Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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♦ Cours n°1 | 7ème Années ~ Une vie de Moldue [EN COURS]

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Sam 19 Oct - 22:31
Une Vie de Moldue
Cours des 7ème Années



Habillée d'une simple chemise blanche, d'un jean noir moulant et d'escarpin colorés, la toute nouvelle enseignante en Étude des Moldus attendait devant son bureau, droite, sérieuse, les bras croisés devant sa poitrine. Les élèves commençait à entrer et à s'installer devant leurs tables en chahutant, bavardant, criant. Elle, elle ne sourcillait pas. Elle attendait. Elle observait. Tel un vautour à l'affut.

Les septièmes années étaient les grands de l'école. Par le physique, c'était dire. Mary s'était vêtue d'une manière sobre certes, mais adulte, ses cheveux bouclés lâchés sur ses épaules, maquillée légèrement, le but étant de paraître un peu plus son âge. Il lui en faudrait peu pour qu'elle se fonde dans la masse des étudiants Et pourtant, elle avait presque vingt ans de plus qu'eux. Elle pourrait être leur mère. Ils étaient grands et prenait leur traits d'adultes. Elle avait le visage jeune et n'était pas franchement haute. Et pourtant, ils étaient des gamins. Elle était une adulte.

« Silence je vous pris ! Ordonna-t-elle d'une voix sèche, portant bien au dessus du raffut ambiant. »

L'effet fut immédiat. Sa petite vingtaine d'élèves se tut et ils levèrent leurs regards vers la nouvelle venu, apparemment pas avertie de ce changement. Il était inhabituel de voir un professeur arriver plus d'un mois après la rentrée. Et comme toujours à l'école, tout ce qui était inhabituel – car oui, il y avait des choses que même les sorciers trouvaient inhabituels, des fois – est source d'agitation. Qu'on ai onze ou dix-sept ans.

« Une entrée pareil ne sera plus tolérée à l'avenir, asséna-t-elle, la tête haute, toujours à sa place, impassible. Lorsque vous entrerez se sera dans le silence et le calme. Chacun à sa place et vous attendrez debout que je vous invite à vous asseoir. Aujourd'hui, vous vous êtes placés comme vous le voulez, mais si je vois que ce plan de classe ne me convient pas, je m'autoriserai à le changer. Si ça ne vous va pas, tant pis pour vous. J'ai été élevé dans une école moldue et appliquerais les même règles ici. Alors que les jeunes gens avaient cessés toute activités et était parfaitement attentifs, quoique pas clairement enchantés, le strict professeur se détendit légèrement, un imperceptible sourire de satisfaction aux lèvres. Après tout, nous somme ici pour étudier nos voisins sans pouvoirs magiques, autant nous familiariser avec leurs habitudes les plus simples. »

D'un pas leste et dynamique, le jeune femme alla au tableau et écris rapidement son nom à la craie blanche. Non ensorcelées, évidemment.

« Je me nomme Mary Elizabeth Verney, Sophia de mon second prénom pour les curieux. Pour vous, se sera ''professeur'' ou ''miss Verney''. Elle alla s'appuyer à son bureau, déjà plus avenante qu’auparavant. Bien ! Je vois que tout le monde est présent. Sortez vos affaires. Aujourd'hui, le sujet sera plus ou moins libre. En fait, je vais vous parler de moi. La raison étant que je suis née moldue et que je pense avoir eu une vie suffisamment longue, intéressante et enrichissante pour en faire une bonne approche du sujet. »

Ne pas croire que Mary Elizabeth soit narcissique. Absolument pas. Elle avait raison d'ailleurs. Du haut de ses tout juste trente-cinq ans, le jeune femme avait eu une vie bien remplie et différente de la plupart des élèves présent dans la pièce. De plus, les professeurs dévoilaient rarement les informations personnelles les concernant. Les élèves seraient sans doutes intrigués, si ce n'est intéressés, par cette charismatique femme au fort caractère.

« Je suis donc née en Louisiane, aux Etats-Unis. Vous devez sûrement connaître cette région pour ses multiples sorciers vaudoux plus ou moins illégaux et parfois recherchés par les aurores. Ou encore, pour ses multiples sorciers chaman un brin déjantés. Il faut dire que la région est une des plus magiques d’Amérique.  Mais pas seulement au sens dont vous l'entendez, vous sorciers. La Louisiane est un état vivant, continuellement festif. La jeune femme parlait parfaitement, maniant ses mots avec panache, illustrant ses propos de ses mains. La Nouvelle-Orléans est la ville la plus mouvante du sud-est des Etats-Unis. Une grosse partie de la population est d'origine créole ou afro-américaine, même si une certaine part blanche subsiste. Elle comptais aux derniers recensements 343 829 habitants et 1 167 764 dans l'agglomération . C'est une ville qui attire de nombreux touristes, notamment de moins de 30 ans. Les bars sont très nombreux et ouvrent très tard. De nombreux carnavals et festivals de rues sont organisés tout au long de l'année. Les rues du centre ville sont souvent bondées de fêtards. De plus, la Nouvelle-Orléans, et plus largement la Louisiane, est le berceau de très grands noms du jazz. A vrai dire, la Nouvelle-Orléans est la ville du jazz, l’emblème. »

Mary se leva et arpenta l'estrade, un bras en travers des côtés, l'autre s'agitant au rythme de ses paroles.

