Être sorcier dans le Londres magique, c'est vraiment tranquille... Sauf lorsque trois frères, les Bumblebee, décident de révolutionner le monde magique en proposant trois idées qui s'opposent : révéler les sorciers aux moldus, intégrer les créatures à la société, ou tout laisser en l'état en se méfiant bien des deux autres. Le monde magique anglais est en ébullition à mesure que les trois candidats s'opposent, laissant un peu leurs charges respectives à l'abandon au profit de leur campagne. C'est ainsi qu'à Poudlard, un joyeux bazar règne souvent en l'absence du directeur, et que les créatures de tous poils envahissent peu à peu les villes sorcières pour le meilleur comme pour le pire !
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Aphrodite ❖ Edgar

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Jeu 19 Juin - 1:22





EDGAR

APHRODITE — SHE WAS MADE FOR BLUE VELVET


Adelheid sortait d'un cours de vol avec Dame Morgan première du nom, la terrifiante professeur un tantinet tyrannique. Elle les poussait jusqu'à ce qu'ils atteignent leurs limites — et les siennes étaient plutôt faible. Il préférait rester enfermer dans son dortoir, à l'abris des regards scrutateurs, plutôt que de s'exposer à tous sur ce bout de bois capricieux. Il était resté plus tard que les autres, proposant son aide pour ranger le matériel. Il n'y a aucun élan généreux ou gentleman à voir derrière cette action. Pas la moindre petite trace galante. Juste un des moyens pour retarder le plus possible ce moment fatidique.

Sous l'injonction de l'enseignante, il se dirigea d'un pas traînant vers les vestiaires, ceux-ci fourmillant d'une activité certaine, la vapeur embrumant l'atmosphère, les rires résonnant contre le carrelage humide. Il se tint à l'entrée de la salle sans oser faire un pas de plus, figé, terrifié. Une peur sourde et indomptable. Jusqu'à ce qu'on l'interpèle, lui ordonnant de fermer la porte. Un sourire contrit plus tard, le voilà installé sur un banc éloigné, écoutant d'une oreille distraite la discussion entre deux garçons surexcités suite à la saison de quidditch qui tirait sur sa fin. Il ajouta quelques précisions de temps en temps sans vraiment s'impliquer, comme toujours. Il était là, bien présent, mais pas totalement. Un sourire affable ourlant ses lèvres. Une étincelle presque vivante au creux de ses orbes émeraudes.

— « Tu ne vas pas te doucher ? » demanda uns de ses camarades, le sortant de son état presque apathique. Nouveau sourire discret
— « Ah, si je vais y aller. » dit-il tout en se levant, marchant lentement vers son destin, vers sa potence.

Il choisi le pommeau le plus éloigné, celui coincé entre le coin que formait les deux murs carrelés, offrant un semblant de pudeur illusoire. Bien vite, les derniers se dirigèrent vers la salle principale des vestiaires, discutant bruyamment, rigolant tout en se frictionnant les cheveux à l'aide d'une serviette, tandis qu'il restait là, telle une statue de sel.
Lorsque le bruit alla en décroissant, il se mit enfin en mouvement. Enlevant ses chaussures en un premier temps, ses pieds nus caressant le carrelage humide des douches. Il frissonna violemment, déglutit et continua son lent effeuillage, face à l'ouverture du mur, surveillant le moindre mouvement suspect. Ce n'est que plusieurs minutes plus tard qu'il fut enfin entièrement déshabillé et qu'il enclencha l'eau chaude, sursautant à la sensation des jets d'eaux contre la peau sensible de ses épaules. Il ramena doucement sa longue chevelure sanguine vers lui, y passant quelques doigts distrait tout en frictionnant doucement sa peau de l'autre.

Il resta de nombreuses minutes sous l'eau brûlante, se détendant quelque peu lorsqu'il n'entendit plus rien sauf le bruit des gouttes martelant sa peau. Il se permit de fermer les yeux quelques secondes, perdu dans sa bulle d'une sérénité relative.




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Gryffondor



Edgar Herrison
Edgar Herrison
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Mer 9 Juil - 13:08
Je chante sous la douche.


Edgar avait du temps libre et qui dit temps libre, dit entraînement. Depuis qu'il était dans l'équipe il sentait la motivation couler dans ses veines avec énergie, au point qu'il lui fallait absolument dépenser tout ça. Dans le Quidditch, la course, le sport en soi, il avait trouvé un moyen de sortir toutes ses angoisses, de réfléchir, d'enfin avoir sa bulle à lui, une bulle que parfois il partageait avec d'autre et il adorait ça. Il adorait avoir le choix.

