avec un soupir il jeta un coup d’œil sur sa montre, posée sur sa table de chevet. Cinq heure et demi. Ce n'était pas une heure pour se lever un samedi matin, mais en fixant la teinture du haut de son lit, Calvin su qu'il ne réussirait jamais à réussir à dormir à nouveau pour cette nuit. Passant à nouveau une main sur son visage fatigué, il se frotta les yeux et écarta sa couverture avant de s'asseoir au bord de son lit. Il jeta un coup d’œil aux autres couchettes, celles de ses camarades de dortoir, mais tous dormaient paisiblement. Rien de bien exceptionnel à cette heure-là.

Il tendit le bras et attrapa sa robe de chambre ainsi qu'une serviette de bain et son uniforme avec son insigne fièrement épinglée sur le devant, au niveau du cœur. Avoir été nommé préfet avait été sa plus grande fierté. On l'avait estimé assez mâture pour avoir des responsabilités comme celles-ci, lui permettant de faire un peu plus respecter l'ordre dans le château, d'aider ceux qui en avaient besoin avec plus de poids. On écoutait toujours plus un préfet qu'un élève lambda. Ce qu'il avait accompli en tant que tel, il en était satisfait, mais il souhaitait être capable de faire bien plus encore plus rapidement.

Il se leva silencieusement pour ne pas troubler le sommeil visiblement encore profond de ses camarades et sortit avant de jeter un dernier coup d’œil en arrière. Il fronça alors les sourcils. Il s'était trompé, l'un des lits était vide, il pouvait le voir à présent et s'il ne se trompait pas, ce lit appartenait à l'autre énergumène de Morgan. Calvin ferma la porte après être sortit et laissa échapper un grognement irrité. Qu'est-ce que Morgan pouvait-il bien foutre en dehors de son dortoir à cette heure-là ? Se promener la nuit dans les couloirs n'était même pas autorisé, sauf pour les préfets et leurs supérieurs qui avaient le droit d'effectuer des rondes s'ils en ressentaient le besoin.

Richard n'était pas non plus dans leur salle commune, il n'eut pas besoin de rester longtemps pour s'en apercevoir. Donc il était en cavale. Calvin soupira. Il n'avait pas que ça à faire de sa vie que de poursuivre sans arrêt un crétin comme Richard Morgan, il allait devoir parler de ça à sa tante. C'était son devoir après tout de rapporter les problèmes aux autorités concernées, et il était sûr que Holly Morgan se sentirais très concernée par le problème que posait son neveu. Elle allait lui faire passer l'envie de se balader de nuit dans les couloirs.

Mais avant tout ça, une douche. Puis un bon petit déjeuner. Il y avait toujours une liste de priorité à respecter et de toute façon il doutait que Madame Morgan soit debout à cette heure-là. D'un pas lent, il sortit de la salle commune et remonta des cachots. Ce n'était vraiment pas un lieu joyeux pour les pensionnaires Serpentards de Poudlard. Se lever tous les matins pour devoir traverser un cachot n'était pas des plus réjouissant. En plus de ça la salle de bain des préfets était au cinquième étage. Cependant Calvin n'avait pas pour habitude de se plaindre ou de s’apitoyer sur son sort, Il en avait fini avec tout ça depuis longtemps, aussi monta-t-il toutes les marches qu'il fallait sans broncher ne serait-ce que mentalement.

Après quelques problèmes avec les escaliers qui continuaient de changer de direction aléatoirement lorsqu'il les prenait, Calvin atteignit enfin la bonne porte qui s'ouvrit docilement lorsqu'il délivra le bon mot de passe. L'intérieur était comme toujours superbe, avec le sol et le plafond en marbre,  un immense tableau représentant une sirène se prélassant sur son rocher qui prenait toute la hauteur du plafond et une immense baignoire centrale avec des tas de petits robinets ayant tous un effet différent sur le bain, sa texture, sa couleur, ou bien le degré de mousse su savon.

Après avoir posé ses affaires propres en sûreté à une distance certaine de la piscine et de son eau, Calvin se déshabilla complètement et entra dans l'eau toujours à la bonne température qui le détendit immédiatement. Il ne s'en était pas rendu compte, mais avec son cauchemar, tous ses muscles avaient été complètement crispés et les passer dans l'eau chaude lui faisait un bien fou. Il ferma les yeux avant de s'immerger totalement dans le liquide pour le moment non savonneux. Dans l'eau il n'y avait pas de problèmes, pas de responsabilités, pas de mauvais souvenir. Juste un vide immense et réconfortant qui le soutenait, le portait, l'empêchait de s'écrouler. Il ne remonta qu'après avoir épuisé sa réserve d'oxygène et fit quelques brasses jusqu'à l'un des robinets à savon.

Il resta environ une demi-heure dans son bain avant d'en sortir et de se sécher. Il resta encore un instant sur un banc de la salle de bain, évitant le miroir des yeux, puis il finit par se rhabiller, ordonnant chacun de ses vêtements avec soin. Calvin n'était pas comme son père. Calvin était ordonné et propre sur lui. Il ne voulait pas que les autres se moquent de lui, il ne voulait plus souffrir. Une fois certain d'être parfaitement bien habillé, son insigne de préfet bien visible sur sa poitrine, il se coiffa avec ses doigts et prit son pyjama ainsi que sa serviette pour retourner les déposer dans son dortoir.

Lorsqu'il en sortit, il s'assit un instant dans la salle commune. Il était un peu plus de six heure du matin, les elfes de maison devaient avoir fini de préparer le repas, mais  il appréciait ces instants de tranquillité qu'il pouvait avoir dans la salle commune lorsque personne ne s'y trouvait. En général il n'aimait pas trop s'y prélasser, il avait toujours l'impression qu'on l'observait et ça le rendait terriblement mal à l'aise. Il détestait le mouvement de recul des gens devant ses cicatrices. Pour lui elles étaient un honneur, la preuve qu'il avait su s'élever contre l'injustice. Pour les autres, elles étaient juste monstrueuses, elles le défiguraient.

En même temps il réfléchit et se demanda qui serait le plus apte à recevoir ses plaintes concernant Richard Morgan. Ne valait-il pas mieux aller prévenir son directeur de maison plutôt que la professeur de vol ? Après tout, elle avait certes des liens de sang avec cet élève en particulier, mais il n'était pas sous sa juridiction, elle n'était « que » le professeur de vol de Poudlard quand on y repensait et lui adresser des doléances serait sans doute déplacé. Oui, il valait mieux faire passer le message à son directeur de maison et peut-être sous-entendre qu'il serait bien de prévenir Holly Morgan pour qu'elle calme son neveu. Ça irait plus vite que de prévenir les parents qui préviendront de toute façon Holly.