« Je suis donc née au début des années 80 en Louisiane. Ma famille était très aisée et faisait parti de la haute-population, des mondains. Ils étaient néanmoins moldus. J'ai grandi comme telle. Je suis allée dans une école protestante et privée, en pension à San Victorio. J'y ai reçus une éducation tout-à-fait commune. J'y ai appris les mathématiques, la lecture, l'orthographe, la grammaire, la conjugaison, les sciences, l'histoire et la géographie. De plus, comme dans beaucoup d'école aux États-Unis, des clubs étaient proposés, même aux enfants. J'étais inscrite là-bas dans un club de théâtre et un de littérature. Hormis les matières enseignés et les activités proposés, les écoles non magiques ne sont pas bien différentes de vos écoles à vous. Cependant, chez moi, j'apprenais à monter à cheval, sport assez nobles pour les moldus, la danse classique, le français, l'espagnol et le piano. Tout bon habitant de la Louisiane se doit d'apprendre le piano, notamment le jazz. Souvent, le samedi après-midi, mes parents m’amenait avec eux voir des courses hippiques. Cette activité est chère mais courante. Les guichets de l'entrée prennent les paris, chacun misant une certaine somme sur le couple cheval-jockey qu'ils jugent gagnant. Ils vont ensuite dans les gradins assister aux courses. Le circuit est ovale, la jeune femme dessina schématiquement un terrain de course hippique au tableau tandis qu'elle donnait ses explications, la piste en fait le tour, bordant les gradins, d'une largeur d'environ dix mètres, faites de sable souple et de terre. Le centre est gazonné et décoré. On y trouve le podium pour la remise des prix. Les chevaux sont d'abord arrêtés et mis en ligne dans des startingblocks ressemblant à de petite cabines métalliques. Les portes s'ouvrent toutes en même temps lorsqu'un arbitre tire un coup de feu avec un pistolet chargé à  blanc – c'est à dire sans balles. Le premier qui effectue un tour de piste a gagné. C'est un jeu courant où certain gagnent beaucoup et d'autre perdent d'autant fois plus. »

A vrai dire, Mary n'avait jamais aimé les jeux d'argent, elle trouvait ça stupide, inconscient et futile. Elle aimait encore moins quand ça se faisait sur le dos de pauvres animaux qui n'avaient rien demander en venant au monde. Les pur-sangs étaient frappés aux sangs, entraînés à l'épuisement. C'était de la barbarie. La jeune femme évita de parler de cet aspect bien peu glorieux, les moldus ayant déjà une image plutôt barbare auprès de certain sorciers. Inutile d'en rajouter dès son premier cours.

« J'ai découvert la magie à onze ans, tout comme les autres. J'ai aussi appris que ma grand-tante était au courant pour les sorciers, l'une de mes aïeules en aurait été une. Pour ce qui est du reste de ma  famille, l’acceptation fut plus compliquée. Mary était nullement embarrassée par cet aspect de son histoire, cependant elle préféra ne pas trop s'étaler sur son propre sujet, le jugeant cette fois inapproprié. Il est courant qu'il y ai des difficultés pour les familles, notamment les parents, de réaliser et accepter que leur enfant est différent d'eux. Certain les voient comme des prédateurs, des dangers, d'autre comme des monstres. Certain les ignorent tout bonnement. Beaucoup de jeunes se retrouvent seuls, que se soit socialement ou mentalement. Abandonnés. C'est l'une des raisons pour lesquelles les écoles de sorcelleries sont aussi accueillantes envers les élèves. Certain se retrouvent seuls et sans attaches alors qu'ils découvrent la magie. Il leur faut un nouveau foyer, une nouvelle vie. Les enfants sorciers nés moldus n'ont pas toujours une vie facile... certain d'entre vous doivent le savoir. »

Elle était devenu plus douce, plus profonde, laissant momentanément tomber son masque de sérieux professeur. Mary était bien placée pour parler et savait très bien que beaucoup d'enfants avaient souffert, mais qu'il l'aurait d'autant plus si on n'avait jamais donner d'explication à leurs dons. La sorcellerie parmi les moldus était une sujet parfois difficile, sensible. Elle voulait que ses élèves s'en rendent bien compte, se sensibilisent à la détresse qu'aurait pu ressentir certain de leurs camarades.

« Bien heureusement, tous ne réagissent pas mal à cet découverte. La preuve : de nombreux moldus vivent parmi les sorciers et vis versa. Les deux mondes, semblant pourtant si différents en apparence, se rassemblent et se ressemblent en de nombreux points, vont de pairs. Il suffit de trouver l'équilibre... »

Mary, se sentant basculer dans la philosophie se ressaisi. La fin de l'heure allait bientôt sonner, elle finis donc son récit brièvement. De toute façon, à partir du jour où elle parti à Salem, sa vie de moldue ne l'a plus suivi qu'en souvenirs.

« Je disais donc, reprit-elle avec entrain. J'ai découvert la sorcellerie et je suis partie à l'école de Salem, dans le Massachusetts. J'ai alors suivi une éducation comme vous la connaissez tous. Une fois mon diplôme en poche j'ai décidé de prendre ma vie en main et de vivre entant que sorcière et non une moldue. Au lieu d'aller dans un collège de droit – grande école où l'on apprend les lois et comment les défendre – je suis partie à New York où j'ai reçus mon diplôme de professeur. J'ai par la suite enseigné à Salem avant de venir en Écosse et être embauchée ici. »

Mary regarda sa montre et tapa dans ses mains, satisfaite. Son cours avait été silencieux et les élèves, pour la plupart, captivés. Il était temps.

