Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
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918 pts
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661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
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223 pts

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Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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[APOCALYPSE] Thug life •• Upsilon

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Lun 2 Mar - 15:34
I didn't choose the thug life, the thug life chose me.

Ce devait être une belle journée. Je devais me réveiller au son des petits oiseaux qui chantaient, un rayon de soleil sur le visage et un sourire aux lèvres. Mais nous sommes en hiver et la salle commune des Poufsouffles se situe en sous-sol. Rien n'empêche mon sourire de fleurir sur mon visage alors que je m'éveille en ce beau matin de la Saint-Valentin. Je me suis permis de paresser dans la matinée et c'est tranquillement que je choisis la robe que je vais mettre pour la journée. Bien sûr, j'en ai mis une de côté la veille, mais j'ai changé d'avis entre-temps, hihi. Je penche pour une robe blanche à volants lorsque quelque chose me pique la fesse droite ! Tout à fait ! Cette attaque violente et impromptue m'arrache un petit cri aigu. Il n'y a personne d'autre dans mon dortoir. Je gratte mon arrière-train en me demandant qui est le fourbe qui a osé me faire ça à moi, une... enfin, à moi ! Cela me met très en colère. Je jette un regard incendiaire à la robe que je tiens entre les mains. Stupide tas de tissu ! Si les regards pouvaient brûler, tu serais déjà réduit en cendres ! Tu as de la chance ! Je la jette au sol et fouille ma malle à la recherche d'habits moins ridicules. Je ne trouve rien à part un débardeur noir que je mets parfois quand je fais du sport (rarement) et le short que je porte en été. Ca fera l'affaire. C'est sûrement trop court pour le règlement, mais ces abrutis n'avaient qu'à pas instaurer le port de la jupe, déjà ! On passe vraiment pour des gamines avec ces trucs ! J'enfile ma tenue du jour, avec une paire de collants noirs que je ne mettais plus parce qu'il y a un trou au niveau du genou, mais quelle idée, c'est du gaspillage... Et comme je ne trouve pas de chaussures qui ne ressemblent pas de près ou de loin à des ballerines à talons, je pique une paire de bottes à Calypso. M'EN FOUS CHUIS UNE REBELLE. Je descends les marches quatre à quatre, mue par le désir soudain de faire quelque chose quelque part en particulier. Mes pas me conduisent vers la salle des professeurs, avec un petit détour vers la classe d'Arts magiques. Et hop, un pot de peinture. Rose, bien sûr. J'atteins mon but en ricanant. Seulement, il y a un problème. Ces deux grosses gargouilles qui gardent l'entrée. Elles me lancent un regard qui doit vouloir dire "comment oses-tu pénétrer en ce lieu pauvre élève insignifiant ?" MÊME PAS PEUR TAVU J'ENTRE AHAHAHA. Les portes me résistent un moment. Je donne un coup de pied dans le battant et sort ma baguette.

Gargouille 1 •• Où crois-tu aller comme ça ?
Agrippa •• LAISSE-MOI PASSER CONNASSE.

La gargouille est tellement sidérée qu'elle ne dit rien. Sa compagne me lance un regard courroucé.

Agrippa •• Kessturgardtoi ? T'AS UN PROBLEME ? BAISSES LES YEUX !

Elle ne peut pas elle est déjà plus haute que moi, MAIS J'M'EN FICHE CHUIS UNE REBELLE J'TE DIS. J'ouvre grand les battants, mon pot de peinture sous le bras. Aujourd'hui, c'est Agrippa qui commande. Agrippa, ça fait nom de guitariste de métal, tu ne trouves pas ? Grigri, c'est tout pourri. On dirait un nom de bébé chat, brr. Il n'y a personne dans la salle, alors je pose le pot de peinture sur une table et j'évalue l'endroit. Je pourrais commencer par le mur d'en face, avec un gros "VIRIDUS LE MINUS", suivi d'un "FLAVIA FACE DE RAT", pour continuer dans les rimes. (Et un petit cœur entre les deux, mouahaha.) Je suis trop une poète, wesh. Mon pinceau trace un beau "VIRUS" sur le mur opposé à l'entrée. J'ai intérêt à me grouiller si j'veux pas me faire chopper.
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Sam 7 Mar - 12:22



Thug Life

Agrippa ▬ Upsilon




Midi douze. 12H12. C'était l'heure que tu attendais avec impatience. L'heure où tu retrouverais une charmante Serpentard pour un déjeuner improvisé dans le parc. Une heure particulière pour un jour particulier : la Saint Valentin. Ton programme n'était pas composé d'un pique-nique romantique, de regards énamourés et d'échanges de bouchées au chocolat en forme de cœur. Nan. Il était plutôt question de pollution. Polluer les couples qui eux, faisaient très exactement les mamours énoncées plus haut. A coup de sortilèges et autres farces discrètes, tu avais tout un planning à tenir. Planning que tu partageais avec Hollyn. Mais, en attendant l'heure fatidique, t'allais devoir trouver une occupation. Une sacré occupation. Parce que le soleil vient à peine de pointer le bout de son nez.

