Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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« Si je te dis que je suis folle, me fuiras tu ? » ▬ Richard & Alek' [END]

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Jeu 20 Mar - 18:48


« Si je te dis que je suis folle, me fuiras tu ? »
Richard Morgan & Aleksandra Strakh


« Si je te dis que je suis folle, me fuiras tu ? » ▬ Richard & Alek' [END] Large

Délice idyllique du silence doux, du papier qui se tourne, des couvertures de cuirs rugueux. Une tête blanche de neige est posée sur un gros livre aux pages jaunies par le temps avec des inscriptions manuscrites, une main osseuse et pâle posée sur un autre recueille de lettres bleu de nuit portant l’inscription d’or  "L’astronomie pour les rêveurs" dans un délicat mouvement de poignet. Soupirant, regardant l’extérieur par la vitre de la fenêtre, tu te redresses sur ton ouvrage de potion, cultivant le mythe légendaire des Serdaigles grands penseurs, alors que deux Gryffondors commencent à chahuter plus loin sur l’existence d’une araignée géante au cœur de la forêt interdite. Tu détournes le regard et referme le livre… que tu as à peine lu. Tu connais déjà tout ça depuis ta première année. Inutile pour toi de revoir ce marasme de lettres. En tout cas pour chose sûr c’est un coussin de fortune plutôt plaisant. Vérifiant qu’aucune personne ne te voit, tu étires ta grande taille tel un chat. Tu es blasée de cette situation. Blasée de voir qu’en effet tu ressembles à tous les Serdaigles. Intelligente, stratégique, réservée, excentrique, alors que tu rêves de grandeur, de te démarquer. Jetant un regard vers le duo aux couleurs gueulantes, tu te dis que vous n’êtes que des pions, des pièces détaches que l’on met dans des cases. Ça te fatigue.

Les traits toujours aussi taciturnes tu te lèves, ta silhouette fantomatique ondule. Les deux lions se tournent vers toi, l'air de voir une entité nouvelle, alors ton regard se lance acide comme un serpent et glace leurs membres un instant. C'est creux à l'intérieur. Le sourire n'est pas là comme avant. Et s'il passe c'est malsain, mesquin, taquin comme le sifflement d'un reptile traquant une proie. La joie ne te touche plus vraiment depuis fort longtemps. C'est juste un instant, un songe, deux chairs qui s'étirent le moment éphémère. L'âme à la dérive.

Tu quittes la salle.

Tes pas sonnent contre les dalles du sol. D'ici un moment bientôt présent, une de tes victimes d'un tes jeux mesquins qui te donnent le ton d'une vie d'un semblant palpitante va venir exécuter sa propre sentence. Tu seras en haut de ton perchoir, tel un corbeau noir. Observant un pauvre esprit frappé errer sur une route inconnue. Celle de ta folie joueuse, qui t'ennuie de plus en plus de ce maussade quotidien. Soupirante tu te diriges vers le couloir marécageux, les deux livres contre ta poitrine, observant distraitement les quelques tableaux du couloir sain.

En peu de temps tu arrives dans l'allée. La dit victime ne se trouve pas sur les lieux, alors tu te trouves un perchoir en haut des eaux troubles. Tu passes donc sur trois pierres mousseuses et montent avec agilité sur un arbre au tronc noueux. Te trouvant à peut-être à deux mètres du sol, tu t'installes sur une branche creuse, et Richard Morgan se présente, de l'autre côté. Il ne semble pas t'avoir vu derrière le feuillage où tu te tiens, tu te penches donc, te tenant sur le bord, " Alors ? Ça fait quoi d'être humilié par la maison des théoriciens ? ", le ton morne vibre dans l'air, ainsi que la moquerie. Tu poses ton regard où pétille la vengeance dans celui du blond. Par ce cirque tu vas lui faire passer l'envie de te courir après - peut-être - et tu vas établir la réparation qu'il t'a fait subir en duel. Rien que d'y penser ça enrage entre tes côtes. Mais tu contiens cette rancoeur, si tu éclates ta colère tout de suite, ça ne sera plus amusant. Tu t'amuses si peu souvent... Et même là ça te blase. Regardant ton reflet dans l'eau verdâtre tu reprends, " Tu sais ce que tu dois faire. En caleçon bien sûr, tu lui jettes un rapide coup d'oeil sur ce mot et tu reportes rapidement ton attention sur l'eau, dans la partie liquide on entend bien, sinon ce n'est pas drôle. ", une bulle éclate, déformant ton visage. Tu te mets donc à l'aise, adosser au tronc, une jambe sur la branche, l'autre ballante dans le vide, les livres sur la cuisse, les bras croisés pour observer le perdant. Tu sens qu'il va s'amuser au milieu des algues, de la vase, des creux et... des créatures ?


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Richard Morgan
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Jeu 20 Mar - 20:55

Richard montait lentement les marches qui menaient au quatrième étage. Comment se sentait-il ? Stressé ? Angoissé ? Humilié, par une fille en plus ? Non. Rien de tout ça. Richard était pour le moment plutôt excité à l'idée de ce qu'il allait faire. Qui, QUI dans cette école l'avait fait avant lui ? Qui avait osé se mettre à nu dans tous les sens du terme dans ce satané couloir marécageux ? Qui aurait pu imaginer un seul instant accomplir un tel acte ? N'était-ce pas de la bravoure ? N'était-ce pas là de la folie ? Cette histoire, on en parlerait encore pendant des lustres ! En plus ça n'était même pas son idée.

