Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Le danger, c'est bien de loin - Elise

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Toulouse C. Lexarke
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Dim 12 Avr - 14:00
À la réflexion, Toulouse se disait qu'il aurait peut-être du attendre Dick.

C'était un peu son problème, cependant. Dick avait mit du temps à venir, sans doute retenu par un chat et Toulouse n'avait pas pu attendre plus longtemps de peur que cette balance de Préfet Fayot ne le repère et lui retire des points avant de carrément le dénoncer au directeur de maison. Aaah il était séduisant le Fayot, en plus de ça il avait bon fond et on ne pouvait nier qu'il était efficace, mais il était ennuyeux à mourir et l'empêchait totalement de vivre sa vie. Il était sûr que son plus grand fantasme était de voir tous les élèves enfermés à jamais dans le château, marchant en rang entre les classes et tous avec des lunettes sur le nez. Il n'y avait rien de pire que les lunettes.

Néanmoins, ce n'était pas sa préoccupation principale, perché comme il l'était sur une branche à observer une créature magnifique mais absolument furieuse en contrebas. La bestiole était très dangereuse, mais heureusement pour lui, elle était herbivore et très stupide. L'autre avantage était qu'elle ne savait pas grimper aux arbres et qu'il suffisait donc de prendre un peu de hauteur pour lui échapper.

Avec une moue boudeuse, Toulouse s'imagina ce que le Fayot pourrait dire. Il arriverait en chantant, bien évidemment, car il chantait bien le bougre, puis sans explication il prendrait son air le plus indigné et lui retirerait des points parce que les promenades de santé étaient interdites dans ce fichu château. Enfin, il s'en irait en remplissant une fiche de retenue tout en gambadant joyeusement. Il était rempli de joie de vivre, ce préfet, quand on y pensait.

Pour le moment, Toulouse pensait surtout au meilleur moyen de descendre sans trop attirer l'attention. S'il se débrouillait bien, il y avait moyen de passer entre les arbres en contournant la bestiole sans se faire repérer, mais il allait devoir être très très silencieux. Très lentement, très précautionneusement, Toulouse débuta la désescalade de son arbre, sans quitter l'animal du regard plus de quelques secondes pour savoir où mettre les pieds.

Puis, environs à mi-chemin, un air pensif qui n'augurait rien de bon apparu sur les traits du jeune Gryffondor. Oh le Préfet Fayot désapprouverait énormément, il n'y a pas de doute là-dessus. Il était raisonnable, le Fayot, mais d'un autre côté, c'était l'occasion où jamais d'approcher suffisamment de l'herbivore pour le toucher. C'était à cause d'idée comme celle-ci que Toulouse avait souvent entendu que son espérance de vie était bien plus courte que celle des autres, pas comme celle de Fayot. Il irait loin dans la vie, Fayot. Mais sa vie sera très ennuyeuse.

Sa décision prise, Toulouse continua de descendre avec le sourire et posa doucement ses deux pieds sur le sol, à moitié accroupi, puis il s'approcha très lentement de la bête furieuse qui reniflait les racines d'un arbre comme si le jeune homme aurait pu y être dissimulé. Profitant de l'occasion, Toulouse bondit et agrippa une pleine poignée de poils qu'il découpa d'un coup de baguette magique avant de les brandir d'un air victorieux qui quitta rapidement son visage lorsque la bestiole poussa un « Quiiiik » d'indignation et se retourna pour lui faire face.

Sans demander son reste, Toulouse prit ses jambes à son cou, son trophée à la main et remerciant le ciel que la lourde créature ait besoin de temps pour atteindre une vitesse suffisante pour le rattraper. Toulouse fila comme une flèche jusqu'à la lisière de la forêt en faisant des zigzag entre les arbres pour l'empêcher d'atteindre trop facilement son allure maximum. Une fois hors des bois, Toulouse arriva non loin de la cabane du terrifiant garde chasse devant laquelle se trouvait une fille de Serdaigle qui était dans sa classe. Elle s'appelait comment déjà ? Eloïse ? Elisa ? Peu importe, en tout cas elle était dans la même maison que Fayot et ses magnifique cheveux bleus. Tiens, vu qu'il était à Serdaigle, il devait être intelligent le Préfet Fayot.

Par contre cette fille n'avait pas l'air de comprendre que si Toulouse courait avec une touffe de poils dans les mains, c'était qu'un danger approchait. Il rangea les poils dans sa poche magique pour ne pas qu'ils s'envolent, puis il sprinta vers elle en hurlant de se mettre à couvert juste au moment où la grosse bestiole émergeait des bois, étrangement tondue d'un côté et ses petits yeux absolument furieux. En plus de ça, à présent elle était en ligne droite et elle pouvait donc foncer à sa guise vers Toulouse qui fonçait lui-même vers Elise.

-À TERRE !

La bête l'avait presque rattrapé lorsque Toulouse se jeta sur Elise pour lui faire un placage digne des plus grands rugbymen moldus. L'animal, surpris et stupide, sauta par dessus leur deux corps étendu au lieu de les piétiner et Toulouse en profita pour sauter sur ses pieds, attraper la Serdaigle par les mains et la remettre debout également avant de la traîner littéralement vers la porte de la cabane qu'il ouvrit d'un coup de baguette magique avant de la jeter dedans et de refermer derrière eux rapidement. Une chance pour lui, ni le chien, ni le gardien de chasse n'étaient présents, donc pas d'ennui en plus. En revanche, il remarquait à présent le badge de préfet sur l'uniforme froissé de la blonde qui s'était trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Toulouse poussa un grognement.

-Heu salut ! Je voudrais pas avoir l'air d'abuser, mais tu pourrais m'aider à déplacer cette armoire devant la porte ? Juste par précaution hein.

Si elle était aussi brillante que le Préfet Fayot, elle saurait que c'était une très bonne idée pour éviter de mourir dans d'atroces souffrances. Non pas que cette bête risquait vraiment de les tuer, mais de les tabasser suffisamment pour les envoyer à l'infirmerie et là par contre, ce fou dangereux de Absynthe pourrait bien les achever.

