Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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La vie c'est comme une boîte de chocolats (Eirlys Llewellyn et Alice Everett)

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Gryffondor



Flavian T. Maroon
Flavian T. Maroon
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Mer 13 Aoû - 14:56
J'ai besoin de te voir Eirlys mon doux soleil
J'ai besoin de te voir c'est mon unique envie
Tu mets de la couleur dans le gris de ma vie
Je ne pense qu'à toi Eirlys dès le réveil

J'ai besoin de t'entendre Eirlys mon bel espoir
La chanson de ta voix c'est comme une caresse
Je pourrais l'écouter toute ma vie sans cesse
Tu m'as jeté un sort Je suis en ton pouvoir

J'ai besoin de t'avoir Eirlys ô ma Vélane
Je ferai tout pour toi Je suis ta courtisane
Loin de toi je meurs comme une fleur qui se fane

Car vivre loin de toi ce n'est jamais assez
J'ai besoin d'un câlin J'ai besoin d'un baiser
Je t'aime ô mon Eirlys et je veux t'embrasser


♥ Alice Everett ♥



Voila. Flavian signa d'un joli "Alice Everett" fleuri, rajouta des petits coeurs partout, roula le parchemin et le ferma avec un joli ruban rose. Alice ne le savait pas encore, mais elle allait déclarer son amour à Eirlys Llewellyn, une imbécile bruyante et inconsciente qui ne manquerait pas de lui faire toute une scène en retour. Devant plein de monde. Eirlys pensait que Flavian était son ami, ou quelque chose comme ça, alors ça n'allait pas être difficile de la manipuler un peu pour que tout se passe comme il le fallait.

C'était vraiment une chance qu'Eirlys existe, quand même. Quelqu'un d'aussi stupide, ça ne s'inventait pas. Elle était le pigeon parfait. Et puis, pitoyablement naïve et optimiste, et profondément incapable de réussir quoi que ce soit, elle n'arriverait jamais à se venger de ce que Flavian pouvait lui faire, ni même à lui en vouloir, d'ailleurs. Eirlys était une ressource inépuisable de bêtises potentielles et Flavian ne se privait jamais de l'utiliser à bon escient. En fait il l'aimait bien la demoiselle. Elle était amusante comme un petit chien.

La jeune Gryffondor se leva du fauteuil de la bibliothèque, et se dirigea vers la Grande Salle - c'était bientôt l'heure du déjeuner, et il fallait qu'il soit un peu en avance pour la suite de son plan.

Eirlys était là. Flavian avança tout droit, faisant mine de ne pas la voir, et s'appliqua à ne pas faire exprès de lui rentrer dedans. Il la bouscula sans ménagement et l'aida à tomber par terre, de façon à ce que son sac et ses affaires s'éparpillent dans le couloir.

Puis il prit un air surpris avant de la dévisager.

"Oh désolé," s'excusa-t-il hypocritement. "Je t'avais pas remarquée !"

Ouais genre.

"Tiens attends, j'vais t'aider." Et Flavian se mit à collecter ses affaires.

S'il aimait bien se battre avec elle et lui faire des misères de temps en temps, Flavian ne s'était jamais montré ouvertement désagréable envers Eirlys. Elle ne se douterait donc de rien s'il l'aidait tout innocemment comme ça. De toutes façons elle était trop bête pour se rendre compte de son petit manège. Il n'y avait même pas besoin d'être subtil avec Eirlys. Il aurait sûrement pu lui faire croire le plus invraisemblable des mensonges s'il le lui avait dit avec un air sérieux et convaincu.

Flavian n'estimait pas beaucoup la Poufsouffle. Mais il l'aimait bien quand même.

"Tiens, c'est à toi." Il lui tendit les quelques trucs qu'il avait ramassé.