« Bien! Le cours touche à sa fin, déclara la jeune femme avec entrain en allant s'appuyer à son bureau. J'ai beaucoup parlé aujourd'hui, mais je ne sais rien de vos connaissances à vous. Ce devoir me permettra de saisir votre niveau. Alors qu'un murmure montait dans les rangs, Mary fronça légèrement les sourcils, sans appel. Inutile de protester. Ce n'est pas parce que c'est mon premier jour ici que je vais me montrer laxiste. Allons, voici le sujet, annonca-t-elle en attrapant le parchemin sur lequel elle avait noté son cours. ''Les sorciers ont la vie facile. Les sorts, les potions, les balais, ça aide n'est-ce pas ? Mais les moldus, comment font-ils ? Ils n'ont rien de tout cela, mais ils vivent bien tout de même. Mettez vous à leur place le temps d'un parchemin. Faites un écrit portant sur une ou plusieurs journées types d'un ou une moldu(e). Forme (récit, journal, article...) et support libre.'' Un sourire ironique perla au coin de ses lèvres. Ou ce que vous pensez être une journée moldue. Elle redevint aussitôt sérieuse. Votre réponse pourra donc se présentée sous forme de récit, de journal, d'article... comme vous le souhaitez et sur le support que vous désirez. Soyez inventifs! Ou conventionnaux si vous vous sentez plus à l'aise. Le tout, c'est qu'il soit franc et surtout : rendu. Toutes copies non rendues ou en retard écoperont d'un... comme vous dites déjà ? Ah, oui : un Troll. Avec un grand T. La jeune professeur se leva et arpenta son estrade avec un sourire qui se voulait encourageant, ses mains illustratrices toujours en mouvement. Cependant, chaque participation fera gagner cinq points à sa maison et deux gallions à son auteurs. Le ou la meilleur(e) élève gagnera 5 gallions ainsi que 15 point pour sa maison. J'espère que ça vous motivera ! Enfin, pour la longueur de ce premier devoir je ne vais pas être trop stricte. Vous pourrez donc faire à votre guise. Veillez seulement à ce que ce ne soit pas trop long. Vous ne voudriez pas épuiser votre professeur dès le début de l'année, si ? Bien ! J’attends les copies sur mon bureau à la fin de la semaine. Vous pouvez ranger vos affaires. Bonne journée!»


____________________________________________________________________


DEVOIR N°1 : Une Journée de Moldu

A rendre entre le 20 et le 30 Octobre 2013

Limite ϟ Libre. Veillez seulement à ne pas dépasser 30 à 60 centimètres de parchemins (soit 1 à 2 pages words ou 1 feuille A4 recto et/ou verso)

Récompense ϟ 2 gallions et 5 points par participation. 5 gallions et 15 points pour la meilleure copie. Un Troll si devoir non-rendu.

Énoncé ϟLes sorciers ont la vie facile. Les sorts, les potions, les balais, ça aide n'est-ce pas ? Mais les moldus, comment font-ils ? Ils n'ont rien de tout cela, mais ils vivent bien tout de même. Mettez vous à leur place le temps d'un parchemin. Faites un écrit portant sur une ou plusieurs journées types d'un ou une moldu(e). Forme et support libre.

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Dim 20 Oct - 0:07





J'ai toujours adoré l'Etude des Moldus. Peut-être parce que du sang Moldu coule dans mes veines. Peut-être aussi parce que je suis plus terre à terre que la plupart des sorciers. Ce fut donc d'un pas presque dansant que je m'étais rendu jusqu'à la salle de classe, léger sourire aux lèvres, apaisé, calme, détendu, il n'y avait rien qui m'annonçait une mauvaise journée. Une jeune femme s'approche, belle dans son âge, elle se présente et annonce qu'elle sera notre nouveau professeur. Elle est simple, c'est plaisant, son timbre de voix est stricte mais juste à la fois, une agréable mélodie pour mes oreilles. Lentement, miss Verney nous raconte sa vie. Si certains étaient déjà bien déçu par le sujet du cours, ce ne fut pas mon cas. J'ai toujours aimé écouter les autres, sans doute mon côté altruiste qui refaisait surface. J'imaginais en ce même temps le dessin des paysages de la Louisiane, avec comme fond sonore du Jazz, des personnes enjouées qui discutent et rigole à plein poumon. Il n'y a pas à dire, je me sentais transporté, silencieux dans une bulle qui me faisait voyager à l'intérieur des souvenirs de notre nouveau professeur. Le visage calé dans le creux de ma main, je restais attentif jusqu'à ce que le sujet tombe. Décidément, celui-ci ressemblait vraiment à ce que font nos conjoints moldus, c'est amusant. J'avais l'impression que ma baguette magique ne devenait qu'un vulgaire morceau de bois. Massant un peu mon épaule, je saisis mon parchemin, mon encre, et enfin me mis au travail.

