Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
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All by ourselves│Juliet & Absynthe

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Gryffondor



Edgar Herrison
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Mer 30 Avr - 23:58
Suite de All by myself
Je suis un homme !

Et elle le contre disait ! Il avait du mal à y croire ! En quoi était-elle méchante ? En quoi méritait-elle d'exploser ? Il ne comprenait pas parce que, dans sa tête encore toute en ratatouille de l'explosion, il ne pouvait pas imaginer cette fille qui pleurait comme méchante. Peut-être qu'il reviendrait sur cette certitude dans quelques heures, quand ça ira mieux et qu'il pourra regarder ça avec un œil autre que celui du Gryffondor trop fier d'avoir accouru au secoure d'une jeune fille en larme – même si elle n'était pas jolie.

-Mais t'es pas bê... commença-t-il, avant de réaliser qu'il n'en savait rien... Elle parlait bizarrement depuis le début, peut-être qu'elle l'était ?!

-C'est gentil de ne pas vouloir me tuer. J'espère que tu mourras vite, tu es gentil et le monde n'est pas fait pour les gens gentils.

…Il avait bien fait de s'arrêter avant. Pas qu'il la trouvait brusquement bête ou autre, plutôt que le choc de se faire souhaiter de mourir vite lui avait fermé la bouche un instant. Elle avait le mérite d'être. Franche ? Et à cette instant, il n'était plus sûr que ce soit une qualité.

Mais il lui proposa quand même d'aller à l'infirmerie, parce qu'elle en avait autant besoin que lui.

-Oh, pour moi c'est trop tard, je resterai moche toute ma vie, j'espère juste qu'elle sera courte à présent. L'infirmier m'a déjà donné une potion mais ça n'a rien changé. Sauf que depuis mes yeux se sont ouvert sur ce monde noir et hostile, enfin je vois la vérité, ou en tout cas seulement une partie, parce que je suis moche et bête. Mais il peut sans doutes t'aider, toi.

Il en resta bouche bée, comment pouvait-on penser ainsi, surtout en portant une cravate aussi jaune qu'un poussin ?! Un poussin c'était mignon, non ? On ne pouvait pas voir le monde avec autant de pessimisme quand on avait un joli poussin barré de noir comme couleur de cravate.
Ah. Oui. Il y avait du noir. Peut-être qu'au fond, il voyait là une part caché des Poufsouffle ? En réalité c'était des adolescents lunatiques, avec une part dépressive immense, aussi grande que l'univers s'il en jugeait de l'état de Juliet, de sa voix las et résignée. C'était triste quand même. C'est là que lui revint les bonbons.

-Tu es vraiment très gentil.

Il lui fit un petit sourire.

-Mais noOOOOON ! OUHO ! FAIS MOI REDESCENDRE !

Petit détail qui n'en est pas un : Edgar, comme tout moldu qui se respecte, n'aime pas se retrouver à un mètre du sol sans prévenir.

Il continua à se débattre, un peu paniqué, jusqu'à ce qu'elle fasse cesser l'humiliation – parce que c'en était clairement une ! C'était nettement plus gryffondoriesque de se faire soutenir et de marcher comme un soldat revenant d'un combat mythique, comme un héros à la fin de la bataille, comme un sorcier aillant sauvé le monde ! (Oui, l'égo, toujours l'égo) Cela n'empêcha pas que s'il ne s'était pas débattu ils auraient pris moins de temps à arriver à l'infirmerie et il aurait eut l'air moins ridicule, mais bon, ça avait été un beau spectacle pour les tableaux et ceux qui les avaient croisé.

Une fois qu'elle l'eut libéré du sort, et qu'Edgar, réalisant que ses jambes tremblaient comme des feuilles, ait fini par s'appuyer – virilement – sur les épaules de Juliet ; ils se mirent héroïquement en marche, souffrir au niveau des escaliers et finir à l'infirmerie où Edgar s'assit de manière peut charmante sur un lit après avoir appelé l'infirmière.

Avec un peu de chance il y aurait des gens compétant pour les soigner.


