Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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In bloom (feat Thomas Walter)

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Jeu 16 Avr - 16:57


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IN BLOOM

FEAT THOMAS WALTER


Banalité. Voilà ce qui aurait pu résumer la journée qui se terminait.

Et toutes les journées précédentes d’ailleurs. Les cours étaient terminés, les élèves se promenaient librement, allant et venant… sauf elle. Cela faisait déjà quelques jours que la jeune fille quittait les salles de classe, allait revêtir son plus vieil uniforme et enfilait un tablier pour faire affaire à la terre sèche. Être quelqu’un d’autre, peut-être que cela aurait pu se révéler être une partie de plaisir, mais ce n’est pas en vivant dans des appartements avec de grands balcons en fer forgé que l’on se découvre un pouce vert. Et ce n’est certainement pas en portant un nom de fleur que l’on devient aisée avec les plantes. Ça, elle en était la preuve. Lotus aurait certes laissé son humeur défaitiste prendre le dessus et orchestrer une symphonie de soupir, mais les autres élèves près d’elle l’indisposait. Loin d’elle l’envie d’être un livre ouvert, elle afficha son regard le plus neutre, tentant de se concentrer sur son travail. Par où allait-elle commencer? Très sérieusement, elle s’empara d’un ruban et entreprit de nouer ses longs cheveux blonds sur sa nuque.

Que faisait-elle? Lotus tentait simplement de faire survivre un petit bourgeon qui lui avait été confié. Elle l’avait prise sous son aile en guise de pratique, mais tranquillement elle avait commencé à voir la tâche comme un réel défi personnel. Elle était certainement la Serdaigle la moins douée de toute l’histoire de Poudlard, puisse Rowena le lui pardonner! La pauvre créatrice devait se retourner dans sa tombe à chaque fois que l’adolescente passait la porte de la salle commune. C’est d’un air chagriné que Lotus fit la moue, comme pour répondre à ses propres pensées. Pauvre bourgeon. Il n’aurait pas pu tomber entre pire mains… De plus qu’elle ne savait pas exactement quoi faire avec lui! Ne sachant de quelle sorte de plante il s’agit, impossible de trouver le mode d’emploi exact dans un quelconque manuel de botanique. Et impensable de demander au professeur Carthaigh. Ses sourires constants font bien sur le papier, mais il était autrefois un Serdaigle après tout … peut-être qu’il la jugerait pour son incompétence? Ou pas? Tout cela était si compliqué! Il était également hors de question de demander de l’aide aux élèves près d’elle. Ils semblaient tous plutôt occupés et surement n’en avaient-ils rien à faire de ses questions. Il valait bien mieux se débrouiller. Seule. « soupir »Lotus leva les yeux au ciel, au travers des parois opaques de la serre. Est-ce que son père se portait bien? Et Duke… son sourire lui ferait tellement du bien en ce moment…

Et c’est ainsi que le temps passa. Beaucoup de temps…  C’est en apercevant une tignasse blonde que le nuage dans lequel elle s’était engouffrée se dissipa. Elle revint enfin au moment présent en sursautant : Elle croyait que plus personne ne restait dans cette serre.

-Oh!

Elle avait dû rester accoudée, le visage entre ses mains, durant une période indéterminée. En se redressant, de la terre tomba de ses gants et, du même coup, de son visage. Elle tenta d’épousseter ce qu’il en restait du bout des doigts. De petites marques rouges aux motifs identiques au plastique de ses gants lui brulaient le visage. Le rouge lui monta au joues, honteuse. La blondinette chercha rapidement une réplique qui la sauverait. Et malgré tout, elle reprit de sa contenance, affichant une confiance feinte mais plausible.

- Les réflexions sont parfois longues pour arriver aux meilleurs résultats, non? Je n’en ai plus pour très longtemps si tu as besoin de la serre, libre à toi de t’installer.

Si son ton paraissait hautain pendant un moment, c’est car elle avait remarqué les couleurs de son uniforme : Serdaigle…. Elle serra légèrement les dents de frustration. Allait-elle encore se faire regarder de haut? Se faire sermonner sur le sérieux d’être les plus doués de l’école. Elle n’arriva pas à étouffer le petit gémissement plaintif qu’elle souffla entre ses dents. Un soupir aurait été plus subtil. Elle regarda à terre, tentant d’éviter le regard du garçon. Il semblait plus vieux qu’elle. Elle ne risquait pas de le recroiser dans ses classes.

-Dit..!

C’était sorti tout seul. En relevant la tête pour lui parler, elle était tombée directement dans ses yeux. Elle détourna expressément le regard, malaisée de son impulsivité.  Lotus fit un mouvement de la main pour attraper une mèche de cheveux qu’elle aurait volontié mordillé, mais ne toucha chien. L’adolescente avait oublié que ses cheveux étaient attachés. Elle se mordit la lèvre inférieure en continuant son interpellation du mieux qu’elle le pouvait. Sa voix sonnait beaucoup plus timide :

-La botanique. Tu t’y connais ou pas?

Elle le toisait maintenant des yeux, comme si cela ne l’avait pas dérangé à peine deux secondes plus tôt. Son air se voulait indifférent voire suffisant. Elle voulait qu’il croit qu’elle ne se préoccupait pas réellement d’obtenir son aide ou non, mais intérieurement, elle priait le ciel qu’il puisse lui filer un coup de main. Un bourgeon en botanique, ce n’est pas une coupe en métamorphose : Si on rate, ça meurt! Et Lotus n’était pas réellement prête à affronter un énième échec académique…




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Jeu 16 Avr - 21:45

In bloom
Lotus & Thomas


« C’est une question de courage, si tu veux mon avis – c’est même plus que ça ! C’était dingue ! Magique ! Quand elle a tapé dans le cognard, je me suis dit ‘’waw’’, il y a vraiment des gens qui arrivent à faire ça ! » – Rire. « C’est étrange mais quand je m’imagine sur un balai, le spectacle doit être beaucoup moins glorieux ! » – Rire. « Non, non ! Pas des chatouilles ! AAAAAH ! » – Rire.

Ainsi se finissait la dure journée de Thomas; là, dans les serres, à avoir la conversation la plus intéressante du monde avec Arnold. Qui était Arnold ? Et bien cette plante, moche, grosses, aux épines violettes, qu’il avait vu grandir. Lors de sa première année, elle était si petite, si inoffensive – et ne lui faisait pas encore de guilis. Il se demanda un instant – avait-il lui aussi, autant changé ? Autant qu’elle ? Il avait grandi, mais les centimètres n’étaient pas un argument. Il espéra être un instant cet enfant d’autrefois, insoucieux, inconscient. Il s’éloigna doucement de la plante, un léger sourire aux lèvres. Il était tout autant émerveillé qu’autrefois – tout aussi naïf, aussi. Il croyait encore en la nature humaine, et ne pensait qu’à la bonté en chacun des êtres humains qu’il rencontrait. Pourtant, responsabilité amère s’était installée en lui; aujourd’hui, il voulait faire sourire les gens. Il n’était plus celui qui les faisait rire naturellement – quoi que – mais le faisait volontairement, comme si l’en était de sa responsabilité, de son autorité. Cette arrogance le dégoutait; il voulait être un chevalier, il n’était pas même capable de faire trois pas sans tomber. Son regard se porta sur les serres vides; sur le ciel qu’on apercevait au travers du verre. Les jours rallongeaient – l’heure avait changé, récemment. Le froid de l’hiver laissait petit à petit place à la chaleur du printemps, et ça le rendait étrangement heureux. Il se sentait comme revivre une nouvelle fois. C’était étrange – de voir comme le simple soleil pouvait ravir des jours éteints; comme un simple facteur de la nature pouvait le rendre si libre. C’était la liberté d’observer le ciel tard, les luminosité oranges et roses qui se dessinaient sur leurs têtes, c’était…

Il buta dans un pot de fleur et le fit tomber; heureusement, il n’y avait que de la terre dedans, et s’il redressa le pot presque aussitôt, il lui fallut quelques secondes pour se souvenir d’un sort pouvant lui permettre de nettoyer les dégâts. Thomas avait fait plusieurs pas, assez pour avoir traversé les serres et être arrivé au coin qu’il visait depuis qu’il était arrivé. Et son regard quitta le pot qu’il venait de buter à l’entente d’une voix – il ne la connaissait pas, il ne croyait pas. Sa mémoire lui jouait souvent des tours – parfois il aurait voulu être de ceux qui retenaient chaque détails de la vie. Lui oubliait, au fur et à mesure des jours, parfois des heures. Mais cette jeune fille qui se tenait là devant lui, il n’en avait pas le souvenir. Il se trompait peut-être – les souvenirs altéraient la réalité. Mais il ne put retenir un rire sincère en voyant sa tête, portant devant sa bouche l’arrière de sa main. Il posa les trois livres qu’il tenait contre son torse sur la table, n’ayant pas peur de les salir de terre – ils étaient de toute façon, très mal tenus.

« Merci ! Mais ça ne me dérange pas d’avoir de la compagnie, je veux dire, tu peux rester. Ca serait même plus sympa, je dirais ! »

Sourire – il souriait, encore. Thomas n’aimait pas – ne comprenait pas – ce besoin que les gens avaient de s’éviter, de vouloir toujours laisser une place pour être ‘’seul’’. Certains même s’en excuser, et à chaque fois son coeur se serrait – il n’y avait rien de plus important pour lui, que de pouvoir rencontrer de nouvelles personnes, les découvrir; c’était la chose la plus enrichissante que la nature humaine ait pu créer. Il s’installa néanmoins, faisant tomber sans aucune précaution son sac de son épaule. Il ne portait pas sa robe de sorcier; les temps étaient devenus trop doux. Il avait simplement son pull gris, et l’uniforme des Serdaigle qui le suivait depuis six ans. Il se retourna, cherchant l’objet ultime de sa quête dans les serres. Un peu perdu devant tous les tabliers qui lui faisaient face, il en prit un au hasard et se mit à le nouer autour de sa taille lorsque – lorsqu’Elle s’adressa à lui.

« Je me débrouille, je pense. Enfin, c’est une matière que j’aime beaucoup. Les plantes ont tellement de secrets – de propriétés magiques, venimeuses, dangereuses ! Certaines peuvent te tuer, d’autres ont même le sens de l’humour, c’est – leur diversité est juste extraordinaire ! »

Il ne l’avait pas regardée – pas encore. Il avait été trop occupé à aller chercher un pot, un peu en retrait, de taille moyenne, et de l’apporter sur la table. Ce n’est seulement qu’une fois qu’il était posé, et sauf – il utilisait souvent toute sa concentration pour ne pas faire de bêtise et sauver sa plante – qu’il lui sourit. Il avait été modeste, Thomas. Il était doué en botanique, c’était un fait, mais il ne s’en rendait pas compte – ne voulait pas se l’avouer.

