Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
poufsouffle
1189 pts
serpentard
918 pts
serdaigle
661 pts
gryffondor
612 pts

l'unité
203 pts
ligue des sorciers
223 pts

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Viridus ▬ administratrice
Kalev ▬ modératrice
Sloan ▬ modératrice
Flavian ▬ modératrice



 
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« Je sais, ça fait longtemps [Pv Carys]

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Sam 22 Mar - 22:12




Je sais, ça fait longtemps

Et la communication mentale, ça donne quoi alors ?
feat Carys

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C’est bien beau de revenir, de reprendre les cours, de s’impliquer de nouveau dans cette vie d’étudiant en sorcellerie. Mais c’était surtout compliqué. Elyrian peinait à reprendre ses marques, ayant l’impression que tout avait changé en son absence. Et c’était en quelque sorte le cas, comme pouvait en témoigner son incapacité à rejouer au Quidditch au sein d’une équipe, ses difficultés à retrouver les gens qu’elle appréciait, sa surprise quand elle voyait à quel point la vie de ces derniers avait changé. Le monde continuait d’évoluer, avec ou sans elle, cela ne faisait que peu d’importance. Cela lui donnait une désagréable sensation de tournis, frustrante, perturbante. Agaçante. Mais il y avait des affaires en cours à régler, de ce fait la rousse était en train de parcourir le château de part en part afin de retrouver des personnes. Son objectif du jour n’était autre que Carys, cette amie gryffondor –bien plus lionne qu’elle ne pense l’être- qui tentait encore de devenir legilimens, qui n’avait que peu confiance en elle. Cette amie qui tenait entre ses mains la réputation d’Elyrian, suite à leur sortie d’horreur dans la cabane hurlante. Mais tout ça, c’était avant qu’elle ne parte, avant qu’elle ne prenne la décision d’ignorer toutes les lettres de son amie. Pitoyable. Elyrian peinait à comprendre qu’on parvienne à lui pardonner ses silences, elle-même ne se serait jamais pardonnée et bien qu’elle était heureuse de voir qu’on ne l’avait pas oublié pour autant, l’incompréhension se lisait presque autant sur ses traits que le soulagement. Pour Carys, ce ne serait probablement pas très différent, tout du moins l’espérait-elle.

Ce fut pour cela qu’Elyrian prit la décision de se taper tous les étages de ce foutu château, décidée à se poster face à la salle commune des gryffondors afin d’attendre son amie rouge et or. En parfaite idiote –mais assumée- la demoiselle alla donc s’asseoir comme une pauvresse non loin du tableau de la grosse dame, cette dernière la lorgnait avec suspicion mais préféra s’abstenir du moindre commentaire, et se décida à attendre. Quand un élève passa, elle lui sauta à moitié dessus, lui demandant de chercher Carys si jamais elle se trouvait à l’intérieur de la salle commune, mais apparemment elle ne s’y trouvait pas. Ou alors les élèves qu’elle brutalisait à moitié ne faisaient pas passer le mot, au choix, mais si c’était le cas elle se promettait de les torturer jusqu’à ce que mort s’en suive. Et le temps s’écoule, lentement. Un temps que la demoiselle passe à siffler de mécontentement et à se boucher les oreilles pendant les sessions de chant de la grosse dame, or il était connu que cette dernière ne savait absolument pas chanter. Mais qu’importe, car un bruit finit par attirer l’attention de la rousse. Détournant le regard afin de s’intéresser à la personne qui s’approchait, les prunelles d’émeraudes de l’ancienne joueuse de quidditch finirent par capter celles de l’inconnue. Carys. Elle avait changé. Pas physiquement, enfin pas vraiment, mais quelque chose dans son allure avait changé. Elle dégageait autre chose, quelque chose de nouveau et… Et putain elle n’avait pas le temps de s’attarder sur ça. Se redressant en un bond, Elyrian ouvrit la bouche et la referma presque aussitôt, incapable de trouver quelque chose à dire sur le coup. Se raclant la gorge, masquant ainsi le malaise qu’elle éprouvait depuis plusieurs jours, elle s’autorisa l’ombre d’un sourire, un peu forcé, un peu hésitant. Finalement, les mots lui échappent, avec suffisamment de naturel pour la satisfaire.

« Salut. T’as l’air en forme. »

Naturel, mais pitoyable. Voilà comment on s’adressait à une amie pas revue depuis plusieurs mois, bien joué Ely’, tu gères tes relations amicales avec autant de tact qu'une Alix maniant sa batte. C’est bien pour cela que la demoiselle serre les dents, agacée par sa propre réaction. Ce fut donc en passant une main sur sa nuque que la rousse rajouta bien vite, n’ayant de toute manière que la plus stricte des vérité à dire :

« Ecoute je … Je suis désolé pour mon absence, le manque de nouvelles tout ça, c’était pas cool. Et je… »

Pas le temps de finir, pas le temps de se justifier ou de fournir une explication que déjà la lionne se jetait dans ses bras. Si la surprise orna les traits de la rousse sur le moment, l’ombre d’un sourire vint très vite la remplacer. Elle refermait déjà ses bras autour de sa compagne, glissant une main dans sa chevelure brune, comme pour l’ébouriffer, jouant légèrement avec. Oui. Les gestes c’était peut-être mieux qu’un long discours en fait. Ce qui ne l’empêche pas de rajouter dans un souffle, comme en guise de conclusion.

« Ouais… Désolé quoi. »



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Dim 23 Mar - 12:20
Elyrian Ҩ Carys

Elyrian vient de revenir à Poudlard après quitté l'école en urgence, apprenant que sa mère avait été mordu par un loup-garou. Elle n'a donné de nouvelles à personne. Finalement de retour, elle cherche à voir Carys cette fois. Comment va-t-elle réagir ?


 


Carys était sorti de l'infirmerie il y a quelques jours seulement. Les conversations qui s'y sont déroulées furent tumultueuses, mais elle était restée campée sur ses positions malgré les protestations de Lionel. Même si elle lui avait crié dessus, elle ne pouvait pas lui en vouloir de s'être opposé à ce qu'elle veuille se présenter comme préfète. C'était une fille naturellement tolérante et compréhensive, le blâmer à cause de l'image qu'il avait gardé d'elle n'aurait pas été juste.

Elle avait dit des choses qu'elle n'aurait pas du dire. Parler d'Elyrian par exemple. Elle savait à quel point c'était un sujet sensible pour lui et elle s'en mordait encore les doigts de lui avoir balancé ce sujet à la figure. Elle-même avait encore du mal à réaliser qu'elle était partie du jour au lendemain, comme ça, sans aucune explication. Est-ce qu'ils ne méritaient même pas un mot pour savoir ce qui lui était arrivé ? Était-ce si grave pour qu'elle ne réponde même pas à leurs lettres ? Ça la perturbait encore aujourd'hui.

Carys fronça les sourcils. Voilà qu'elle s'imaginait la voir maintenant, là, assise aux pieds du portrait de la Grosse Dame. Elle allait devenir folle, vraiment. Pourtant, elle ne semblait pas être la seule à le voir. Certains élèves qui passaient laissaient leur regard intrigué s'arrêter sur la Poufsouffle, qui campait devant une salle commune qui n'était pas la sienne. Il y avait certes une différence entre les sous-sols et le septième étage, elle ne s'était donc pas perdue. Prudemment, Carys s'approcha de cette rousse, légèrement confuse. Elle ne voulait pas avoir de faux espoirs.

La jeune femme sembla la remarquer et se releva d'un bond. Non, il ne pouvait pas y avoir d'erreur possible, soit c'était Elyrian, soit c'était un métamorphomage, mais à sa connaissance il n'y en avait pas à Poudlard.

« Ely...? » demanda-t-elle timidement.

