Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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I perfected the science of the idiot | PV. Jonah

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Poufsouffle
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Timothy E. Mills
Timothy E. Mills
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Lun 30 Juin - 5:31

Pauvre crétin de Timothy. Avait-il vraiment pensé que venir s’installer ici l’aiderait à faire ne serait-ce qu’un seul devoir ? Triste chimère. Mordillant sa plume du bout des dents, il se demandait vraiment ce qu’il allait faire pour la matière qu’il avait choisi en ASPIC. Il allait probablement la foirer d’aplomb.

Plume en bouche, il prit ses deux mains pour tenter de dégager son journal qui traînait  tout en dessous du tas de livres à sa droite. Paresseux comme il était, il préférait se compliquer la tâche en se livrant à un jeu d’acrobaties de mains plutôt que de devoir ramasser le tas s’il tombait.

Pathétique.

Il ne changerait jamais.

Le brun voulait écrire. Mais madame l’inspiration n’était pas trop d’accord, apparemment. En fait, elle était très rarement d’accord. Dans les faits, elle s’était mis d’accord avec madame la baguette pour l’embêter royalement.  Il détestait ce sentiment de vide horrible. Il ne savait pas forcer l’inspiration et ça l’énervait bien plus que le bruit de son voisin de chambre qui ronflait comme un vieil ordinateur.

Mais il n’avait pas le choix : il ouvra son journal à une page aléatoire. En quelques mouvements saccadés, il tenta d’aligner quelques mots.

« Applaudissez-moi autant que vous le voudrez, je continuerai de vous huer. »

Il déchira la page. Immédiatement.

C’était horrible.

Une nouvelle boule de papier froissé pris place à côté de lui. Bientôt, il se construirait un palais de papier abandonné, de vers seuls.

Lentement, il  leva le regard, caressant la grande salle de ses yeux bruns. Il cherchait quelque chose qui pourrait l’inspirer, qui pourrait raviver un peu la flamme qui s’essoufflait lentement pour le reste de la journée. Tout le monde était beau. Trop beau. Ça ne l’intéressait pas, ça le dégoûtait un peu. Il déglutit. Pourquoi mettait-on que du joli devant lui quand il comptait pondre quelque chose ? Clairement, on jouait contre lui. On ne voulait pas qu’il écrive.  

Mais bien rapidement, se pointa à ses yeux cette oreille. Il ne la voyait pas bien, il n’avait pas encore la vision-télescope. Mais de ce qu’il pouvait en voir, de loin, il ne l’aimait pas. Il la détestait d’amour. Enfin, il pensait. Rapidement, il se redressa, empoignant plume et journal.

Il dégagea rapidement vers le jeune homme qui se tenait la table d’en face. Il ne le connaissait  pas (évidement, il ne connaissait pas tout le monde. Encore heureux.), mais il semblait que ce soit un bleu. Ce fait le refroidit un peu, mais il ne calma pas son élan. En bon intrus énervant, il se posa à côté du jeune homme, à califourchon sur le banc. Timothy, curieux, tenta d’observer [...][Oui, ceci n'est qu'une partie de mon post original, comme une tarte j'ai édité avec ma réponse plutôt que de la poster (*se laisse mourir*) et, bien, j'ai pas sauvegardé plus que ça. D8]



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Mar 1 Juil - 19:48





I perfected the Science of the Idiot


« La réputation est un préjugé vain et fallacieux : souvent gagnée sans mérite et perdue sans justice ! »  
William Shakespeare



Des rires, des rires nerveux qui se découpent au sein de l'ambiance feutrée, qui crissent, bruissent au fil de l'irritation grandissante. Des regards, des regards tourmentés qui s'immiscent au cœur de l'assemblée, elle qui trépigne, s'exaspère de procédé grotesque. Tu observes ce théâtre insipide dont tu en demeures acteur, détaille ses visages fardant habile frivolité, douce sociabilité fallacieuse lors d'un repas frugal. Ainsi, tu constates que les lions et serpents, des rivaux, de connivences, s’accueillent mutuellement à venir siéger dans leurs tribunes d’hypocrisie. Et tu les vois qu’ils acceptent, courtois, ravi ; et tu les perçois qu’ils jubilent, décemment enorgueilli.

Cette comédie lassante, banale et stérile t’excède.
Tes yeux ennuyés se détournent de ce lambeau de sots, s’égare dans la foule houleuse, et se pose sur un individu au hasard, coup de fortune. Chevelure brune, taches de rousseurs, sourire arriéré… profil idyllique du samaritain borné.

Est-ce depuis ce jour que tu ne cesses de réitérer cette contemplation indélicate… ce jeu, cet amusement que tu n’omets guère à chaque collation ? Tu ne sais plus... Alors, tu continues de les compter, ses taches maculant sa peau telle les astres tâchant la voûte nocturne. Vingt-cinq sur son visage aujourd’hui… n’y en avait-il pas moins hier ?

Pauvre rapace solitaire aux distractions incongrues.


▲▼▲

Combien pauvres sont ceux qui n'ont point de patience.
Et tu n’en possède pas un brin, ta copie survolant la salle pour la seconde fois de la journée.

