Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Starry-eyed | ft. Edgar

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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
Timothy E. Mills
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Sam 25 Juin - 19:44


Cendrillon avait des souris, Blanche-Neige avait des oiseaux, Aurore se contentait de bonnes fées. Timothy n'avait rien d'autre que Theresa ( qui de toute façon lui aurait dit que ce qui le rendrait présentable serait de porter un masque ) et Abigail qui, considérant qu'elle était en voyage scolaire moldu, ne répondait pas à ses lettres. Il s'était débrouillé comme un grand garçon :  il avait enfilé ses plus beaux habits « casual », avait pris le temps de se coiffer convenablement et il s'était lavé les dents au moins quatre fois de suite. Enfin, n'importe qui aurait rit de lui en voyant à quel point il stressait. C'était pourtant normal, il pensait. C'était son premier date à vie qui pouvait porter un tel qualificatif.

Le Mills se tenait dans l'allée, adossé contre un mur. Il tentait de paraître normal, pas trop angoissé. Nonchalant, disons. Il avait plutôt cet air de soldat de plomb trop droit, trop solennel. Il tenait dans sa main droite la seule rose qu'il avait pu cueillir au club de jardinage ; la première de la saison. Elle n'était pas jaune, heureusement. Un petit sourire brisa la constellation de taches de rousseur sur son visage. Il ne savait ce qu'il devrait dire lorsqu'Edgar arriverait. Y'avait-il des règles de bienséance qu'il ne savait pas et qu'il fallait respecter ? Il secoua la tête. C'était stupide de s'inquiéter pour des choses aussi futiles. Il savait pourtant qu'Edgar accepterait ses maladresse. N'est-ce pas ? Mais s'il ne venait pas ? Le brun se mordit la lèvre inférieure, secoua encore la tête. Il fallait toujours qu'il finisse par penser au pire. Drôlement, les passant qui voyaient ce pauvre spécimen secouer la tête subtilement, passant d'un petit sourire au genre de sourire un peu gêné, devaient le trouver bien bizarre ; il avait l'habitude qu'on le considère ainsi, ça ne lui frôla pas l'esprit, même qu'un peu.

Le Poufsouffle prit une grande inspiration, fit quelques pas autour histoire de se dégourdir les jambes. Il retourna bredouille à son poste d'observation. Le damoiseau s'adossa au mur, un peu plus glorieux qu'il y avait quelques secondes. Son regard brun balaya la foule de sorciers, autant adultes qu'étudiants, qui déambulaient dans les rues de Pré-au-Lard. Il aimait voir sur leur visage la légèreté du week-end et des responsabilités temporairement mis en mode pause.  Il aurait aimé être de ces gens détendus, parfois oisifs, qui savaient souvent mettre de côté leur inquiétudes minuscules. Cependant, il n'était pas comme ça. Tout était, dans sa tête, énorme et sans fin. Tout lui semblait parfois insurmontable. Il n'était pas le seul à vivre ainsi, mais il se sentait souvent comme s'il l'était. Il soupira un peu, fit tourner entre ses doigts la rose dont il avait préalablement retiré les épines. Ces choses étaient si fragile. Il se savait chanceux qu'aucune pétale n'ait tombée  

Le jeune homme se passa une main dans les cheveux, il tomba dans la lune. Comme il senti son cœur battre fort dans sa poitrine, son escapade mentale n'était pas si profonde. Mais assez pour laisser sur son visage un air un peu serein, un peu rêveur.

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Gryffondor



Edgar Herrison
Edgar Herrison
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Dim 26 Juin - 23:10
Edgar était en retard.
Il avait tout fait pour être en avance et réussir ce premier rendez-vous. Il c'était habillé avec des vêtements à sa taille (sa nouvelle taille, celle qu'il fallait un peu engraisser histoire qu'il ait l'air moins malade), une chemise, un jean, un T-shirt, c'était une tenue très basique (et autant dire que ça n'a pas été facile de se décider ! Il se serait écouté, il y serait habillé avec son uniforme histoire d'éviter tout moment ridicule). Pourquoi paniquer pour ça ? Pour les mêmes raisons qui font qu'il avait passé une bonne heure devant la glace à essayer d'arranger ses cheveux (il n'y était pas arrivé, sa coiffure était bizarre) : il voulait plaire. Il n'y avait aucun doute sur le fait que Timothy était aussi intéressé que lui, mais bizarrement, Edgar ne pouvait essayer de faire mieux encore, d'être parfait. Il avait beaucoup d'erreur à rattraper – il ne voulait pas qu'il regrette d'avoir dit oui.

Mais malgré ces préparatifs angoissants, Edgar était parti à l'heure, ni en avance, ni en retard, du château. Tout était parfait, bien lancé. Jusqu'au moment où il avait vu Timothy. Son cœur s'était emballé et ses joues échauffées, puis, il avait remarqué ce que tenait le poufsouffle. Une rose. Et là, ce fut la panique qui le secoua.