Tu soupires devant ton miroir, ajustant négligemment le col de ta chemise. Tes cheveux subissent la même attention et ta cravate, rapidement enroulée au tour de ton cou, te donne l'impression d'être fraîchement sorti d'une machine à laver moldu. Tes épaules se relâchent. Tu croises ton propre regard et esquisses un sourire. Les cheveux, la cravate, le col, tu sais qu'autant de nonchalance allait en énerver une. Et elle allait prendre le temps d'arranger tout ça. Tu hoches finalement la tête, paré à aller arpenter le château pendant quelques heures parce que naaan, profiter de ton temps libre pour réviser c'est carrément au-dessus de tes capacités journalières. Monsieur préfère glandouiller. Alors Monsieur va allez glandouiller de façon pro. Et ouai.

D'un pas léger, tu entames la descente du grand escalier, sachant déjà où tu te rends ; tout en bas. Direction la Grande Salle pour petit déjeuner tranquillement. Tu zappes rapidement les étages, sans même t'intéresser à la bibliothèque où il aurait été sage de te rendre. Fuck off. Manger avant tout. Même si t'as pas faim. Tout prétexte est bon à prendre pour éviter de larver devant un livre ou une équation à la con. Tu progresses et foules le sol du rez-de-chaussée quand, prêt à tourner au coin de l'angle, tu t'arrêtes. Quelque chose te stop. Une voix. Des lamentations en fait. D'ordinaire, tu aurais haussé les épaules en souhaitant simplement qu'il ne pleuve pas aujourd'hui mais, là, là complainte vient de ta gauche. Dans la branche précise où se trouve la salle des professeurs. La curiosité plus forte que la faim – que tu n'avais pas franchement de toute façon – te pousse à pivoter pour entrer dans le couloir.

▬ Connasse... Connasse... huuhu... Personne n'avait osé depuis... depuis...

Tes pas se font plus lents alors que tu approches de la source larmoyante. Une gargouille ? Ho. Deux gargouilles en réalité. L'une chouine d'avoir été injuriée, l'autre... injure les maudits élèves, les maudits professeurs et sa maudite condition. Tu passes devant elles, la tête inclinée sous l’interrogation, et progresses vers la salle. La porte est ouverte. Chose clairement pas habituelle. Les gargouilles, trop occupées à se plaindre à Merlin, ne te calculent pas t'offrent facilement accès à la pièce. Tu y entres prudemment. Préférant jouer la carte de la discrétion, tu évites de lancer un bon gros « PROFESSEUR ???? » mort d'inquiétude et laisse ton regard vadrouiller et analyser l'endroit. Personne. Alors tu avances à pas de loup lorsqu'un ricanement te parvient, créant la surprise et un sursaut de ta part.

▬ Non de... !


Une main sur ta poitrine, tu calmes l'affolement cardiaque et soupire de soulagement. Tu ne reconnais pas la fille qui, actuellement, te tourne le dos. Tu captes seulement qu'il s'agit d'une élève, aucun professeur ne s'habillerait aussi...euh... court. Jolies gambettes d'ailleu-Erm. Ni aussi... ben d'jeuns tout simplement. Même le prof d'étude de moldus n'oserait pas. Enfin, normalement. Bref. Trêve d'analyse professoral et concentre-toi sur le sujet clé. Que fout une élève fringuée de la sorte dans la salle des professeurs ? … Avec un pot de peinture en main ? Et avec un pinceau. Et...

▬ Qu'est-ce que tu fous...

Ta voix se meurt quand tes yeux suivent les tracés roses qu'elle vient fraîchement de peindre. « Virus » parviens-tu à lire. Ho. Tes neurones surchauffent. On active l'art de la déduction et celle de l'énumération claire et rapide ; Acte de vandalisme. Dans la salle des profs. Agression sur gargouilles et violation d'une porte. Perte de points assurée.

▬ … Ok. Euh bon. J'ai rien vu.