Chaque pas qu'il posait sur chacune des marches le remplissait à la fois d'une fierté indicible et d'une arrogance qui menaçait à tout moment de faire exploser à la fois ses chevilles et son crâne qui devait être bien enflé à force de se croire au-dessus de tout le monde. Enfin il l'atteignit, le quatrième étage. Il touchait presque au but. Il allait faire quelque chose de stupide, certes, mais après on ne pourrait pas venir dire que les Morgan n'avait pas d'honneur, qu'ils ne respectaient pas leur promesse. En plus de ça, cette chose stupide allait lui permettre de faire quelque chose qu'il cherchait à faire plus que tout depuis qu'il était entré à Poudlard : se démarquer, sortir du rang, attirer l'attention sur lui. Il allait faire QUELQUE CHOSE.

Enfin il y arriva, à son but, le lieu du crime, du délit, de sa gloire futur et de son probable châtiment. En effet, Richard ne comprenait pas pourquoi, mais il y avait apparemment une règle qui interdisait de se balader dénudé dans l'enceinte de l'école, parc et forêt inclus. Si on ne pouvait même plus s'amuser à présent... Il chercha la responsable de sa présence ici des yeux mais ne la trouva pas jusqu'à ce qu'une voix lui fasse lever les yeux. Elle était là, à deux mètre du sol, en train de le dévisager avec moquerie. Richard lui répondit par un sourire narquois également.

-Alors ? Ça fait quoi de rester comme toujours à regarder les autres faire quelque chose pendant que toi tu ne fais rien ?

Il examina la couloir de là où il était. Il ne s'y baladait que rarement, ce n'était pas vraiment le lieu rêvé pour une promenade, glauque à souhait et peu ragoûtant à regarder. En plus il était presque sûr que toutes les bestioles qui vivaient dedans n'étaient absolument pas ravi de se faire déranger par un homme en caleçon, fut-il un sorcier et étudiant de l'école. Il lança un regard pétillant à Aleksandra.

-Avoue, tu n'attends que ça que je me mette en caleçon. déclara-t-il avec un demi sourire.

Il commença par retirer sa robe de sorcier et la plia soigneusement avant de la poser sur une branche, prenant son temps en observant le parcours qu'il allait devoir entreprendre. Par la partie eau, très bien, mais courir là-dedans allait être difficile. Il retira ensuite le reste de ses vêtements lui couvrant le haut du corps, les pliant à chaque fois  pour les mettre avec le reste, puis il enleva ses chaussures et ses chaussettes avant de finalement retirer son pantalon.

-Admire bien, c'est pas tous les jours que tu verras quelqu'un faire ça ! lança-t-il avec un regard brillant avant de commencer à s'enfoncer dans le marécage. C'était froid, c'était gluant, c'était dégueulasse, mais c'était aussi une véritable libération. Il n'était plus dans le rang à présent. Il n'était pas un témoin de la vie, il la vivait, aussi ridicule qu'elle soit.
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Sam 22 Mar - 8:20


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Mademoiselle ne daigne pas lever la tête à la remarque peu fine du jeune homme en fâcheuse position. De toute façon elle ne t'atteint pas. Tu ne fais pas "rien", tu observes un pauvre être humain se ridiculiser, c'est déjà beaucoup ! Il faut dire tu n'as pas pour habitude de vouloir te salir les mains pour te faire connaître. Et puis de toute évidence, tu ne peux pas faire de remarque lorsque tu ne comprends pas la venu du pic foireux, si aucun autre exemple ne te vient en tête. Non, vraiment, même après réflexion tu ne vois toujours pas. Peut-être que pour lui nager dans une eau peu ragoutante est un signe de grande virilité ou de fierté, mais pour toi c'est plutôt un signe de faiblesse, surtout si c'est suite à un pari perdu contre une fille. Ah... c'est beau la stupidité masculine. Même perdant on essaie de se convaincre que nous sommes puissants. Bêtise profonde.

La seconde remarque un soupçon de perversion taquine te fait lever le minois, et d'un regard sans âme et froid, tu observes de la tête au pied le futur phacochère. Et non plus. Non. Toujours non. Tu n'attends pas que ça. Et puis tu n'apprécies que moyennement ce demi-sourire sur ses lèvres. Alors quand il se déshabille tu détournes le regard sur des mouvements suspects dans l'eau. Ça bouge. Ça ne présage rien de bon. Mais au final tu t'en fiches bien. Qu'il crève manger par un poisson avec des dents de scie ne te touche pas plus que ça. Au moins il te fichera la paix.


Tout ceci commence à t'ennuyer fermement. Ça te blase. Tu espères que Richard saura au moins un peu échauffer ton intérêt sinon tu ne te gêneras pas pour te barrer et le laisser en plan au beau milieu des eaux troubles et dangereuses...