Citation :
Une vie de moldu
HEPBURN Nausicaa Tibo
7ème année
SERPENTARD

Cela pourrait sans doute vous paraître narcissique voir même déplacé que de faire part de mon expérience personnelle pour créer cet écrit. Pour tout avouer, je n'ose jamais dire que je suis un sorcier, ni que je suis un moldu. J'ai toujours été à mi-chemin entre ces deux étranges êtres qui me tiraillent chacun de leurs côtés. Et le plus drôle dans tout ça, c'est que ni l'un ni l'autre n'a pu tirer plus fort... Je vais donc transposer ma vie actuelle en une vie typiquement moldue. Sans jamais avoir senti l'odeur des potions ni pu caresser du bout des doigts les baguettes magiques.
De toute façon, il fut un temps, pour la plupart d'entre nous, où n'étions que de simples ignorants, vivants simplement et pourtant où nous étions certains de vivre une épopée.

Je me souviens du parfum de la poussière et du vieux bois qui emplissait mes narines, du parquet craquant sous mon poids, la clochette de la boutique antiquaire de mes parents. Je me souviens que je courrais parmi ces horloges gigantesques, esquivant le regard des poupées terrifiantes et faisait de ce lieu pourtant si simple une véritable jungle de l'imagination. Je me souviens de l'odeur des plats de ma mère. Elle a toujours aimé les cuisines étrangères, ne se concentrant jamais sur la localité. Je me souviens que tous les dimanches nous allions à l'église, que j'étais obligé d'abandonner mes jeans troués et mes hauts trop larges pour de beaux pulls et une posture saine. Je me souviens chanter des paroles qui, pour moi, n'avaient aucun sens. Je me souviens aussi de ce jour où j'ai pu toucher avec délicatesse les cordes de mon premier instrument : la guitare. Ces notes qui s'enchaînent, qui constituent une histoire encore une fois, lorsque je me sentais bercé par la mélodie comme lorsque ma mère, en me tenant dans les bras, me chantonnait de sa voix angélique quelques douces berceuses avant de me laisser emporter dans les bras de Morphée.
Je me souviens de l'école. Je me souviens que je me plaignais tout le temps, que je courrais après le bonheur et que je n'arrivais pas à le trouver. Pourquoi ? Parce que, j'ai beau être comme eux, un simple humain, je ne me fonds pas assez dans le groupe. Je suis différent. Un petit garçon qui a fini par découvrir vite son homosexualité et son goût pour ce qui était loin d'être commun.
Le plus difficile dans tout ça, autre le fait que les gens de votre âge vous tourne le dos, c'est de lire dans la lueur des yeux d'un père une forte déception. Ce fut pour moi la chose la plus tragique, la plus éprouvante de toute ma vie. Devoir affronter cette haine, ce mépris, de la part d'un homme que l'on considère comme son plus grand héros, son plus grand modèle, son plus grand dieu. Combien de fois ais-je essayé de m'approcher à tâtons avant de me sentir obliger de reculer au risque de me faire couper le bout des doigts ? Bien trop souvent.

Il était toujours assis à son bureau, les lunettes sur le bout de son nez, l'échine courbée et ses doigts retenant son menton carré tandis que ses yeux perçants se plongeaient dans la lecture classique française : Victor Hugo, Zola, Voltaire, Camus... Je me souviens que je passais devant la porte entre-ouverte de son bureau, le voyant dans cette même position pendant des heures interminables tandis que je m'abandonnais dans mon lit à la musique. Je ne comprenais pas : pourquoi nous étions si différents alors que tout pouvait nous rapprocher ? Notre goût pour l'art, notre relation père-fils... Non, il a fallut que les choses n'aillent pas dans le sens qu'il voulait, il avait mit au monde un enfant qui ne répondait pas à ses attentes. Juste un type lambda, incapable de tomber amoureux d'une jolie jeune fille ni d'avoir un caractère aussi passif que celui des autres enfants, adolescents. Mais j'ai continué à grandir ainsi.
La vie est si simple, quand y repense. Ce n'est qu'un petit amas d'événements, et pourtant, ils la rendent si merveilleuse, si unique. Il y a ces artistes de rues dans Londres que je me plaisais à admirer, un large sourire plaqué sur les lèvres alors que je m'attardais à aller en cours pour écouter un blabla incessant sur la Seconde Guerre Mondiale ou bien même des absurdités mathématiques donnant mal au crâne. Je me souviens aussi que le monde est injuste, car à côté de ces talentueux artistes dansants et chantants sur le trottoir il y avait des gens qui mourraient de faim, qui n'avait que pour seule ambition de voir un héros sortir de nul part. Un héros qui leur offrirait un toit, un souper et des draps chauds juste pour une nuit, devant un programme télévisé quelconque. Avec une famille. Des amis. Quelqu'un à aimer. J'y songeais. Je voulais faire le bonheur, j'étais naïf, mais c'est humain, je pense. J'avais envie de leur tendre la main mais mon cœur se serrait et je fuyais, le regard bas. Je n'arrivais déjà pas à me sauver moi-même.