-Tu penses vraiment que ça va pas s'arranger ton visage ? Non parce que ça a juste l'air d'une  varicelle dégoûtante... Je crois qu'un gars de ma chambre a eu ça aussi, c'était vraiment moche, finit-il par dire pour passer le temps.
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Jeu 1 Mai - 19:08
Apparemment, ce garçon n'aimait pas léviter. C'était un peu bizarre, Juliet se souvenait dans un lointain recoin de son esprit avoir aimé ça, un jour. Beaucoup. Elle mangeait même des tas de bonbons fizwizbiz pour ça. Maintenant bien sûr tout cela lui semblait dérisoire devant le vide intersidéral de l'existence humaine, mais quand même. Elle fut un petit peu surprise quand le grand se mit à crier. Mais elle se remit bien vite, incapable de ressentir pendant très longtemps autre chose qu'un désespoir immense. Elle le fit donc redescendre, et il commença à s'appuyer sur elle pour avancer. Ca aurait pu lui être désagréable, mais le poids de sa tristesse était le seul qu'elle pouvait vraiment ressentir dans un moment pareil. Alors, pas trop.

La petite sorcière laissa le grand malade s'installer sur un lit, en se disant que peut-être, ce serait la dernière fois qu'il le ferait, peut-être qu'il allait mourir ici à l'aube de sa vie, et laisser derrière lui une école remplie d'amis en deuil. Il aurait au moins le bénéfice d'une mort noble : il avait tenté d'éradiquer le fléau qu'était Juliet, ça devait bien compter pour quelque chose. Peut-être qu'il pourrait lui envoyer un autre expulso avant de mourir, histoire de finir le boulot. Il n'y avait rien de plus déprimant qu'une histoire qui se termine en queue de poisson.

Le grand finit par parler, sans doute pour occuper l'espace dans ce monde froid et hostile, pour essayer de se convaincre que l'existence avait un sens, ou simplement s'octroyer un moment de divertissement de la solitude qui est le lot de l'homme.

"Oh, non, ça n'a rien d'une varicelle," fit-elle d'une voix très sérieuse et aussi très monotone. "C'est mon véritable visage qui s'est dévoilé ce matin, avec inscrit en pustules vertes sur mon front blanc que je suis un déchet de l'humanité et que je ne mérite pas de vivre. Bien sûr il m'a aussi fallu la potion que m'a donné l'infirmier pour arriver à cette conclusion. Mais maintenant j'en suis convaincue."

Juliet regarda son interlocuteur d'un air distrait. Finalement, il n'avait pas vraiment l'air au bord de la mort comme elle l'avait cru pendant un moment, il devait juste être bien assommé. Le pauvre. Devoir supporter encore toute une vie de labeur et de souffrance, elle en regretterait presque qu'il ne soit pas mort tout net. Ca la rendait vraiment triste cette histoire. Elle serait bien restée seule dans sa torpeur, déprimée, mais l'autre avait l'air d'avoir envie de parler. Et à quoi bon résister quand le monde entier n'est fait que de vents contraires qui vous poussent toujours dans la mauvaise direction ?

"Ton ami, il était aussi un rebut de la société ? Tu as essayé de le tuer lui aussi ?"

Tout cela n'avait pas vraiment d'importance, mais Juliet était prête à faire semblant. Après tout, personne n'est honnête dans ce vilain monde, on ne fait toujours que jouer un rôle.
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Absynthe Bridgestone
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Dim 4 Mai - 19:25
Ce matin, Absynthe avait renversé son café sur des papiers importants, qu'il avait passé plusieurs heures à recopier. Une patiente était arrivée pour cause de dragoncelle et au lieu de lui administrer l'antidote en la gardant sous surveillance à l'infirmerie, il lui avait négligemment refilé quelque chose comme un philtre de paix un peut trop corsé. Il s'en était rendu compte un peu tard et espérait que ce n'était pas trop grave, malheureusement il n'avait pas le temps de la chercher partout dans le château pour réparer son erreur puisque d'autres patients étaient venus remplir les lits de l'infirmerie. Un peu plus tard dans la journée, l'infirmerie s'était vidée et l'assistant de mademoiselle Euphrasie prenait son premier vrai café de la journée en regardant par la fenêtre, se demandant vaguement s'il n'avait pas oublié quelque chose.
Une journée parfaitement normale dans la vie d'Absynthe Bridgestone.
L'infirmerie était bien calme depuis quelques heures lorsqu'une voix appela l'infirmière. Absynthe quitta le bureau pour voir ce dont il s'agissait et trouva deux patients en pleine discussion, mais aussi en sale état. Le premier avait l'air cabossé tandis que le second, ou plutôt la seconde, avait le visage ravagé par... la varicelle du dragon.