Parce que le courage d'un Gryffondor, ça n'a pas de prix, tu lèves les mains en l'air et pivote pour faire demi-tour et te casser de là rapidement avant d'avoir des problèmes avec l'administration de l'école. Le professeur Emerald est aimé de tous... et de façon assez différentes, le mieux que t'ai à faire, c'est laisser cette jeune demoiselle exprimer son adoration pour le gnome blond et dictateur pour retourner avaler trois toasts à la crème de potiron.

Aaah.. mais tout ça, ça serait bien trop simple. Bien trop facile. Et pas rigolo du tout. On te retient. La porte est proche. Le couloir. La grande salle. Le siège et les toasts sont pas loin. Mais, voilà ; impossible de faire un pas de plus. Tu luttes sans comprendre. T'as beau ordonner à tes jambes d'avancer, elle s'y refusent. Déduction simple ; c'est la groupie d'Emerald qui te retient. Agacé, tu tourne la tête dans sa direction, paré à sortir ta baguette.

▬ M'oblige pas à...

Le « à » traîne un peu en longueur lorsque, ahuri, tu te sens avancer dans sa direction. Elle t'attire et tu sais que ça vient d'elle. Pourtant, elle ne tient pas sa baguette. Juste un pinceaux dégoulinant de rose.





Huhu ♥♥
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Jeu 12 Mar - 15:30
You talkin' to me ?

Je ne comprends pas. Pourquoi je n'ai jamais fait de la peinture avant ça ? Je suis trop une artiste, regarde un peu ces lettres magnifiques ! Sans parler de la rime, wesh. Bien sûr, j'en mets un peu à côté ; il y a de la peinture rose sur mon haut, sur le sol et sur tout ce qui a le malheur d'être posé à proximité. Tant pis ! Mieux vaut être pendu pour avoir volé un dragon plutôt qu'un mouton, comme on dit. J'appelle ça des dommages collatéraux. J'ai pas peur de me faire chopper. D'ailleurs je ne sursaute pas quand quelqu'un parle dans mon dos ; j'ai laissé la porte ouverte, normal que quelqu'un rentre. Pas malin, mais normal. Comme aucun cri outré ni sort impardonnable ne fuse, je tourne légèrement la tête pour voir qui c'est. Pas un professeur, a priori. Ou alors c'est Waltham ou Carthaigh ; ils sont mignons. Mais non, c'est juste un élève. Euh... c'est quoi déjà son nom ? Le brun ténébreux de Gryffondor... Ash ? Ouais, c'est ça ! Upsilon Ash. Il a l'air moins ténébreux, tout d'un coup. Ca doit être le choc. Je lui souris en observant son expression, dans l'attente d'une réaction.

Upsilon •• ... Ok. Euh bon. J'ai rien vu.

Très bonne réponse Ash, 10 points pour Gryffondor. J'hausse les épaules alors qu'il s'en va, pas franchement affolée à l'idée qu'il aille en parler à quelqu'un. Je connais sa tête, s'il me dénonce c'est elle que je repeindrai ensuite. Petit ravalement de façade rose bonbon, Agrippa-style. Hihihi. Emportée par mon élan artistique et machiavélique, je me lance dans l'exécution de mon deuxième tag, à la gloire et en l'honneur de la graaaaaande Flavia Mantis, et je ne remarque pas le petit souci technique d'Upsilon, jusqu'à ce que que :

Upsilon •• M'oblige pas à...

Je me retourne, coupée dans mon inspiration. Il avance vers moi et il a pas l'air content. QUOI TU M'AGRESSES LA TU CHERCHES LA BAGARRE ? J'ouvre la bouche pour rétorquer, mais il avance bizarrement et il fait une drôle de tête. Pas une tête qui dit "je t'agresse je cherche la bagarre", en tout cas.

Agrippa •• Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux m'aider ? J'ai de la peinture pour deux, tu sais.

Je souris en reculant de quelques pas. S'il m'agresse il se prend un pot de peinture sur la tête. Le rose lui ira très bien ! D'ailleurs, on devrait changer le rouge des Gryffons par du rose. Oooh, je sais ! C'est ce que je vais faire après ! Repeindre leur salle commune ! Je demanderai le mot de passe à Ash. Puisqu'il ne m'a pas dénoncée, il est techniquement responsable. Je suis trop machiavélique ! Quand suis-je devenue si intelligente, bwahaha !?

Agrippa •• Bouge pas !

Je sors ma baguette et, à l'aide d'un sort de duplication, fait apparaître un deuxième pinceau, que je lui colle entre les mains.

Agrippa •• Bienvenue dans notre atelier d'expression artistique. Le thème d'aujourd'hui sera "exprimer sa colère de manière poétique". J'espère que tu sais faire des rimes ! ... Quoi, qu'est-ce que j'ai dit ?

