Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Ecris moi un mot - Libre

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Serdaigle
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Thomas Walter
Thomas Walter
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Sam 21 Mar - 10:37
Quoi dire; quoi écrire, c’est le symptôme de la page blanche. Sa plume se dandinait depuis plusieurs minutes contre sa joue et son menton alors que son regard était perdu dans le vide. De parmi toutes les matières extraordinaires que l’on pouvait trouver à Poudlard, l’étude des moldus était très certainement celle qui l’inspirait le moins, tout simplement parce que Thomas n’appréciait que peu les moldus. Ce n’était pas personnel, c’était en simple rapport à la nature. Avec leurs voitures, avec leur élektricité, avec leurs usines et teknologies, ils détruisaient de plus en plus la planète et surtout, la nature. Thomas concédait facilement le fait que vivre sans pouvoirs magiques ne devait pas être évident, surtout lorsqu’il s’agissait de ranger ou de chercher un objet, mais leurs façons de faire lui déplaisaient particulièrement, et même le cours sur le recyclage ne l’avait pas convaincu de la bonne volonté des moldus. Il n’acceptait même pas ce système d’élevage de bétail et autre ; les moldus étaient, pour lui, barbares. Et lorsque le professeur d’étude des moldus lui demandait d’écrire un parchemin sur les progrès de la médecine moldue, Thomas devait avouer n’avoir aucune idée de ce que cela pouvait bien être, et ce malgré ses quelques et maigres recherches sur le sujet. Quoi que puisse en dire un livre, il n’y croirait pas. Il n’y avait aucun avantage à leur médecine. Les médicaments qu’ils produisaient étaient faits dans de grosses machines polluantes. Les moldus étaient simplement et purement égoïstes et sans regard sur leurs conséquences.

Thomas était donc avachi sur la table, une main tenant difficilement son visage en train de tomber, l’autre tenant la plume qui lui caressait le visage. Plume de phoenix, rare et jolie, d’une valeur de plus de 50 gallions, que sa mère lui avait offert pour Noël. (Et ce n’est pas rien, 50 Gallions pour une plume). Une plume dont il était très très fier, la plus belle plume que vous ne verrez jamais. Il soupira désespérément ; Il allait définitivement avoir la plus mauvaise note que Poudlard n’ait jamais connu. Foutu pour foutu, il devait écrire quelque chose. Jetant son regard sur un des nombreux livres ouverts autour de lui, il attrapa le premier mot qui lui tombait sous les yeux pour le recopier et palier à son syndrome de la page blanche : la kinésiologie, l’étude des mouvements. Il ne savait même pas ce que c’était. Mais à peine posa-t-il sa plume (certes un peu fort) sur le parchemin, cette même belle plume rare et inestimable, qu’elle se cassa en deux.

« Noooon ! »

S’exclama-t-il dans la bibliothèque, attirant un ou deux regards d’élèves non contents du bruit qu’il venait de faire. Il s’excusa en chuchotant avant d’observer de plus près, de très près, jusqu’à se faire loucher, sa plume cassée. Même un sort ne pourrait pas réparer ça, il semblait que l’intérieur même d’encre magique était foutu. Il soupira une nouvelle fois, sa mère allait le tuer, et il posa d’un air dégouté sa plume sur son parchemin, puis il croisa les bras. Il n’avait même plus de plume pour travailler, et si en plus d’avoir cassé son précieux stylo magique, il avait un Troll, sa vie allait être foutue, et il valait mieux mourir ici plutôt qu’après avoir reçu une beuglante de sa mère lui promettant une mort douloureuse. Il observa les tables autour de lui. Il n’y avait pas beaucoup de monde à la bibliothèque, alors son choix allait vite être fait. Non loin de lui, une tête qui lui faisait dos semblait plongée dans un livre - ou un devoir, il ne savait pas trop, il ne voyait pas d’où il était. Mais cette tête devait bien avoir une plume en plus, c’était une question de vie ou de mort.

Il se leva donc, bien décidé à aller demander une plume à quelqu’un. Ses genoux cognèrent le bord de la table alors qu’il trouvait sa position debout, et un livre tomba, claqua sur le sol, et fit sursauter la moitié de la bibliothèque. Il s’excusa une nouvelle fois avec un sourire gêné, ramassa le bouquin, ne manqua pas de se cogner la tête contre la table en se redressant, reposa le bouquin et finalement, réussit à s’éloigner de la table, sans se prendre les pieds dans la chaise ! (Notez le miracle). Il fit donc une trentaine de pas avant de se retrouver derrière sa victime, et il ne savait toujours pas qui c’était, mais il était persuadé que ce serait son sauveur du jour. Il fit le tour pour être dans le champ de vision du sorcier et sourit, posant une main sur la table pour se baisser un peu.

« Salut ! » Il parlait peut-être un peu fort, pour un endroit censé être silencieux. Il fit une figure coupable et baissa d’une tonalité. « Excuse moi de te déranger en plein travail, mais est-ce que tu aurais une… Waw, ça a l’air super complexe, c’est quoi ? De l’Arithmancie ? » dit-il en penchant sa tête sur le côté pour observer les bouquins ouverts de l’élève, oubliant complètement le but de sa visite.

Thomas avait ce don d’être totalement naturel, dès les premières rencontres, ne pensant ni aux bonnes manières, ni à l’avis que l’on pouvait avoir de lui. Il était comme ça : tout le monde était apte à avoir une conversation et il n’hésitait ainsi pas à converser, même avec les plus froids, ce qui avait tendance à le rendre assez lourd. Il posa un coude sur la table, croisa ses deux tibias alors que ses jambes étaient toujours debout, et commença à lire un paragraphe du bouquin.

« C’est dingue, je comprends rien ! » Pourtant, il avait un esprit mathématique. « Ca marche vraiment, ce truc ? Parce que la divination, ça laisse un peu perplexe, quand même. » dit-il en oubliant une nouvelle fois de chuchoter.