Mais comment le prévenir à présent ? Aller le voir en personne ? Il avait peur de lui manquer de respect en venant lui annoncer ça en face, au saut du lit. En plus il ne faisait que le prévenir d'une infraction qui pourrait donner suite à des poursuites si jamais il recommençait. Il n'allait pas lui dire qu'il l'avait surpris à faire quelque chose de mal. Non, aller le déranger pour si peu ne serait pas une bonne idée. Un message par patronus instantané ? Non, c'était la meilleur façon de lui manquer de respect. Il n'était pas son ami, il était un adulte et son supérieur, de surcroît. Le mieux restait une lettre par hibou postal. Comme ça il recevrait le message et déciderait quand il voudrait s'il devait donner une sanction à l'élève rebelle.

Une fois le destinataire du message et le moyen de le lui remettre décidé, Calvin se leva et alla dans son dortoir pour prendre une plume et de l'encre avec un morceau de parchemin. Il n'allait pas écrire un mot qui ferait vingt centimètres, mais faire un brouillon ou plus pour être sûr serait sans doute plus sage. En plus qui pouvait savoir s'il n'allait pas renverser quelque chose dessus pendant son petit déjeuner qu'il allait prendre en l'écrivant ?

Il remonta des cachot jusque dans la Grande Salle avant de rejoindre la table de sa maison. Comme la salle commune, le lieu était désert à part quelques gens qui comme lui avaient du mal à dormir ou souhaitait être les premiers à accéder à la volière ou à la bibliothèque. L'avantage de venir à cette heure était aussi que la table était encore propre, donc on pouvait sans risque poser de quoi écrire dessus sans le salir, ce qui faisait nettement plus professionnel que d'envoyer un message plein de tâches de confiture.

Ouvrant délicatement son encrier, il trempa sa plume dedans avant de dérouler le parchemin pour commencer à réfléchir à ce qu'il convenait d'écrire. De l'autre main, il attrapa une tartine déjà beurrée dans laquelle il mordit en s'intéressant également à des œufs au plats. Son gobelet de jus de citrouille l'attendant bien sagement, à bonne distance du papier pour ne pas risquer de se renverser dessus. Il écrivit quelques mots qui semblaient corrects, puis il posa sa tartine pour boire un coup avant de la reprendre. Non, la formule de politesse ne convenait pas, il avait toujours du mal pour les salutations, ses parents n'avaient jamais cherché à bien éduquer leurs enfants.

Agacé, Calvin recommença, la plume en suspension dans l'air en cherchant quoi mettre comme formule de politesse. Il finit par reposer sa plume pour s'intéresser à ses œufs au plat qu'il mastiqua consciencieusement, se servant du mouvement régulier de sa mâchoire pour l'aider à réfléchir calmement. Il reprit une gorgée de liquide en faisant fonctionner son cerveau correctement, fouillant dans sa mémoire pour rechercher la formule la plus appropriée. Enfin, il la trouva et l'écrivit avec une air satisfait avant de recommencer le message. Tout devait être bien écrit. Tout devait être correct. Tout devait être parfait.

Une fois sa lettre terminée, il y appliqua un buvard et il la plia soigneusement avant de la ranger dans sa poche en faisant bien attention à ne pas la froisser. Il ne manquerait plus que son directeur de maison reçoive de sa part une missive brouillonne avec de l'encre ayant bavé à tous les coins. Il pu enfin terminer son petit déjeuner tranquillement, sa liste de choses à faire diminuant peu à peu dans son esprit alors qu'il rayait ce qu'il avait fait ce matin. Plus qu'à la poster, ensuite il irait sans doute réviser pour ses ASPIC. Il n'y était pas encore, mais ça ne saurait tarder et il devait être prêt à obtenir le plus d'optimal possible pour pouvoir rentrer au ministère à un poste qui lui convenait.

Lorsqu'il eut fini, Calvin balaya les miettes qu'il avait fait, puis il récupéra son encre et son parchemin. Il passa une nouvelle fois par son dortoir pour les déposer, ses camarades commençant déjà à remuer et Richard étant toujours introuvable, puis il gravit toutes les marches de la tour Est pour rejoindre la haute volière. Il se demanda pourquoi l'avoir fait aussi haut. Être à mi-chemin était tout aussi bien, les oiseaux n'avaient pas besoin qu'on les mette en hauteur pour s'envoler. C'était sans doute pour l'odeur. Avoir tout un couloir qui sentait la fiente ne devait pas être très agréable pour travailler.

Le chemin fut long et quand il arriva enfin à la dernière marche, il du se retenir de pousser un soupire de soulagement. Ça faisait quand même beaucoup de marches d'un coup. Il prit le temps de calmer sa respiration après cet effort, puis il poussa la porte avant de s'immobiliser, le regard soudain légèrement maussade. Il y avait déjà quelqu'un dans la volière. Pourquoi est-ce qu'il fallait que les seules personnes debout à cette heure reculée de la journée décident de venir au même endroit que lui ? D'ailleurs il la reconnaissait. C'était une des Morgan de sa maison et elle pour le coup avait bien plus le caractère du bouledogue que son cousin.

Il était comme toujours gêné de devoir se montrer à quelqu'un, d'autant plus s'il était tout seul et qu'il n'y avait pas d'autres distractions aux alentours que son visage balafré, mais il devait se faire une raison pour une fois vu qu'elle était concernée par le problème. Calvin respectait le fait qu'Astrid tâche de modérer son cousin, il n'avait rien contre cette Morgan là, aussi il lui adressa la parole en la saluant.

-Morgan. Ironique de te croiser ici. J'allais envoyé ça aussi sujet de Richard, il a encore décidé de se balader en dehors des dortoirs pendant la nuit, déclara-t-il sans animosité en sortant sa lettre si soigneusement préparée alors qu'elle ne comprenait que quelques lignes. Elle n'y était pour rien dans le comportement de son cousin. Tu devrais lui parler, peut-être qu'il t'écoutera plus que son préfet...

