Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Don't laugh, i'm dead serious — Sloan ♥

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Ludovic J. Dave
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Lun 20 Juil - 0:07
« Et il avait ces choses nouvelles — ces sensations qu’il ne pouvait plus fuir. Et il y avait Ludovic et sa tête offerte distraitement au ciel ; alors que ses mains étaient fourrées dans les poches de son bermuda clair. Pas d’uniforme pour le brave gryffondor en cette journée que trop solaire — alors qu’il arpentait distraitement les étendues de gazon de Poudlard. Et qu’y avait-il à dire ? A ajouter, en l’un de ces derniers weekends de cours ? Bientôt tout s’achèverait, tous ces cycles scolaires, ces spirales sans fin. Bientôt viendrait la vie, la grande — celle ou une absence ne serait remarquée de personne, celle ou l’on ne serait plus les uns sur les autres à rire distraitement mais chaudement.

Bientôt viendrait l’âge et les responsabilités venant avec — et il n’avait pas hâte, Ludovic ; pas hâte du tout, non. Enfin. Avec le temps, il avait appris à s’y faire, car il avait beau taper du pied et grincer des dents, le temps continuait à filer sans se soucier de lui, pauvre sorcier comme un autre. Alors il avait juste accepté, se contentant d’être là ; osant imaginer sa vie hors des murs de pierre qui avaient bercé son enfance, son insouciance.

Il n’avait pas envie, aurait aimé rester un peu plus longtemps à l’abri ; à sourire et à réparer ses erreurs. A se faire de vrais amis avec qui il aurait pu emménager, refaire le monde — à former de beaux liens qu’il aurait entretenu en venant les vendredis à pré-au-lard. Sans doute le ferait-il quand même, pas pure nostalgie ; pour observer ces bouilles excitées et simplement heureuses, alors que lui n’en ferait plus partie.

Mais bon, que disait-il ; c’était ainsi.
Tous étaient passés par là, il n’était qu’une personne de plus à faire le pas. Alors il profitait de ses derniers instants pour parcourir une dernière fois Poudlard en long ; en large — pour observer une dernière quoique énième fois le terrain de quidditch et les jardins. Pour laisser ses yeux s’égarer sur les rebords brumeux de la forêt interdite ; pour se laisser rêver, oui. Pour se laisser aller — contemplant les reflets d’argent du lac noir, la forme distincte de l’école. Sa tour à lui, la tour aux bleus — à sa chère amie. Ils s’en iraient ensemble, au moins ; voilà qui était un bon point.

Il s’en sentait presque serein.
Et voici qu’une goute venait frapper son visage ; puis une seconde, alors que de lourds nuages noirs envahissaient le ciel d’une rapidité ahurissante. Aussi était-il resté un instant désemparé, le blond ; ne tardant pas à sursauter sous le rideau d’eau s’abatant sur lui ; trempant son t-shirt aux tons pastels. « Grmvkdvjmblbrm ! » Maugréa-t-il dans sa barbe inexistante, alors que courant il allait s’abriter sous l’une des voutes en pierre du château. Genre c’était quoi ce temps absolument pourri ? Pas comme si après toutes ces années sur le sol britannique il avait pas pris l’habitude, mais en cette période de l’année ça craignait, quand même ; non ?


Et c’était quoi ces orages. « Mais omg. » Avait-il laissé filtré, alors qu’un éclair fendait le paysage en deux, le bruit ne tardant pas à détonner à sa suite. Aussi sa stupeur avait-elle laissé place à un rire long, détendant son corps tout entier ; alors qu’il passait une main sur ses cheveux trempés. C’était absurde — démentiel.

Rafraichissant, aussi. Et tel un sortilège, le blond préfet s’était lassé aller à la bonne humeur simple ; se nouant à la fatigue de manière naturelle. Il se sentait juste lui, sans toutes les conneries qui traversaient son esprit sans qu’il ait la moindre prise sur elles. Comme quoi, à force ; à être un peu trop seul on devenait un peu trop con — à trop macérer, comme disait l’autre blonde. Enfin.

Presque si il avait pas noté l’autre forme à ses côtés.
A en faire un bond de six mètres de haut, avec les frissons et les sueurs glacées suivant — à porter la main à son cœur dans un fameux : « !!!!?? Je t’avais pas vue ? J’ai failli cre- enfin mourir enfin. Wowh. Ca va ? » Et il était absolument pathétique dans sa maladresse, mais à force ; il apprenait à s’y faire. C’était un peu nouveau, de s’en dire qu’il s’en fichait ; et qu’il était temps de vivre un peu plus pleinement.