-Au fait, je m'appelle Toulouse et toi ?
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Elise B. Dickney
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Dim 12 Avr - 21:00
« Il y eut un bruit — un cri. Quelques onomatopées et pas précipités. Aussi Elise tourna-t-elle lentement la tête, propulsée hors de ses pensées et de son petit monde que trop bordélique. Elle n’eut le temps de trop réaliser ce qu’il se passait que son souffle se coupait alors qu’elle se retrouvait en l’air puis soudainement plaquée au sol. La tête écrasée contre un bout de terre meuble. Wowh. Comment en était-elle arrivée là ?

Elle n’avait fait que partir à la recherche d’un première année s’étant tout récemment fait martyriser par Gray-le-plus-gros-des-balourds. Elle n’avait fait qu’un petit détour vers la cabane, ne le trouvant pas dans les jardins — elle n’avait fait que faire, oui. Se perdre dans ses diverses pensées, sur sa dernière entrevue avec Emerald et sur tout un tas de choses : son père qui vieillissait, son chat qui devait sûrement dormir sur le rebord interne d’une des fenêtres proches de son lit tout en haut de la tour des serdaigles.
Elise n’avait fait qu’être là, oui — ses yeux un peu absents n’avaient fait que se tourner en direction de la masse blonde accourant vers elle, une touffe de poils en main. Elle n’avait fait que contempler la scène et se prenant un magnifique arrêt mental. What the fuck. Mindfuckage par excellence — aviez-vous déjà vu un septième année se ruer hors des bois, poursuivi par une bestiole cheloue aux yeux fous exorbités ?
Certes, quand il s’agissait de Lexarke c’était une autre histoire mais — outch.

Et il puait un peu, la bestiole plus que l’homme — ou sans doute un savant mélange des deux. Aussi la blonde préfète reprenait-elle peu à peu ses espris lorsque la chose les survola et que son agresseur-kidnappeur-truc-à-moitié-identifié la souleva et la traina précipitamment dans l'antre de mister citrouille. Ou potiron — ou bref.
Quelle histoire, vraiment. Que d’émotions.

Quelques minutes de silence, une Elise qui ne pu en placer une cause de je-te-saute-à-la-gorge-verbalement venant de son camarade de classe. Une tête dans la purée, une envie de laisser tomber les questions et les prises de tête et elle était là à l’aider à bloquer la porte, l'Elise. A la moldu. Chose faite et question posée de la part du perché, la préfète était déjà adossée à l’armoire, les fesses à terre.

… Piégée dans un fou rire du troisième monde. Well.
« Tu te souviens pas des prénoms des gens de ta promo ? » Ah, c’était bon ; elle reprenait son souffle, la larme à l’œil. Son cerveau s’était retourné à l’endroit et — et elle était de nouveau les pieds sur terre, oui. Bien ancrés, cette fois; dans cette foutue réalité. Un peu de malice dans sa voix, elle n’attendit pas vraiment de réponse de la part de Toulouse ; empoignant son badge et le fourrant sans la poche magique de sa jupe. Srsly. « Et tu sais, au lieu de courir comme un fou ; tant bien même tu aimes l’adrénaline, un coup de baguette et c’était réglé. » Regard en coin. « Surtout que tu as l’air plutôt doué niveau je-lance-un-sortilège-vitesse-de-l’éclair-et-ça-réussit-de-la-bombe. » Genre sa touffe de poil qu’il avait fourré elle ne savait où — genre la façon dont il avait ouvert la porte. Genre tous ces petits détails, quoi. Enfin. Passant une main dans ses cheveux histoire d’y voir quelque chose, la blonde chercha instinctivement sa baguette ; réalisant peu à peu qu’il y avait quelque chose de louche avec elle.

……
Pas. de. bois. Nulle part. « Oh merde. » Putain de merde ; fichue bombadouse venue toute droit des fesses de Flavia dans laquelle Viridus a bien glissé et s’est étalé, même. Se redressant, la septième année fit quelques pas en direction de l’étroite fenêtre de la cabane. Soupir profond, main venant trouver visage soudainement pris d’une moue exténuée. La bestiole était dehors. Sa baguette aussi.
Elise était au bout de sa vie — vraiment, et bien.
A quand remontait la fois où elle s’était séparée de sa précieuse, hein ? Longtemps. « J’avais ma baguette dans ma main. Genre avant que tu me balances au sol et me traine vive ici. » Rire nerveux. Au final qu’avait-elle à perdre ? Elle avait un après-midi entier à passer ici si ça lui chantait. Se décontractant un peu, reprenant une respiration régulière et non pas je-respire-trois-minutes-puis-plus-pendant-cinq ; Elise retourna s’écrouler au sol. « Elise. Enchantée. » Un peu de mélodrame et c’était parfait — c’était pas comme si ils avaient passé quatre ans dans la même section. Sérieusement.
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Lun 13 Avr - 15:11
Toulouse eu de la chance, la préfète fut assez gentille pour l'aider à pousser la lourde armoire devant la porte, bien qu'un coup d’œil vers la fenêtre l'informa que la bête était toujours aussi stupide et cherchait désormais où ils étaient en reniflant le tas de terre sur lequel la fille blonde avait atterri lorsque Toulouse l'avait jeté au sol. Pourtant ils n'étaient pas bien discrets. Surtout elle. Elle rigolait bien trop fort.

-Shh ! Rigole moins fort ! C'est bête mais c'est pas sourd, dit-il en désignant la bestiole du pouce.

Et non, il ne se souvenait pas des prénoms de tout le monde dans sa promo. En vérité, il se souvenait à peine de leur tête, il avait complètement oublié que cette fille était préfète, d'ailleurs, mais il vit avec reconnaissance cet insigne disparaître dans sa poche. Au moins elle était sympa, il interprétait ce geste comme un signe qui signifiait qu'elle n'irait pas le dénoncer pour avoir plus ou moins lâché une bestiole dangereuse et légèrement dépoilée dans le parc du château. Elle était plus cool que le Fayot.

-Je ne veux pas utiliser la magie sur les bêtes, sauf en cas d'extrême urgence. Je ne veux pas leur faire de mal et si elle me poursuivait, c'est parce que je l'ai dérangée. Elle méritait presque de m'attraper en fait !