Ce mépris pour l'autorité et la bienséance la plus élémentaire déplaisait souverainement à Calvin. Comment pouvait-on être si peu respectueux envers les autres et envers soi-même au point de se rabaisser à essayer de séduire n'importe qui du moment que ça passait à sa portée ? Il l'avait même vu en train d'essayer de séduire une fille de l'âge de sa propre cousine, ce que Calvin trouvait révoltant. Lui même ne pourrait jamais faire une chose avec quelqu'un de l'âge de sa sœur. Il fronça les sourcils et s'approcha d'un chouette postale qui tendit sa patte de façon très professionnelle. Calvin se chargea d'attacher correctement le message, puis il porta l'animal jusqu'à l'un des trous aménagés dans le mur qui servaient de fenêtre avant de la faire s'envoler.

Il resta un instant ainsi, tournant le dos à la Serpentard derrière lui et se demandant comment trouver une solution pour calmer les ardeurs de cet élève dissipé. Il y avait néanmoins d'autres problèmes bien plus important à régler dans les autres maison. Il avait entendu dire que la nouvelle préfète des Gryffondor avait été attaquée en traître à l'issu d'un duel par son propre préfet, mais avant sa nomination. Calvin serra les poings. Il détestait la violence. Heureusement, ce préfet avait été destitué, mais il avait reçu en échange de son titre une place dans l'équipe de Quidditch. Vraiment, c'était n'importe quoi. Un type comme lui aurait du se retrouver isolé de toute activité de groupe pendant un long moment plutôt que d'être jeté au milieu d'une équipe de sport. S'il attaquait un adversaire dans le dos par dépit, il n'avait pas un fairplay nécessaire pour aller s'essayer à un sport. C'était tout. Un autre problème préoccupant lui occupait l'esprit. Il avait vu cette petite Poufsouffle avec des bleus partout, et il savait reconnaître une attaque physique lorsqu'il en reconnaissait une. C'était la pire des choses qu'on puisse faire aux yeux de Calvin. Son propre père lui en avait trop fait bavé comme ça pour qu'il supporte ce genre de choses dans l'enceinte même du château ! En plus cette fille lui rappelait sa sœur de par son innocence visible et sa gentillesse qu'elle semblait porter comme une bannière.

Où était sa petite sœur d'ailleurs ? Certainement en train de dormir paisiblement dans le lit de son dortoir, en compagnie de gens de sa maison qui ne cherchaient pas à lui faire de mal. Il pouvait s'en montrer garant. Tant qu'il serait encore dans ce monde, plus personne ne ferait du mal à sa sœur, il pouvait le garantir, et si jamais ce Richard Morgan ne faisait ne serait-ce que la suivre du regard dans un couloir, il le tuerait à mains nues.
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P. Astrid Morgan
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Ven 28 Mar - 19:00
Calvin ∞ Astrid
Well you think you can take me on ? You must be crazy. There ain't a single thing you've done that's gonna phase me. Oh, but if you wanna have a go, I just want you to know... Get of off my back and into the game, get out of my way and out of my brain, get out of my face or give it your best shot. I think it's time you better face the fact.
Astrid n'arrivait pas à dormir. Ça faisait bientôt deux semaines qu'elle était capitaine et pourtant, elle ne l'avait toujours pas vraiment annoncé à ses parents. Elle avait envoyé une beuglante à ses frères, qui ont du mettre son père au courant, mais elle appréhendait beaucoup la réaction de sa mère en vérité. Elle ne voulait pas recevoir de réflexions du genre « ce n'est pas un sport convenable pour une jeune fille » ou « tu vas finir par te blesser sérieusement, c'est ça que tu veux ? » ou encore « je sais que tu es capable de mieux que ça ». Sa mère semblait déterminer à ce qu'elle revienne vivre avec les moldus une fois ses études à Poudlard terminées, et qu'elle trouve un travail parfaitement moldu et de renom de surcroît. Médecin, avocate, diplomate...

Elle soupira rien qu'en y repensant et passa une main sur son front en fermant les yeux. Le problème était que sa mère avait placée bien trop d'espoir en elle. Astrid n'était pas faite pour être une petite poupée docile et gracieuse. Et si elle avait tâchée de satisfaire ses espérances à une époque, ce n'est plus ce qu'elle voulait maintenant. Elle aimait le Quidditch, tout comme ses frères, tout comme son père, tout comme ses oncles et tous leurs ancêtres depuis dieu sait combien de générations. Ça n'était pas à la sienne qu'elle comptait couper à la "tradition" si on pouvait appeler ça comme ça, qu'elle soit une fille n'y change rien. Une fille un peu trop frêle sans doute suite à des complications lors de sa naissance prématurée. Une fille qui criait la féminité si elle ne se cachait pas aussi bien. Une fille qui fait souvent comme si tout allait bien alors qu'au fond, peut-être que rien ne va.    

La seule chose chez les Morgan qui comptait plus que le Quidditch, c'était la famille. Et pourtant sur ce point, Astrid n'était peut-être pas si irréprochable que ça. Par exemple, Noah. Ah, Noah... Ils ont tout commencé en même temps pratiquement, puisqu'ils avaient le même âge. Elle était née plus tôt que lui, alors elle s'était toujours considérée comme la plus grande des des deux. Depuis que le Quidditch est entré dans sa vie, ils se sont sentis de moins en moins proches. Il ne l'était pas beaucoup déjà de base, mais ça avait empiré par la suite. Noah était le seul de la famille qui ne se soit jamais vraiment intéressé au Quidditch, et c'était dur à avaler. Déjà à l'époque, c'était quelqu'un d'assez calme, très renfermé, et assez parano aussi. Elle ne le détestait pas pourtant, non, il n'y avait aucun membre de sa famille qu'elle détestait. C'est même le contraire, elle l'appréciait énormément. Et elle était la première à le défendre si jamais on venait l'embêter. Cette Sloan par exemple.

Une histoire compliqué. Ils sont sortis ensemble un moment, et tout allait pour le mieux. Sachant que son cousin n'aimait pas qu'on l'associe aux Morgan et ayant gardé ça secret, Astrid tâcha de ne pas chercher à en savoir beaucoup ou à lui demander des détails, se contentant de les observer de loin. Il lui semblait qu'ils se disputaient pas mal à une époque, assez souvent même. Là encore, elle se contentait d'observer dans l'ombre, mais elle cru comprendre que c'était parce que la Serdaigle passait trop de temps avec un certain Poufousffle, un jeune homme dénommé Wesley Jefferson. Quelque chose que Noah ne supportait, et finalement, un jour, ça a éclaté. Ils ont rompu, et Sloan passait encore plus de temps avec son blaireau, tandis que Noah déprimait pas mal. Et cette fois-ci, c'était elle qui ne l'avait pas supporté. Comme si on avait le droit de faire du mal à son cousin de cette manière, la garce. D'ailleurs, elle avait un plan pour la briser en mille morceaux, sans que Noah soit au courant bien sûr, et elle était de mèche avec un Gryffondor en plus. Drew Slater.