Oh, miss Windsor !

Je vous cherchais. Enfin... j'étais censé. Il posa discrètement sa tasse de café à moitié vide sur la table la plus proche et s'approcha des deux élèves :

Je suis désolé, j'ai dû me tromper en vous donnant le remède ce matin, comment vous sentez-vous ? Et qu'est-ce qui vous est arrivé ? s'inquiéta-t-il en voyant l'air hagard du Gryffondor assis sur le lit.

Il détailla un moment les deux élèves de haut en bas. Il ne connaissait pas bien la Poufsouffle mais il se rappelait distinctement qu'elle ne faisait pas une tête d'enterrement ce matin-là, quand il lui avait donné la mauvaise potion. Il chercha mentalement quels pouvaient être les effets secondaires d'une trop forte dose de philtre de paix, à part rendre la personne complètement amorphe... si c'était bien un philtre de paix. Ce qui était sûr, c'est que son expression habituelle avait disparue. Quant à son camarade... il semblait blessé, Absynthe espérait qu'ils ne se soient pas battus. Même si l'idée de se battre contre une Poufsouffle aussi gentille que Juliet Windsor semblait stupide.
Ou de se battre contre un Poufsouffle tout court.

Vous n'avez rien fait d'illégal, j'espère ?

Non parce qu'à vrai dire, c'était la première chose à laquelle on pensait quand la combinaison Poufsouffle/Gryffondor venait vous voir à l'infirmerie. Des bêtises. Absynthe ne sourit pas. Il ne savait pas pourquoi, mais il se sentait légèrement coupable.
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Edgar Herrison
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Ven 9 Mai - 14:14
Trois mieux que deux

J'imagine que ça devait se passer comme ça : l'entendre encore une fois dire qu'elle avait ouvert les yeux sur la réalité du monde, comme si ça ne pouvait être autrement, comme si avant tout était faux et qu'aujourd'hui, enfin, elle comprenait l'horreur qu'elle était. Mais j'y croyais pas, moi. Son visage était sacrément endommagé, c'était vrai et elle était vraiment bizarre... mais de là à dire qu'elle méritait la mort. Mince, je n'avais pas fait exprès !

-C'est l'infirmière ou l'assistant qui t'as donné...

Je haussai les épaules, en fait ça n'avait pas grand intérêt de poser la question, si elle avait pris une potion qui l'avait rendu aussi pessimiste, ce n'était sûrement pas fait exprès... ou c'était l'effet secondaire du remède à son hideuse varicelle ? Peut-être, j'en savais rien au fond, pire, ça ne m'intéressait pas, mais je lui souris quand même, parce qu'elle me semblait plus sympathique que méchante et puis... Elle broyait du noir, je ne préférais pas la laisser toute seule dans ces conditions. Enfin, c'était surtout que j'avais pas le choix, j'aurais pas réussit à tenir debout si je l'avais voulu.

J'avais tellement été idiot. C'était évident que ce n'était pas le bon sort ! Ah ! Et me voilà comme ça, tout flasque, mes jambes incapables de me tenir tellement elles étaient secouées par la stupide explosion.
Et puis... L'infirmière commençait à être longue. Je quittai des yeux la Poufsouffle pour fixer la porte du bureau... Pas que ça m'inquiétait. Si. En fait. Beaucoup. Les doigts pressaient contre mes paumes moites ; je forçai ma respiration à se réguler.

