Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Allo maman bobo ♫ - Absynthe [& Squatteurs ♥]

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Alix Barthelemy
Alix Barthelemy
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Mer 26 Fév - 1:33
En relation après le match Gryffondor - Poufsouffle. Viiiiens. Viiiiens. Tu verras on est bien!





Du mercurochrome un bisou


Voila. C'est la fin du match. Ils ont gagné, elle est heureuse. Enfin. Pas très longtemps. Pas qu'un événement majeur vienne gâcher sa joie mais en fait elle tombe un peu dans les pommes. Du coup c'est le trou noir. Et c'est assez compliqué de ressentir de la joie quand on frise ce qui ressemble le plus au coma. Mais si elle le pouvait elle braillerait sa fierté même dans les vapes! N'en doutez pas!
Bref... elle disait quoi déjà.... elle était heureuse... victoire.... Non décidément elle a du s'amocher quelques neurones. Même perdues dans le vide de son crane, elle a du mal a faire le jour sur la situation.
Il lui semble qu'elle a mal. Aaaah oui. Voila c'est ça qu'elle a oublié. Enfin pour le moment. A son humble avis elle ne devrait pas tarder a ouvrir un oeil. Parce que c'pas que c'est pas confortable mais elle sent de façon fort lointaine son corps se faire brinquebaler. C'est Light qui la porte nan? La honte, il vient de se taper un match entier a essayer très certainement de ne pas vomir pour la regarder jouer et il doit maintenant l'emmener... Oh damnit. L'infirmerie. Nan pitié pas la bas. Light tu m'entends? Je t'en supplie pas la bas. Absynthe me fait peur. Genre il serait capable de me faire pousser un troisième reins alors que j'ai une épaule pétée.

D'ailleurs... elle a quoi? Peut être un truc au bras... Dans ses souvenirs ça avait un peu piqué. Elle va devoir se résigner de toute façon. Elle peut pas trop protester. Et elle a pas l'air trop en forme. En tout cas pas assez pour se battre avec le Poufsouffle. Tient d'ailleurs ou est sa baguette ? Han lala... elle espère qu'elle est encore dans sa poche.
…. Bon. On se réveille ? …. Nan. Pas encore.
… Et sinon les potos ? Combien vont la rejoindre a l'infirmerie ? Généralement les patients fleurissent sur les lits comme des marguerites lors d'un beau printemps. Ou alors des boutons sur la peau nouvellement adolescente d'une garçon qui a pas de chance. Une fille ça marche aussi.
Elle se souvient d'un bon nombre de cognards envoyés chez les Gryffondors. Ça va être beau tout ce rouge au milieu des draps blancs.

… C'est ou déjà l'infirmerie ?

Merde. Light va devoir faire tout le parc. Et peut être monter pleins d'étages. Peut être … Dans ce qui semble être une paralysie de ses pensées, elle ressent un peu de honte. Elle aurait pu s'évanouir un peu plus proche du château.
Bon. On passe le temps ? Combien de fractures !? … Allez une. Et un déchirement musculaire. Si elle gagne elle s'offre une boite de chocogrenouille entière au dîner. Boite qu'on manquera pas de lui apporter. Elle les aime ses amis. Hum. Déchirement musculaire. Ca fait des années qu'elle en a pas eu. Elle va perdre. Bon. Dans ce cas pour se consoler elle mangera la boite entière au diner. Et en donnera une a Light. Parce qu'il est vraiment gentil de la porter comme ça.
Est ce qu'elle a dit a quel point elle le trouve gentil ? Et que c'est franchement gentil de la porter jusqu'à l'infirmerie ? … Merde. Et si elle se mettait a baver ? Han. Pitié nan. Un morceau de foie en moins mais pitié pas de bave sur le pull du sorcier. Il est tellement gentil.

Oh c'est marrant elle voit le bout du tunnel. C'est lumineux.... Ah. C'est pas un tunnel. La voilà a l'infirmerie.
Merlin et son calbute. Elle a mal aux yeux. Quelqu'un est penché au dessus d'elle. Si elle en avait la force elle raclerait sa gorge pour qu'il se recule. Pitié. Faite qu'elle arrive a parler. Elle veut dire a Absynthe que tout fonctionne a l'intérieur. Elle doit lui montrer son bras. Allez on ouvre la bouche.

- Huuuu.

Presque ! On agite la langue maintenant !

- Huudkld bras.

Victoire. Alix. Je suis fière de moi même. Ca fait schyzo mais j'ai le droit. Je suis encore un peu dans le brouillard.
Elle ne sent pas sa double fracture, luxation de l'épaule, ratatinage du petit doigt. Ca va venir. Tu vas voir c'est vivifiant.

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Garfield S. Andersem
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Ven 28 Fév - 11:53
C'était bien la première fois que Garfield allait à l'infirmerie après un truc en rapport avec le Quidditch juste pour soutenir quelqu'un. Il était entier. Il avait même eu besoin de se tâter pour être sûr qu'il n'avait pas choppé un cognard au passage sans le sentir, puisqu'il en aurait été tout à fait capable.

Il s'était proposé pour aider à transporter Alix vers l'infirmerie, mais on l'avait éjecté, en lui disant de ne pas pousser sa chance. Il était beaucoup trop connu pour son amour des escaliers, cette passion intense qui le poussait régulièrement à embrasser les marches à pleine bouche sans le faire exprès. Du coup, il avait largué le vif d'or chez l'arbitre après avoir eu du mal à déplier ses doigts – difficile de lâcher un trophée – et il avait suivi le mouvement de loin, pour montrer son soutien sans risquer de lui péter encore un os de plus.

Il aurait vachement préféré que tout le monde fut en état d'aller faire la fiesta dans la salle commune, mais bon... C'étaient les risques du métier, et il était inquiet. Il était positivement dégueu, aussi. Sueur, boue récoltée en atterrissant comme un bourrin, il aurait bien eu besoin d'une douche, et de changer de godasses au vu de la traînée brune qu'il laissait derrière lui en marchant. Il se sentait un peu hors sujet, dans l'infirmerie sans être blessé, tellement il la fréquentait habituellement. Il aurait pu avoir un lit attitré, mais là, il était debout, sain et sauf, en équipement de Quidditch, au milieu de la pièce, il n'y croyait toujours pas.

S'asseyant sur un lit voisin, sans faire gaffe à la blancheur des draps, il regarda le bras d'Alix avec compassion. Elle allait gueuler. Ou alors, c'était lui qui était une fillette, parce que la dernière fois qu'il s'était battu avec Zelda pour la télécommande de la télé de l'étage et qu'il avait fini la bagarre en bas des escaliers – encore eux – avec un bras pété, il avait gueulé. Et encore, Alix avait toujours son haut et ses protections, si ça se trouvait, elle avait bien plus qu'un bras simplement cassé.

« Si vous avez b'soin d'moi, j'suis là. Courage Lix. »

Garfield disait ça pour ne pas être complètement inutile, mais il y avait peu de chances pour qu'on fasse appel à lui. Absynthe devait avoir compris qu'il était une quiche, à force de le voir débarquer. Bah. Il se rendrait utile plus tard, en allant chercher un stock de bouffe et en campant là pour lui tenir compagnie, comme les autres le faisaient pour lui à chaque fois qu'il se viandait à l'entraînement.