Ah, Sloan.
Elle n’aurait pas pu mieux tomber.
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Sloan T. Holmes
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Mer 22 Juil - 0:52
Sloan est une averse. - Faite pour être au mauvais endroit au mauvais moment - Si ça ne se bouscule pas dans sa tête, ce sont ses bras qui soulèvent tous les ennuis du monde. Il faut nettoyer une dernière fois le matériel de quidditch et quoi de mieux pour s’entretenir que d’utiliser le jet à la baguette ? Cet exercice périlleux, la bleue le réussit à merveille, il suffit de voir les protège-tibia retrouver une seconde jeunesse ! Elle s’essuie le front, en véritable bourreau de travail. Ce n’est qu’un jeu.
Il faut jouer, le temps passera avec moins de tristesses. A Poudlard, les alentours semblaient s’abandonner à un sommeil trivial, les élèves allaient et venaient dans une nostalgie que Sloan n’avait jamais remarquée auparavant. Ils semblaient ensorcelés, ou défaits de motivation. Les festivités de fin d’année étaient pourtant une variable positive dans la vie sorcière, ici, on avait tendance à s’activer sans cesse, à se crier dessus - à s’enlacer. -

Personne n’était d’humeur, si ça se trouve. C’est ce qu’elle pensa en traversant les couloirs, la brune. A la place elle monta chercher le réconfort nécessaire à sa propre fougue dans les dortoirs qu’elle ne supportait pas. La chaleur s’installerait sur le tard, ainsi les chambres étaient encore glaciales. Sloan était sortie dans sa tenue de batteuse, comme si la saison n’était pas achevée. Les Serpentard avaient raflé la coupe, le vert dansait sur les murs du château. Bref. Sloan faisait tout son possible pour s’occuper la tête. Même si ça impliquait… de rendre service à un certain Professeur Emerald. Enfin. Il ne fallait pas dépasser les limites de sa gentillesse naturelle ahah… elle se contenterait d’aider le professeur Morgan.... en récurant les vestiaires.

….
Est-ce-qu’elle était un fantôme ? Invisible. Ou trop absente. C’est vrai, elle s’effaçait dernièrement. - Elise disait qu’il ne fallait pas disparaître car il se passerait des années - où elle serait follement heureuse. Plic. Plic. Plic. Sloan a les yeux rivés sur sa batte, attrape le cognard qui finissait juste de sécher, les range soigneusement dans leurs lourdes valises en acier magique. A l’année prochaine, murmura-t-elle avant de s’enfuir. Le temps d’un été.
Elle pensait qu’Elise serait là pour surveiller la paperasse, les petits discours concernant les premières années qui arriveraient, les futurs entraînements, les stratégies à retravailler sur le temps libre, les équipements à racheter, le- Elise s’en allait.

Sloan ne se croyait pas quelqu’un de si aigri par l’achèvement d’une bonne année de travail. Outre les peurs bleues faites à la plupart de ses amis, elle avait plutôt bien survécu. Mais pendant que ses longues mèches s’assombrissaient d’être attaquées par le ciel - elle sentit que rien ne serait comme avant - et avant, cela lui demandait d’admettre que certaines parties de l’histoire appartenaient à présent au passé. Sous les pierres nobles du château, elle s’est abritée, même si une goutte s’aventure de l’oreille droite au bas de sa nuque. Elle frissonne.

Prie pour que le tonnerre ne s’invite pas au dîner.
GRAOOOOUUUUAWHHH, il lui hurle en retour, l’éclair. Mademoiselle sursaute. A peur des orages sans doute. « Ah- c’est toujours aussi problématique. » Elle soupire, la main qui s’affaire à ranger ses cheveux de jais bien proprement tremble quelque peu. Bien ancrée dans le personnage, il y a ses petites ovales qui dévisagent de loin l’immensité du collège, comme on prendrait quelques minutes pour dire au revoir à un ami. Ce n’est qu’un château, mais qu’importe, ses lèvres se soulèvent avec les souvenirs. Et Ludovic apparaît, sauvage.
Doucement Holmes, ce n’est pas un pokémon, il ne faudrait pas l’attaquer.

