Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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I will be your everything, your daily routine — Thomas ♥

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Elise B. Dickney
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Sam 23 Mai - 21:38
« Il y avait des rires et de l’agitation — il y avait les tables bourrées de monde et des bancs remplis à craquer. Aussi se sentait-elle heureuse, Elise ; à sourire tout en mangeant. Etait-il possible de manger dans la tristesse à Poudlard ? Peut-être après la coupe de quidditch — puis celle des maisons. Sans doute, oui — mais ce n’était pas encore le cas.

Alors ils étaient tous là, soudés ; unis. Leurs épaules se touchant presque alors qu’ils se réchauffaient mutuellement cœur comme corps tout entier. Il y avait des boutades, des geignements ; des grognements — et c’était si bon. Car qu’y avait-il de meilleur que d’observer la vie de ses propres yeux ? « ’paraît que demain va faire un temps à chier. » Et l’autre dadais parlait la bouche à moitié pleine mais personne ne relevait. Car ils étaient tous des gosses, des fichus gamins — elle aussi. Ils ne savaient rien — ils étaient ignares mais savaient apprécier l’instant. Alors tout était bien, alors tout était bon — alors tout irait pour toujours. « Haha c’est vrai, on dit même qu’il y aura de l’orage. » Sa voix à elle s’était faite malicieuse, alors qu’ils avaient tous compris et qu’un avait fini par s’exclamer d’un coup : « AH MAIS PDFPDK. On a cours de vol demain ? T’es pas sérieuse ? Ohmyyy !! »  

Et il y avait eu un court silence — bientôt rattrapé par des éclats de rire et des tapes dans le dos. « T’inquiète pas James, on sait déjà tous que t’es pas une fleur ; alors arrête un peu de t’inquiéter, dis-toi juste que ce sera aussi pourri que d’habitude haha. » Et ça ne voulait rien dire. Ils disaient tous des sottises et s’amusaient entre eux ; se fichant du sens tant que cela provoquait une réaction positive — tant qu’on les comprenait un peu. Et c'était tant mieux.

Ceux disant que la maison Serdaigle était une maison sans vie avait tort — ils étaient comme les autres, riaient comme les autres. Vivaient comme les autres. Tous étaient identiques, tous étaient différents — mais ils avaient le même statut, compreniez-vous. Aussi Elise avait-elle fini par se lever, resserrant contre elle le châle qu’elle avait récupéré dans son dortoir avant de descendre manger — car il faisait toujours si chaud mais toujours si grand, à Poudlard. On ne savait jamais quand un courant d’air allait venir s’immiscer entre votre uniforme et votre peau mise à nue, compreniez-vous.

Aussi avait-elle fait quelques pas, la blonde ; repérant une touffe blonde, une bien particulière — une qu’elle aurait pu reconnaître parmi des centaines de personnes, dans une allée bondée de Londres. « Alors Thomas, ça va ? » Et elle s’était incrustée, s’était faufilée tant bien que mal entre le blondinet et le rouquin mangeant à côté de lui. Une fesse seulement sur le banc — enfin, quasi. « Tu manges quoi, dis-moi ? Pas que des légumes j’espère hein. Tsais faut manger de tout, genre manger équilibré. » Et elle le charriait gentiment ; agrippant un peu son bras de sa main, se tenant à lui comme si tout d’un coup tout allait devenir trop serré et qu’un d’eux allait finir expulsé ; fesses à terre.

C’était débile — c’était génial. Aussi attrapa-t-elle de sa main libre quelques raisins ; histoire de grignoter tout en discutant. Et elle se sentait bien, la blonde — dans ces chaleurs diverses, dans ce bruit accueillant ; dans cette vie brûlante, oui. Car tous semblaient alors si heureux et bien, car tous pouvaient discuter comme jamais et réapprendre à s’aimer.

Sa voix était légère, sa position fragile mais pourtant bien calée.
— Tout ne faisait que commencer et pourtant déjà son contentement était frappant.
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Serdaigle
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Thomas Walter
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Dim 24 Mai - 16:11
Louche dans la main; assiette dans l’autre, il servait des petits poids. Rien n’était meilleur — quand on voyait ces poulets, ces viandes et ces divers plats servis par simple magie. ‹ C’est une excellente source de vitamines ! › et l’assiette était posée en face du troisième année. Il y avait du bruit — il y avait du monde qui brouillait des idioties, du bonheur, de la joie et parfois des pleurs. Il y avait un tas de paroles un peu insignifiantes, un peu irréfléchies — n’était-ce pas Poudlard dans toute sa splendeur ? Des élèves qui se rejoignaient; se retrouvaient. Aussi se rassit-il sur le banc, son assiette à lui déjà prête, son assiette à lui remplie de tout ce qu’il aimait. La nature — la santé. Et Thomas était submergé par cette ambiance qu’il retrouvait tous les jours; elle ne s’appliquait pas à la banalité, ni à la routine. Tout était toujours différent, à la Grande Salle. Tout y était toujours pareil — indéniablement. ‹ Les moldus avaient trouvé un des Poulprophète; ils l’ont appelé Paul et ont compris qu’il lisait l’avenir. Cela doit faire trois ans ? Il parait que le ministère a dû employer des moyens monstres pour leur faire croire à de simples coïncidences ! › Des éclats de rire; et c’était ça, Poudlard. Et c’était ça, Thomas. Toujours quelque chose à dire, toujours un sourire. Il parlait beaucoup, aussi devait-on se dire qu’il n’avait rien à dire. Ce n’était pas vrai. Il avait énormément de choses à dire, sur tout, sur lui, sur ce qu’il était. Mais c’était ainsi — on devait le croire bizarre, alors il s’en contentait — de cette culture un peu inutile, un peu rigolote. Et c’était un peu ce qui le caractérisait à cette table.

Une fourchette en main, alors que le débat sur Paul le poulpe faisait rage autour de lui, son regard alla se perdre vers une Serdaigle — une parmi tant d’autres. Et chacun ici avait son importance; il y avait un apport de tout mot, de toute pensée qui se mélangeait, se confondait. Et c’était ce qu’il aimait — sentir qu’il en faisait partie, de ce tout, de ce n’importe quoi. De ces rires et de ces mélancolies; un sourire ne lâchait jamais ses lèvres, assis ici, à côté de ce Serdaigle qui tentait d’avaler des petits poids. Et le troisième année s’étouffa sous de nouveaux éclats de rire; et Thomas tapa doucement le dos de son camarade; l’obligeant à quitter des yeux celle qui, avec ses amies, faisait partie de ce brouhaha indiscernable, indifférent. Un rire — une main qui récupère la fourchette lâchée. Aussi prenait-il son temps pour manger; souvent trop de temps. Il n’avait pas alors avalé une bouchée que la plupart de ses camarades arrivaient au dessert — aussi continuait-il de s’en amuser et de répondre à leurs plaisanteries. Il s’oubliait un peu Thomas, trop émerveillé par ce moment unique; comme chaque midi.

Et son regard suivit celui de ses camarades; sur la blonde qui vint s’installer à côté de lui. Et un plus grand sourire vint s’éclairer sur son visage; rien ne le rendait plus heureux qu’Elise Dickney, sans qu’il n’explique réellement pourquoi, alors que les conversations reprenaient de bon train. Son capitaine était une source de réconfort — elle était après tout, celle censée lui apprendre. Aussi une main chaleureuse vint s’écraser sur son bras fin — quoi que le quidditch commençait à se montrer tout doucement. ‹ Lise ! Et toi ? › Il sourit Thomas; se décala un petit peu, pour lui laisser plus de place — qu’elle soit à l’aise voyez-vous, l’inviter à rester un peu plus de temps. Il n’y avait que ça qui comptait, pour le moment. Et elle y avait sa place, surement bien plus que d’autres; aussi attrapa-t-il sa serviette pour s’essuyer sa bouche qui n’avait pas encore servie. C’était un peu idiot, comme réflexe. Et il rigola à sa phrase; manger équilibré n’était-ce pas ? Surement.

‹ Heeeeey je mange équilibré ! › Et il ne put s’empêcher de rire alors qu’un doigt accusateur était venu s'écraser contre le front d'Elise Dickney. Aussi, serviette reposée sur ses genoux — car c’était son indispensable pour un repas réussi — cravate très mal nouée — car il n’y arrivait jamais, il attrapa de nouveau sa fourchette; et déplaça les quelques carrés blancs qu’il avait précédemment coupés dans son assiette. ‹ C’est du Tofu tu vois ? Ça remplace les protéines de la viande. C’est encore meilleur avec de la sauce de soja — mais il n’y en a jamais eu à Poudlard ? Enfin. Tu veux gouter ? ›

Et cela explique ta carrure de crevette — aurait dit sa soeur. Un sourire à cette simple pensée; Poudlard n’était pas une prison, ou alors était-elle dorée. C’était un endroit pour se développer, un peu trop loin de sa famille. Car n’était-ce pas ça ? La liberté si jeune — l’emprisonnement, aussi. Être affranchi et contrôlé — c’était ça Poudlard. Un mensonge et une vérité; et quand on les voyait, s’amuser, s’esclaffer de la sorte — l’on ne pouvait rien y voir d’autre que cette faible liberté. Et pourtant. ‹ Tes blessures se sont arrangées ? Je veux dire pour le prochain match enfin — jesaisjesuispasvenuàl’entrainement. Mais j’y pense ! › Et n’était-ce pas le principal — d’y penser. Après tout, Thomas n’avait jamais rêvé de quidditch; il n’était même pas très doué. Il n’aimait pas forcément voler. Ce n’était que pour dépanner. Enfin.  Baguette lâchée, une main un peu hasardeuse était venue déplacer l’une des mèches dorées de son capitaine; de celles qui se posent sur une joue et s’y endorment. Aussi cela avait été un geste naturel; un geste sans réellement de proximité; presque froid; presque automatique. Car les contacts étaient naturels, pour le préfet — connus comme inconnus; il aurait tout donné pour que les bonjours soient des accolades et que le monde ne se pose pas tant de questions sur des — des choses si naturelles. Normales — rares.