Il a l'air super bizarre. Je ne le connais pas assez pour savoir si c'est son air naturel, mais il me semble qu'il est plutôt du genre sombre et mystérieux, toutes les filles le trouvent trop beau et trop sexy. Je me rappelle même que je n'osais pas lui adresser la parole avant, à cause de son aura de dark BG. Bizarrement, je ne comprends plus pourquoi. Je hausse les épaules et souris. C'est pas parce que je suis devenue rebelle que j'ai envie de réfléchir !
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Dim 22 Mar - 20:44



Thug Life

Agrippa ▬ Upsilon




Il te suffirait de tourner la tête et de voir à travers la fenêtre drapée de rideaux pour pouvoir admirer les oiseaux voler. Waaahou. T'imagines ? Les piafs qui gazouillent, l'herbe qui danse sous la brise fraîche de la St-Valentin. Le soleil qui réchauffe et les jolies filles qui sortent avec leur collant remonter à la lisière de leur jupe. Puis un, deux ou peut-être trois détonation d’éternuements proférée par un élève qui a eu la malchance de chopper un semblant de grippe. Quel spectacle. Plus ou moins divin. Y a tant de chose à voir dehors. Ouai. Dehors. Parce que là, la seule chose que tu vois – ou que tu parviens à voir – c'est du rose. Par terre, sur les murs, au bout d'un pinceau et bientôt sur tes pompes. Bon. Ok ; c'est la St-Val' et le rose est forcément de sorti. Mais là... c'est limite abusif. Criminel.

La tronche que tu tires lorsque tu te sens... tiré vers l'avant est franchement payable. On peut y lire un ''asefdfgfd ???'' facilement traduisible par un ''mille quenouilles. kécekicepasss ??'' Si tu ne t'arrête pas ; si tes jambes n'arrêtent par leur course, tu vas lui rentrer dedans. Et tu vas rentrer dans le mur au passage. Combo ! Accroche tes dents et n'ai pas peur de salir ta belle chemise blanche parce que, vu la dose qu'Agrippa a tartiné sur le mur, ça va forcément se retrouver sur tes fringues. Et sur ton visage aussi.  Alors heureux ? Nan ? Évidemment. Voilà, cette perspective ne t'enchante pas du tout. D'où la mine flippée et désabusée que tu affiches. Peut-on t'en vouloir ?

▬ Quoi, qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux m'aider ? J'ai de la peinture pour deux, tu sais.

C'est miraculeux ! Heen ? Nan. Pas le fait qu'elle dispose de suffisamment de peinture pour t'embourber dans son délire, ça, t'as pas encore percuté. En revanche, c'que t'as réussi à capté, c'est que tes jambes ont arrêté de vouloir se la jouer Forest Gump à vitesse réduite. Et que du coup, c'est pas aujourd'hui que tu te mangeras une Poufsouffle et un mur farci à la peinture rose. D'ailleurs, le pot qu'elle tient semble un peu moins dangereux.

Ouai. Bon, c'était fun tout ça. Et ? Si tu lui disais au revoir maintenant ? Mais genre vite fait quoi. Histoire d'être plus rapide que ce... ce truc d'attraction.

▬ Bouge pas !

▬ Quoi ?

Mister Ash, trop préoccupé à fantasmer sur la porte et sur sa fuite, se retrouve déboussolé quand on lui fourre un pinceau entre les mains. Tu fixes le bâton, levant un sourcil et fronçant l'autre. Elle a de la peinture pour deux, tu te souviens ? Visiblement, l'info a eu du mal à monter. Et maintenant que tu réalises, il te faut comprendre.... Eh ben... Ça vole haut chez les Gryffon... au moins... sept étages au dessus du lot. Eh ouai.

▬ Bienvenue dans notre atelier d'expression artistique. Le thème d'aujourd'hui sera "exprimer sa colère de manière poétique". J'espère que tu sais faire des rimes !


Tu roules les yeux vers le haut, la regardant comme si elle venait tout juste de sortir du service psychologique de St Mangouste. Et tu clignes des yeux.

▬ ... Quoi, qu'est-ce que j'ai dit ?


Nan. C'est sérieux ?

▬ T'es sérieuse là ?

Merci Ash.
Poétique ? Faut comprendre le sens qu'elle a de la poésie. Y a qu'à voir comment elle l'exprime avec Emerald.

▬ C'est très rigolo tout ça. Je te souhaite bonne chance, l'artiste.


Le sourire forcé de circonstance collé au visage, tu lui rends son pinceau dans la foulée avant de te retourner vers la porte. Rapide ? Tu as beau l'être mais, tu ne parviens pas à échapper au phénomène d'attraction qui te force à t'arrêter pour faire demi-tour.