Il en parlait avec affection, comme si le fait de se faire piétiner très justement par une bestiole furieuse lui semblait être une fierté à avoir. Sans doute aurait-il été fier qu'elle le rattrape, mais il n'était pas masochiste au point de vouloir finir dans les griffes d'Absynthe, même si la possibilité de se faire soigner par Euphrasie restait une éventualité très tentante. Après il était ravi qu'elle le trouve doué en sortilèges, mais pour ouvrir une porte, il n'y avait pas vraiment besoin d'être Viridus en personne.

Il la regarda curieusement lorsqu'elle alla voir la fenêtre et ne pu s'empêcher de laisser échapper un petit rire en comprenant que la baguette de la demoiselle se trouvait dehors, en très mauvaise compagnie. Peut-être qu'aller la chercher serait une expérience intéressante. Sauf qu'il faudrait bouger l'armoire et il était presque sûr que cette fois-ci la bête saurait où il se trouve et viendrait enfoncer la porte de la cabane, retenue uniquement par une frêle Serdaigle sans baguette.

-Il faut toujours garder une main près de sa baguette ! Surtout quand tu vois quelqu'un sur le point de te percuter.

Ou quelque chose. Ça fonctionnait aussi. Il alla s'accroupir à côté d'elle avant de poser également ses fesses sur le sol. Il était étonné qu'elle n'ai pas cherché à utiliser sa baguette contre lui ou l'animal d'ailleurs, elle qui le lui avait si justement conseillé quelques minutes auparavant. Elle n'avait pas de très bons réflexes, elle ne survivrait pas longtemps dans la forêt interdite.

-Je suis Toulouse, mais je crois que tu le sais déjà ?

Elle s'était gentiment moquée de lui parce qu'il ne connaissait pas son prénom après tout, donc logiquement, elle devait bien connaître le sien.

-Qu'est-ce que tu faisais dans le coin ? Tu voulais voir le garde-chasse ?

Autant essayer de discuter un peu, faire connaissance, tout ça, ils allaient rester ici pour un bon bout de temps. Ces animaux-là étaient stupides mais très têtus. Il se demandait comment réagirait le garde chasse s'il revenait de sa promenade avec son chien maintenant et qu'il voyait cette chose dans son potager. Peut-être serait-il légèrement surpris, mais bon. Un peu d'imprévu ne fait jamais de mal, n'est-ce pas ? Il sortit la touffe de poils de sa poche pour l'observer et fouilla dans sa poche à la recherche d'un élastique ou d'un morceau de ficelle pour les attacher ensemble. Ça lui ferait un grigri en plus.

-Eh mais, tu es la capitaine de l'équipe de Serdaigle non ?

Il venait de réalisé qu'il avait déjà vu cette fille, son équipe, et celle des rouges jouer un match en sous-vêtement. Il n'avait pas très bien compris pourquoi, mais il était resté regarder quand même. Ça paraissait risqué. En plus ils avaient gagné la coupe l'année dernière. Il eut un large sourire.

-Ça y est, je sais qui tu es ! Désolé pour ta baguette, mais on va devoir attendre avant d'aller la chercher.
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Ven 1 Mai - 17:13
« Elise devait admettre que Drew n'était pas si mauvais en quidditch. Il avait également de jolis cheveux bruns et c'était sans dire qu'il avait des résultats acceptables. De plus, il n'était pas de ceux faisant perdre des points à sa maison — en d'autres mots, il était un gentil garçon. Aussi la blonde reprenait-elle lentement ses esprits tout en pensant à Slater — il était grand. C'était un avantage, pour un garçon, d'être grand. De plus, courrait la rumeur qu'il était musclé. Poussée par cette soudaine pensée envers le gryffondor, la préfète-en-chef se dit qu'il avait été très obéissant, presque droit — il avait tenu sa parole. Enfin, il n'y avait rien eu de dit ni de demandé explicitement, mais il avait réussit à comprendre tout seul qu'Elise ne voulait plus le voir. Et ce sans aide extérieure. Comme quoi, il n'était pas si bête que ça. Peut-être avait-il mûri. Quoique, tout compte fait : elle ne voulait pas savoir.

Enfin.

Elle le trouvait sympa, Toulouse — sa façon de parler était assez légère, et la manière dont il décrivait sa répugnance à user de magie contre les bestioles un poil mignonne. « Tu sais, un stupefix a jamais fait de mal à personne — mais je comprends, c’est chic comme façon de penser, vraiment. » Sourire laissant apparaître quelques pans de dents — c’est qu’elle se sentait sereine, la blonde. Si l’on omettait son bois manquant. Et d’ailleurs ! Il en parlait. Que de coïncidences entre eux, vraiment. « Je veux pas dire mais je l’avais en main, lorsque tu m’as balancée à terre. » Petit rire narquois, quoique pas bien méchant — il n’avait jamais été dans le style d’Elise de se montrer offensante ou agressive. Trop éthérée puis trop vivante ; oscillant entre passibilité sincère et envie de vivre à pleins poumons. Aussi ne releva-t-elle pas le petit commentaire signifiant plus ou moins tfaçon c’est ta faute si tu l’as perdue, car t’es lente et tu réagis pas quand tu vois quelqu’un en plein rush.

Hein hein.
C’était facile d’insinuer ça, vraiment. Comme si elle avait que ça à faire, d’être aux aguets de manière permanente, à se méfier qu’un gars se ramène en courant car derrière lui un troupeau d’hippogriffes semblait lui vouloir la peau. Très commun. Enfn, ce n’était pas comme elle s’en souciât, ce qui était fait était fait, et ils ne pouvaient rien changer à leur situation présente. Alors autant profiter de l’instant sans trop se griffer ni s’arracher quoique ce soit ; hein. « Hm. Tu vois Grayson ? L’autre balourd dans ta maison là ? Il a la fâcheuse manie de traumatiser de pauvres gosses innocents, les ridiculisant puis les mettant au tapis. » Ouais, elle ne l’aimait pas trop ; l’autre crétin sans un brin d’intellect. « On m’a dit qu’il avait mis la main sur un de mes premières années, qui est allé se réfugier je ne sais trop où. Alors j’étais à sa recherche, tvois. » Histoire de jouer les mamans, d’enserrer le pauvre gamin avec tendresse ; histoire de recoller sa confiance en soi et tout ce qui suivait, ouais. « M’enfin. Il est nulle part. Pas dans le château pas dans les jardins. Alors je me demandais si il était pas allé se réfugier dans une citrouille — mais du coup pas vraiment. » Petit rire assez misérable, un peu trop court un peu trop bancal. Assez tiède, aussi ; car la préfète avait du mal à rester indifférente lorsqu’il s’agissait de jeunes poussins. C’était sans doute l’instinct maternel avant l’heure que son équipe avait euh. Fortement développé. Entre Diego qui savait à peine nouer une cravate, alors tenir sur un balai tout en réceptionnant des cognards herm… Et Pan, même si il avait quitté récemment — et Evelynn et.