Spoiler:
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Absynthe Bridgestone
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Dim 2 Mar - 5:01
la sortie, c'est de l'autre côté
(si jamais)

Soyons honnêtes, Absynthe l’avait un tout petit peu senti venir. Il y avait toujours un carnage après les matchs de Quidditch. Un vrai champ de bataille. Absynthe le savait, mais il quittait toujours les gradins un peu trop tard pour éviter le flot d’élèves qui sortaient comme lui, et retourner assez en avance à l’infirmerie pour anticiper l’arrivée des blessés. Même qu’il avait couru dans les escaliers. En même temps voir Barthelemy s’évanouir, c’était un signe. Elle était plutôt coriace et il lui semblait qu’elle envoyait habituellement plus de cognards qu’elle n'en prenait.

Barthelemy va arriver, elle est dans un sale état, annonça-t-il en entrant dans l’infirmerie.

Non c’est faux il n’était pas complètement essoufflé. Il s’appuya deux secondes contre le lit le plus proche et partit échanger sa veste contre sa blouse d’infirmier le temps qu’Euphrasie revienne vers lui. Heureusement les lits étaient tous vides, enfin pas pour longtemps, mais au moins ne seraient-ils pas débordés plus que nécessaire. Ils pourraient vraiment se concentrer sur... les blessures et autres dommages collatéraux inhérents au Quidditch. Quel sport de bourrins quand même.
Absynthe n’eut pas le temps de poser son écharpe aux couleurs des rouges et or – comment ça le favoritisme c’est mal ? – car l’élève précédemment annoncée entrait accompagnée de ses camarades. Comme d’habitude, c’était un peu le bazar pour faire de la place, passer devant les membres de l’équipe inquiets, rassurer vite-fait tout le monde et se mettre enfin au travail. Cinq bonnes minutes étaient passées quand Absynthe se pencha enfin au-dessus de la blessée avec les consignes de mademoiselle Euphrasie :

Barthelemy ? Vous m’entendez ? Clignez des yeux si vous comprenez ce que je raconte.

Il n’avait pas besoin d’examiner son bras de près, l’angle bizarre qu’il formait avec le coude l’informait d’ores et déjà du problème. Pour le reste en revanche, il suivit les directives de sa collègue sans oser y aller trop fort.

Vous dites, euh... si la douleur est insupportable. Ah oui, attendez. Je vais vous donner un calmant.

BIEN ABSYNTHE. Il profita de la présence de Garfield Andersem à leurs côtés pour lui demander de le lui apporter :

Il y a un flacon blanc-vert sur l’étagère de gauche, vous pourriez le prendre ? Ce serait gentil.

À la réflexion, demander au Poufsouffle maladroit de prendre un flacon en verre sur une étagère n’était peut-être pas une bonne idée. Au pire ils en avaient d’autres. Mais c’est que le voir en bonne santé alors que ses camarades venaient à la file indienne s’allonger lui faisait bizarre. Il n’avait pas l’habitude.

Ça fait plaisir de vous voir en forme, Andersem.

Il souleva très légèrement l’épaule d’Alix. Ah oui. Luxation apparente. C’était pas gagné. Et le petit doigt ? Ça c'était secondaire. Oui bon, d'accord. Il n'avait pas encore remarqué, en fait. Les gros bobos en premier.
HJ:
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Alix Barthelemy
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Dim 9 Mar - 12:25




Du mercurochrome un bisou


Elle a envie de compter les moutons pour se rendormir. L'instinct de survie faut croire. Mais Absynthe et la au dessus d'elle. Elle le distingue difficilement mais il porte une tache blanche toute floue, ça ne peut être que lui. Et comment voulez vous vous rendormir avec un type penché sur vous ?
Elle se sent dans la peau d'un marin. Le monde tangue autour d'elle, elle sent la nausée poindre et ses connasses de sirènes avaient l'air décidé de l’entraîner dans les tréfonds du coma sans lui laisser le choix. Mais au final elle avait bien envie de rester consciente. Elle avait pas confiance dans le type qui lui reluquait le blanc des yeux.

▬ Barthelemy ? Vous m’entendez ? Clignez des yeux si vous comprenez ce que je raconte.

« Clignez des yeux. » Bien sur qu'elle l'entend. Elle peut presque deviner ce qu'il a mangé ce midi.. Encore dans le gaze elle se met a rire dans une sorte de HEINHEINHEIN en continue. Bon. Comment on fait déjà. Dans un effort elle réactive ses paupières et se met a papillonner des yeux. Tient. Pourquoi disait on papillonner des yeux ? Car les cils d'une filles sont tels les ailes des papillons battant frénétiquement ? C'est elle ou c'est con ? A t-on déjà vu un compliment commençant par « t'sais tes yeux me font penser a des papillons ». Enfin peut être que le but n'est pas le compliment... ce qui est encore plus con nan ? On dit bien « des dents aussi blanches que des perles » Ah. Mais c'pas une expression. Oh. Elle vient de trouver une nouvelle. Se faire braconner. Un mélange de « bras » et de « déconner ». Hé hé...
Ca pique. Non vraiment, ça commence a piquer. Alix essaye de jeter un regard a son bras mais l'effort est conséquent, elle s'arrête rapidement dans son mouvement. Même ses yeux lui brûlent, comme si elle avait de la fièvre.

▬ Vous dites, euh... si la douleur est insupportable. Ah oui, attendez. Je vais vous donner un calmant.

Heu. Elle essaye de connecter ses neurones. Cette phrase a l'air plus compliqué que celle lui demandant de cligner des yeux. Puis finalement, le lien se fait. « Calmant ». Il n'a pas l'impression qu'elle est déjà shooté ? Nan nan pas de calmants, elle va être encore moins terrible qu'en cet instant. Elle recommençait enfin a avoir des pensées plutôt cohérentes ! Essayant de se redresser dans une tentative piteuse, elle retomba des quelques millimètres qu'elle avait amorcés a son corps. Zut. Tentative de fuite corrompue.
Elle s'appliquait des claques mentales pour comprendre ce que racontait l'infirmier. Il parlait a un type. De longues pulsions cuisantes commençaient a lui remonter le bras court-circuitant quelque peu ses réflexes cognitifs mais le forcing fut une réussite. Garfield. Il avait parlé de lui.
La batteuse se mit alors a « papillonner ». L'attrapeur allait comprendre son appel a l'aide c'était certain ! Faire du morse avec ses yeux était brillant.
Ça l'aurait été encore plus si elle avait maîtrisé le morse. Enfin bon.

Quelqu'un revient pour s’asseoir a coté d'elle. C'est genti'...

- NE M'OBLIGE PAS A CRIER, NE M'OBLIGE PAS A CRIEEER

On lui palpe l'épaule comme si c'était un morceau de jambon. Les doigts ne font peut être que l'effleurer mais sa chaire boursouflée n'est pas d'accord. La douleur est elle qu'elle a l'impression qu'au prochain contact, son bras va tomber. Des larmes lui montent aux yeux alors qu'elle sert les dents attendant que sa souffrance diminue. Enfin. Elle espère peut être trop. Elle est tout de même plutôt bien réveillée la. Rien que la longueur de sa phrase lui prouve que l’électrochoc a été radical.
Alors gamine ? Toujours contre un calment ? Elle tourne comme elle peut sa tête vers Absynthe. Il est encore flou mais cette fois c'est a cause de ses larmes.

- Dites a mes parents que je les aime.

Elle chercha Light de ses yeux. Elle devait terminer son testament ici avant de se faire charcuter ou injecter la mauvaise potion.