Soupirante, regardant ailleurs, tu laisses Richard se pavanait. Tu te fiches de cet évènement qui semble être grandiose pour lui. D'ailleurs tu ne te fais pas prier pour lui faire savoir, " Je m'en fiche comme de ma première chemise. ", tu ne t'encombres pas de fioritures, tu dis cash, te fichant complètement si ça blesse ou non. Tu es comme une coquille vide d'émotion positive. Chez toi la seule chose qui pourrait te faire sourire, c'est le ridicule dont tu te moques éperdument. Alors pour enfoncer le clou par l'ironie tu reprends en regardant à travers une fenêtre, " Si c'est ta gloire de te changer en phacochère ne te gêne pas. Je suis heureuse d'être la personne qui en profite. ", bien entendu tout ceci n'est que foutaise. Ça te blase plus qu'autre chose de devoir regarder la pseudo virilité d'un être stupide et faible. Tu pourrais tout à fait bâiller devant lui, que ça ne te gênerait pas qu'il voit le fond de tes amygdales s'il te laisse en paix par la suite.

Tu lui accordes un coup d'oeil furtif et ce que tu vois ne te plais pas. Ça te frustre, " J'ai dit courir. Pas essayer de tenir debout. ", tu croises de nouveau tes bras. La voix glaciale, le regard de marbre, tu le fixes. Tu es un diable des glaces.

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Richard Morgan
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Sam 22 Mar - 23:05

Richard observait toujours le couloir, les jambes dans l'eau jusqu'au genoux. Il sentait diverses plantes aquatiques s'enrouler, languissante, lascives autour de ses mollets d'athlète olympique, dérangées dans leur immobile tranquillité par les remous que le Serpentard avait causé en entrant dans l'eau et qu'il continuait à causer en bougeant pour se réchauffer les jambes. Qui sait quel genre de bêtes vivaient ici ? Peut-être quelques serpents aussi fourbes que ses viles semblables et compagnons de maison. Sans doute des insectes et des batraciens. Pourquoi pas quelques oiseaux ? Y avait-il des animaux magique là-dedans ? Possible, mais il valait mieux ne pas s'en préoccuper. Alors qu'il allait s'élancer, la Serdaigle qui l'avait mis dans cette situation reprit la parole et il arrêta son mouvement pour l'écouter.

Ses paroles ne lui arrachèrent qu'un sourire un peu plus large. Elle mettait tant d'efforts à lui faire croire qu'elle s'en fichait de lui que ça ne pouvait être qu'un appel pour lui faire comprendre qu'elle le voulait un peu plus à chaque seconde qui passait. Elle avait peut-être vécu des expériences malheureuses avec les hommes et c'était pour ça qu'elle ne voulait pas se laisser aller à lui faire confiance ou à lui montrer un peu d'intérêt. Elle devait avoir peur, être intimidée et se cacher derrière une froideur digne du couloir enneigé pour le tester et voir s'il tenait suffisamment la route pour être sincère. Bien entendu il ne l'était pas, mais ça elle ne pouvait pas le savoir.

-C'est ça et essaye pas d'en profiter pour me mater le cul ! dit-il avant de commencer à courir.

Ses pieds s'enfoncèrent dans la vase contenue sous l'eau à chaque pas qu'il tentait de faire, mais il réussit à prendre suffisamment d'élan pour avancer à bonne allure. Parfois il trébuchait sur une racine invisible sous le liquide sombre et glauque, poussant un juron de douleur mais n'ayant pas la déchéance de finir avec le nez dans l'eau. De temps en temps, il voyait du mouvement près de la surface, là où il posait les pieds. Les habitants du marais, dérangés par son intrusion, fuyait l'agitation qu'il apportait. Les insectes également ne l'épargnaient pas. Il était sûr d'avoir été piqué par une douzaine de moustiques, et des tas d'autres créatures volante venaient se mettre sur son passage, lui bouchant la vue, le forçant à agiter les bras pour les chasser presque à chaque pas qu'il faisait.

C'était un exercice laborieux que de faire ça, courir dans des eaux troubles et habitées. Il ne jeta pas un coup d’œil en arrière, il savait qu'elle le regardait pour vérifier qu'il accomplissait son pari et pour admirer son magnifique dos ainsi que son fessier superbement souligné par son caleçon. Il avait très bien compris que le but de ce paris avait été de permettre à Aleksandra de se rincer l’œil en toute impunité. Bien évidement, Richard avait joué le jeu, il se savait incroyablement attirant de toute façon alors ça n'avait rien d'étonnant à ce qu'elle souhaite l'examiner plus en détail et voit tous ses muscles jouer sous sa peau alors qu'il était en pleine activité physique.

Aaaaaah la pauvre Aleks, si seulement elle savait ! Il lui aurait suffit de se laisser aller, de le laisser la courtiser jusqu'à ce qu'elle soit mûre et prête à être cueillie ! Elle voulait trop précipiter les choses en faisant semblant de les laisser traîner. Peut-être était-elle comme lui finalement, peut-être aimait-elle bien voir les représentant de l'autre sexe dans toute leur splendeur naturelle ? Il ne voyait pas bien ce qui aurait pu la motiver à lui demander de faire une telle chose sinon. Arrivé au bout du couloir, il se retourna, son corps ayant laissé un sillon dans la mousse qui recouvrait le marécage.