« Enfin – Enfin, ce n’est pas vraiment une question de s'y connaitre ou pas, c’est une façon de voir les choses, je pense. On ne peut pas dire à une mère d’être une bonne mère, c’est instinctif, alors qu’un Auror aura fait cinq années d’études pour le devenir. Je pense que la botanique ne s’apprend pas entièrement, malgré tout ce qu'en dira le professeur Carthaigh. »

Il lui sourit de nouveau, porta une main à sa nuque. Il s’était peut-être un peu emballé sur son discours – encore, toujours, et sa naïveté maladive avait rattrapé ses mots illusoires. Il l’observa un très court instant et s’approcha d’elle – trop près d’elle, transcendant les règles de courtoisie, pour coller son bras au sien et regarder de plus près le petit bourgeons dont elle devait s’occuper. Il était vraiment petit !

« Tu dois faire quelque chose de particulier ? »

Il approcha son visage un peu plus du bourgeons, pour le voir, si petit, si infantile. Il voulait être un enfant, si peu conscient. De la nature, de la vie, des gens.

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Ven 17 Avr - 7:23


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Lotus n’aurait pu dire si elle regrettait de l’avoir interpellé. Elle se sentait légèrement… d’accord, soyons franc, beaucoup, malaisé par cet inconnu qui semblait s’installer comme s’il était chez lui. Il donnait l’impression de se déplacer dans la serre comme quelqu’un arrive dans son dortoir après une journée de classe. Nonchalant. Détaché. Il laissait même ses manuels sur le comptoir plein de terre comme si cela n’était pas la première fois. Ou ne serait pas la dernière.  Et ce qu’il souriait! À se demander si ce sourire était faux… Ou s’il riait intérieurement d’elle. Le cerveau de la jeune Serdaigle marchait a mille a l’heure, c’est-à-dire exponentiellement plus que ce qu’il pouvait faire en classe, simplement à juger ce senior. Intérieurement, elle maugréait :  Il dit qu’il se débrouille bien, mais il en parle comme s’il était né dans un chou.

Bien sûr, elle l’écouta parler sans un mot, acquiesçant, puis ses derniers mots l’agacèrent à nouveau; Essayait-il de lui dire que, la botanique, on l’a ou on ne l’a pas? Rien a y faire pour elle, 0 espoir? Qu’elle allait être  un assassin via la race végétale pour le restant de ses jours!? Quels encouragements charmants. S’il voulait lui faire paisiblement la conversation, c’était raté. Intérieurement, elle était en feu et tentait tant bien que mal de ne pas le remettre ses explications à la figures.

Et encore un sourire alors qu’il venait visiblement de lui lancer une baffe au visage sans même s’en rendre compte. Il ne devait pas se rendre compte. Ce qu’elle était susceptible, Lotus! Mais la colère fit vite place au désespoir. Elle, elle avait envie d’abandonner. Tant pis, elle remettra le bourgeon a quelqu’un d’autres plus tard, évitant ainsi qu’il ne subisse un fatal destin.

Trop occupée à contenir une moue de découragement- s’efforçant de se réfugier derrière un visage neutre – elle ne le vit pas s’approcher. A son contact, elle figea. Pas un mot, pas un son. Il l’avait tant surpris qu’elle ne put qu’écarquiller les yeux et retenir son souffle. Sa bouche semblait sèche. Se détendre, si près d’un senior inconnu, seuls dans une serre, ne serait pas facile. Elle repassait dans sa tête milles scénarios de séries policières, de drama aux énigmes effrayantes et faisait un réel effort pour contenir son irrationnelle peur du moment. Lotus se força à se ressaisir. Ils étaient à Poudlard, pas dans une ruelle malfamée d’Amsterdam. Il lui avait fait le saut, d’accord. Il était beaucoup trop près. Aussi. Il semblait bizarre, certes! Mais il ne pouvait pas être une mauvaise personne. Lotus le voyait bien… il ne voulait qu’observer le bourgeon. Il avait le visage… d’un enfant? Oui, c’est cela. Un gamin. En fait, à le regarder c’en était presque attendrissant. Ou pas? Il était visiblement plus vieux qu’elle, c’était certain, comment pouvait-il lancer un tel regard a un si petit bout de feuille, fleur, plante, au diable ce que c’était. Elle imaginait ses seniors beaucoup plus rigides et stricts.

Puis il parla, rompant ainsi le stress que l’étudiante ne cessait d’accumuler au courant des secondes. Quelque chose à faire? Oh que oui! Mais par où commencer? Mordant sa lèvre, hésitant à en attendre trop de sa part, elle décida pourtant de se lancer. Elle approcha légèrement son visage de la plante a son tour et tenta d’être claire.

-Oui. Mais non… en fait, ce que je veux dire… ce qu’on fait avec une plante?

Échoué. « soupir ». On recommence à zéro. Tout en rassemblant ses idées dans un ordre compréhensible, elle grattait le pot de céramique du bout de son ongle. Un peu de terre y avait séché et elle faillit se concentrer sur cette tache un peu trop longtemps avant de poursuivre.

-Je veux qu’elle vive. Mais comme tu as dit tout à l’heure, ça ne s’apprend pas totalement, la botanique. J’ai des milliers de question à son propos et impossible d’y trouver des réponses, mais sans savoir que faire, je mène ce bourgeon a sa perte! Il va mourir! Encore! …mhh.. En fait pas CE bourgeon qui va mourir une deuxième fois, mais encore une des plantes dont je tente de m’occuper. Une plante ne peut pas vraiment mourir deux fois… Est-ce que tu saisis ou je suis un peu trop brouillon?

Elle rompit le cercle d’intimité qui semblait avoir été formé par elle, lui et la plante en s’écartant. Impossible d’être si près de quelqu’un et d’avoir les idées claires. À quelques pas de là, elle se sentait déjà mieux mais quelque chose clochait. Un petite douleur au pied… elle avait pilé sur quelque chose? Les yeux ronds, sans un mot, Lotus se rendit compte qu’elle avait laissé ses souliers à l’entrée de la serre. Quand, peu importe, mais le fait était qu’il y avait quelque chose entre elle et ses chaussure. Lui. On ne se déchausse pas dans une serre, s’il s’en rendait compte elle aurait l’air bizarre. Ou du moins, encore plus bizarre. Arriverait-elle à se rechausser tel un ninja? Diversion! Et quelle meilleure diversion que de parler du bourgeon puisqu’il semblait tant l’interesser.

-Toi, que ferais-tu avec elle pour l’aider? Tu sembles bien aimer la botanique.. Tu as surement une piste à me donner? Je suis certaine que je n’aurais pas pu mieux tomber. Tu vas m’aider, non?

Petit pas vers lui, elle essayait maintenant de s’en approcher pour mieux le contourner par la suite. Elle jouait nerveusement avec ses doigts malgré le regard attentif qu’elle feignait vers le pot. Pourquoi n’avait-elle aucun talent à l’école alors qu’elle aurait fait des records dans l’art de se mettre dans des situations embarrassantes?




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Ven 17 Avr - 10:49

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Lotus & Thomas


« Tu peux faire plein de choses avec une plante ! Tu peux lui prendre de la sève, tu peux en prendre les propriétés magiques, tu peux même– »

Je veux qu’elle vive. Les yeux de Thomas s’écarquillèrent de surprise, de chaleur. Doucement alors, un nouveau sourire vint s’étirer sur ses lèvres, le regard toujours perdu sur le petit bourgeons innocent. Il ne put retenir un petit rire en l’écoutant – elle était presque aussi maladroite que lui, du moins dans ses mots. L’avantage à être Thomas, c’est que la capacité de compréhension des choses pas claires était triplée; il comprenait très bien ce qu’elle voulait dire. Pourtant, il n’avait pas fait attention, à son malaise. Elle semblait si calme, à cet instant – il n’avait pas vu que le contact créé l’avait dérangée, ni même qu’il pouvait être trop avenant, un peu terrifiant. C’était si naturel, de l’être. Mais elle ne sourit pas – pas une seule fois, et quelque part au fond de lui, se créait ce besoin avide de vouloir la faire sourire. Il ne la connaissait pas, ne savait rien d’elle – n’observait peut-être pas assez. Après tout, il ne s’était pas rendu compte qu’elle était pieds-nus, qu’elle avait peut-être froid. Il ne pensait pas encore assez aux autres – c’est ce qu’il se disait, à chaque fois qu’il se rendait compte de ses erreurs. Mais il était toujours trop tard.

Son regard se tourna vers elle alors qu’il l’écoutait parler. Elle avait de beaux cheveux, cette jeune fille. Elle était plus jeune que lui, aussi. Mais elle ne souriait pas – peut-être parce qu’elle ne connaissait pas Thomas, qu’elle n’était pas à l’aise. Elle ne semblait pas timide – pourtant. Elle avait même été la première à lui parler, à lui demander de l’aide. Il ne la comprenait pas – comprenait-il une seule personne ceci dit ? Parfois il pensait viser juste, il était à côté de la plaque. Il pensa un instant à Deborah – à son erreur de ne pas la comprendre, de ne pas avoir assez pensé à elle. Il fallait qu’il apprenne, à observer les gens, pour pouvoir les aider. Deborah – il chassa cette idée de son esprit, se promettant de ne plus jamais penser à elle. Il ne pensait pas aux connaissances, il pouvait en parler, parfois, mais pourquoi y penser ? C’était ridicule, et bien trop personnel; il préféra se concentrer sur la jeune fille qui reculait de quelques pas. Les gens évitaient les gens – c’était une autre partie de la nature humaine qu’il ne saisissait pas. Il aurait voulu que le monde s’aime, tout simplement, sans avoir toutes ces arrières pensées imposée par la culture, la société. Ne pas parler aux étrangers, ne pas être trop près des connaissances; ne pas dépasser les limites d’une distance imposée.

« Si tu as la volonté qu’elle vive, alors elle vivra. Tu devrais avoir plus confiance en toi, il n’y a pas de raison qu’elle meurt si tu veux vraiment qu’elle éclose – ce n’est qu’une question de patience. Nos parents n’ont même pas encore fini de nous élever, et regarde, cela a pris plus de 16 ans – peut-être 15 pour toi ? Tu devrais te demander – enfin, je crois, ‘’Que ferais-je pour aider un être humain à grandir ?’’. Les plantes ne sont pas très différentes, tu sais – elles se nourrissent, elles boivent, elles dorment – certaines préfèrent le soleil, d’autres l’ombre, certaines le chaud, d’autres le froid. Elles – elles ont chacune des propriétés et des caractères uniques et elles s’expriment, elles ont en commun la survie alors, enfin, oui, je te dirais de, d’essayer de comprendre ce qu’elle te dit, si elle aime la terre que tu lui donnes, ou même l’eau, si elle en a trop, pas assez, si elle préfèrerait de l’eau thermale – ou des larmes de licorne, enfin. C’est de l’observation. Enfin – tu dois me prendre pour un fou. »

Il explosa de rire alors qu’il disait ses derniers mots. Comment quelqu’un aurait pu le prendre au sérieux, alors qu’il parlait comme un vieux sénile n’ayant plus que pour compagnie ses magnolias ? Peut-être l’était-il réellement, fou. Après tout, peu de gens voyaient le monde comme lui le voyait – parfois il pensait être seul. Il ne connaissait pas la réelle définition de fou, mais si cela voulait dire croire, alors être fou lui convenait. Il voyait des choses que d’autres ne voyaient pas, du bonheur dans les plus petits détails du monde, dans les fleurs, dans les plantes, dans les sourires – dans le bouquin, dans ses professeurs. Le bonheur était partout, chez chacun, il ne voulait que le faire ressortir encore plus, que le rendre encore plus vivant. Et cela le rendait fou, définitivement – il riait pour tout, souriait pour tout, n’avait presque honte de rien. Il tombait; souffrait; et se relevait comme si rien ne s’était passé. Comme si, ce n’était rien, que lui tombe – car d’autres gardaient le sourire, et c’est ce qui le rendait fou. Fou de croire en une utopie impossible.  Et il n’y avait surement que Thomas Walter pour voir de la personnalité en chaque fleur – pour voir un monde merveilleux dans chaque plante. Pourtant il avait certaines affinités, avec certaines pousses, avec cet air extérieur, avec ces arbres grands et majestueux.