Et tous, en fait.
Même Thomas, le fraichement venu ; qui pleurait presque lorsqu’il touchait un adversaire pendant les matchs.

Ah. D’ailleurs — il y était, à réaliser qui elle était. Et par le biais du sport, si ce n’était pas merveilleux. Comme quoi, leurs pensées semblaient vraiment synchronisées. huhu. « Ouaip. Elise Blaze Dickney, préfète-en-chef et capitaine de l’équipe des bleus, tant bien cette année on est pas très fameux. » Elle s’excusait presque, un sourire un peu contrit sur les lèvres. Aussi l’observait-elle du coin de l’œil tripoter sa touffe de poil, hésitant entre rire et se balancer une main au visage. Comment pouvait-on avoir ce genre d’idées, srsly ? « T’excuses pas, ça me dérange pas de rester là ; et puis tant qu’elle ne se casse pas tout va bien. »

C’était un peu sa crainte ultime.
Enfin à l’échelle de sa vie d’étudiante — les notes n’étaient pas un souci, elle avait déjà retapé une fois à cause d’une mauvaise plaisanterie. Ne manquerait plus que son bois finisse écrabouillé par un gros porc aux attributs un peu particuliers. « J’espère que le garde chasse va pas ramener ses fesses, cependant. Ah et, tiens ? » Son soupir s’était entrecoupé d’une question un peu hasardeuse, alors qu’elle avait sorti de sa poche magique quoique avec un peu de difficulté un élastique noir assez simple.

La blonde se nouait rarement les cheveux — elle avait pris l’habitude de trimbaler un ou deux de ces chouchous à cause de Sloan.
La brune en avait toujours quelques uns — et puis, elle avait la tête à en avoir, que ce soit sur sa tête ou dans ses poches. Huhu. « T’as d’autres trophées de la sorte ? » Petite moue curieuse alors que sa joue venait s’écraser contre ses genoux remontés.

C’est qu’ils allaient avoir du temps à malaxer.
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Ven 22 Mai - 17:22
Toulouse étendit les jambes devant lui en réfléchissant aux bienfaits des stupéfix. Il s'était déjà fait stupéfixié en duel, souvent à cause d'Amethyste Rosenbach qui n'hésitait généralement pas à lui en envoyer à la figure, entre autres joyeusetés. Ça n'avait rien d'agréable, on avait des bleus partout en se réveillant et en plus il n'était pas sûr que cette bête y soit sensible. Couper quelques poils c'était une chose, mais assommer la bête dans son intégralité ou presque, c'était un peu plus délicat. La peau sous les poils était très résistante. Il ne préférait pas essayer tant qu'il n'y avait pas au moins un arbre solide à proximité.

Il eut un instant de flottement lorsqu'elle lui avoua avoir sa baguette à la main au moment de l'impact. Elle l'avait lâchée ? Vraiment ? Il était assez impressionné en fait, il ne pensait pas qu'on puisse lâcher sa baguette lorsque quelqu'un vous fonçait dessus en hurlant. En toute logique, il aurait du finir avec une baguette dans le nez et elle piétinée par le monstre qui le poursuivait. Finalement, ne pas avoir des réflexes trop agressifs n'était pas une si mauvaise chose quand on y réfléchissant.

-Dooonc... Tu as lâché ta baguette. C'est tant mieux j'imagine, sinon je me serais sans doute prit ta baguette dans le nez et cette magnifique créature dans le dos. C'est une mort un peu nulle tu crois pas ?

Toulouse voulait avoir une mort plus digne que ça. Il voulait mourir avec panache. Il voulait mourir dévoré par un dragon après une lutte féroce ou bien foudroyé par un mage noir dans une ultime tentative pour l'empêcher de commettre le mal. Une mort comme on en voit que dans les contes et dans les chansons célébrant les héros des temps anciens. Pas le genre de mort qu'on pourrait trouver à Poudlard.

Il écouta Elise avec attention, seule source de distraction pour le moment, hochant la tête aux moment opportun comme seuls les bons publics peuvent le faire, puis il lui sourit comme s'il venait de trouver le sens de la vie.

-Je n'ai aucune idée de qui peut bien être ce Grayson.

Il ne connaissait presque personne à Poudlard à part son cher Dicky, les préfets de sa salle commune, quelques visages dans sa classe et bien entendu, l'intégralité du personnel à la fois redouté et redoutable. Elise avait l'air gentille, elle voulait trouver l'autre élève, mais pas pour le réprimander de s'être enfui vu la façon dont elle en parlait. Toulouse ne se faisait jamais réconforter lorsqu'il s'enfuyait, pourtant il était sûr d'avoir vécu des choses bien plus traumatisantes que ce petit de première année lors de ses escapades.

-Les premières années sont petits, mais ils ne sont pas si fragiles. Je suis sûr qu'il se remettra très vite et qu'il trouvera du courage !

Toulouse voyait tout le monde comme s'ils étaient braves. S'ils ne le sont pas, alors ils le deviendront. On ne peut pas rester peureux et lâche toute sa vie. Et puis fuir ne signifiait pas forcément être lâche, donc il était possible que le première année soit quelque part à gambader joyeusement en se félicitant de ses talents de sprinteur. Tout comme lui. Le sprint, c'était important pour conserver son intégralité physique.