Et au final, il n’avait toujours pas mangé; avait-il seulement réellement faim ?
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Lun 25 Mai - 13:30
« Il s’était décalé pour lui faire de la place — pour qu’elle puisse se mettre à l’aise, compreniez-vous. Aussi avait-elle doucement ri, la blonde ; posant le dos de sa main contre ses lèvres pour ne pas paraître trop vulgaire. Et c’était bon, d’être comme ça — avec sa maison, eux ; Thomas. Un « C’est gentil. » s’était échappé de ses lèvres alors que déjà ils repartaient tous deux sur autre chose — et elle ; au moins, était à présent bien installée.

Elle avait dit, moi ça va, oui d’un petit sourire alors qu’il lui avait demandé un peu plus tôt — et avait frémi sous le doigt accusateur venant se planter sur son front : elle n’avait pas tiqué. Car se toucher, agir et en faire trop était naturel — car être différent était être humain. Car montrer qu’on était vivant et bien ensemble était une chose que trop importante pour être négligée. Et elle aurait sans doute voulu rester figée dans cette scène, la blonde ; à ne vivre que de cet instant présent si coutumier et — et elle ne savait trop quoi. Chaleureux ? Tiède ? Apaisant.

« Oh, je crois que j’en ai déjà entendu parler ? J’en ai jamais mangé par contre. Mais euh. Soja ? Je connais les pousses je crois ? Eeet les sushis ! » Son rire innocent avait jailli de sa gorge pour quelques secondes, alors qu’elle avait resserré sa prise sur le bras de son ami. Ellie disait des idioties mais les aimait plus que tout — elle se sentait à la fois idiote et elle-même ; la sensation n’avait pas de prix. « Je veux bien ? Enfin commence à manger regarde toi tu n’as même pas commencé et ???? » Et elle s’affolait et s’inquiétait, ses yeux s’agrandissant quelque peu — comme elle le faisait toujours ; envers les personnes qu’elle avait choisi d’aimer et de protéger.

Quoique — peut-être la protégeaient-ils aussi, sans qu’elle s’en rende bien compte. Et d’ailleurs. Il en parlait — d’un coup ; presque naturellement. Aussi ne s’en offensait-elle pas, ne voulait-elle même pas mentir car — comment pouvait-elle oublier ? Leur dernier match, quand il avait presque abandonné son poste pour venir à elle ; et — elle ne savait pas. L’image la faisait presque rire, à présent — l’on aurait dit un de ces films moldus, compreniez-vous. « Ouais ! T’inquiète pas. Puis tu es mon sauveur tu le sais bien haha. J’ai rassemblé quelques potions et j’en passe donc normalement tout ira, et puis et puis eeet — et c’est pas grave va ; c’est déjà tellement que tu sois là en match. Juste que je vais me sentir coupable si tu finis tout amoché — alors qu’un entrainement de plus t’aurais peut-être épargné et ?? enfin. Que dis-je. » Un rire muet barra ses lèvres alors qu’elle reprenait : « Je lancerai des sortilèges de protection ? Ce sera génial. » Et il était venu déloger ces petites mèches dorées lui chatouillant la joue, aussi n’avait-elle pas bougé — car ce genre de gestes étaient si naturels, au final. Car elle-même n’avait envie que de se blottir contre lui et le monde tout entier — pour continuer à rire et parler tout en se sentant là. Bien présent, bien vivant. « Enfin ! Que dis-je que dis-je ! Ce tofu ! Ces aliments ! Je ne suis pas venue pour t’empêcher de manger, quand même ! » Son esquisse s’était élargie jusqu’à faire paraître quelques pans de dents.

Allons allons, Thomas — vivons.
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Lun 25 Mai - 14:48
« Ca fait tellement longtemps que je n’ai pas mangé de sushis ! » Et un rire s’échappa de ses lippes. Car n’était-ce pas si naturel, d’en parler — de ne pas s’inquiéter de savoir si c’était intéressant ou. Ou quoi d’ailleurs; ce genre de conversations si communes, si normales n’avaient rien d’intéressant. Qui était réellement absorbé par Paul le Poulpe si ce n’était pour en rire — pour s’en amuser et passer le temps ? Ce n’était qu’une histoire de temps; de conscience et d’insconscience. Certains en avaient trop — regardez-les, en rire, trainer sur ces bancs de bois. D’autres n’en avaient plus assez — et regardez-là, accrochée à son bras, à aimer. A rire, à profiter, à vivre ses derniers mois à Poudlard. Son dernier ? Et le temps passait si vite; si doucement. La réalité des secondes étaient douloureuses, et elles lui semblaient soudain comptées alors qu’il la sentait si présente. Dans cette salle, dans sa vie. Une prochaine année avec un autre capitaine — comment cela pourrait-il être si profitable, si vivant. Son rire s’échappa dans la grandeur des lieux, et une main vint recoiffer sa mèche un peu rebelle, un peu vous savez — si indisciplinée. Comme il l’était.

‹ Ahahah je suis toujours très lent pour manger ? Le dernier tu sais — je dois, je sais pas. J’ai l’impression d’être toujours tellement occupé ! › Si vrai — si complémentaire. Il ne faisait pourtant rien de ses journées — une balade pour si, un souffle par là; une conversation entre les deux et la journée était passée. Et il n’avait pas le temps de manger, c’était souvent ainsi. Et ça lui allait — qu’aurait-il donner pour que ces moments s’éternisent et ne s’arrêtent jamais ? Pour qu’elle soit là à jamais à son bras — à côté de lui, à sourire et à s’inquiéter pour des futilités. Car n’en était-ce pas, quand on savait ce qu’elle avait enduré ? Aussi cela ne l’étonna-t-il pas, qu’elle renforce la protection — aussi cela lui parut normal, qu’elle veuille le protéger et pourtant — n’aurait-elle pas du penser un peu à elle, dans cette agitation, dans cette dangerosité ? ‹ Tu veux me faire culpabiliser ? › Et un petit sourire joueur sur ses lèvres — et un regard de travers vers son capitaine. Vers sa blondeur qui se reflétait sous ce soleil; vers ses yeux si expressifs, si bleus. Et puis — une petite moue boudeuse, alors que sa fourchette se mêlaient aux aliments de son assiette sans en piquer un seul. ‹ Enfin — je n’ai pas reçu un seul cognard le match dernier et c’est plutôt — miraculeux ? J’ai failli ne pas en dormir; je veux dire, vous étiez tous à l’infirmerie. › Ses dents se découvrirent et il rit — se penchant légèrement en arrière sous cette sensation si douce — celle d’être heureux. Ce n’était que ça, maintenant; du bonheur qui l’enveloppait, avec elle à ses côtés. A parler de tout, de rien — surtout de rien. Et c’était bon, de ne pas avoir à parler de choses intéressantes; d’être soi-même, le temps d’un instant.

Enfin. Elle le rappela presque à l’ordre — son capitaine, son mentor. Son regard se reporta vers ses aliments alors que son sourire ne s’échappait pas de son visage blanc — pâle, anglais. Il piqua dans un carré de tofu avec sa fourchette — la leva et. ‹ Ouvre grand la bouche ! Aaaaah. › Et il était mort de rire, en vrai. Il n’y avait pas de prise de tête ici, il n’y avait pas de — de non osé; il n’y avait pas d’osé. C’était juste quelque chose de naturel, normal, banal; tant bien même étaient-ils si bizarres, si communs. Il approcha la fourchette de la future londonienne — de celle qui partirait dans si longtemps — si prochainement. Et c’est ce qu’il disait Thomas; il était toujours si occupé à cette table qu’il n’aurait jamais eu le temps de manger correctement, et il s’amusait tellement qu’il avait bien d’autres choses à faire que de perdre son temps. Profiter, avant qu’elle ait disparu — sans même qu’il ne s’en soit rendu compte. Ils n’avaient jamais été proches pourtant, et alors; c’était tombé du ciel, comme s’ils avaient toujours été amis, comme s’ils s’étaient toujours connus. C’était comme ci — un autre monde, une autre vie. ‹ Ça n’a pas beaucoup de gout. Enfin; cuisiné, c’est bien meilleur. ›. Une fourchette qui avançait vers son visage; et il aurait voulu lui mettre sur le nez; voyez-vous il était un peu jeune, avec un humour un peu déplacé. Mais il se retint; car Elise était, comprenez-vous, quelqu’un qu’il admirait bien trop pour l’avouer. Bien trop irréelle.
Pourtant elle était bien là, palpable, à côté de lui. Il sentait sa main sur son bras, il sentait ses rires et ses sourires — son regard et ses mimiques.
Il la sentait — ils étaient bien là, ici, vivants, maintenant.
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Lun 1 Juin - 11:04
« Sérieusement ? » Sa voix avait oscillé, manquant de tomber dans le domaine du rire : « Il faudrait trop trop trop qu’on sorte alors ! » Et elle avait pressé le bras de Thomas comme si il s’agissait de la chose la plus naturelle à faire, son soupçon de frange sautillant sur son front : « Je veux dire, tu sais, un truc à sushis ! J’ai entendu qu’un vieux sorcier un peu grincheux en avait ouvert un ! Je crois que — enfin tu sais, avec tout ça et ce qui se passe à Londres, tout le monde vient et ? Tu sais les sorciers de Mahoutokoro et ? Hahaha. Du coup voilà. Y’aura sans doute du tofu aussi et du soja genre à côté ou j’en sais rien et. » Et elle s’était contentée de laisser s’échapper un petit rire content, car Elise était de ces gens maladroits. Car elle avait décidé de s’aimer un peu plus et de croire à nouveau en quelques concepts merveilleux — l’amitié, par exemple.