Il avait donc mis ses affaires de sport et il était parti courir vu que les balais étaient utilisés pour un cours. Il fit le tour du parc à un rythme soutenu. Il savait grâce aux cours moldus d'internet qu'il fallait, pour courir longtemps, trouver le bon rythme, celui qui rendait capable de faire plusieurs kilomètres sans se tuer ; il savait donc ce qu'il ne voulait pas faire. Edgar courrait toujours au maximum de ses capacités quand il n'était pas avec son partenaire habituel de jogging. Là, il cherchait l'épuisement total, celui où il ne pouvait plus bouger même un doigt.

Malheureusement, il fallait ensuite assurer un dernier cours. Il se retint donc un peu. Un peu.

Edgar arriva au niveau des vestiaires hors d'haleine. Son sang pulsait à ses oreilles, sa salive bloquait toute respiration et tous ses membres tremblaient. Sans regarder, il ouvrit la première porte qui lui vint, crachant ses poumons pour débloquer sa respiration. Peine perdu.

Appuyé contre un casier, il remarqua les couleurs des lieux : bleu et noir. Il se retourna. La pièce était vide, mais il devait y avoir du monde sous la douche vu les bruits d'eau qu'il pouvait entendre.

Il renversa la tête en arrière et tenta de reprendre le contrôle de sa respiration. Il n'arrivait plus à se décoller des casiers, finalement peut-être qu'il avait malgré tout abusé en courant autant et puis... Il grimaça, il était trempé. Il jeta un coup d’œil au vestiaire de serdaigles, il n'y avait rien pour le renseigner si c'était celui des filles ou des garçons... Oh... Edgar. Non.

Un petit sourire apparut sur ses lèvres et il se détacha nonchalamment des casiers. C'était l'occasion, oui... Il sentit la connerie venir, il la sentit l'envahir et rejoindre l'endorphine produite par la course. Edgar avait 16ans et il n'avait jamais vu une demoiselle nue. Il pourrait toujours dire qu'il s'était trompé de vestiaire, naïf comme il était personne ne lui reprocherait ça. Évidemment – on y croit.

Il se dirigea lentement vers la zone de douche, le son de l'eau laissant place aux pulsations de son cœur, déréglé par l'anticipation. Et puis, surtout, avec un peu de chance il allait tomber sur Pan... Pan qui ne lui reprocherait jamais ça, bien sûr.
Il ferma fortement les yeux, allez, c'est une sacré bêtise que tu vas faire là Edgar, mais... On ne vit qu'une fois ! Il les rouvrit et s'arrêta sur le pas de l'ouverture des douches.


Il n'était pas dans les vestiaires des filles.

Il pâlit.

Mais.
Il y avait une fille là, devant lui. Adelheid. Une fille parfaitement... masculine, avec tout ce qu'il fallait là où il fallait. Il le dévisagea de haut en bas. Choqué. Yeux écarquillés. Bouche ouverte.

Ça, il ne s'y était pas attendu.
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Sam 12 Juil - 21:54





EDGAR

APHRODITE — SHE WAS MADE FOR BLUE VELVET


Adelheid était animal.
Seulement lorsqu'il le fallait, il laissait la raison étriquée des serdaigles de côté pour libérer ses instincts primaires. Ceux qui hurlaient de leur cage au fond de son esprit cartésien — bien trop organisé, trop bien organisé pour eux. Alors, parfois, il faiblissait, simple homme face à quelque chose d'incontrôlable. Il se laissait aller, il laissait ces instincts ramper jusqu'à enserrer son coeur, jusqu'à submerger ses sens. Il écoutait leurs murmures contre sa peau, il ressentait le moindre frisson le long de son échine.
C'était l'instant.
C'était ce moment.

Il s'était laissé absorber par la douce chaleur de l'eau — purifiant ses peines et ses maux. Il avait baissé sa garde, bien mal lui en prit. Le concert des gouttes contre le carrelage le rendant sourd. La buée dense contre les vitres le rendant aveugle. C'est pour cela qu'il ne remarqua pas tout de suite sa présence — sournoise, sinueuse. Un frisson remonta le long de sa colonne vertébrale, l'avertissant soudainement. Il ouvrit un oeil vert, affolé. La panique se logeant au creux de son estomac. Ses prunelles croisèrent celles affamées et presque — presque, surprises du prédateur.
Une peur panique le prit à la gorge, violente, suffocante. Les yeux écarquillés tel une biche prise entre les feux d'une voiture, il ne sut pas que faire. Totalement paralysé par cette angoisse absurde. Cet homme — cet inconnu l'avait vu. Pire. Il avait pu l'observer, le scruter en toute impunité avant qu'il le remarque. Il n'était qu'un imbécile. Une moue dégoûtée prit place sur son visage d'ange sans qu'il ne s'en rende compte, trop perdu dans ses pensées. Il le sentait — il le savait. Il n'aurait jamais dû baisser sa garde. Il n'aurait jamais dû se détendre, même pour une poignée de secondes.