▬ Bordel...

Soupire d’irritation s’exhalant de tes lèvres, lippe imperceptiblement crispée, tandis que tu entames une nouvelle page vierge. Présentement, ô que tu damnes celle que l'on prénomme inspiration, farce qui n'accourt que lorsque cela l'arrange.

Subitement, tu sens une présence... non loin, à tes côtés.
Et même malgré ça tu feignes toujours l’indifférence, condenser sur tes mots, munit de ton air favori d'ennui distrait.

Délaissera t'il surement le désire de t’aborder en te voyant si peu intriguer par sa piètre compagnie, songes-tu, buté que tu es :

▬ J’sais pas si on te l’a déjà dit, mais t’as une oreille affreuse !  C’est inspirant, je pense.  Tu me laisserais écrire en regardant ton oreille ?
▬ ... Hah ?!

Voilà des dires te laissant pantois.
Tu n'étais guère sûr d'avoir appréhendé l'entière signification de sa demande soudaine.

Lestement, tu te détournes de ta besogne afin de toiser ton interlocuteur d'un regard confus envers ses propos décousus de sens, alors stupéfait de constater qu'il s'agissait de lui, le garçon que tu scrutes chaque jour :

▬ S’il te plaît ?  Je suis pas vraiment envahissant, on peut me ranger dans un placard si je prends trop de place !
▬ H-Hé, t'a toute ta tête ?

Remarque idiote, mais néanmoins essentielle :

▬ Qu'est-ce que tu me chantes comme conneries, freckles ? On se connait ?

Silence prompt de réflexion, avant de reprendre, blasé :

▬ ... Bon, écoute gamin. Je ne suis pas d'humeur à jouer et encore moins d'humeur à essayer de déchiffrer ce que tu me raconte, alors soit sympa, retourne avec tes potes et laisse-moi tranquille.

Pourtant, tu aimerais apprendre à la connaître, cette personne qui ne cesse d'attirer ton intérêt versatile. Cependant, le sarcasme dont tu fais preuve dépasse ta pensée.
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Timothy E. Mills
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Mer 2 Juil - 2:15

«Freclkes… Timothy fera l’affaire. »

Le brun agita le doigt dans les airs, comme on le faisait pour reprocher quelque chose à un enfant désobéissant. Cependant, il avait arrêté de regarder le jeune homme. Il préférait de loin son cahier. Certes, il l’avait approché pour son oreille. Seulement pour son oreille. En fait, il n’avait rien à faire du reste. Jonah, n’était en ce moment, pour Timothy, que le porteur de l’oreille hideuse. Qu’il le veuille ou pas.

Rapidement, il griffonna quelque chose sur son cahier. Il semblait concentré, même si ce n’était l’affaire que de trois secondes.  Il semblait cerner quelque chose d’intéressant. De très intéressant. Mais en fait, non. Il ne tenait rien. Du moins, pas pour l’instant. L’oreille qu’il avait tant chérie mentalement pendant un instant ne semblait pas être très féconde pour le moment. Peut-être qu’elle était juste vraiment laide et sans vertu créative ? Pauvre petit bleu…

Mills leva la tête, toujours penché comme s’il écrivait, les sourcils froncés. Vexé. Il prit un air boudeur (qu'il détestait, éventuellement). Il avait l’air si jeune ? Pourtant il était grand… Mais il était vrai que ça ne changeait pas grand-chose.

« Premièrement, petit, j’ai dix-huit ans cet été. Forcément, je suis plus vieux que toi. T’as quoi, douze ans ?   »

Il avait répondu un peu bête, se souciant peu de l'image qu'il donnait à l'autre.

Rapidement, il jeta un œil vers le bout de table qu’il avait délaissée. Il voudrait bien aller les rejoindre, ses amis, mais c’était un peu compliqué quand ils n’étaient pas là. Juste un peu compliqué. Il soupira. Timothy ne semblait pas vraiment ressentir le besoin de lui réexpliquer ce qu’il venait de dire, même s’il n’avait pas du tout compris.  Avait-il vraiment besoin de consentir pour que Timothy décide de s’inspirer de son oreille ? Pas vraiment. Et même s’il le fallait, Timothy s’abstiendrait-il s’il répondait par la négative? Du tout. Il haussa lentement une épaule, poussant vers le garçon le cahier dans lequel il avait tenté d’écrire. S’il lisait le vers sur l’ouïe qu’il avait tenté d’écrire, peut-être capterait-il.

Ensuite, comme on le faisait à un petit chien, il s’étira pour lui tapoter la tête. Étrangement, plus il lui voyait un peu le visage, plus il avait l’impression d’avoir déjà vu ce type quelque part. En fait, il en était pratiquement sûr. Il  plissa les yeux, l’impression de se douter de quelque chose.

« T’es pas le type qui me regarde bizarrement, des fois ? »

Oui. Il lui faisait penser à celui-là. Qu’il croisait du regard, de temps en temps. Il avait toujours l’air de le regarder drôlement.

Si c’était bien le cas, il lui devait bien le don artistique de son oreille. Totalement.

Il croisa les bras.



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