Et elle ne comptait pas lâcher l’idée. Alors elle remuait, se redécouvrait presque violement dans toute cette simplicité — comme ces chenilles brisant leur cocon pour devenir papillon. « Tes cheveux sont fantastiques, Thom’ » La pensée lui avait échappé, lorsque la blonde avait regardé du coin de l’œil son camarade replacer sa tignasse et — et bref. Réalisant le tout elle avait un peu ri : « On fait une bonne paire de blonds. » Complicité gamine, alors qu’elle se reconcentrait sur ce qu’il disait. « C’est difficile de s’occuper des gens tout en s’occupant de soi-même, je connais ça ! » Enorme secret balancé sur la table comme si de rien n’était : « Mais justement, regarde-moi ; je suis là pour toi et tu es là pour moi comme ça on prend soin de l’un et de l’autre donc tu vas manger et — » Et ta gueule, Elise.

Enfin. « Je suis contente que tu n’aies pas été blessé. » Non car sérieusement, valait mieux que quelques uns soient épargnés, la solidarité dans la douleur c’était sympa comme principe mais un peu morbide, aussi. « Puis t’es venu nous voir à l’infirmerie, tu te souviens ? La première question que je t’ai posée OHMY. C’était justement si t’avais mangé et non mais regarde nous et — » Et elle riait, ses yeux embués. Et elle se perdait, oui ; Elise — dans la vie et ses magnificences. C’était maladroit et gênant, mais elle ne s’en souciait guère ; avait décidé, fait ses choix. Le bonheur n’arrivait pas par chance, on le décidait.

N’est-ce pas ?

Et que faisait-il, à rire autant qu’elle à — à genre pointer cette fourchette vers elle et et ? Et elle hésitait à s’offusquer et à rire avec lui ; se contenta d’apprécier le geste, au final — car c’était Thomas. Car c’était eux, car le geste était profondément normal. Aussi attrapa-t-elle l’aliment du bout de ses dents, refermant ses lèvres sur l’ustensile pour faire glisser le tout dans sa bouche.
… C’était un peu bizarre. Enfin. Le tofu mais — ça allait ? « Jeeee — » Elle acheva d’avaler, cachant d’un dos de paume le bas de son visage, car voilà ; ce n’était pas très euh. Voilà. « C’est euh bon mais ? La prochaine fois tu me le cuisineras ! » Œillade complice, et elle s’y voyait déjà et — ohmy. Savait-il cuisiner ? Il était tant lui, Thomas, tant tout tant rien, un peu comme elle ; à se leurrer puis à y croire et — enfin. Etait-il du genre à tout oublier sur le feu ou plutôt cordon bleu ? « Genre tu viendras chez moi ou inversement ou je sais pas ou même ici mais ! Promis ? » Elle se sentait enfant, mais aussi si — elle ne savait pas. Etait-ce vraiment elle-même ? A sentir ses joues chauffées et son cœur palpiter sous l’awkardité et la joie et — et bref. La blonde tendait une perche à Thomas ; à son ami, ouais. Un truc un peu particulier, un truc à vivre à deux puis à trois — tant bien même aurait-elle voulu garder ce lien pour elle, un peu égoïstement.

On peut y croire — à un lendemain heureux.
Je veux, du moins, tu sais ?
Sourire.
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Lun 1 Juin - 15:37
Et elle semblait si heureuse, Elise — si enthousiaste, à l’idée de sortir. Manger des sushis et découvrir le monde, loin de Poudlard et de son confort. Il ne s’était jamais demandé s’il verrait ses amis hors de l’école; d’ailleurs il ne l’avait jamais fait. Il laissa s’échapper un petit rire alors qu’il l’admirer s’émerveiller de ces projets qui semblaient si beaux — si positifs. Aussi voulait-il y croire, à cette parcelle de bonheur et de joie qu’ils s’accordaient. Juste elle et lui — juste deux Serdaigle un peu perdus, un peu trop sur leurs pieds. ‹ Dès que j’aurais mon permis de transplanage on ira !  Peut-être cet été ? J’aimerais tellement ! Ma soeur m’en a parlé, je crois qu’elle y est allée avec des amis et elle m’a dit que c’était exceptionnel — le service mis à part mais enfin. Il parait qu’ils en font au poisson lune du japon, et — mes parents voulaient qu’on y aille mais on n’avait pas eu l’occasion. ›. Aussi il avait posé une paume sur l'épaule de la jeune fille; pour mieux pouvoir lui faire face, lui parler vous savez, même s’ils étaient à côté. L’enthousiasme soudain l’avait rempli d’une joie inespérée. Car n’était-ce pas ça, ce qui planait dans cette grande salle ? De la joie, tout simplement.

‹ C’est dingue que tu dises ça ! Les tiens m’ont toujours passionnés ! Enfin — je veux dire, c’est pas le genre de choses qu’on dit habituellement mais; si j’étais une fille je serais super jaloux. Et c’est sincère ! › Et ça l’était; honnête. La cascade blonde d’Elise était hypnotisante; elle était travaillée. Ils faisaient effectivement une bonne paire de blonds; et c’était simplement les qualifier, les ranger dans une catégorie de gens bien particuliers. Ceux aux cheveux d’or. Il s’étonna à s’en contenter; c’était une bonne idée, ils avaient après tout ça en comment. Mais ce n’était pas tout; et elle ne manqua pas de le souligner. Ils s’occupaient des autres; bien que ce n’était pas exactement ce que faisait Thomas. Il ne faisait qu’être là, bien trop incapable de s’en occuper. Enfin. Elle était là pour lui. Les mots résonnèrent dans son esprit quelques instants; quelques brides de temps. Et il rigola alors qu’elle se perdait; alors que ses paroles lui semblaient toutes plus belles les unes que les autres. Car n’était-ce pas ça ? Des mots susurrés avec tant de beauté — de banalité si confortable, rassurante.

Et elle était contente qu’il n’ait pas été blessé. Aussi Thomas sourit, pour dire merci — mais cela devait plus ressembler à une grimace. Lui n’en était pas content; lui aurait du les protéger et au moins avoir un bleu — une vulgaire égratignure. Ne pas être un miraculé dans ce match d’estropiés. Enfin. ‹ Et je mange — mais à mon rythme ! › et il rigola, le mou du gland. Il rigola car il savait que son appétit était bien trop restreint ces derniers temps; pas assez vivant, un peu oublié. Pourtant il mangeait à sa faim — il ne comprenait pas trop, Enfin.

Une main retirée de son épaule pour attraper une fourchette — pour simplement lui faire gouter; lui faire découvrir ce que c’était. Et alors qu’elle attrapait le petit bout de tofu, que ses traits se contractèrent, il ne put s’empêcher d’éclater de rire; la fourchette s’écrasant avec fracas dans son assiette, une main devant sa bouche — le poids de son corps en arrière. ‹ Tu — tu aurais du voir ta tête ›. Et il rigolait — à s’en faire mal au ventre. Aussi sécha-t-il les deux petites larmes qui perlaient ses yeux pour se redresser. Et la prochaine fois il lui cuisinerait. C’était une très bonne idée; cela changeait tout le gout du petit ingrédient.

Si tout semblait aussi jovial dans la grande salle, les yeux de Thomas se plissèrent un peu — assez pour essayer de percer ce qu’il se passait dans la tête d’Elise. ‹ Promis › avait-il dit d’un ton un peu trop solennel, montant sa main sur sa tempe en signe d'obédience. ‹ Je pourrai même te faire du Seitan et — oh ! on ira se balader à la fontaine aux voeux sur la place universelle et on boira un thé et— ›. Et tout semblait si bien, hors de Poudlard; libre. Aussi sourit-il à Elise. ‹ J’aimerais bien essayer aussi ces trucs moldus où ils sont dans une salle noire et — il y a une histoire qui se passe sous leurs yeux ? Il parait que c’est divertissants; mes parents y sont allés récemment. Enfin. Je te montrerai aussi des battle de danse et. › Et il y avait tellement de choses qu’il voulait faire — aller à la mer, la voir pour la première fois; rencontrer du sable et aussi voyager à la montagne et voir des dragons sauvages; et des Géants isolés. Tout semblait si grande et il avait l’impression de n’avoir rien fait. ‹ Tu sais ce que tu vas faire, l’année prochaine ? J’entends, dans ton orientation. › Il sourit.
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Lun 1 Juin - 20:44
« Tu sais je pourrais t’emmener aussi enfin venir et chercher et — ce ne serait pas la première fois que je tranplanerais avec quelqu’un ! » Aussi s’était-elle un peu tournée vers lui, ses yeux illuminés par l’excitation du moment — par le bonheur, tout simplement. Car il y avait quelque chose en quoi croire, car l’espérance se créait de nouveau et — « Enfin, ce serait bien que tu aies ton permis aussi ! Je pourrais te montrer tellement de choses ! » Petit rire alors qu’elle venait tapoter de sa main libre le buste de Thomas — geste un peu blagueur, un peu intime. Que trop banal, aussi ; pour qui y était accoutumé. « Cet été alors ! Promis haha. Et ta sœur y est allée ? C’est génial ! Et et et. » Et elle riait un peu, se demandant soudainement à quoi pouvait bien ressembler la famille du blond — si sa sœur lui ressemblait ou si tout les opposait. Ca lui faisait du bien, de se remplir la tête de ce genre de questions toutes bêtes ; et elle était heureuse, oui ; de voir son comparse tout aussi enthousiaste.