Puis il lui donna le parchemin fermé d'un ruban rose. "Il y avait ça aussi. Je l'ai vu rouler de ton sac. C'est quoi ?" Tout se mettait en place. Le piège se refermait. C'était à Eirlys de jouer maintenant, et Flavian avait hâte de voir la suite.
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Mer 20 Aoû - 23:08

La vie c'est comme une boîte de chocolats
EIRLYS & FLAVIAN & ALICE

  Personne au monde ne voudrait être à la place d'Eirlys Llewellyn. Personne ne voudrait être bousculé à longueur de journée, se prendre les sarcasmes de tout le monde en pleine face, qu'on crache sur nos rêves et que tous nos efforts soient vains. Personne ne voudrait être un souffre-douleur comme elle. Mais Eirlys, voyez-vous, était profondément stupide. Pas juste un peu niaise ou étourdie, elle n'avait pas juste des mauvaises notes et un manque flagrant de talent, non, la bêtise d'Eirlys était juste incommensurable , elle était tout simplement à côté de la plaque. Mais vraiment. J'insiste. Mais ce qui faisait d'Eirlys une des têtes de turcs favorites de Poudlard ce n'était pas tellement son cerveau vaguement déficient non, c'était plutôt sa capacité à s'enfoncer toute seule. La plus grande ennemie d'Eirlys ce n'était pas ses intimidateurs, ce n'était pas ceux qui se gaussait de sa naïveté, ceux qui faisaient d'elle une attraction.
Ce n'était pas Flavian et les autres.
Ça avait toujours été elle.
Eirlys était l'arme de destruction massive de l'honneur des gens, du sien tout particulièrement -mais après cinq ans il ne lui en restait plus grand chose de toute manière.
Mais puisque Eirlys était profondément stupide elle n'en avait pas vraiment conscience et n'en souciait pas plus que ça.

  Un long gargouillement retentit dans la salle commune. Pour Eirlys, c'était un peu sa sonnerie personnel que l'heure du déjeuner était proche. Elle ferma son bouquin et quitta le petit coin tranquille où elle s'était posée, se dirigeant vers la grande salle. Le repas était pour la galloise le moment où elle renouait avec le monde extérieur. Elle ne parlait pas tant que ça au gens en dehors de ça, et c'était peut-être pour le mieux au fond. Car quand Eirlys n'était pas ridicule elle était agaçante et elle ne voudrait pas se faire d'ennemis.
Elle balaya la grande salle à la recherche d'une place libre quand une force suffisamment violente la fit sautiller deux pas plus loin avant de perdre l'équilibre et s'écraser, fesses en l'air, mâchoire contre le sol. Même sa façon de tomber était pathétique comment voulez-vous que les autres résistent à la tentation après ?

▬ Oh désolé, Je t'avais pas remarquée !

Flavian. Autant Eirlys ne prêtait pas tant d'attention que ça à la majorité des autres êtres humains qui habitaient ses lieux, autant elle en croisait certaines de façon suffisamment récurrentes pour se souvenir de leurs noms, voire avoir la folie de les considérer comme des amis. Flavian faisait partie de ceux-là.

▬ T'inquiète frangin j'ai l'habitude hé hé. Il en faut plus que ça pour briser la future meilleure élève de Poudlard tu sais.

  Si on avait demandé à Eirlys ce qu'elle pensait de Flavian elle aurait haussé les épaules en vous disant que c'était un mec sympa avec qui elle se battait de temps en temps et contre qui elle perdait de temps en temps aussi (=tout le temps). Eirlys disait ça d'un peu tout le monde, mais on insistera qu'elle aimait vraiment bien Flavian. Même si ses intentions n'étaient jamais bonnes lorsqu'il venait la voir, mais ça, ça ne lui effleurait même pas l'esprit.

▬ Merci pour le coup de main !

▬ Il y avait ça aussi. Je l'ai vu rouler de ton sac. C'est quoi ?

C'était demandé si gentiment. En temps normal elle l'aurait fourré dans son sac et consulté plus tard (c'est qu'elle avait faim quand même), mais puisqu'on lui posait la question elle porta son attention sur la lettre. Elle avait toujours une tonne de papiers sur elle, de vieux parchemins empruntés, de notes sur tout et n'importe quoi, des pages de bouquins recopiées, mais c'était souvent des feuilles en vrac et pas des jolies parchemins biens roulés avec des beaux rubans. Elle haussa les épaules et commença à lire à voix basse.