Ah, parait-il qu'elle avait l'air en forme. Sans doute disait-elle ça parce qu'elle ne voyait pas les bandages qu'elle devait encore gardé sous ses vêtements. Et puis peu importe. Elle n'écoute pas longtemps les explications de son amie avant de se jeter dans ses bras, bien trop contente, soulagée, heureuse, tout ça à la fois. Et elle la serrait de toutes ses forces pour s'assurer que ça n'était pas un rêve ou une hallucination, qu'elle était bien là en chair et en os.

« Ely ! T'as m'as tellement manqué ! »

Voilà que sa voix tremblait légèrement maintenant. Trop d'émotion, elle allait pleurer. Elle secoua la tête et s'écarta de son amie, la gardant tout de même à bout de bras.

« Qu'est-ce qui t'es arrivé ? C'était grave ? Tu es allée à Sainte-Mangouste ? Pourquoi tu ne répondais à aucunes de nos lettres ? »

Tant de questions, et elle avait déjà l'impression qu'il leur manquerait du temps. Elle était si pressée de rattrapé tous ces mois d'absences, de lui raconter tout ce qui lui était arrivé aussi.

 

 
fiche par century sex.
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Dim 23 Mar - 12:48




Je sais, ça fait longtemps

Mon silence n'est dû qu'à mon manque de courage.
Je ne suis pas lionne, pas comme toi.
feat Carys

« Je sais, ça fait longtemps [Pv Carys] Tumblr_mzko5zeDOR1s82ba6o1_500


C’était bon, tellement bon de la tenir dans ses bras, de lui ébouriffer sa tignasse brune, de lui offrir un sourire qu’elle ne pouvait voir mais qu’elle percevrait peut être quand même. Elyrian avait l’impression d’être partie depuis une éternité, laissant beaucoup derrière elle. Soulagée de voir qu’on ne l’avait pas oublié –bien que toutes les lettres qu’elle avait reçu étaient un signe évident- et de constater qu’elle leur avait manqué, la rousse se laissa faire quand sa camarade brisa leur étreinte. Plongeant ses prunelles d’émeraudes dans les siennes, l’ancienne joueuse de Quidditch posa ses mains sur les bras tendus de sa comparse. Evidemment les questions fusèrent bien vite, légitimes, bien que cela suffit pour faire disparaître le sourire qui avait jusque-là orné le visage de la demoiselle. Elle savait qu’elle aurait à se justifier, c’était normal mais elle espérait que cela ne durerait pas trop longtemps. Elle ne voulait pas s’étaler sur les difficultés qu’elle avait pu traverser et qui avaient justifié son départ. Se raclant la gorge, afin de se donner le temps de la réflexion, se demandant par quel bout commencer, Ely’ décida de répondre à chacune des questions dans l’ordre, retrouvant un semblant de sourire à ce moment précis. L’inquiétude de son amie la touchait.

« Je vais bien, ce n’était pas moi le souci en fait… C’est ma mère, elle chassait les loups-garous pour le ministère et… Elle s’est fait mordre. En vérité elle a déjà eu beaucoup de chance de survivre, du coup c’était un peu la panique et je suis rentrée en urgence, pour elle. S’autorisant un moment de silence, la demoiselle songea à ces derniers mois qui avaient été riche en émotions. Trop riche en vérité. Du coup ça allait pas trop et je n’avais pas la foi de répondre à vos lettres, je voulais juste un peu de paix je suppose. C’est égoïste je sais, mais je vais me rattraper ! »

S’en était presque devenu un objectif. Elyrian, si elle avait été à la place de ses amies, aurait été folle de rage. Du moins sur le moment. Alors de se voir ainsi accueillie, à bras ouverts, ne subissant non pas des coups ou des insultes mais bien des étreintes à répétitions, cela ne faisait que la rendre un peu plus coupable. Elle se dégoûtait presque, de voir qu’elle avait ainsi craché sur ces lettre, sur les inquiétudes et les sentiments de ses camarades en général. Elle aurait dû trouver la force de leur dire qu’elle allait bien, quitte à mentir, mais au moins leur répondre quelque chose. Après tout, on aurait pu la penser morte, ou bien coincée à Ste-Mangouste comme l’avait pensé Carys. C’est pour cela que la Poufsouffle souhaitait se rattraper, désirant balayer ces mois d’absences en compensant avec une présence et une loyauté à toute épreuve. La lionne n’avait qu’à demander, tous les services qu’elle voulait, toute l’aide dont elle pouvait avoir besoin, Elyrian serait là désormais. Et elle comptait bien rester. C’est pour cela que son sourire finit par s’élargir. C’était à son tour de poser des questions.

« Mais ça va maintenant d’accord. Bien sûr pour ma mère c’est compliqué mais au moins elle est hors de danger maintenant. Du coup, oublie ça, ce qui m’intéresse c’est toi. Comment vas-tu ? Tu m’as l’air tellement différente… Pas physiquement hein, mais ce que tu dégages, ça a changé. Je me souviens de nos cris à la cabane hurlante, de tes tentatives pour la télépathie, mais depuis il t’es arrivé quoi hein ? »

Tellement de questions, de curiosité aussi sincère qu’affectueuse. La vie au château n’avait pas cessé depuis son départ, elle savait avoir manqué beaucoup de choses. Beaucoup trop, au point qu’elle proposa à son amie de s’asseoir pour finir de parler –quitte à finir comme des pauvresses assises dans un coin cela importait peu- car la rousse savait que cela prendrait du temps. Et si les choses se passaient très vite, elle était heureuse de savoir, au fond d’elle, qu’elles avaient le temps justement. Elle ne partirait plus.



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Lun 24 Mar - 16:45
Elyrian Ҩ Carys

Elyrian vient de revenir à Poudlard après quitté l'école en urgence, apprenant que sa mère avait été mordu par un loup-garou. Elle n'a donné de nouvelles à personne. Finalement de retour, elle cherche à voir Carys cette fois. Comment va-t-elle réagir ?


 


Carys avait encore du mal à réaliser que son amie rousse était belle et bien revenue. Il y avait eut tellement de moment où elle aurait voulu qu'elle soit là, pour lui parler, la rassurer, la réconforter, et traîner encore ensemble au Pré-au-Lard quitte à prendre des risques idiots comme visiter la cabane hurlante alors qu'elles savaient parfaitement que c'était interdit.

Elle pâlit quand Ely lui annonça pour sa mère. Une morsure de loup-garou, bon sang, ça n'était pas rien quand même ! Pas étonnant qu'elle soit partie si précipitamment. Savoir que sa mère était hors de danger était une bonne chose, mais elle n'était pas rassurée pour autant. Après tout, ça ne voulait pas dire qu'elle était à l'abri d'une transformation suite à la morsure. Du moins elle espérait que ça ne soit pas le cas.

« Ça veut dire... qu'elle ne se tranformera pas ? » demanda-t-elle timidement.

La potion Tue-loup pouvait atténuer les effets, mais jamais ça ne serait suffisant pour la rendre inoffensive, c'est peut-être pour ça qu'Elyrian était restée aussi longtemps, pour s'assurer que sa mère ne se transforme pas sur une longue durée. Si elle était revenue maintenant, ça voulait probablement dire que tout allait bien, et Carys se détendit légèrement.

« Non non non ! Je comprends que tu n'aies pas eu la tête à ça, je pense que j'aurai eu beaucoup de mal moi aussi... Ne t'en fais pas pour ça. Je suis désolée pour ce qui est arrivé, mais si tout va bien maintenant, je suis contente de l'apprendre. »

Elle la serra encore brièvement dans ses bras. Ces derniers mois avaient du être horriblement éprouvant pour elle, la dernière chose dont elle avait besoin était qu'on lui en veuille d'être partie comme une voleuse. Quand Ely lui demanda comment elle allait et qu'elle avait l'air différente, Carys sourit gentiment. Elle espérait qu'elle avait changé en bien, en tout cas. Elle lui prit les mains, euphorique.