« C’est vrai ? » Ricanement un peu incrédule alors qu’elle faisait face à Thomas — son épaule à lui sur son épaule à elle. Elle n’y croyait pas ses oreilles, d’entendre ce genre de compliments balancé d’un coup et — « C’est euh. Super gentil haha. On s’est bien trouvé à croire, si j’avais été un garçon j’aurais boudé tes cheveux, sois-en sûr ! » C’était sans doute un peu gamin, de parler comme ça — mais ça sortait du cœur. Elle avait presque envie d’aller fourrer ses mains dans la tignasse du Serdaigle et de faire venir sa tête à elle — mais bon. Une autre fois, sans doute ; puis elle se sentait si fille, si elle-même à cet instant précis. Elle ne voulait pas gâcher le moment par des gestes un peu soudains un peu forcés — tout devait rester dans le naturel, dans cette bonne humeur synchronisée qu’elle se surprenait à tant aimer.

La grimace de Thomas fit un peu rire la blonde — car elle comprenait, car elle savait qu’on ne pouvait pas le changer. Car il aurait sans doute voulu être un peu amoché ; comme elle-même se serait sentie coupable de s’en être sortie indemne alors que tous les autres euh — enfin bref. Mais c’était mieux ainsi, plus il y avait d’épargné, plus elle en serait contente et rassurée. « Quoi ma tête ? » Et le rire du blond l’avait un peu arrachée à ses pensées, alors qu’elle même venait remettre son coulis doré derrière oreille d’un mouvement routinier — elle ne savait pas trop quelle bouille elle avait faite mais. Enfin. Souriant un peu elle vint pincer gentiment l’épaule de son ami, mimant l’outrage avant de rire avec lui. C’était stupide — c’était si bien.

« Du Seitan ? » What the ?? Et elle avait froncé les sourcils, ne comprenant pas trop. C’était quoi ce machin ? Sans doute de la nourriture asiatique ou ? La culture culinaire de Walter étonnait de plus en plus la préfète en chef, alors que d’une esquisse un peu bambine elle venait baisser le garde à vous du potentiel cordon bleu. « T’as l’air genre super doué en cuisine ! Je vais plus jamais te lâcher à ce rythme là haha. » Esclaffement court mais profond, yeux brillants alors qu’elle continuait d’écouter l’autre, toute ouïe tout sourire : « Faire un tour en ville ! Ca me paraît merveilleux ! Je connais des super endroits où on peut boire du thé, des endroits vraiment vraiment sympas ! » Et pour une fois elle se montrerait utile, après la cuisine du sixième année ; elle lui ferait profiter de ses connaissances sur Londres. Herm. « Tu parles des cinémas ?? Je connais ! Wesley m’en parlait puis… hehehe. Cours sur les moldus. J’ai l’option padadapaaam ! » Intimité mêlée de moquerie, plaisanteries gamines alors qu’elle affichait un sourire tout aussi complice que conspirateur : « On ira si tu veux ! Y’a plusieurs genres de film ? Faudra voir ce que tu veux ! D’AILLEURS ! » Exclamation alors qu’elle venait empoigner les bras de Thomas — « D’ailleurs j’ai vu, ils ont des restaurants ? Bizarres car hm. Ils sont plongés dans le noir ? J’ai vu ça en cours, ça a l’air tellement marrant. Tu manges dans le noir, tu parles dans le noir ; tu sais même pas ce que tu manges quasi ? Enfin le concept m’avait bien fait rire ! » Œillade amusée alors qu’elle se remettait plus ou moins en place, gardant une menotte proche du blond garçon — comme si le tout les reliait plus intimement. « Des battle ? Tu sais danser ? Vraiment ? Quel genre je ? Je veux trop voir ! Je suis certaine que tu es super bon danseur ! Je sais que danser les danses classiques et… han. Je veux vraiment voir haha. » Au final elle ne savait même pas si c’était le cas — si Thomas était réellement un bon danseur ou pas mais ; au final, n’avait-il pas la stature ? Elle était habituée aux danses, Elise ; les nobles et distinguées, les flottantes et demandées. Aussi avait-elle bien remarqué la souplesse de Walter et — enfin, peut-être se trompait-elle mais. Le tout aurait vraiment été génial.

« Hmm. L’an prochain ? Orientation ? » Petit sourire en biais alors qu’elle allait chercher quelques féculents de la fourchette de Thomas, ne tardant pas à lui fourrer dans les mains ; avec un regard à la t’as intérêt à manger maintenant hein, je te vois bien hinhin. « Auror ! Enfin une faction spéciale, dans l’infiltration et — tireur d’élite sans doute ? Sur le long terme qui sait, je ferai peut-être de la politique ? Mais pour l’instant rependre la justice me tente bien. Surtout de cette façon. » Petit sourire candide laissant s’échapper pan de dents; le tout plutôt bien aligné. Et ça faisait déjà un bout qu’elle savait quoi faire, la blonde Elise — la capitaine et préfète-en-chef.

Il n’était plus que question de faire le pas devant, à présent. « Toi tu euh. As des idées déjà ? » Lui non plus n’avait plus beaucoup de temps. Un an.
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Mer 1 Juil - 21:43
‹ J’espère que je l’aurai ! › Et il riait de nouveau; et il parlait avec sincérité. ‹ Je l’ai loupé en Avril — le permis de transplanage. Mais ça va, je suis confiant pour la prochaine fois. Et puis — je suis maladroit, donc — enfin. Il parait qu’Ater Bumblebee a du le repasser plus de cinq fois avant de l’avoir. J’ai encore de la marge. › Et il rit avant d’hausser les épaules — avant d’acquiescer en souriant lorsqu’elle mentionna l’aller de sa soeur dans ce nouveau sushi bar. Avant de simplement la voir — pour de vrai, pour la première fois. Elle était si belle, quand elle riait, avec ses cheveux qui dansaient au rythme de chacun de ses mouvements; avec ses yeux de ce bleu captivant; presque brillant. Thomas s’en était même arrêté de rire pour la contempler; alors que tenez-vous prêt, sa fourchette glissait doucement dans sa bouche pour qu’il commence enfin son repas. Et tout était bien.

Il y avait comme une chaleur un peu monochrome; un peu tachetée de couleur qui l’apaisait et le réchauffait. Et puis il y avait cette vision un peu floue, un peu irréelle d’Elise qui riait — d’Elise qui parlait, qui semblait être là, pour de vrai. Aussi loin qu’il tentait de s’en souvenir; jamais il ne l’avait vue autant s’amuser; sans mentir, sans refouler ou cacher. Peut-être était-ce parce qu’il n’y avait pas besoin de mentir, sur ces sujets, pas besoin de simuler un bonheur éphémère ou — abstrait. Aussi étaient-ils comme tout le monde, se différenciant par leur blondeur, par leur bonheur succinct. Aussi était-il bien conscient de révéler à Élise qu’elle était jolie n’était pas nécessaire; ou plutôt pas correct — et peut-être un peu trop maladroit. Mais parler de ses cheveux était une alternative plaisante; si parlante. Et à ceux qui diraient qu’Elise Dickney n’a rien de particulier, il leur répondrait qu’elle est particulière toute entière. Unique — Inlassable. ‹ Je pense qu'on a un peu les mêmes ! › Et il ne se douta pas un instant qu’ils étaient beaucoup moins beaux — les siens, ceux de Thomas. Coiffés et pourtant toujours décoiffés; épais et pourtant si lisses — un peu trop souples, aussi. Un peu trop lui, aussi.

‹ Du Seitan ! ›. Et c’était une simple confirmation — aussi rigola-t-il à ses remarques. ‹ Tu ne cuisines pas ? Enfin — je ne sais pas cuisiner grand chose. › Un nouveau rire — et une nouvelle fourchette qui venait remplir son estomac un peu vide. Elle semblait si innocente — maintenant, Elise. Si jeune; si naturelle. Et il aurait voulu que cette innocence vienne la frapper pour toujours; que plus jamais elle ne réfléchisse trop; peut-être était-il plus facile, de ne pas réfléchir. Et pourtant; cela ne l’empêchait pas d’être heureux; pourquoi cela l’en aurait empêché elle ? Car de toutes les personnes qu’il connaissait, Elise était certainement la plus réfléchie — et pourtant la moins réfléchie. Celle qui l’intriguait et l’intéressait. Celle qui était imperceptible. ‹ C'est ça ! Ca a l'air vraiment ÉTRANGE; être assis devant un cinéma pendant 2 heures à ne rien faire d'autre. Enfin — c'est normal pour eux alors je pense que ça doit être bien ! Quels genres ? Hein ? Je rêve de voir — une histoire dans l'espace ! › Et sa bouche formait presque un o parfait, et ses yeux crachaient presque un rêve éveillé. Et ce fut comme un réflexe — un regard lâché vers celle qui se levait pour quitter la Grande Salle. Elle lui avait donné cette passion de l'espace. Et peut-être que dans un cinéma il pourrait voir l'étoile T&D de plus près — et l'y emmener, pour de vrai ?