C’était un de ses plus grands regrets, de ne pas avoir pris Arithmancie. C’était intriguant et intéressant, et rempli de chiffres et de diagrammes. Il était encore trop jeune à l’époque où il fallait choisir les options, il aurait volontiers échangé divination contre Arithmancie. Mais les dès étaient jetés, et l’avenir continuait à se construire sans Arithmancie. Il fronça les sourcils, toujours plongé dans le livre. Tous les matins, il lisait l’horoscope de Micheline la Belle, qui se basait sur l’Arithmancie pour décrire la journée à venir. Elle se trompait rarement : par exemple, ce matin, son signe voulait qu’aujourd’hui, il fasse attention à ses objets ou ses proches car il aurait la tête ailleurs. Il aurait peut-être du le prendre un peu plus au sérieux. Et sa tassologie lui conseillait aussi de ne pas dire non de la journée. Il allait réellement commencer à suivre leurs conseils, à tous ces machins pas rationnels.
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Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
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Dim 22 Mar - 16:16
Tu étudies, Emmet. Depuis quelques jours, tu voles en tous sens, tu te disperses, tu vas boire des verres à Pré-Au-Lard ou te retrouves en jupe au milieu de la salle de Serpentard durant deux heures. Résultats, tu t’entraînes moins, et tes notes risquent de chuter… Et ça, il est hors de question que ça arrive. Alors, aujourd’hui, tu t’es promis de t’installer dans la bibliothèque aussi longtemps que possible, et de rattraper ton retard – surtout sur les matières optionnelles, parce que là, tu es complètement débordé. Et tu viens de finir le soin aux créatures magiques, une option qui n’a pas beaucoup d’intérêt pour toi, à part quand elle parle de vampires. Tu soupires légèrement. Cela fait longtemps que le sujet n’a pas été abordé, et les professeurs de cette matière se suivent et ne se ressemblent pas, à Poudlard. Un peu comme s’ils étaient maudits.

Pourtant, tu brillerais, sur une étude vampirique. En tant que demi-vampire, tu es quand même particulièrement concerné – et renseigné. Un jour, peut-être, quand tu auras satisfait toutes tes ambitions, et que tu auras pris la place de Candidus Bumblebee – un ministre un peu stupide, d’ailleurs – tu te lanceras à la recherche de tes ancêtres. De toutes façons, les vampires vivent longtemps, ils peuvent bien attendre. Pour le moment, tu étudies, et tu te décides à sortir ton livre d’arithmancie. Un cours que tu n’affectionnes pas vraiment non plus, mais dans lequel tu t’obstines à briller, comme dans tant d’autres. Tu soupires, mais tu t’y attelles avec sérieux.

Jusqu’à ce qu’un type se décide à faire un tas de bruit. Il est derrière toi, pas bien loin, mais par politesse et par esprit de contradictions, tu ne te retournes pas pour le regarder comme les autres. Tu te contentes d’un léger soupir. Il y en a toujours, des gens qui n’ont pas compris le principe d’une bibliothèque. Et voilà qu’il crie, chuchote pour s’excuser, semble volontairement casser la table et tous les meubles alentours, râle, se cogne sur tout ce qui bouge… Et se pose en face de toi – tu vois sa main dans le coin de ta vision périphérique. Oh. Non. Tu relèves doucement les yeux, suivant ce bras qu’il a ma foi fort bien fait, jusqu’à arriver à un visage souriant. Qui parle. Fort. Tu fronces les sourcils, et comme s’il semblait comprendre, il se remet à chuchoter. Bien.

Il ne te faut pas deux secondes pour le reconnaître – tu as fait une croisade de connaître, au moins de nom, tous les élèves d’importance à Poudlard. Ceux qui pourraient te servir, au besoin, le jour où tu aurais besoin d’eux. Il s’appelle Thomas, c’est un Serdaigle – mais certainement pas le plus intelligent de la bande – il est dans ta classe et il est préfet. Deux bonnes raisons de le connaître. Tu esquisses un sourire poli en coin alors qu’il papillonne autour de tes cours, et tu sens, quelque part en toi, que ton travail va être très sérieusement perturbé. Tant pis : comme dirait ton père, les relations, c’est encore plus important que le savoir, parce que chaque nouvelle personne peut t’apporter du savoir en plus. Tu travailleras cette nuit, dans la salle commune de Serpentard. Après ton entraînement de Quidditch, évidemment – sinon, Astrid risquerait de te tuer, surtout que tes derniers résultats n’ont pas été aussi brillants que lors de ton premier match. Tu attends qu’il se calme, chose qu’il ne semble absolument pas être prêt à faire, puisqu’il s’est remis à parler tout haut, et tu dis, d’un ton amical, bien que chuchoté :

« Bonjour Thomas. »

Placer le prénom, montrer qu’on lui accorde de l’importance et de l’intérêt… C’est toujours flatteur, et ça permet d’entamer une conversation facilement – même si lui, apparemment, n’avait pas ce genre de difficultés. Tu lui réponds simplement :

« Bof, ça dépend des fois. Mais je préfère ça à la divination, moi aussi. »


Etablir des points communs.

« C’est un peu compliqué, sans les bases, de comprendre… c’est normal ! »

Tu souris, de ce sourire en coin que tu portes si bien, ce sourire plus proche d’un rictus qu’autre chose, qui te permet de dissimuler tes dents un peu trop pointues, dents qui risqueraient de révéler le secret de ton hybridation au monde entier – ou au moins à tout Poudlard.

« Qu’est-ce qui t’amène ? »

Tu te demandes s’il sait qui tu es, toi. Probablement pas : il est trop tête en l’air pour se souvenir de choses comme ça. Et puis, vous n’avez jamais vraiment discuté, même si vous êtes dans la même classe.
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Serdaigle
& Préfet(e) en chef



Thomas Walter
Thomas Walter
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Lun 23 Mar - 11:25
La vie n’était pas toujours évidente quand on s’appelait Thomas. Avoir une mémoire totalement inutile était d’ailleurs un gros problème : il retenait énormément de choses, mais jamais rien qui n’ait un rapport avec un cours. Il pouvait ressortir les blagues qu’il entendait à la radio ou dans les spectacles de sorciers comiques, mais il était incapable de parler de la recette de potion qui lui permettrait un jour d’être doué (c’est à dire pas maladroit). Et un problème s’annonçait grave à l’heure actuelle : la personne en face de lui connaissait son prénom. Premièrement, il lui avait fallu converser un petit moment pour s’en rendre compte, le temps de réaction des Thomas était assez réduit. Ainsi il avait eu le temps de parler et raconter toute sa vie avant de se rendre compte que oui, le garçon en face de lui le connaissait. Deuxièmement, lui, ne savait pas du tout qui il était. Il lui disait bien entendu quelque chose, il savait qu’ils étaient en cours ensemble, il l’avait déjà croisé plusieurs fois dans les couloirs, et même à la cérémonie de répartition, sa cravate lui indiquait une appartenance à Serpentard, mais impossible de mettre le doigt sur son nom, son prénom ou peu importe. Il fronça les sourcils : il savait qu’ils avaient souvent des cours en commun, donc forcément, il le connaissait. Sa bouche se serra, ses lèvres se pincèrent alors qu’il recherchait son prénom et que ses yeux le fixaient intensément, sourcils toujours ronchons. Il était concentré. Très concentré. Tellement qu’il se demanda une seconde pourquoi il lui parlait de divination.  