-Ton ami, commença-t-elle

Je relevais les yeux vers son front abîmé, outch.

-Il était aussi un rebut de la société ? Tu as essayé de le tuer lui aussi ?

-Mon... Non ! Sois pas idiote ! J'ai même pas essayé de te tuer toi ! Je me suis juste trompé de sort ! Je...

Des bruits de pas me firent taire, annonçant la venue nonchalante d'un être des plus matériels : l'assistant. Je lui souri alors qu'il s'adressait à... Mademoiselle Windsor. Hé bien, après avoir raté un meurtre, c'était un bon début de connaître son nom, pas que ce soit vital, mais c'était une information qui pourrait-être utile par la suite. Pourrait.
Mes doigts se décolèrent de mes paumes et s'appuyèrent sur le drap du lit où j'étais simplement assis, j'attendais que l'attention tourne, calmement. J'aimai la sensation d'apaisement qui venait avec la voix de cette troisième personne. C'était un beau son agréable à écouter et... à regarder. Ma poitrine se fige et, outch, je grimace légèrement en détournant la tête.

Ah. Il s'était bien trompé dans ce qu'il avait donné à la rousse, mais est-ce que ça expliquait le caractère rabat-joie, ou le visage abîme ?
Et puis la seconde question tomba, je revint à Monsieur Bridgestone et un sourire se forma sur mes lèvres, hors de ma volonté. Je bougeai la main devant mon visage, histoire de calmer ce qui était totalement justifié, en réalité.

-Vous n'avez rien fait d'illégal, j'espère ?

Mon sourire s’agrandit. Ah. J'allai me faire tuer. En fait. On s'était déjà fait tuer par Fayot...

-Hmm... Pas exactement, rien de bien grave pour nous, ça se répare vite.

Ou comment dire la vérité sans la dire clairement.

-C'était une petite explosion, rien de bien méchant.

Pour finalement l'avouer.

HRP : Désolée, c'est vraiment pas glorieux... LOVU ♥ Si y'a un truc mp !
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Sam 10 Mai - 13:27
Le grand continuait de nier qu'il avait essayé de la tuer. Bien. Elle pouvait comprendre, ce n'était pas chose facile que d'avouer une grande oeuvre comme ça. Il devait être très modeste. Encore une qualité pour ce pauvre être, qui finirait écrasé par la roue de la fortune, peut-être dans longtemps mais probablement très bientôt. Les rayons de soleil comme lui ne survivent pas longtemps dans notre monde hostile. Quel dommage. Elle soupira, le poids du monde sur ses épaules, et c'était lourd.

L'infirmier entra dans la pièce - quoi de plus normal, c'était l'infirmerie après tout. Il semblait se souvenir d'elle. Peut-être que lui aussi allait essayer de la tuer. Peut-être était-ce déjà chose faite ? Peut-être lui avait-il administré un poison à effet lent la dernière fois qu'elle était venue ? Ce serait un grand soulagement. Il lui demanda comment elle se sentait. Peut-être voulait-il voir si son poison commençait à faire effet ?

"Je me sens," fit-elle d'une voix morne, "aussi bien qu'on le puisse dans cet univers sans beauté. Mais je ne crois pas être au seuil de la mort. J'en suis bien désolée, Monsieur l'infirmier. Par contre le pauvre garçon, il ne va pas très bien, il faudrait peut-être faire quelque chose."

Un remède ou un poison, ça restait à déterminer. Après tout, peut-être qu'abréger ses souffrances était la meilleure solution.

Juliet soupira à nouveau. Le monde entier lui semblait gris et vide, et maintenant elle espérait juste une fin rapide et sans histoire. Elle était mauvaise, elle était méchante, elle ne faisait qu'augmenter les mauvaises choses qui régnaient en maîtres dans cet univers. Elle n'avait même plus envie de pleurer. Elle était moche. Elle était nulle. Elle avait accepté tout ça et était prête à prendre le poison que lui présenterait sans doutes l'infirmier.