Une fois sa lecture achevée elle marqua une pause, histoire de laisser un peu de temps à son cerveau de crevette d'assimiler toutes données, pencha la tête sur le côté et fronça les sourcils, puis se tourna vers son camarade, le visage plus sérieux que jamais.

▬ Mais... Flavian ça c'est....

Elle marqua une deuxième pause.

▬ C'est une menace de mort ça non ?.... Elle dit qu'elle veut m'EMBRASER c'est pas genre hyper dangereux ça ? En plus elle dit qu'elle est ma courtisane c'est pas genre une insulte ça ? Non sérieux ça veut dire quoi courtisane. Elle fait partie des cinquièmes années comme moi Alice non ? Je lui ai fait quoi exactement ?...

La bêtise d'Eirlys Llewellyn ne décevait jamais personne.


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Jeu 21 Aoû - 19:36
Flavian regarda Eirlys peiner sur la déclaration d'amour qu'il lui avait écrite de la part d'Alice. Il avait surtout pensé à ce que la Gryffondor aurait pu écrire en la faisant ; mais en fait, à voir la blondasse essayer de déchiffrer les mots du texte, il était en train de se dire qu'il aurait plutôt dû pondre quelque chose de simple et de direct et de télégraphié, du genre "bonjour je t'aime je veux sortir avec toi" et de s'arrêter là. Parce qu'elle avait du mal, Eirlys, là. Ca se voyait sur son visage. Et ça se voyait à sa réaction aussi. Elle lui avait annoncé, l'air grave et préoccupé, qu'elle venait de recevoir une menace de mort.

Flavian la contempla d'un air blasé. Sérieusement. Il était en train de réaliser qu'il avait vraiment perdu son temps, à se donner tant de mal comme ça : Eirlys était encore plus stupide qu'il ne le pensait. Note mentale, oublier les effets de style, les rimes, les vers, les mots un peu compliqués, les mots de trois syllabes et plus. S'en tenir au minimum. Et garder sa patience, il avait encore besoin de l'aide de cette débile profonde pour tourmenter Alice.

Bon. Il fallait donc l'aider un peu plus.

"Donne-moi ça." ordonna le jeune homme en lui arrachant le papier des mains. Flavian fit mine de lire les conneries qu'il venait d'écrire quelques temps plus tôt, en ajoutant des "hm hm" et des "je vois", et puis il lui rendit la lettre.

"C'est tout simple." commença-t-il en prenant le ton de quelqu'un qui parlait à un enfant de trois ans. "Je vais t'expliquer."

"Courtisane, ça veut dire quelqu'un qui te fait la cour, c'est une fille qui te tourne autour parce qu'elle veut te plaire. Alice, elle utilise des mots compliqués pour t'impressionner. Elle te trouve belle et intelligente, tu es la future meilleure élève de Poudlard, tu sais. Ca doit être intimidant d'être amoureuse de quelqu'un d'aussi douée que toi. Parce que, regarde, elle est amoureuse de toi : elle a souligné le "je t'aime" à la fin. C'était sûrement pour que tu voies ce qu'elle voulait dire dans son poème."

Flatter l'ego de cette cruche allait l'aider à digérer le message. C'était pas tous les jours qu'on lui disait qu'elle était intelligente. Et belle. Et douée. Et tout ça en même temps. Ca devait faire beaucoup pour elle. Flavian en faisait des tonnes, parce que comme ça, elle serait sûrement plus encline à jouer le jeu.

"Et puis, regarde, il y a deux s : elle veut t'embrasser, pas t'embraser. Elle veut te faire un bisou. Sur la bouche. Avec la langue. En te pelotant les fesses en même temps. Tu sais, comme ils font les amoureux quand ils vont à Pré-au-Lard et qu'ils croient que personne ne les voie. Alice, elle t'aime. Elle est amoureuse de toi." insista-t-il bien lourdement.