« Oh, si tu savais ! Il s'est passé tellement de choses !!! Mais avant tout il faut absolument que tu ailles voir...  »

Carys allait dire Lionel, mais avec ce qui s'est passé à l'infirmerie, ce n'était peut-être pas la meilleure chose à faire pour le moment. Elle chercha un moyen de rattraper sa phrase déjà entamée.

« ... Les Gryffondors qui vont se présenter aux élections des nouveaux préfets ! »

Elle avait eut chaud sur ce coup là. Saluant la Grosse Dame, elle lui donna le mot de passe avant de faire entrer son amie dans la salle commune, devant un tableau où était affiché le nom des élèves qui voulaient se présenter pour ce poste, et on pouvait voir son nom tout en bas de la liste. Wheler Carys. Elle se tourna à nouveau vers son amie, à la fois un peu gênée mais plutôt contente aussi.

« Oui je sais... Ça fait bizarre hein ? De se dire que je me présente pour un truc pareil ? Mais... Je ne sais pas, il y a eut cette histoire de clafoutis puis ces duels et on m'a proposé alors... Oh, je ne sais même pas par où commencer, il y a tellement de raisons derrière, tellement de choses à expliquer ! »

Carys était pressée, pourtant elle savait que maintenant elles auraient tout leur temps pour discuter, mais elle voulait absolument lui en parler et tout de suite, et il y avait trop d'évènements qu'elle avait en tête qu'elle était un peu perdue.

« Oooh !! Attend, j'ai une idée ! Tu vas voir.»

Finalement, elle la fit s'asseoir sur un des canapés de la salle commune, elle connaissait un moyen qui irait beaucoup plus vite. Elle plongea son regard dans ses yeux émeraudes, l'air tout à coup nettement plus sérieuse.

« Fais-moi confiance, d'accord ? Si tu essayes de lutter, ça sera désagréable pour nous deux. »

Elle s'assura que son amie ait bien compris avant de prendre une grand inspiration et murmurer tout bas.

« Legilimens. »

A priori, l'expérience ne devrait pas lui causer de mots de tête. Carys ne cherchait pas à entrer dans son esprit, mais à lui montrer ses souvenirs à elle. Un peu comme si, en fermant les yeux, Elyrian regarderait les souvenirs de Carys au travers de ses yeux.

Tout se passa en quelques secondes seulement.


____________________


Un premier souvenir défila, celui du jour de la Saint-Valentin. Carys se revoyait en train de manger ce clafoutis à la cerise, même si elle n'aimait pas les cerises, et cela seulement pour ne pas vexer les elfes de maison qui s'étaient donnés du mal à le préparer. Elle avait retenue sa respiration pour ne pas sentir le goût du fruit rouge trop fort, puis avait digéré le tout avec du jus de citrouille. Elle se souvenait avoir trouvé que l'ambiance dans la grande salle devenait étrange. On entendait des cris, des pleurs, des gens chanter ou réciter des poèmes, certains et soit ils se mettaient à pleurer sans raison avant de partir en courant, soit ils se faisaient sauter dessus par des inconnus. Elle se souvenait avoir regardé un peu partout pour chercher à comprendre ce qui se passait, et qu'elle l'avait vu lui.

Même dans ses souvenirs, la potion avait le même effet, elle l'avait totalement sublimé. Icarus. Elle se souvenait qu'elle avait eut un coup de chaud tout à coup et qu'elle était devenue toute rouge, le trouvant incroyablement beau et séduisant, puis lorsqu'elle remarqua qu'il était un Serpentard, elle tenta de reprendre ses esprits et de sortir précipitamment de la grande salle. Et elle se mit à pleurer, comme ça, sans raison, sentant que son cœur la faisait souffrir, comme déchiré en deux. Elle pleura de douleur et de tristesse, comprenant que tout ça était à cause d'Icarus. Elle tourna les talons et alla voir le pauvre garçon qui n'avait rien fait, lui demandant ce qu'il lui avait fait, avant de l'embrasser. Ce souvenir l'embarrassa et elle avança un peu plus loin.

Des images où elle et Icarus s'embrassaient et se disaient des mots d'amour défilèrent encore, même le moment où ils étaient tous les deux allongés par terre, lui sur elle, ce qui la gêna encore plus. Puis vint le moment où elle reprit ses esprits, où elle réalisa avec horreur tout ce qu'elle avait fait sous l'effet d'un quelconque sortilège ou d'une potion, et qu'elle s'était brusquement éloigné de lui, le menaçant avec sa baguette de ne pas l'approcher avant de s'enfuir en courant. Elle eut un léger pincement au cœur, mais ça ne servait à rien de s'attarder là-dessus. Elle ne lui montra pas le passage où elle hésitait sans cesse à jeter la cravate qu'elle lui avait volé sans s'en rendre compte, mais ceux où elle pleurait et faisait exprès de l'éviter dans les couloirs n'étaient pas tabou.


____________________


Le deuxième souvenir fut plus court. Elle lui montra comment Charlie était venu lui demander service, mais prit soin de ne montrer aucun des souvenirs de son ami, et évita les passages où il parlait d'Alix. Carys n'aimait pas avoir de secrets pour Elyrian, mais elle songeait que ça ne regardait que Charlie, et elle savait à quel point Ely était proche d'Alix. Elle lui montra également le moment où il lui proposa de devenir Préfète, et qu'elle avait refuser presque immédiatement, même s'il lui disait qu'il pensait qu'elle serait efficace à ce poste. Elle lui montra qu'elle lui avait promis de réfléchir, puis brouilla tout le reste, jusqu'au lendemain où elle allait voir Charlie pour s'assurer qu'il allait bien. Et où Charlie était étrangement plus sociable avec elle.


____________________


Tout s’accéléra rapidement.

Un troisième souvenir défila. Celui où Ben Whitsett la rabaissait une énième fois, rappelant sa lâcheté, sa faiblesse, sa bassesse, et tout le reste, alors qu'elle n'avait rien fait. Elle se voyait encore enfoncer les ongles dans la paume de sa main et se mordre la langue pour s'empêcher de répliquer ou de pleurer, si ce n'est s'enfuir encore une fois pour appuyer ses dires. Puis la révolte. Sa voix lui échappa et elle réclama un duel. C'était trop tard pour reculer.

Le souvenir avança jusqu'au moment où ils furent tous les deux sur l'estrade de la salle de duel. Elle se rappelait son regard si proche alors qu'ils se tenaient en face l'un de l'autre, ce regard qui lui avait toujours donné envie de fuir. Elle se souvenait qu'elle essayait de ne pas trembler de tous ses membres, mais que sa baguette la trahissait. Puis le duel commença.

Elle attaqua la première, ignorant si c'était par rapidité ou parce qu'il a eut tellement pitié qu'il l'avait laissé commencer. Elle l'avait désarmé avec brio grâce à un Expelliarmus qui n'impressionna personne, surtout pas son adversaire. Il lui lança un sort d'affaissement qui ne fonctionna pas, la traitant d'idiote au passage. La Gryffondor s'était sentie blessée, songeant un instant qu'il avait peut-être raison et qu'elle faisait tout ça pour rien, qu'elle était vouée à perdre contre lui parce que c'est là qu'était sa place.