Celui-ci leur demanda d'ailleurs s'ils n'avaient rien fait d'illégal, et le garçon sourit. Sourit ? Comment pouvait-il sourire dans un moment pareil, alors que le ciel était en train de leur tomber sur la tête et que rien n'allait et qu'il était si mal en point ? C'était juste complètement impensable. Et pourtant. Peut-être voyait-il la situation différemment ? Peut-être que dans sa tête, tout n'était pas perdu ? Le pauvre. Il ne voyait pas la dureté et l'absence totale d'espoir dans la situation.

Il donna une sorte de demi-mensonge à l'infirmier, évitant plus ou moins de répondre à la question. Il devait être encore sous le choc de l'explosion, il n'était pas très clair quand il parlait. Alors Juliet se dévoua à compléter ce qu'il avait dit.

"En fait, comme je suis nulle et un cas désespéré dont seule la mort pourrait améliorer le monde sombre et froid dans lequel nous vivons, ce garçon, bien trop gentil il faut l'admettre, m'a défiée en duel dans le but de mettre fin à mon inutile existence. Malheureusement, son sort d'explosion s'est retourné contre lui, et on nous a même retiré des points, comme pour montrer à quel point je ne peux apporter que de la misère à quiconque croise mon chemin. D'ailleurs, je devrais peut-être partir dès maintenant pour aller me noyer dans le lac, ça fera des vacances à tout le monde. A moins que vous ne vouliez me donner un poison ? Ca m'arrangerait beaucoup. Je ne sais pas comment on fait pour se noyer."
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Mar 3 Juin - 23:28
Le problème d'Absynthe, c'est qu'il était un tout petit peu irresponsable. Pas autant que les élèves qui lançaient des sorts dans les couloirs (n'est-ce pas), mais quand même pas loin. Ce matin-là, il s'était dit que son erreur ne devait pas être si grave que ça, que dans le pire des cas Juliet reviendrait d'elle-même si les effets de la potion étaient vraiment insupportables. Il avait soudain un doute. Un gros doute. Mais ce n'était pas la première fois qu'il remettait en cause ses capacités d'assistant. Il le savait aussi bien que les patients qui racontaient tous que se laisser soigner par Mr. Bridgestone équivalait à une mort lente et douloureuse. Il le savait parfaitement.

Je suis sincèrement désolé.

Oublié, le café. Il avait une grosse maladresse à réparer, il fallait sortir Juliet Windsor de son état suicidaire léthargique, sans compter le camarade Gryffondor qui s'était visiblement mangé un sort. À ses questions, il sourit et répondit sur un ton qui se voulait désinvolte. Ça sonnait vraiment comme une grosse technique de camouflage, et Absynthe savait de quoi il parlait. Combien de fois n'avait-il pas servi le même genre de discours à l'infirmière ? C'était bien un des seuls domaines où il excellait, d'ailleurs : repérer les bobards. Il croisa les bras et attendit la suite.

C'était une petite explosion, rien de bien méchant.
En fait, comme je suis nulle et un cas désespéré dont seule la mort pourrait améliorer le monde sombre et froid dans lequel nous vivons, ce garçon, bien trop gentil il faut l'admettre, m'a défiée en duel dans le but de mettre fin à mon inutile existence. Malheureusement, son sort d'explosion s'est retourné contre lui, et on nous a même retiré des points, comme pour montrer à quel point je ne peux apporter que de la misère à quiconque croise mon chemin. D'ailleurs, je devrais peut-être partir dès maintenant pour aller me noyer dans le lac, ça fera des vacances à tout le monde. A moins que vous ne vouliez me donner un poison ? Ça m'arrangerait beaucoup. Je ne sais pas comment on fait pour se noyer.
D'accord... Euh, je veux dire, non ! N'essayez pas de vous noyer. Et je n'ai pas de poison. C'était un accident. Pardon.

Il se passa une main sur le visage et prit une grande inspiration. On recommence.