"Alors, maintenant que tu as compris,"
et il espérait vraiment, vraiment fort qu'elle ait compris, "tu vas lui dire quoi ?"
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Jeu 21 Aoû - 23:06


  Eirlys n'était habituellement pas une personne très lunatique. La plupart du temps elle était de bonne humeur le matin et restait scotchée à des sentiments positifs toute la journée, l'humeur tendue à une constante comme un fil droit. Fausse ou pas la déclaration d'Alice et les explications de Flavian était en train de chambouler totalement les sentiments de la poufsouffle, et pas forcément dans le sens positif du terme. Son fil d'humeur était une vraie pelote emmêlée, et si elle avait toutes ses pensées à voix hautes cela aurait donné un charabia de réactions aléatoires.

  Autant à chaque compliment hypocrite elle se mettait à rougir avec un sourire de fausse modestie "naaaaan tu exaaaagèèèèères", autant à l'explication de la typographie de la lettre elle reprenait son instinct de boulet des études et était à deux doigts de noter cette information sur ses notes pour être capable de répondre quelque chose aux prochains examen si une question bonus sur l'amour retombait, et enfin elle tiraillait entre fascination et horreur dans la description du baiser. Pour une handicapée des relations sociales comme Eirlys même faire la bise à un autre être vivant serait considéré comme une demande de mariage. Elle était complétement bugée. Surcharge de la machine, redémarrage du système en cours.

  Elle resta quelques secondes immobile, un regard de poisson vide posé sur son parchemin d'amour, avec un visage assez terrifiant mi-embarrassé mi-dégoûté. Ce n'est pas qu'elle n'était pas flattée que quelqu'un puisse la regarder avec des yeux si doux, mais elle était bien trop préoccupée par ses études pour batifoler avec qui que soit, et sûrement qu'elle était au fond d'elle bien trop timide pour ça. Alors elle resta là sans bouger, perdue.

Et puis soudain la panique.

▬ BWAAAAAAAAAAAAAAH !

Elle laissa retomber toutes les affaires ramassées et prit son crâne chevelu entre ses deux mains de façons un peu carcaturale.

▬ MAIS MAIS MAIS MAIS MAIS MAIS JE PEUX PAS JE LA CONNAIS A PEINE MOI ALICE ET PUIS JE CA ME DÉTOURNERAIT DE MON OBJECTIF ET JE VEUX PAS QU'ON ME TOUCHE LES FESSES OU QU'ON METTE SA LANGUE DANS AUCUNE PARTIE DE MON CORPS AAAAAH MAIS JE VEUX PAS ÊTRE MÉCHANTE NON PLUS ELLE A SÛREMENT PRIS BEAUCOUP DE TEMPS POUR ÉCRIRE CA ET ELLE L'A FAIT SÉRIEUSEMENT ET ET ET...

  Elle baissa les yeux et commença à sentir ses yeux mouiller.

▬ ....Et je veux pas qu'elle soit triste à cause de moi parce que je réponds n'importe comment.

  Elle avait vraiment des problèmes de communication Eirlys. Elle avait beau feindre la sympathie en parlant librement et en souriant à tout le monde au final elle était toujours seule et elle ne parlait à personne. Elle ne se souciait jamais de personne et de comment ils allaient si on ne la sollicitait pas. C'était pas son problème tout simplement. Mais cette fois ça l'était. Et elle ne savait vraiment pas quoi faire. Elle regarda le sol et fronça les sourcils. Si elle la rejetait trop durement ce n'était pas juste une mauvaise note qu'elle oublierait rapidement, quelqu'un serait blessé. Et elle n'aimait vraiment pas cette idée. Elle était gentille au fond Eirlys.

  Elle releva la tête, un peu calmée et son regard se porta sur Flavian. Sur son dernier espoir. Son dernier espoir qui allait très probablement faire tout son possible pour aider Eirlys à faire tout l'inverse de ce qu'elle voudrait. Mais elle était trop naïve pour le penser, alors elle pris Flavian par les deux épaules et commença à paniquer à nouveau.

▬ QU'EST-CE QUE JE DOIS FAIRE FLAVIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE AUCUN DES LIVRES QUE JE LIS NE PARLE DE CAAAAAA.

Et ainsi allait commencer les malheurs d'Alice Everett.