-Satisfaite ?
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Dim 23 Mar - 9:33


« Si je te dis que je suis folle, me fuiras tu ? »
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L'homme à tes yeux est une entité faible devant ta personne. Ils peuvent prétendre le contraire, mais ceci est la réalité. Et devant toutes les jeunes filles un peu charmantes en général. Tu trouves ça tout à fait pathétique de leur par de se pavanaient comme un paon de la sorte dans le but d'attirer un tant soit peu l'attention sur eux. Certes cela fonctionne, mais tu as l'impression qu'ils ne se rendent pas compte de leur ridicule. Surtout quand ils ajoutent un commentaire d'une élégance douteuse comme vient de le faire le très cher Richard. Si celui-ci pense que tu vas t'abaisses à regarder son arrière train dans la boue, il se met le doigt dans l'oeil. Tu te fiches éperdument de ce corps pompeux qui se la joue grand délinquant. Minable. Tout à fait minable. C'est fatiguant. Et puis de toute évidence tu ne peux pas. Tu es de l'autre côté, face à lui.

Tu le regardes à peine en réalité, tu te contentes de suivre son sillage. Il te semble même voir un oeil remonter à la surface, avant de replonger. Tout à fait étrange... Et puis dans ce sillage quelque chose laisse une autre onde. Tu te penches un peu plus, tu plisses les yeux, mais l'eau est trop trouble. Richard le phacochère fait trop de mouvements. Ça éclabousse, il manque de plonger plus d'une fois, mais la chose le suit toujours tranquillement. Ou bien c'est le mouvement d'une algue qui c'est enroulée autour de sa jambe. Au final tu te redresses, et reprend ton habituel air taciturne.

Le voyant arrivé, tu le toises, tu le détailles.

Vraiment l’homme est manipulable.

Celui-ci s'arrête et l'onde se déplace toujours. Cette fois sur le côté. Tu fixes cette chose, craignant le pire, " Satisfaite ? ", tu hausses vaguement les épaules en signe d'affirmation nonchalante avant de dire toujours en regardant l'étrange chose, " Regarde à côté de toi. ", tout en le désignant d'un signe du menton. Ça commence à faire des bulles et un drôle de bruit... Quelque chose remonte.

Peut-être que cela va être amusant finalement.
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Lun 24 Mar - 16:32

Richard se sentait remplis de fierté à présent. Il avait réussi ce défi avec un brio qui ne l'étonnait absolument pas. Oui, il était brillant, il ne voyait pas d'autre mot pour le décrire, d'autre qualificatif assez fort qui lui irait. Il était tout simplement merveilleux, magnifique, mouillé et il avait froid en plus de ça. Bien maigre compensation pour un exploit de son envergure. En plus il n'y avait rien de dangereux dans ce couloir, du moins, rien qui ne l'ai attaqué pendant sa course folle jusqu'ici. Il se demandait si on pourrait lui dédier un trophée dans la salle du même nom, ou au moins une plaque avec son nom pour service rendu à l'école. Quel service avait-il rendu ? Le simple fait d'être venu ici comptait comme un IMMENSE service rendu à l'école qui, par son absence, aurait été privé du plus merveilleux, magnifique et brillant élève.

Et voilà qu'elle ne se gêne pas pour le détailler, cédant finalement à son envie indicible d'en voir plus de ce corps jusque-là, de s'en abreuver les yeux et de retenir en détail la forme de chacun de ses tatouages qui partaient de son cou, sur son torse et ses poignets, sans oublier son dos, ses épaules et ses bras. Bien entendu elle conservait son regard polaire vaguement supérieur, mais il sentait brûler le feu du désir derrière les blocs de glace qui lui bloquaient la vue. Évidemment qu'elle mourrait d'envie de lui, de le toucher, de l'embrasser, de se déshabiller pour lui et de le rejoindre dans ce bassin plein de bestioles pour se coller contre son corps avec une lascivité sans pareille. C'était une fille après tout. Toutes les filles voulaient ça de lui.

Ce n'était pas de sa faute si ses parents avaient mis au monde un être tel que lui, si beau, si pur, si présent. Il était né déjà splendide dans les bras de sa mère, une touffe de cheveux blonds déjà bien présents sur son crâne et une voix enchanteresse lui laminant les oreilles de toute la force de ses poumons. Richard avait du coffre. Richard était quelqu'un qui s'imposait. Quand Richard parlait, sa voix tonnante comme une nuit d'orage déchaînée fendait les conversations et toutes les têtes se tournaient vers lui s'il l'avait décidé. Voici une caractéristique typiquement Morgan ça, la voix qui porte. Quand Richard marchait, sa grâce naturelle et sa démarche de conquérant lui attirait bien des regards envieux et admiratifs. Lorsqu'il volait sur un balais, Richard était comme tous les Morgan : aussi agile qu'un faucon, aussi rapide qu'un colibri et aussi gracieux qu'un aigle royal traversant les cieux. À côté de lui et des siens, les autres rendaient de pâles profils de corbeaux diabétiques et manchots d'une aile sur un balais volant.

Parfois, Richard s'émerveillait de sa propre perfection. Il suffisait qu'il se regarde, là, pataugeant dans un marécage infâme et il pouvait voir toute la splendeur qu'il dégageait, même dans un milieu aussi diminué et peu digne de souffrir la mirifique présence de sa personne. Voilà pourquoi Richard cherchait à éviter d'avoir des amis autant que possible. Il était un mâle Alpha, dominant, et la malédiction des Leaders faisait que chaque sous-fifre cherchait à renverser son maître et prendre sa place. Hors il ne souhaitait pas entreprendre de relation conflictuelle avec l'un de ses camarades de classe. Il n'avait pas le temps. Il avait suffisamment à faire en se concentrant sur lui-même.