▬ Agrippa arrête ça !

Oh tiens. Une rime. Oui bon. T'es énervé. Tu comprends pas pourquoi à chaque fois que tu veux te barrer, ben du peux pas. Genre elle a lancé un sort à la pièce. Un sort interdisant toute personne ayant pénétrée dans la salle d'y sortir. Agacé, tu supposes que la seule façon que tu as de quitter cette salle, c'est d'obtempérer – ou de la forcé à te foutre dehors en l'agaçant par exemple – tu te laisses tracter jusqu'à elle. Tu saisis le pinceau, en grognant un ''ok ok comme tu veux'' à peine compréhensible et trempe l'outil dans la peinture rose. Miam. Tu te postes devant un mur et traces non sans une certaine énergie les mots suivant. Agrippa a les cheveux gras.

▬ Les vl'a tes rimes, contente ?


... Ouai. Y a du niveau.





Huhu ♥♥
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Mer 1 Avr - 16:03
Kikoo motherfuckah

Ash n'a pas l'air super emballé par mon idée d'atelier créatif. Il n'a pas l'âme d'un artiste. Que c'est triste. Je hausse une épaule et récupère le pinceau qu'il abandonne. Tant pis pour lui ! Je m'amuserai assez toute seule, hihihi. Je vais continuer ma dédicace à Mantis, et ensuite je dessinerai un poisson mort. Pour Stathos. J'espère qu'elle comprendra le message ! Qu'elle retourne dans son lac, ça nous fera des vacances. C'est moi la plus thug ici, y'a pas de place pour elle !

Upsilon •• Agrippa arrête ça !
Agrippa •• Quoi ?!

Alors ça, c'est bizarre. D'abord il me dit qu'il se casse ensuite il revient et après il se casse et il re-revient. J'aurais jamais pensé qu'Upsilon Ash souffrait de bipolarité. Il se déplace bizarrement, aussi. Je hausse un sourcil interloqué, j'hésite à le prendre en pitié ou à lui mettre une bonne couche de peinture sur la figure pour le réveiller.

Agrippa •• Qu'est-ce que tu f...

Il m'arrache le pinceau que je lui avais précédemment prêté. Non mais, il suffit de demander ! Il marmonne un truc incompréhensible et se met à peindre sur le mur. Ah ben voilà, quand il veut ! Il a fini par se laisser convaincre par mon idée géniale. Comme ça si on se fait chopper, ce sera à deux hé hé hé ! Je suis trop intelligente comme fille. Je laisse d'abord Ash commencer son tag tout seul, pour finir le mien. Enfin, Flavia reçoit le poème qu'elle mérite. Il a rien compris, Damian. Je me tourne pour voir quelle pièce d'art nous a pondue Ash. C'est sûrement pas aussi marvellous que la mienne mais ça en vaut sûrement la pei...

Agrippa a les cheveux gras

Upsilon •• Les vl'a tes rimes, contente ?

Peinture sur la figure ce sera. Je me tourne leeentement vers Ash. Je sors mon pinceau dégoulinante de peinture rose du pot et je lui étale sur le visage, d'un coup sec.

Agrippa •• TU CHERCHES LA MERDE TOI ?

D'où il est super agressif comme ça ? S'il veut partir, mais qu'il se casse ! Je lui ai rien demandé, j'étais là tranquille à dégrader la propriété d'autrui quand il se ramène avec sa figure de BG, il fait genre nan je m'en fiche j'ai rien vu je suis bien au-dessus de tout ça mais IL RESTE, CE CON s'il a un truc à me dire qu'il le fasse maintenant, j'aime pas qu'on me traite comme ça moi, ça va pas se passer comment ça, GENRE TAKRU T'ES BG ALORS J'VAIS T'ECOUTER ? N'importe quoi, pélo. Je vais pas me laisser faire, et pour le prouver, je trace un beau :


Ash la grosse tache

Voilà, content ? FALLAIT PAS REVEILLER LE DRAGON, UPSILON. (Mes rimes aussi sont magnifiques, tavu.) Je lui lance un regard qui en dit long sur mes intentions : ne me provoques pas sur ce terrain, Ash. T'as pas mon talent artistique, tu peux pas test. Et pour montrer comme je suis trop une dure, je le pousse aussi fort que mes petits muscles le permettent.

Agrippa •• Voilà azy, kessta ? Tu vas faire quoi là ?

Je le connais pas super bien mais je suis presque sûre qu'il est pas dans son état normal, pour me provoquer comme ça, MOI. Le mec a un problème, c'est clair.

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