Elle cache par fierté qu’elle vient à moitié de perdre sa vivacité cardiaque de championne. « ...Ce. C’est rien Ludovic. Il parait qu’en ce moment je fais assez peur alors. Uh. Tu vois c’est. C’est pas important si tu cries. » Orage. Orage, la petite se fend d’un sourire chamboulé par la colère au dessus qui n’en fait décidément qu’à sa tête… Non Sloan, personne là-haut n’a décidé de te tuer gratuitement. Alors elle leva son misérable bras et puis se frotta le crane. Ses spasmes ne la quittaient pas avec le temps. Une deuxième fois la terre à l’air de se soulever, mais ce n’est que l’orage qui hurle sur leurs deux pauvres têtes de maladroits. « Heureusement le matos est rangé. Fiouh. »
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Ludovic J. Dave
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Lun 27 Juil - 21:09
« Et il l’avait observée — n’avait su trop quoi dire. Etait sans doute juste resté là comme un con, oui — à ne rien faire d’autre que la dévisager. Un sourire simple était figé sur ses lèvres alors qu’il l’écoutait, Ludovic — sa cadette. Sloan, une de ses serdaigles.

Une de ces personnes qu’il ne verrait plus, non — et qui lui semblait soudainement essentielle. Et pourtant, il n’avait rien fait comme il fallait, avec elle — ne s’était jamais montré conventionnel. Cela avait commencé avec des duels, puis une rencontre — puis quelques autres. Il n’avait pas écouté ses problèmes, s’était enfui alors qu’il finissait par les entendre de nouveau de par sa blonde amie ; lorsqu’elle se sentait de laisser filtrer quelques mots concernant tous et personne.

Elle pouvait bien se confier à lui, après tout — il était une tombe. Ne réagissait même pas, lorsqu’on lui avouait ses tristesses. Et peut-être aurait-il du, oui ; faire autre chose d’un hm hm évasif lorsqu’on était venu à lui.

Peut-être regrettait-il — oui. Aussi Elise l’avait-elle accepté ainsi, aussi. Etrangement, sans rien dire de plus — elle avait juste parlé, et lui avait juste répliqué. Ils avaient juste ri de petites choses, marchant tous deux mains dans le dos pour mains dans les poches — à soudainement se bousculer un peu, d’une épaule puis toute d’une masse.

Enfin. C’était passé.
Il n’y aurait plus de rires dans les couloirs — plus de sanctions à prodiguer, plus de corvée Ben-le-fou. Il n’y aurait plus de Quidditch — il ne pourrait plus s’amuser à commenter dans sa tête, ou lors de rares occasions les entrainements des rouges.

Il ne pourrait plus voir ces foules d’élèves, ne pourrait plus voir les professeurs — ne verrait plus. Plus ce monde, non ; qu’il avait passé à ignorer, à ne pas analyser, à ne pas réellement savourer. Il avait été trop sage, trop refermé — trop apeuré. Il avait été un rouge et tout son contraire, avait fini par s’ouvrir un peu trop tard, au final.

Au final — finalement. « Tu vas bien, Sloan ? » Et une profonde gentillesse était sortie de ses lèvres alors qu’il l’avait dévisagé, une main dans sa poche alors que l’autre allait frotter l’arrière de son crâne. Il l’avait sagement observée alors qu’elle parlait, avait remarqué une fébrilité, peut-être ; aussi.

Alors que l’orage se faisait plus fort — le tonnerre plus rugissant. A croire qu’il cherchait à les tétaniser, à les faire ne plus s’entendre, ne plus se comprendre. A les faire plus étrangers qu’ils ne l’étaient déjà — lui qui ne voulait pas y croire, lui qui voulait recommencer.

Appuyer sur la cassette qu’était sa vie et faire un joli retour en arrière, pourquoi pas un reset dont il garderait cependant les souvenirs pour ne plus faire les mêmes erreurs.