Certaines lui faisaient des chatouilles – certaines même, dansaient quand il s’approchait; ou n’était-ce que le vent qui les faisait s’agiter ? Il croyait à la nature comme il croyait aux humains. Il n’était qu’un émerveillé, si loin de la réalité. Et pourtant en cet instant, il n’était pas tout à fait à l’aise – il avait peut-être un peu trop parlé de sa passion, un peu trop révélé cette douceur qu’il entretenait envers la nature. Il rougit légèrement, sans se détacher de ce sourire qui lui seyait si bien, ce qui le fit rire, encore, légèrement.

« Bien sûr, c’est avec plaisir que je t’aiderais ! C’est une Aconit, tu le savais ? Le bourgeons que tu as dans ta main. Il avait fallu qu’on en fasse grandir une aussi, il y a deux ans je crois; c’était peut-être l’année dernière ? Je ne sais plus. D’ailleurs, c’est celui que j’ai fait pousser dans le pot, juste là. La difficulté avec un bourgeons, c’est que tu lui fais recommencer une vie – enfin, je veux dire, ce n’est pas une graine, un bourgeons est né d’une autre plante alors. Il faut le comprendre encore plus. C’est un peu difficile, je le reconnais. Le suivi devra être très régulier. Et tu as un peu de terre, sur une mèche de tes cheveux. Là, sur la droite.  »


Il rit de nouveau. Il parlait beaucoup trop – encore, mais c’était plus fort que lui. Il ébouriffa ses propres cheveux et se retourna pour observer la serre. Il fallait qu’ils trouvent un pot à la bonne taille – pas trop grand. Mais il n’avait pas ses lunettes – il n’avait jamais ses lunettes. Et voir d’aussi loin tous les pots n’était pas tout à fait évident, mais pas impossible. Il se retourna vers elle, soudain intrigué par une chose. Les idées de Thomas n'étaient pas structurées – et cela ressortait dans ses paroles, dans ses gestes, dans ses discours.

« Comment tu t’appelles ? Enfin, c'est juste pour avoir un nom à mettre sur ta tête, si on en revient à se croiser, tu sais. Dans les serres ou je ne sais pas, peut-être dans la salle commune. Tu es à Serdaigle non ? Je suis sûr que je t'ai déjà vue. Je m'étais dit que tu avais de beaux cheveux – ils ont de beaux reflets au soleil. Enfin – Enfin ce que je veux dire, c'est que j'ai une mémoire un peu sélective et il me semble t'avoir déjà rencontrée, et je suppose que c'est à Serdaigle – je... Enfin. »

Maladroit jusque dans ses mots – lui disait-on. Rire innocent, alors qu'une main embarrassée était dans ses cheveux courts.

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Mar 21 Avr - 5:28


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Elle l’écoutait l’encourager, parler presque chaleureusement de la vie…

Il lui donnait 15 ans, elle ne rectifia pas. Réellement, elle en avait 14. Quelle importance? Ce qui était important était plutôt le reste de la conversation. Il lui proposait d’apprendre à écouter ce que les plantes lui disaient et de les comparer à des humains. De faire comme un parent envers son enfant – Elles se nourrissent, elles boivent, elles dorment.- Mais plus elle repassait ces mots dans sa tête, plus quelque chose clochait aux yeux de Lotus. Manger. Boire. Dormir. Maintenant qu’on lui expliquait qu’il y avait tant a faire, elle ne pouvait se dire que cela paraissait si peu. S’il était possible pour une plante d’avoir ces même besoins, comme des humains, avait-elle des sentiments? Pouvait-elle être triste? S’ennuyer? Être amoureuse? La jeune fille perdit vite le fil de ce que ce senior lui disait, vagabondant dans ses pensées et anticipant tout ce que cela signifiait de prendre soin d’une plante.

C’est le rire du garçon qui l’a ramena à la réalité, elle n’avait pas du tout entendu ses derniers mots. S’il s’agissait d’une blague, il la croirait coincée puisqu’elle était tellement surprise qu’elle n’esquissa même pas un sourire. Ce sont plutôt ses lèvres qui s’entrouvrirent d’étonnement. Quelques secondes. Elle eut l’impression qu’il avait rougis, mais a peine. Elle ne pouvait être sure de ce qu’elle voyait, puis il rit de nouveau. Décidément, il émanait une telle joie de vivre de lui, ce genre de conversation lui rappelait lorsque Duke lui parlait de son travail derrière ses caméras et les bons angles a prendre, les prises a ne pas manquer. Une telle passion ne pouvait être dissimulée et là, Lotus ne put s’en empêcher : elle sourit. Pas un  sourire où l’on peut analyser la dentition de son interlocuteur, elle n’entrouvrit même pas la bouche. Son sourire à elle, lorsqu’il est sincère, on le remarque lorsque ses pommettes deviennent plus saillantes et lorsque ses yeux brillent. Mais aussitôt arrivé, aussitôt partit. Son visage avait toutefois pris un aspect plus léger, plus détendu.

Si quelques minutes plus tôt elle avait eu peur de lui, cela s’était totalement envolé. Elle le trouvait sympathique, voire distrayant. Chose sure, il avait sa personnalité bien à lui!

Soupir de soulagement : il allait l’aider! Il avait même pu identifier la plante d’un seul coup d’œil… incroyable. Il ne bluffait pas avec toutes ces belles paroles, il s’y connait réellement! Elle ne put s’empêcher de se dire que ses explications, lorsqu’elle avait demandé s’il s’y connaissait en botanique, était purement de la modestie! La jeune fille voyait ses chances de faire survivre l’aconit monter en flèche. Elle joignit ses mains sous son menton, comme pour se concentrer sur les explications qu’il lui donnait à propos des bourgeons. Elle fit de gros efforts pour bien assimiler chaque mot… de la terre dans ses cheveux? Eh oui! Quelques mèches de son toupet s’étaient détachées et étaient maintenant libres. Libres et sales. Lotus passa ses doigts plusieurs fois dans la mèche, espérant que les résidus tombent. Lui, il se retourna et commença a s’affairer ailleurs. Tant mieux, elle pourrait se concentrer a nettoyer sa tignasse… Elle grommela, a voix basse, peut-être qu’il n’entendit pas.

- La poisse, je fais toujours bien attention de les attacher pourtant! Je les déteste tellement, je vais finir par les couper!

Elle se tut. En disant ces mots, cela lui rappela que Duke aimait réellement ses longs cheveux. Qu’il serait triste si elle les coupait. Elle inspira, soupira et fit la moue. Morose, la blondinette l’entendit lui demander son nom d’un peu plus loin, s’emmêlant dans ses mots. Elle trouvait rigolote la façon qu’il avait de parler autant. Puis il la complimenta sur ses cheveux. Qu’est-ce qu’ils avaient tous a aimer ses cheveux? Si le monde ne s’en préoccupait pas, elle les couperait. A la garçonne, très très court! Elle soupira, vaincu. Elle ne les couperait pas. Ou pas avant un moment. Elle n’en avait pas le courage, de toute manière. Elle détacha le ruban qui retenait sa cascade blonde et tenta d’inspecter minutieusement à la recherche de terre restante. Elle plissa légèrement les yeux, pour se concentrer, mais décida de répondre en même temps. L’adolescente n’avait pas du tout remarqué qu’il s’était retourné vers elle.

-Lotus. Mon prénom est Lotus. je sais, c’est peu commun. Je ne sais pas où mon père avait la tête et lui non plus d’ailleurs, il ne se rappelle pas pourquoi il m’a nommé ainsi.  Et toi, ton nom? Je me demande si je peux deviner? Samuel? Ou Arnaud? …Jérémy? Non attend. Avec tes cheveux blonds, tes parents ont dû t’appeler, mmh, Raphael? Non…D’accord, j’abandonne!


Elle releva la tête, compris qu’il s’était retourné vers elle et finit par croiser les bras, croyant son travail dans sa coiffure terminée. La gêne était passée. Elle se sentait un peu plus à l’aise avec lui, au fils des minutes qui passaient. Son rire, ses sourires, sa façon qu’il avait de toujours s’ébouriffer les cheveux.. elle s’y adaptait tranquillement. Lotus n’y voyait rien de plus que le moment présent, son devoir, cette aconit, mais l’aide qu’il lui apportait contribuait à ce qu’elle place ses idées. Par réflexe, une mèche se retrouva entre ses lèvres.

-Pouah! « tousse! » « tousse! » Dégueu, il en restait!

Lotus regardait à gauche et à droite, cherchant. Son regard tomba enfin sur l’évier, où elle s’empressa d’aller chercher de l’eau. Comme si elle était maintenant seule, elle se gargarisa la bouche, toussotant encore un peu puis s’essuya la bouche du revers de la main. Rapidement, elle décida de renouer une natte afin d’éviter que cela ne se reproduise. Tout en s’affairant, elle le relança :

-Tu me montrerais ce que je dois faire avec elle? Tu as parlé d’un suivi régulier… s’il s’agit d’une routine, ce serait déjà plus facile! Je n’aurais qu’à répéter les mêmes gestes chaque jour et, au moins, j’aurais une chance de m’en sortir.  

Elle lui adressa un léger sourire mais, en fait, elle l’adressait plutôt à elle-même. Un sourire pour se convaincre. Un sourire dont seules les commissures de ses lèvres bougeait, sans réelles émotions. Le fait est que Lotus, elle n’a pas confiance en elle. Et elle se déteste pour cela. Quelques secondes plus tôt, l'Espoir avait envahis son coeur, mais il ne s'y installe jamais. L'espoir, il est toujours de courte durée. Et ce garçon, si souriant : Elle aimerait tant lui dire qu’elle va réussir, que ce bourgeon aura une belle vie. Mais elle n’aime pas mentir, Lotus. Elle n’arrive même pas à se mentir a elle-même. Ses mains jouèrent machinalement dans sa natte alors qu’elle revenait vers le pot. Elle inspira, soupira. Et dans un élan, s’adressa a la plante.

-Dit-moi, toi. On va devoir faire équipe… Si tu veux vivre, soit un peu plus claire! Je suis encore plus déplorable qu’une novice, tu sais.

La lune s’empara de la jeune fille pendant qu’elle fixait l’objet de son angoisse, elle en oublia même qu’elle n’était pas seule. Tout ce qui restait dans son esprit était cette plante et ses craintes.