Il siffla légèrement en entendant qu'elle était à la fois préfète-en-chef et capitaine de l'équipe de Quidditch de Serdaigle. Elle les accumulait, décidément !

-Sacré palmarès. Tu veux devenir ministre de la magie ou quoi ? plaisanta-t-il. Si c'est le cas ne m'oublie pas dans ton ministère, je veux devenir auror.

Pas chef des aurors. Il ne voulait pas diriger, il ne voulait pas avoir à donner des ordre ou à demander à qui que ce soit de faire quoi que ce soit. Il voulait juste faire équipe avec Dick pour chasser les mages noirs pour protéger les gens de la façon la plus dangereuse possible.

Il prit l'élastique qu'Elise lui tendait et attacha les poils ensemble pour qu'ils ne s'éparpillent pas dans la cabane, puis il sourit en rangeant les poils dans sa poche.

-Je n'ai pas tout sur moi, mais j'en ai ramassé pas mal au cours du temps oui ! Tiens regarde.

Il chercha la petite cordelette autour de son cou et la sortie pour lui montrer la dent qu'il y avait autour. C'était sa plus grande fierté car c'était aussi l'un des moment les plus effrayant de son existence.

-Ma mère m'a emmené avec elle l'année dernière. Elle s'occupe de la régulation des créatures magiques dangereuses de Grande Bretagne et on avait signalé un loup-garou dans les environs de l'endroit où on était. Les loups-garou ne sont pas du tout de son ressort puisque ce n'est pas son service, mais elle a voulu aller voir et je l'ai accompagnée. On voulait juste le voir et l'observer de loin, mais il nous a repéré en premier et on a vraiment eu chaud. Pendant qu'on fuyait, il mordait un peu tout et n'importe quoi autour de lui, il était véritablement enragé. Il a laissé une de ses dents dans le montant d'une des portes massives par lesquelles on essayait de le semer. Je l'ai récupérée après, quand la brigade est intervenue pour maîtriser le loup-garou. C'était vraiment incroyablement effrayant.

Il avait dit ça avec des étoiles dans les yeux comme si c'était son meilleur souvenir au monde et que l'idée de se faire dévorer vivant par un loup-garou furieux était ce qu'il considérait comme de bonnes vacances.

-J'ai envisagé l'idée de faire ça aussi, la brigade des loup-garou. Mais Dick sent trop le chat pour ça et sans moi il serait perdu.
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Jeu 9 Juil - 15:51
« Les propos de Lexarke l’avait fait rire — aussi Elise avait-elle tourné la tête vers son compagnon du moment, les yeux encore un peu brillants. Il avait l’humour particulier, de celui n’en étant peut-être pas un — enfin. Restant calme, elle avait laissé sa tête partir en arrière, se callant contre la surface dure derrière eux — écouter ne lui avait jamais posé problème. Un « vraiment ? » s’était échappé de ses lèvres lorsqu’il avait avoué ne pas connaître Grayson — ils étaient pourtant de la même maison. Ou peut-être aurait-elle du le nommer différemment ? La blonde ne savait pas trop, s’en fichait ; aussi — pas mal. « Ce serait bien que les bambins serdaigles soient aussi fortiches que toi, Toulouse — malheureusement ce n’est souvent pas le cas. » Sourire un peu tiède, oscillant entre tristesse et taquinerie : « Tu es assez particulier dans ton genre, tu sais ? » Rire court et spontané, alors que son minois à elle se tournait pour le dévisager ; ses genoux remontés contre sa poitrine.

« Ministre ? Pourquoi pas ! » Plaisanta-t-elle de demi — car au final, avec les dirigeants actuels ; l’on était pas sorti de l’auberge. Tous étaient trop catégoriques et ne voyaient aucune nuance, aussi le parti idéal actuel aurait sans doute été un mélange d’unité et de ligue des sorciers — enfin. Les dés étaient lancés, et eux n’étaient encore que des gamins ; alors ils ne pouvaient faire qu’observer, attendant de voir ce qui se passerait réellement. Potentiel chamboulement.

« Sérieusemenrt ? » Elle en avait presque sursauté aux propos du septième année, se redressant quelque peu ; enserrant ses genoux de ses bras, visage incliné — auror. Aussi tout ce qu’il se passa par la suite fut assez flouté, la dent comme la narration allant avec — seuls venaient s’accrocher de petits détails, de nouvelles ressemblances. Et c’était un peu fou, de voir tout d’un coup quelqu’un allant sans doute finir dans la même promotion qu’elle — un peu marrant, assez tout, assez rien. Etonnant. « Tu aimes vraiment les poussées d’adrénaline, dis-moi. » S’était-elle contentée de sourire, les yeux attentifs ; pavés d’étoiles, en résonnance à ceux du grand gaillard.

« Tu sais, je compte aussi faire auror — enfin, tireuse d’élite ; je verrai. Mais du coup si tu te foires pas, on finira un de ces quatre dans la même promotion hehe. Quoique la brigade des loup-garou te serait bien allé, aussi ; de ce que tu me raconte ! » Et elle n’était que joie sereine, donnant dans ses gestes la preuve qu’elle était à l’écoute — qu’elle était focalisée sur son interlocuteur. De manière un peu amusée, un peu troublée — et elle ne savait pas trop ; trouvait le tout un peu fou : « Enfin, j’espère que tu seras pas du genre à faire de grosses conneries en mission non plus ! Genre comme ici, car ce serait galère. » Rire.

Si c’était le cas, ils n’étaient pas en galère.
Sourire.
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Toulouse C. Lexarke
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Ven 10 Juil - 21:32
Toulouse émit un léger reniflement sceptique à la mention des petits Serdaigles. Ce n'étaient pas les plus solides. Certains étaient bizarres, d'autres ne voyaient pas l'intérêt de se mettre en danger comme ça et d'autre encore était... encore plus bizarres. Enfin, il ne voyait pas souvent les premières années Serdaigle, il préférait traîner avec les petits rouges pour leur apprendre la vie, la vraie. Il en avait peut-être oublié un dans la forêt, maintenant qu'il y pensait. Il ne s'en rappelait plus. Sans doute que non, mais ça lui était déjà arrivé. C'était sans doute la meilleure expérience dans la vie de ce gamin.