D'ailleurs, il avait déjà du commencer la première phrase de leur plan, à savoir découvrir si Sloan était potentiellement intéressée par quelqu'un. Ensuite, le plan se divisait en deux ; soit elle avait déjà quelqu'un en tête, et dans ce cas là, ils feraient tout pour la ridiculiser à ses yeux, soit elle n'avait personne et dans ce cas, Astrid approcherait Noah pour lui monter subtilement à la tête que son meilleur ami Wesley avait des sentiments pour elle, à tel point qu'elle finirait par y croire et se faire jeter, brisant son amour et leur amitié du même coup. Drew quant à lui, s'arrangerait pour que Wesley soit, au contraire, peu à peu dégoûté par Sloan, ce qui faciliterait les choses en somme. Un plan machiavélique, nécessitait sans doute bien plus d'efforts que nécessaire, mais ça valait bien la peine si c'était pour venger Noah.

Un autre de ses cousins avec qui elle avait du mal était Richard. Astrid remonta la couverture sur sa tête à la simple idée de penser à son cousin. Elle avait du mal à savoir si elle le détestait vraiment ou si elle ne le détestait même pas du tout. C'était assez compliqué à expliquer et même pour elle-même, c'était assez confus. Quand elle était petite, elle l'adorait pourtant. Elle le collait tout le temps et elle lui parlait comme une vrai pipelette. Il lui apportait toujours une babiole quand il venait à la maison et elle les gardait toujours toutes, même maintenant. Le livre de cuisine qu'il lui avait offert était toujours rangé dans son tiroir, et n'attendait que d'être utilisé. Malheureusement ça allait devoir attendre jusqu'à ce qu'elle soit chez elle, les elfes de maison acceptaient qu'elle vienne préparer deux ou trois pâtisseries, mais elle n'appréciaient pas qu'on leur fasse de l'ombre avec de vrais plats, ce qu'ils trouvaient offensant, et elle les comprenait. Astrid ne préféra donc pas les contrarier.

Il avait glissé un mot gentil entre deux pages, après qu'elle l'ait feuilleté rapidement pour ne pas se donner d'avantage envie d'essayer l'intégralité des recettes qui y étaient répertoriées. Elle se lança comme défi, de toutes les faire dès que les vacances arriveraient. Ce n'est pas sa famille qui risquait de broncher, s'il y avait une chose sur laquelle on ne l'avait jamais, jamais charrié, c'était ses talents culinaires, et sa mère n'en était que plus que ravie d'ailleurs. Est-ce que Richard saurait qu'elle utilisait encore ses cadeaux même si elle prétendait le contraire ? Probablement pas. Ces derniers temps, elle agissait vraiment froidement avec lui, mais il y avait de quoi.  

Jusqu'à il y a deux ans, elle n'avait absolument rien à lui reprocher. Avec Phoebe, il était le seul Morgan qu'elle pouvait vraiment se permettre de fréquenter, étant obligée de garder un minimum de professionnalisme avec sa tante Holly. Et ça la rassurait beaucoup de savoir que son grand cousin serait là pour l'aider à se repérer quand elle serait perdue, lui faire visiter et pourquoi pas l'aider en cours quand il y avait quelque chose qu'elle ne comprenait pas. A l'époque il n'avait pas encore eut la chance de faire partie de l'équipe, contrairement à elle, et elle s'en est toujours un peu voulu au fond d'ailleurs. Même s'il était content pour elle, ça n'a pas du flatter son égo de voir sa cousine de deux ans sa benjamine remporter une place dans l'équipe alors que lui non. Elle se mordit la langue.

Pourtant, il ne lui avait jamais fait de reproche à ce propos, la félicitant même, assez sincèrement. Non, jusqu'à il y a deux ans, la petite Astrid l'adorait vraiment. Il avait même été le premier vers qui elle avait pensé à se tourner après sa rupture assez difficile. Devant le silence constant et l'indifférence de son ex petit ami quand elle lui avait suggérer, calmement, qu'ils devraient peut-être rompre, elle n'avait pas craqué. Elle avait simplement hocher la tête et s'était levée lentement pour partir. Au fond, elle espérait qu'il ferait quelque chose pour la rattraper, la retenir, l'empêcher de faire ça, mais non, rien. Pas un mot, pas un signe, pas un regard, rien de tout ça. Astrid ne comprenait pas où elle avait pu rater quelque chose pourtant. Ils étaient bien avant. Puis il a eut cette accident et il s'est totalement refermé sur lui-même, ne laissant personne briser sa carapace, pas même elle. Même plus elle. Il l'avait aimé pourtant, non ? Honnêtement, elle ne savait pas, elle ne savait plus.

Et c'était vers Richard qu'elle s'est tournée pour aller pleurer. Elle avait eut trop de fierté, trop d'amour propre pour se retourner vers Bartholomew et lui demander, le supplier de ne pas la laisser tomber, pas comme ça, qu'il n'avait pas le droit de la traiter de cette manière après tout ce qu'ils avaient vécu ensemble. Non, ça n'était pas juste, mais elle avait retenu ses larmes jusqu'au bout, marchant dans les couloirs comme un fantôme jusqu'aux toilettes de Mimi Geignarde, où, comme d'habitude, il n'y avait personne. Puis elle avait envoyé un Patronus à Richard, un cygne, ce foutu putain de cygne de merde dont elle avait si honte et qui vola gracieusement dehors. Le message était bref, elle lui avait demandé de venir la rejoindre rapidement, se contentant de regarder d'un vide son reflet dans une glace. Il est venu aussi vite que possible et c'est seulement après qu'il lui ait demandé ce qu'il s'était passé qu'elle a commencé à pleurer toutes les larmes de son corps, comme elle n'avait jamais pleuré avant.