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Gryffondor



Flavian T. Maroon
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Mar 26 Aoû - 21:54
Voilà. Flavian regarda Eirlys paniquer dans tous les sens en beuglant. Ca, c'était la réaction qu'il avait espéré. Il la laissa patiemment piquer sa crise. Plus elle s'en faisait, plus il serait facile de la manipuler à sa guise ensuite – il fallait être vraiment désespéré pour en arriver à demander de l'aide à Flavian, mais il savait qu'elle finirait par y venir.

Et elle y vint. Flavian ne nota pas le féminisant « Flavie » qu'elle avait employé, tout au plus tiqua-t-il un peu, faisant la grimace, avant de se reprendre. Cette imbécile ne se rendait sûrement pas compte de ce qu'elle faisait. Et il n'allait pas tout gâcher en réagissant là-dessus, alors qu'il était si près du but. Il posa ses deux mains sur ses épaules et lui parla d'une voix impérieuse et intimant l'écoute et l'attention :

« Ecoute-moi bien, Eirlys, je vais t'aider. Je sais ce qu'il faut faire. »

Mots simples, idées claires et directes, cette fille avait l'intelligence d'un poisson rouge sous influence, Flavian savait que s'il avait le malheur de composer deux verbes dans une seule phrase, il allait risquer de la perdre.

« Tu vas dire à Alice ta réponse tout de suite. C'est l'heure du déjeuner, elle sera à la table des Gryffondors. Tu lui dis clairement que tu ne veux pas sortir avec elle. Tu lui dis que tu ne l'aimes pas, et que tu ne veux pas qu'elle te touche les fesses. Tu lui dis aussi qu'elle n'a aucune chance. Ah, et elle est un peu sourde, alors tu le dis bien fort, et tu prononces bien tes mots. »

Alice était sourde, elle n'entendrait donc pas mieux si Eirlys lui hurlait sa réponse dans les oreilles ; mais le reste de l'école, si.

« Tu lui dis aussi qu'elle est moche, et qu'elle est plate, et qu'elle est conne, et qu'elle n'a aucune chance, et qu'elle ne devrait même pas croire qu'elle peut sortir avec toi. Tu lui dis qu'elle ne sera jamais assez bien pour toi. Tu lui dis que tu ne l'aimes pas du tout, tu peux même lui dire que tu la détestes. Je sais que c'est dur à dire, ce genre de choses, mais il faut que tu le fasses, Eirlys. Parce que sinon, Alice va continuer d'espérer, et il faut qu'elle comprenne que tu n'es pas amoureuse pour qu'elle puisse passer à autre chose. Et puis, on te dit bien tout ce genre de choses, à toi, et tu sais bien que tu es la future meilleure élève de Poudlard quand même. »

Flavian espérait arriver à bien faire passer l'idée principale : rabaisser et humilier Alice autant que possible. En parlant bien fort. Il allait surveiller Eirlys, de loin, baguette à la main, mais il fallait que la Poufsouffle agisse de son propre chef pour que son plan marche.

« Et une dernière chose : il ne faut pas lui parler de moi. Sinon, elle va croire que c'est moi qui t'ai dit de lui dire ça, et donc que en fait tu es amoureuse. Si elle sait que ça vient de toi, elle te croira. Mais si tu fais l'erreur de lui parler de moi, tu auras fait tout ça pour rien. Et elle t'enverra des lettres et elle voudra toujours t'embrasser. Avec la langue. »

Voilà, il avait tout dit. Il avait hâte de voir ce qu'Eirlys allait faire comme carnage ce midi.

« Courage, Eirlys, et sois forte. Je compte sur toi. Tu es intelligente, je sais que tu réussiras. Je te suivrai de loin, je serai à tes côtés, mais loin, pour pas qu'Alice me voie. »

Il la fit faire un tour sur elle-même, et la poussa vers la Grande Salle.