-Particulier tu dis ? Je n'ai pas l'impression de l'être.

Ça ne le dérangeait pas d'être particulier. De manière générale, ce que les autres pensaient de lui ne l'atteignait jamais, il n'avait pas le temps d'y prêter attention, ça ne l'intéressait pas du tout. Venant d'Elise, ça sonnait plutôt comme quelque chose de positif, ou du moins, quelque chose d'intéressant, donc il n'avait pas à s'en soucier sans doute.

-Oui, sérieusement !

Auror était la réconciliation entre son père et sa mère. C'était le moyen de compléter l’œuvre qu'ils avaient créé en le fabriquant lui et par œuvre, il ne parlait pas d'art ou de magnificence, mais d'ouvrage, de création un peu aléatoire de la vie, car finalement c'était ça l'important. On pourrait croire que Toulouse n'aimait pas la vie, vu sa mauvaise habitude de la mettre en danger, mais c'était tout le contraire ! Toulouse était amoureux de la vie, il ne voulait pas manquer une seule occasion de ressentir quelque chose.

-J'aime... sentir les choses. J'aime quand le danger m'apporte cette sensation à l'estomac, elle me donne l'impression de. Je. Voler ? Il ne savait pas comment décrire ça. C'est magnifique, c'est ça la vraie magie. C'est comme ça que je me sens vivant. Je veux être vivant, je ne veux pas être un enfant de plus assis derrière un bureau à rabâcher les mêmes choses encore et encore. Je veux profiter moi !

Toulouse se mit à rire lorsque Elise lui fit part de ses doutes quant à ses capacités pour se tenir pendant une mission. Il rangea sa touffe de poils dans sa poche de sorciers et remit sa dent sous sa chemise. Sa mère l'avait enchanté pour qu'elle garde sa forme de dent de loup-garou. Avoir une pauvre canine de monsieur lambda n'aurait pas été intéressant. Quoi que c'était sans doute une femme, sa mère lui avait dit que les loup-garou femelles étaient plus hargneuses.

-Non, je ne veux pas tuer des gens de mon équipe, au contraire, je veux faire auror pour sauver des gens et pour en pas perdre cette sensation d'être en vie.

Il était sûr que le jour où il la perdrait, il perdrait assurément sa vie avec. Il ne pensait pas que l'ennui valait la peine d'être vécu, c'était sans doute pour ça que son père répétait qu'il ne ferait pas de vieux os s'il ne se montrait pas un peu raisonnable.

-Et toi, pourquoi est-ce que tu veux faire auror ?

Elle n'avait pas l'air d'être du genre à courir après le grand frisson de la vie.
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Elise B. Dickney
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Ven 17 Juil - 13:54
« Et elle était là, la blonde — à poursuivre son écoute, le visage incliné de moitié. Car il y avait quelque chose de fascinant chez Toulouse — dans sa manière de s’exprimer et de faire écho à des choses qu’elle même ressentait en permanence. Aussi ne les formulait-elle pas de la même manière, mais le sentiment restait le même. Un sourire calme pavait alors ses lèvres, irrépressibles ; comme pour prouver l’intérêt quiet qu’elle donnait à son rouge partenaire. « Tu es beau, Toulouse. »

Et ça lui avait échappé ; sortant tout naturellement. Aussi avait-elle ri, l’Elise ; basculant les potentiels sous entendus dans une autre dimension : « Je veux dire, oui ; je comprends — cette envie de vouloir vivre pleinement. » Pause : « Et au final, qui a-t-il de plus beau que de vivre sa vie, hein ? De se sentir bien en vie, bien vivant ? » Levant les yeux, la préfète s’était laissée aller à la réflexion un instant ; le regard un peu brillant. Car il y avait ces images et ces désirs, car il y avait toutes ces choses encore à accomplir. « Tu sais, moi c’est un peu pareil. » Et elle l’avait regardé à la dérobée, serrant ses jambes contre elle ; se laissant aller à la spontanéité.

« Qui ne rêve pas de se sentir vivre pleinement, hein ? Des fois je me demande ce que ça fait que de courir à en crever, de courir à en hurler. » Rire bref : « Enfin, je pense que je fais auror car il doit en être ainsi. Tout est destiné à être, Toulouse — au final tant bien même a-t-on le choix, nous suivons notre chemin. » Et elle aurait aimé faire des milliers de choses, Elise — mais il y avait cette raison la faisant rester droite ; mais il y avait ces fragments étrangers pulsant en elle, lui disant où aller ; où continuer. « Ca fait depuis longtemps que je veux le faire, je suppose ? C’est au-delà d’une envie de faire régner la justice ; je ne pourrais même pas l’expliquer. » C’est juste comme ça. « Mais tu sais, ce sera dur — car au final ; il y a toujours des emmerdes dans ce genre de métier, on finit toujours par perdre un jour. » Sourire en biais : « Mais bon, au final c’est sans doute fait pour nous — à quand ces situations où l’on sentira chacun de nos muscles se tendre, notre cœur battre de plus en plus fort ; alors que l’instant d’action approchera ? » Elle s’y voyait déjà. « Enfin, on verra ! » Et peut-être même se soutiendraient-ils, qui pouvait bien dire ? Prédire ?

« Au final, Serdaigle ou pas, ne sommes-nous pas pareils ? » Tant bien même y avait-il des tonnes de différences, ne voulaient-ils pas tous deux vivre ; ressentir ?
Rire.
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Lun 20 Juil - 19:49
La phrase qui avait échappé à la blonde eu l'audace de faire rougir le jeune Gryffondor. Maintenant il était accordé avec sa cravate froissée. La façon dont la phrase avait été prononcée laissait entendre bien plus qu'un simple intérêt physique. On aurait dit qu'elle le regardait au fond de l'âme pour en tirer la conclusion qui s'en imposait. Il n'avait pourtant fait qu'affirmer qu'il aimait la vie. Quant à son physique... Il aurait pu apparaîtront plus beau à la face du monde s'il le souhaitait. Plus dans les standards. Il avait préféré une apparence qui lui donnait l'impression d'être lui quand il croisait son reflet. Le physique n'avait que peu de place dans son monde.