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Lun 10 Mar - 19:23
     


After Quidditch



Je ressens encore les pulsations affolées, stressées de mon cœur qui martèlent ma poitrine et fusent jusqu'à mes tempes. Et puis, quand mes yeux se posent sur elle et qu'elle dérape, vacillante, prête à s'effondrer, mon palpitant rate un battement et mes jambes agissent d'elles même. Y a plus de terrain. Plus de match. Plus de public, plus de gradin. Je cours, ignorant le monde qui m’entoure et manquant moi aussi de me casser la figure à cause de mon élan. J'arrive à temps, dieu merci et le corps d'Alix s'affaisse dans mes bras. Je flanche cependant, cognant mon genoux contre le sol sous l'arrivée brutale de son poids (sinon j'aurais pas flanché heen.)

J'ignore les deux têtes qui se dressent pour m'aider. Je peux le faire tout seul. Alors je prends mes appuies et me relève. D'un mouvement de hanche, je cale le corps d'Alix de façon moins contraignante, plaçant un bras sous ses genoux, l'autre dans son dos. On m'intime gentiment de la porter à l'infirmerie ce à quoi je répond par un regard froid. Je sais ce que j'ai à faire. Mais, je redoutais depuis toujours ce moment. L'après match. Avec son lot de blessés. Je sais qu'Alix est une abonnée mais, aussi loin que remontent mes souvenirs, c'est la première fois que je la vois si exténuée (c'est p'être l'age heen... Oui.non.pardon.) Mes yeux se posent ensuite sur le visage de ma batteuse, perdant toute leur froideur pour s'assombrir sous l'inquiétude.

- « Alix ! Eh Alix, tu m'entends ? »

Pour toute réponse, je n'ai le droit qu'à des beuglements bizarres. Bon. Au moins, elle m'entend. Oui, sinon elle m'aurait rien... euh... beuglé ? Rassuré (mais pas trop) je tourne la tête à la recherche de l'issue la plus proche avant d'entamer le chemin jusqu'à l'infirmerie. On me suit, j'entends les pas des autres élèves prenant la même direction et je me demande vaguement s'ils viennent pour Alix ou pour eux-même. Qu'importe, je défend à quiconque de me proposer son aide. Je suis capable d’emmener ma meilleure amie jusqu'au premier étage. Dans une même foulée. Et de traverser le parc aussi... Cette situation me force à songer à faire plus de sport. Et je le ferai. Même si ça m'enchante pas vraiment.

Elle est dans un état de semi conscience. Sa tête ballote sur mon épaule, ses yeux à moitié fermés sont voilés. Elle marmonne également des paroles que je ne comprends pas. Elle doit délirer. C'est sûrement ça. J'accélère le pas, forçant sur mes jambes lors d'une montée plus que pénible et je remercie le ciel qu'Alix soit à demi éveillée pour ne pas entendre les quelques râles hyper glamour qui m'échappent de temps en temps. Je pénètre enfin dans le château, franchis les salles jusqu'à atteindre l’escalier. J'ai pas à me plaindre. L'infirmerie aurait pu se trouver beaucoup, beaucoup plus haut. Or là, il n'y a qu'un étage. Alléluia. Je m'arrête à la première marche, affrontant du regard cette petite ascension. A nouveau, je viens caler le corps d'Alix en forçant sur mes bras pour ne pas la lâcher.

Et c'est parti. Je grimpe. Et... en fait, j'arrive en haut assez rapidement. A bout de souffle certes, mais, victorieux. Je m'empresse alors d'entrer dans le couloir pour chercher la bonne porte. Je m'autorise une petite acclamation personnelle lorsque je la trouve sans trop d'effort. A lala... vous imaginez si c'était moi le malade, et Alix l'ambulancière ? Avec son sens inouïe de l'orientation je sais pas ce qu'on serait devenu... Un élève me passe sous le nez, me tirant de mes pensées et ouvre la porte. Hooo ! Bien joué ! J'aurai eu du mal sans lui. Alix n'est pas un paquet de courses qu'on pose par terre pour ouvrir une porte. Elle aurait plutôt été un bélier qui défonce tout... ok. Je m'emporte.

J'entre dans l'infirmerie, vise de suite un lit et m'y précipite pour y déposer Alix en douceur. Ho. Elle grogne. Mince. Je lui ai fais mal ? Dans le doute, je m'excuse bêtement lorsque mes yeux croisent ce... cet.... CET ANGLE BIZARRE QUI ME. QUI ME PREND AUX TRIPES. … C'est son bras CA ? J'écarquille les yeux et me retrouve poussé par un type brun en blouse blanche qui débarque comme une fleur. Je le vois s'approcher d'Alix, se pencher carrément au-dessus d'elle et réprime l'envie de lui taper dessus quand je réalise que c'est Absynthe. Je le laisse faire son boulot, m'écartant pour aller chercher une chaise que je trimbale à côté du lit d'Alix. Je m'assoie, la mine inquiète en lançant de temps à autre des regards louches sur l'infirmier. S'il lui fait mal, je lui brûle les cheveux.

- « NE M'OBLIGE PAS A CRIER, NE M'OBLIGE PAS A CRIEEER. »

Elle crie. Elle a mal. Ok. IL EST OU MON ZIPPO ? (Ah non, quel idiot, j'ai une baguette.) Mais, je bondis, atterrissant à côté d'elle, fronçant les sourcils et agressant l'infirmier du regard. MAIS IL VA ARRETER DE LA TRIPOTER OUI ? Aller, aller, et qu'il se ramène avec son calmant ! Ça me frustre de la voir souffrir et de ne rien pouvoir faire. Voilà pourquoi j'aime pas le Quidditch. J'aurai dû être infirmier moi aussi. J'aurai pu plotter n'importe qui avec une bonne excuse. Non sérieusement, au moins, je servirais à quelque chose. J'entends sa voix. Fatiguée. Une supplique qui me serre le cœur. Pour dire ça, elle doit vraiment être dans un état de flottement inter-spatial. Elle me cherche du regard et finis par trouver mes yeux. J'esquisse un vague sourire, heureux de voir qu'elle ne m'a pas oublié. Je viens écarter les quelques mèches qui lui barraient le front, avant de laisser mon pouce effleurer doucement sa peau.

- « Ça va aller Alix. » Je suis là. Et j'y resterais même toute la nuit s'il le faut. Je relève les yeux, m'adressant à l'infirmier. « Combien de temps vous comptez la garder ? » Histoire que je me prépare à installer une tente et un sac de couchage. Ah. Je suis bête. C'est bourré de lit vides par ici.


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Sam 15 Mar - 19:41
(amour sur le préfet ♥)