Maintenant qu'elle avait fini de détailler le physique très avantageux et désormais humide de Richard, l'attention de cette reine des glaces toujours perchée sur sa branche à l'image de l'oiseau sur son blason se portait sur quelque chose à côté de lui. Richard n'y prêta pas attention pour le moment, tout concentré qu'il était sur la suite du programme. Une fille comme ça ne se laisserait pas séduire aisément, elle semblait trop méfiante, trop fière. Ne savait-elle pas que les oiseaux mangeaient les serpents ? Elle pouvait s'approcher sans crainte, ce n'était que quand elle penserait pouvoir le déguster qu'il déplierait ses puissant anneaux pour l'étouffer dans une étreinte à la fois mortelle et terriblement sensuelle. Enfin, surtout terriblement sensuelle. Il n'avait encore jamais tué personne, mais l'image était plutôt bien dans son esprit.

Il fut tiré de ses pensées lorsqu'elle lui conseilla de regarder à côté de lui, ce qu'il fit docilement avant de froncer les sourcils en observant les remous de cette eau qui semblait bouillonner. Pourtant elle n'était pas particulièrement chaude. Elle était même plutôt froide, Richard avait la chaire de poule et aurait bien aimé retrouver ses vêtements à présent qu'il avait effectué son défi avec une classe que peu d'individus provenant du commun des mortels auraient pu ne serait-ce qu'effleurer du doigt. Eh oui. Courir en caleçon dans un marécage et avoir la classe, ce n'était pas à la portée de tout le monde, n'est-ce pas ? Mais là n'était pas la question, il surveillait toujours l'étrange phénomène avec un regard curieux.

Tien ? Des bulles à présent. Y aurait-il une fuite ? L'eau allait-elle commencer à s'écouler par un trou dans le plancher ? Dans ce cas ne ferait-il pas mieux de s'écarter ? Sans doute, mais il devait avouer que c'était fascinant de regarder ainsi ces poches d'air de tailles variées remonter à la surface avant de crever en libérant leur contenu invisible. Richard fronça les sourcils. Invisible et fort odorant, dans le mauvais sens du terme. Et bien quoi ? Y avait-il dans ce trou récemment fait une réserve de boule puante magique ? D'engrais naturel pour le garde chasse ? De poissons morts depuis peu qui commenceraient à se décomposer ? Non, sans doute pas.

Richard se pencha un peu et plissa les yeux, les narine toujours froncées par l'odeur peu commode que le phénomène dégageait. Ne voyait-il pas une forme, là, en dessous du niveau de l'eau qui commençait à remonter vers lui ? Il ne pouvait pas en être persuadé, après tout les marécages n'étaient pas vraiment des points d'eau limpide dans lesquels on se plaisait à passer ses vacances pour voir les requins arriver de loin. D'ailleurs, il doutait que quiconque prenne du plaisir à se baigner dans cet immonde soupe de végétaux et d'animaux vivants ou mort qui continuait à le piquer. Il se tapa dans le dos lorsqu'un moustique vint le déranger, il était de toute façon déjà fichu en ce qui concernait ces petites bestioles. Elles avaient profité de sa course pour le dévorer sur toutes les parcelles de peau possible. C'est à dire partout sauf au niveau du caleçon.

Soudain, les bulles cessèrent de lui masquer la vue et un silence paranormal se fit dans le marécage, troublé uniquement pas la respiration de Richard qui se bloqua en voyant ce qui l'attendait sous l'eau. Ils avaient vraiment le droit d'avoir ça à Poudlard ? La bête et le Serpentard se dévisagèrent pendant quelques secondes, puis celui avec le plus de crocs ouvrit la gueule pour découvrir sa dentition impressionnante et parfaitement capable de le dépecer d'un coup bien placé. Alors ça c'est vraiment mauvais.

Dans une parfaite synchronisation, Richard et la bête bondirent dans des directions différentes. Richard devait récupérer sa baguette qui se trouvait à l'autre bout du couloir et le monstre semblait bien décidé à lui arracher une jambe avant qu'il ne trouve un moyen de se débarrasser de lui. Richard pensa à l'indignation qu'il ressentirait si on lui arrachait une jambe. Son corps était trop parfaitement sculpté pour qu'il prenne le risque que ça se produise. En plus, c'était pas facile de faire repousser une jambe, même si c'était possible.

Tâchant de se montrer efficace malgré sa panique, (il ne s'était jamais sentit aussi nu que sans la protection relative que ses vêtements lui apportaient d'ordinaire) Richard escalada l'une des berges pour ne pas rester dans l'eau et se mit à courir bien plus rapidement qu'à l'aller, jetant un coup d’œil derrière lui pour voir s'il était toujours suivit. Malheureusement pour sa gueule d'ange, la bestiole n'avait pas abandonné son repas et elle semblait affamée. En plus elle nageait vite. Rapidement, elle le devança, sans jamais sortir de l'eau, puis bondit tout à coup en face de lui pour lui bloquer la route. Il ne l'évita que de justesse en plongeant dans l'eau, réflexe pour le moins malheureux contre une créature aquatique.