Elle riait beaucoup, Elise. Elle devait être pleine de joie de vivre ou du moins c'est l'impression qu'elle lui laissait. Il la regarda en commençant à tapoter doucement ses propres cuisses, comme l'enfant agité qu'il était. Ce n'était pas par désintérêt, mais juste parce qu'il était ainsi fait. Elle prétendait être comme lui, elle voulait savoir ce que ça faisait d'être en vie, sauf qu'elle ne le faisait pas d'après ce qu'elle disait.

Alors elle était coincée. Coincée par elle-même et sa retenue. Coincée dans un rôle, celui de la Serdaigle blonde préfète-en-chef et capitaine de l'équipe de Quidditch. Avec tout ça, quand avait elle le temps de vivre ? Elle devait s'occuper de tant de choses, rien que la saison qui l'avait menée ici faisait partie de son rôle. Toulouse devait être la chose la plus excitante qui lui était arrivé depuis la coupe de Quidditch de l'an dernier et même ça n'avait rien de bien excitant du point de vue de quelqu'un d'aussi extrême que Toulouse. Bientôt, elle serait coincée dans le rôle d'auror, bien rangée. Il en était presque triste, il aurait voulu l'aider.

Une phrase, plus que les autres, le fit se redresser et commencer à marcher de long en large dans l'étroite cabane, jetant un coup d'oeil à la bête dehors. Il avait déjà entendu parler du destin. Cette chose effrayante et inéluctable, cette prison pour avoir, intangible, inatteignable, sidérante de monotonie. Le destin c'était d'avoir plein de chemins différents mais d'être contraint à n'en prendre qu'un, prédéfini pour chacun. Pour Toulouse il n'y avait pas de chemin et pas de destin. Son seul destin était d'être en vie, mais c'était un devoir et un droit, pas une obligation.

-Tout est destiné à être ? Non. Tu fais auror parce que tu le souhaites, pas parce que tu le dois. Il n'y a pas de destin, pas d'obligation. Pas de chemin non plus. Juste une bonne dose de chance et d'aventure. Des envies qui viennent du qu'on décide de suivre ou pas.

Il fronça les sourcils et s'arrêta près de la fenêtre, se penchant pour qu'elle soit à hauteur d'oeil. La bête reniflait maintenant le potager d'un air pensif et se laissa aller à uriner sur les légumes avant de s'éloigner au petit trot vers la porte de la cabane, ce qui eu pour effet de jeter Toulouse par terre, en silence. Ne pas faire de bruit devenait capital alors que leur dernier échange flottait encore dans l'air. Ses cheveux devinrent alors d'un brun terne pour ne pas attirer l'attention et il commanda à sa peau de se pigmenter en plus foncé pour se fondre dans le décor de la cabane. Il retira même sa cravate et s'enroula dans un tapis avant de regarder à nouveau par la fenêtre. Stupide bête acharnée. Elle sentait son odeur.

Cependant, à sa grande satisfaction, elle poussa un "gruik" de contentement et s'en alla suivre la piste jusque dans la forêt. Stupide animal, encore plus mauvais traqueur qu'un verracrasse moyen. Il n'informa pas Elise de ce retrait du laissa retomber le tapis avant d'aller s'écrouler à nouveau à côté d'elle.

-Elle est allée arroser le potager, résuma-t-il. Tu devrais appliquer ce que tu dis, plutôt que d'en parler seulement. Arrête de t'enfermer toute seule, il n'y a pas de murs, juste un enclos à sauter et c'est la liberté ! Mais tout ça c'est dans ta tête.

Il voyait les choses comme ça, mais elle avait parlé avec des phrases compliquées à quelqu'un de très simple comme Toulouse. Il pouvait ne pas avoir tout compris.

-On a beau penser pareil au fond, on ne le sera jamais vraiment si tu laisses ce genre de cage là-dedans.

Ce disant, il lui tapota la tête du bout du doigt, puis il récupéra sa cravate qu'il remis rapidement, ainsi que son apparence normale.

-Ta baguette est toujours dehors et cette grosse boule de poils est repartie dans la forêt. Elle croit m'avoir trouvé.

Il secoua la tête avec affection et sortit sa baguette pour faire bouger le meuble de devant la porte. Il l'ouvrit alors en grand et bondit dehors en inspirant un grand coup. Ça sentait beaucoup trop la citrouille pour qu'il soit à l'aise dans cette cabane. Il s'y sentait comme un lion en cage. D'un autre coup de baguette, il attira celle d'Elise dans sa main et la rendit à la blonde et bleu. Pas assez féroce pour être un oiseau de proie. Pas assez libre pour être un oiseau tout court. Il y avait du potentiel cependant, c'était bien.
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Mer 12 Aoû - 12:10
« Elise avait souri aux propos de son blond camarade — à quand faisait-on toujours les choses car l’on le voulait ? L’on décidait, certes ; mais cela n’était forcément synonyme de volonté pure ; d’envie, oui. Enfin. « C’est bien que de vivre comme on l’entend, comme on le veut, aussi. » C’était sans doute aussi un peu égoïste, que de vivre sa vie, la sienne et ce de manière toute entière. Que de choisir en fonction de ses envies, et non en fonction des autres — que de penser à soi et non pas aux autres, que de penser en fonction de son corps et de sa chair ; de poussées d’adrénaline. Elise enviait un peu cette forme de liberté, car tant bien même aimait-elle la vie ; sa raison et ses considérations diverses la liaient en un sens à terre. Elle pouvait transplaner à tout instant et partir loin — visiter les corniches écossaises et sentir le vent marin fouetter ses joues. Elle pouvait aimer, aussi ; décider d’aller voir Thomas ou encore de sauter par surprise sur le dos de Diego alors qu’il déambulait paisiblement dans les couloirs. Elle était libre, oui ; mais connaissait aussi le sens des responsabilités. Il y avait des choses à accomplir, pouvait-on vivre égoïstement sa vie sans se soucier de l’écroulement d’une société ?