Et puis voilà, il y a eu l'amour. Ou tout du moins un semblant d'amour. Je pense qu'il serait plus juste d'utiliser le terme « affection » que « amour ». Sentir les bras de son amant autour de son cou, pouvoir humecter une odeur attrayante et pouvoir échanger des moments uniques bien qu'éphémères. Pourtant, on se dit à la vie à la mort, ça n'a aucun sens. Avant de le dire, il faut le vivre. Encore une fois, j'étais naïf, je suis humain, c'est normal. J'avais besoin de rêver, de me dire que je ne ferais pas que décevoir le monde autour de moi mais je me rends compte que ceux qui ont fini par vous tourner le dos une fois ne reviendront jamais. L'on devient une chimère, une maigre illusion, une poussière sur laquelle on peut souffler.
On tente de réussir dans la vie parallèlement. On court après l'argent et le bonheur, mais ce qu'on oublie trop souvent c'est qu'ils sont plus rapides, ils sont plus malins. Il suffit de monter dans le train, de voir toutes ces têtes accablées par la banalité. Mais il suffit de monter sur la plus haute tour de la ville, d'observer les gens se balader, certains main dans la main, d'autres en sautillant, riant, hurlant, jouant, pour se souvenir qu'il y a quand même du bonheur dans la simplicité et la routine, et que toute deux peuvent devenir si uniques qu'elles en deviendront une magnifique mélodie, qu'il faudra simplement ignorer les mauvais accords pour pouvoir en entendre le fond.

Et si je peux me permettre... Être sorcier ce n'est qu'un accessoire, en fait. On vit tous le même parcours, mais sous différentes formes.
Je dépose le parchemin sur le bureau.

© charney

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Alix Barthelemy
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Mar 22 Oct - 20:14




Jouer à la barbie moldue


Premier cours d'étude des moldus. Le dos calé contre sa chaise, ses longues jambes étendues devant elle, elle s'était assise a coté d'Elyrian qui partageait cette option avec elle. Elle était en train de comater comme a son habitude, les yeux grands ouverts en attendant l'arrivée du professeur. Cette option elle l'avait prise par flemmardise, vivant depuis son enfance dans un quartier moldu, elle n'était pas trop ignorante de leur us et coutumes.
L'attente se compensa largement par le phénomène qu'ils allaient avoir comme professeur... Merlin tout puissant. Elle avait réussi a sortir Alix de sa torpeur...
Un mélange d'autorité quelque peu hystérique pour s'imposer et faire oublier son jeune age ainsi qu'une manie particulièrement intéressante de raconter sa vie en début de cours? La sorcière était particulièrement charmée par l’introduction de son discours concernant son opinion sur une vie bien remplie et pleine d’expérience.
Maintenant un visage impassible, elle rétracta ses jambes tout en essayant de ne pas se mettre a rire. Dans son esprit seul Flavia Mantis avait les capacités de s'imposer de cette façon  tout en se faisant prendre au sérieux. M'enfin bref. D'après ce qu'elle avait entendu il y avait un devoir a faire. Super.

M'enfin bref... ça pouvait être amusant. Jetant un coup d'oeil a Elyrian elle su qu'elle n'était pas la seule a penser ainsi. Une si longue amitié n'avait pas besoin de mots pour s'expliquer. Rapprochant sa feuille sur sa droite, elle commença son travail.




Alix Barthelemy - 7e année
Poufsouffle

Prenons Madame X. Madame X nommons la Sophie. Sophie est une moldue bien sur. Et Sophie on va dire qu'elle vie a la campagne. Pendant que son mari va couper du bois parce qu'il faut bien se chauffer l'hiver et qu'on ne commence pas ce genre de travail juste avant les premières gelées, Sophie elle va s'occuper du potager. Dans le potager on y trouve les légumes basiques du parfait moldu ne voulant pas mourir de faim, a savoir, des pommes de terres et des choux! le genre de légume pouvant être cultivé toute l'année. Mais aussi des navets, quelques tomates et pour le plaisir de rajouter un peu de beurre dans les épinards ba... des épinards.
C'est un travail éreintant mais Sophie veut faire les choses bien et comme elle ne peut pas s'aider a coup de baguette magique, c'est a genoux avec un tablier et des chaussures en caoutchouc qu'elle se trouve a s'occuper plans par plans dans la terre et la boue.
Mais bien sûr elle s'en occupe l'après midi de son potager. faut bien s'occuper de la lessive le matin, du petit déjeuner de monsieur qui ne tardera pas a rentrer et commencer a sortir les restes de la veilles pour le midi.
La lessive c'est a la main. Elle n'a pas les moyens de se payer une machine qui lave. Puis bon comme sa vieille mère lui disait " c'est en forgeant qu'on devient forgerons" alors c'est en lavant qu'elle devient une bonne femme au foyer.
Il se trouve qu'après tout ça et qu'a force de renouveler ses taches chaque jour, elle est devenue efficace et rapide. Elle a donc un peu de temps libre. Un temps de flottement qu'elle met a profit pour passer un coup de balais dans la maison et de s'occuper de la chambre a couché.
Elle a mal au dos après tous ses efforts mais après l'effort le réconfort! Sophie adore s'occuper de l'épluchure de pommes de terre. Elle peut s’asseoir et peler avec méthode comme une artiste son légume préféré. Pot au feu? Purée? Pommes de terre sautées? Un jour elle les a même fait frire. Mais monsieur son époux a tellement aimé qu'elle a eu peur pour son taux de cholestérol qui ne va pas se stabiliser tout seul. Va pour une soupe.
Tout par a la casserole et pendant qu'elle remue les mélanges (mais pas trop faut pas que sa soit trop riche se serait du gâchis) a feu doux, elle s'en va donner les épluchures au lapin derrière la maison. Elle lui caresse deux secondes la tête de son index en signe d'affection. Faut bien hein! Monsieur lapin elle doit le remercier de terminer dans son assiette pour la nouvelle année.
Revenant a la maison elle dresse la table et sert la soupe. Ça tombe bien, monsieur et de retour. Comme a son habitude il lui demande se qu'il y a mangé et elle lui répond toujours malgré le fait qu'elle est en train de le servir en ce moment même.
Ils mangent quasi en silence puis parlent de ce qu'ils vont faire de la journée.
Sophie doit aller récupérer le linge dehors, s'occuper du potager, faire les comptes et si elle a le temps nettoyer les vitres de la maison. Peut être même aller chercher en ville sur sa mobylette quelques courses de denrées qu'elle ne peut pas faire elle même, comme du sel, du beurre, un peu de lait et selon les bons jours un peu de viande.
Le soir arrive et comme tous les soirs, elle s'occupe de nouveau de la cuisine. Après avoir mangé elle s'installe dans un fauteuil et se met a tricoter un nouveau pull pour cet hiver a monsieur. Puis vient le moment d'accomplir son devoir conjugal.
Sophie fera a peu près la même chose chaque jours sauf les jours ou son époux est malade.
Là elle doit préparer la bouillotte, poser un linge sur son front, appeler le médecin local qui lui prescrira un médicament spécial anti fièvre, lui dira qu'il doit faire attention a son cholestérol et a ne pas trop boire puis s'en ira.