Astrid déglutit péniblement et releva brusquement ses couvertures pour se lever. Elle n'avait pas envie d'y penser maintenant. La Serpentard enfila rapidement son uniforme alors que tous les autres semblaient encore dormir. Il était tôt, très tôt, aux alentours de cinq heures du matin. Qu'importe, elle n'avait plus envie de se tourner et retourner dans son lit à ressasser ses mauvais souvenirs. Elle avait décidé de passer à autre chose et oublier tout ça. Elle passa ensuite sa robe de sorcière par-dessus sa tête et la laisse tomber sur elle avant de prendre son serre-tête noir avec elle . Elle n'aimait pas avoir les cheveux dans les yeux quand elle travaillait, tant pis si ça faisait féminin. Après quoi elle se dirigea dans les douches, où, par chance, à cette heure-ci, il n'y avait jamais personne.

Elle se déshabilla complètement et entra dans l'une des cabines de douche, laissant l'eau brûlante couler sur elle. En se savonnant, elle ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle avait encore de la chance que leur uniforme ne laisse pas voir beaucoup de formes. Astrid avait quinze ans maintenant et elle ses courbes commençaient à ressortir. Si on pouvoir voir sous sa robe, on verrait à quels point ses membres sont fins, si fins qu'on avait du mal à croire qu'elle puisse pratiquer un sport aussi violent que le Quidditch. Une peau diaphane pourtant souvent couverte de bleus qui s'en allaient rapidement après un peu de potion. Une silhouette trop frêle et fragile pour être crédible en tant que capitaine de l'équipe à un âge aussi jeune. Oui, heureusement que leur uniforme empêchait les autres de voir à quel point elle était en réalité, si faible physiquement.

Après s'être savonnée et sécher énergiquement avec une serviette, elle se sécha rapidement les cheveux à l'aide d'un sortilège que toutes les filles se faisaient passer pour avoir les cheveux secs le plus vite possible et sans qu'ils le soient n'importe comment. Astrid enfila à nouveau son uniforme — une chose qu'elle trouvait étrange d'ailleurs, les écoles moldues portaient également un uniforme, est-ce que les sorciers ont été influencés, ou bien est-ce l'inverse ? Bah, aucune importance, peut-être qu'elle irait vérifier en demandant auprès de l’Érudit un de ces jours. En attendant, elle avait mieux à faire.

La Serpentard travers les cachots de long en large, allant gratter la poire sur le tableau représentant une coupe de fruits, cachant l'entrée des cuisines de Poudlard. Quand elle se levait tôt comme ça, Astrid préférait aller dans les cuisines pour discuter avec les elfes de maisons, qui avaient une vie assez intéressante malgré ce qu'on pourrait croire. Après tout, ils habitaient depuis longtemps au château, ils avaient forcément des anecdotes intéressantes, surtout sur les professeurs. Certes étaient plus drôles que d'autres, et ça la faisait bien rire. On lui prépara gentiment des œufs bénédictes — ohoh, quelle ironie, avec une sauce hollandaise et elle discuta comme toujours avec ceux qui passaient par là et qui avaient l'habitude de la croiser, ne se demandant plus ce qu'elle faisait debout aussi tôt. Il lui arrivait en effet de débarquer comme ça, tôt le matin, dans les cuisines du château, pour cuisiner ou parce qu'elle n'avait rien d'autre à faire et qu'elle ne voulait pas se rendormir.

Une fois qu'elle eut fini de manger, Astrid remercia les elfes de maison et se leva pour sortir. Il était encore très tôt, même pas encore six heures de matin. Qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir faire en attendant... Certainement pas réviser. Réviser tôt le matin ne lui réussissait pas, ça l'énervait trop et elle n'arrivait pas à se concentrer. Son cerveau préférait travailler de nuit. Elle monta à l'étage supérieure sans vraiment réfléchir, se disant qu'elle trouverait bien quelque chose à faire à force de se balader, mais non, rien ne lui venait en tête. Et sans s'en rendre compte, elle était monté d'étage en étage, passant par le couloir des tableaux, le hall d'entrée, la petite salle, la grande salle, le couloir hurleur, la salle de classe d'études des moldus, la salle de classe de défense contre les forces du mal, la salle de classe d'histoire de la magie, l'infirmerie qu'elle visitait si souvent, le couloir-qui-glisse dans lequelle elle faillit se casser la figure plus d'une fois, les toilettes de Mimi Geignarde qu'elle détestait tant, la salle de classe de métamorphose, la pensine, le couloirs interdit, la salle de classe des sortilèges, la salle des trophées sur laquelle elle bavait souvent d'admiration pendant plusieurs minutes, la galerie des armures glauques à souhait qui n'était pas sans rappeler sa propre salle commune, le couloir marécageux dans lequel son cousin s'est couvert de vase et de honte, la bibliothèque, la salle du miroir du riséd, le couloir savonnette, la salle de bain des préfets, le club d'hôtes qu'elle aimait tant embêter, la salle de duel, le couloir silencieux, les toilettes des garçons, la salle de classe d'étude des runes, la salle d'artihmancie, le couloir enneigé, la salle commune des Gryffondors et la salle sur demande, arrivant finalement dans les tours du château.

Astrid passa lentement devant la salle d'astronomie, puis celle du cours de divination, avant de finalement se rendre à l'évidence : elle avait machinalement marché jusqu'à la volière. Cela signifiait donc qu'elle allait probablement devoir écrire cette fichue lettre à ses parents, sa mère y compris. Alors qu'elle se retourna pour aller écrire dans un endroit moins puant, elle tomba nez à nez avec son préfet. Son nom était... Sherman. Quelque chose comme ça. Non, Sheridan, voilà. Elle haussa un sourcil, apparemment, elle tombait bien. Pourquoi au juste ? Quand Calvin lui annonça la couleur, elle soupira. Il s'était encore évadé pour une escapade nocturne, quel irresponsable.

« Lui parler ?»

Elle claqua la langue sèchement, tendant le bras pour que sa chouette vienne se poser dessus. Elle la caressa doucement avant de reprendre.

« Je suis désolée Sheridan, je ne pense pas que ma parole puisse avoir une quelconque influence sur lui. Il n'en fait qu'à sa tête et s'il cherche à s'attirer des ennuis, je ne pense pas être celle qu'il faut pour le calmer.»

C'était donc très probablement à sa tante, Holly Morgan, que la lettre du préfet était adressé. Elle se demandait en quoi un courriel était nécessaire alors qu'il aurait suffit d'aller lui parler de vivre voix, mais peut-être que Sheridan avait trop peur pour affronter quelqu'un de la trempe de sa tante. Après, peut-être avait-il déjà essayer de raisonner son cousin Richard, elle n'en savait rien, mais il avait du se rendre compte que c'était tout à fait inutile. Richard n'écoutait personne, hormis sa tante, mais elle se garda bien de le préciser.