Aussi fronça-t-il les yeux à la mention de ce restaurant étrange. ‹ Les moldus sont sacrément bizarres. Enfin — je veux dire; imagine ils te servent je sais pas moi, du cheval ou — ou pire, du chien ou ? Enfin — il ne faut pas être végétarien pour y aller. › Il rigola un petit peu avant de s’essuyer la bouche sans raison; c’était un réflexe qui lui revenait trop souvent. ‹ Je crois que ça ne me plairait pas. Même si le noir doit être assez enfin. Ca doit être une expérience ! › et cette fois-ci il rigola pour de bon. Car n’en semblait-ce pas une ? D’expérience; il voulait dire. De — de simplement partir à l’inconnu, se lancer, oser. Il lui manquait ce courage, quand bien même la curiosité le piquait vivement. Un rire s'échappa de ses lippes alors qu'Elise s'émerveillait déjà des talents loupés du garçon. ‹ Pas beaucoup ahah. Tu sais on a pas trop l'occasion de danser; à Poudlard. Alors je — plus jeune je dansais beaucoup ! Mais je te montrerai. Il y a des gens qui sont juste — extra doués ! Quand tu les vois danser c'est — il faut vraiment que je t'y emmène. Un de mes amis danse comme — enfin un moldu mais — il a un don ! › Et ce n'était pas de la fausse modestie — Thomas ne se voyait pas bon danseur. C'était pour lui un moyen de se détendre et d'oublier un peu tout, un peu rien. De s'amuser — de profiter; de simplement aimer son corps et le monde, sa vie. De partager un moment entre amis — sans réfléchir à rien d'autres qu'à ces mouvements inespérés — à cette passion qu'ils semblaient partager. ‹ Les danses classiques ? Aaaaah ? C'est trois fois plus dur ! Je veux dire — beaucoup plus réfléchis et tellement plus. Je suis sûr que tu dois super bien danser Elise ! ›. Et soudain il espéra qu'elle serait présente au Bumblebee Day. Vous savez — juste pour la voir danser. Pour qu'ils partagent une danse en rigolant — en s'amusant; en étant eux, comme à ce moment.

‹ Waw ! C’est génial ! › Et c’était sorti du fond du coeur. Il en avait même lâché sa baguette pour poser ses deux paumes sur ses deux épaules. Et il y avait ses cheveux qui le gênaient un peu — obstruaient un peu sa vue, mais ce n’était pas grave. Car. ‹ C’est même — waw, démentiel ! Elise ! Tireur d’Elite ! Tu te rends compte ?! › Oui, il était impressionné. Assez pour avoir des yeux remplis d’admiration — et jamais il ne cesserait de l’admirait. Et plus les jours, les heures, les secondes passaient; plus il était passionné par la jeune fille en face de lui. Elle était personne — elle était quelqu’un. Unique — imprévisible et. Et tout lui allait, au final. Dire que l’année prochaine; elle serait Auror. La simple idée le fit frémir de plaisir ; de peur ; d’admiration. Il rit alors que ses mains venaient se poser derrière son crâne — étirant ses coudes vers l’infini; son regard se portant vers le ciel ensoleillé de la grande salle. ‹ Moi ? ›  Je ne sais pas. ‹ … › Et il ne pouvait s’empêcher de tordre sa bouche en signe de réflexion. ‹ Des fois en y pensant je me dis que la politique ou — enfin non. Enfin — je ne suis pas quelqu’un de très juste — je veux dire tu sais — ma vision de la justice est assez euh. Enfin; bizarre alors parfois je me dis que. Témoin de la Défense tu sais ? Enfin. Je sais pas trop — c’est pas encore très reconnu comme métier. Mais il parait qu’il y en a de plus en plus enfin. J’ai le temps. › Enfin. Et la question était encore trop à l ›ordre du jour dans son esprit pour qu’il soit totalement à l’aise avec — quand il se disait que peu de temps auparavant, il aurait voulu suivre sa soeur en Afrique — aider les sorciers; leur construire des baguettes; leur donner des cours. Être utile à la société et voilà que parfois il se perdait à croire qu’il pourrait être l’avocat du diable.

Et il ne l’avait encore dit à personne — qu’il voulait peut-être défendre les moins défendables et. C’était étrange de se dire qu’on en était capable; de vouloir le bonheur pour tout le monde — que personne ne pouvait juger de qui en avait le droit ou pas. De simplement espérer que tous les actes sont justifiés; enfin. Il était très certainement un peu idiot d’y penser; aussi rigola-t-il — aussi ses mains redescendirent jusqu’à sa fourchette. ‹ C’est quand même fou ! Tireur d’Elite ! Mais — tu es forte en potions ? Il faut l’ASPIC pour je crois ? Nan ? ET MAIS C’EST BIENTÔT LES ASPICS. Tu es prête ? › Et la sixième année était une année batarde — une qui ne comptait pas; ne servait à rien pour Thomas. Un nouveau morceau de Tofu dans la bouche, des yeux remplis d’étoiles qui la regardent et — la simple attente d’une réponse.

Quoi que.
Elise était toujours prête à tout.
Elise était la plus intelligente qu’il connaisse.
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Jeu 9 Juil - 13:19
« Je suis certaine que tu l’auras ! Fallait bien que tu le rates une fois, histoire que tu sois deux fois plus content et confiant lorsque tu l’auras en poche ! » Rire candide alors qu’elle rabattait sa main sur l’épaule du blond ; ne tardant pas à reprendre possession de son bras — geste naturel, passant inaperçu dans leurs diverses affections. « Puis si tu veux des conseils je suis là ! Je l’ai depuis quelques temps déjà, donc bon haha. C’est dingue… Ca nous permet de faire tellement de choses ! Je peux t’emmener à des endroits super loin que tu connais pas et vice versa et. Juste. Woah ! » Car elle n’en revenait pas — car elle ne pouvait s’habituer à une telle merveille. Car tant bien même la coutume parcourait ses veines, Elise ne voulait oublier la chance qu’ils avaient — ces choses extraordinaires qui leur étaient permises.

Aussi avait-elle dévisagé Thomas — en biais, de face ; car au final, regardait-on vraiment les gens ? L’on les effleurait du regard, arrêtait toute exploration lorsqu’on se retrouvait pris, coincé dans notre curiosité — aussi peut-être imaginions-nous majoritairement les gens, les traits. Peut-être ne savions-nous pas réellement, non : les détails. Alors elle était là, Elise ; à parcourir le nez de Thomas, à rebondir sur ses pommettes et son regard si particulier, si bien à lui. « Tu as raison ! Je suis contente que l’on soit ainsi comparses de tignasse ! Ainsi l’on peut se reconnaître dans la foule, dans les allées encombrées de Londres, n’est-ce pas merveilleux ? » Elle avait ri, doucement — librement : « J’aime beaucoup tes yeux, aussi. » On se sent toujours si écouté, lorsqu’ils nous dévisagent. Et c’était si bon, que de se sentir centre de quelque chose — d’un intérêt, qu’il soit quelconque ou sincère.
Sourire bouffi de lumière alors qu’elle poursuivait son écoute, hochant la tête de temps à autre. « Je suis certaine que je cuisine moins que toi ! Enfin, je pense que ce que je préfère, ce serait genre cuisiner à deux ; il faudra qu’on essaie, un jour : qu’on se mette aux fourneaux ensembles ! » L’idée la réjouissait — l’image la ravissait, lui donnait envie de rire, de serrer son cadet dans ses bras avant de se remettre à pouffer sans raison. Car c’était si simple et pourtant si important — ces courts moments, à ne rien faire d’autre qu’être soi-même ; à réinventer un monde ; à créer une bulle de bonheur.

A rêver le présent, à vivre l’idéal — juste pour un moment.

« Un film sur l’espace ?? Hmm… Je demanderai à Wesley de me dire si il y en a en ce moment ou à venir ? Ou a Garfield enfin… Peut-être que Sloan en saurait d’avantage haha ! Je les ai entendu parler d’un truc à venir sur mars y’a pas longtemps ?? Ca avait l’air vraiment sympa ! Comme un moldu qui se retrouve seul et ? Enfin bon, on verra ! » Grand sourire alors qu’elle écoutait le blond rire à son tour — puis parler : « Aaah — il faudra que tu me montre hein ! Toi qui danse et — enfin, je suis sure que tu es génial ! » Certaine, même — « Je pense que c’est différent ? Ca se trouve je serai totalement maladroite vis à vis des autres danses, celles que tu fais toi ! Mais bon, tu m’apprendras ! » Pause — « Tu seras au Bday je crois, non ? J’ai proposé à un ami hors de Poudlard de m’accompagner, mais on pourra faire une danse ou deux ensemble, si tu veux ! Une comme je les connais, une comme tu les connais et une comme nous le sentons ! » Rire libre, joues rosies — scènes en tête alors qu’elle s’y voyait déjà, avec eux ; ces gens aimés et chéris. Ces personnes dont elle ne voulait plus se séparer.

Aussi lorsque les paumes de Thomas étaient venues se poser sur les épaules de la blonde, elle l’avait dévisagé avec de grands yeux — son enthousiasme la rendant joie. « J’espère que je ne serai pas déçue par le métier hehe. Tu sais on a tellement de possibilité que des fois on aimerait pouvoir faire tant de choses en même temps ! » Mais au fond elle le savait, tant bien même arriverait dans sa vie une occupation lui plaisant tout autant, elle était destinée au post d’auror et peut-être plus tard de politicienne. C’était comme si cela pulsait dans ses veines — comme si tout avait écrit, comme si il s’agissait d’un destin plus que d’un coup de foudre. Aussi s’en contentait-elle, aussi aimait-elle — aussi verrait-elle.