Celle-là était vraiment très laide, le genre qui pourrait apparaître dans les livres de défense contre les forces du mal sans aucun problème, sauf que Ô comble de l'ironie, on apprenait pas aux élèves du château à se défendre contre ce qui se trouvait déjà DANS le château. La chose se tenait au ras du sol, comme un lézard, avec une tête plate et épaisse dont la gueule semblait garnie d'assez de dents affûtées comme des coutelas pour le trancher en deux d'un seul coup si elle se refermait sur lui. Ses pattes étaient longues et maigre, les coudes et les genoux pointant vers le plafond jusqu'à au moins un mètre cinquante du sol. À leurs extrémités se trouvaient des mains, griffues et palmées pour lui permettre de nager plus vite. Pour compléter le tableau, cette monstruosité, recouverte d'écailles couleurs vases avait également une longue queue d'aspect gluante qui restait à son image : maigre, mais suffisamment forte pour le maintenir pendant qu'elle le dévorerait vivant.

Dès qu'elle le vit plonger, elle le suivit et Richard du faire un effort extrême pour se démener et réussir à monter sur l'autre berge alors que les dents de la bête claquèrent près de ses chevilles. Jurant, il recommença à courir d'un air effaré, sa vie en dépendait désormais. Tout en courant, il ne demanda pas d'aide par contre. Entre sa vie et sa fierté de Serpentard, il choisissait sa fierté ! Déjà qu'elle l'avait battu en duel, se permettre de lui demander son aide ne ferait que le faire s'enterrer encore plus bas que terre, et il n'avait pas besoin de ça. Non, il se débrouillerait tout seul sur ce coup là.

Cependant, toujours avec sa chance inouïe, Richard glissa sur un rocher plein de mousse qu'il n'avait pas vu et s'étala de tout son long dans l'eau. Bien entendu la créature en profita pour filer vers lui sans attendre et s'enroula autour de son corps avant de commencer à le serrer jusqu'à ce qu'il sente ses os craquer. Elle n'avait pas d'os ou quoi ? Suffisamment souple pour s'enrouler autour de lui mais assez rigide pour que ses pattes soient faîtes de griffes et d'os.

Richard avait les bras plaqué contre son corps et ses jambes se débattaient pour repousser l'animal. Certes il avait pied dans ces eaux lorsqu'il était debout, mais allongé, cette inoffensive masse d'eau grouillante de vie trompeusement paisible se transformait en potentiel lieu de décès pour lui et tout ce qu'il représentait. Allait-il vraiment laisser une bestiole aussi immonde priver l'univers, ce château, sa famille et les femmes en général d'un être tel que lui, si parfait, si généreux, si noble et si concerné par les problèmes des autres à condition qu'ils les concernent ? Non, il ne pouvait pas faire ça à tout ces gens, ils comptaient sur lui, et cette fille là, à la surface, elle attendait qu'il se montre digne de lui, digne de sa réputation et surtout, digne d'elle.

Commençant à manquer d'air à cause de l'étreinte mortelle du reptile, ou de l'amphibien, enfin de cette stupide bestiole, Richard décida que respirer devenait sa priorité absolue. Cessant de se débattre en vain, il donna un coup de hanche pour basculer sur le côté et poussa sur ses cuisses pour les soulever, lui et la créature qui poussait des cris stridents pour le faire paniquer et manquer de souffle. Méthode efficace pour un prédateur, mais Richard était Richard, et les Morgan ne se laisseraient jamais tué aussi facilement qu'en disparaissant dans l'estomac certainement très élastique d'une sale bête vivant dans les marais.

Sa tête creva la surface et il ouvrit la bouche pour avaler un maximum d'air. Cependant, la créature qui l'enroulait toujours dans ses anneaux le compressait trop pour qu'il respire à fond et il dut se contenter d'une micro-bouffée d'air, ce qui était en somme tout de même mieux que d'avaler de l'eau par tous les trous. Un autre problème se posa à lui. Sans ses bras, il n'avait pas d'équilibre, ou du moins, il n'en avait pas autant et la créature était terriblement lourde pour une bestiole de son envergure. Richard sentait ses pieds s'enfoncer dans la vase qui le soutenait jusque-là et le fait qu'elle bouge pour le déséquilibrer ne l'aidait pas à conserver le buste hors de l'eau.

Jetant des coups d’œils frénétiques autour de lui pour voir ce qui pourrait l'aider, Richard avisa la pierre sur laquelle il avait trébuché qui se trouvait juste à côté de lui. Poussant de toute la force de ses jambes, il se propulsa vers la pierre, ne visant pas le corps de la bête mais plutôt ses pattes d'apparence plus fragiles qui pourraient se briser s'il mettait suffisamment de force pour les broyer. Malheureusement il manqua sa cible une première fois et ne réussit qu'à récolter un bleu et une sale coupures qui lui arrachèrent un grognement de douleur.

Reculant à nouveau, il prit son élan et retenta sa chance alors qu'elle plantait ses griffes sur son torse et dans son épaule pour qu'il ne se libère pas facilement. Cette fois-ci, Richard obtint le résultat souhaité et la créature poussa un hurlement plus strident que les autres, sa pattes ayant émit un craquement sinistre au moment de l'impact. Il espérait que la bête cesserait bientôt de hurler car il sentait que ses oreilles n'allaient pas tarder à saigner si elle continuait à lui vriller les tympans avec sa voix aussi perçante qu'un orchestre symphonique de fantômes uniquement composé d'instrument à cordes mortes également depuis longtemps !