« Va, Eirlys. Le sort du monde est entre tes mains. »

Et, maintenant qu'Eirlys lui tournait le dos, il sortit sa baguette. Au cas où. Si cette idiote s'emmêlait un peu trop les pinceaux, un bon rictusempra dans les omoplates devrait quand même donner l'impression qu'elle se fichait d'Alice. Flavian allait bien s'amuser.
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Dim 21 Sep - 19:31


  Rejeter quelqu'un c'était vraiment un art avec beaucoup de règles. Plus Flavian parlait, plus Eirlys se disait que sortir avec Alice serait beaucoup plus simple et lui donnerait moins mal à la tête. Elle fronçait les sourcils, plus attentive que jamais, cherchant maladroitement de quoi prendre des notes parce bien qu'elle comprenait l'idée générale, il y avait pas mal de conditions qu'elle n'était pas sûre de retenir.
  Mais plus Flavian parlait, plus Eirlys, pour la première fois de sa vie commençait à faire preuve de bon sens. Elle commençait à douter de sa sincérité. Ce n'était qu'un bourgeon de doute, une petite pensée sauvage, un éclair de sagesse effervescent qu'elle chassa rapidement de son esprit, presque honteuse d'oser remettre la parole de son sauveur en cause. Mais tout de même, tout ce beau discours semblait tellement faux et exagérer que même Eirlys Llewellyn hasarda à penser
....Vraiment ?
Fallait-t-il vraiment être aussi brutale et incommode ? Fallait-t-il vraiment répondre dans l'urgence ? Pensait-il vraiment ses mots lorsqu'il disait qu'elle était la meilleure élève de Poudlard ? Vraiment ?
Mais s'il le fallait, il le fallait. Si on lui disait que c'était la bonne solution, alors ça l'était. Elle n'y connaissait rien après tout. Et elle avait si peu envie de faire qu'elle commençait à perdre confiance en elle pour réaliser cette tâche. En plus elle avait faim. Elle baissa les yeux tristement, regardant son estomac vide et son cœur trop plein.

▬ Va, Eirlys. Le sort du monde est entre tes mains.

Le sort du monde est entre tes mains.
Le sort du monde est entre tes mains.
Le sort du monde est entre tes mains.
Cette simple phrase suffit à lui faire oublier tout. Son anxiété, son germe de doute et même de quoi ils parlaient. Sinon elle aurait peut-être tilté que cela n'avait absolument aucun rapport. Peut-être. Supposition.
Elle ferma les yeux avec un rictus arrogant qui lui était propre, ferma le poing et frappa la poitrine de Flavian, en tournant les talons, tel un héros de film qui part à la guerre, laissant derrière lui sa femme et ses enfants.

▬ Force et honneur.

Je reviendrais en vie, tu verras.
à suivre


  Alice avait l'air bien moins intimidante quelle avait fini par se l'imaginer. Ce n'était pas un monstre aux dents pointues et à la langue pendante, juste une fille normale. Elle secoua sa tête. N'oublie pas qu'elle veut te peloter les fesses Eirlys, ne la sous-estime pas. Elle frappa la table de toutes ses forces, attirant ainsi l'attention de tous les élèves des alentours.

▬ ALICE.

Elle s'arrêta.
Qu'est-ce qu'elle devait dire déjà.
Ah oui.

▬ Le sort du monde est entre mes mains.

Elle marqua une pause, avec le vague sentiment que ça n'avait finalement aucun rapport. Elle poursuivit.

▬ Fais-toi une raison, tu es pas très jolie NON CARRÉMENT MOCHE DÉGUEULASSE BR GRR et même pas intelligente ou marrante ou gentille. Enfin ça j'en sais trop rien MAIS BREF TU ES GRAVE NAZE et euh... Voilà sur une échelle tu serais à Bluh et moi je serais à Woaw tu vois, donc non, je ne sortirai pas avec toi.

Elle croisa les bras et pris un air dédaigneux. Elle réfléchit, est-ce qu'elle n'avait rien oublié ?

▬ Non j'ai rien oublié. J'ai bien tout répété.

La gaffe, elle secoua vivement la tête essayant de se rattraper et de ne pas se condamner à un futur de lettres d'amour et de langues. Il fallait trouver une parade intelligente, subtile et non suspecte.