Edgar s'écarta, disparaissant vite dans une ruelle. Il n'avait rien ! Il n'avait rien apporté ! Mais quel idiot ! Évidemment qu'il fallait apporter un cadeau pour Timothy ! Il ne pouvait pas y aller les mains vide !

Il ne réfléchit pas et disparu dans les ruelles de pré-au-lard, s'éloignant de Timothy pour chercher quelque chose, n'importe quoi qui puisse faire l'affaire ! C'était stupide, il en oubliait l'intérêt d'un cadeau pareil, la signification. La seule chose à laquelle il pensait, c'était que cela ne se faisait pas d'arriver les mains vides à un premier rendez-vous avec Timo. Quel égoïste il était.

Par conséquent, Edgar fut en retard. Oh, pas d'une heure, mais d'une bonne demi-heure au moins. Quand enfin il arriva, il était essoufflé (s'étant rendu compte en cours de route qu'arriver en retard, c'était pire, il avait marché vite) et son cœur tremblait plus de peur de ne pas retrouver Timo au lieu de rencontre que de joie d'aller à un rendez-vous. Il était pitoyable et tellement fixé sur ses pieds (histoire de ne pas voir tout de suite si Timothy était parti ou non) qu'il percuta quelqu'un violemment. Il ne s'excusa pas, chancelant, il leva plutôt les yeux pour enfin chercher son Poufsouffle.
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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
Timothy E. Mills
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Lun 27 Juin - 6:27


Il se demanda s' il ne s'était pas trompé d'heure. Ou de date. Il attendait, avec la patience d'un saint quelque chose qui ne semblait pas s'annoncer, comme d'autres pouvaient construire des châteaux en Espagne. Il tapota frénétiquement les doigts de sa main libre sur les briques froides et rugueuses du mur derrière lui. D'ailleurs, il se poussa assez rapidement du mur lorsqu'il réalisa la texture de celui-ci. Il gigotait tout de même beaucoup, sous le stress, et craignait d'abîmer son chandail. Son préféré. C'aurait été catastrophique. Malgré tout, il ne pouvait pas se mettre à croire qu'Edgar puisse lui poser un lapin. Il devait y avoir une raison. Probablement un manque d'organisation. Ou pire :  il ne se sentait peut-être pas  bien.

Il demanda l'heure à une dame, qui lui répondit qu'il était midi et demi.

Trente minutes.

C'était beaucoup.

Tout, l'espace d'un instant, défila très vite dans son cerveau.  Timothy se surprit à se ronger un ongle, geste disgracieux qu'il réprima assez vite.  Sur la pointe des pieds, tentant de donner quelques centimètres inutiles de plus à sa grande taille, il essaya de voir s'il n'y verrait pas l'être attendu. Tout ce qui brusqua son regard fut un bousculement quelconque. Il plissa des yeux, ayant un peu de pitié pour la personne qui venait de se faire foncer dedans.

Il reconnu l'autre moitié de l'incident. Cette moitié le cherchait ; ça le flattait, ça lui faisait chaud au cœur - s'il avait pu, il l'aurait regardé faire encore longtemps. Il aimait cet air maladroit.  Son cœur  s'emballa lorsqu'il vit que la victime de la collision n'avait pas l'air très heureuse, plutôt sur le bord d'aller  faire la morale à Edgar qui, sans que Timothy n'y porte attention, ne s'était pas excusé. Il plissa les yeux, fronça les sourcils. Si sa tête avait un mode jukebox, il y aurait eu une musique de western ringard en fond de sa pensée. Parce qu'il n'y avait pas de place pour un type bête comme ses pieds. Et que si quelqu'un devait pousser le cri de Wilhelm, ce n'était clairement pas Mills.

Impulsif, il avança à grandes enjambées, arriva avant même que l'homme puisse poser sa main sur l'épaule du gryffondor et son air de bulldog ( sans haine, les bulldogs ) peu sympathique dans son champ de vision. Il s'arrêta à côté, pile poil.  « Je pense, monsieur, que si vous ne savez pardonner un adolescent stressé et faire preuve de sympathie et de compréhension, votre mère aurait dû vous avaler. » Lança-t-il, le plus calmement possible. Il n'avait pas l'air très menaçant, mais il faisait bien plus ou moins deux têtes de plus que le cher monsieur qui n'avait pas eu les mêmes grâces de la nature. Il prit la poudre d'escampette, puisque ces gens-là râlaient beaucoup, mais n'agissaient que très peu. Timothy haussa les épaules et posa son regard sur Edgar. « Tu t'es pas fait mal, au moins, sweetheart ? » Il s'approcha, déposa un baiser sur la joue du mignon. Il profita de la proximité pour glisser la rose entre l'oreille et la tempe du jeune homme. « La prochaine fois je dirai bonjour en premier, j'aurai l'air un peu plus sympathique. » Timothy rit de bon cœur,  un sourire fendu jusqu'aux oreilles, les fossettes apparentes. Il se frotta la nuque – on lui avait déjà dit que ça lui donnait un air mignon, il espérait probablement inconsciemment faire fondre le damoiseau.

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