L'étreinte de cette bestiole se desserra à peine une seconde, mais une seconde suffisante pour inspirer enfin suffisamment et sortir un des bras retenu par cette sale bestiole. Inutile d'essayer de la faire dégager par la force bien entendu, mais il pouvait au moins rétablir son équilibre et tenter de la retirer de sa personne d'une autre façon. Voilà le problème quand on était irrésistible. Même les monstres des marécages voulaient le dévorer. Un peu plus littéralement que les femmes qu'il fréquentait, par contre.

N'utilisant que la fourberie qui l'avait fait passer à Serpentard plutôt que chez ses pompeux et arrogants Gryffondor sans rien dans la cervelle, Richard ne chercha pas à desserrer son étreinte ou à l'étrangler en retour, il savait déjà que cette méthode le ferait perdre le combat et il en allait de sa vie et de sa très précieuse fierté. Non, au lieu de se conduire comme une brute sans un gramme d'intelligence, il attrapa le membre déjà brisé de son adversaire et le tordit dans un sens non naturel d'un coup sec. Le membre blessé n'avait pas suffisamment de force pour lui opposer une résistance et se tourna docilement de la façon dont il le voulait, arrachant un long hurlement de souffrance à l'animal.

Richard grimaça, il n'aimait pas particulièrement faire souffrir les animaux, il suivait les cours de soins aux créatures magiques après tout, mais celui-ci n'était vraiment pas le genre de bête qu'on souhaitait voir gambader joyeusement dans la nature avec l'estomac vide. Le corps de son adversaire se desserra assez autour du sien pour qu'il puisse respirer de façon normale et dégager son autre bras. Il lâcha aussitôt le membre blessé de l'animal et saisit son alter-ego de l'autre côté à deux mains avant de lui faire subir le même sort sur la pierre.

Le reptile lui donna alors un grand coup de queue qui le sonna à moitié et le fit retomber dans l'eau. Il paniqua une seconde à l'idée de devoir à nouveau affronter cette bête dans les profondeurs où il ne voyait même pas ses mains au bout de ses bras, mais elle ne revint pas à la charge et lorsqu'il sortir définitivement la tête hors de l'eau, il vit l'eau habituellement calme de ce marécage être traversé par l'onde provoqué par le déplacement de la créature qui allait panser ses plaies et se trouver une proie moins récalcitrante et, bien évidemment, moins topissime que lui.

Trop épuisé pour afficher un sourire victorieux, Richard se releva, dégoulinant, blessé et certainement infecté par une demi-douzaine de paludismes différents à cause des moustiques qui n'avaient cessés de le dévorer pendant tout le temps qu'il était resté hors de l'eau et sans ses vêtements. D'un air las, il se dirigea vers la Serdaigle qui avait du bien se rincer l’œil à voir deux bêtes sauvages se battre non pas dans la boue mais bien dans un marécage puant. Enfin, il fallait avouer que l'une des deux bêtes étaient bien plus sexy que l'autre.

Lorsqu'il arriva près de l'arbre où se trouvait Aleksandra, il s'assit par terre et appuya son dos contre le tronc avant de saisir sa baguette pour se sécher magiquement. Toujours sans mot dire pour le moment, il fit une pause avant de trouver le courage de se relever. Cependant, un malheur n'arrivant jamais seul, son caleçon se prit dans une racine pointue et se déchira lorsqu'il força pour se lever. Parfait. Il ne manquait plus que ça.

-Faudra pas me demande de faire ça tous les jours, marmonna-t-il simplement avant de le récupérer pour le réparer et le remettre.

Il enfila à nouveau tous ses vêtements et leva les yeux bleus vers Aleksandra, la dévisageant sans ciller. Il devait avoir remplis toutes ses attentes avec ça. Il était resté bien plus longtemps que nécessaire dans l'eau, c'était battu comme un beau gosse contre une créature avec des dents biens plus acérées que les siennes et lui avait brisé les pattes alors qu'il avait encore les bras compressés contre ses flancs et la cage thoracique sur le point d'exploser.

-Ai-je été suffisamment distrayant pour toi ? Demanda-t-il finalement.

Il ne voyait pas vraiment ce qu'il aurait pu faire de plus pour la divertir. Ce n'était bien entendu pas le but principal de l'exercice, mais il avait du faire avec les problèmes qui s'étaient spontanément présentés sur son chemin pour lui compliquer la tâche. À moins que la main du destin lui-même soit intervenue pour lui permettre de faire ses preuves auprès de la belle demoiselle. Cette idée lui fit carrer les épaules qu'il avait déjà bien droites, il se rengorgeait de sa propre importance, de sa victoire sur un reptile qui aurait pu en dévorer plus d'un, qui aurait pu causer sa mort ou bien une infirmité chez lui. Eh oui, il y avait certaines choses qui ne repoussaient pas...


3082 MOTS (sans compter ça bien sûr) \o/ THIS IS SPARTA ! AHOU !
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Jeu 27 Mar - 13:23


« Si je te dis que je suis folle, me fuiras tu ? »
Richard Morgan & Aleksandra Strakh


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Te désintéressant un instant à tout le remue ménage de l'eau, il te semble voir la peau du Serpentard se recouvrir de... peur ? De chair de poule. Si ta déduction est bonne il a peur. À cette pensée tu ris intérieurement. Ça se croit fort, courageux, au-dessus de tout, mais en fait on est un moins que rien peureux. À moins qu'il n'ait juste froid. Non... Un grand gaillard comme ça tout de même, ne peux pas avoir froid pour si peu. Non, vraiment le plus plausible c'est qu'il ait peur. Ce qui ne serait pas étonnant. Les Serpentards ne sont pas connus pour leur grand courage de toute façon.