image cool pour détourner votre attention
la belle infirmière divaguait à ses occupations autrement dit à voir s'il ne manquait pas du matériel et si les traitements pour les quelques élèves devant en avoir le soir avaient été préparés par absynthe quand le sus-mentionné fit son retour mademoiselle barthelemy c'est ça oh vraiment elle devrait être un peu plus prudente elle serait capable de se casser tous les os en même temps mademoiselle euphrasie prie cependant très fort pour que cela n'arrive jamais évidemment mais revenons à nos moutons l'infirmière se dirige vers son assistant réfléchissant à ce qu'il serait bon de préparer en avance le lit déjà puis des pansements beaucoup de pansements parce qu'en général après un match de quidditch leur stock diminue excessivement ensuite oh la voilà déjà mademoiselle barthelemy alors on a encore joué un match palpitant à ce que je vois souriante elle veut ensuite s'adresser à l'élève la transportant en lui montrant un lit mais il l'a apparemment déjà vu puisqu'il s'empresse vers lui eh bien elle n'a plus qu'à se tourner vers absynthe pour lui demander de vérifier l'état de conscience de la jeune fille état qui n'est pas fameux du tout dis donc il faudra que tu enlèves son équipement avant de faire quoi que se soit d'autre et oooh monsieur andersem debout mais c'est merveilleux elle avait vu le poufsouffle avant de finir sa phrase et de préciser qu'il faudrait un calmant mais absynthe y pensa fort heureusement enfin elle ne devrait pas penser ça son assistant est tout à fait apte à travailler avec elle il manque juste de confiance en lui qu'est-ce que barthelemy est en train de faire euphrasie vole jusqu'à elle se mettant à côté de son visage de façon à ce qu'elle n'ait pas à hausser la voix mademoiselle barthelemy restez allongée dans l'état où vous êtes il est tout bonnement irresponsable de vous relever vous comprenez je suis là ça va aller oh monsieur red oui restez auprès d'elle ça la rassurera je pense nouveau sourire bienveillant puis elle redonne ses directives à absynthe d'abord lui administrer le calmant ensuite enlever son équipement et seulement après voir l'état de son bras parce que dans la situation actuelle ils ne peuvent pas faire grand chose une question elle pose son doux regard sur celui qui l'a posée eh bien dans ce genre de cas au moins une semaine l'idéal serait deux mais nous connaissons tous les deux la poufsouffle n'est ce pas seule euphrasie peut se permettre de plaisanter dans ce genre de situation vraiment enfin elle s'étonne quand même qu'alix soit la seule élève ayant besoin d'aller à l'infirmerie le match était spécial étrange particulier elle se tourne vers un des autres habitués des lieux n'ayant pas besoin d'elle pour cette fois monsieur andersem savez vous si beaucoup d'autres élèves vont venir ou non
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Absynthe Bridgestone
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Dim 16 Mar - 0:22
au moins alix l'entendait bien elle hurla de douleur lorsque absynthe tenta de l'examiner ce qui était déjà difficile en soi sans recevoir en plus les regards meurtriers de son préfet absynthe faillit faire remarquer à red qu'il pouvait s'en occuper personnellement s'il le souhaitait avant de se rappeler que voir sa camarade dans cet état devait l'inquiéter comme tout le monde ici sauf Absynthe parce qu'il savait qu'euphrasie la remettrait sur pied en un rien de temps il s'excusa et lâcha le bras de la pauvre barthelemy pour écouter la suite des recommandations de sa collègue concernant l'équipement ah oui c'était pas bête ça absynthe grimaça parce que ce n'était pas la première fois qu'il soignait des joueurs de quidditch après un match ou un entraînement il aurait dû savoir depuis le temps vraiment c'était une faute de débutant enfin typiquement son genre il s'excusa auprès de l'infirmière tu as raison désolé je n'étais pas concentré avant de se tourner vers les élèves pour renchérir sur la réponse de sa collègue oui restez mais faites juste un peu de place d'accord ça m'embêterait de faire un faux mouvement bon d'accord il était à moitié sérieux quand il disait ça et il fixait red en particulier en se retenant de sourire c'était mignon qu'il s'en fasse autant pour la capitaine de l'équipe même si ce n'étaient pas ses oignons on est d'accord on a bien le droit de rire quand même oh il s'apprêtait à retirer l'équipement de barthelemy donc mais il lui sembla judicieux de prévenir red pour qu'il ne fasse pas une attaque si elle se mettait à crier et aussi de demander l'aide de ses camarades parce qu'absynthe savait retirer des protections de quidditch pas de problème mais vu l'état du bras d'alix il préférait ne pas le faire seul on allait dire qu'il maltraitait les patients après miss barthelemy je vais vous retirer votre équipement andersem vous qui vous y connaissez vous voulez bien m'aider ce sera plus facile à plusieurs on pourra y aller en douceur on ne voudrait pas casser l'autre bras de la batteuse dans le même temps pas vrai il entendit la fin de la question d'euphrasie et hocha la tête elle avait raison il faudrait qu'ils sachent combien de lits ils devraient préparer et s'ils allaient avoir du pain sur la planche ou non mais pour le moment il n'y avait que barthelemy et c'était elle la priorité
Préfet fayoooot
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Lun 17 Mar - 9:40
Il avait donné le flacon blanc-vert sans le laisser tomber, et il avait été félicité par les deux infirmiers. Garfield était content. Enfin, content mais pas trop, hein. C'était pas cool pour Alix sinon. Qui n'avait pas l'air dans son assiette, d'ailleurs. Mais... Comment dire ? Garfield n'avait pas capté le signal de détresse, parce qu'il avait toujours un peu de mal à arrêter de regarder Mademoiselle Euphrasie après qu'elle soit rentrée dans son champ de vision. Quand Alix se mit à crier – pour protester qu'elle ne voulait pas crier, d'ailleurs, ce qui était un peu contre-productif – il eut par contre le bon ton de reporter son attention sur elle pour l'encourager.

« Tu vas t'en sortir. On s'en sort toujours. »

Aah, la voix de l'expérience. Il faillit lui asséner une tape virile sur l'épaule, m'en fait non. Parce qu'Euphrasie posait une question, pas parce que Garfield était devenu plus intelligent. Vive elle. Ou, euh. Ouais, bref. Il rougit, juste un peu.

« Je sais pas trop, Mademoiselle. Mais je crois qu'y a eu des cognards un peu dans tous les sens, moi je regardais surtout le Vif vous savez. Et je l'ai attrapé. » Ce n'était pas le moment, mais il ne pouvait pas résister. « Tous les autres tenaient au moins debout quand je suis parti, y a que Alix qui est tombée. »

Il se retint de glousser comme une poule à la mention d'un faux mouvement d'Absynthe. Pas pour se moquer, mais plutôt parce qu'il comprenait assez bien le problème, en fin de compte. Il aimait bien Absynthe, parce que sans lui, malgré tout ce qu'on pouvait dire sur ses compétences, Garfield serait probablement dans le plâtre en continu, au lieu des quelques heures qu'il fallait pour ressouder les os qu'il brisait régulièrement. En plus, Absynthe avait besoin d'un coup de main. C'était valorisant, mais...

Mais en fait, Absynthe et Garfield, ce n'était peut-être pas le duo du siècle pour s'occuper de quelqu'un déjà en morceaux. L'attrapeur déglutit bruyamment, regardant en alternance Light – qui avait l'air prêt à mordre – et Alix – qui avait l'air prête à s'enfuir en courant pour mourir sur le carrelage du couloir. Grande inspiration.

« Ok. On va essayer. »

Il s'approcha pour défaire les sangles qui retenaient les protections. Le problème, c'est que ces trucs fermaient avec des boucles comme celles des ceintures, et qu'il fallait éviter les secousses.

Comme cette secousse-là. « Désolé. » Et celle-là. « Woops. C'est presque fini hein. » Ah et celle-là, aussi. Et celle-là. « Sorry ! »

Garfield disait déjà depuis longtemps que les protections auraient dû être plus facile à enlever. Par exemple quand on croit qu'on a rien de cassé mais qu'en fait si parce que le protège-bras tient bien tout en place, et puis que ça gonfle dedans et qu'y a plus moyen de l'enlever, vu que c'était comme un tuyau à faire glisser pour éviter qu'une partie soit exposée. Ah bah, en parlant de bras gonflé, c'était comme maintenant, en fait. Il se mordilla la lèvre.