« Mais je trouve ça super, Thomas ! » Et elle en aurait presque crié, la blonde ; tant cela sortait du cœur — ses mains étaient venues saisir les poignets de son compagnon, les tirant a elle. Un instant plus tard, elle saisissait les doigts de son ami, les tenant bien fermement, tout doucement — « Tu as le temps, c’est sur ; mais si c’est ce qui occupe ton esprit, lance-toi ! Tu peux croire en toi, et puis ; on sera deux à tirer la tronche de temps à autre : deux à pouvoir se comprendre et à — enfin, un beau duo ! » Elle ne savait pas pourquoi tout d’un coup la vision d’eux deux formant une belle paire lui avait sauté au visage, mais elle ne pouvait plus s’empêcher d’en rire : car c’était tout à fait plausible. Qui sait, il serait peut-être même l’avocat de brigands qu’elle aurait elle même saisi, l’idée l’amusait fortement — comme le côté noir de ces deux métiers pourrait encore les rapprocher. Apprendre à se détendre était plus facile quand l’on avait une personne à côté pouvant comprendre au delà des mots, non ? Chuckles. « Tu continueras à m’en parler hein ? Je suis avec toi ! J’aime beaucoup t’entendre parler de ça, Thom’. » Sourire bambin, sourire plongé en avant ; yeux se fermant sous l’étirement des traits, sous les commissures se formant — puis le retour à la normale, mais toujours cette joie ; cette joie débordant et dégoulinant, oui — ce bonheur simple.
Celui de la routine — des conversations et des rêves.
Celui d’être à deux, à cet instant précis — à deux et bien.
Bien — un beau mot. Voulant tout et rien dire, un peu comme eux. Elise aimait beaucoup, soudainement ; cet assemblage. « C’est fou toi même, haha ! Eeeet je me débrouille ? Je me souviens avoir eu de bons résultats avec Flavia ces derniers temps… Je me souviens d’un cours ou on devait empoisonner quelqu’un enfin quel poison on utiliserait ? C’était assez spécial haha. Mais je suis meilleure en sortilèges et défense contre les forces du mal ! Et toi alors ?? Raconte-moi un peu ! » Rire court, mains toujours pressées ; reposant sur leurs genoux, cuisses ou qu’importe : « Ouais, j’ai commencé à aller à la bibliothèque récemment — c’est déstabilisant de. Devoir réviser ? Travailler ? Mais bon, j’espère que ça ira ! Comme je suis certaine que ça ira pour toi ! » Moue flamboyante dans sa certitude et sa sympathie — des étoiles dans ses yeux se reflétant dans les siens à lui.

« C’est vraiment bien. » Bien.
Elle n’avait tardé à rire — d’un de ces rires volant, basculé en arrière ; d’un de ces rires trop pleins. Contents.
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Mer 19 Aoû - 12:52
« Ce truc est dingue ! La première fois que j’ai vu ma mère disparaitre j’étais terrifié. Mon père m’a dit que j’ai pleuré jusqu’à ce qu’elle revienne — en vrai, c’est intriguant. Comment on peut avoir ce pouvoir de — de simplement se téléporte comme ça ? » C’était la génétique — l’incompréhensible, le plus intrigant. Le transplanage était quelque chose de normal — de si banal pour un sorcier. Et quand on ouvrait un peu plus les yeux; quand on regardait au delà du connu — de l’inconnu; qu’y avait-il ? Comment la magie pouvait aussi opérer de leur simple volonté sur leur corps — sans rien de plus ni de moins ? Aucun sort; aucune incantation. Simplement leur souhait de s’en aller. Alors — s’ils pouvaient réaliser la plus petites de leurs envies; cela devait marcher sur tout. S’il voulait être heureux, alors il l’était. C’était la magie — le souhait des sorciers. « Je veux dire — tu t’es jamais demandée comment ça fonctionnait ? Si — il nous suffit de revoir un endroit où on est allé pour s’y retrouver alors. Enfin, je sais pas. Je trouve ça juste intrigant. » Il rit une nouvelle fois, un peu gêné d’avoir parlé de choses qu’il gardait souvent pour lui; surement le prendrait-elle pour un fou — un sorcier qui se disait que la magie ne justifiait pas tout. Et puis quoi encore ?

« Merci ! Ils sont pers. » dit-il en rigolant, la bouche à moitié pleine, une main cachant le bas de son visage. « J’ai appris ce mot hier — pers; entre le vert et le bleu. Tu as un peu les mêmes non ? Enfin; les tiens sont plus verts ou ? Ahahah j’en sais rien. En vrai, je crois qu’on pourrait très facilement se faire passer pour frère et soeur — car qui n’y croirait pas ? » Et un peu de malice dans ses yeux surplombèrent la jeune fille — l’unique. Ils auraient pu s’inventer une vie — une autre vie, où ils avaient grandi ensemble, où ils s’étaient chamaillés à jamais; où ils étaient destinés à être inséparables jusqu’à leur mort. Des promesses et des mensonges; s’imaginer des paroles et des silences. Une pensée qui le ramena à s’intéresser à ses soeurs à lui — que faisaient-elles, maintenant ? Que devenaient-elles, chacune si loin, dispatchées dans le monde; voyageant, étudiant, découvrant, grandissant.

Et leur conversation était souple — la cuisine, oui.  « Avec plaisir ! Il y a tellement de choses que je me suis promis d’essayer à cuisiner ! J’ai parfois l’impression que je manque de temps — que la vie est trop courte alors que — Waw il nous reste quoi, quatre-vingts années à vivre ? Et j’ai l’impression que ce n’est pas assez ! » Rire — regard vers le faux ciel.  « A deux, peut-être qu’on aura le temps de tout faire; jusqu’aux orteils de troll ! » Et cela sonnait soudain comme une évidence — le but humain était de trouver quelqu’un pour avoir le temps de tout faire. De construire une vie et de pouvoir découvrir le plus de choses possibles — de tout partager et d’en rire. Enfin. Thomas reposa son regard brillant sur la jeune fille; qui serait son partenaire; qui sera leur partenaire ? Qui pourrait un jour tout partager avec eux et. Il sourit. Quel genre de personne conviendrait à Elise Dickner ? Un intellectuel — un original. Un des plus malicieux et — oh, il ne savait pas. Elle était si singulière; il lui faudrait peut-être quelqu’un de banal. Il allait le lui dire et se ravisa. Certaines choses se devaient de rester secrète, non-dites.

 « Sur Mars ? Mais — Waw ! Comment ils ont fait pour faire un film sur Mars ? » C’était démentiel un peu — d’être carrément aller sur Mars pour y rester pour pouvoir montrer aux autres moldus à quoi ça ressemblait ! Les moldus étaient tout de même plein de ressources insoupçonnées. « Et moi totalement maladroit avec les tiennes ! » il rigola, une nouvelle bouchée en bouche. « Ce ne sont pas — enfin; je ne sais pas si cela pourrait se danser à deux ? Enfin oui bien sûr mais — si. Enfin, je te montrerai un jour oui ! » Il rigola. Le Bbday — source d’angoisses du garçon; source de stress indescriptible et incompréhensible. Mais oui — oui il y serait; aussi avait-il simplement acquiescé. Et ses yeux s’illuminèrent soudainement. « Oh mais oui ! Ca serait génial Elise enfin — il faudra que j’en parle à Deb mais; enfin, c’est top ! Oui. Enfin, si j’ai le courage. » Parce que vous savez tout de même, cela réclamait du courage, de demander à Deborah l’autorisation. Parce que — enfin. Non, il ne savait même pas pourquoi mais il savait très bien qu’il n’oserait pas. Et c’était encore pire — de se le dire. Enfin. Il rit, une main sur sa nuque — changer de sujet, parler d’autre chose; s’intéresser. Le métier tout ça. C’était bien oui oui.

« Oui, tout voir et tout essayer ! Tu sais Elise — en réalité, je rêve un peu de liberté. De juste suivre ma soeur et m’en aller; ne pas tout de suite me lancer dans des études, travailler, avoir une vie et. Juste savoir, voir quoi faire. Je ne m’en sens pas capable — je crois que je suis trop jeune ? Il me reste un an et ça ne suffira pas — les années passent trop vite. Regarde nous — n’était-ce pas hier que tu m’expliquais pour la première fois mes devoirs de préfets ? » Rire — une main sur l’épaule d’Elise. « Et demain tu seras partie — et. Tu vas vivre pour de vrai ! » Sortir de la prison dorée, comme il l’appelait; Poudlard.  « Tu as assez de maturité et de — talent ou ? Je ne sais quoi mais tu vas réussir et c’est génial. » Et ça l’était pour de vrai — il l’enviait presque. « Mais moi je sais pas — je suis pas encore complet tu sais ? Il me reste un an mais — ça ne suffira pas; en vrai, j’ai vachement peur de vivre cette vie trop complète et parfaite — alors, je crois que je partirai. Avant d’entamer quoi que ce soit ! J’aimerais aller en Egypte — en Afrique, au Canada et dans l’espace ahahah. Mais si les films y vont peut-être que l’espace se passera de moi ! » il rigola, lui promettant indirectement d’aller voir ces films; d’aller avec elle où elle irait. Presque; assez loin pour la rejoindre dans une salle de cinéma. En Egypte ou dans l’espace. Et il se sentait un peu vulnérable et en même temps si libéré. « Il y a tellement de choses qu’on ne verra pas et de savoirs qu’on aura pas ! C’est presque frustrant. Et de métiers géniaux, qu’on ne connait même pas et de. Le monde est tellement vaste ! Enfin — en tant qu’Aurore tu auras surement l’occasion de l’explorer, chanceuse ! » Il rit et posa sa fourchette définitivement. Son plat était fini — ou du moins prenait-il une pause.