Je vous ai donné une trop grosse dose de potion calmante quand vous êtes venue me voir ce matin. Toutes ces pensées noires que vous avez, elles ne sont pas réelles, c'est la potion qui fait ça. Il se tourna vers le Gryffondor et ajouta : Je ne sais pas à quoi vous pensiez en la défiant en duel, et je ne veux pas savoir, mais ce n'était manifestement pas une bonne idée. Vous savez bien que c'est interdit, ajouta-t-il sur un ton plus neutre, intérieurement soulagé qu'ils aient déjà été sanctionnés pour cela.

Ainsi il n'aurait pas à faire un rapport ou à garder cela pour lui. Un poids de plus sur la conscience, non merci. Il réfléchit à la situation. Il ne pouvait pas laisser Windsor repartir sans rien faire, avec ses envies de duels mortels ou de noyades dans le lac, c'était bien trop effrayant, mais concrètement il ne voyait pas comment effacer les effets de la potion. Il pouvait éventuellement lui en donner une qui aurait l'effet inverse mais, hé hé, on savait tous comment cela risquait de se terminer. Il valait mieux ne pas empirer les choses. Il fallait donc attendre que les effets se dissipent, et la surveiller d'ici là.

Prenez une chaise ou un lit, voulez-vous ? Nous allons attendre que les effets de la potion se dissipent, et je vais examiner votre camarade en attendant.

EUHPRASIE OÙ ES-TU ? Il aurait bien aimé lui demander le remède contre la varicelle de dragon, le vrai cette fois, pour soigner Juliet. Retrouver un visage présentable l'aiderait peut-être à lui remonter le moral. Mais l'état du Gryffondor - dont il ne se rappelait pas le nom - était pour le moment prioritaire. Il lui posa la question qui ne devait être posée que dans une infirmerie pour sorciers :

Et donc, votre sort, vous l'avez pris où exactement ? Rappelez-moi votre nom, que je prenne votre dossier en passant.
HJ:
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Mer 9 Juil - 13:06
Ne tuons personne aujourd'hui


Il avait l'impression que l'état de la rousse empirait de minute en minute, que ses paroles étaient de plus en plus sombres, déprimantes, suicidaires. Pourtant, ce n'était pas ça qui le dérangeait. Le problème était qu'encore une fois elle avançait ses théorie sur sa tentative de meurtre et ça devant un adulte ! Mince alors ! Il trouverait presque ça trop beau... Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres. Oui, Ed était suffisamment stupide pour s'amuser d'une situation déjà catastrophique qui était en voie d'empirer. (surtout que c'était franchement pas le moment de sourire alors qu'elle parlait de se noyer... Mais avant il était un peu flippé qu'elle fasse une connerie face à lui, maintenant l'assistant était là et c'était à lui de gérer ça, donc il pouvait bien s'en amuser.)

Il écouta Bridgeston expliquer son erreur et il fallait avouer que ça le rassura un peu, il aurait trouvé ça gênant si elle avait été naturellement comme ça – même sans les pustules. Puis l'infirmier se tourna vers lui :

-Je ne sais pas à quoi vous pensiez en la défiant en duel, et je ne veux pas savoir, mais ce n'était manifestement pas une bonne idée. Vous savez bien que c'est interdit.

Le sourire amusé devint gêné, il ne faisait jamais belle figure devant un adulte qui avait raison. Ce duel avait été une stupide idée.

-Je... C'était juste pour qu'elle gagne un paquet de bonbon, tenta-t-il malgré tout d'expliquer.

Pour une fois qu'il n'avait pas vraiment agit méchamment ! Puis il garda le silence, observant la jeune fille déprimée recevant les conseils de l'assistant. Il lui adressa un petit sourire désolé avant que Bridgeston revienne à lui.

-Edgar Herrison, 6eme année, le renseigna-t-il avant de soulever doucement son bras droit, grimaçant un peu, c'est au niveau des côtes je crois.