Mais bien entendu, débile mais pas totalement, tout lui revint rapidement en tête, et il rendit son sourire au jeune homme. Il l’interprétait comme un sourire colgate, ce qui n’était pas réellement la réalité. Mais il venait de résoudre son problème : Il avait raison, c’était comme quand sa mère lui enseignait les mathématiques : sans les bases, on ne pouvait pas comprendre. Mais c’était tout de même assez frustrant, de ne pas comprendre. Il haussa les épaules et se redressa, tira la chaise (plutôt discrètement) pour s’assoir dessus et poser ses coudes sur la table. Il fixa de nouveau le garçon en face de lui. Oui, il avait la tête d’un héros, la tête d’un sauveur, ça serait lui, et lui seul qui pourrait l’aider.

« J’ai cassé ma plume » expliqua Thomas d’un air dramatique. « J’étais en train de faire le devoir sur la médecine moldue - d’ailleurs tu comprends quoi toi, au mot Kinésiologie ? L’étude des mouvements, je veux bien, mais il y a réellement des moldus qui s’intéressent aux muscles et aux tendons ? Comment ils peuvent les voir ? Encore avec leurs machines qu’ils fabriquent dans les usines polluantes ? » Totalement hors sujet. Il prit une inspiration. « Donc, ouais, j’étais en train de faire mon devoir, enfin commencer, et j’ai cassé ma plume. Elle est irréparable et ma mère va me tuer. » Il cligna plusieurs fois des yeux, se rendant compte qu’on en n’avait strictement rien à faire, de sa vie ou de sa mère. « Et donc, je n’ai plus de plume. »

Conclusion assez rationnelle. Long soupire. Il s’avachit sur la table telle une grosse larve, le menton sur son avant-bras couché sur le support de bois.

« C’est sérieux Emmet, si je n’ai plus de plume, je ne peux pas faire de devoir, si je ne peux pas faire mon devoir, je vais avoir une mauvaise note, et si j’ai une mauvaise note, je suis un homme mort ».

Logique, oui. Oui oui, il a bien dit Emmet, c’était sorti tout seul, comme si c’était son pote. Des fois, il s’impressionnait, mais là, il ne s’en était même pas rendu compte. Ni qu’il se souvenait de son prénom inconsciemment (surement parce qu’ils étaient en cours ensemble depuis 6 ans), ni que ce n’était pas son pote.

« Et je veux pas mourir. Aide moi, s'il te plait. ».

Au cas où on ne s’en doutait pas. Il exagérait un petit peu, mais qui ne le faisait pas ? Il n’allait certainement pas mourir au propre du terme, sa mère était un amour, mais il allait quand même recevoir une beuglante, et c’était carrément la honte. Non pas qu’il ait beaucoup de fierté - il n’avait pas grand chose dont il pouvait être fier - mais tout de même, une beuglante c’était le summum de l’humiliation. Surtout pour un préfet, pourquoi était-il préfet ? Il ne le savait pas trop.

Il aurait pu demander une plume de façon beaucoup plus efficace : aurais-tu une plume s’il te plait, j’ai cassé la mienne. Mais pour lui, c’était clair dans la façon dont il venait de le formuler, ce qui n’était peut-être pas le cas de son interlocuteur, quoi qu’il avait certainement l’air plus intelligent que Thomas…  Il lui sourit gentiment, toujours le menton sur son avant-bras. Ce garçon faisait tout de même un peu peur, pâle comme ça… Avec ses cheveux sombres et pareil pour ses yeux, ça n’arrangeait rien. Vu d’ici, on aurait presque dit un vampire. En plus sympa, quand même. Quoi que, Thomas avait lu plein de choses sur les vampires gentils, qui vivaient à Londres Magique, et il avait pour but d'en rencontrer un au moins une fois dans sa vie pour le bombarder de questions inutiles. Mais hélas pour lui, l'occasion ne se présenterait pas de si tôt...

« Tu sais, tu devrais boire un peu d’argile, tu as pas l’air très en forme…  »

Thomas, naturopathe, bonjour.
Merci pour ta réponse <3:
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Unité
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Jared Laeddis
Jared Laeddis
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Mar 24 Mar - 19:57
Jared n'était à la bibliothèque que pour trouver un peu de calme que la salle commune ne prodiguait pas forcément quand on savait que Jazzie aimait s'extasier devant des manga yaoi et les montrer à qui voulait bien regarder en parlant avec des mots compliqués comme « uke » ou ce genre de choses. À la bibliothèque au moins, les gens restaient calmes. En plus de ça il avait bien prit soin de se placer non loin d'Emmet car il était le genre d'élève à décourager les autres de venir faire du boucan à côté de lui, ce qui était exactement ce que Jared cherchait à éviter.

Cependant, c'était sans compter sur la présence de son camarade de classe Thomas Walter qui se trouvait là également et qui semblait décidé à lui faire avoir une crise cardiaque à chaque fois qu'il ouvrait la bouche, tant la violence de sa voix brisait le silence fragile qui s'était installé avec brutalité. Il faillit d'ailleurs lui lancer son livre d'étude des moldu sur le visage lorsqu'il alla parler à Emmet pour... quelle raison exactement ? Impossible à savoir, il parlait trop, sur trop de sujets différents, c'était dur de suivre.

Emmet était heureusement bien plus patient que lui et s'adressa à lui d'un ton poli, mais bas, que Jared entendait pourtant parfaitement bien car il avait prit soin de s'asseoir non loin de lui pour profiter de son effet calmant sur les gens de manière générale. Hélas cette aura ne faisait absolument aucun effet à Thomas qui continuait de jacasser d'une voix plus ou moins forte en déconcentrant totalement Jared dont le regard vide reposait sur son parchemin vierge. En plus de ça il s'en prenait aux moldus, Jared n'appréciait pas franchement.

-Les moldus se débrouillent comme ils peuvent avec la technologie qu'ils ont et ce n'est pas franchement ça la source principale de pollution chez eux, intervint-il alors, assez sèchement, bien que sans hausser le ton.

Il se leva avec une plume et se dirigea vers Thomas avant de la poser devant lui. Qu'il la prenne et qu'il cesse de faire du bruit.

-Tiens, comme ça tu ne vas pas mourir. Si tu as besoin d'aide pour ton devoir, je peux t'aider, mais par pitié, arrête de parler autant.

Cette fois, c'était de la lassitude qu'il y avait dans ses murmures. Il n'avait rien contre Thomas de manière générale, mais il ne supportait pas qu'on le dérange pendant qu'il travaillait et on aurait dit que le but précis de son camarade en ce moment même était de l'empêcher de boucler un devoir qu'il devait absolument finir avant la fin de la journée.

-Ou au moins, parle moins fort, j'arrive pas à me concentrer si je t'entends bavarder comme ça.

Surtout qu'il en faisait des tonnes, bien que Jared soit sans doute mal placé pour en juger puisqu'il passait son temps à en faire des tonnes avec le type le plus théâtral de Poudlard, à savoir Benedict. Il regarda Emmet pour le saluer malgré tout, s'il se rappelait bien, il sortait avec son ami Sandy. Peut-être que Sandy lui avait montré son canard. Peut-être que Sandy ne lui avait pas uniquement montré, le canard, après tout la notice proposait bien d'autres façons de l'utiliser.