Puis elle se rappela également qu'elle avait changé d'avis. Que non, il n'avait pas le droit de la considérer comme tel, qu'elle n'était pas plus stupide qu'un autre et qu'elle avait autant de chance que lui de gagner. Elle s'était redressée, restant sur ses gardes, en lui demandant de ne pas la sous-estimer. Puis elle lança un Glaciesum, et c'était fini. Le silence se fit dans toute la salle alors que Ben était tombé. Puis on acclama Carys, on l'applaudit elle. D'ailleurs, elle d'entre tous avait eut le plus de mal à réaliser qu'elle l'avait vraiment vaincu ainsi. Tous sauf Ben Whitsett, qui ne l'avait pas digéré, du tout. Alors qu'elle s'était tournée pour chercher Charlie dans la salle et lui annoncer qu'elle avait prit sa décision, Ben l'attaqua.

Quelques secondes plus tard, elle tomba à terre, une douleur plus vive que jamais lui traversant tout le haut du corps, son sang commença lentement à former une flaque à une vitesse affolante, imbibant son uniforme. Elle sentait sa conscience partir peu à peu alors qu'elle le regarda une dernière fois. Elle sentit à peine le professeur Felix MacArthur lui appliqua les premiers soins avant de la transporter à l'infirmerie. Puis tout devint sombre. Sombre et froid.

Repenser à ce moment lui donna des frissons. Elle avait vraiment cru mourir ce jour là.


____________________


Le dernier souvenir qu'elle voulait lui montrer arriva enfin.

Carys se réveillait en sursaut sur un des lits de l'infirmerie, puis grimaça à cause de l'horrible douleur qui la faisait souffrir comme jamais. Ça empira en trouvant le regard de Ben Whitsett, qui avait probablement été forcé de suivre le professeur de soin aux créatures magiques jusqu'ici. D'ailleurs, Felix MacArthur la rappela à l'ordre et la força gentiment à se rallonger alors qu'il rabroua une énième fois le préfet des rouges, un titre qui risquait de lui être retiré selon ses dires. Elle revit Ben s'excuser avec toute l'hypocrisie dont il était capable alors que même le dernier des imbéciles saurait qu'il n'était pas sincère pour deux sous. Pourtant Carys serra les dents et ne répliqua pas.

Puis Drew entra en catastrophe dans la chambre, d'abord inquiet de la voir là, puis furieux, donnant un coup de poing à son tyran. Carys s'était levée pour les empêcher de se battre, et accessoirement, faire perdre encore plus de points à leur maison que nécessaire, mais tomba lamentablement à terre, ses jambes refusant de la porter. Ce fut donc le professeur de soins aux créatures magiques qui dut les séparer, l'aidant également à se relever pour qu'elle rejoigne à nouveau son lit. Elle détestait être aussi impuissante. Elle sentit son sang bouillir quand Ben insulta Drew et alla jusqu'à le menacer par télépathie. Elle pouvait supporter qu'on la rabaisser et qu'on la traite plus bas que terre, mais jamais, au grand jamais, quelqu'un ne pouvait se permettre de critiquer ses proches.

Carys se calma quand le préfet parti. Elle sourit à Drew, lui assure qu'elle va bien, avant de lui demander de lui donner sa baguette pour envoyer un Patronus. Un aigle. Elle n'avait jamais compris en quoi un si bel animal pouvait lui être associé, mais elle avait toujours aimé les oiseaux. C'était peut-être à cause de ça. Puis elle fut distraite pas quelqu'un qui l'interpellait, et ça n'était pas Drew. Pourtant c'était une voix qui lui était familière. Elle reconnu immédiatement Richard Morgan, plus connu comme celui qui était sorti avec elle uniquement suite à un pari. Elle avait eut la bêtise de croire qu'il était sincère et elle s'est laissée embobinée avant de finalement rompre, pour le mieux. Cependant, il ne fit que renforcer son dégoût pour les Serpentards, et le revoir ici était assez perturbant, d'autant plus qu'il ne semblait pas se souvenir d'elle.

Puis Charlie arriva à son tour. Il avait fait vite, elle venait à peine d'envoyer son sort de messagerie instantanée par Patronus. Elle fut contente de le voir, néanmoins, même s'il affichait encore une certaine distance entre eux. Elle ne lui en voulait pas, il était dans le même genre que Drew, à être embarrassée quand il s'agissait de montrer un tant soit peu de véritable sympathie. Elle se sentit quand même un peu bête de penser qu'il était venu la voir quand il annonça qu'il était venu suite aux ordres de Ruber Bradbury, le directeur de la maison rouge et or des Gryffondors. Peut-être qu'elle se faisait trop d'illusions à propos de leur amitié ? Elle le remercia néanmoins et assura à nouveau qu'elle allait bien, avant de lui faire part de sa décision.

Je vais le faire. Je vais me proposer comme Préfète.

Enfin, ce fut Lionel qui entra. A sa grande surprise. Carys appréhendait légèrement la réaction d'Elyrian quand à cette vision. Elle ignorait si elle l'avait déjà vu depuis qu'elle était revenue ou pas, elle espérait que oui et que ça s'était bien passé pour eux. Ils en avaient besoin. Ils avaient besoin de parler et de tout mettre au clair.

Revoir Lionel ce jour là lui avait fait très plaisir en tout cas. Ça faisait une éternité qu'elle ne l'avait pas vu et elle serait bien allée le serrer dans ses bras si elle n'était pas trop faible pour bouger. Elle sentit que le ton montait entre cette réunion de mâles à l'égo surdimensionné, se demandant intérieurement comment elle avait fait pour sympathiser avec eux alors qu'ils semblaient tous prêts à se sauter à la gorge les uns les autres. Elle enchaîna avec la raison pour laquelle elle souhaitait devenir préfète, se rappelant les paroles exactes.

Jusque là, les gens comme Ben Whitsett m'effrayaient... Le genre de personne qui étalent leur supériorité pour que les autres se rendent mieux compte de leur infériorité. J'ai souvent vu et vécu comment il traitait les autres. Je ne pense pas que ça soit très... exemplaire, pour un préfet. J'ai vu ce que tu devais faire comme travail en tant que tel. Je ne pense pas que ça soit insurmontable même pour moi, je pense que je peux aider. D'une manière peut-être un peu moins radicale... mais je crois que je peux le faire. Et je ne veux plus qu'on me voit comme quelqu'un d'inutile ou un poids mort. J'ai prouvé — non, je me suis prouvée à moi-même que j'étais capable de beaucoup plus de choses que je ne l'aurai espéré. Alors je vais essayer. Pour voir. Ce n'est pas grave si je ne suis pas prise, mais j'aurai au moins montré que j'avais plus de cran que je ne le pensais.

Elle se rappela à quel point elle était tendue à la fin de son discours, mais toujours aussi déterminée et bien plus sûre d'elle qu'elle ne l'a jamais été auparavant. Elle ressenti un immense soulagement quand Charlie lui annonça qu'il pensait qu'elle ferait une super Préfète, et une bouffée de joie et d'espoir l'envahir. Cependant, tout ça retomba quand Lionel lâcha, tout simplement, qu'il était contre.

Carys n'avait rien dit au début, se contentant de le fixer avec un air blessé, vexée. Drew recommença à s'énerver et prit sa défense, lui assurant qu'il la soutenait également et qu'il pensait qu'elle avait toutes les qualités requises pour se présenter. Rick également, bien qu'elle ne connaisse pas vraiment la raison derrière son soutien. Le ton monta à nouveau et Carys s'éclaircit la gorge pour éviter qu'ils ne se fassent tous virer. Elle les remercia tous, puis s'adressa à Lionel en particulier, laissant un peu les autres de côté. Ce qu'elle voulait être un discours convainquant pour exprimer sa décision assez inattendue se changea malgré elle, en un règlement de compte.