« Après, je doute que ma tante puisse le surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, ça ne m'étonnerait pas qu'il trouve le moyen de lui échapper à un moment ou à un autre pour ses escapades nocturnes. Alors à moins de l'enchaîner à son lit... »

Et encore, il ferait tellement de boucan qu'il faudra lui lancer un Bloclang. Et un Stupéfix pour qu'il arrête de gigoter. Richard était quelqu'un d'épuisant et elle se passa une main sur le front tellement elle était fatiguée de penser à mille et une façons d'essayer de l'empêcher de sortir, n'en trouvant que peu qui soient réellement efficaces et encore.

Merlin, mais pourquoi... Pourquoi est-ce qu'il était devenu comme ça ? Elle ne comprenait pas, il avait changé, et changé d'une façon qui ne lui plaisait absolument pas. Il s'est passé quelque chose il y a deux ans déjà, et depuis son égo avait triplé de volume, alors qu'il était déjà suffisamment gros. Et c'est depuis ce jour qu'il ne cesse de traquer les filles comme des proies, usant de charmes divers et variés. Elle exécrait les gens dans ce genre là. Et il osait s'étonner qu'elle se comporte aussi froidement avec lui ? Non vraiment, le problème venait de son cousin, et uniquement de lui, lui et lui seul. Elle n'avait pas changé.

Laissant sa chouette se percher sur un des nombreux perchoirs de la volière, Astrid décida finalement de sortir du papier et un stylo à encre moldu pour écrire, puisque manifestement, Calvin n'en avait pas terminé avec elle. Pourtant, elle ne savait pas quoi écrire.

Cher Papa, chère Maman,

Bon, c'était déjà un bon début.

Comment allez-vous ? Pour ma part, tout va bien, tout va très bien. Papa, sache que j'ai été promu capitaine de l'équipe de Quidditch, mais je suppose que tu le sais déjà, Garett et Caleb ont déjà du te le dire. Désolée de ne pas avoir prévenue plus tôt, j'étais assez occupée entre mes études et les entraînements. De toute manière, je savais qu'ils allaient vous prévenir d'une manière ou d'une autre...

Et voilà, elle manquait déjà d'inspiration. Elle ne savait pas quoi rajouter. Soupirant, elle laissa tomber et regarda par la fenêtre. Comme si elle allait trouver l'inspiration comme ça...

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Sam 29 Mar - 15:15

Calvin se détourna de la fenêtre lorsque la Serpentard lui répondit. Calvin avait vécu et grandit à l'écart de tout le monde avant de venir à Poudlard, il ne connaissait pas les grandes familles de sorciers, il ne connaissait pas le nom des gens importants comme le premier ministre par exemple, il ne savait même pas lire et il ne connaissait pas non plus le grand divertissement de tous les sorciers incarné en un seul sport : le Quidditch.

En arrivant dans le monde magique, Calvin avait été inondé d'informations qu'il s'était efforcé d'avaler, aussi indigeste que ce soit. Il voulait tout savoir sur tout, il voulait tout apprendre. Il voulait devenir puissant, il voulait avoir le pouvoir de rendre la justice. Il voulait être aussi instruit que les autres et ne pas laisser quelqu'un comme son père l'handicaper à vie dans tout ce qu'il faisait parce qu'il n'avait pas prit la peine de les éduquer correctement. À l'époque où il était arrivé, les grand frère d'Astrid étaient encore ici et s'il avait bien apprit une chose vis à vis de ça en voyant ensuite Richard arriver à l'école, c'est que pour les Morgan, la famille c'était sacré et le Quidditch aussi. Il suffisait de voir le professeur Morgan pour ça.

-Tu es de sa famille. Il t'écoutera. Il t'écoutait toujours quand vous étiez plus jeunes.

Calvin était dans leur maison et dans la même année qu'eux à Poudlard. Il se rappelait parfaitement à quel point le Morgan s'était vanté l'année avant qu'Astrid ne vienne ici, disant qu'il allait enfin pouvoir la voir et qu'à eux deux ils seraient meilleurs que n'importe qui ici. Calvin l'avait laissé parler, ça n'avait que peu d'importance et quand Astrid était venu et l'avait rejoint à Serpentard, il avait paru évident pour tout le monde qu'ils s'entendaient mieux que bien. Après il ne connaissait pas la relation qu'ils entretenaient à présent. Calvin faisait son devoir et surveillait Richard, ainsi il savait qu'il avait désormais beaucoup moins de contact avec sa cousine, mais les liens du sang subsistaient.

-En plus tu es son capitaine de Quidditch. Il serait mal aviser de t'ignorer alors que tu peux le renvoyer de l'équipe si son comportement te déplaît, rappela-t-il.

Elle commença à écrire une lettre pour on ne savait qui. Peut-être ses parents. Peut-être ceux de Richard. Ça ne serait pas du luxe, il en aurait bien besoin pour se calmer un peu. Une bonne intervention des parents devait toujours fonctionner. Du moins c'est ce qu'il imaginait, il aurait obéit à son père ou à sa mère avec plaisir si ceux-ci avaient été des parents normaux. C'est pour ça qu'il détestait ceux qui n'était jamais satisfait de leurs parents, ils ne savaient pas la chance qu'ils avaient.

-Le professeur Morgan à d'autres soucis en tête que de réprimander son neveu et de le suivre partout où il va. Ce n'est pas son rôle.

Il avait réussi à comprendre ça tout seul, dieu merci. C'était un bon préfet tout de même, s'il n'avait pas eu le cerveau nécessaire, on ne lui aurait pas donné cette insigne et cet honneur. Or il avait été jugé suffisamment bon pour le porter, il devait donc s'en montrer digne. Déranger des gens non concernés par cette affaire ne serait pas une preuve de sagesse, il s'efforçait donc de rester sur les meilleures bases possibles et de toujours bien réfléchir à qui s'adresser en fonction du cas.
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Sam 29 Mar - 17:34
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Well you think you can take me on ? You must be crazy. There ain't a single thing you've done that's gonna phase me. Oh, but if you wanna have a go, I just want you to know... Get of off my back and into the game, get out of my way and out of my brain, get out of my face or give it your best shot. I think it's time you better face the fact.
Astrid soupira et laissa tomber l'idée d'écrire une lettre. Elle n'était plus d'humeur maintenant que son préfet l'avait abordé pour parlé de Richard, un sujet qui fâche en somme, et en plus il s'entêtait à croire qu'elle serait réellement capable de changer son comportement de Don Juan d'un claquement de doigt. Un Morgan avait plus de volonté que ça tout de même, qu'elle soit bonne ou mauvaise, et si on comptait en plus l'égo surdimensionné de son cousin, ils n'étaient pas sortis de l'auberge.