Cependant il se perdait à son tour dans ses pensées. S'égarer sur les endroits où pouvait disparaître un canard n'était pas vraiment la meilleure façon de terminer son devoir. Surtout si on imaginait qu'il disparaissait dans Emmet. Ça devait sans doute être un truc de Serdaigle, se perdre trop loin et trop rapidement.
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Serpentard
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Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
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Mar 24 Mar - 22:52
Tu as beau chuchoter, et parler très calmement, Thomas ne semble pas apte à comprendre qu’une bibliothèque n’est pas un salon de thé… En revanche, tu connais un endroit qui serait parfait, pour lui : le club d’hôtes. Tu le regardes, d’un œil purement professionnel. Il est plutôt mignon, grand et blond, perché entre le sexy et le choupi. Evidemment, ce ne serait pas le membre le plus couru du club – il a très certainement les capacités de drague d’un crabe de feu – mais il pourrait ramener quelques clientes, avec son côté maladroit relativement attachant et drôle. Pourtant, quelque chose en toi te dit que ce serait un mauvais investissement : trop volage, trop peu stable, trop tête en l’air. Le genre de personne, somme toute, sur qui on ne pourrait pas compter : qui oublierait les prénoms des clientes, leurs petites habitudes, voir même tout simplement les heures d’ouverture du club. Quel dommage de gâcher une telle plastique.

Tu continues à le regarder, le visage lisse, quasiment vide d’expressions. Tu n’as jamais été quelqu’un de très expressif, Emmet. Toi, tu es ce type qui regarde et observe tout, et rares sont ceux qui ont eu l’occasion de t’entendre beaucoup parler – à part, évidemment, quelques privilégiés, tels que Iko, Sandy ou Aliénor. Tes proches, quoi. Même au club, tu es loin d’être le plus bavard, et si tu es facilement capable d’entretenir une conversation, tu t’arranges toujours pour qu’elle reste superficielle de ton côté, et pour que les autres se dévoilent un peu plus. C’est ton principal talent, somme toute : écouter, retenir et utiliser. Un vrai Serpentard. Et, de manière évidente, l’inverse de Thomas, qui a eu la bonne idée de faire un commentaire sur le mode de vie des moldus à côté de Jared – un né-moldu, justement. Tu esquisses une brève grimace, du coin des lèvres. L’autre étudiant s’agace depuis un moment, déjà, et tu te doutes qu’il ne va plus pouvoir résister longtemps.

Gagné. C’est d’ailleurs dommage, parce que ça brise la performance d’acteur de Thomas, qui s’en sortait plutôt bien. La phrase fuse à la vitesse d’un sort, dans laquelle on a certainement incorporé quelques notions de glace, vu le ton. Tu ne tournes même pas la tête, et laisses Jared venir, observateur, comme au cinéma. Tu sais que ça va chauffer, mais tu te demandes encore quel parti prendre… Jared a sûrement plus d’avenir que Thomas – quoiqu’il ne doit pas avoir beaucoup d’ambition, vu qu’il est à Serdaigle – mais le Préfet te sera certainement plus utile sur les deux années à venir. Si tu veux avoir les deux dans ta poche, il faudra certainement que tu désamorces le conflit pour passer pour un héros, sans froisser aucun des deux ego, même si celui du brun est sans aucun doute le plus fragile.

Tu le laisses déverser sa colère, et regardes la plume voler sur la table – au moins, tu n’auras pas besoin de donner l’une des tiennes, c’est toujours ça de pris. Et puis, tu prends le ton le plus doux que tu possèdes – et c’est sans aucun doute l’un de tes plus grands dons, à croire que tu as hérité des pouvoirs de persuasion prêtés aux vampires par les moldus – pour déclarer, après avoir effleuré la main de Jared dans un geste l’incitant au calme, un geste de père pour son fils, quasiment :

« Allons Jared, tu fais bientôt plus de bruit que Thomas. »

Tu as un doux sourire sur le visage – enfin doux, dans la mesure de ce que tu peux faire en cachant tes dents – et tu reprends, détendu et clairement sympathique pour tout le monde :

« On n’a qu’à travailler ensemble. Je fais étude des moldus aussi, donc j’ai le même devoir à rendre, Jared est sans aucun doute l’un des élèves les plus au point sur cette matière, bien que ne l’ayant pas, donc ça devrait aller vite et le silence reviendra rapidement. D’accord ? »

Tu es vraiment un médiateur de rêve. Tu es même prêt à faire mine de refaire un devoir, juste pour garder deux contacts importants dans tes bonnes grâces… Enfin, si tout ça marche, évidemment.
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Cyryiel Song
Cyryiel Song
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Mer 25 Mar - 17:48

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Prêtes-moi ta plume

pour écrire un mot…

Dans la bibliothèque



C’était un de ces trop rares après-midi sans cours, qui permettaient à Cyryiel de souffler un peu en allant à la bibliothèque. C’était un lieu calme, reposant, studieux. On pouvait entendre par intermittence le grattement des plumes sur le parchemin, le doux bruit des pages qu’on tournait, quelques murmures parfois. Et c’était ce qu’elle était venue chercher, la paix. La Salle commune était un chouia trop bruyante pour le moment. Et pour l’instant l’atmosphère de la bibliothèque était la même que d’habitude, mais c’était sans compter sur le barouf qui envahi d’un coup l’espace d’étude.  

Et flute c’était quoi encore, levant le nez de l’empilement de livres qui la dissimulait du reste de la pièce elle aperçu Thomas, préfet de son état passer par tous les stades de la destruction mentale, pour…une plume. C’est du moins ce que ses cris laissaient penser. Elle observa la scène qui se déroulait sous ses yeux avec une légère vague d’énervement qui montait. Le « sauveur providentiel » qu’avait cru trouver thomas en Emmet n’avait pas l’air spécialement ravi non plus, même si il restait calme, très calme. Peut être trop calme par rapport à Jared qui venait de mettre son grain de sel dans l’histoire. Par la barbe de Merlin, et après qu’on ne vienne pas lui dire que les Serdaigles étaient des gens studieux le bazar auditif crée par les trois garçons nuisaient sévèrement à l’étude. Et deux des trois sources de nuisances était des bleus, ce n’était pas brillant tout ça.

Après l’arrivée de Jared il lui sembla que l’unique vert parlait mais elle était trop loin pour entendre ce qu’ils disaient. Mais ça revenons à nos boursoufles, on ne pouvait décemment pas se concentrer avec ses trois là dans les parages. La seule phrase qui accrochent les oreilles de la préfète c’est « Allons Jared, tu fais bientôt plus de bruit que Thomas» .Décidant de mettre fin à ce trop plein de bruit agaçant elle se leva et se dirigea vers les trois hurluberlus. Cyryiel malgré son affection toute relative envers Thomas et les vagues liens qu’elle avait avec Jared, et ceux inexistants avec Emmet, était agacée de plus en plus par ce mini conciliabule.

