Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Look at that face you look like my next mistake _#Wendy

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Wendy Weatherfield
Wendy Weatherfield
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Dim 11 Oct - 10:04
Les quelques mots qu'elle avait pu formuler à grand-peine s'échappaient d'elle maintenant, comme à tire-d'aile, laissant Wendy muette. C'était le silence triste de solitude de ces moments de la vie où tout semble très beau, infiniment beau, et infiniment vide. Le soleil qui se lève en été sur Liverpool quand le reste de la ville dort encore. Les soirs de noël à Poudlard parce que Wendy n'avait plus le cœur de rentrer chez elle. Les jours d'été sous la pluie et les nuages, pelotonnée dans le grenier avec une couverture et des livres. La vie de Wendy n'avait pas été triste, non, jamais elle ne l'avait vraiment été – mais elle avait été solitaire. La petite fille avait vivoté dans de grand espaces vides écrasant de leur taille les quelques rares personnes de son entourage, qui restaient dans leur coin sans jamais vraiment faire attention à elle. Sauf Juliet.

Sauf Juliet, et Wendy s'était attachée à sa meilleure amie de tout son être, et elles avaient vécu comme fusionnelles pendant toute leur enfance. Juliet n'était que joie – Juliet était un rire qui remplissait tout l'espace et ne la laissait jamais seule. Juliet était une boule d'énergie qui semblait illuminer sa vie, qui l'avait poussée de l'avant tout du long, qui l'avait enlacée et qui l'avait étreinte avant de la porter, sans qu'elle s'en rende compte, sans qu'aucune d'entre elles ne se rendant compte, Juliet offrant avec bonheur tout ce dont Wendy avait eu besoin – quelqu'un à côtoyer, quelqu'un avec qui être proche, et les mains ensemble et l'amitié partagée. Wendy et Juliet riaient toutes seules de leurs aventures. Juliet et Wendy mangeait des bonbons et voletaient dans les airs à cause de leurs effets magiques. Elles n'avaient jamais vraiment eu besoin de se parler, elles se comprenaient. Et Wendy avait pu grandir, petit à petit, et leur amitié avait grandi avec elles, plus sereine, plus calme, un peu plus distante aussi – et tout cela n'avait fait que terrifier la petite Poufsouffle.

Wendy ne s'était jamais rendue compte de tout ce qu'elle offrait à sa meilleure amie. Wendy ne voyait que ses craintes, ses erreurs, les douleurs qu'elle avait causées et le poids qu'elle avait pu être ; et Wendy culpabilisait. Wendy s'angoissait à l'idée de pouvoir peser dans la vie de la seule personne qui l'avait vraiment regardée, et jamais elle n'avait osé en parler. Dans la vie de Wendy les mots n'avaient jamais valu la peine d'être prononcés.

Et voilà que Deborah verbalisait toutes ses craintes.

Deborah formulait mot pour mot tout ce que craignait Wendy, les transformait en affirmation et les enfonçait dans le cœur de la Poufsouffle. Deborah communiquait des contre-vérités avec le seul langage que Wendy avait pu voir, celui des visages – et le visage de la Serdaigle n'exprimait que la sincérité, pas la peine silencieuse de son père, pas la joie simple de Juliet, pas la haine ou le dégoût, qui toutes étaient vraies au contraire des mensonges du sourire de la Serdaigle. Deborah ne savait probablement pas le mal qu'elle faisait. Deborah ne faisait que suivre une intuition. Et Wendy ne répondait rien.

Ca ne servait à rien.

Wendy restait là, tétanisée, vaincue, souriante comme toujours quand elle allait mal, une sorte de masque qui permettait de prétendre que tout allait bien et d'éviter les discussions.

Wendy pleurait.

Pas à gros sanglots, non, juste des larmes, en continu, qui roulaient doucement depuis ses yeux, coulaient le long de ses joues, la chatouillait un peu, lui donnant l'envie ridicule et déplacée d'en rire, comme si rien de tout cela n'était vraiment sérieux.

Et Wendy lui offrit, comme pour se protéger, la dernière chose à laquelle elle tenait.

« Mais Juliet, elle m'aime. Elle ne sait pas pour le duel. Elle s'inquiète pour le Quidditch. Elle s'inquiète. »

Elle m'aime.
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Serdaigle



Deborah Bolton
Deborah Bolton
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Ven 4 Déc - 20:42




WENDY & DEBORAH
Nice to meet you where you been? I could show you incredible things magic, madness, heaven, sin, saw you there and I thought oh my god, look at that face, you look like my next mistake ! Love's a game, wanna play

Et cela avait fini par arriver, des petites perles comme des rivières coulant avec nonchalance sur le tissu de la peau, depuis le regard humide, de deux cascades de pluie. C'était pour Deborah un spectacle encore étrange, de ceux qui paralysent les sens, un frétillement léger pour sa sensibilité, une invitation à une contemplation brève et béate. Car elle avait pour ces larmes silencieuses une sorte de curiosité vague, déplacée, et qui ne la dérangeait pas. Elle n'aurait pourtant jamais pu enfermer ce sentiment entre des mots. C'était encore une réelle fascination qu'elle ne s'expliquait pas devant la détresse d'une autre. En écho, on savait bien que Deborah n'était pas si gentille. Mais Wendy était jolie lorsqu'elle pleurait. Cela suffisait, sans se réjouir, juste à regarder, comme on fixe un tableau dans son ensemble, et qu'on s'oublie sur les rives d’une rêverie.