Elise ne savait pas — elle n’avait jamais été très bonne dans l’égoïsme. Avait toujours trop aimé, sans doute ; oui. Mais bon. Cela ne la dérangeait pas, elle se sentait vivre — et tant bien même était-il difficile de rester droite sans avoir quelqu’un à ses côtés, tant elle avait fini par s’habituer ; elle jugeait qu’il n’y avait rien de plus vrai que de voir son reflet dans le regard de celui à ses côtés. Elle vivait car elle se savait, se sentait — elle vivait et existait ; mais rien n’était comparable qu’une expérience à deux, car à deux, l’on était autre chose, oui. A deux l’on pouvait sentir, toucher ; rire et partager. Enfin. Cela n’avait pas de sens.

Secouant la tête pour s’extraire de ses pensées quelque peu embrouillées, la blonde dévisagea Toulouse qui vagabondait — regardant par la fenêtre. « Hehe, tu ne sais pas forcément de quoi tu parles, Toulouse. » Elle avait ri, ri librement ; sans jugement. Il n’y avait aucune méchanceté ni désir de blesser dans ses propos ; juste un fait un peu doux, un peu tendre. La blonde avait toujours été de ceux pouvant écouter puis comprendre, aussi cela ne l’étonnait pas de ne pas être comprise ; à force, elle avait l’habitude. « Mais ce n’est pas grave, ne pas comprendre n’est pas un tort — vis ta vie comme tu l’entends, c’est ce qui te rends si vivant, si brillant. » Elle lui avait souri avait sincérité, se redressant en même temps ; d’un mouvement. Peut-être Toulouse était-il un peu étroit d’esprit, mais cela ne la dérangeait pas. Il était ce qu’il était, et c’était déjà bien ; amplement suffisant.

Dévisageant paisiblement le gryffondor bouger les meubles d’un coup de baguette magique, Elise le suivit dehors ; récupérant avec joie son bois qu’il lui tendait. « Merci ! » Elle ne semblait pas être abimée, c’était parfait. « Et alors, Toulouse… » Basculant vers lui, un sourire tranchant ses lèvres ; elle poursuivit : « Tu comptes faire quoi, à présent ? » Peut-être allait-il rentrer au château ou, qui savait ; continuer à vagabonder.

Poursuivre sa vie, tout simplement.
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Jeu 13 Aoû - 1:20
Toulouse avait sourit à Elise. Peut-être qu'il ne le savait pas. Il ne voulait pas le savoir, ou du moins, pas tout de suite. Il avait l'impression que ça l'ennuierait et il détestait tout ce qui pouvait l'ennuyer. Elise ne l'ennuyait pas, mais il était presque sûr que ce qui se passait dans sa tête l'ennuierait. Comme ce qui était dans la tête de la plupart des gens. Il ne pensait pas y trouver de la couleur.

Après lui avoir rendu sa baguette, Elise le regarda avec un sourire à nouveau. Elle était très souriante cette fille, c'était bien, il préférait ça à l'air éternellement maussade de son cher Dick. Une question suivit et l'emporta immédiatement ailleurs. Que comptait-il faire ensuite ?

Toulouse ne réfléchissait jamais à ce qu'il allait faire. En général, quelque chose traversait son esprit. Une idée. Un courant d'air. Une mouche. Puis il était parti pour de nouvelles aventures. Comme tout à l'heure lorsqu'il avait arraché une touffe de poils à cette créature. Ce n'était pas calculé, ce n'était pas prévu. Il avait vu une opportunité soudaine et n'avait pas réfléchit avant de faire ce qui lui avait soudainement traversé l'esprit. Un peu comme sa mère qui avait un jour soudainement embrassé son père sans lui demander son avis. Ça lui était passé par la tête, voilà tout.

Il pourrait se rendre en haut de la tour d'astronomie et voir combien de temps il tiendrait, suspendu par une main ? Il pourrait prendre un des passages secrets pour se rendre à Pré-au-Lard pour visiter la cabane hurlante ? Mais c'était bien mieux de nuit. Il pourrait jouer avec le saule cogneur. Il pourrait prendre la main d'Elise et l'entraîner avec lui dans la forêt pour la mettre face à la vraie vie. Il pourrait aussi visiter la serre la plus dangereuse de Caesius et trouver une plante très dangereuse à élever sous son lit ? Que de réveils glorieux en perspective ! Parfait chien de garde en plus. Ou bien il pourrait prendre un balais, monter jusqu'à l'un des anneaux de Quidditch et essayer de redescendre mais sans balais.

Décider quoi faire après ? C'était une grosse décision. Ce n'était pas facile de choisir. Elise allait stupefixier son cerveau avec une question aussi compliquée. Il repensa à ses mots et se tourna vers elle. Elle était gentille, mais elle était préfète-en-chef. Elle ne l'avait pas balancé une fois, mais s'il lui disait qu'il comptait aller éduquer les jeunes Gryffondor en lâchant un Scrout à Pétard dans leur dortoir, elle risquait de ne pas approuver.

-Je pense que je vais... vivre ma vie comme je l'entends. Un jour une fille m'a dit que c'est ce qui me rendait si vivant et si brillant, déclara-t-il avec léger sourire.

Et là, tout de suite, il avait envie d'essayer d’infiltrer le bureau du directeur pour voir ce qu'il y avait dedans. Il essayerait de se faufiler par la fenêtre. Environs vers le on ne savait quel étage. Ça paraissait être un bon moyen de passer le temps pour cette après midi. Il eut un hochement de tête satisfait pour lui-même et se tourna vers Elise. Ça ne servait à rien de lui retourner la question, au fond de son être, il savait qu'elle allait faire les choses qui lui plaisait, ou bien aller en cours.

-Content de t'avoir rencontré, Elise. J'espère qu'on aura à nouveau l'occasion d'être enfermés dans une cabane ! Déclara-t-il d'un air solennel, mais avec un sourire plein d'une dangereuse bonne humeur.

Il commença à s'éloigner, mais se rappela de quelque chose et se retourna, marchant à reculons pour continuer tout de même son chemin.

-Oh et merci de ne pas m'attirer de problèmes, t'es vraiment cool ! Bonne chance pour trouver ce gamin !

Puis, avec un dernier signe enthousiaste de la main, il se mit à courir vers le château à en perdre haleine, sentant des fourmis dans tout ses membres tant le plaisir de courir était fort.
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