Mais bon — mais bon. C’était passé, tout était fait — il s’était prononcé. N’avait plus à s’apitoyer sur un passé qu’il ne pouvait réparer. Il serait de ces gens calmes dans leur bonheur paisible, tâchant de ne pas finir grisé. « Depuis quand tu fais peur, Slo’ ? Avec une bouille comme la tienne, c’est impossible. » Et il avait ri, un peu différemment — un peu douloureusement. De manière tiède, sincère. Tu es une cutie Sloan, tu n’effrayeras jamais personne — du moins pas ceux qui t’aiment. Ou pas dans ce sens là — la seule peur qu’ils pourraient jamais ressentir serait sans doute synonyme d’une profonde inquiétude. De celles priant le bien, et non l’angoisse d’un coup de batte. Enfin. « Tu étais de corvée ? Enfin — bientôt ce sera toi, la capitaine. » Et il lui avait souri avec une gentillesse un peu tendre, venant poser sa main sur son épaule. Il était content que les choses se poursuivent, tant bien même ne serait-il plus là — il était content qu’elle continue à vivre ; tant bien même n’avait-il jamais été là. Présent — absent. « Enfin, enfin ! Ca va ? » Et il se répétait, mais insinuait autre chose — se sentait barrière au tonnerre, prêt à poser ses paumes contre les oreilles de la brune, pourquoi pas — aussi. « Tes cheveux ont bien poussé, dis-moi. » Et il avait laissé glisser sa main un instant sur la tête de sa cadette — alors que son autre menotte était restée sage, bien au chaud dans son bermuda.

Il parlait, Ludovic — il aimait.
Disait sans doute un peu adieu, aussi. Sans s’en rendre compte — car dans cet amour soudainement que trop débordant, il y avait cette poussière de tristesse. Cette chose coincée dans son regard ne voulant partir — mais il souriait.
Vraiment, pour de vrai.
Paisible.  
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Sloan T. Holmes
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Mer 29 Juil - 1:18
Il était là depuis longtemps ? Elle n’avait pas fait attention. - Sloan essayait déjà de s’en aller, comme tous les autres, de s’échapper, d’échapper à ce qui passe sous son nez sans qu’elle puisse figer l’intégralité de sa vie bancale. - Elle tombe. C’est stupide, tant de magie et rien pour profiter mieux, profiter autrement. Aujourd’hui ce n’est plus tant du profit, c’est de la figuration, rester au milieu à ne voir que la moitié de ce qui arrive car- on s’en va bientôt, ça ne vaut pas la peine.

Non, elle est encore là pour deux ans, deux longues années. Elle n’a qu’à regarder ses beaux souvenirs se hâter dans le Poudlard Express. « Je vais toujours bien. » dit-elle, en essuyant son nez d’un revers de manche. Tiens voici un mensonge, on avait plus l’habitude Holmes, on avait plus l’habitude.

Elle l’a regardé, sonnée par le bruit que faisait leur ciel, de côté, un peu déçue de son propre constat. Mentir. C’était comme au début, comme les premières années. Ludovic était ailleurs, Sloan n’écoutait qu’à moitié. Les paroles d’une berceuse, presque s'entremêlent à un contact humain. Il brûle, il brûle de sa main sur son épaule, de lui crier son avenir déjà.

« C’est pas une bonne idée. Je vais tuer l’équipe. Alors qu’elle est si. Belle. »

Va-t-il de concert avec l’orage ? C’est destructeur, un enfant qui est grand, voilà. Ludovic se tire. Elle reste là, sur son fauteuil, dans la salle vide, ils sont partis. - Réel ? Ludovic est-il réel ? Sa main glisse le long de ses mèches soigneusement brossées, remuées par le vent, l’empressement à droite à gauche.

Sloan ne veut pas lui poser de question. Ni répondre par des questions. Elle ne veut pas savoir s’il va bien, ce qu’il compte faire après, essayer d’installer une conversation si tard, un dialogue qu’on a pas osé avoir avant ça. Mais maintenant que l’univers semble s’effondrer de quelques planètes, il n’a pas le droit de céder, pas sur elle, pas pour elle. Car elle reste Sloan et n’a pas été très utile pour Ludovic James Dave. « Grâce à toi j’aime beaucoup mes cheveux. » Elle l’a souvent appelé à l’aide, elle l’a souvent pris pour un saint, un élève doué de ses mains et de son imagination qui réconforte avec un “bonjour”, un “merci”, un “au revoir”.