« Exactement, il "écoutait" toujours, c'est du passé maintenant. Il n'en a plus rien à faire de ce que je pense de lui. »

Le ton était amer. C'était comme si elle lui reprochait tout le malheur du monde depuis qu'il avait changé, comme s'il était la cause direct de tous ses problèmes. Ca n'était pas le cas pourtant, mais il est vrai qu'elle avait extrêmement mal digéré son soudain changement de comportement, d'autant plus qu'il était très mal tombé. Sa cinquième année aura été la pire de sa vie.

Astrid ne répondit pas quand il parla de menacer de renvoyer Richard de l'équipe de Quidditch, mais elle fronça les sourcils, l'air mécontente. Et puis quoi encore ? Un joueur pouvait bien être volage, pour ce qu'elle en avait à faire, tant qu'il jouait correctement au Quidditch et qu'en plus il était bon, elle le garderait, point barre. Et elle avait été très claire avec lui, il ne devait en aucun cas poser de problème avec une fille de leur équipe, sinon, là, éventuellement, elle le renverrait. Hors, il était un bon attrapeur et les filles ne se sont jamais plaintes de lui, il savait être sérieux sur le terrain, elle n'avait pas de raison de le virer. Elle secoua la tête quand il évoqua sa tante.

« Ce n'est pas mon rôle non plus, je ne suis que sa cousine, pas sa mère, et j'ai assez à faire avec mes études et mon équipe. »

D'ailleurs, il manquait toujours des membres dans leur équipe. Ca n'allait pas, avec le match contre les Serdaigles qui approchait... Astrid jaugea rapidement son préfet. Il avait l'air solide et sérieux. Un peu austère mais stricte également. Peut-être qu'elle pourrait tourner cette discussion à son avantage.

« ... Cependant, j'imagine qu'on peut trouver un arrangement. »

Elle croisa les bras.

« Pourquoi ne pas rejoindre l'équipe de Quidditch ? Comme ça peut-être qu'il sera plus... réceptif à ce que tu lui diras. Pour ma part, ça m'arrangerait également, et je ferai en sorte de lui en toucher quelque mots aussi. Ca te va ? »

Autant ne pas perdre une occasion de recruter un autre joueur.

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Jeu 3 Avr - 17:21

Calvin ne releva pas. Il trouvait ça triste et presque révoltant. La famille c'était sacré pour lui et il trouvait que tant qu'il n'y avait pas de problème majeur, les gens devraient toujours rester proches des leurs. Il pensait aussi qu'elle se trompait à propos de Richard, il suffisait de voir la façon dont il la regardait à chaque fois qu'elle entrait dans une pièce où il se trouvait, un mélange d'espoir et de contentement bien vite délaissé par une désillusion totale lorsqu'il se rendait compte qu'elle ne lui adressait même pas un regard. Il n'aimait pas Richard, mais il ne prenait en pitié. Il ne se rendait même pas compte d'à quel point il blessait les ges de sa famille par son comportement.

-Ce ne sont pas mes affaires, mais je pense que tu te trompes. Tu n'essayes même pas de lui parler et tu espères que son comportement changera tout seul. Parfois les gens ont besoin de se faire secouer un bon coup pour retourner sur le droit chemin.

Maintenant elle prétendait que ce n'était pas son rôle de faire ça. Qu'elle n'était pas sa mère et qu'elle avait mieux à faire que de s'occuper d'un membre déviant de sa famille. Calvin fronça les sourcils, elle ne savait pas à quel point avoir ce genre de réflexion pouvait être stupide. Sa propre mère n'avait jamais été là pour lui et son père... il ne préférait ne pas y penser, quoi que l'imaginer entouré de Détraqueurs ne pouvait que le remplir d'une satisfaction des plus évidente.

-Parfois la mère n'est pas la meilleure solution, se contenta-t-il de dire.

Soudain, elle sembla avoir une idée. Peut-être allait-elle enfin se rendre à ses arguments ? Non, elle avait autre chose en tête. Un arrangement apparemment, et d'une sorte qui ne lui plaisait pas plus que ça. Gêné, il se détourna d'elle en grattant la brûlure sur sa joue, comme il le faisait tout le temps lorsqu'il était dans une situation délicate. Lui ? Dans l'équipe de Quidditch ? C'était une responsabilité importante et il était déjà préfet. S'il rejoignait l'équipe il ne pourrait pas assumer correctement les deux rôles et ne serait de toute façon pas très efficace.

Les véritables raisons étaient qu'il ne connaissait rien au Quidditch. Il allait voir les match pour veiller au respect des règles dans les gradins bien sûr et pour encourager l'équipe de sa maison puisqu'il était très fier de celle-ci, cependant il n'était pas à l'aise sur un balais. En plus faire partie d'une équipe signifierait devoir se montrer en public, à pratiquement toute l'école et ça ne lui plaisait absolument pas, mal à l'aise comme il l'était dans son propre corps si abîmé. Ces marques étaient une fierté pour lui dans le sens où elles étaient le témoin visible de son courage, mais elles restaient hideuses et le défiguraient d'une façon qu'on ne pourrait trouver belle. Il ne voulait pas qu'on se moque de lui. Il était déjà un monstre, hors de question qu'il se ridiculise sur un balais en publique en plus de ça.

-Je... je ne peux pas faire ça. Je ferais couler l'équipe, je ne suis pas bon sur un balais, prétendit-il en évitant son regard. Mais je suis honoré que tu me l'aies proposé, surtout que je sais à quel point le Quidditch est important dans ta famille.
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Sam 5 Avr - 23:52
Richard ∞ Astrid
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Astrid soupira à nouveau. Non, elle n'avait pas vraiment essayer de parler à son cousin, mais son silence radio depuis son changement de comportement aurait du lui mettre la puce à l'oreille, et si ce grand dadet ne s'en est toujours pas rendu compte depuis le temps, elle n'y pouvait rien.  