Son uniforme – et accessoirement son corps – avait douloureusement subit l'explosion, mais il ne semblait pas s'en faire, de même qu'il n'était pas inquiet que cela finirait vite. Après tout, malgré les rumeurs, malgré l'état de Juliet, l'assistant travaillait toujours ici ! Il se remit à observer la rouquine. Oui, ils seront très vite remis sur pieds et pourront aller manger tranquillement. Il avait faim, son ventre gargouilla.

-Tu avais eu le temps de manger, en fait ? demanda-t-il, sans réfléchir, à la rousse.

Cette question n'avait pas grand intérêt, hormis savoir s'il pourrait squatter avec elle à table. Au fond, tout ce bazar avait attisé sa curiosité. Si la jeune fille n'était pas comme elle semblait être maintenant, comment était elle en vraie alors ?



Si ça t'intéresse Absynthe, j'ai cette prédiction à réaliser (mais c'est pas obligé pour ce rp, hein) : celle-ci ♥
Et vraiment désolée pour le retard s:.
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Lun 11 Aoû - 14:38
L'infirmier ne voulait pas qu'elle se noie ? Il n'avait pas de poison pour elle ? Et il disait qu'il avait fait une bêtise ? Juliet ne comprenait plus rien. Pourquoi est-ce que tout à coup, on ne voulait plus qu'elle meurt ? Peut-être que c'était trop demander. Que sa punition pour être une aussi mauvaise fille, ce serait de se supporter pendant encore des années et des années interminables jusqu'à une mort naturelle. Oui, ç'avait été trop beau d'espérer que ce calvaire pourrait finir aujourd'hui. Elle soupira.

Et puis l'infirmier sans pitié commença à lui expliquer quelque chose de très étrange. Elle l'écouta, muette, immobile, clignant des yeux de temps en temps. Pensées noires ? Quelles pensées noires ? Le monde entier, ses pensées comprises, n'étaient plus que d'une grisaille mortelle. Il devait se tromper. La confondre avec quelqu'un d'autre. Elle allait le lui faire remarquer, mais il ne lui parlait déjà plus - il se tournait vers le grand, et lui faisait un peu la morale, ce qui n'était pas très gentil. Mais en même temps, le monde n'était jamais gentil, surtout pas avec les rares personnes courageuses et bonnes. Il allait probablement être pendu pour son crime, le pauvre. Elle le plaignait, même si c'était sans doute mieux comme ça.

Puis, l'infirmier sans coeur lui intima de s'asseoir. Juliet était fatiguée, elle s'exécuta sans réfléchir et prit place dans la première chaise qu'elle vit, à côté du grand. Elle n'arrivait pas à comprendre comment elle avait pu vivre toutes ces années dans ce monde froid et gris. Elle n'en pouvait plus. C'était trop difficile. Les yeux dans le vague, elle ne pensait plus à rien, incapable de voir outre la chape de désespoir qui l'enserrait.

"Tu avais eu le temps de manger, en fait ?"

Juliet sursauta. Le gentil grand lui parlait. Manger ? Ah, oui. Sustenter son organisme. Maintenant qu'elle y pensait, elle avait un peu mal au ventre, et elle n'était pas allée petit-déjeuner ce matin-là. Elle n'avait du manquer à personne à la table des Poufsouffles, puisqu'elle était horrible, moche et bête. Mais soudain, elle se rappela de celle qui avait du l'attendre. Wendy. Sa Wendy, sa jolie, gentille Wendy, qui allait sûrement la détester pour lui avoir posé un lapin, elle n'arrivait pas à croire qu'elle avait pu passer tout ce temps sans penser à elle. Mais de toutes façons, elle ne pourrait jamais la revoir. Elle était moche, horriblement moche, et elle allait rester ainsi pour toujours, et elle ne voulait pas que sa meilleure amie la voit comme ça. Tout à coup, l'idée de ne plus jamais voir Wendy la frappa de plein fouet, et, tout à coup, elle se jeta dans les bras du grand et se remit à pleurer en sanglotant.