▬ ....J'imitais juste un ami qui répète des trucs. Mais c'est pas moi. J'ai rien répété du tout.

Pas suspect du tout.


encore désolée pour le retard ;;
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Mar 14 Oct - 20:03
Alice prenait son déjeuner tranquillement, en silence, toute seule, comme d'habitude. Elle n'embêtait personne. Et, pour une fois, personne - et personne signifiait Flavian dans ce contexte - ne l'embêtait. Et c'était vraiment étrange. Depuis la rentrée, Alice s'était attendue à recevoir la rage et l'inimitié de Flavian tous les jours avec des blagues douteuses et autres joyeusetés, mais rien. Il ne la regardait pas. Il ne lui faisait pas de croche-pattes dans les couloirs. Rien. Rien du tout. Et c'était d'autant plus étrange que juste avant les vacances, Alice avait bien humilié Flavian en lui faisant boire à son insu une potion de ratatinage, et ne pas répliquer, pour Flavian, c'était juste… impensable. C'était même encore plus inquiétant que quand il lui menait une vie de misère jour après jour. C'était trop calme. Il préparait quelque chose, elle en était sûre.

Et puis tout à coup, la table se mit à trembler et elle se retourna vivement vers la source des vibrations. Une élève de Poufsouffle se tenait là, l'air un peu Don Quichottesque d'être prête à ravager une dizaine de moulins. Et elle regardait dans sa direction. Alice se retourna pour voir à qui elle en voulait comme ça, mais elle se rendit compte que c'était à elle, en fait. Huh ? Ne se rendant pas compte que la fille criait, elle regarda les mouvements de ses lèvres d'un air ahuri, n'ayant absolument aucune idée de ce qui se passait. Le sort du monde ? Carrément moche ? Après ça, elle se mit à parler si vite qu'elle avait du mal à suivre. La dernière partie était claire par contre. "Je ne sortirai pas avec toi." Huh ? Elle sortait son cahier pour lui demander si elle ne s'était pas trompée de personne pour cette grande diatribe, mais heureusement, elle continuait de la fixer, et elle la vit dire qu'elle avait "tout répété".

Tout répété.

Tout à coup, tout pris sens. Flavian était derrière tout ça elle en était certaine. Elle en était presque déçue - c'était comme ça qu'il voulait l'humilier ? En envoyant une fille qu'elle ne connaissait pas lui dire deux ou trois commentaires blessants ? Oui, bien sûr, elle n'avait pas pu entendre que la fille en question hurlait et que toute la table de Gryffondor s'était tournée pour la regarder. Mais elle s'en rendit compte bien vite alors que, fronçant les sourcils, elle fit le tour de la table avec ses yeux pour trouver Flavian. Qui n'était pas là. Mais tous les autres, si. Et ils la fixaient du regard avec leur air de "Alice s'est encore faite humilier. Oh well, must be tuesday". Alice qui se sentit rougir comme une pivoine. Bon. Inspirer. Expirer. Tout allait bien. Juste un plan foireux de plus de Flavian. Elle en était sûre. Cette fille, elle, n'avait pas l'air méchante - juste un peu bête. Trop bête pour entendre raison. Bien, il fallait jouer le jeu alors. Renonçant à la discrétion, elle lança un Flambios et les mots s'affichèrent au fur et à mesure qu'elle les pensait - plus gros que d'habitude encore.

Je suis désolée si je t'ai effrayée en te demandant de… Euh… sortir avec moi ? Mais la vérité, c'est que je fais ça pour un ami… Ou plutôt, une amie. Tu vois, c'est Flavian Maroon - en vrai, c'est une fille, elle s'appelle Meredith. Elle est folle amoureuse de toi et elle voulait voir si tu serais totalement opposée à l'idée de sortir avec une fille. Mais je crois que ça n'a pas marché. La pauvre, elle va être dévastée. Et elle qui voulait t'emmener au sommet de la tour d'Astronomie pour te déclarer son amour en t'offrant douze roses et un poème de Ronsard calligraphié !

Bon. Voyons ce que tu fais de ça, Maroon.
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