-Je confirme que à vous trois vous faites certainement plus de bruit que Thomas tout seul. Mais n’oubliez pas que nous sommes dans une bibliothèque et que si vous voulez faire du bruit il y a la salle d’étude, ou mieux, les couloirs.

Petite pause pour faire un effet plus dramatique.

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Serdaigle
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Thomas Walter
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Dim 29 Mar - 13:24
Les moldus se débrouillent comme ils peuvent avec la technologie qu'ils ont et ce n'est pas franchement ça la source principale de pollution chez eux

La voix raisonnaient dans la bibliothèque. Thomas se redressa et se retourna sur sa chaise.
Il connaissait cette voix, même s’il n’était pas doué pour reconnaitre les gens. Il n’avait pas assez de mémoire, pas pour ces choses là. Il le reconnut de visage. Il était debout, s’approchait d’eux. Jared était dans sa maison, de son année. Forcément, ils se connaissaient, ils se fréquentaient.
Il l’observa approcher, sans rien dire.
Il n’était pas d’accord.
Il pouvait engager un long débat. Il voulait le dire, ouvrir la bouche pour en parler, calmement. Il ne savait pas s’énerver Thomas, pas devant les gens.
Il préférait jeter des cailloux dans le lac, pour exprimer une colère irrépressible. Mais il n’était pas en colère, pas tout de suite.
Il était plutôt curieux. Défendre les moldus ? Il était un né-moldu, c’était évident.

« Tout est source de poll… »

Tout était source de pollution chez eux, mais sa phrase ne trouva jamais sa fin. Une plume était devant lui, sur la table. Il l’observa, observa Jared. Il était bien loin du héros auquel ressemblait Emmet. Mais il était un héros quand même. Même s’il arrivait à défendre les moldus sur les sources de pollutions.
Même s’ils n’étaient pas d’accord. Du tout.

« Merci, merci, merci ! Merci ! Oh c’est trop bien, je ne vais pas mourir. Merciiiiii ! »

C’était vrai, grâce à lui, il ne mourrait pas. Il le regarda, regarda la plume, le regarda. Puis Emmet. Sa gratitude était éternelle. Serait éternelle. A jamais. Il parlait même de l’aider. Des étoiles perlaient ces yeux. Cela aurait pu être des larmes de joie, si.

S’il ne lui avait pas reproché de faire trop de bruit. Il avait raison. Thomas ne donnait pas le bon exemple - quel était réellement le bon exemple ? Il mit ses mains sur sa bouche, yeux écartés de stupeur. Il ne s’était même pas rendu compte, il ne savait pas qu’il parlait fort. Mais il n’avait pas crié non plus.
Il ne croyait pas. Il ne savait pas.
Peut-être pour dire merci.
Mais ce mot pouvait être crié. C’était le seul qui devait l’être, en vérité.
Mais il n’avait pas crié. Et Emmet dit que Jared faisait autant de bruit que.
Thomas Walter. Seriously ?

Et là, Emmet devint un héros, lui aussi. Il le défendait. Thomas se sentait tout petit, lui qui n’était pas héros, plus un zéro. Il observa les deux garçons qui semblaient se connaitre. Le garçon pâle de Serpentard était bien plus posé. Plus calme. Plus… Juste plus.

Emmet proposa alors l’idée du siècle.

Ce n’était pas une bête idée, c’était une idée. Thomas ne savait pas travailler en équipe. Parce qu’il ne faisait qu’une chose à la fois, et qu’il ne pouvait pas écouter et travailler en même temps. Il pouvait discuter, parler de ses idées, de ce qu’il savait. Mais pas écrire ou prendre des notes en même temps.
Monotache.
Il le savait.
Mais ce n’était pour autant pas bête. Si Jared était bien un né-moldu comme il le pensait, il pourrait définitivement lui dire ce qu’était la kinésiologie. Et il pourrait faire son devoir dessus. C’était un problème de taille.
Le problème, c’est qu’il parlerait forcément de pollution.
Et ça, il ne le savait pas encore.
Mais ça lui couterait un Désolant.

« C’est une super bonne idée Emmet ! » d

Il chuchotait. Un fait exceptionnel, puisqu’il avait été discret. Enfin presque. Il avait en même temps tapé la table avec sa main, pour un éclat théâtral. Enfin la table : la plume qu’on venait de lui offrir était plus juste. Il se planta ainsi le bout dans le creux de sa main, et aïe, ça faisait mal !
Mais la plume était intacte.
Il soupira de soulagement.
Il saignait.
Il y arriverait, un jour, il le savait.

Il observa tout de même la plume pour vérifier. Mais rien ne lui était arrivée. Il la reposa doucement sur le bois. Maintenant, il se permettait d’avoir mal.

« Aaaaaaaïe »

Il chuchotait encore. N’essayez même pas d’imaginer les efforts que ça lui demandait. Il secoua sa main dans tous les sens.

« Aaaaaaaaïe »

Maladresse oblige, il se précipita dans son sac pour en sortir un mouchoir. Très fier de lui, il croyait : son paquet était vide. Il y avait une petite tache rouge dans le creux de sa main : il saignait !

Heureusement, Cyryiel, la parfaite Cyryiel, sa sauveuse des temps modernes, celle qui était toujours là pour répondre à ses questions, arrivait. Préfète, elle l’aidait. Préfète, elle lui avait tout appris de ce métier. Auquel il ne comprenait strictement rien.
Ou plutôt, ça ne lui allait pas beaucoup.
Il préférait comprendre les gens plutôt que de les punir, ou de s’imposer.
Enfin il le faisait parfois, sur les premières années. Les autres se contentaient de rigoler, quand il essayait. Parfois, il maudissait son manque d’autorité.

En plus, elle disait des choses gentilles. Des choses qui lui réchauffaient son petit coeur, à Thomas. Tellement de bonnes choses qu’il en oublia sa douleur. Elle était jolie Cyryiel, quand elle était énervée. Même si elle faisait un peu peur. Il lui fit un clin d’oeil d’amitié, d’admiration, d’un peu plein de choses, et se leva pour poser chacune de ses mains sur les bras de la parfaite.

« Cyryiel, pardonne-nous ! On comptait travailler sur un devoir très compliqué, mais pas le couloir enneigé, s'il te plait ? Je ne veux pas encore tomber malade ! On va faire attention, nous sommes sincèrement désolés !»

Ou plutôt, il s'y casserait une jambe. Et il se permettait de parler pour tout le monde.Mais il n'était pas tout le monde.
Il avait même chuchoté, pour l'occasion, pour faire encore des efforts. Il se sentait soudain super fier, super doué de quelque chose. Les petites forces sont souvent les plus fortes.