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Mer 22 Avr - 18:45

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Lotus & Thomas


Il l’avait entendu, marmonner. Les chuchotements étaient faits pour ne pas être entendus – rester personnels. Ils étaient impolis lorsqu’ils s’échangeait, mais si délicats simplement dit. C’était un simple souffle qui ne lui était pas destiné, il aurait voulu se permettre de répliquer. Il le ferait – il avait entendu, lui cacher ne mènerait à rien. Plus tard, peut-être. Comme si le moment ne se prêtait pas à dire ce genre de chose – Thomas voulait en savoir plus sur elle, son nom pourrait peut-être lui en dire plus. Il ne savait rien – ne pas savoir laissait un goût détestable dans sa bouche. Il était avide de connaissances, Thomas – aussi futiles soient-elles. Car tout ce qu’il connaissait était inutile, les choses plus importantes, il préférait les laisser à la trappe. Ou il ne les retenait pas – certaines choses étaient terrifiantes à savoir. Comprendre les autres était terrifiant – il avait toujours été tant bercé par le bonheur, que découvrir une parcelle de malheur lui faisait peur. L’ignorance avait ses qualités, parfois.

Il rigola; si réellement, que la réalité en était frappante. Il ne se moquait pas – Thomas se moquait rarement. Lotus était un prénom de fleur – il aimait les prénoms de fleurs. C’était féminin, c’était délicat, c’était si loin de la banalité de son propre prénom. Elle le fit rire – Thomas aurait pu s’appeler Raphaël, ou Jeremy. Des noms de la même banalité que le sien – du même nombre de syllabe. Elle aurait peut-être pu trouver.

« Tu trouves que j'ai un accent français ? Je m’appelle Thomas, simple et commun, enfin – tu sais, je l’aime bien quand même. Mais tu peux m’appeler Raphaël, ou Samuel, ou Jeremy, si tu préfères. C’est un peu égal. »

Sourire. Thomas était trop commun pour qu’on s’en souvienne – il se fichait bien de son appellation. Beaucoup le surnommait le maladroit, ou simplet. Il ne le vivait pas mal – il savait que c’était vrai. Un autre prénom pourrait lui aller, aussi. Comme elle aurait pu ne pas s’appeler Lotus. C’était un beau prénom. C’était un prénom doux, féminin. C’était un prénom que Thomas affectionnait – elle devait être aussi douce qu’un Lotus. Il pencha sa tête pour l’observer – elle avait un quelque chose qu’il n’expliquait pas – un caractère défini, pour une jeune fille de quinze ans. Thomas ne pouvait pas en dire autant sur lui, il était encore trop bancal, trop maladroit, trop lui.

« Tu as raison, parfois les parents ont de drôles d’idées – Mais tu sais, ton prénom est super sympa, c’est un nom de fleur, alors – ton père doit être un poète ou un gars très gentil pour te donner un prénom comme ça. Je t’envie ! Mon père fait plus de bruit qu’un viking, et – et, il m’appelle Thomy. »

Lorsqu’il l’entendit s’étouffer, il se retourna et se précipita sur elle, mettant une main dans son dos, se penchant pour se rapprocher d’elle – il était grand Thomas, sa poussée de croissance l’avait déformée. Il était fin, il n’avait pas de muscles formés. Il semblait si frêle. Il ne pensait pas l’être – il refusait de se poser la question, il s’en fichait. Il voulait simplement vivre avec la nature, respirer l’air frais et manger sainement – avoir un corps sain pour un esprit sain.

« Ca va ? »

Il la regarda s’éloigner jusqu’au robinet, se soigner – si on pouvait le dire de la sorte. Il aurait voulu l'accompagner, l'aider jusqu'au bout – mais elle semblait indépendante, Lotus. Elle semblait de ces filles qui veulent l'être, forte. Alors il préféra la regarder faire. S'adapter à elle, à ce qu'elle voulait. Thomas posa ses mains sur la table un peu haute, y mit tout son poids et grimpa dessus. Il était assis, les jambes ballantes, le regard vers le reste de la serre. Elle était froide Lotus – plus que Thomas, c’était évident.

« Heureusement qu’elle n’a pas de racine – les aconites sont toxiques, mortelles, tu aurais pu en mourir. Mais elles ont aussi des propriétés incroyables ! Elles calment la fièvre, le cancer moldu, et elles aident les loup-garous à garder leur conscience. »

Elles sont simplement sur la défensive, aurait-il voulu rajouter. Comme elle l’était, cette jeune fille en face de lui. Peut-être un peu froide aux premiers abords, mais surement douce – avec un nom comme ça, elle ne pouvait que l’être. Ses sourires étaient timides mais pas invisibles. Thomas se laissa doucement tomber sur la table, pour se retrouver allongé (dois-je préciser qu’il se prit un pot dans la tête qu’il dut déplacer ?), toujours les jambes dans le vide. Son regard se perdit vers le ciel.

« Tu sais. Je pense que les cheveux courts t'iraient bien - Enfin, ma sœur a coupé les siens l'été dernier. Elle te ressemble un peu, vous avez la même forme de visage, et tu es blonde comme elle - Et elle n'a jamais été aussi jolie."

Le ciel était encore beau, au travers le plafond de verre - sa sœur était belle, depuis qu'elle avait quitté Poudlard - de plus en plus, à mesure qu'il grandissait. Ce n'était du qu'au fait qu'ils s'entendaient mieux - peut-être. Il prenait le temps de l'observer, il la voyait sourire, parfois. Et elle était belle. La beauté était subjective; elle était indéfinissable, il le savait. Il choisissait de rendre son monde beau - les nuages même l'étaient. Il se convainquait de la beauté de chaque détail de la vie, de chaque parcelle de terre, d'être. Cela ne voulait pas dire que ça l'était. Que de voir des enfants se chamailler, ou le courage de se battre contre la maladie, l'étaient. Il voulait voir tout ça comme de belles choses - il voulait se convaincre que rien ne pouvait être moche, ou que la mocheté, que l'insalubrité était toujours justifiée, par un bel argument. La vengeance d'une enfance loupée, un amour illusionné, même le refus de la solitude, la folie maladive. Toute excuse avait un fond d'une beauté foudroyante. La surface n'était que factice - mais la surface était belle aussi. Les boutons de l'adolescence étaient beaux, ce n'était que l'afflux des hormones d'une nouvelle vie. Vraiment, Thomas ne voyait personne négativement, n'arrivait pas a penser que quelque chose dans ce monde pouvait l'être.
Sauf son reflet.

« Elle parcourt le monde - ma sœur, je veux dire. Elle est partie en voyage humanitaire, pour les sorciers sans baguettes. »

Elle lui manquait. Il posa le haut de son crâne sur la table - il voyait le monde à l'envers, il voyait Lotus à l'envers. Ça le fit rire légèrement - tout semblait si irréel, de ce point de vue - peut-être que rien ne l'était réellement, finalement. Que toutes ces conversations, que tous ces gens, que toutes ces pensées n'existaient pas réellement. Qu'il imaginait - qu'en vrai, il n'y avait que lui qui voyait un monde qui n'existait pas, pas dans la réalité. Qu'il était seul - l'idée le parcourut de frissons, et ça l'interpella; Thomas était convaincu de ne pas vouloir être entouré. Dans ce sens, il se dit que la bouche de Lotus aurait pu être ses yeux - et que ses yeux auraient été son sourire. Dans ce sens, tout était possible. Et les yeux de Lotus étaient plus expressifs que ses lèvres - c'était étrange, tout ce que l'on pouvait voir dans des yeux; si on si intéressait. Si on y fouillait jusque dans l'âme - mais Thomas ne savait pas faire ça, ne voulait pas. Lui ne voyait que les sourires et les rires, n'attendait que la joie d'une personne. Thomas était naïf, Thomas ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Il se demanda un instant - si ses yeux étaient tristes. Mais non, il ne voyait que la possibilité qu'ils puissent s'illuminer. Le reste n'avait pas sa place - chez personne.

« Les aconites ont besoin de place pour pousser. Je veux dire – elle doit avoir un grand pot, pas immense, mais un pot moyen, de 30 centimètres de diamètre je dirais – pour le moment. Et d’une terre humide – La terre des elfes est l’idéal. Et hm – je crois que la mienne n’aimait pas trop le soleil, mais en avait besoin tout de même – un endroit mi-ombragé serait l’idéal. »

Toujours avec ce monde à l’envers, il regarda la jeune fille qui parlait à sa plante. Il n’était pas seul – pourrait-il dire qu’ils étaient tous les deux fous ? Il n’en savait rien, mais ne put s’empêcher de sourire. Puis de rire, les mains croisées sur son ventre.

« Elles sont plutôt asociales, comme plantes. »


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Jeu 23 Avr - 17:05


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Si elle écoutait sans l’interrompre, Lotus était dans la lune malgré tout….
Il lui avait dit qu’elle pouvait l’appeler comme cela lui plaisait. Elle était donc à la recherche  d’un joli surnom à lui octroyer. Évidemment, son père avait pris le jeu facile. Thomy, c’est le diminutif le plus simple mais en même temps, ce n’est que changer une voyelle. Le petit « incident » de la terre dans sa bouche lui avait coupé cela au plus court, mais elle lui en était reconnaissante de l’avoir laissé faire et de continuer à lui faire la conversation. Se sentir faible, le besoin d’être épaulé, la douceur des autres à son égard alors qu’ils tentaient de l’aider, tout cela faisait tellement féminin…  Elle préférait grandement se débrouiller. Le commentaire qui suivit, sortit de nul part, elle ne l’entendit que d’une oreille. Que les cheveux courts lui feraient bien. Deux petits battements de cœurs trop rapides, la surprise la fit presque se jeter vers lui en lui demandait s’il le croyait vraiment. Mais les gens n’aiment pas ça quand Lotus est impulsive. Elle les dérange, elle entre dans leur bulle. L’adolescente tenta donc de se calmer et se ravisa. Elle se perdit. Loin. Loin dans sa tête. Elle n’entendait pas ce que Thomas lui expliquait sur la plante. Elle ne prêtait pas attention à ce qu’il lui disait, même si c’est ce qu’elle attendait qu’il lui dise depuis qu’il était entré dans la serre, préférant parler à cet aconit…

Un chuchotement. Sursautant, Lotus se retourna en vitesse vers l’entrée de la serre.

-Il y a quelqu’un??

Personne. Aucune réponse. Rien…

-C’est toi qui a parlé, Thomas?

S’adressant au garçon qui la regardait encore à l’envers, elle demandait pour le principe, mais elle savait bien que ce n’était pas lui qui avait chuchoté. Qu’étais-ce? Une voix féminine. Encore un léger chuchotement… qui venait de dessous le comptoir? Rapidement, sans réfléchir, elle se retrouva les genoux dans la poussière et la terre qui trainait sur le plancher de la serre, à la recherche de la source du bruit. Personne de caché. Rien. Puis, encore une mélodie. Triste, presque à pleurer. Elle tâta le plancher, à la recherche de quelque chose qui aurait pu être placé là pour effrayer les étudiants de la serre. Un coup tordu que des Gryffondors, si courageux, auraient pu placer pour rire de ceux qui n’ont pas cette chance. Avide de trouver ce que c’était, elle interpella son compagnon :

-Viens m’aider à chercher! J’entends un bruit.. Une mélodie. C’est presque muet, mais je l’entends!