« Va falloir tirer pour enlever le machin, M'sieur... »

Et c'était juste pour le bras. Après, y avait l'épaulière. Et tout le reste. La meilleure solution aurait été de couper dans les parties flexibles – pas celles d'Alix hein, celles des équipements, Alix avait déjà assez mal comme ça – mais... Mais la batteuse allait sûrement pas apprécier. Genre, vraiment pas.
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Ven 21 Mar - 16:57
     


After Quidditch



Une semaine. C'est quoi une semaine quand on y pense ? Sept jours. Six nuits. C'est rien. En m'arrangeant un peu, je pourrais rester à son chevet le plus longtemps possible. (Et pas aller en cours, et ça, c'est que du bonus.) Je lui raconterais des histoires et on sera heureux tous les deux pendant que les autres se tapent les cours effrayants de Lovecraft. Je hoche la tête, à la fois ravi de cette idée et approuvant totalement l'infirmière. Alix, ne doit pas bouger. Elle doit rester calme si elle ne veut pas douiller encore plus. Si elle ne le fait pas pour elle, qu'elle le fasse pour moi ; je n'aime pas la voir aussi mal.

- « Elle a raison Alix. Restes calme. »

Mon dieu. Je suis sûr qu'elle me crierait dessus si elle pouvait. C'est pas moi qui souffre. C'est pas moi qui doit serrer les dents. C'est pas moi qui divague, à deux doigts de la folie. Oui, si elle pouvait, elle m'enverrait tout ça à la figure. « … enfin... essaies. » En fait, je crois que j'aggrave mon cas. Essayer ? C'est plus facile à dire qu'à faire. C'est fou comment même dans les vapes, j'arrive à deviner ses répliques. Aaah ma Lilix. Je lui adresse un sourire tendre, un regard bienveillant quand j'entends la voix d'Absynthe nous demander de lui faire un peu de place. Je tic en levant mes yeux vers lui, fronçant les sourcils. Faire un faux mouvement ? MAIS DEPUIS TOUT A L HEURE TU FAIS DES FAUX MOUVEMENTS. La preuve ; elle a criééé. Je me retiens de dire quoique ce soit, m'écartant docilement quand je reporte mon attention sur mon amie.

- «... Je vais vous retirer votre équipement. »

QUOI ?

- « Andersem vous qui vous y connaissez vous voulez bien m'aider ? »

PARDON ?
Je relève la tête, éberlué.
Et pourquoi c'est pas à moi qu'il demande ?
...
Puis je renfrogne. Oui. Voilà. Il s'y connaît en équipement Quidditch. Moi pas. Je grogne en lui lançant un regard. Je sais pas si c'est une bonne chose de les laisser faire. Dans un élan de folie, je m'approche pour leur donner un coup de main quand j'entends Alix crier. Je m'arrête net. Je ne veux pas faire parti de ses bourreaux. Alors je me précipite vers l'endroit où j'étais avant ; derrière sa tête. Elle crie encore. La panique s'empare de moi. J'oublie toute mon agressivité envers Absynthe, préférant me torturer psychologiquement. Qu'est-ce que je peux faire ? Heen ? Oh lalala. Je sers à rien. Je sais pas où me mettre ni quoi dire. Je tourne sur moi-même comme un idiot. Mais un idiot sincèrement inquiet. Et plus ça continue, plus ses cris m'obligent à arrêter de réfléchir pour agir sous une impulsion soudaine. Je relève ma manche, place mon poignet sur sa bouche et, complètement dépassé, j'hurle à mon tour comme si à moi aussi on m'arrachait un bras.

- « VAS Y MORDS ALIX ! MORDS ! »


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Alix Barthelemy
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Sam 22 Mar - 22:08




Du mercurochrome un bisou


Oh Mademoiselle l'infirmière ! Un doux chant vibre dans ses oreilles. Oh. A moins que ce ne soit sa propre voix ? Ah nan elle a la bouche fermée. Bon. Qu'importe. Elle se sent mieux en remarquant enfin la présence du fantôme. On ne l’amputera pas aujourd'hui. Ca se fête nan ? Peut être que si elle se débrouille assez bien, elle lui donnera une sucette a la pomme. Oh. OH OHWOWOW ! Serrant les dents, la douleur revient dans une vague brusque et violente. Refermant les yeux, son souffle s’accélère. Ça va repartir. Ça va refluer. Et effectivement, la douleur reflue, sans s'en rendre compte, ses orteils tendus en pointes se relâchent.
Lui ont ils donné le calment ? Elle ne sait même pas.

▬ Miss Barthelemy je vais vous retirer votre équipement Andersem vous qui vous y connaissez vous voulez bien m'aider ce sera plus facile à plusieurs on pourra y aller en douceur

Oui oui. Faites do... Ow. Now. Pourquoi demande t-il a Garfield ? Il estime qu'il ne lui fera pas assez de mal comme ça ? La panique, nouveau sentiment qui revient progressivement soulever le voile anesthésiste qui la couvait avec générosité.
Garfield, oh elle l'adore c'est un gentil garçon et en plus de ça aujourd'hui il a attrapé le vif d'or. Mais elle sait aussi que ce type glissera sur la seule plaque de Verglas de tout poudlard ou marchera sur les lassés d'un autre. Mais il se connait, il va refuser bien sur, confier ça a quelqu'un d'autre sur'

« Ok. On va essayer. »

Okay. Il est temps de partir. Malgré les recommandation d'Euphrasie, elle se redresse une nouvelle fois, manquant de tourner de l'oeil une fois encore. Nan nan nan, plutôt crever de ses propres mains si c'est pour vivre le dernier jour de sa vie. Elle est heureuse sa mort se terminera sur une victoire de son équipe. Quelqu'un la pousse. Elle ne sait pas qui. En tout ca c'est devenu un traitre. On la manipule, tout ca n'est qu'une machination lugubre a son égard. Maman.

C'est dans un couinement qu'elle percute donc son oreiller, voyant les mains d'Absynthe et de Garfield se rapprocher d'elle. Ou est leur baguette. Nan sans déconner. Vos mains sont trop proche pour attraper vos baguettes la. Hey. Vos baguettes. WOW OU EST VOTRE BAGUETTE.
Non sans rire ? Garfield va y aller a main nu' . Douleur. Une sorte de grognement sourd sort de sa bouche alors que l'attrapeur s'attaque a ses protections.

« Désolé. » 

Youuuuups, ha ha! Tu vas mourir. « HAAAA » LIGHT ou est Light, il doit voir qu'elle a mal nan ? Pourquoi est ce qu'il n'intervient pas ? Pourquoi ne les menace t-il pas tous de les tuer ? Une larme perle dans ses yeux alors qu'elle commence sérieusement a douter. Lui a t-on vraiment donné un calment ou le flacon est il resté comme un con sur une table ?
Et surtout. Surtout. Pourquoi ces débiles n'attrapent pas un ciseau, un scalpel ou LEUR BAGUETTE POUR DÉCOUPER CES PUTAINS DE SANGLEUUU « EUUUUUUH HAAAHA AAAAH »

. « Woops. C'est presque fini hein. » 

Garfiled n'a pas des doigts. Il a des minis knackis balls a la place des doigts. Et c'est lui l'attrapeur ? En ce moment elle le maudit de toutes ses forces. Et Absynthe. Si ça continue elle va aussi maudire Euphrasie et Light, car pas un seul ne réagit. Merlin. Elle est certaine que son bras doit être bleu ou violet désormais. Des larmes cette fois coulent dans son cou, elle ne s'en rend pas vraiment compte. Elle aimerait juste avoir un truc a porté de main valide pour menacer quiconque voudrait encore la débarrasser de sa protection.

« Sorry ! »

Elle souffle fort, les dents serrées elle lève la tete le plus haut possible sur son oreiller, gorge tendue. Oh Light est la.