Pendant qu'il dort elle ira chercher le courrier et lira avec émotion a lettre de leur fils unique qui est devenu facteur. Il lui dit que tout va bien, que son travail le passionne et qu'il a décidé de se trouver une épouse. C'est un bon garçon son Yvan.

Voila quelques habitudes de Sophie moldue de campagne.



Alix relit avec un sourire en regardant un peu la copie de sa voisine. Bien ça devrait aller. Elle repart dans son coma, un sourire flottant sur ses lèvres. Elle déposera son devoir a la sonnerie, rien ne presse.


Fiche par (c) Miss Amazing
Crédit image : tumblr
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Mar 29 Oct - 12:27
Etude des moldus ; La vie d'un moldu
FEAT.  les septièmes années.
Etude des moldus. Elyrian en soupirait d’avance, se demandant encore ce qui lui avait pris le jour où elle avait décidé de suivre cette option alors qu’elle connaissait déjà tout des personnes dépourvues de dons magiques, son père en étant un. Un moldu fier de l’être qui, malgré la présence de sorcières dans la famille, refusait souvent – si ce n’est toujours – de faire appel à la magie dans le cadre de son travail ou sa vie quotidienne. Alors pourquoi diable assister à une matière aussi simple ? Pour les bonnes notes, tout simplement. C’était sa fierté et son envie de battre le monde entier qui l’avait poussé à venir ici. Enfin, à la base en tout cas car le cours l’incitera finalement à faire tout autre chose. Car en effet à peine rentrée dans la salle, la rousse s’installa aux côtés d’Alix tout en bavardant avec elle, avant que la nouvelle prof ne commence déjà à jacasser. Ely’ haussa un sourcil, jetant un regard blasé en direction de la naine qui leur ferait cours. Une demoiselle qui se prenait bien trop au sérieux aux yeux de la joueuse de Quidditch. Si elle tentait de faire preuve d’autorité, c’était loupé, elle n’en avait aucune et ce n’était pas en sifflant quelques menaces qu’elle parviendrait à se faire respecter. Bien au contraire. Surtout si c’est pour ensuite faire un cours pareil, à raconter toute sa vie alors que les élèves s’en foutaient royalement. Pour Ely’, cette femme aurait très bien pu se faire battre dans son enfance par un père alcoolique tout en ayant une mère prostituée qu’elle n’en aurait rien à faire. C’était privé, et dieu sait qu’elle détestait les gens qui déballaient leurs vies sans retenue comme était en train de le faire miss bidule.

Ce fut donc pour cela que, à peine les premiers mots prononcés, que la Poufsouffle soupira puis laissa sa tête reposée sur ses bras croisés sur la table. Yeux clos, elle attendait que le discours ô combien ennuyeux cesse une bonne fois pour toute. Cela ne l’empêchait pas de commenter mentalement les moindres phrases de la professeur. Telles que : « J'apprenais à monter à cheval, sport assez nobles pour les moldus », ce qui arracha un sourire mesquin à la rousse car le terme noble était un simple moyen d’atténuer le fait qu’il s’agissait d’un sport de bourge, au même titre que le golf, car il fallait de l’argent pour le pratiquer. Sale gonzesse pourrie gâtée dans son enfance moldue. Ce fut pire encore quand elle se lança dans l’explication du terrain qui accueillait les courses hippiques. Un hippodrome, c’est un putain d’hippodrome, pitié arrêtez l’explication de merde. Fort heureusement son souhait fut exaucée, car après quelques questions philosophiques, elle daigna mettre fin à son cours. Avec un sujet à traiter sur le champ. Levant une nouvelle fois les yeux au ciel, la rouquine se tourna toutefois vers Alix, qui souriait. Nul besoin de parler pour comprendre ce qu’elle s’apprêtait à faire, et Ely’ décida de jouer le jeu. Au diable les notes, ce cours n’en valait pas la peine. S’emparant d’une plume elle commença donc à rédiger.