Je crois que je sais pourquoi tu es contre. Et pour tout te dire, je m'étonne encore moi-même d'avoir pris cette décision. Je ne suis peut-être pas la plus forte, ni la plus intelligente, je ne dégage pas vraiment une autorité naturelle ou encore moins suffisamment de confiance en moi pour qu'on m'accorde une quelconque responsabilité. Mais... Les choses sont différentes cette année. Tu n'as seulement pas encore eu l'occasion de voir ça. Pourquoi tu m'as évité encore plus depuis qu'Elyrian est partie ? Tu crois que tu es le seul que ça a affecté ? Ça ne t'a jamais traversé l'esprit que ça m'avait fait de la peine à moi aussi ? Que j'avais besoin de t'en parler même si c'était un sujet douloureux, ne serait-ce que pour savoir si TOI au moins tu avais des nouvelles ? Où étais-tu quand j'étais en train de me cacher pour qu'on me fiche la paix ? Où étais-tu quand je pleurais toute seule parce que je ne voulais parler de mes problèmes à personne ? Pourquoi ça n'était pas toi le premier à savoir que je suis devenue Légilimens ? Pourquoi tu n'étais pas là après cette histoire de clafoutis ?! Il faut que je manque de mourir pour que tu viennes me voir, c'est ça ? Pourquoi tu n'étais pas là ?! J'en ai assez de me cacher. De pleurer. De me prendre la tête pour le moindre petit détail... De me laisser marcher sur les pieds. Je dois changer, je dois faire bouger les choses, à commencer par montrer à Whitsett qu'il ne me fait plus peur. Qu'est-ce que je suis supposée faire sinon ? Redevenir cette petite fille angoissée qui ne pouvait admettre ce qu'elle voulait ?

Elle se rappela le remord qui lui avait sauté à la gorge presque immédiatement après lui avoir craché tout ça à la figure. Comment les autres ont eut la décence d'esprit de s'éclipser après ça. Et comment Lionel s'était approché pour s'excuser à sa manière et lui expliquer tout.

Puis tout se brouilla à nouveau.


____________________


Carys rompit le contact psychique entre elle et Elyrian. Elle lui avait montré tout ce qu'elle lui avait raconté, bien que cela n'ait duré, en réalité, que quelques secondes. Elle avait légèrement mal à la tête, mais ses entraînements avec Proserprine la rendait déjà moins sensible.

« ... Voilà, maintenant tu sais tout. »

Presque, elle oublia un détail important. Elle parla à voix basse.

« Ah oui, évidemment, j'oubliais presque. Je suis devenue Legilimens ! C'est génial non ? » lui demanda-t-elle, joyeuse mais légèrement fatiguée après tout ça.
 

 
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Lun 24 Mar - 22:36




Je sais, ça fait longtemps

Je tuerais pour toi, en compensation pour mes faux-pas.
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A la question de sa compagne, Elyrian préféra hausser les épaules. En vérité la seule certitude qu’elle avait été que sa mère était en vie, ce qui lui convenait parfaitement. Pour l’heure elle était revenue au plus vite et ignorait ce genre de détails, bien qu’à ses yeux cela lui paraissait impossible que sa génitrice échappe aux transformations. La Poufsouffle se demandait surtout si elle parviendrait à conserver son travail dans ces conditions, ce dont elle doutait fortement. Cependant elle ne désirait pas s’étaler là-dessus, ce que Carys sembla comprendre car elle lui expliqua qu’elle comprenait parfaitement sa réaction et son départ, l’essentiel étant que tout finisse à peu près bien. Ce qui était le cas, il n’y avait donc pas à débattre. S’autorisant un sourire, la rouquine serra dans ses bras encore un moment sa camarade, avant de laisser cette dernière la guider à l’intérieur de la salle commune des lions. Elyrian avait bien perçu l’hésitation de sa camarade concernant cette chose qu’elle devait absolument voir, mais elle ne s’en formalisa pas, y voyant une forme amusante de suspens. L’ancienne joueuse de Quidditch ne comprenait pas où son amie voulait en venir, mais l’évidence lui sauta aux yeux quand elle découvrit le nom de cette dernière sur la liste des volontaires au poste de préfet. Elyrian n’en revenait pas. Décidément, la Carys qui osait à peine élever la voix semblait bien loin, et la rousse ne pouvait que s’en réjouir pour elle. Un sourire éclatant éclaira son visage alors qu’elle prenait la parole.

« C’est génial Carys ! Evidemment je ne m’y attendais pas mais pour moi c’est une excellente chose, tu vas assurer j’en suis sûre. »

Et au pire, elle serait là, pour de bon, définitivement présente pour son amie. A ses yeux sa candidature en tant que préfète était une excellente chose, après tout ce n’est pas comme si il existait un gêne pour ce genre de poste, il fallait juste en avoir envie. Si Carys en avait envie, c’était tout ce qui comptait, l’expérience viendrait sur le tas, elle apprendrait, comme tout le monde et n’en deviendrait que plus confiante. C’était en vous donnant des responsabilités que vous prenez conscience du poids sur vos épaules et de votre capacité à les assumer. Tout du moins c’est ainsi qu’Elyrian voyait les choses. Elle n’eut cependant pas le loisir d’en dire plus que déjà la lionne lui déblatérait toute sorte de choses, auxquelles elle ne comprenait rien. Et sans vraiment comprendre, elle se faisait déjà entraîner sur l’un des canapés de la salle commune. Assise à côté de sa camarade, la demoiselle fronça les sourcils face à sa demande. Ne pas luter ? Quoi, elle allait lui casser la gueule ? Bien que surprise, elle obtempéra toutefois et finalement elle comprit où voulez en venir sa compagne. Elle comprit à partir du moment où ces souvenirs, qui n’étaient pas les siens, affluèrent dans son esprit. Intérieurement elle ne put s’empêcher de sourire. Carys avait réussi, elle était légilimens.

Elyrian put ainsi découvrir ce jeune homme, serpentard au vu de ses couleurs, que Carys se mettait à embrasser, le chevauchant à moitié. Cela la fit sourire, jusqu’à ce qu’elle comprenne que son amie n’avait pas été elle-même. Force était d’admettre que la situation pouvait être gênante et elle compatissait pour sa camarade. Puis il y eut un second souvenir, qui la surprend quelque peu. Elle ne s’attendait pas à une telle proximité entre elle et Charlie, à une telle complicité, mais au fond elle s’autorise un sourire en le voyant la soutenir. Il lui a proposé le rôle de préfète et il a bien fait. Un bon choix. Un bon ami aussi, de ce qu’elle en voyait. Il n’était peut-être un con fini en fin de compte. Mais elle n’avait pas le temps de débattre sur ce sujet qu’un nouveau souvenir fit surface. Plus violent, plus imprévu, plus choquant. Intérieurement, Elyrian se retrouva folle de rage devant les insultes de ce gryffondor à la noix, devant sa bassesse et sa traîtrise aussi quand il osa s’attaquer à Carys. Elle en suffoquait presque, choquée de voir qu’il s’était permis un tel geste. Se faisant la promesse qu’elle flinguerait ce petit con, Elyrian assista alors à la scène de l’infirmerie. Et là ce fut différent, plus personnel, plus perturbant. Plus difficile à assumer.