Sans plus se préoccuper du garçon, elle fouillait du regard tout ce qui aurait pu être la proie d’un enchantement quelconque. Une jeune pousse? Ce petit bout de plante faible et assoiffé, là, entre la dalle du plancher et la toile de la serre : Il avait réussi à se faufiler. Il n’y a pas a dire, cette plante avait l’instinct de survie. Et quelle ne fût pas la surprise de Lotus quand elle comprit enfin que la mélodie venait d’elle! Éberluée, elle se tourna vers Thomas, la surprise sur les lèvres et le regard avide.

-Cette plante-là, tu la connais..? Une plante qui chante? Au moins, dit-moi que tu l’entends, sinon cela voudrais dire que je suis totalement folle. …Penses-tu qu’elle aurait pu subir un enchantement? Mais du coup, qui lancerait un sort au hasard sous un comptoir?

Elle parlait si vite! Rien ne tournais rond là-dedans.  Lotus décida de son propre chef de sortir la jeune pousse de parterre improvisé. Elle se leva pour aller chercher un pot, tout de même petit vu la grosseur du sujet, revint sous le comptoir et tenta de creuser autour des racines sans les abîmer. La musique continuait, comme une complainte. Elle tentait d’être minutieuse, Lotus. Elle espérait qu’il y aurait quelque chose à faire pour cette pauvre petite boite-à-musique végétale. Un peu comme pour apaiser l’étrangeté de la situation, elle se mit à faire la conversation a Thomas.

-Pour en revenir à tout à l’heure, mon père est loin d’être poète. Il est journaliste… il aime le concret. En fait, il arrive souvent qu’il se demande lui-même pourquoi il m’a appelé ainsi. Il désirait m’appeler Sofia, mais il avait déjà envoyé les papiers quand il s’est rendu compte qu’il m’avait nommé Lotus.  Un peu comme si on lui avait jeté un sort, mais mon papa est moldu.

Lotus se mordit la lèvre, se demandant si elle avait bien fait de révéler cette information

-Au moins, le tient doit avoir une raison toute spéciale pour le choix de ton prénom. Hommage à quelqu’un qu’il respecte ou bien simplement qu’il trouvait que cela t’allait. Au moins, ce n’est pas une erreur et il doit t’appeler Thomy avec affection. Moi je l’aime bien, ton prénom. Mais j’aime bien donner des surnoms. Si tu me le permets, je t’en trouverais un. Surement pas Thomy, mais quelque chose qui me fera penser à toi. En attendant, je t’appellerais Thomas…

La blondinette en était a frapper ses mains l’une contre l’autre afin de se débarrasser de la terre sur ses gants. Elle croyait que le retrait de la plante s’était bien dérouler, ne restait qu’à la déposer dans le pot. Encore un chuchotement. Cela ressemblait à des mots. Des instructions? Étais-ce la seule a avoir entendu « de l’eau » ou étais-ce ses oreilles qui ses jouaient des tours?

-Tu l’installerais dans ce pot, S’il te plait? Je ne sais pas comment transférer une plante. Je me suis dirigé un peu instinctivement, mais tu es mieux placé pour l’installer confortablement dans son futur chez-elle! Moi je te regarde et j’apprends, d’accord?

Le sourire qui changeait les traits de Lotus à ce moment précis n’était pas volontaire. Il était simplement là. Naturel. Il flottait sur son visage, résultat de la situation détendue. Elle avait atteint un confort rare avec Thomas, ravie de la simplicité dont le jeune homme émanait. Ni prétentieux, ni dépendant. Il lui laissait son espace, elle lui laissait le sien, ce qui rendait l’échange très confortable pour la jeune fille. De plus, il était utile d’avoir près de soi un expert en botanique lorsque l’on tombe sur une plante inusitée!  D’une rassurante, avant de remettre la pousse malmenée à son senior, elle susurra :

-Allez, plante! Un dernier effort, Thomas va s’occuper de toi!



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Lun 27 Avr - 11:34

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« Hein ? »

Etait-ce lui qui avait parlé ? Il rigola – peut-être; Thomas parlait tout le temps, un peu trop. C’était une caractéristique que l’on pouvait vite trouver lourde, un trait qui le constituait tout entier. Il le savait – qu’il pouvait en être lourd, que les gens normaux ne parlaient pas autant. Il était peut-être pas assez normal – Thomas ne trouvait rien à faire pour changer, pour être quelqu’un d’autre. Il l’aurait voulu – pourtant, quand il voyait Lotus en face de lui, qui ne souriait toujours pas. Il se disait que certaines personnes avaient un don pour rendre heureux – que certaines personnes avaient du mérite. Pas Thomas. Son regard lâcha doucement le ciel pour se diriger vers le côté – dans l’espoir de la voir. L’aider à chercher quoi ? Il ne comprenait pas la soudaine panique de la jeune fille – il ne, ne savait pas. Et lorsque son regard tomba, elle n’était pas là, elle était déjà en dessous, de la table, de sa vision. Il se redressa alors, écarta ses jambes dans le vide pour passer sa tête entre. Il avait de nouveau la tête en bas, Thomas. Et elle semblait absorbée par quelque chose – une plante ? Il l’entendait soudain, ici. Un chant triste – les yeux de Thomas s’écarquillèrent. Il n’avait jamais entendu parler d’une telle plante – si tant est que ce fut elle qui chantait. Il se redressa d’un coup et sauta de la table – peut-être un peu trop vite, çar ses mains touchèrent douloureusement le sol, et il ne put s’empêcher de rire. Rire d’être aussi maladroit, de tomber si facilement. Il les claqua l’une contre l’autre, pour faire partir la douleur – pour faire tomber la terre qui s’y était incrustée, et se retourna, s’accroupit à côté d’elle, intrigué.

« Je l’entends, mais je n’en ai jamais entendu parler ! C’est dingue ! C’est peut-être un sortilège oui. Je ne sais pas qui aurait l’idée mais – c’est incroyable ! Regarde comme elle est mignonne – et, peut-être qu’elle pourra vraiment parler un jour ! Tu imagines ! Une plante qui répond, ça serait – c’est encore une jeune pousse, j’imagine qu’elle va devenir gigantesque ! Celui qui lui a envoyé un sort est un génie; tout de même, tu as raison, ce serait une drôle d’idée. Et je n’ai jamais vu cette plante, elle ressemble à une sorte d’Amaryllis ou – je ne sais pas. »

Thomas semblait si heureux – des étoiles dans les yeux. Enthousiaste, aussi. Découvrir des nouvelles choses lui semblait impossible en ce monde – mais rien n’était impossible, actuellement. Il observa Lotus – ce n’était pas sa découverte à lui, mais à elle. Il ne put s’empêcher de rire, doucement. Une plante qui chantait, cela lui allait bien. Il allait passer une main dans ses cheveux lorsqu’il vu que ses mains étaient rougies, égratignées. Il s’arrêta dans son mouvement pour se concentrer dessus – il avait mal, maintenant qu’il s’en rendait compte. Doucement, il alla cacher ses mains derrière son dos – elle semblait bien trop concentrée pour s’en rendre compte, Lotus. Et surtout, il y avait bien plus important actuellement. Il l’observa faire, retirer la terre. Son regard tomba sur son visage concentré alors qu’elle parlait de son père. Il avait déjà oublié cette conversation – lui s’était arrêté sur cette plante qui l’intriguait tant. Son cerveau ne suivait pas plusieurs conversations à la fois – il ne suivait jamais plusieurs choses à la fois. Sa concentration était saccadée, mais une chose était sûre : Lotus avait des capacités super développées par rapport à lui. Alors il l’écouta en la regardant, et il ne put s’empêcher d’en rire. Sofia ?

« Tu n’as pas perdu au change. Je sais qu’il est possible d’envoyer des sorts aux moldus, mais c’est rare, en générale. Je crois que c’est interdit même, sauf par le ministère, pour les oubliettes, quand ils voient des choses magiques. Mais c’est intriguant, oui ! »

Il voulait lui parler de sa mère – pourquoi ne la mentionnait-elle pas ? Il semblait évident pour Thomas qu’elle ne vivait pas avec. Une mère choisissait le prénom, il savait que sa mère s’était battue pour l’appeler Eliott, comme son grand-père, mais finalement son père avait gagné. Qu’importe, il rigola. Un surnom ? Il haussa les épaules, un sourire aux lèvres. Ca lui allait, il n’en dirait rien, ça lui importait peu. Il ne comprenait pas trop comment on trouvait les surnoms – mais c’était quelque chose qu’il avait toujours rêvé d’avoir. Un vrai surnom. Alors qu’il gardait un oeil sur ce qu’elle faisait, il attrapa le sac de terre d’elfe juste à côté de lui, posa un caillou dans le trou du pot, et déposa quelques centimètres de terre. Ses mains brûlaient un peu, mais ça lui était égal, quand il voyait avec quelle passion Lotus s’occupait de cette plante – il devait l’aider. Il rigola.

« Tu pourras m’appeler comme tu veux. Il faudra que tu trouves un nom à cette plante, aussi. Je vérifierai tout de même ce soir à la bibliothèque qu’elle n’ait pas déjà de nom – je veux dire c’est extraordinaire ! Merlin même ne l’aurait pas fait ! Mais il faudra que tu lui trouves un nom, si ce n’est pas le cas. »

Il n’était pas mal poli – il n’avait pas été mal élevé, il le savait. Trainer dans les rues, se faire des amis qui jouaient aux bavboules ou au quidditch, y rester jusqu’à tard le soir avait toujours relevé de son propre choix. Mais grandir dans les rues apportait un certain nombre de manières – celle de ne pas avoir peur du contact, moral comme physique, en faisait partie. Il avait passé son enfance dans les bras de ses amis, il avait passé son enfance avec des amis à son bras. Le contact était naturel – si Thomas s’écoutait, il saluerait tout le monde d’une accolade, d’une étreinte – il trouvait que l’humanité s’éloignait, de plus en plus – il trouvait que l’humanité devenait froide et solitaire. Il fut donc tout à fait naturel pour le jeune homme d’attraper les deux mains de celle qui lui faisait face, de poser ses paumes contre le dos de ses petites mains. Il ne voulait pas le faire à sa place – cela n’aurait pas de sens. Thomas n’avait aucune arrière pensée – Thomas fixa son regard à elle, d’un regard gentil, rassurant, pour demander son approbation, apaisant, sécurisant. Il ne comprenait pas – pourquoi, pourquoi le monde devait-il refuser tous ces contacts si chauds ? Ce genre de choses étaient bien trop personnelles, une distance entre les personnes s’installait avant qu’ils ne se connaissent; Thomas la détestait, cette distance. Il ne voulait pas être si loin des gens, ne pas pouvoir les toucher, ne pas pouvoir profiter de leur vie, de leur joie de vivre, ou de leur la rendre. Les gens étaient seuls sans s’en apercevoir, et il voulait palier à cette solitude. S’était-il seulement regardé dans un miroir ? Que lui soit seul était un détail – que les autres le soient n’était pas bon. Sa dévotion le tuerait – elle était devenue bien trop naturelle, pour lui. Bien trop normale, alors que les gens ne comprennent pas – ne la voient pas.