Devoir a écrit:
Elyrian Helm ▬ Poufsouffle, 7ème année.
Etude des moldus ▬ La vie d’un moldu.

Prenons monsieur Y. Monsieur Y, appelons le Georges. Georges est un moldu qui vit à la campagne, avec sa jolie jeune femme Sophie. Pendant que cette dernière vadrouille à ses activités de femme – à savoir s’occuper de la maison et de la nourriture – le mari lui commence sa journée en coupant du bois. Un effort manuel difficile qui réclame donc plusieurs heures de travail quotidien. Equipé d’une simple hache qu’il se plaît à aiguiser avant, Georges use donc de sa simple force afin de lever puis abattre l’arme sur les rondins de bois. Cela lui prend toute la matinée, car il faut obtenir des stocks suffisants pour tenir durant l’hiver et se chauffer correctement. Et puis Georges sait que sa petite femme est frileuse, alors il faut redoubler d’efforts pour elle, mais cela en vaut la peine, surtout qu’elle le lui rend bien. Car en effet une fois l’œuvre achevée et les rondins de bois transportés afin d’être stockés dans la cave, Georges rentre à la maison et n’a plus qu’à mettre les pieds sous la table pour savourer le plat de sa tendre épouse : de la soupe. Et ils se racontent leurs journées, ces dernières étant loin d’être finies.

Après le repas, Georges ira se débarbouiller un peu suite à son effort de la matinée mais repartira aussitôt vaquer à ses activités. Cet après-midi il doit s’équiper de sa caisse à outils et réparer le toit qui menace progressivement de s’effondrer. Heureusement, notre moldu est doué quand il s’agit de bricoler ou réparer les choses, à force il prend l’habitude il faut dire. Cependant il se coupera au niveau du doigt, outre quelques diverses écorchures, et tombera à la renverse, atterrissant ainsi sur le dos. Ne voulant passer pour une fillette, sachant qu’en prime Sophie s’inquiétera de trop alors que ce n’est au final pas grand-chose, Georges poursuit son travail, un peu plus lentement toutefois. Finalement le toit s’en trouvera réparé et Georges profitera du fait que sa femme soit en ville pour chercher de quoi bander son doigt blessé. Georges étant un homme, il peinera à trouver ce qu’il veut dans tout le bordel – enfin le rangement organisé – de sa tendre épouse. Il pestera, mais finira par atteindre son but avant qu’elle ne rentre. De ce fait, il a encore un peu de temps pour travailler, enfin pour une fois ce sera pour gagner de l’argent. Car outre du bois, la cave est pleine de vins diverses qui sont transmis de génération en génération ceci afin qu’ils prennent de l’âge et puissent être vendus suffisamment chers. Et si Georges a fait l’acquisition de quelques bouteilles relativement jeunes qui ne serviront que plus tard, certaines sont suffisamment vieilles pour être vendus. Aussi s’empare-t-il de deux bouteilles et file en ville au retour de sa femme, qui le gronde car cela reviens à faire des allers retours superflus.

Une fois en ville, Georges retrouve son fidèle acheteur et repars donc avec une petite somme qui, couplée avec ce que son couple produit seul, leur permettra d’être tranquille un moment. A son retour, l’homme n’a plus qu’à mettre les pieds sous la table une nouvelle fois afin de savourer le repas concocté par Sophie. Suite à cela, Georges ne résistera pas et ouvrira une bouteille d’alcool, sous le regard furibond de son épouse à qui il promettra de ne plus recommencer tout en justifiant son acte en parlant de sa rude journée et de ses blessures, qu’il entamera et finalement finira le soir même. Seul. Quelque peu saoul, cela ne l’empêchera pas de rejoindre sa douce au lit et de profiter d’elle, en parfait mâle qu’il était.

Voilà une des journées de Georges, moldu de campagne.
Levant les yeux au ciel, amusée de voir qu'elle avait mis de côté son âme féministe le temps d'un devoir, ce qui voulait tout dire, la rousse alla rendre son devoir à la fin de la semaine.
codage par Junnie sur apple-spring
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Mer 30 Oct - 14:55



Etude des moldus
j'entends le loup le renard et la belette


Zelda se frottait les mains en ricanant de façon machiavélique. Les moldus c’était sa spécialité. Elle était sûre d’avoir la moyenne dans ce cours là, pas de soucis là-dessus. Avec un élégant lancé de cheveux en arrières – hum, élégant pour elle – la rousse se mit au travail.

Citation :
Andersem Zelda
Septième année
Serpentard

Etude des moldus

Prenons Jeanne. Donnons à Jeanne l’âge béni de dix-sept ans et introduisons Jeanne dans une famille de moldu. La jeune fille serait donc fille d’un facteur – parce qu’on ne remercie jamais assez ces chevaliers du courrier – et d’une boulangère. Jeanne n’est pas fille unique, elle a un petit frère qui passe son temps à jouer à League of Legend et à Call Of Duty. Il s’agit là de deux jeux sur plateforme, l’un sur ordinateur, l’autre sur x-box 360, dernière console en date de Microsoft bien que nous attendions tous avec hâte la X-box One.

Maintenant, mettons Jeanne dans une situation de tous les jours.