Carys était sur le lit, des camarades arrivèrent dont Charlie, quelques serpentards aussi, qu’elle ne connaissait pas. Apparemment ce duel avait incité Carys à accepter le poste, et alors qu’elle semblait sûre d’elle. Il arrivait. Il pénétrait dans l’infirmerie, s’inquiétant pour Carys comme il aurait dû le faire depuis des mois et des mois. Sauf qu’il n’en fait finalement rien, affirmant qu’il était contre l’idée. La rousse ne comprenait pas pourquoi il n’était pas capable de la soutenir, mais si elle lui en voulut l’espace d’une seconde pour ne pas avoir pris le parti de la lionne, cela fut vite balayé. Balayé par la culpabilité qui la rongea aussitôt que Carys lui dévoila le discours qui découlait de ce refus. Un discours basé sur elle, sur son absence, sur la douleur et la tristesse qui avait suivi son départ. Un discours basé sur les peurs de la gryffondor, les épreuves qu’elle avait traversé, ses victoires aussi. Tous ces moments important de sa vie, des moments auxquels Elyrian n’avait pas assisté. Les remords la rongent, la culpabilité la dévore, la honte la tue. Mais déjà les souvenirs prenaient fin, lui laissant le loisir de revenir à la réalité, avec un léger mal de crâne au passage. Mais elle s’en foutait, elle se moquait bien de cette migraine à la noix. La main de la rouquine se referme sur son propre bras, légèrement tremblant, témoin de la nervosité qui la saisissait à cet instant précis. Elle se força à sourire toutefois et souffla à son amie, glissant sa main libre sur la jambe de cette dernière, comme en signe de soutien.

« Bravo pour avoir réussi ça Carys, tu crois que c’est donné à tout le monde ? Ne doute jamais de tes capacités, tu vaux mieux que n’importe qui. Et je te promets que si je retrouve ce fils de pute, je lui ferais la peau. »

Elle parlait bien évidemment du lâche qui avait osé s’en prendre à elle, un coup d’œil avait suffi pour lui faire comprendre qu’il ne se trouvait pas ici. La menace avait claqué toutefois, sèche, impérieuse, menaçante. Oh que oui, elle saignerait cet enfoiré. Mais pour l’heure, la demoiselle préféra se concentrer sur d’autres souvenirs –évitant toutefois celui de la convalescence de sa camarade- et se concentra donc sur ce serpentard qu’elle avait embrassé. Fronçant les sourcils, légèrement curieuse, elle demanda alors à son amie.

« Ce… Ce serpentard, tu ne lui as pas reparlé ? Tu devrais peut-être tu sais, il doit se sentir aussi mal que toi et crever l’abcès serait peut être une bonne chose. Enfin à ta place c’est ce que je… »

ferais. C’est ce qu’elle avait voulu dire, avant de prendre conscience de l’hypocrisie de ses paroles. Elle, elle se permettait de donner des conseils ? C’était le comble de l’hypocrisie. Elle, la petite amie indigne pas capable de prévenir son mec de ses départs, pas foutu de lui écrire, pas foutu de l’aimer comme il le mériterait. Et elle en prend conscience, repensant au discours des deux protagonistes à l’infirmerie, se remémorant ce souvenir. Elyrian finit alors par éclater de rire, un rire nerveux, un rire glacial, un rire mauvais. Elle se détestait. Le rire se poursuit, quelques secondes, alors qu’elle glisse une main contre son propre visage. La rousse finit par se mordre la lèvre avec force, levant ses yeux en direction de ceux de sa partenaire. Une boule se forme déjà dans sa gorge. Finalement elle souffle alors ces quelques phrases, mettant de mots sur ses peurs et confiant ses peurs à son amie. Son regard témoignait également des doutes et des frayeurs qui l’habitaient.

« Je vais lui dire quoi putain ? Comment est-ce que je peux encore me présenter devant lui, comment je peux encore prétendre qu’il m’appartient, qu’il… Il va me tuer. Ou en tout cas il en aurait le droit. Toi aussi tu aurais dû, t’aurais dû me gifler, m’engueuler, me… Putain je suis qu’une pauvre garce, je le mérite pas, je te mérite pas non plus. »

Elle n’aurait jamais dû les ignorer, elle n’aurait jamais dû les faire souffrir de la sorte.



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Mer 26 Mar - 16:39
Elyrian Ҩ Carys

Elyrian vient de revenir à Poudlard après quitté l'école en urgence, apprenant que sa mère avait été mordu par un loup-garou. Elle n'a donné de nouvelles à personne. Finalement de retour, elle cherche à voir Carys cette fois. Comment va-t-elle réagir ?



 


Carys fronça légèrement les sourcils quand Elyrian se braqua, soucieuse. Peut-être que ça avait été un peu trop pour elle ? Elle se souvenait de comment Charlie avait réagit la dernière fois, avec une pointe de culpabilité. C'est vrai, elle ne devait pas abuser de la légilimancie comme ça, ce qui ne lui faisait plus très mal ne signifiait pas forcément que ça ne causait pas d'horribles migraines aux autres. Elle fut rassurée quand son amie lui sourit faiblement, même si ses derniers propos lui arrachèrent un rire nerveux.

« Merci, c'est gentil... Et hm, non, je ne crois pas que tout le monde puisse le faire, je me suis beaucoup beaucoup entraînée et je suis contente de voir que ça a payé. Je crois que pleins de gens préfèrent plutôt devenir animagus mais comme je suis nulle en métamorphose... Enfin en tout cas je suis contente d'avoir réussi ! C'est parce que tu m'as toujours encouragé même si les autres pensaient que j'y arriverai jamais ! »

Elle serra sa main dans la sienne, elle n’exagérait pas. Carys était très reconnaissante envers Elyrian de l'avoir toujours encouragé à poursuivre dans la télépathie alors que tous les autres avaient rit en songeant que c'était impossible pour quelqu'un comme elle.

« Quant à Ben Whitsett... Ne t'en fais pas pour ça, d'accord ? Ça ne servirait à rien de le frapper. Il ne me fait plus peur et je l'ai suffisamment humilié, je crois. »

En réalité, elle en était même persuadée. Lui qui s'était senti si supérieur, se faire démolir au deuxième tour sans avoir même pu lui lancer un sort qui marche a du le ridiculiser au plus haut point. C'est d'ailleurs pour ça qu'il l'a attaqué dans son dos.

Carys s'assombrit légèrement à la mention d'Icarus.

« Hm... Non, pas encore... C'est assez difficile, je peux pas m'empêcher de détaler comme un lapin dès que je le vois, un vieux réflexe. Et je sais que je devrais aller le voir, je compte le faire, j'te jure, seulement je me sens pas encore prête...? »

Elle s'arrêta net en voyant qu'Elyrian ne finit pas sa phrase. A sa grande surprise, elle se mit à rire, et Carys s’inquiéta. Ça n'avait pas l'air d'aller bien pour elle. En voyant que sa voix trembla légèrement, elle lâcha ses mains pour la prendre dans ses bras en lui caressant doucement les cheveux. Elle parlait sans aucun doute de Lionel.

« Non, ne dit pas ça... Ce n'était pas ta faute, si tu lui expliques je suis sûre qu'il comprendra... »

Elle se mordit la langue. Peut-être qu'il allait effectivement réagir assez violemment au début. Il a toujours été comme ça.

« Il a jamais arrêté de penser à toi. Et je n'ai jamais pensé que tu étais une garce ou que je devais te frapper une fois que tu reviendrais, j'étais seulement morte d'inquiétude et je me demandais si tu allais bien. Apparemment, ça n'allait pas très fort, mais je suis très très heureuse que tu sois revenue. »

C'était vrai, ça ne lui a jamais traversé l'esprit de réagir violemment si jamais elle revenait. Après, oui, elle n'était pas Lionel, mais elle savait qu'il l'aimait beaucoup trop pour être vraiment violent avec elle. Que même si ses mots allaient très probablement blesser Elyrian, il se calmerait ensuite.

« Ça va aller, d'accord ? C'est qu'un mauvais moment à passer, mais une fois que ça sera fait, ça sera derrière-toi. J'ai confiance tu sais ! Tu m'as... Tu nous a beaucoup manqué, Ely.»

Le mérite n'avait rien à voir là-dedans.