« Va falloir tirer pour enlever le machin, M'sieur... »

Ha. HAAAA NAN, cette fois ca va pas se passer comme ça, Alix ouvre la bouche pour leur crier l'ordre de bousiller sa protection plutôt que son bras mais Light intervient, profitant qu'elle ouvra la bouche pour lui fourrer sa main dedans. C'est mignon. Mais pas pour longtemps. Ca va pisser le sang si jamais il touche et tire sur ce truc comme il dit. Son regard de grande désespérée cherche celui de Light. S'il te plaît. Fait quelque chose.

 « VAS Y MORDS ALIX ! MORDS ! »

La situation est désespérée hein. Alors que Gafield se met a tirer Alix se met a mordre en rigolant. Elle se sent bizarre. La douleur est telle qu'elle retombe dans une sorte de léthargie chelou. A moins que ce ne soit enfin les médocs qui agissent. Elle ne sait pas mais elle trouve ca marrant tout d'un coup que la main de son meilleur soit dans sa bouche, on dirait qu'elle s’apprête a le bouffer. Si elle avait une fracture avant, désormais elle doit en avoir deux avec ces bourrins.
La jeune fille ne bouge plus. Vraiment, elle n'en a plus la force, elle se sent désormais toute légère. Ses cris se son éteints depuis un moment, du sang coule un peu dans sa bouche. Bizarre d'ailleurs. Pourquoi du sang. Elle se sent un peu baver aussi. Miom.

Se débarrassant en secouant très légèrement la tête de la main qui obstruait sa bouche, elle éclaircie la gorge.

« Dites. Est ce que vous connaissez Diffindo ? » Nan on dirait pas, mais heureusement pour elle en ce moment elle habite de nouveau un autre monde « Fifi, tu vas souffrir » Dit elle avec un sourire de grande droguée. « Absynthe, t'es … vraiment méchant. » Elle trouve pas mieux. Mais elle sent qu'elle a dit un truc mega profond.
Sa voix monte un peu dans les aigue alors qu'elle s'adresse a Light « Hé je croyais que tu m'aimais pourquoi t'es pas intervenu »
Non. Elle ne sait pas trop ce qu'elle dit. Son monde de poney et de pureté l’emmène sur les sentiers de la vérité pure et simple. Sans y voir le sentiment amoureux elle parle du sentiment d'amitié. Enfin...


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Sam 22 Mar - 22:40
Oh yeah, j'étais joueuse à l'époque. JE M'INSCRUTE 8D





Allo maman bobo

On a gagné meuf, ça vaut bien quelques cris non ?
feat beaucoup de monde

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Ils avaient gagné. C’était incroyable, juste, compliqué. Une victoire dans la douleur mais une victoire quand même. Vers la fin du match, la rouquine s’était bouffé quelques cognards supplémentaires, dont un en plein nez. Persuadée que ce dernier était cassé, le sang qui en suintait lui donna bien vite raison, mais elle n’eut pas vraiment le temps de s’en occuper. Elle songeait trop à leur victoire, mais surtout ce fut l’état d’Alix qui attira son attention. Sa camarade semblait dans un sale état, au point qu’elle fut bien vite emmenée à l’infirmerie. Ne pouvant décemment pas les rejoindre de suite, Elyrian avait tenu à nettoyer son visage avant, empêchant l’écoulement perpétuel de sang à l’aide d’un simple coton porté à hauteur de son nez. La rousse avait profité de la fin du match pour rejoindre son lion, lui voler un baiser ô combien mérité et si elle ne s’abaissa pas à se moquer de sa défaite –elle n’oserait pas se jouer de lui à ce sujet- cela ne l’empêcha pas de lui sourire avant de filer en courant, direction l’infirmerie. Ely’ avait conservé sa tenue de Quidditch et alors qu’elle pénétrait dans la salle, elle remarqua bien vite l’attroupement qui se formait autour de son amie. Il y avait Garfield, mademoiselle euphrasie ainsi que Absynthe bien sûr, mais également Light. Light, le meilleur ami d’Alix. Même si la demoiselle avait toujours douté qu’une telle relation soit possible entre un homme et une femme, mais qu’importe, il y avait plus important que de simples hypothèses relationnelles. Car pour l’heure, sa camarade était en train de douiller sévère, et tout le monde semblait sur le point de chialer.

Certes, Elyrian elle-même ne put retenir une grimace devant les grognements de la batteuse, ou même devant l’état foireux de son bras. Mais la rouquine n’était pas du genre à trop montrer ses sentiments, sa simple présence en ces lieux témoignait de son inquiétude pour son amie. Cela témoignait également de sa loyauté envers elle, de son envie de se tenir à ses côtés. Après tout, elle aurait pu déjà fêter leur victoire dans un coin… Cela aurait été le comble d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, la demoiselle s’avança donc à son tour vers le lit, gardant ses distances afin de ne pas déranger le travail de l’infirmier ni même celui de leur attrapeur, occupé à retirer les protections d’Alix. Bon. On dirait un enterrement là, fallait calmer le jeu. C’est pour cela que la demoiselle profite d’une ouverte, à un moment, pour se rapprocher de sa compagne. N’osant la toucher, cela ne l’empêche pas de lui sourire doucement, une lueur de fierté dans le regard.

« Hey ma grande, t’as géré. Alors tu vas continuer à encaisser comme tu sais si bien le faire, puis on ira se siffler quelques biéreaubeurre, c’est moi qui offre. On a gagné merde ! Bien joué Garfield d’ailleurs ! »

Parce oui la situation d’Alix n’était pas belle à voir. Mais la concernée était une battante, une de ces filles fortes qui trouvaient forcement grâce aux yeux d’Elyrian. Alix c’était une gagnante, le rappel de leur récente victoire était donc essentiel, il fallait appuyer ce fait, il fallait montrer qu’on n’était pas en train de la faire gueuler pour rien. Il fallait lui rappeler qu’elle était peut-être mal en point, mais victorieuse. Alors que les lions se morfondent, les blaireaux l’acclament. Ils ont gagné, ils ont fait honneur à leur maison, ils se sont fait plaisir. Ils ont fait taire ces saloperies de rumeurs, ces préjugés à la con qui dénigraient sans cesse leur maison. Les blaireaux sont vainqueurs. Mais surtout, elle continue de gueuler. Et Light semble bien mal à l’aise de la voir dans un tel état, il finit toutefois par proposer sa main en guise d'offrande, autorisant la batteuse à mordre dedans. Cette dernière ne se gêna pas pour le faire d'ailleurs, le bouffant jusqu'au sang. Wouah. C'est hard.

« Bien contente que ce soit pas ma main, je t'aime Alix mais y a des limites. »

Mais cela restait compréhensible, cela semblait faire un mal de chien, comme pouvait en témoigner ce sang, ces cris et... ces menaces. Des menaces qui lui arrachèrent un sourire amusé.

« Tu veux que je t'assomme avec ta batte, pour t'éviter des souffrances supplémentaires ? Oh et puis je te garde du dessert en guise de compensation, ok ? »

Les deux filles n'étaient pas amies pour rien. Autant de délicatesse l'une que l'autre. Aussi morfales l'une que l'autre aussi.