« Oh mais, si tu fais en sortes qu'on ne perde pas 60 points parce que je lui aurai fait comprendre par la violence, je ne me gênerai pas. »

Richard en aurait bien besoin.

« Et je ne pense pas non plus que la mère soit la meilleure solution. Mais dans ce cas là, j'insiste, je n'ai aucune autorité sur lui. Je pourrai toujours essayer si ça peut te faire plaisir, mais ne t'attend pas à des résultats flagrants. Il se calmera peut-être pendant quarante-huit heures avant de recommencer, tel un chien en rut. »

Une image peu ragoûtante, comme la réputation qu'avait son cousin.

« Hmm... Je ne pense pas que tu sois si mauvais, je t'ai déjà observé une fois ou deux. Je ne te l'aurai pas proposé si je ne pensais pas que tu en avais les capacités, ça serait irresponsable de ma part, justement parce que le Quidditch est important pour moi. Mais si tu ne veux vraiment pas, je n'insisterai pas.»

Elle regarda son enveloppe, puis sorti sa baguette pour la faire disparaître, la trouvant inutile du coup.


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Dim 6 Avr - 0:12
Calvin se crispa. Ces Morgan. La violence, toujours la violence. La violence n'est pas la solution. La violence n'est jamais la solution. Il lança un regard froid à Astrid suite à cette remarque. Il détestait tout ce qui avait trait à la violence. Pire encore si c'était à l'intérieur d'une même famille. Il se chargerait lui-même du renvoi d'Astrid Morgan si jamais elle osait frapper son cousin, malgré le peu d'estime qu'il avait pour lui.

-Si tu crois que la violence est la solution, c'est que tu n'as pas comprit le problème. C'est même que tu n'as probablement rien comprit du tout.

Voilà, elle parlait de lui parler à présent. C'était mieux, beaucoup mieux. On pouvait arriver à tout en discutant. Sinon on puni. Mais la punition ne doit pas être appliquée par n'importe qui. Elle doit être appliqué par des représentant de l'ordre et de la justice, comme lui. Ce que Richard faisait était illégal, coucher avec des filles dans l'enceinte du château était strictement interdit. Il méritait le blâme. Mais il fallait des preuves pour ça. Se faire prendre la main dans le sac et punir en conséquence le calmerait sûrement. Qu'elle insulte un membre de sa famille ne lui plu pas non plus.

Heureusement elle changea de sujet, revenant au Quidditch. Le Quidditch et la violence. L’apanage des Morgan. Dire qu'ils étaient si respectés pour ça... Il soupira fortement.

-J'y réfléchirais. Je ne promets rien. Je viendrais passer un test, mais si je loupe, je ne resterais pas. Si je suis prit, je veux que ma place reste libre pour quiconque souhaite la prendre. Serpentard a besoin d'une équipe.
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Dim 6 Avr - 0:31
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Astrid s'empêcha de soupirer cette fois ci, se contentant de retourner sa baguette entre ses doigts.  

« C'était de l'humour, Sheridan. »

Sans doute un mot qui lui était inconnu.

« Je ne porte pas Richard dans mon cœur, mais il n'en reste pas moins un membre de ma famille. Jamais je n'irai le tabasser parce que je trouve son comportement inacceptable. »

Sinon, elle aurait également été obligé de le faire avec Noah pour renier le nom des Morgan, ou avec Phoebe, quand elle a commencé à déraper.

« Parfait, ça me convient. Passe sur le terrain samedi à neuf heures tapante. De mon côté, j'essayerai de voir ce que je peux faire pour Richard. »

Elle se décala du mur et descendit les premières marches des escaliers.

« Sur ce, je te laisse, bonne journée. »

Et elle retourna vers le dortoir des Serpentards.

Calvin Sheridan.

Ils n'étaient pas vraiment faits pour s'entendre.


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Dim 6 Avr - 2:07

De l'humour. Ha. Si elle était à sa place, ce genre "d'humour" ne lui réussirait pas non plus. Elle l'avait sérieusement bien regardé ? Il avait l'air du genre à rire sur un sujet tel que la violence ? Il avait la moitié de la tête carbonisée, bon sang ! Sans parler de son corps, mais ça il n'était pas prêt de le lui montrer. Elle n'avait que quinze ans après tout, c'était juste pas possible. En plus il ne se voyait pas développer des sentiments pour quelqu'un comme Astrid.

Il hocha la tête lorsqu'elle lui rappela que Richard était de sa famille. Bien, elle s'en rappelait quand même, tout n'était pas perdu. Ou presque pas perdu en tout cas.

-J'y serais sans faute. Compte pour moi.

Il comptait également sur elle pour parler à son cousin. Il s'en bien rendrait compte s'il intégrait l'équipe de toute façon. Il allait sortir également de la pièce lorsque son regard fut attiré par le bracelet qu'elle portait. C'était joli. On ne s'attendait pas à voir quelque chose comme ça sur elle.

-Je ne sais pas qui t'as offert ça, mais ça te va bien, déclara-t-il.

Puis, presque gêné d'avoir dit une telle chose, il détourna le regard, toussa légèrement, puis sortit.

-Bonne journée à toi aussi.
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Dim 6 Avr - 10:11
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Astrid hocha la tête. Elle ne le précisa pas, mais un retard serait intolérable et lui vaudrait déjà un énorme malus dans sa notation. On ne plaisantait pas avec le Quidditch.

Elle s'arrêta un instant pour cligner des yeux et regarder son bracelet. Décidément, il avait beaucoup de succès, c'était la dernière mode chez les sorcières ou il avait déniché la perle rare ? En tout cas, il lui plaisait énormément à elle aussi, par sa simplicité, par le symbole qu'elle y voyait derrière aussi. Un bijoux pour femme associé au Quidditch.

« Merci. »

Ceci dit, Benedict pouvait toujours crever pour qu'elle lui dise avoir reçu tant de compliments à propos de son cadeau, il risque de prendre la grosse tête. Et si c'est comme ça, les deux prochaines années qu'il leur reste à passer ensemble, il ne lui offrira rien du tout, estimant que le bracelet était assez.

Comme si elle s'en contenterait.

En laissant le préfet passer devant elle dans les escaliers, elle remarqua sa précipitation. Il était pressé ou bien gêné d'avoir complimenté quelqu'un pour une fois ? Elle sourit en coin. L'avoir dans l'équipe serait plutôt drôle, d'autant plus qu'ils n'étaient pas les membres les plus doux et calmes qui soient.


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