En tout cas, on ne peut pas dire que l'atmosphère se trouve délicate et vivable, car les bulles qui éclatent dégagent une odeur fort peu agréable d'oeufs pourris, de végétaux en décomposition, et de cadavre en piteux état. Pour contrer ceci, même si cela ne sert pas à grand-chose, tu poses une de tes grandes mains sur ta bouche, dans l'espoir que cela atténue cette punition olfactive. Levant un sourcil tu taquines le jeune homme, " Tu aurais pu faire ça plus discrètement. ", mais toujours avec une voix sèche et cassante, soupirant le reproche.

Quelques secondes s'écoulent et il te semble voir une masse. Une grosse masse sombre sous l'eau. Les bulles se sont calmées, et à la place, un monstre amphibien était apparu en face de Richard. Ils se dévisagèrent. Toi toujours le sourcil lever, et la main devant la bouche, tu restes figer dans ce silence lourd, jusqu'au moment où la créature se lance sur Richard à gorge déployer et celui-ci bondit dans le sens inverse de la créature pour une tentative de fuite. Ta main se repose sur le bois, maintenant les deux jambes ballantes, tu observes le pauvre blond, " Je ne te souhaite pas bonne chance. Mais plutôt bonne mort ! Je prierai pour toi ce soir. ", lui lances-tu, acide moqueur. Vu la taille de la bestiole il y a très peu de chance qu'il s'en sorte en un seul morceau. Enfin, de toute façon si cela tourne vraiment mal, tu seras bien obligée de faire ta B.A pour le sauver. En attendent tu regardes le spectacle, percher tel un corbeau.

Un léger sourire malsain et taquin sur les lèvres, tu observes Richard courir sauver sa peau, plus efficace au retour qu'à l'aller, " Si pour obtenir quelque chose de toi il faut te lâcher un monstre aux fesses. Je ferai ça plus souvent ! ", un léger rire mesquin s'échappe de tes lèvres juste quelques secondes. Ce garçon se trouve être plus amusant qu'il n'y parait. Et quand la chose la devance, et lui barre la route, pour lui sauter dessus, tu mimes une fausse empathie de douleur. Mais sérieusement, la dernière chose que tu resentirais, c'est bien ça pour lui. Surtout pour un idiot qui plonge, alors que la chose informe est une créature aquatique.

Quand il remonte à la surface, c'est un spectacle des plus ragoutant qui s'offre à ta vue. Un homme de boue. Il te semble même voir un poisson mort... ah non vivant, sur sa tête un bref instant, avant de sauter d'une façon étrange dans l'eau. Toutefois, le pauvre garçon n'est pas un grand chanceux et glisse d'un rocher mousseux, et s'écrase de tout son long dans l'eau. D'ailleurs à ce moment-là c'est silence radio. Tu vois juste deux formes se débattre, un peu de remous. À cet instant tu te permets un petit bâillement. S'ils se cachent ce n'est pas amusant. Tu hésites même à descendre de ton perchoir et partir comme ça, sans un mot. Mais tu n'en fis rien car quelques instants plus tard, Richard perce l'eau, semblant un peu paniqué, repris une bouffée d'air, la créature toujours accrocher à lui, " Je paris sur la créature ! ", lances-tu, histoire de l'enfoncer dans sa situation.

Se débattant comme un diable bancal, il se jette sur une pierre. Sur le coup tu te sens gêner pour lui. Puis une seconde fois, et la bête hurla de tous ses poumons. Tu en cachas t'es oreilles. Si il ne la fait pas taire tout de suite, tu sens que tu vas perdre patience et faire en sorte qu'ils crèvent tous les deux !

Tu entends un craquement sourd, un nouveau hurlement, la bête frappe violemment richard à la tête, il s'écroule dans l'eau et la bête s'enfuit. Le tout redevient calme, tu enlèves tes mains, et Richard remonte un peu sonné, la mine fatiguée. Sans un mot, tu le regardes venir vers toi, l'air souffrant. Ton sourire t'a quitté, mais cet amusement passager reste tout de même au creux de tes côtes. Il s'assoit contre ton arbre, tu l'observes d'en haut. Même aillant perdu sa dignité il se permet encore de l'ouvrir. Perdant son dernier tissu au passage. Pathétique être humain. Levant ses yeux bleus vers toi, il te dévisage. Ça te gêne terriblement, alors ton regard se fait des plus froids, " Ai-je été suffisamment distrayant pour toi ? ", tu fais une moue ennuyait, tu hausses vaguement les épaules. Sans un mot tu descends de ton arbre, sans un regard. Tu époustes ta jupe et ta robe de sorcière. Tu passes devant lui t'engageant dans le couloir sain, " La seule raison pour laquelle tu es encore en vie, c'est que je trouve ta stupidité plutôt amusante. ", sur ces mots agaçant, tu fais un vague signe de main. Le laissant avec lui-même et cette remarque brisante, énervante.

Mais en effet cela fut distrayant, un court instant.

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