« … Empoisonner quelqu’un ?! » s’étouffa-t-il, entre le rire et l’exaspération. « Mantis est vraiment démentielle, mais parfois… Ahahah. » Il rigola quelques secondes avant de se calmer. « Comme je suis certain que ça ira pour toi Lise ! Je veux dire regarde — tu étudies en plus, c’est fou ! Ou trouves-tu le courage, quel est ton secret ? Je crois que la dernière fois que j’ai ouvert un livre de cours c’était — enfin, à part l’Histoire de la magie mais — oui ça devait être pour les BUSES l’année dernière et encore ahahah. Je crois que c’est pas sérieux. »[/b] Il lui fit un petit clin d’oeil malin avant de reporter son regard sur ses professeurs. C'est vraiment bien. Et ça l'était, réellement. Thomas se sentait serein, loin de toute anxiété, de toute pensée — de tout. Il était dans un monde avec Elise, ils étaient tous les deux et il n'y avait plus les centaines de personne autour d'eux non — ils n'étaient qu'eux deux; ils partageaient à deux. Et c'était bien — il avait acquiescé avec un sourire sans la regarder. Son regard était ailleurs — sur Viridus Emerald, sur Caesius Cartaigh.

« Ils ne vont pas te manquer ? » un petit peu — les professeurs. Ceux qui les avaient élevés depuis plus de six années. Sept — il n’en savait trop rien.
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Ven 19 Fév - 11:32
« La magie est fantastique, n’est-ce pas ? » Et elle lui avait adressé de ses oeillades un peu tendre, car c’était un sujet qui leur tendait à coeur. C’était même plus que ça — un fait, un truc inexplicable coulant dans leurs veines. Elle était contente qu’ils soient nés, comme ça; dotés de ce don merveilleux qu’était la magie. Pouvoir vivre différemment, être accepté comme l’on était; n’était-ce pas fabuleux ? « Je connais un guérisseur à St-Mangouste qui étudie pas mal les sortilèges et tout. Il est assez impressionnant, enfin; du coup je pense qu’il peut expliquer comment ça se fait qu’on puisse transplaner et autre. Mais c’est vrai que je suis reconnaissante — reconnaissante envers cette magie que l’on a et qui nous possède; qui nous permet de vivre différemment, et d’être tellement, tellement de choses; oui. J’aime beaucoup créer de nouveaux sorts, enfin j’ai eu ma période on va dire ! C’est vachement intéressant de comprendre comment ça fonctionne et comment on peut modifier ou améliorer le tout ! Ce sont nos racines, après tout. » Sourire heureux, un peu perdu dans ce sujet de conversation si compliqué — car Thomas avait raison, c’était tout de même intriguant. Aussi se demandait-elle, Elise; si d’autres se demandaient comment cela fonctionnait ? Ou tous vivaient-ils sans jamais remettre en cause leur condition ? Quoique, c’était sans doute plus simple de vivre idiot — on était plus content. Content de tout, de rien; content du jour et du présent. Enfin.

« … OMG. T’as tellement raison ? » Et elle en avait presque crié dans la grande salle, rougissant sous les regards se tournant vers eux. Une main devant la bouche; puis les deux cachant le visage elle avait fini par rire nerveusement. « Hahaha, tu as tellement tellement raison. » Elle se sentait si bien, à cet instant présent — comment pouvait-on parler de toutes ces choses à la suite, comme si de rien était ? Il y avait des sujets fâcheux, des choses banales; des réalisations un peu idiotes. Mais tout coulait de source — « Je ne connaissais pas le mot non plus. Mais oui je pense que les miens sont plus verts ? Enfin je ne sais pas. Je n’ai jamais réussi à savoir ! Mais maintenant que tu le dis, deux blonds aux yeux clairs — je crois que nos familles respectives nous cachent des choses ! » Avait-elle fini par blaguer, lui accordant un clin d’œil complice. Ils faisant vraiment une belle paire, et elle ne pouvait attendre de voir quel duo il formerait avec Deborah — car qui ne le réalisait pas déjà ? Enfin. « On pourrait s’inventer une vie, n’empêche. Tu imagines, ça; rencontrer des inconnus — ou juste des personnes ne nous connaissant pas très bien et. Je ne sais pas ? Mais dire que nous sommes de la même famille, et inventer toute une histoire; tout un univers ? Ça pourrait être marrant. » Et elle en avait des images plein les yeux, la blonde — son bras étant venu saisir celui de son camarade, encore. Elle était contente qu’il soit là, contente de leur situation; de leur amitié un peu floue, un peu folle.

Ils étaient comme deux gamins.

« Je ne sais pas si ils l’ont tourné sur Mars… Sloan m’avait parlé… D’effets spéciaux je crois ? Un truc avec de l’informatique, qui modifie les images ? Mais du coup on a vraiment l’impression qu’ils ont fait le film sur mars alors qu’en fait pas du tout ? » C’était compliqué, en somme; quelque chose leur étant totalement étranger. Et tant bien même avait-elle étudié le monde des moldus de par son option — ce n’était pas pareil. C’était comme si ils vivaient dans un autre univers, comme si leur deux mondes étaient superposés ; invisible l’un à l’autre ? « Mais c’est formidable, Thomas ! » avait-elle fini par dire, les yeux remplis d’émotion. Car elle venait de l’écouter oui — pleinement, attentivement. Sur ses projets, ses craintes, sur l’avenir. Et elle comprenait, car elle-même ne se sentait pas prête. Car c’était impossible face à toutes ces nouveautés et responsabilités — car c’était comme redevenir un nouveau né, apprendre à s’adapter. Cela faisait un peu peur, et ce serait sans doute très différent de ce qu’ils avaient longtemps imaginé. Mais bon. « Un an c’est tellement, et pourtant… Si peu ! Alors je comprends, et je trouve ça bien. Et puis c’est normal d’avoir un peu peur, moi aussi des fois je me demande comment je vais faire. Je sais que je serais surprise, que ça ne se passera sans doute pas comme prévu — ce sera nouveau, et l’on ne peut réellement cerner à l’avance la nouveauté, si ? Et rêver de liberté… Tu dis de si belles choses, Thom’ ! Vraiment. Je trouve ça bien, et j’espère que tu prendras plein plein plein de photos de tes voyages — si tu te lances à l’aventure. D’ailleurs tu sais quoi ? Je pense qu’il y aurait bien quelqu'un à qui ca plairait bien, que de partir à l’aventure; que de boire la liberté, que de la respirer — que de l’appréhender. Puis tous ces pays semblent tellement impressionnants ! Voyager, c’est rêver; mais c’est également tant apprendre sur soi, j’imagine. Découvrir un monde plus vaste, et admettre la différence ? » Et elle n’arrivait plus à s’arrêt de parler, la blonde. Avait-ce toujours été si simple ? Que de communiquer, que d’aimer; que de partager ? Elle se sentait soudainement émue, oui; de tous ces projets — que de toutes ces paroles. Elle avait soudainement envie de prendre son ami dans ses bras et de le féliciter, que de lui dire que ça irait — et que c’était parfait. Qu’elle l’aimait, fort; et qu’elle lui souhaitait le meilleur.

C’était peut-être un peu bête, mais bon. C’était ainsi — elle n’y pouvait rien.
Les émotions n’étaient pas quelque chose se décidant, si ? « Je n’ai pas envie de te laisser, de tous vous laisser, tu le sais ça ? Je vais me sentir seule; l’an prochain. Aussi je reviendrais souvent à pré-au-lard; pour qu’on se tienne au courant. Vous êtes mes racines, tu es une part de moi Thomas — vu que je t’aime. L’amour remplit le coeur, aussi tu es un bout de moi; comme poudlard l’est. N’est-ce pas ? » Elle savait qu’il comprendrait — oui. Il n’entendrait pas amour romantique, mais bien cet amour un peu étrange que partagent deux âmes; deux amis — deux personnes proches s’entendant et se rêvant. « Merci de penser autant de bien de moi. Je ne me pense pas si fantastique, alors ça me fait plaisir. Et je suis tellement d’accord avec toi. Une vie pour tant de choses à vivre et à expérimenter; tant de métiers qui plaisent, tant de choses que l’on veut faire, découvrir; gouter — expérimenter. Et l’on a pas le temps, et l’on a qu’un corps. Et c’est difficile. Aussi je pense… » Et c’était comme une révélation, ses yeux s’agrandissant alors que l’idée prenait forme : « Je pense que c’est pour ça qu’on est là ! Nous amis, mais oui Thomas; mais oui ! » Et elle riait toute seule, l’entrainant dans sa danse du bonheur; saisissant ses mains un instant. « Les amis c’est là pour ça ! Car on expérimente tous tant de choses différentes, ca si l’un fait ceci, l’autre fait cela — et quand l’on se retrouve, l’on partage; l’on discute. L’on échange. On montre des photos, ou de par nos mots on créé des images, et cela fait rêver, mais fait aussi comprendre. On s’enrichit, et on se permet en un sens de vive plusieurs vies ! » Et elle aimait tant penser les choses comme ceci, tout à coup. Cela lui semblait merveilleux — et beau. Simple, brillant; enfin.