«Tu es en septième année, tu peux nous aider s’il te plait ? C’est l’étude des moldus, tu sais, ils sont un peu compliqués pour moi. Pour toi aussi en fait. Oui, mais il y a Jared, qui a l'air de savoir qu'ils ne polluent pas à cause des machines de la kinésiologie - c'est une médecine moldue, mais je ne sais pas quoi ? Rien que le mot est compliqué. Mais toi tu pourrais nous aider - parce que tu es super forte, hein ? Et en plus t’es préfète. Et. Il est beau ton collier, il est nouveau ? Tu as un admirateur secret ? »

Thomas sourit, d'un petit sourire coquin, et enleva ses mains et croisa ses bras. Et là, il la regarde, dans les yeux. Et ses yeux se baissent doucement sur le bras de Cyryiel. Il y a une tâche rouge dessus. Pas une grosse tâche rouge, mais une petite tache rouge. Parce que Thomas avait posé sa main saignante sur la chemise blanche de la jeune fille.
Et sa tête se décomposa.

Il se tourna vers Emmet, puis vers Jared, un regard remplit de détresse se posa dans chacun de leurs globes oculaires. Il se retourna, un air totalement désolé et catastrophé à la fois, vers elle.

« J'espère que tu n'as pas de rendez-vous dans la journée... »

Thomas avait encore frappé.


Merci à tous <3:
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Serpentard
vampire de ces dames



Emmet F. Weibb
Emmet F. Weibb
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Lun 30 Mar - 10:52
Tu n’aimes pas vraiment Cyryel, Emmet. Au début, tu la détestais purement et simplement – elle reste et restera celle qui t’a volé Iko, pour de bon cette fois, paraît-il. Et puis, voyant que tu n’arrivais pas à briser leur couple de pacotille – plus solide que ce que tu pensais – tu avais fini par prendre ton mal en patience, et par essayer d’être sympathique avec elle, même si elle n’ t’inspirait pas que des bonnes choses… Mais c’était un peu peine perdue, puisque quand tu faisais des efforts, elle était d’une humeur massacrante, et que quand ça allait de son côté, tu te sentais agressif du tien. Tant et si bien que vous aviez fini par vous saluer poliment dans les couloirs, supporter d’être tous deux proches d’Iko, mais arrêter de tenter de tisser une relation plus sympathique, ou plus agressive, que cette latence cordiale dans laquelle vous vous engluiez. Après tout, Icarus faisait parti des quelques personnes dont tu te sentais assez proche pour faire un effort pour les aider. Un peu. Fallait pas déconner un peu, personne ne pouvait réellement avoir confiance en toi, sachant que tu serais prêt à écraser tout le monde pour atteindre tes rêves – et c’était bien là ce qui faisait de toi un Serpentard.

L’intervention de Cyryel, donc, n’est pas tout à fait à ton goût. D’autant que cette fille de bézoard utilise un ton particulièrement sec et supérieur qui t’agace profondément. Certes, elle est préfète, et certes, elle a raison, quelque part. Mais elle ne fait que jeter de l’huile sur le feu, d’autant que tu avais enfin réussi à faire taire Thomas – ou, du moins, à le faire chuchoter. Et puis, elle peut bien utiliser un ton plus courtois et agréable que cet air pète-sec qui, d’ailleurs, va finir par lui faire des rides au coin des lèvres bien trop jeune. Tant pis pour elle : tu espères que cette laideur anticipée fera fuir Iko, et que vous pourrez redevenir pleinement amis. Parce que soyons honnêtes : vous vous voyez déjà beaucoup moins depuis qu’il a à moitié laissé tomber le club d’hôtes pour elle, et tu sais qu’une fois Poudlard terminée, ils vivront probablement ensemble, et vous ne pourrez parler que sur cet air coincé que tu dois adopter avec elle pour éviter de montrer à quel point elle te rebute.

Tu es donc de mauvaise humeur, Emmet, mais quelque part, ça te soulage de pouvoir concentrer ton attention sur la haine que tu lui portes. Pour une raison toute simple. Thomas vient de se planter sa plume dans la main – enfin, la plume de Jared – et l’odeur du sang, discrète pour la plupart des gens, t’envahit la bouche, le nez, et te fait étrangement saliver. Tu n’es pas un vampire pure race, Emmet, et ça fait de toi quelqu’un supposément peu sensible à la saveur ferreuse du liquide rouge. Normalement. Parce que tu as encore beaucoup de réflexes, dus à tes origines. Et le fait de garder ta nature cachée n’arrange pas les choses, puisque les gens ne réalisent pas à quel point tu dois te concentrer pour éviter de leur proposer de lécher leur plaie, pour les « aider à cicatriser ». Ta gorge est serrée, et tu ne dis rien, d’abord. Sûrement parce que tu es incapable de dire quoi que ce soit.

Heureusement, Thomas est bavard pour trois. Et il s’empare du pull de Cyryel pour lui… Déclamer sa flamme ? Presque ? Ton esprit, un peu embrouillé par une unique pensée (qui se résume par « SANG *_* »), finit quand même par connecter les fils. UN, Thomas n’a pas l’air de savoir que c’est Icarus qui a offert ce collier à la blondasse de préfète. DEUX, son regard est rempli d’adoration – quelque chose d’amical pour le moment, certes, mais qui pourrait se transformer. TROIS, les deux casse-pieds sont à Serdaigle – en fait, ils sont tous à Serdaigle, normal, tu es dans la bibliothèque – donc ils peuvent se voir encore plus souvent que Cyryel et Iko. Ton sang ne fait qu’un tour, alors que tu réalises que tu as une nouvelle carte en main pour rompre cet agaçant couple. Il va falloir que tu deviennes le meilleur ami de Thomas, pour lentement insuffler dans son esprit un amour inébranlable, que tu le travailles un peu pour qu’il la fasse craquer et que tu arrives une bonne fois pour toute à régler cette dérangeante situation. Mais avant de faire tout ça, il faut vraiment que tu soignes sa main, parce que tu as besoin de réfléchir clairement.