(c) MEI SUR APPLE SPRING

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Mar 25 Mar - 21:09
image cool pour détourner votre attention
Absynthe s'excuse, confirme ses dires, prend peu à peu les commandes. Euphrasie sourit. C'est bien ! Il faut qu'il s'investisse plus, qu'il se sente maître de la situation. Après tout si lui ne le fait pas, comment rassurez tous ces charmants élèves ? Elle sourit tendrement en attendant Andersem et Red rassurer à leur tour leur camarade, un peu à l'Ouest. En même temps, depuis qu'elle est fantôme, elle ne peut plus rien faire. Elle n'est qu'une voix et une oreille, or, quand l'heure de l'action arrive, ce sont de mains dont on a besoin. C'est pour cette raison qu'au fil des années elle apprend à être plus calme, moins stressée. Également parce qu'elle pourrait, par effet boule de neige, angoisser Absynthe à son tour, et ce n'est pas du tout l'effet voulu qu'elle souhaite. Non, elle, elle donne des conseils, les directives quand il semble vraiment perdu, et tout son soutien. Elle ne peut pas plus.

Elle voit du coin de l’œil une nouvelle élève entrer dans l'infirmerie, mais la demoiselle est plus rapide qu'elle et apporte à son tour des paroles apaisantes à la grande blessée. Enfin, apaisantes... On se comprend. C'est toujours ça de plus comme soutien moral ! L'ectoplasme repose le regard sur son assistant, manquant de le traverser pour le stopper.

« BRIDGESTONE !! Les ciseaux, les ciseaux ! Son bras est beaucoup trop endommagé pour que vous ne tiriez dessus ! »

Mais qu'est-ce qu'il fait mais qu'est-ce qu'il fait mais qu'est-ce qu'il fait..?!
Oh, il n'a jamais été dit que mademoiselle Euphrasie réussissait à tenir ses résolutions -être plus calme en priorité- pour autant, au fait. C'est même déjà bien qu'elle y ait pensé.

ET OH-MON-DIEU. L'infirmière plaque ses mains sur ses joues, la bouche entrouverte, les yeux écarquillés. Ils. Ont. Tirés. Sans l'écouter. Heureusement cependant qu'elle ne se démonte pas pour si peu.

« La morphine Bridgestone, vite. Non, un sort, faire une piqûre prendrait trop de temps. Allez ! »

Elle flotte, allant de droite à gauche, derrière Absynthe, au-dessus du corps de Barthelemy. Elle aperçoit le sang sortir par un coin de sa bouche.

« Oh, monsieur Red... Venez par ici vous mettre un bandage. »

Maternelle, toujours. Son esprit aura beau papillonner de-ci et de-là, il en reviendra toujours à cet état d'esprit, cette façon d'être. En même temps si elle ne l'était pas, je ne donnerais pas cher de l'état de santé des élèves et du personnel de Poudlard !.. D'ailleurs en parlant d'élèves, elle brandit un index moralisateur en direction des deux jeunes filles.

« Et on ne culpabilise pas ses camarades mademoiselle Barthelemy, monsieur Red n'avait pas à intervenir. Mademoiselle Helm on frappe ENCORE MOINS les autres élèves dans mon infirmerie ! »

Elle lui adresse tout de même un sourire avec son froncement de sourcils -peu convainquant-, lui montrant qu'il s'agit d'une fausse réprimande. Elle sait bien que ses élèves chéris n'oseraient pas se battre ici après tout !
Enfin, elle l'espère.
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Ven 28 Mar - 4:05

Ça devenait un tout petit peu n'importe quoi. On est d'accord, c'était en partie à cause d'Absynthe, son incompétence et ses brillantes idées, mais quand même. Si les autres pouvaient éviter d'en rajouter, ce serait mieux. Peut-être. Éventuellement. On n'en sait rien, en fait, c'était toujours un peu la catastrophe après les matchs, capitaines aux bras cassés ou pas. Absynthe en fut reconnaissant à Garfield d'accepter de l'aider, c'était quand même la personne physiquement présente la plus qualifiée pour défaire un équipement de Quidditch - après lui - et tous deux après Euphrasie, bien sûr, mais on a dit physiquement présent, ahem. Si seulement Euphrasie n'était pas un fantôme, songeait comme souvent l'infirmier, ça leur aurait évité de... ben... ah non mais si Euphrasie était vivante, Barthelemy n'aurait pas crié dès le départ. Bon par contre y'aurait eu un poil plus de personnes dans l'infirmerie, au hasard tous les joueurs mâles de l'équipe, tandis que là, les seules personnes présentes se souciaient davantage du bien-être de la malade que de la personne qui la soignait. Encore heureux, vu la catastrophe sur pattes - ou tueur en série involontaire - qu'était l'assistant infirmier, ah ah. ah.

Va falloir tirer pour enlever le machin, M'sieur...

Absynthe approuva et se tourna deux secondes vers le préfet des jaunes pour voir une scène qu'il, euh... mettrait du temps à comprendre :

Light qu'est-ce que vous f...

Non, laissez tomber en fait. Sa collègue le fit sursauter et presque carrément flipper en manquant de le traverser :

BRIDGESTONE !! Les ciseaux, les ciseaux ! Son bras est beaucoup trop endommagé pour que vous ne tiriez dessus !
Qu'est-ce que quoi dem... merde.

Ah bah oui, il avait tiré là. Mais dans la panique et tout... Désolé mais c'était pas marqué "compétent" sur son front, hein ! Absynthe lâcha tout et regarda Garfield, puis Euphrasie, puis Red, puis Alix qui semblait à moitié dans le coma, et une grosse bouffée d'air chaud le suffoqua :

Merde je suis désolé pardon merde c'est la merde je aaaah !

Si toi non plus tu ne sais pas comment calmer une situation, prends des cours avec Absynthe. Il faisait gestes à moitié avortés et déblatérait des mots les uns à la suite des autres dans l'espoir de trouver la solution qui réparerait les dégâts, mais trop conscient que rien ne serait suffisant pour faire oublier à Barthelemy qu'elle venait presque de perdre un autre bras. Une anecdote sympathique à raconter à ses camarades plus tard. "Comment tu t'es cassé le bras ? - Au Quidditch. - Et l'autre ? - À l'infirmerie après le Quidditch." Pathétique. Mais en fait, quand on connaissait Absynthe, c'était à peine surprenant. Heureusement que sa collègue venait à la rescousse : de la morphine, un sortilège. Absynthe se tourna vers Euphrasie, une expression à mi-chemin entre la honte et la panique :

Je ne sais pas le... c'est quelle formule déjà ? Jesuisdésolépardon.

Non parce que s'il disait clairement qu'il avait oublié comment faire...
Ils étaient pas dans la merde.
Heureusement, l'arrivée de Helm eut le don de détendre un peu l'atmosphère, et son discours ainsi que la réaction de mademoiselle Euphrasie firent intérieurement sourire Absynthe. Trop mignon. Rien que de deux secondes hein, parce qu'Alix souffrait toujours :

Absynthe, t'es... vraiment méchant.
Je sais.

Parfois, il se disait qu'il fallait qu'il trouve un assistant plus compétent que lui. Absynthe, ou le seul type à vouloir se virer lui-même, et trouver son propre remplaçant dans la foulée. Il se racle la gorge, desserre d'un doigt le col de sa chemise :

Et donc, vous avez gagné le match ?
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Ven 4 Avr - 14:32
Garfield avait beaucoup de compassion pour Absynthe. Vraiment. Il n'aurait pas aimé se retrouver à sa place. Et en plus, il se sentait vaguement coupable, parce que c'était tout de même lui qui avait suggéré de tirer sur la protection. Et maintenant, Alix hurlait, Absynthe jurait comme un charretier, Light pissait le sang, Euphrasie paniquait, et. Elyrian débarquait en souriant pour raconter n'importe quoi. Il lui balança un coup de coude dans les côtes pour la forme, c'était pas le moment de proposer des trucs débiles.