 

 
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Mer 26 Mar - 18:41




Je sais, ça fait longtemps

Pourquoi. Pourquoi m'aimes tu comme ça ?
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Elyrian n’avait pu retenir un sourire franc quand sa camarade la remercia d’avoir crû en elle durant tout ce temps. C’est vrai, beaucoup de gens s’étaient moqués de la lionne, la pensant folle ou la croyant incapable d’un tel exploit. La Poufsouffle quant à elle se moquait bien de savoir si elle allait réussir ou non, dans tous les cas elle avait juste voulu la soutenir, ayant bien vite constaté que c’était important pour elle. De plus, la rouquine était une adepte des propos qui assénaient que quand on veut, on peut. Carys avait fortement désiré cette capacité à lire dans les pensées, elle avait travaillé dur et elle avait réussi. Elle était un formidable exemple à suivre. Cependant, elle ne put s’empêcher de méditer sur les propos de sa camarade quand cette dernière évoqua les animagus. Il s’agissait de quelque chose qui l’avait toujours fasciné, t’autant plus qu’elle était douée en métamorphose et se plaisait à étudier des sortilèges plus complexes encore que ceux vus en cours. Peut-être qu’elle devrait essayer plus fortement d’en devenir un ? Après tout, elle n’avait plus le Quidditch, pourquoi ne pas occuper ses journées à ça, se trouvant ainsi un objectif à poursuivre. Elyrian se décida à en faire part à son amie.

« Et tu es la preuve que quand on se donne les moyens, on peut le faire ! Moi ça me brancherait bien animagus… Je devrais me pencher sur la question. A ton avis, je serais quel animal ? »

Oui car évidemment on ne choisissait pas sa forme finale, cela dépendait de ce que l’on était, de sa personnalité, et de pleins d’autres choses. Elle espérait juste qu’elle ne finirait pas transformée en limace, ce serait ridicule. Mais bon, elle aurait tout le temps d’y penser plus tard, pour l’heure elle préférait se concentrer sur son amie. Cette dernière lui affirma d’ailleurs ne pas craindre l’ancien préfet qui avait eu le culot de s’en prendre à elle, elle l’avait humilié et attendait de la Poufsouffle qu’elle ne s’en préoccupe plus. L’ancienne joueuse de Quidditch s’autorisa un sourire amusé face à tant d’assurance et de certitude, à une certaine époque Carys n’aurait probablement pas été fixée sur le sort du gryffondor, ou n’aurait pas forcement osé empêcher la demoiselle de se mêler à l’histoire. Il faut croire que la candidate au rôle de préfete avait bien changé. Elyrian ne pouvait que se réjouir pour elle, elle semblait heureuse malgré ce qu’elle avait pu traverser seule. C’était l’essentiel, bien que la rousse se promette encore et toujours de se rattraper auprès de son amie. A commencer en s’intéressant, gentiment, à ses fréquentations amoureuses. Ou ce qui y ressemblait plus ou moins en tout cas. Cependant la rouquine ne put finir sa phrase, soudainement effrayée et se sentant aussi incroyablement hypocrite.

Inspirant lentement, la concernée frissonna légèrement en sentant les bras de Carys se refermer autour d’elle, sentant ses doigts se loger dans sa chevelure. Apaisante. Elle se sentait encore plus con, encore plus méprisable, au point d’en serrer les dents à s’en déboîter la mâchoire. Elle ne comprenait pas, n’avait jamais compris : Comment pouvait-on l’aimer à ce point ? Et alors qu’elle se laissait aller dans les bras de son amie, Elyrian ne put s’empêcher de ricaner en entendant cette dernière la rassurer sur le fait que Lionel comprendrait. Elle en doutait. Elle ne doutait pas du fait qu’il s’énerverait, enflammé comme il était, elle s’attendait même cette fois ci à cette violence physique qu’il avait toujours contenu malgré les erreurs qu’elle enchaînait. Il s’était toujours retenu, pour elle. Cependant elle savait que son faux-pas était grave, qu’il ne se contiendrait pas, pas pour une blessure pareille. Elle savait parfaitement qu’elle passerait à la caisse, qu’il lui dirait des horreurs, elle savait également qu’elle serait prête à encaisser sans broncher. Mais il y avait cette peur qui lui nouait les entrailles, ce doute qui lui susurrait à longueur de temps qu’il ne voudrait plus d’elle. Plus du tout. Qu’il la rejetterait, qu’il n’aurait pas la force ou peut être l’envie de lui pardonner.  Elle éclate cependant à nouveau de rire, lorsque Carys lui annonça que ce n’était qu’un mauvais moment à passer.

« Un mauvais moment, c’est le moins qu’on puisse dire oui. Mais… Mais je verrais bien,  de toute façon il faut que j’aille le voir. Et que je le récupère. Car il était clairement à elle. Inspirant lentement, Elyrian se redressa alors légèrement, restant toutefois près de son amie, lui offrant un sourire, plus léger. Toi aussi tu m’as manqué Carys. Et je te promet que si par malheur je dois de nouveau m’absenter, je préviendrais. Je donnerais des nouvelles cette fois. »

C’était la moindre des choses. Quoi qu’il en soit, la demoiselle décida alors de reprendre le sujet qu’elle avait voulu entamer, à savoir parler du serpentard. Apparemment Carys n’avait pas semblé apprécier de voir le sujet abordé, aussi la Poufsouffle tint à ajouter quelques mots, se refusant toutefois d’insister de trop.

« Et pour le serpentard je comprends. Ce n’est pas facile de toute façon donc fais ça quand tu seras prête oui. Et puis on peut arrêter d’en parler si tu préfères »

Elle ne souhaitait pas insister là-dessus.



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Mar 15 Avr - 15:52
Elyrian Ҩ Carys

Elyrian vient de revenir à Poudlard après quitté l'école en urgence, apprenant que sa mère avait été mordu par un loup-garou. Elle n'a donné de nouvelles à personne. Finalement de retour, elle cherche à voir Carys cette fois. Comment va-t-elle réagir ?




Carys sourit sincèrement à Elyrian. Elle semblait vraiment fière d'elle et ça la rassurait, elle avait peur que tous ses changements ne lui déplaisent pour une quelconque raison. Car ça faisait effectivement beaucoup à encaissé depuis son départ et ça pouvait être assez destabilisant de la voir ainsi. Après toutn quand elles se sont rencontrées, Carys était loin de déborder de confiance ou de se présenter à quelque chose comme la préfecture. Aujourd'hui encore elle n'était pas très sûre d'elle mais ça allait nettement mieux qu'avant.

« Oh, quelque chose de hm... Sauvage ? Je pense qu'un loup ça t'irai très bien ! »

Les louves avaient beau être féroces et montrer les crocs, elles étaient aussi très protectrices et possessive, et elle se disait que c'était une image qui collait bien à son amie Poufsouffle. Pourtant en cet instant, elle semblait si fragile. Evoquer Lionel n'était pas vraiment une bonne idée, et il semblerait qu'elle ne l'ait pas encore vu à ce moment là, et qu'elle appréhendait énormément d'aller lui parler.

« J'espère que ça se passera bien. »

Elle était sincère. Même si Lionel s'était éloigné d'elle, elle tenait encore à lui et voulait qu'il soit le plus heureux possible. De même pour Elyrian, elle le méritait après tout ce qu'elle a du endurer après tout. Bien que Carys ne soit pas spécialement proche de sa mère, elle en mourrait d'inquiétude si elle avait été attaqué par un loup-garou et se serait probablement précipité hors du château également pour aller à ses côtés. Elle ne savait pas ce que ça faisait d'avoir du abandonner tout ses amis et même son petit ami derrière, et elle ne pouvait qu'imaginer à quel point ça a du être difficile, si Elyrian, la brave, la courageuse Elyrian, n'avait même pas trouvé la force de leur envoyer des nouvelles. Elle lui sourit en retour.