Doué d’un mental d’acier – ou pas, mais à force d’avoir du sang de licorne sous le nez en cours de potion, tu as fini par réussir à contrôler tes tremblements d’excitation – tu t’empares d’un de tes propres mouchoirs et, le plus naturellement du monde, tu viens l’appliquer sur la main de Thomas, effectuant toi-même les opérations. Ce serait bien plus simple si tu pouvais y apposer un sort, mais face à deux préfets d’une autre maison, mieux valait éviter de rompre les codes anti-magie de Poudlard, surtout quand le sablier de Serpentard était aussi vide. Et, evidemment, hors de question de l’amener à l’infirmerie – il pourrait y perdre sa main. Tu compresses donc la plaie, histoire qu’elle arrête de saigner, et proposes, d’une voix douce qui ne sort pas souvent de tes lèvres :

« Ne bouge pas, je m’en occupe, ça ne va pas saigner très longtemps. »

Et puis, tu te tournes vers Cyryel et, d’un ton un peu trop affable pour être vrai, tu déclares, un sourire poli sur le coin des lèvres, mais un agacement visible au fond des yeux :

« Cyryel, le sang, ça tâche vraiment. Si tu veux que ta chemise reste blanche, tu devrais aller la rincer immédiatement, avant que ça ne sèche. Et puis, comme ça, on ne te dérangera plus. »

Tu adoucis légèrement tes mots – qui, tu le réalises, sont bien trop durs pour paraître sympathiques – en penchant la tête sur le côté. C’est dur de manipuler la parole quand il n’y a qu’un mouchoir qui te sépare du sang qui dégage ces délicieux effluves qui emplissent la pièce. Par la barbe de Merlin, tu salives tellement que tu as peur d’en baver… Le sang de Thomas a une odeur tout à fait intéressante, en plus, et tu meurs d’envie d’y goûter. Vraiment, ces instincts raciaux sont terribles – et tu te demandes, parfois, pourquoi tu en as autant, alors que d’autres comme Gertrude ne semblent pas du tout ressentir cette attirance qui te dérange au quotidien.
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Jared Laeddis
Jared Laeddis
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Jeu 2 Avr - 13:41
Jared fronça les sourcils en direction d'Emmet lorsqu'il le réprimanda. Il ne faisait pas plus de bruit que Thomas, il avait avait chuchoté tout du long et il lui avait même prêté la plume qu'il réclamait tant en dérangeant tout le monde. Il venait littéralement de sauver la bibliothèque du grand drame et se faire reprendre là-dessus ne lui plaisait pas. Le côté naturellement grincheux du Serdaigle était accentué par le fait qu'il avait bien mieux à faire que de s'interrompre pour dire à quelqu'un de se taire et se faire gronder pour ça.

Cependant sa deuxième proposition lui plu déjà beaucoup plus. Travailler ensemble, ça il pouvait le faire avec eux. Emmet était un type raisonnable, du moins il en donnait l'impression et il l'aiderait sans doute à ne pas tuer Thomas si jamais il continuait à s'éparpiller dans tous les sens au lieu de rester concentré sur son travail.

-Je suis d'accord pour...

Mais il se fit interrompre par la préfète de sa maison qui vint pour encore leur rabattre le caquet. Il retint un mouvement d'humeur malheureux et se redressa de la table sur laquelle il était penché jusqu'à maintenant. Entre temps, Thomas avait réussi à se planter la plume dans la main et Jared ne pu s'empêcher de se passer une main sur le visage avec un air absolument désespéré. Ils n'allaient arriver à rien.

-On ne veut pas faire du bruit, on veut tous les trois travailler en paix, chuchota-t-il furieusement. On avait pas besoin que quelqu'un d'autre vienne rajouter du bruit alors qu'on avait enfin trouver un moyen de le réduire.

L'intervention de la préfète n'était pas pertinente, au contraire, elle rajoutait des nuisances sonores à la salle et le retardait encore un peu plus sur son travail qui n'attendait que lui. En plus, Cyryiel avait déclenché par sa présence une nouvelle diarrhée verbale de la part de leur confrère bleu, bien qu'il ai prit soin de baisser la voix pour cette fois. Par contre il avait réussi à s'essuyer la main sur la préfète. Bien fait, elle n'avait qu'à se mêler de ce qui la regardait.

Emmet semblait d'accord avec lui et la chassa plus ou moins gentiment en lui disant d'aller laver sa chemise qui resterait tâchée, sans ça. Il se demandait s'il avait quelque chose contre elle ou bien s'il était comme Jared et pensait que son intervention n'était pas nécessaire. Par contre il pouvait sans doute lâcher la main de Thomas maintenant, il était assez dégourdi pour tenir un mouchoir tout seul.

Il ne releva pas et se passa une main dans les cheveux en regardant ce que faisait Emmet avant ça. Ce n'était pas de l'étude des moldus, mais c'était une matière intéressante tout de même. En revanche il n'avait pas du tout les mêmes résultats que lui.

-Emmet, comment t'en es arrivé là ? J'ai pas du tout trouvé comme toi pour cette question... Il leva les yeux vers le Serpentard avec un air inquiet. Il avait peur de s'être trompé, du coup. Il regarda Thomas. Où sont tes affaires ? Je peux aller te les chercher si tu veux, vu que tu as les mains prises. Comme ça on pourra travailler ici, ça sera plus simple.

Il jeta un coup d’œil à Cyryiel, espérant qu'elle comprenne qu'ils ne pourraient pas travailler sans les ressources de cette bibliothèque. Son aide serait la bienvenue en revanche, elle avait un niveau plus avancé que le leur. Tant qu'elle ne recommençait pas à les réprimander inutilement ça devrait bien se passer.
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Lun 13 Avr - 18:15

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Prêtes-moi ta plume

pour écrire un mot…

Dans la bibliothèque




Évidement,c'était une possibilité que son intervention auprès des trois autres se solde par un brouhaha encore plus important, ce qui fut effectivement le cas. Tant pis elle avait au moins essayer. Mais quand elle entendit le « J'espère que tu n'as pas de rendez-vous dans la journée... » elle chercha d'abord à comprendre, pourquoi, évidement elle aurait du se douter que laisser Thomas avec un truc pointu ou coupant dans les parages ce n’était pas une bonne idée. mais, barbe la gracieuse barbe de merlin, il ne fallait vraiment pas avoir inventer le chaudron pour se planter une plume dans la main. Et ensuite s'essuyer sur les vêtements des autres, même si dans le cas de Thomas c'était souvent involontaire. Et hop, elle se retrouvais avec une jolie tache rouge sur le bras, qu'elle considère un long moment ace le sourcil levé. Cyryiel interrompt sa contemplation pour fixer Emmet, qui lui parle, d'aller laver le sang pour que ça parte. Avec un sourire et en parlant le plus bas possible elle lui répondit.

-Merci du conseil Emmet, c'est très gentil, mais ne t'en fait pas pour moi, j'ai du bicarbonate de soude dans mon dortoir, tu ne connais pas ? C'est un produit moldu qui marche mieux sur le sang une fois qu'il est sec que quand il est humide; je t'assure. C'est très pratique, ça marche aussi sur certaines taches d'ingrédients de potions. je m'en occuperais plus tard.

Et puis, au pire si ça ne marchait pas elle pourrait toujours utiliser la chemise quand elle irait en botanique, vu que c'était de loin le cours le plus salissant. le sous entendu plus-ou-moins bien dissimulé de l'unique Serpentard ne lui avait certainement pas échapper. C'était en partie pour cela qu'elle parlait lessive avec lui au beau milieu de la bibliothèque. Puis elle se tourna vers Jared pous lui demander quel moyen ils avaient trouvé pour faire en sorte de ne pas faire de bruit. et mentalement elle ajouta que à trois avec Thomas en prime ça n'allait pas forcément être facile d'avoir du silence, surtout si il y avaient des différences dans les résultats trouvés.