N’avoir presque rien fait dernièrement pour son propre bonheur et s’être laissée rendre heureuse par d’autres ? Elle se le reprochait chaque jour, après tout. Dans son air si calme, au fond Ludovic semble être sur le point d’imploser.
C’est plus assez pas vrai ? C’est trop leur demander, à ses épaules de ne pas se soulever, elle n’a pas peur ! Elle n’a plus peur de rien et puis, bientôt, très vite, trop vite, elle sera seule ! Ah Sloan, tu es si fatale, toujours fatale, tu ne vas pas toujours bien, tu es si dramatique, HOLMES !

« Je ne sais pas non plus si c’est une bonne idée que tu t’en ailles. »

Si elle n’a pas rêvé, c’est le tonnerre qui l’a appelée et son petit buste s’est recroquevillé, pendant qu’elle a cherché à ne pas croiser les yeux de Ludovic. Elle tenait l’affaire en équilibre et lui remettrait la tête dans le bon sens. Ludovic tu n’es pas un drame, tu n'es pas une histoire triste…
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Ludovic J. Dave
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Ven 31 Juil - 15:13
« Nous allons toujours bien, hein. » Et il avait souri dans un soupir ; basculant en arrière, retrouvant ses poches de ses grandes mains ne sachant plus que faire. « C’est comme ça, après tout ; nous n’avons pas le choix, sans doute — c’est peut-être mieux ainsi, oui. Que d’aller bien. » Toujours et encore. Peut-être avait-il encore du mal à accepter les douleurs ne venant pas de lui, mais au moins pouvait-il comprendre, à présent. Il acceptait le fait qu’elle n’aille pas, que cela soit passager ou non — et ça le serait surement. Aussi acceptait-il lui-même que rien ne serait facile, à partir de maintenant.

Que rien n’avait sans doute jamais été facile, aussi — que rien ne serait aussi aisé que ce qu’il était déjà passé. Il allait affronter un nouvel avenir, et s’incorporer dans une nouvelle vie ; une qui le définirait et qui tisserait ses traits. Au final, il n’en était pas si malheureux, la solitude lui semblait soudain plus lourde, tout simplement. Car il avait peur d’être face au monde sans personne d’autres à ses côtés.

Evidemment, il y avait la famille — mais ce n’était plus pareil. Tous grandissaient, ne resterait plus que Cassandre à Poudlard ; aussi. « Oh tu sais Sloan, les équipes ne sont plus les mêmes. » Et il avait laissé s’échapper cela sans méchanceté : « Beaucoup sont partis pendant l’an, beaucoup partent cette année — regarde, Kalev ne sera plus là. Deux capitaines qui s’évaporent ! Alors dis-toi que tu seras un peu la maman, prends bien soin d’Evelynn, aussi. Tout va recommencer, tu t’en rends compte ? Tu vas assister à la naissance d’une nouvelle génération. C’est un peu fantastique, dit comme ça ; et en plus, ce sera toi qui les formeras, les uniras. » Ca le faisait un peu rêver, tout d’un coup lui aussi s’y imaginait — capitaine de sa maison, à accueillir de nouvelles bouilles, certaines déterminées ; certaines un peu apeurées. Certains vifs d’autres plus tacites, maladroits.

Ca l’attendrissait presque, d’imaginer la jeunesse.
Ironie — il n’était qu’un gamin, lui aussi. Comme tous les autres. « C’est vrai ? Je suis content alors. Tu veux que je m’en occupe aussi ; là ? Tu sais, comme pour un nouveau départ, une sorte de renaissance. J’ai juste une image adorablement adorable dans la tête, là. Quoique, ce sera sans doute cute et mature JE SAIS PAS. » Il avait ri, s’emmêlant dans ses propos. Mais bon, si il pouvait être utile de ses mains ; il n’hésiterait pas. « Puis on a le temps, quand je passerai à Pré-au-Lard avec d’autres gugus ayant le mal de la ville ; je m’occuperai de nouveau de ça ! » Les cheveux de Sloan était un peu son attache à Poudlard, la chose qui lui rappelait ses instants passés à l’intérieur du mur.

Il y avait toute une histoire, dans le coulis brun de la jeune Serdaigle. Des sourires comme des remords ; il revoyait dans chaque mèche tombant les luminosités les avoisinant se moduler — en fonction des saisons. Evidemment.