« Tu as plutôt intérêt oui... Sinon la prochaine fois je demande à ma chouette de t'attaquer ! »

Elle n'était pas sérieuse. Ou alors, seulement à moitié. Elle pouvait comprendre qu'elle ait souhaité rester seule et ne pas se prendre la tête pendant un moment, mais ne pas être tenue au courant de quelque chose d'aussi important la rendait folle. La Gryffondor secoua la tête à la mention du Serpentard.

« J'ai... J'ai plus ou moins décidé que j'irai m'expliquer avec lui. Je ne compte pas m'étaler en détails, juste m'excuser de l'avoir traiter aussi froidement et m'assurer qu'il n'ait pas mal interprété ce qui s'est passé... Non, ne t'en fais pas pour moi de ce côté là, ça ira, je pense. Il n'a pas l'air du genre à poser de problèmes. »

En revanche, Carys en connaissait un autre de Serpentard, qui causait énormément de problèmes. Elle fronça légèrement les sourcils, assez triste, mais se força rapidement à sourire pour son amie.

« L'important c'est que tu sois revenue maintenant ! Si tu as besoin d'aide pour les cours, tu sais que tu peux me demander. Sauf en potions et en botaniques... C'est pas mon fort. Mais pour tout le reste je suis là ! »

Elyrian avait manqué beaucoup de cours et elle avait peur que ça ne lui pose problèmes pour ses examens.


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Jeu 19 Juin - 14:36




Je sais, ça fait longtemps

Et je promets à l'avenir, de toujours tout te dire.
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Alors qu’Elyrian évoquait désormais la possibilité, tout du moins l’envie, d’être animagus, elle profita de ce nouveau sujet de conversation pour questionner sa camarade : en quel animal la verrait-elle ? Il était toujours amusant de constater des divergences d’opinions à ce sujet, de son côté la rousse savait parfaitement quel animal lui convenait le mieux, à ses yeux en tout cas, et elle était curieuse de connaître l’opinion de Carys à ce sujet. Une opinion qui ne tarde pas à arriver, suffisante pour arracher un léger rire à la Poufsouffle. Quelque chose de sauvage hein ? Ce n’était pas elle qui irait contredire ce fait, cela lui convenait parfaitement que de donner cette impression et l’évocation d’un loup lui arracha un sourire aussi amusé que satisfait. Cet animal lui plaisait bien, elle y avait également songé, s’estimant aussi protectrice que l’animal quand il s’agissait de sa meute, une loyauté et un esprit d’équipe qu’elle espérait rendre visible. Et malgré tout cela restait un animal sauvage, ce n’était nullement un caniche que l’on peut dresser à sa guise. Un loup ne se dompte pas, il s’apprivoise au mieux et elle aimait imaginer qu’il en était de même avec elle. Quoi qu’il en soit, la demoiselle hocha donc doucement la tête afin de signaler son accord, reprenant la parole, cet éternel sourire aux lèvres.

« Un loup ça me plairait bien oui. »

Ce constat permettait ainsi de clore la conversation à ce sujet, de toute manière elle fut bien vite trop occupée à parler de Lionel à nouveau, brièvement, tandis que la Gryffondor lui faisait part de son soutien quant à ses retrouvailles avec le lion. De nouveau Elyrian se contenta d’hocher la tête, comme en guise de remerciements, méditant déjà sur ces futures retrouvailles. Elle les appréhendait, et imaginer connaître par cœur le jeune homme ne suffisait pas à apaiser ses craintes, car elle le savait très bien : tout peut arriver. Préférant ne plus y penser, la jeune fille préféra s’excuser de nouveau quant à son comportement de ces derniers mois, cette absence de nouvelles pour ses proches était injuste, quelque peu cruelle et elle en avait pleinement conscience. Aussi promettait-elle désormais de toujours prévenir, car c’était le moins qu’elle puisse faire. Cette simple promesse sembla suffire à Carys qui la menaça de violentes attaques si jamais la rousse venait à rompre cette dernière. Le sourire de la Poufsouffle s’étira légèrement, le regard brillant tandis qu’elle répliquait à son tour :

« Bien madame, je ne veux pas m’attirer vos foudres, ou celles de votre chouette. »

Surtout que c’était connu, des serres de hibou n’avaient rien de tendre, au contraire, bien que cela n’égale sûrement pas la douleur provoquée par un cognard bien placé. Quoi qu’il en soit, désormais les excuses prononcées et les promesses faîtes, la rouquine préféra se concentrer sur la vie de sa camarade. Après tout c’était là l’essentiel, se rattraper auprès d’elle, se renseigner sur sa vie, ses amours et ses emmerdes, ses joies et ses chagrins. Déjà touchée d’avoir eu le droit à un résumé complet via les capacités de legilimens de la gryffondor, elle désirait toutefois quelques détails, ou en tout cas se montrait prête à offrir un avis et à soutenir son amie. Cette dernière semblait cependant ne pas avoir besoin d’une aide quelconque, expliquant brièvement qu’elle comptait s’expliquer avec ce serpentard sans pour autant s’étaler de trop. Elle s’en sortirait très bien toute seule et Elyrian ne pouvait que respecter ça. Mais alors qu’elle ne se souciait que de Carys, cette dernière finit par mettre en avant un fait essentiel : les cours. Dans un sursaut, la rouquine prit conscience qu’elle n’avait pas songé une seule seconde à ses examens ou aux cours loupés de manière générale. Comprenant mieux pourquoi elle n’avait pas atterrit à Serdaigle, une grimace finit par naître sur son visage toutefois quand elle prit conscience de la galère dans laquelle elle était. Une si longue absence était compliquée à rattraper, elle avait loupé beaucoup de choses et au fond elle fut soulagée de voir son amie lui rappeler ce détail tout en lui proposant son aide.

« J’avais totalement oublié ça. Par Merlin ça va être le chaos… Faisant dans sa tête la liste des différentes matières, elle finit par récapituler à voix haute. La métamorphose ça ira parfaitement, c’est déjà ça. L’histoire de la magie ce sera assez simple à rattraper mais ce sera d’un tel ennui… Un seul de ces cours suffit à m’endormir, alors tous ceux de ces derniers mois… Bon, ça va aller. Je ne dirais pas non à un peu d’aide en sortilèges, j’essayerais de les exécuter seule mais je pense que ton avis me sera utile à la fin, pour m’assurer que je fais ça correctement. La rouquine avait besoin de mettre toutes les chances de son côté et de réussir à la perfection les disciplines qu’elle préférait, aussi comptait-elle se montrer perfectionniste au possible. Par contre les potions ça va être terrible… Il faudra que je trouve quelqu’un pour m’aider alors, sinon je vais faire exploser le château en moins de deux. Qui plus est, elle n’avait pas vraiment envie de s’attirer les foudres de Flavia Mantis, être Poufsouffle ne la sauverait pas si elle se montrait médiocre ou si elle obtenait des trolls à répétition. Quoi qu’il en soit, suite à ces remarques, la rouquine resta finalement silencieuse. Inspirant lentement elle finit par jeter un coup d’œil quelque peu sérieux à sa compagne, avant de s’autoriser l’ombre d’un sourire, lâchant alors dans un souffle :

« Merci Carys, je suis vraiment contente de te retrouver. Mais là… Inspirant de nouveau elle se redressa.Je vais essayer de trouver Lionel, je crois qu’ils ont entraînement de Quidditch là, je vais en profiter. Souhaite moi bonne chance. » Ouais parce qu’elle flippait à mort là. Sourire aux lèvres toutefois, elle se pencha pour embrasser sa camarade sur la joue, avant de quitter la salle commune, décidée à faire face à un autre lion.



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