Elle regarda Thomas, à qui Emmet tenait toujours la main en pressant un mouchoir qui ne devait plus trop servir et répondit à son appel au secours.

-Je n'ai pas pris études des moldus en options, je ne vois pas trop en quoi je pourrait vous aider. Mais ce qui est sur, c'est qu'ils ne polluent pas à cause de la kinésiologie, c'est une médecine qui remet les os en place, mais ils polluent à cause des voitures. Jared a raison là-dessus.

Et même si elle vivait dans un quartier on ne peut plus moldu, elle ne connaissait pas tous les détails, intéressants ou non de leurs vie. A vrai dire, elle s'en moquait un peu. Pour le moment elle espérait juste qu'elle pourrait retourner à sa lecture le plus vite possible.
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Mar 14 Avr - 11:09
« Merci Emmet ! »

Un grand sourire. Et le temps devint long, soudain. Il ne le lâchait pas ? Les sourcils de Thomas s’étaient froncés, sa main dans celle d’Emmet; tout de même – non, ce n’était pas possible ? Ils n’écoutaient même plus ce que disaient les gens autour, trop perturbé, trop – non, non. Pourquoi ne voulait-il pas lâcher sa main ? C’était étrange. Le fait qu’il soit pâle, le fait qu’il soit si calme, si gentil avec lui. Le fait qu’il soit le premier à vouloir le soigner et à s’approcher de son sang, qu’il prenne une voix si douce, qu’il l’ensorcelle presque, pour mieux l’amadouer… Se pouvait-il… Se pouvait-il qu’Emmet soit amoureux de Thomas ?! La simple idée le fit immédiatement rougir et il cacha immédiatement son visage de sa main libre. Thomas n’aurait absolument pas voulu ça, n’aurait absolument pas su le gérer. Il devait reprendre son sang-froid – Emmet ne pouvait pas être amoureux de lui, cela faisait bien trop peu de temps qu’ils se connaissaient. Il avait entendu parler d’un coup de foudre, mais quand même – non, non, c’était totalement, absolument, définitivement impossible; doucement, il tenta de retirer sa main. Ca ne marchait pas ? Il cligna plusieurs fois des yeux, entendant « bicarbonate de soude ».

« Oh ! C’est cette chose qu’utilisent les moldus pour se blanchir les dents ! En vérité tu peux le mettre sur tout, même les animaux blancs ! Mais personnellement, j’utiliserais plutôt une potion blanchissante, c’est rapide à faire et assez efficace ! Il faut piler un brin de valériane, et tu le mélanges à du mucus de harpie. Si tu ne mets pas trop de poudre de valériane, c’est la chose la plus efficace du monde ! On peut même l’utiliser pour se brosser les dents. Mais là il vaut mieux rajouter de la menthe, parce que euh, le mucus de Harpie… – Enfin, c’est naturel au moins ! Et rapide à faire. Je me tâche souvent, alors ma mère m’a appris ça. Je vous en ferai si vous voulez un jour – enfin, si vous voulez ! »

Il cligna plusieurs fois des yeux, se rendant compte qu’il s’était peut-être un peu trop emballé sur une conversation qui n’intéressait personne. Il rigola – il était tellement maladroit ! Il s’excusa platement envers ses camarades pour le bruit qu’il venait de faire, n’hésitant pas à faire une petite courbette digne d’un manga japonais, les mains collées en signe de pardon. Il avait regardé, vu, remarqué l’animosité entre Cyryiel et Emmet; il suffisait d’un coup d’oeil pour voir qu’ils ne s’entendaient pas, ou qu’en tout cas, ils ne s’aimaient pas. Et ça lui brisait le coeur, de voir que des gens ne s’aimaient pas. Pourquoi ? Pourquoi se détester, pourquoi vouloir tenir tête à l’autre, et ne pas se voir ? Il ne comprenait pas – il ne voyait pas que des raisons si évidentes étaient en jeu. Oui, il ne pensait déjà plus aux sentiments d’Emmet – il y penserait plus tard, quand moins de choses se produiraient devant lui. Quand il y aurait moins de choses intéressantes frisant ses oreilles, frôlantt ses yeux – quand, oui quand, finalement, il aurait la capacité de se concentrer sur un seul élément précis. Car ce n’était pas le cas, car devant lui, il voyait – tout, rien. Il imaginait des contextes, des relations qui n’existaient peut-être pas; son esprit était bien trop occupé. Les sentiments d’Emma à son égard pouvaient attendre – attendraient. Son regard d’étonné se posa dans les yeux de Jared qui lui demandait – c’était tellement gentil ! – s’il voulait aller chercher ses affaires. C’était – Il le regarda quelques instants sans vraiment savoir quoi répondre. Avant que l’information ne monte au cerveau.

« Ne ne– non merci ! Ne t’embête pas, je vais y aller. Emmet, tu peux lâcher ma main s’il te plait ? Enfin – Merci beaucoup mais – mes affaires. S’il te plait ? »

Sourire mignon, chuchotement instable. C’était pas très clair, mais le message était passé. Il espérait. Cyryiel retenu cependant son attention.

« Il n’y a pas que les voitures. Une fois, on est allé en France avec mes parents, et il y avait de grosses cheminées qui crachaient une fumée noire. Le guide sorcier nous a expliqué que c’était pour fabriquer des trucs explosifs, une sorte d’explosion mondiale. Nucléaire je crois ? Alors je suppose qu’ils fabriquent tout ce qu’ils font de la même manière. Je ne comprends pas vraiment, pourquoi ? C’est comme les arbres. Ou leur consommation d’eau ou– ou. »

Thomas haussa les épaules, un air un peu triste sur le visage. Les moldus le rendaient triste – la nature était son plus précieux cadeau, à Thomas. Il avait peur – qu’elle disparaisse, qu’un jour, il ne reste que des immeubles, que des buildings, des routes et des voitures. Qu’on oublie la beauté du sauvage, de l’herbe, des animaux. Bien sûr, c’était une idée extrême, car tout, dans la tête de Thomas, était exagéré, vu en plus grand. Mais son sourire revint bien vite sur ses lèvres.

« Tu m’as déjà aidé Cyryiel, alors tu peux rester ! Promis on ne te dérangera pas. Vous êtes d’accord Emmet, Jared ? »

Sourire, question existentielle. Thomas voulait savoir pourquoi ils ne s’aimaient pas – ça y est, c’était un besoin malsain, de se mêler de ce qui ne le regardait pas, de soigner cette maladie entre eux. Le savoir l’appelait. Il saurait.
Il saurait.

Spoiler:
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