« On est un mais à deux l’on est plus — n’est-ce pas ? C’est vraiment génial. » Rire bambin, alors qu’elle réapprenait le calme — se remettait des événements passés. « Et l’histoire de la magie c’est affreux à apprendre je compatis. Je suis pas très bonne avec les dates — je suis meilleure à comprendre les choses, à les vivre et à les expliquer ? Mais le par coeur… brrrrrr c’est pas moi quoi ! » Et elle se sentait sereine, Elise; aux côtés de Thomas. « Les profs ? Je ne sais pas. Je n’ai jamais été vraiment très proche d’eux je suppose. Ils ont leur propre monde — c’est plutôt vous tous qui allez me manquer. Et l’atmosphère générale du château, ses grands murs; les dortoirs. Toute cette effervescence, toutes ces vies et cultures réunies. » Sourire un peu absent, un peu pensif. Ça le rendait un peu nostalgique tout à coup. Mais bon — ce n’était pas si important, si ? Il fallait bien avancer, on ne pouvait pas aller éternellement à contre temps. Alors elle se laisserait porter, embrasser vers ce futur avançant; imminent. « Mais tu sais, Thomas; je ne regrette pas. » Ses choix, sa vie — l’histoire qu’elle avait eu à Poudlard. Leur rencontre, le quidditch — les rires, les caprices, les larmes. Les rêves et ces soirées passées dans la salle commune à rire tellement fort qu’on avait l’impression que notre ventre allait nous tuer. Puis ces discussions évasives, alors que fatigués ils faisant les larves humaines; certains sur le tapis d’autre dans les canapés — à refaire le monde. Puis les cours, les devoirs à faire — s’aider tous ensemble. Les heures passées devant la porte à résoudre l’énigme du jour, aussi.

De beaux souvenirs, oui.
Elle ne regrettait rien — chaque pensée lui arrachant un sourire.
Et il y en avait tant.
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Serdaigle
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Thomas Walter
Thomas Walter
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Jeu 24 Mar - 23:16
“Chuuuuuut”, une main qui se pose sur ses lippes à elle et le regard écarté, accusateur et surtout, amusé. Partenaire dans le crime. Et il y a le rire indiscret qui s’échappe de ses lippes alors qu’elle rougit légèrement — parce qu’elle s’est esclaffée; parce qu’elle s’est emportée, laissée vivre, respirer un instant. Les quelques regards retournés ne le font pas vraiment réagir — qui est vraiment concerné, qui comprend, qui sait ? Qui vit ici, qui vraiment se laisser aller au rythme de leur pensées ? Thomas, il enlève sa main des lèvres d’Élise et il rigole encore — toujours. Il a le rire facile Thomas, l’a toujours eu, parce que c’est une belle chose, que de pouvoir rire. “Plus verts oui, peut-être — ahahah. On ne sait jamais ! Mais ta mère doit être très belle, Élise. OH IMAGINE !” Et c’est à son tour de rougir, jetant quelques regards autour — car il s’était emporté, à son tour. “Ahahah, tu aurais eu du souci à te faire avec moi. Quoi que — je serais peut-être moins maladroit ? Qui sait, ahahah. Et il pouvait l’imaginer, la petite Élise le gronder après sa disparition dans le jardin, où après qu’il soit encore tombé par la fenêtre alors qu’il arrosait ses plantes favorites. Il la voyait la pousser sur la balançoire magique, et il aurait peut-être commencé le Quidditch plus tôt — elle lui aurait tout enseigné. Une autre vie défilait devant ses yeux, une vie qui lui arrachait un sourire sincère, un sourire heureux — complet.

“Ils ont pas fait le film sur Mars ? Mais c’est quand même sur Mars ?” Enfin — était-ce réellement important ? Une belle histoire à raconter, quelques rires étonnés, quelques yeux écarquillés — de l’émerveillement à donner. Alors Thomas, en buvant une gorgée d’eau, il se disait que oui, il aurait aimé pouvoir l’expliquer; pouvoir donner les moindres détails de cette histoire surprenante. “Ces moldus sont vraiment surprenants ! Ils m’épatent tu sais. Je les trouve très doués en tout — et en rien ahahah. Ils peuvent faire plein de choses qu’on ne pourrait même pas entreprendre avec notre magie. Ils ont leur propre magie, d’une certaine manière.” Il rigole un peu, Thomas. N’était-ce pas ironique, les sans-magies plus surprenants que les magiques ? Oui, ils l’étaient; plein de ressources, plein d’imagination. Ils rendaient l’impossible possible — Thomas les trouvait remarquable. Il mâche un morceau de — poulet, il croit ? Il n’a même pas fait attention, ça le fait hausser ses épaules. Ses pensées s’expriment, par des gestes ou des expressions, Thomas partage — car n’est-ce pas la base de tout, partager ? “J’aimerais bien que tu m’apprennes tes sorts. Ils doivent être bien plus beaux que ceux de nos bouquins. Sérieusement, je me demande qui a inventé le crache-limace.”[/b] Son regard se perd sur sa coupe d’eau — car le crache-limace est un mauvais souvenir que la majorité des sorciers partagent, victimes du terrible sort au moins une fois dans leur vie. “Je veux dire — hm — il faut vraiment être dérangé pour inventer ça ! C’est comme si j’inventais un sort pour te faire sortir des vers des trous de nez — c’est dégoutant !” Soudain conscient de ses paroles, Thomas se met à rire idiotement. “Ahah pardon, je m’emporte — enfin. Je. Oui pardon. Je — je sais pas pourquoi je dis tout ça. Ahahah. Il y a sa main qui s’est posée sur l’épaule de la blonde, de l’Elise, la belle Élise.

”Vraiment ?! Qui ?!? Et Thomas, il a le regard qui s’illumine — il aurait peut-être un compagnon de voyage, quelqu’un avec qui tout partager. Les aventures, les mésaventures, le positif d’une expérience unique. Il acquiesce Thomas, parce qu’il la croit — non il sait, que voyager à ce quelque chose de particulier, qui fait rêver. Apprendre à se connaître et à connaître les autres, les espérer et les observer. Il imagine qu’il sera autre — lui, différent, lui, toujours le même. Il s’imagine changé et intacte, futur flou d’une vie sans but. Mais il y avait ce problème de monnaie, d’argent enfin — il savait qu’il ne partirait peut-être pas. Surement pas, quand on y pensait. Il se plaisait simplement à rêver, à espérer, jusqu’à ce qu’un jour il puisse réaliser le rêve d’un sorcier un peu particulier; en attendant, il pourrait toujours étudier et quoi — travailler ? Tenter de découvrir le monde sorcier; car après tout, qu’en connaissaient-ils, enfermés à Poudlard ? Il y avait tellement à voir et à comprendre que Thomas le savait, ils étaient ignorants de leur propre monde. “Oh Élise oui ! On se retrouvera aux Trois Balais pour se raconter toutes nos aventures ! Ça sera tellement bien, tu seras tellement épanouie ! Est-ce que tu peux imaginer, le monde qu’il y a réellement, derrière Poudlard ? Enfin — tu auras une vision différente de tout, du monde, de nous. Tu auras des histoires délirantes et passionnantes. Aurore hein, ça va être carrément dément ! Tu me donnes presque envie de partir avec toi — juste de m’évader, ou de grandir plus vite ahahah. Mais ne sois pas triste. Le monde est beau, Élise. Juste, essaye d’imaginer que tu peux voler sans balai et voir tout ce qu’on ne voit pas, le monde pour de vrai. Les paysages, les créatures, la nature. Qu’on soit loin, près — le monde restera beau, ensoleillé, car le soleil brille toujours au-dessus des nuages, tu le savais ? Il y aura toujours des gens pour sourire, des beautés insoupçonnées — des souvenirs pour nous tenir éveillés. Nous sommes dans ton Histoire, et tu es dans la notre, alors on ne peut pas s’oublier — oui; oui tu as raison, nous sommes uns — nous sommes plus. Thomas rigole un instant, et passe un bras autour des épaules de son amie, la tire contre lui. Elle lui manquera, à lui aussi — surement, il y aura ce vide que l’on ressent, lorsque l’on doit parler et qu’il n’y a personne — il revivra cette scène quand elle ne sera pas là. Il avait un peu rougi Thomas, s’était caché au dessus de la chevelure blonde, le regard vers les autres, quand elle le lui avait dit. Qu’elle l’aimait — c’était que Thomas n’y arrivait pas. Tant bien même il aurait voulu lui répondre que lui aussi, les mots restaient bloqués, dans sa gorge. Une peur incertaine, peut-être d’être honnête, peut-être de se dévoiler — alors qu’elle le connaissait mieux que n’importe qui — mieux que Deborah, aussi.

“Il n’y a rien à regretter. Regarde autour de nous — ne sommes-nous pas si vivants ? Tous — à s’ignorer et s’observer. Et puis — Enfin Élise, que pourrions-nous regretter ? Que serions-nous s’il y avait quelque chose à changer — peut-être même ne nous connaitrions même pas. Le passé nous créé, nous ne pouvons que l’en remercier, aussi dur soit-il.” Thomas sourit dans le vide de la salle qui commence doucement à se vider, car les élèves ont déjà fini de manger, car il est presque l’heure d’y retourner. ”Enfin, il y a bien une chose que tu pourrais regretter — c’est de m’avoir sélectionner en batteur au quidditch.” Thomas rigole en la lâchant délicatement — elle aurait pu se casser, forte comme elle l’était. Forte et pourtant. Il sourit encore, il attrape ses deux épaules et lui fait face. “Réellement — je crois que je ne me remettrai jamais de cette fois où — où je t’ai envoyé ce cognard dessus tu te souviens ? C’était mon premier ou — ou deuxième match je sais plus je — enfin tu étais dans un sale état ! Mais il en rigolait, aujourd’hui, il en rigolait alors qu’il reprenait une dernière gorgée. Thomas voulait que ce moment s’éternise un peu plus alors qu’il touchait à sa fin, il voulait que l’instant soit éternel. Il sourit.

Il l’était déjà.
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