« Tu devrais plus souvent te fier à ton instinct, tu t’en sors très bien ! Je vais plutôt te montrer, comme ça. Je peux ? »

Il sourit Thomas. Les petites mains dans les siennes étaient couvertes de gants, ce qui pouvait laisser penser à une protection. Elle était protégée de la chaleur de Thomas – et ça devrait aller, alors. Ce n’était pas un contact direct; ce n’était pas même un véritable contact. Ce n’était que Thomas qui voulait lui apprendre à s’occuper de sa plante.

« Quand elle grandira, ce seras à toi de le faire. Je ne pourrai pas toujours être là pour t’aider, il ne me reste qu’un peu plus d’un an ici, tu sais, et il faudra surement au moins la changer une fois de pot. »

Rire. Il dirigea les mains de la jeune fille sous les racines pour l’obliger à les attraper, et guida ses doigts doucement. Il n’était même pas sûr de ce qu’il faisait – habituellement, tout était bien trop instinctif pour qu’il pense à sa technique. Alors qu’il opérait les gestes nécessaire, il sourit. Elle aussi, avait souri. Elle semblait heureuse d’avoir trouvé cette plante – et, elle lui semblait tout à fait adaptée. Elle avait besoin d’eau, c’était un bon début, Lotus n’aurait aucun mal à s’en occuper. Et elle était contente, Lotus – ça rassurait Thomas en un sens, de voir qu’elle pouvait sourire, elle aussi. Il déposa la plante dans le pot avec l’aide de Lotus.

« Il n’y a plus qu’à rajouter de la terre, et ça sera bon ! »

Rire. Il riait si facilement, Thomas. Assis là, en face d’elle, en tailleur, des cheveux plein de terre, le visage aussi, sans parler de son costume. Il riait tant, Thomas.
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Jeu 30 Avr - 5:59


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Lotus était si concentrée et si rêveuse à la fois. Mais quand cela vint a ses oreilles, son esprit s’arrêta. Des sorts d’oubliette? Aux moldus? Étais-ce réellement possible? Elle secouait la tête, tentant d’éloigner ces étranges pensées : Il y avait toujours une limite entre les séries télévisées et la réalité. Elle ramena plutôt toute ces forces vers ces jolies petites plantes. Et déjà ses neurones s’activaient. Un nom? À la plante? Elle, Lotus devait décider de cela….? Et si elle choisissait mal et que cette pauvre plante se retrouvait dans un livre de botanique avec une appellation affreuse? Et puis, la plupart des plantes ont des noms latins alors que Lotus, elle a déjà de la misère à ne pas faire de fautes d’orthographes en anglais.

A creuser dans ses méninges, son esprit s’évada encore. Du coup, elle ne les vit pas du tout arriver, ces mains sur les siennes! Elle resta un peu figée, à regarder ces paumes, ne sachant pas trop ce qu’elle devait faire. Et si le rose lui monta au joues, Lotus prit bien soins d’éviter le regard de Thomas. Gênée. Prise au dépourvu, en quelque sorte. Elle n’osa pas répondre : La jeune fille ne savait que trop bien que sa voix lui ferait défaut si elle tentait une réponse à l’encontre de ce garçon. Elle hocha donc la tête, en signe d’acquiescement.  Il était spécial Thomas. Elle devrait s’y faire Lotus. Bien que rien ne prédisait qu’ils se reparleraient, elle ne pouvait que le recroiser alors qu’ils partageaient la même maison. Elle suivit le rythme de Thomas, le rythme de la mélodie triste que la fleur chantait qui s’accélérait tranquillement mais surement. On aurait presque dit que la petite plante, en plein changement émotionnel, leur fredonnait les quatres saisons de Vivaldi. Ça, même si elle était inculte, la blondinette savait ce que c’était. Elle avait pratiqué de longues heures un spectacle de balai interprété sur cette chanson. Spectacle qu’elle n’avait jamais présenté, au final puisqu’ils avaient déménagé. Encore.  Mais ce n’était pas les quatres saisons. C’était semblables, mais les notes n’étaient pas les mêmes.

Penser à cette chanson classique, a ses vieux cours de danse, cela l’aidait a oublier ces mains sur les siennes. Pas qu’elles étaient désagréables. Elles étaient chaudes, un peu comme coller ses mains sur une tasse de chocolat bien chaud. Mais Lotus n’en était pas encore rendue là dans son développement social. En fait, discuter avec des gens était déjà quelque chose de tout récent – elle s’ouvrait très tranquillement aux autres Lotus. Comme une fleur qui a peur de s’épanouir et qui préfère rester bourgeon. Elle dû quitter le repaire subtil de son esprit, retourner sur terre où elle se demandait encore que faire de ces maison sur les siennes… Voilà qu’il lui annonçait qu’il ne lui restait qu’un an à l’école. Cela ne fit aucun remous dans la tête de Lotus. Bien sûr, les gens déménagent. Graduent. Voyagent. Elle était habituée au départs, Lotus, cela ne vint que porter l’information à ses oreilles.

-Ah bon? Et elle ne serait pas mieux avec toi, la plante? Tu es très doué avec elles, je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée qu’elle m’adopte comme propriétaire… Ou peut-être devrais-je la remettre au professeur de botanique pour qu’il l’étudit? JE ne sais pas ce que M.Carthaigh en ferait….

Difficile, malgré toutes ces pensées, de ne pas se sentir les mains de Thomas. Agile, il donnait presque de l’assurance aux doigts de la blondinette lors de leur labeur. Alors elle se concentra sur la plante elle-même. Et tout se passa si vite. Bientôt, il lui annoncait qu’il ne restait qu’A ajouter de la terre et s’assit en tailleur devant elle. Elle irait en chercher bientôt, mais avant, du repos s’imposait. Lotus, elle se mit à genoux. C’était inconfortable, mais elle n’avait pas le choix de porter ces jupes, à cause de l’uniforme. Elle détestait cela – mais elle s’y faisait. Probablement y avait-il l’option de pantalon pour les filles, mais sa tante ne lui en avait pas achetée. Dans le temps de tata, les écolières portaient des jupes et que des jupes. Alors Lotus porterait cela, elle aussi… Ce que ce n’était pas pratique! Installée du mieux qu’elle le pouvait sur ce sol parsemé de terre, elle l’écoutait rire. Puis s’adressa a lui.

-Merci, elle est heureuse maintenant. Écoute, j’ai pensé a un nom pour elle, mais je ne suis pas trop sure. En fait, tu parlais de ton père un peu « vicking » tout à l’heure et – Oui je sais bien que c’est loin, peut-être que tu avais simplement dit ca comme ca – mais en fait, je me suis souvenu d’un prénom…

Elle marqua une pause. Elle ne voulait pas s’enfarger dans ses mots, elle voulait etre claire.

-Alors bon. Ça vient d’une bande dessinée. C’est le prénom d’une princesse vicking très gentille… Et tu as dit que ça ressemblait à des Amaryllis. Donc je cherchais un nom dans le même style. J,en viens au fait, pardon, je m’égare dans mes mots…

Elle eut un petit rire gênée et l’une de ses mèches de cheveux libéré se retrouva encore dans sa bouche. Mais Lotus, elle ne continua pas ce qu’elle disait. Elle observait son gant, attentivement. le retira. L’examina. Et bien vite, elle sauta sur l’une des mains de Thomas. C’est qu’il y avait un peu d’eau rosâtre sur le dos de ses gants. Un liquide éparpillé. En fixant la main de son senior, elle constata qu’il était bel et bien blessé : ses paumes étaient lacérées d’égratignures. La jeune serdaigle releva la tête, moue au visage, et entreprit de sermonner celui qui était pourtant son aîné.

-Mais Thomas! Tu aurais dû le dire que tu t’étais fait mal aux mains, je ne pouvais pas savoir moi!

Elle se releva, épousseta ses genoux et attrapa le garçon par le poignet pour le tirer jusqu’à l’évier. Elle examina un peu mieux les blessures de celui-ci afin de s’assurer qu’elle ne pouvait pas empirer son cas. Heureusement, ce n’était que de vilaines égratignures.

-Je ne connais pas de sort de soins, donc cela se fera de façon modus si cela ne te dérange pas.

Lotus entreprit donc de nettoyer les plaies de la terre qui avait réussi à s’y loger et remarqua heureusement une bouteille d’alcool a friction un peu plus haut sur une étagère. Elle s’était permis de monter debout sur l’évier pour l’atteindre car, du haut de son mètre cinquante, tout pouvait ressembler à l’Everest. Et hors de question de laisser Thomas aller la chercher! Mais en  montant sur le lavabo, elle comprit vite qu’elle avait fait une petite erreur : Elle ne s’était jamais rendu à ses souliers! Elle en lâcha un petit cris de suprise, mais s’accrocha vite aux tablettes. C’est les deux pieds mouillés, en hauteur et malheureusement offerte en spectacle que la jeune fille ne put s’empêcher de lâcher un soupir lourd de découragement. Elle attrapa la bouteille de désinfectant et redescendit, fâchée contre elle-même.

-Donne-moi ta main.. ca risque de piquer un peu. Si tu veux, tu peux tenter de parler a Aaricia pendant que je m’occupe de cela. Nous verrons bien si elle te répond… Ah oui, Aaricia. C’est-ce que je tentais de te dire tout a l’heure. C’est ainsi que je compte nommer notre nouvelles plante. Tu en dit quoi?

Parler à nouveau de la plante lui avait rendu le sourire et un peu de bonne humeur. Au final, elle allait surement la garder. Elle l’aimait bien. Si Thomas n’en voulait pas, puisqu’il ne pourrait que lui faire attention. Il est doué en botanique, Thomas… alors où s’était-il fait ces blessures?



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Dim 3 Mai - 18:36

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Lotus & Thomas


« Tu devrais la garder; c’est comme si elle était faite pour toi ! Je veux dire – elle parle, elle a l’air de dire ce qui ne va pas et – elle chante ! Enfin. Tu fais ce que tu veux bien sûr, je ne veux t’obliger à rien mais – elle pourrait même t’apprendre à écouter les autres plantes – et je trouve qu’elle te va bien. Elle ne serait peut-être qu’une plante parmi tant d’autres pour le professeur Carthaigh, enfin – enfin je ne sais pas. Je trouve qu’elle te va bien. »

Il disait ces choses si naturellement – il ne se rendait parfois pas compte de son indiscrétion, de ses paroles trop intimes, pas assez, de ses rires trop déplacés. Il ne s’en rendait pas compte, peut-être parce qu’il était heureux, ou parce qu’il se fichait bien de l’être. Il se dit que peut-être, cette plante pourrait même l’accompagner, elle grandirait en même temps, verrait le monde différemment; Thomas était rempli de cet espoir que, même les plus petites choses, pourrait apporter à Lotus. Elle n’avait pas l’air triste, ni vraiment seule; juste un peu perdue en botanique, juste un peu perdue en magie. Peut-être qu’elle ne l’était pas, c’était un sentiment que Thomas n’expliquait pas, alors qu’il dirigeait ses mains sous les racines, alors qu’il l’aidait à grandir – un tout petit peu. Il apprenait, et ce sentiment était unique, merveilleux. Il se dit qu’il aimerait bien la voir, plus grande, apprécier les fleurs – en avoir dans son appartement. Après tout, elle en possédait le nom, et le caractère. Elle semblait douce – elle semblait si forte. Il en aurait presque été intimidé, Thomas, qui ne savait même pas dire non, même pas refuser les refus des autres. Elle avait de la chance Lotus, d’oser, si facilement, parler et refuser – et émettre une idée. Ce n’était pas les idées qui terrifiaient tant Thomas, il en avait et les partageait. C’était cette simple possibilité, de rendre triste quelqu’un – ou qu’il n’apprécie pas, une parole, un geste. Et pourtant – il ne réfléchissait jamais, avant d’agir, d’espérer. Ses solutions n’étaient jamais les bonnes, et Lotus avait certainement raison; il aurait pu s’occuper de cette plante et la faire évoluer. Mais cela n’aurait rien apporté, à Lotus, à cette jeune fille qui aurait encore à s’épanouir.