"Je… veux… plus… mangeeeeeer ! Jamais ! Je… W… W… Wendyyyyy ! Je la… reverrai plus… jamaiiiiiiiis !" Elle renifla. Le monde était trop injuste.
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Mar 2 Sep - 23:09
HJ:

Absynthe voulait bien croire que tout ça n'était qu'un malencontreux accident. Il ne comprenait pas les excuses du Gryffondor, de toute manière. Et il était très mal placé pour critiquer les maladresses des autres. Surtout en cet instant. Absynthe se racla la gorge, mal à l'aise. Une croix de plus dans la liste de ses frasques quotidiennes. Un point de plus pour sa réputation d'infirmier serial-killer. Il aurait dû consigner tout cela dans un bouquin. Toutes les rumeurs à son sujet, les on-dit, les "va pas à l'infirmerie si tu veux pas mourir", mais ça aurait fait trop de livres. Du genre... du genre sept. Huit s'ils avaient adaptés ça en pièces de théâtre. Mais quelle idée !
Le pire c'est qu'il ne faisait vraiment pas exprès. Au moins n'avait-il jamais tué un élève - encore heureux ! - en lui donnant le mauvais traitement. Mais il était vrai que certains ne ressortaient pas toujours en meilleur état de l'infirmerie... Preuve en était miss Windsor.

Il essaya d'ignorer l'espèce de nuage d'ondes noires et déprimantes qui émanait de la rouquine - le professeur Solomon aurait probablement dit que ses chakras étaient perturbés, ou quelque chose comme ça - pour se concentrer sur son camarade de Gryffondor. Cette fois, fallait pas bouser.

Est-ce que vous avez mal quand vous respirez ? demanda l'assistant infirmier en enfilant des gants. Enlevez votre chemise, je vais voir ça.

Il tenait à vérifier que ses côtes n'étaient pas cassées. Ça faisait toujours des tas de sortilèges en plus, ça, et Absynthe préférait éviter de pointer sa baguette sur quelqu'un en l'absence d'Euphrasie. Si les côtes n'étaient pas endommagées au point qu'Edgar hurle au moindre contact, alors un calmant devrait suffire. Il alla en chercher sur le bureau, où il avait travaillé toute la matinée, prit un petit gobelet et versa une dose au Gryffondor. Maintenant, s'il avait vraiment besoin de lui lancer des sorts... il ne sentirait rien. Ou presque.

Il allait reposer la fiole lorsqu'il lut son étiquette.

Pendant ce temps, les deux élèves discutaient. Enfin, Edgar posait une question à Juliet. Juliet fondait en larmes. Intérieurement, Absynthe décédait à petit feu. Sa bouche s'assécha et un mal de crâne pointa son nez. Il se jeta presque littéralement sur le lit où étaient maintenant enlacés les deux élèves :

Nooooooooon !

Voilà, il paniquait. Ça devait arriver. Il passa ses mains sur son visage. En fond sonore, les sanglots de Juliet. Il avait envie de pleurer avec elle, tiens. Fallait vraiment qu'il se reprenne. Montre qui est l'adulte, Absynthe ! Sois fort !

Il prit un paquet de mouchoirs en papier.

Ne pleurez pas, je suis sûr que ça va s'arranger. Dans quelques heures, ajouta-t-il sur un ton morne.

Il glissa un regard prudent en direction du Gryffondor. Voilà, maintenant il allait se retrouver avec deux élèves dépressifs. Surdosage de potion calmante deux fois de suite. À ce stade, c'était de l'acharnement. Il envisagea de fermer la porte de l'infirmerie à clef pour les empêcher de fuir - et si des envies de suicide collectif les prenaient ? - mais étaient-ils vraiment plus en sécurité ici, avec lui ? Certainement pas, répondrait l'association des parents d'élèves de Poudlard si elle existait. Heureusement pour Absynthe, le directeur n'avait jamais autorisé cela, ce qui lui éviterait de s'atteler à l'écriture d'un curriculum vitae et d'une nouvelle lettre de motivation le lendemain de cet incident.
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