La pluie battait fort, à leurs côtés. L’orage ne semblait pas vouloir passer, comme si il avait fait exprès de les emprisonner dans cet espace de gris ; dans cet endroit pour deux personnes. Pour deux sorciers qui avaient fort à constater. « Oh ! Tu sais… » Et il avait été surpris par les mots de sa cadette, se sentait soudainement en phase avec son présent. Un large sourire aux airs absents avait fendu son visage alors qu’il regardait en l’air. « Je ne sais pas si c’est une bonne idée que je reste, Sloan. » Et il était venu abattre son regard dans celui de sa comparse. Le prénom de la brune résonnait particulièrement sur ses lèvres, et le blond prenait un certain plaisir à le dire jusqu’à former un sentiment de répétition.

C’était comme un sortilège.
« Je pense qu’il n’est plus temps de fuir, au final ; Sloan. » Il fallait bien faire face à sa vie un jour ou l’autre : « Mais bon ! Tu verras, dans quelques moins je reviendrai, la bouille en l’air ; les cheveux en bataille. Des lunettes sur le nez et mon pull tout enfilé — à commander une boisson à vos côtés, bougonnant sur mon sort et mon existence… » Rire, main partant dans ses cheveux d’une manière vive, finissant par se perdre devant — en l’air. « Car après tout, je suis comme ça ! »

Ludovic — un fugueur. Un résigné de bon cœur.
Un garçon qui s’en sortirait, oui.
Car il devait.
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Sloan T. Holmes
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Mar 4 Aoû - 18:26
Une main tendue, sous la pluie, elle tourne à l’orage. Holmes essaye de se noyer. Devenue trop fréquente, la manie, vraiment, elle va mal tourner à force. Sloan est une mauvaise vague qui emporte sur son passage les déboires de ses tentatives désespérées de bien faire. En réalité, il y a une tempête levée sur l’école, à la fin de l’année, c’est un mauvais virus. On attrape des allergies, c’est ce qu’on dit du moins quand les yeux picotent, quand on a envie de faire comme si tout allait bien sa passer, mais on va quand même risquer la crise de larmes une fois à bord du train. « Réunir les gens, ce n’est pas mon truc. »

Ce talent ne faisait pas partie des siens, en général elle baragouinait deux, trois mots à Elise quand elle avait une absence imprévue aux entraînements ou quand Evelynn était clouée au lit par une varicelle du dragon. Sloan la jouait souvent solitaire. - C’était une de ces silhouettes qu’on regardait se frayer une route difficile à travers la foule, volatilisée dans l’emportement de l’air manquant encore et encore à ses poumons. - Elle n’avait pas assez de souffle pour une équipe entière, c’est ce qu’elle pensait. La petite brune rejoint ses deux mains de mimiques peu adroites, l’attention portée sur le blond qui enchaînait les perspectives, les avenirs qu’elle ne savait pas mettre à plat. Pour une fille de son âge, cela devenait contrariant. « Il faudrait les couper. L’air mystérieux que ça donne me refile de l’urticaire. Tu as raison. — Parce que je vais mieux. Je crois. » Elle sourit. ‘adorablement adorable’, c’était bien son genre.

Ludovic essayait de voler quand il parlait, oui il était délicat, il était léger, essayait de réagir comme une brise au milieu de sa saison. Bien sûr qu’il ne fallait pas rester, on tournait sans savoir où se mettre, au fond le malaise était ordinaire, au fond il revenait tous les ans. Un ballet, une mélodie, on le connaissait bien, le chagrin des départs. Mais les départs, annonçaient des arrivées. « T’as intérêt à revenir. » Sloan savait que, si l’espace autour de deux personnes était trop conséquent, ils avaient cette étrange habilité les poussant à la réduire ou bien, elle se réduisait par automatisme, comme pour rapprocher ce qui n’avait pas l’air d’être si loin, au final. « J’en connais qui seraient tristes de ne plus te voir. Que tu le croies ou non. »

Sloan riait de bon cœur, en imaginant ceux qui tenaient à lui et, souvent, elle s’en voulait de ne pas tant le connaître, car ils étaient bien partis tous les deux. A l’époque elle désertait déjà pas mal, l’attraper, c’était difficile. Sloan était un chat, rebuté par les années à courir seul, si seulement elle avait vu plutôt qu’il y avait autre chose à faire que de rester dans un coin en priant pour être normale. Normale, populaire, appréciée, entourée. Elle aurait voulu, oui. « Ludovic, tu sais je ne veux pas que tu disparaisses. »
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