Il revint à la réalité en sentant son regard toujours posé sur lui — partout, fouillant la moindre de ses fissures, la moindre brèche à exploitée. Poussant un cri d'animal blessé, Adelheid s'accroupit, recouvrant son corps de ses bras nus — maigre protection, faible protection contre cet esprit malin. Ses longs cheveux s'étalant sur le sol telles des trainées sanguines.  

— « DÉGAGE ! »

Hurlement animal.
Hurlement bestial.
Il redresse le menton pour fusuiller l'inconnu de ses yeux vert bouteille, envoyant des éclats de verre meurtrier via son regard haineux. Honteux. Ses doigts tremblants s'accrochent à la chaire brûlante, malmenée par l'eau bouillante auparavant. Il n'en a que faire. Ses ongles griffant sa peau, laissant perler quelques gouttes sanguines. Il est acculé, complètement désemparé. Il tente une dernière attaque, avant la fin.
Avant sa fin.

— « Putain je t'ai dit de dégager ! »

Pars.
Pars loin d'ici.
Laisse-le respirer.




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Dim 13 Juil - 18:24
Je chante sous la douche.

Il le voyait en entier, totalement, face à lui pas un centimètre de peau n'était inaccessible à son regard et... oui, il regardait. Il n'arrivait pas à s'en empêcher, c'était le corps d'un homme, oui, mais si précieux, si fin. Tout semblait parfait, parfaitement proportionné pour que le jeune homme soit féminin et masculin à la fin. Parce que oui, c'était un homme qu'Edgar trouva même beau – mais son regard ne s'y attarda pas, trop vite remonté vers son front. Adel ne lui plaisait pas, parce qu'Ed avait d'autre préférence inavouée, mais. Pourtant, il restait cette attraction inexpliquée vers le beau.

Le cri le réveilla brusquement de sa contemplation. Un tremblement le frappa en même temps que ce son se cognait contre les murs. Il faisait chaud, étouffant dans cette pièce et ils étaient seuls. Une bouffée de peur prit possession de sa gorge, l'étreignant à l'en faire craquer. Il n'arrivait pas à le quitter des yeux, mais plus du tout pour les mêmes raisons. Là, tremblant, accroupi, nu, ses cheveux sanglant gouttant sur le sol, Adelheid était sujet à la même chose que lui : cette angoisse violente qui vous frappe à vous mettre à terre, et qui continue à s'acharner ensuite. Ce n'était évidemment pas aussi clair dans la tête d'Edgar, mais il le sentait, comme si sa propre terreur reconnaissait celle du Serdaigle. Et l’amplifiait. Le Gryffondor ne respirait plus.

-DEGAGE.

Le cri le fit reculé d'un pas. Ils étaient seuls et violemment il le rejetait. Il allait fuir, Edgar, fuir comme souvent. Mais il y avait aussi ce besoin, presque instinctif de rassurer, de prendre dans ses bras, de prier pour que ça aille. Il ne comprenait pas cette impression face à Adel qui commençait à se griffer, déchirant avec violence les restes de contrôle chez Edgar.

-Putain je t'ai dis de dégager ! 

Il voulait l'aider comme il aurait voulu qu'on l'aide, mais à la place, au lieu de crier pour répondre, s'imposer, rassurer et servir d'exutoire, il se tourna et fuit. Il sortit de la zone de douche, du vestiaire, jusqu'au dehors où il se mit à courir, déjà hors d'haleine. Il toussait, tremblait et crevait de froid. Il s'écroula par terre – une mauvaise habitude – et tenta de se sortir de la tête l'image qui l'avait le plus choqué, qui lui filait des sueurs froides. Ce n'était pas le corps nu d'Adelheid, non, mais c'était lui, nu, à terre, ses ongles plantés dans sa chair et le tuant d'un regard... indéfinissable. Il l'avait vu, il avait regardé dans ses yeux, comme il ne le faisait jamais et il regrettait, parce que cette image il ne pourrait plus s'en défaire. Il était l'Angoisse.

Il se redressa légèrement, ses mains tremblantes plantées dans le sol, et il posa son regard sur les vestiaires. C'était surréaliste ce qui venait de se passer.
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