Enfin quoique, en fait. Apparemment, il fallait un sortilège pour assommer les gens. Garfield n'était pas exactement certain de ce qu'il fabriquait, alors il lança son sortilège tout à fait discrètement, histoire qu'Alix arrête de souffrir, parce que c'était un tout, tout petit peu de sa faute. La baguette le long de la jambe, il articula silencieusement un sortilège de confusion.

Bon. Ok. Il n'était pas médicomage, et c'était peut-être une mauvaise idée. Mais. Euh. Ça aiderait à attendre qu'Absynthe se souvienne de la formule pour le vrai calmant.

« Fifi, tu vas souffrir »


Ah bah ouais. Tout d'un coup, elle avait l'air bien shootée. Vive lui. Il lui répondit par un grand sourire qui n'avait pas du tout l'air louche. Pas du tout.

« Ouais. Je sais. »

De toutes façons il souffrait déjà d'habitude, elle pourrait difficilement trouver pire. Enfin quoique. Mais bon. D'ici à ce qu'elle reprenne ses esprits elle lui aurait certainement pardonné. Parce qu'il avait attrapé le vif d'or, tout de même.

« Absynthe, t'es … vraiment méchant. »
« Je sais. »

Oh. C'était pas spécialement vrai, ça, par contre. Garfield grimaça. Mais Alix continuait. Ce sort n'était peut-être pas une si bonne idée que ça, dans le fond. Pauvre Light. Déjà qu'il avait l'air de s'être fait bouffer par un zombie – c'était peut-être un peu ça, en fait -, mais en plus il se faisait engueuler. Ambiance de folie dans l'infirmerie.

« Et donc, vous avez gagné le match ? »

Saint Absynthe, sauveur de tous les peuples. C'était pas hyper évident de changer de sujet en plein milieu de ce bordel intégral, mais bon.

« Ouais. Attrapé le vif d'or. »

Il avait réussi à parler d'une voix neutre et à ne pas hurler que c'était lui qui l'avait attrapé, ce vif d'or. Bravo Fifi. Respect aux mourants, après tout.

« 190 à 30 pour Poufsouffle. »

Et tout ça grâce à lui. Bon d'accord. Il n'arrivait pas à retenir le grand sourire débile qui lui montait aux lèvres. Pardon Alix, mais c'était beaucoup trop bien.


Spoiler:
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Ven 4 Avr - 19:44
     


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Je crois que j'ai jamais été aussi dépassé par les événements. Et je crois que ça se voit. Je place mon bras contre la bouche ma meilleure amie en hurlant. C'est un peu comme si j'assistais à un accouchement et que j'accompagnais la futur mère dans cette épreuve douloureuse. Sauf qu'Alix va pas accoucher (ou alors j'ai raté un épisode. ET UN GROS.) Elle rit. Enfin, je crois qu'elle rit. C'est un mélange de gloussement et de cri de douleur qui s'échappe de sa bouche et un instant, je pense à retirer mon bras, conscient de mon acte pas si héroïque que ça. Mais, avant que je puisse tenter tout mouvement, je sens ses dents se refermer sur ma peau. Et puis je.... Aaaah... AAAAAH... AAAIIIIE. Elle y met toutes ses foooorces. Rhooo ça fait maaal. Je me mords la lèvre, tapant des pieds trois secondes le temps que la douleurs monte jusqu'à mon cerveau et s’atténue. Rester calme. Ne pas crier. Ça serait franchement con de ma part. J'avoue avoir envie de serrer l'autre poing et de me le fourrer dans la boucher pour éviter de hurler. Mais, je n'en fais rien.

Je ne m'occupe pas du tout de ce qui peut se passer autour de moi, préférant me concentré sur Alix. Je me penche vers elle, mâchoire crispée. Ses larmes roulent sur ses joues tant dis que je lui effleure le front de mon autre main, en braquant mes yeux dans les siens. Je suis là, Alix. Et même si elle me charcute le poignet, je lui tendrais volontiers l'autre si ça peut lui apporter un quelconque soulagement... Euh. Ouai. Je vais méditer encore un peu là-dessus, en fait. Distrait, je perçois vaguement Mademoiselle Euphrasie qui panique. Absynthe me demande ce que je fais et panique aussi. Garfield... à l'air beaucoup plus calme. (mais que mijote-t-il ?) Et la nouvelle venue... euh... la rousse (pardon, les prénoms heen...) menace Alix de l'achever à coup de batte. Hah... HEEN ?!

Je tourne les yeux vers la rouquine. Nan, elle n'oserait pas. Comment peut-elle formuler de telles promesses dans un moment pareil ? … J'ouvre la bouche quand je sens Alix secouer la tête. J'ôte aussitôt mon bras, fronçant les sourcils lorsque je vois qu'elle... qu'elle m'a mordu jusqu'au sang... (tremblez pauvres mortels. Alix même à plat, elle peut encore faire mal). Oh. Elle bave aussi. Tant pis, je m'en fous ; je passe mon pouce autour de ses lèvres pour essuyer ses commissures; elle a dormit avec moi et mes limaces toute une nuit, je lui dois au moins ça. Je l'entends émettre quelques reproches à Absynthe et à Garfield. Et j'espère très sincèrement qu'elle ne va pas s'en prendre à mo...

- « Hé je croyais que tu m'aimais pourquoi t'es pas intervenu ? »
HA-HA. J'ai été trop bête de penser que j'y échap...Qu-Quoi ??!
Je. Elle. Nous... ? QUOI ? ...... Je me sens déstabilisé. Totalement. Choqué. Je bégaie. Je vire au rouge.
- « Mai-Mais... enfin Alix, tu sais bien que je... »
- « Oh, monsieur Red... Venez par ici vous mettre un bandage. »
« … que je. » ... Quoi un bandage ?
- « Et on ne culpabilise pas ses camarades mademoiselle Barthelemy, monsieur Red n'avait pas à intervenir. Mademoiselle Helm on frappe ENCORE MOINS les autres élèves dans mon infirmerie ! »
… Non mais, j'allais dire quoi, là ? C'est ma meilleure amie, il évident que... qu'elle compte pour moi. Mais, je sais pas. Je. Je me sens un peu... beaucoup, bizarre. Chamboulé. ... Et j'essaie de me rationalisé. Elle ne sais pluuus ce qu'elle dit. Haaahaha. C'est ça, c'est... elle délire. La fièvre, la douleurs, tout ça. C'est évident. Allez. Reprends-toi, Light, par pitié...
«  que j'interviens toujours après. » ….. C'EST ABSOLUMENT. MERVEILLEUX. Mais, je crois qu'elle est trop dans les nuages pour pouvoir se souvenir de tout ça plus tard... Du moins je l'espère. Je réalise que niveau réplique, je tombe complètement à côté. Ou presque. Parce que dans ce ''après'' j'y inclus tout. Les heures que je passerais à son chevet. La lecture de ses cours. Le partage de médicaments (oui, on va se droguer ensemble). Tout ça. Je lui souris comme je peux et je pivote vers l'infirmière. « Euh... je peux attendre... » Occupez-vous d'Alix en premier. Je glisse un regard discret vers Absynthe. « Il faudrait peut-être... l'endormir avant de continuer ?... » Une potion ? Un sort ? Mais, éviter d'utiliser la manière forte comme le disait la rouquine. « Euuuh... vous connaissez la formule, Euphrasie ? » … non parce que, Absynthe, le pauvre, avait l'air complètement largué.


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