Le réveil de Jeanne sonne à six-heure trente exactement. Un réveil est un appareil à forme diverses selon le fabricant ayant pour but de donner l’heure et de réveiller le consommateur ainsi que, optionnellement, permettre d’écouter la radio. Jeanne n’étant pas très douée de ses dix doigts n’arriva jamais à enclencher l’option « réveil avec radio », au lieu de ça c’est un bruit strident qui tous les matins réveille la jeune fille qui finit par prendre le petit appareil pour l’envoyer voler dans la pièce. Quinze minutes plus tard, Jeanne se levera, en grognant et son premier geste sera de regarder ton téléphone portable – vérifier l’heure mais aussi voir si un quelconque ami somnambule ou bien insomniaque ne lui aurait pas envoyé un message – puis allumer son ordinateur. Jeanne mettrait ensuite son uniforme et descendrait, morose, dans la cuisine pour voir sa mère à moitié endormi devant son café arabica et les informations de BBC One. Discrètement, Jeanne changerait de chaine pour mettre My little poney : frienship is magic pour la simple et bonne raison que le matin, les dessins animés, c’est bien.

Suite à ça, Jeanne remonterait en catastrophe da ns sa chambre, attraperait son sac pour filer à l’arrêt de bus. Bien entendu son ordinateur sera allumé toute la journée, la fenêtre skype s’étant automatiquement ouverte et ce soir, Jeanne aurait la surprise de voir qu’elle avait involontairement snobé ses amis d’internet. Ah ah.

Une fois que la jeune fille aurait réussi à attraper son bus, elle se serait installé dans un coin, posant son sac sur la place à côté d’elle pour ne pas être dérangé et aurait écouté sa musique via des écouteurs. Surement un groupe comme Green Day, bien que cela fasse bien longtemps qu’ils n’ont pas sorti d’album. Puis elle débuterait les cours. Adieu baguette magique, livres merveilleux, créatures fantastiques. Bonjour équation au second degré, allitération en « r » et hyperbole, seconde guerre mondiale et athlétisme. Puis en fin de journée, 17h30, la jeune fille aurait repris le bus pour rentrer chez elle, aurait regardé le nouvelle episode de Hetalia en version Anglaise en ricanant sur l’accent du français avant de remonter dans sa chambre, prétextant faire ses devoirs mais se plongeant dans l’univers incroyable du role playing sur internet. Ce sont en fait des forums (site ayant pour base de créer une communauté de discussions) qui s’immerge dans des univers et où les membres jouent des personnages qui interagissent entre eux sous forme de post écrit. Jeanne en était dingue.

Puis sa mère hurlerait pour qu’elle vienne manger et ils mangeraient de la pense de brebis farci en regardant un nouvel episode de Sherlock BBC, dont la saison tant attendu était enfin sorti.
BY .TITANIUMWAY

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Mer 13 Nov - 20:33
[vraiment désolé pour le temps que j'ai mis à corriger. J'ai eu des contre temps on va dire et puis, bref, je suis pas vraiment excusable. Sésolé :/]


RESULTATS DEVOIR N°1 : Une Journée de Moldu

A rendre entre le 20 et le 30 Octobre 2013

Meilleure copie ϟ
    Zelda Andersem | Excellente copie, bien écrite, bien agencée. Récit assez commun, regroupant un assez grand ensemble de personnes et tout à fait actuel. Optimal bien mérité ainsi que 5 gallions et 15 points pour les Serpentards. Continuez ainsi.


Effort Exceptionelϟ
    Alix Barthelemy | Récit convenable et réaliste. Cependant, la vie de campagne aussi rudimentaire que vous l'avez décrite est assez rares, d'autant plus de nos jours. La prochaine fois, veillez à voire plus large, plus général, à viser une population plus commune. Bon travail cependant. E, ainsi que 2 gallions et 5 point pour Poufsouffle.

    Elyrian Helm | De même que votre camarade, avec qui vous avez sûrement travaillé de concert. Récit convenable, réaliste mais des exemple peut-être un peut trop à part. Je souhaiterai à l'avenir des cibles plus communes. Mais un Effort Exceptionnel, 2 gallions et 5 points pour Poufsouffles.


Acceptable ϟ
    Nausicaa Hepburn | Votre copie m'a causée quelques soucis. Vous avez été quelque peu hors-sujet, n'ayant pas vraiment fait le récit d'une ou plusieurs journées, mais plutôt une réflexion de vie. Cependant la qualité d'écriture et la sincérité de votre travail m'ont beaucoup touché et vous soulevez des problèmes très actuels dans la société moldue. Pour vos mots plus que magique, votre sincérité et votre si bonne conclusion, si réfléchie, un Acceptable que je nuancerai personnellement en +++ ainsi que 2 gallions et 5 autres points pour Serpentard. Continuez ainsi, votre sincérité et votre profondeur vous mèneront loin.


Trolls ϟ
    Eh bien, la liste est tellement longue, que je ne vais pas m'embêter à tous vous nommer, vous êtes grands, vous savez si vous avez fait votre travail ou non. Donc, pour tout ceux n'ayant pas rendu le cours: un immonde et énorme T!


Récapitulatif des Points ϟ
    Serpentards | 20 points.
    Poufsouffles | 10 points.
    Serdaigles | 10 points.
    Gryffondor | 10 points.

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