Et il rigola – de sa maladresse, puis de la sienne. Peut-être qu’il avait exagéré – son père était loin des vickings, avec ses cheveux aussi blonds que les siens, et son calme inconditionnel. Il ne savait pas trop ce qu’était une bande dessinée – il connaissait les bandes animés, des sorciers, où les dessins bougeait – où des étincelles en guise d’explosion se produisaient – ou les personnages vivaient. Ces animations qui l’avaient passionné, plongé dans un monde qui n’était pas le sien – un monde souvent plus sombre, qui lui faisait peur, qu’il n’appréciait pas. Un monde où il ne se reconnaissait pas – il avait préféré la réalité à la fiction, peut-être parce que le soleil réussissait à éclairer les cheveux si blonds de Lotus, ou peut-être parce qu’au milieu de ce vert, de ces feuilles et de cette terre, de ce bois et ces pots, elle semblait, avec sa mèche qui tombait, avec ses mots hésitants, peut-être un peu timides, si vraie. Et la réalité était si belle, quand on s’y penchait. Cela faisait sourire Thomas, plongé dans ce monde si vrai – si faux, si particulier. Le sien, qu’il voulait partager, qu’il lui avait fait partagé – qu’elle semblait comprendre, dans les quelques mots qu’il disait, dans ses sourires idiots et trop nombreux, qu’ils en perdaient le bonheur de la rareté.
Ils n’en restaient pour le moins pas plus vrai.

« Hein ? »

Un regard sur ses mains; il avait oublié. Il n’y avait plus de douleur – juste ces petites égratignures, insignifiantes, qui souriait à la vie qu’il leur avait donné. Éphémère et réelle, il le savait. Il rigola, en regardant Lotus paniquer – plus que lui. Il la regarda, se relever. Il aurait peut-être du lui dire oui, mais pourquoi ? Il n’en savait rien. Ce n’était pas grave; Thomas ne paniquait pas, si peu. Elle était si grande, vu d’en bas. Et il pensa à Deborah, qui lui avait dit qu’il touchait les étoiles – il comprenait maintenant, ce qu’elle avait voulu dire. D’en bas, Lotus semblait pouvoir atteindre le soleil, perchée sur ce lavabo. Il ne lui suffisait que de tendre le bras, et Thomas rit, si fort qu’il s’étonna lui même – une main sur sa bouche, il était amusé, et heureux – mais peut-être que ce n’était qu’un rire idiot. Elle ne portait pas de chaussures Lotus, elle devait avoir froid – et être incommodée, par la terre et la saleté, de la serre. Il se releva – il veilla à ce qu’elle ne tombe pas. C’était bien plus important que le reste; pourtant, il ne voulait pas la couper dans cet élan de bonté. Elle avait l’air gentille, alors qu’elle se tuait à attraper cette bouteille dont il ne connaissait que trop peu les propriétés – elle voulait l’aider. Thomas n’aurait jamais pu refuser – trop timide pour dire non, tant bien même une technique moldue s’imposait à lui. Il lui tendit sa main, comme elle le lui avait indiqué.

« Tu ne devrais pas t’inquiéter comme ça, tu sais. Enfin, je connais beaucoup de sorts pour soigner, et j’ai de nombreuses potions, j’ai l’habitude de ce genre de – enfin, je tombe souvent alors, c’est normal. »

Il rigola, innocemment. Et soudain, il eut une peur irrémédiable, et recula un petit peu sa main, pour lui montrer qu’il n’était pas prêt. Thomas ne craignait pas la douleur – la sienne n’était pas si grave, importante. Il y avait des choses plus graves, toujours plus graves, que de soigner ces simples écorchures.

« Je ne – Ce que tu vas faire, ça ne va pas… Ca ne va pas polluer la nature ? »

Un doigt grattait timidement sa joue, son regard s’était perdu sur le sol, vers la droite – sur la plante qui chantait. Il ne connaissait rien des techniques moldues – que connaissait-il réellement de ces gens, si ce n’est leurs voitures et leurs usines ? Si ce n’est ce manque de respect – envers un monde si beau, qui leur avait été offert, qu’on leur offrait, à tous.

« Aaricia ? C’est un très joli nom ! »

Il lui sourit, en retour. Car elle souriait de nouveau, et ça l’enchantait. De voir que cette petite plante avait donné une parcelle de bonheur à quelqu’un comme elle – il savait qu’elle s’en occuperait, Lotus, comme elle voulait s’occuper de lui, maintenant. C’était peut-être dans sa nature, de vouloir offrir, de vouloir soigner, de vouloir aider. Après tout, c’était elle la première à avoir entendu son chant, à cette plante inconnue. Elle devait être plus sensible que Thomas – toutes les filles l’étaient, certainement. Son masque un peu froid était tombé, s’était détruit avant même que Thomas n’ait pu l’analyser. Il se demanda un instant – comment il l’aurait appelé, lui, cette plante. Elle n’aurait certainement jamais eu de nom – ses plantes n’en avaient jamais; il n’avait même jamais pensé à le faire. C’était égoiste, c’était sans intérêt – il culpabilisa un instant, avant de comprendre; que Lotus était tout simplement bien plus, entièrement, que lui. Et ça le fit sourire, le Thomas, alors que ses mains piquaient, soudainement.

« Merci – et tu devrais mettre des chaussures. Enfin, moi à ta place, je serais réellement tombé. Tu as l’air bien plus débrouillarde que moi ! On aurait dit un Auror qui gravissait une montagne. C’était – enfin, tu crois que c’est réellement nécessaire ? Je peux – je pourrais t’apprendre à utiliser un sort pour soigner ou – ou à faire une potion. Mais je n’aime pas beaucoup les potions – les extraits de fleur sont souvent bien meilleurs. Les huiles essentielles de Saule sont les meilleures, pour ce genre d’affaires. Et – Enfin, je veux dire, tu n’es pas obligée – ça va aller si tu me laisses faire, parce que je, je m’y connais. Je ne suis pas assez doué pour ne jamais me blesser. »

Il rigola – c’était tellement vrai. Il essayait d’éviter, cette technique inconnue, qui lui faisait un peu peur. Peur de rentrer dans un monde moldu, peur de voir le monde beaucoup plus sombre, plus triste. C’était étrange, comme il associait la magie à la beauté – comme les moldus, leur mode de vie, lui faisaient peur. Il ne pouvait même pas l’expliquer. Si elle le lui demandait, bien sûr, il lui tendrait ses mains, il se laisserait faire, n’oserait jamais refuser. Il les lui tendait déjà, en fait – il essayait juste de retarder.
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Mar 5 Mai - 5:07


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Lotus se repassait encore et encore ce que Thomas lui avait dit à propos de la plante. La garder? Elle? Ne serait-elle pas un danger pour cette pauvre petite Aaricia? Mais par la même occasion, elle n’avait plus envie de s’en séparer… il est vrai qu’elle n’était pas très douée, mais qui sait si le professeur Carthaig ne mettrais pas la pauvre petite plante dans l’armoire à ingrédient une fois que celui-ci s’en serait lassé? Non, non et re-non! Mais ou la garder… dans la serre? Au chevet de son lit dans le dortoir des Serdaigle? Malheureusement, la tour où se trouvait la salle commune se trouvait au nord et la jeune fille craignait que le soleil ne parvienne jamais aux feuilles de sa nouvelle protégée. Peut-être que c’était vrai aussi. Qu’Aaricia pouvait aider Lotus a mieux comprendre les autres plantes, tranquillement mais surement. Elle ne pouvait pas toujours espérer que quelqu’un doué en botanique passe près d’elle au bon moment. Et puis Thomas, il l’aidait pour cette fois, mais faisait-il simplement sa bonne action de la journée? Qu’est-ce qui pouvait indiquer a Lotus qu’elle pourrait revoir Aaricia si elle lui confiait?

Plus elle tournait et retournait les options dans son esprit, plus Lotus se rendait à l’évidence : Elle devrait revenir beaucoup plus souvent que prévu voir sa petite plante. Les serres, qui n’avaient jamais été son lieu préféré à Poudlard, l’accueilleraient de plus en plus souvent.

Elle revint au moment présent puisqu’elle se rendit bien compte que le moment n’était pas à être dans la lune : Thomas, indécis, ne semblait savoir s’il devait la laisser lui désinfecter les mains ou non. Il lui donnait ses maisn, tiraient un peu dessus, les lui redonnait… la questionnait sur la composition du produit et lui proposait de lui monter un sort puisqu’il disait être habitué a se blesser. Lotsus qui n’avait qu’à peine pu commencer le travail dû aux réticences du garçon s’arrête. De quoi elle se mêlait, elle? Thomas, c’est un Serdaigle, un vrai. Il est en dernière année, il doit avoir un bulletin parsemé de notes « Optimales »… Et elle, idiote qu’elle était, elle lui sortait un produit existant depuis qui sait combien d’année pour le soigner de façon moldue. La honte. Elle était confuse, Lotus. Elle ne savait plus trop quoi faire. Elle était comme figée sur place, n’osant ni s’arrêter ni continuer.  C’est l’air penaud, après quelques secondes d’immobilité, qu’elle ferma la bouteille et la déposa sur le comptoir derrière elle. La blondinette replaca l’une de ses mèche dorée derrière son oreille en tennta d’éviter le regard de son senior. C’est qu’elle avait les joues roses, presque pourpre! Sur sa peau pâle, les couleurs faisaient savoir clairement qu’elle vivait un élan de gêne. De honte.

-Je… je suis sincèrement désolée. Je crois que je n’ai pas réfléchis. … Non mais c’est vrai, tu dois en savoir tout un tas de sort! Après tout, tu es un Serdaigle. Tu dois être réellement bon la dedans en plus… Je pense que je me suis laissé emporter. Vois-tu, je suis plutôt boulet… je ne voulais pas… que tu te soit blessé pour m’aider. Et c’est faux, tu m’as l’air plutôt doué. Du moins, selon moi. Car je ne te connais pas vraiment…

C’est qu’elle ne savait plus où se mettre, Lotus. Si elle aurait pu disparaitre derrière les étagères ou dans le terreau d’une plante, elle l’aurait fait. Mais rien. Elle devait assumer ses maladresses sociales. Il devait la prendre pour une pauvre cruche moldue. Elle avait déjà de la chace de ne pas avoir affaire à un serpentard. Déjà, un serpentard ne l’aurait même pas remarqué. Pas aidé non plus. Il était aimable Thomas, de l’aider autant. Et elle, elle le remerciait en le traitant comme un gamin préscolaire.