Alors Deborah avait souri, de ce sourire incongru et inconvenant, de ceux qui arrivent soit trop tôt, soit trop tard, de ceux qu’on n’attendait pas, qu’on ne voulait pas, qu’on n’espérait pas. Mais il était là, doucement étiré, bercé par un voile de légèreté, ignorant des convenances sociales, pas tout à fait pudique sinon bienheureux d’exister. Il était arrivé comme on pousse des soupirs, et puis juste comme ça, un peu sur le pouce, d’un trop.

_ Ne pleure pas, jolie Wendy.

Et c’était la mécanique des conventions sociales, de ce qu’on entendait tous les jours, d’une affligeante banalité, faux. Car Wendy avait ces larmes adorables, et que Deborah s'empressait déjà de recueillir comme une enfant impatiente, les yeux ronds devant une montagne de chocolats. Et elle avait promené sur les joues humides un fin doigt, arrachant délicatement d'un coup d'ongle goutte après goutte. Et puis elle lui murmura un secret, les mots tombant de ses lèvres comme des pétales de fleurs flétris, les mots au souffle fétide, les mots qui blessent, les mots qui font peur comme un arrache coeur.

_ Juliet ne t'aime pas. Elle fait semblant.

Alors Deborah sourit de sa bouche adorable. Alors Deborah attend qu'une nouvelle cascade inonde encore une fois le visage juvénile de la poupée Wendy.
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Wendy Weatherfield
Wendy Weatherfield
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Jeu 7 Jan - 19:39
Deborah souriait. Elle avait un air tout doux, rempli de béatitude, pendant qu'elle contemplait la petite Wendy en train de fondre en larmes. Deborah passait un gentil doigt le long de sa joue. Ne pleure pas, ne pleure pas. Ne pleure pas, professait-elle comme on disait des vérités théoriques sans jamais trop y penser, parce qu'elle ne semblait pas penser à la peine de la petite Wendy. C'est comme si elle n'était pas là.

Et c'était étrange, en soi, parce que pour Wendy, il n'y avait rien d'autre au monde que sa peine. On ne l'aimait pas. Personne, vraiment, n'était là pour elle, et la Poufsouffle se raccrochait aux lambeaux de famille qui lui restaient - Juliet, il n'y avait plus que Juliet. Il y avait toujours Juliet. Non? Il fallait que Juliet soit là. C'en était trop sinon. Wendy n'aurait pas pu tenir debout sans elle. Pas maintenant. Pas comme ça.

C'était peut-être pour ça que quelque chose se cassa.

Les mots qui venaient dans la bouche de la Serdaigle se succédaient, chacun d'entre eux répondant aux craintes de la Poufsouffle, comme des réponses faciles, comme des réponses attendues, craintes, redoutées, peut-être un peu pensées, au fond, ce n'était peut-être pas si faux ce que lui disait Deborah, mais ça Wendy ne voulait pas le voir, Wendy ne voulait pas le savoir: Juliet l'aimait. C'était comme ça. Il fallait que ça soit comme ça.

Alors le visage de Wendy se referma. Les larmes continuaient de tomber mais les pleurs se turent, et la bouche se crispa, les commissures des lèvres s'abaissant, tout ça pour ne plus rien laisser sortir. Le nez continuait de couler, doucement, sans que ce soit plus important. Toute la posture du corps avait changé, comme dans une attitude de retrait, défensive, creusant un écart, les bras ne remontant plus vers le visage et les mains ne cherchant plus à éponger la tristesse, mais au contraire, plaquées contre un corps étranger que tout son être rejetait- Wendy poussa brutalement Deborah loin d'elle.

"Non."

Quelque chose semblait de trembler de fragilité dans le rejet de Wendy. Mais c'était la colère qui l'appuyait maintenant. Wendy était lâche, Wendy était injuste, Wendy n'écoutait rien, Wendy ne voulait plus rien écouter, et il n'y avait pas de meilleur moyen de refuser l'autre que de lui en vouloir, de tout son être, et sans plus jamais se laisser à la candeur du doute.

"Non!"

C'était plus fort maintenant.

"Juliet m'aime! Juliet, elle m'aime, et toi, tu as tort!"

Wendy criait, le bras dressé, et puis, et puis elle se sentait ridicule, et elle était comme à moitié figée, et elle se remit à pleurer.

Wendy était lâche. Un pas, un autre, et puis avant même de s'en rendre compte elle était en train de claquer la porte des toilettes derrière elle, courant tout en tentant de retenir ses larmes, comme si la fuite allait pouvoir éloigner le doute que Deborah avait fait rentrer dans sa tête. Ca semblait tellement vrai. Deborah semblait tellement sincère. Deborah disait des choses simples qui sonnaient tellement juste. Wendy ne savait plus quoi penser. Et le trouble perdurait.
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