-Oui, bon, mes souliers… je devrais le remettre.

C’était la seule excuse qu’elle avait trouvé pour se soustraire du regard de son senior. Elle espérait que, le temps que celui-ci se soigne, qu’elle-même enfile sa paire de soulier, la malaise aurait disparu. Elle croisait les doigts en marchant à petits pas rapide vers l’endroit où elle avait déposé ses chaussures, se demandant tout de même si c’était son regard qu’elle sentait sur son dos ou simplement la chaleur qui y avait monté dû à sa gêne. Et elle prit son temps. Elle prit le temps de bien se chausser. Comme il faut. Peut-être un peu trop de temps? Comment savoir si la gêne passerait..? Peut-être était-elle mieux de clore la soirée en lui disant qu’elle avait des devoirs dans d’autres matières. Elle soupira, tentant d’attacher ses lacets avec une minutie presque extrême.
Se redressant, elle s’accorda un regard vers le jeune homme. Elle ne put s’empecher de mordiller une boucle blonde, se demandant cette fois si elle devait revenir vers lui ou attendre. Elle ne savait trop que dire. Puis cela sortit tout seul :

-Il faudrait le lancer ce sort : plus longtemps on attend plus tu vas avoir mal longtemps, non? C’est bien que ce soit instantané, la magie…

Oui, elle lui avait dit cela. De son éternel regard indiférent. Sans sourire, sans intonations aucunes. Lotus était revenue au point de départ, à se protéger de sa propre insécurité. Une vrai girouette dans ses émotions, a son grand damn.




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Mar 5 Mai - 23:39

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« Mais Lotus, toi aussi, tu es une Serdaigle. »

Et il avait dit ça d’un naturel troublant — de ces naturels interrogeants. Il l’avait remarquée, déjà; il avait un oeil sur les gens, sans même le savoir. Ses cheveux l’avaient interpelé, quand il jouait aux échecs, assis dans un coin de la salle contre l’un de ses amis. Lotus était plus jeune, mais quelques années ne faisaient pas la différence; avait-il réellement grandi, depuis qu’il était ici ? Ses envies, ses hobbies avaient changé, mais il restait le même — naïf, souriant, aimant. Alors, elle ne lui semblait pas plus jeune, pas plus douée, pas plus — ils étaient égaux, et ça le fit sourire, doucement. Et il voulait tant dire, avec une simple phrase dite trop naturellement. Lui dire qu’elle était sûrement aussi douée que lui, voire bien plus, lui trop idiot pour ne pas rester plus d’une journée sans se faire mal, tomber ou se cogner. Thomas avait de particulier qu’il n’échappait à rien qui ne soit pas maladroit; un objet fragile dans ses mains était un risque qu’il n’osait même plus prendre. Il voulait aussi lui dire de prendre confiance en elle, elle avait certainement toute les raisons pour croire en ce qu’elle était; elle était jolie, elle semblait avoir du caractère et — elle venait de lui prouver, de sa simple réaction, elle était gentille.

Alors il l’observa, s’éloigner pour mettre ses souliers, et il ne put s’empêcher de rire, silencieusement alors qu’elle lui faisait dos. Un sourire amusé stagna sur son visage alors que légèrement, il allait de la droite à la gauche. Et instinctivement, il chercha la bouteille qu’elle avait posé, un peu plus loin. Il s’y dirigea, et attrapa un mouchoir dans sa poche avant de verser un peu du liquide dessus. Il reposa le tout sans ne rien faire tomber, et il rit encore, simplement; il s’impressionnait lui-même. Peut-être que s’il le voulait vraiment, qu’il faisait attention à chacun de ses pas, il pourrait ne plus tomber; cela semblait trop utopique, presque autant que la façon dont il voyait le monde. Il posa son postérieur contre une table — il n’était ni assis, ni debout, simplement posé pour prendre une grande inspiration et couper sa respiration, alors que la jeune fille s’appliquait à faire ses lassés. Il l’avait mise mal à l’aise, il regrettait, réparait son erreur comme il le pouvait — même si cela voulait dire polluer. Le mouchoir vint instinctivement se poser sur ses plaies à peine rougies; et pourtant, c’était comme une morsure glaciale; la douleur remonta jusque dans ses coudes, et il ne put s’empêcher de se relever pour sautiller sur lui-même. Il ne s’y était pas attendu; il aimait bien exagéré, un petit peu. Il ne put retenir un rire, peut-être un peu trop innocent.

« Je ne m’y attendais pas ! Ca pique ! »

Et il rigola encore, alors qu’il laissait le mouchoir sur sa main qui ne sentait plus rien. C’était une solution naturelle, il n’en doutait pas — il préférait de loin ça à toutes ces potions qu’il aurait du prendre. Ce n’était peut-être pas instantané, elle avait raison, mais il espérait lui faire plaisir, aussi idiotement cela soit. Il finit par retirer le mouchoir pour observer ses plaies, restées semblables au passé — il se sentait pourtant bien mieux, plus propre, désinfecté; ce n’était peut-être qu’un effet placebo, et l’idée lui laissa un sourire mignon. Il posa le mouchoir sur la table et courut vers Lotus en lui mettant sa main à un centimètre de son nez.

« Regarde, regarde ! Mes mains vont bien ! Enfin, il y a toujours les plaies mais — Je n’ai plus du tout mal du tout, c’est fou ! Enfin, il n’y a plus la même douleur, mes mains sont légères. Je n’aurai plus qu’à passer une pommade à base de citrouille et de sève de Saule cogneur pour faire partir les cicatrices et — »

Il releva son visage vers elle, lui épargnant enfin la vision de sa main qu’il vint lentement se poser sur l’épaule de la petite sorcière. Petite, elle l’était plus que lui, c’était indéniable, pourtant son coeur semblait tellement plus grand, qu’il aurait voulu le lui voler, s’en emparer. Ses cheveux étaient encore plus blonds que les siens, et ses yeux bien plus brillants. Vraiment, il regretta un instant qu’elle n’ait pas cette confiance qu’il lui manquait; il sourit. Peut-être qu’ils se ressemblaient plus qu’il n’en paraissait, dans le fond; elle si mal à l’aise à l’idée de ne pas avoir pu le soigner et lui, qui tentait plutôt de réparer ses erreurs que d’aller se cacher. Ce n’était pas du courage, Thomas était si peureux qu’un simple sentiment pouvait le faire fuir à l’autre bout de la planète, non. C’était une simple volonté, celle de ne jamais rien regretter, et il ne voulait pas qu’un jour, quelqu’un regrette quoi que ce soit. Ils se ressemblaient dans cette volonté de vouloir aider, mais contrairement à elle, il ne se voyait pas comme quelqu’un de gentil; lui se voyait égoïste, alors qu’il espérait, au fond, qu’elle ne le soit pas. Qu’elle soit cet idéal qu’il aurait voulu être; elle l’était déjà un peu plus, avec ce caractère qu’il n’arrivait pas à avoir.

« Merci Lotus. »

Et c'était sincère, un merci pour ce geste dont elle ne s'était même pas rendu compte; dont elle avait voulu se cacher. Il n'avait pas l'habitude qu'on veuille le soigner; habituellement on en riait, peut-être parce qu'il en riait, lui aussi. Et ça lui plaisait, de voir les gens sourire, rire, s'amuser, même si c'était de lui. Mais qu'on ait voulu l'aider avait allumé comme une petite bougie dans son ventre, et ça lui faisait étrangement plaisir — après tout, ne disait-il pas qu'il était égoïste, dans le fond ? Les gestes des autres étaient toujours beaux, ils étaient simplement si rares envers lui; qu'il en avait perdu l'habitude, quand ce n'était pas sa mère. Et pour ce tout petit bonheur qu'elle lui avait prodigué, il lui en serait éternellement reconnaissant. Il s'en voulait, de l'avoir mise mal à l'aise, il ne l'avait jamais voulu, ni lui montrer qu'il était potentiellement plus doué qu'elle, ce qui était un mensonge hautain; il était banal, Thomas, il n'avait rien de mieux que quelqu'un d'autre. Il gagnait, et il perdait en duel; comme ses notes pouvaient être bonnes et mauvaises. Vraiment, il n'était qu'un garçon comme un autre, Thomas, et il ne s'expliquait pas toujours sa présence chez les Serdaigle, mais il s'y sentait bien, comme chez lui, et c'est ce qui comptait, d'avoir un chez soi.

« Tu ne devrais pas t’excuser pour ce genre de choses, il y a bien plus grave dans la vie tu sais ! Et puis, c’était plutôt efficace, comme solution; enfin, un peu douloureuse mais ! C’est une sensation que je n’avais jamais ressentie, et c’était assez amusant. Les moldus polluent, mais ils ont aussi leur magie à eux. »

Et il lui fit un clin d’oeil, sa main se détachant de l’épaule si frêle de Lotus; elle semblait si fragile, comme ça. Une main dans ses cheveux, qu’il ébouriffa — comme à son habitude. Son regard lâcha les yeux de la jeune fille pour aller se balader un peu dans toute la serre, il avait oublié ce qu’il était venu faire. Il tenta de faire un pas en arrière, mais il se sentit glisser, alors il reprit appuie sur son premier pied. Un regard en arrière — au sol, une boule transparante. Il cligna plusieurs fois des yeux avant de se baisser pour ramasser l’objet et se remettre face à Lotus, boule de verre devant leurs yeux.

« Un rappeltout ! J’en ai un, que j’avais trouvé durant ma troisième année. Enfin, je ne m’en sers pas trop — j’ai plus tendance à oublier mon rappeltout que tout ce qu’il est sensé me rappeler; mais tout le monde en avait à l’époque alors j’en étais plutôt content. »

Son regard n’avait pas lâché le petit objet, un peu intrigant, un petit sourire timide sur le coin de ses lèvres. Les distances étaient trop aléatoires pour qu’elles le gênent, aussi peut-être n’avait-il pas remarqué qu’il était un peu trop près de la sorcière. Il s’éloigna cependant, toujours en observant le rappeltout qui était soudain rouge. Il savait qu’il avait oublié ce qu’il faisait ici — avait-il oublié autre chose ? Il sourit; cela le perturbait déjà, il n’avait certainement pas besoin de ça.

« Mais un deuxième rappeltout, clairement, ça ne me servirait à rien. Garde-le, il te rappellera peut-être de t’occuper d’Aaricia. »

Et il y eut un petit sourire taquin, sur ses lèvres. Comme si elle avait besoin de ça, il avait suffisamment confiance, il avait vu suffisamment de volonté, pour savoir qu’elle s’occuperait de la plante mieux que personne. Il savait — ce n'était que pour la taquiner, que pour la tester, observer une réaction. Thomas s'amusait souvent à titiller, à taquiner, à rire et s'amuser, sans réellement trouver une justification autre que celle de faire sourire, ou d'amuser. Il lui lança le petit objet — en espérant qu’elle le rattrape. Il eut cette impression d’avoir bien viser, c’était les talents de batteur qui commençaient à rentrer dans le crâne. Enfin talent, il était peut-être un peu optimiste, lui qui s’était pris plus de cognards sur la tête que sur sa batte, le jour des sélections…
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